Matériels de Mise À Niveau [PDF]

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Zitiervorschau

Matériels de mise à niveau par

Georges SCHEMM Conseiller auprès du Syndicat des industries de matériel de manutention

et

Pierre WILLIAMS-GOBEAUX Président Directeur Général CEFAM-ATLAS

1. 1.1

1.2 1.3

1.4 2. 2.1

Tables élévatrices .................................................................................... Différents types............................................................................................ 1.1.1 Tables élévatrices à simples ciseaux standards............................... 1.1.2 Tables élévatrices à simples ciseaux extra-basses .......................... 1.1.3 Tables élévatrices à ciseaux multiples .............................................. 1.1.4 Modes d’élévation .............................................................................. Techniques de construction ........................................................................ Règles d’utilisation et de sécurité .............................................................. 1.3.1 Capacité ............................................................................................... 1.3.2 Dimensions de la plate-forme ........................................................... 1.3.3 Course.................................................................................................. 1.3.4 Adaptations et équipements complémentaires ............................... 1.3.5 Contraintes de sécurité ...................................................................... Réglementation et normalisation...............................................................

AG 7 050 - 2 — 2 — 2 — 2 — 3 — 3 — 3 — 3 — 4 — 4 — 4 — 4 — 4 — 4

Hayons élévateurs pour marchandises .............................................. Conception ................................................................................................... 2.1.1 Plate-forme porte-charge ................................................................... 2.1.2 Mécanismes d’élévation .................................................................... 2.1.3 Système de transmission - Organes de commande........................ Installation sur les véhicules....................................................................... Règles d’utilisation ...................................................................................... Réglementation............................................................................................ 2.4.1 Conception, construction ................................................................... 2.4.2 Utilisation ............................................................................................

— — — — — — — — — —

4 5 5 5 6 6 6 7 7 7

3. 3.1 3.2 3.3

Rampes de quai ajustables.................................................................... Conception ................................................................................................... Sécurité......................................................................................................... Réglementation............................................................................................

— — — —

7 7 8 8

4. 4.1 4.2 4.3

Ponts de liaison ........................................................................................ Conception ................................................................................................... Sécurité......................................................................................................... Réglementation............................................................................................

— — — —

8 9 9 9

2.2 2.3 2.4

Pour en savoir plus...........................................................................................

Doc. AG 7 050

L

a mise à niveau des charges pour faciliter les conditions de travail et de manutention est assurée par deux types de matériels. Les appareils utilisés sur des postes de travail et qui élèvent des charges sont représentés par : — les tables élévatrices qui desservent des postes de travail ou des chaînes de fabrication ; — les hayons élévateurs fixés à l’arrière des véhicules pour en faciliter le chargement et le déchargement.

Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité L’entreprise industrielle

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MATÉRIELS DE MISE À NIVEAU ___________________________________________________________________________________________________________

Les appareils destinés à compenser les niveaux entre les moyens de transport (wagon, camion) et les quais de chargement et de déchargement sont représentés par : — les rampes de quai ajustables ; — les ponts de liaison. La différence essentielle entre ces catégories est que la première est soumise à la réglementation visant les appareils de levage, alors que la deuxième ne l’est pas car elle ne constitue qu’un lieu de passage des chariots manuels ou automoteurs qui assument la manutention des charges. Mais de toute façon la construction de ces matériels, qui ont pour but essentiel de faciliter les conditions de travail concernant des petites charges, est soumise aux règles générales de la directive « Machines » no 89/392 modifiée par la directive no 91/368 transposée dans la réglementation française par les décrets nos 92/765, 92/766 et 92/767. Par ailleurs, leur utilisation relève de la directive no 89/655 modifiée par la directive no 95/63 transposée dans la réglementation française par les décrets nos 93/40, 93/41 et 98-1084.

1. Tables élévatrices Les tables élévatrices sont des appareils utilisés pour lever des charges placées sur une plate-forme dont le mouvement vertical est guidé tout au long de sa course. Leur structure est composée d’un plateau support de charge, d’un système élévateur comprenant le dispositif de poussée et d’un châssis inférieur servant de base d’appui à l’ensemble. Dans certains cas précis d’utilisation, la présence sur le plateau élévateur, lors de la levée ou de la descente, de personnes directement associées au déplacement de la charge est autorisée. Adaptés à tout type de charges, ces appareils polyvalents trouvent de multiples utilisations tout au long de la chaîne logistique : — chargement et déchargement des camions en équipement de quai ; — mise à niveau aux postes de travail : fabrication, emballage, assemblage, palettisation ; — auxiliaires de machines : presses, perceuses, plieuses ; — liaison verticale entre lignes de manutention continue au sol et en aérien ; — travaux de maintenance. Compte tenu du montant modéré d’investissement que ces appareils représentent, de leurs faibles coûts d’utilisation et d’entretien, leur rentabilité, dans la fonction levage et d’aide aux opérations de production, est rapidement atteinte et se confirme sans ambiguïté dans leurs contributions significatives à la diminution des accidents de travail dus aux manutentions manuelles des charges lourdes, dangereuses ou encombrantes. Souvent, les tables élévatrices constituent véritablement la seule alternative mécanisée de substitution aux manutentions manuelles verticales.

1.1.1 Tables élévatrices à simples ciseaux standards Ce type (figure 1) répond aux problèmes de mise à niveau les plus courants. Les dimensions du plateau conditionnent la hauteur de levée qui représente environ 0,6 fois la plus grande longueur de celui-ci. La hauteur de la position repliée dépend principalement des caractéristiques de la charge à soulever prises en compte dans le calcul du système élévateur et du dispositif de poussée.

1.1.2 Tables élévatrices à simples ciseaux extra-basses La hauteur de la position repliée pouvant constituer, dans certains cas, des contraintes à l’implantation, à l’accès ou à la dépose de la charge, des modèles de tables extra-basses à simples ciseaux sont proposés dont la hauteur fermée est comprise entre 75 et 100 mm (figure 2). Ces appareils dont les plateaux, pour faciliter la dépose des charges, peuvent être découpés selon des formes particulières U et E (figure 3) sont, cependant, limités dans leurs applications compte tenu de leurs capacités et de leurs caractéristiques dimensionnelles.

Plateau

Ciseaux

Cadre de sécurité

Vérin hydraulique

1.1 Différents types Le principe de base est destiné à assurer l’élévation verticale d’un plateau horizontal sous l’action d’un dispositif mécanisé constitué d’un système de pantographes ou ciseaux articulés (bras de levage). Le nombre et le mode d’implantation de ces bras de levage définissent les différents types de tables élévatrices (figure 1).

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Groupe hydroélectrique Châssis

Figure 1 – Table élévatrice simple ciseaux

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Plateau

Plateau Cadre de sécurité

Cadre de sécurité

Vérin hydraulique

Ciseaux

Vérin hydraulique

Ciseaux Châssis

Figure 2 – Table extra-basse

Châssis

Figure 4 – Table élévatrice double ciseaux verticaux

Figure 3 – Tables en U et en E

1.1.3 Tables élévatrices à ciseaux multiples Plateau

■ Ciseaux superposés Ce type d’appareil (figure 4) permet, en superposant les systèmes élévateurs, d’atteindre des hauteurs de levées plus importantes. La course, tout en restant liée à la charge et aux dimensions du plateau, est fonction du nombre de ciseaux et correspond à environ 0,6 fois la longueur du plateau multipliée par le nombre de ciseaux. Pour des raisons normatives limitant la course, ainsi que pour des contraintes de stabilité, le nombre de trois ciseaux superposés est rarement dépassé dans les conceptions des tables élévatrices. On remarquera qu’il existe des appareils de levage conçus sur le principe de ciseaux multiples ayant des courses de 3 m et plus, il s’agit en général soit d’élévateurs à usage particulier, soit de plates-formes de travail (entretien aéronautique). Ces appareils, aux caractéristiques différentes et soumis à d’autres réglementations n’entrent pas dans notre propos limité aux tables élévatrices. ■ Ciseaux juxtaposés Cette technique (figure 5) est utilisée pour des appareils nécessitant un plateau de grandes dimensions avec une course moyenne en conservant une hauteur repliée réduite. En principe, le nombre de ciseaux juxtaposés sur le même châssis est limité à trois. La synchronisation d’élévation est assurée mécaniquement par les bras articulés qui contribuent également à la rigidité de l’ensemble.

1.1.4 Modes d’élévation L’élévation est obtenue par différents dispositifs de poussée tels que : — un ou plusieurs vérins hydrauliques alimentés à partir d’un groupe électrohydraulique ou hydropneumatique ; — un ou plusieurs vérins mécaniques actionnés directement par un moteur électrique ; — des systèmes mécanisés utilisant des chaînes rigides articulées, des vis d’entraînement ou des câbles. Certains modèles peuvent également être conçus pour fonctionner manuellement, sous l’action d’une pompe hydraulique à main ou d’un système à vis-écrou.

Cadre de sécurité Ciseaux

Vérin hydraulique Châssis

Figure 5 – Table élévatrice double ciseaux horizontaux

1.2 Techniques de construction Les tables élévatrices, ainsi que les sous-ensembles les composant, sont construits conformément aux codes de calculs usuels et aux bonnes pratiques en usage. Les contraintes admissibles sont calculées pour un appareil portant sa charge maximale et ne doivent pas dépasser, dans les conditions de travail normales, les valeurs de 0,66 fois la limite élastique et 0,5 fois celle de rupture du matériau utilisé. Devant être conçues pour être parfaitement stables en toutes circonstances, que le plateau élévateur ou l’appareil lui-même soient à l’arrêt ou en mouvement, le coefficient de sécurité ne doit pas être inférieur à 1,3.

1.3 Règles d’utilisation et de sécurité Si l’utilisation envisagée correspond aux limites autorisant l’emploi d’une table élévatrice (course maximale 3 m et présence sur le plateau de personnes strictement limitée), le choix d’une table élévatrice se fait en définissant les performances souhaitées tout en tenant compte de l’environnement dans lequel elle fonctionnera.

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1.3.1 Capacité Les tables élévatrices peuvent être conçues pour soulever des charges allant de 30 daN à 100 000 daN. Elles sont le plus couramment utilisées pour des charges de 500 daN à 10 000 daN. La puissance du dispositif de poussée est calculée en fonction de la capacité.

1.3.2 Dimensions de la plate-forme Elles sont adaptées à celles de la charge transportée. Les plus courantes sont en largeur : 800 à 2 000 mm et en longueur : 2 000 à 5 000 mm. Les modèles à ciseaux juxtaposés permettent de doubler leur taille. Les caractéristiques dimensionnelles de la charge sont insuffisantes pour définir celles du plateau dans la mesure où la course verticale doit impérativement également être prise en compte dans la conception du système de levage.

1.3.3 Course La course se définit comme la distance verticale entre la position de service la plus élevée et la position de service la plus basse pour lesquelles l’appareil a été conçu. La course est fonction des longueurs des bras des ciseaux. Il est possible de l’augmenter afin d’atteindre le niveau souhaité en modifiant les dimensions du plateau ou en utilisant un système de ciseaux superposés. Les courses les plus courantes vont de 1 000 à 2 500 mm, sans superposition, avec plateau standard.

1.3.4 Adaptations et équipements complémentaires Ces tables, en dehors de leur fonction principale de mise à niveau, doivent être adaptées au problème à résoudre et s’intégrer parfaitement dans le système de manutention. Les constructeurs sont à même de fournir des accessoires intégrés aux tables, combinant le mouvement de levage avec d’autres mouvements. Les aménagements les plus courants sont : — tables à cycles automatiques pour un changement de niveau entre deux chaînes automatisées ; — tables mobiles (manuellement, motorisées ou tractées) sur rails, sur sol et éventuellement sur coussins d’air ; — surfaces de chargement équipées de rouleaux (motorisés ou non), de billes (permettant le roulement dans tous les sens) ou de coussins d’air ; — plateau tournant, inclinable ou basculant (pour le dépilage ou la mise à la verticale de panneaux en menuiserie, ou pour le positionnement de pièces) ; — plates-formes équipées de ponts ou volets de liaison, de rambardes, de plinthes ou butées escamotables ; — dispositifs automatiques de mise à niveau constant (des empileuses automatiques combinent par exemple ce dispositif avec un système de transfert).

1.3.5 Contraintes de sécurité Les tables élévatrices doivent être conçues ou adaptées à leur environnement afin d’éliminer ou de réduire les risques que leur utilisation pourrait créer pour les personnes situées à proximité. 1.3.5.1 Risque d’écrasement et de cisaillement Celui-ci constitue le risque le plus significatif pour ce type d’appareil. Les moyens de protection, au stade de la conception et compte tenu de leur implantation, sont :

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— le respect des espaces minimaux entre les pièces mobiles et les pièces fixes ; — la mise en place d’écrans protecteurs, de barrières, d’un dispositif sensible actionné mécaniquement sous le périmètre du plateau. Ces dispositifs de sécurité doivent être conçus afin de pouvoir fonctionner de telle manière que la pièce mobile éventuellement à l’origine du risque s’arrête avant de provoquer une blessure. 1.3.5.2 Risque de chute de personne Pour prévenir ce risque, les plates-formes accessibles aux personnes doivent avoir un revêtement antidérapant et, lorsque la course verticale est supérieure à 2 m, être équipées de garde-corps. 1.3.5.3 Composants de sécurité Afin de prévenir les autres risques ou phénomènes dangereux dus à la mobilité, à la fonction de levage ou liés plus précisément au levage des personnes, des dispositifs ou composants de sécurité doivent être intégrés dès la conception et d’autres adaptés en fonction de l’utilisation demandée, de l’implantation, de l’environnement, de l’ambiance. Tous les dispositifs de sécurité doivent être conçus de telle manière qu’ils ne puissent pas être neutralisés par de simples moyens (par exemple par insertion de coins ou de blocs), sauf s’ils ne sont pas aisément accessibles aux personnes. Pour les systèmes d’entraînement autres qu’hydraulique ou pneumatique, des interrupteurs de fin de course doivent être prévus à l’extrémité supérieure de la course de la plate-forme et ils doivent être réglés de manière à entrer en action aussi près que possible de la butée de fin de course supérieure. Les interrupteurs de fin de course doivent être actionnés mécaniquement et avec contacts à ouverture positive (voir EN 60947-5-1) et, lorsqu’ils entrent en action, ils doivent entraîner l’arrêt de la table et la maintenir arrêtée.

1.4 Réglementation et normalisation Les textes concernant les tables élévatrices sont regroupés dans la norme NF EN 1570 dans laquelle sont rappelées toutes les autres normes auxquelles les constructeurs et les utilisateurs doivent se référer dans la conception, la fabrication, la mise en service et l’exploitation. Les décrets 93/40, 93/41 et 98/1084 ont transposé en droit français les prescriptions de la directive 89/655/CE. Il ressort de ces textes que tout chef d’entreprise a l’obligation : — de procurer à son personnel des matériels conformes à la législation et adaptés à leurs conditions de travail ; — d’assurer la vérification périodique de ces équipements (arrêté du 5 mars 1993) ; — d’assurer la formation des salariés.

2. Hayons élévateurs pour marchandises On appelle hayon élévateur, une plate-forme élévatrice fixée à l’arrière d’un véhicule de transport servant à élever ou à descendre des marchandises de toute nature entre le sol et le plancher du camion. L’utilisation des hayons améliore considérablement les conditions de travail et surtout diminue de façon conséquente les temps d’immobilisation des véhicules.

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Ils sont particulièrement utilisés pour les transports des produits alimentaires et des boissons par les sociétés de distribution ou les magasins à succursales multiples. Par exemple, le chauffeur peut distribuer dans des petits centres commerciaux des commandes préparées à l’avance par les centrales d’achats à l’aide de roll-conteneurs.

Vérin de traction sur chaînes ou câbles

Les hayons peuvent être montés sur des véhicules routiers de toute capacité, du véhicule utilitaire léger au plus gros camion y compris les véhicules frigorifiques. L’élévation de la plate-forme s’exécute selon deux grands principes : — les hayons à déplacement vertical sur glissières ; — les hayons à déplacement articulé sur parallélogramme.

Chaînes ou câbles

Les hayons peuvent être montés de façon permanente ou temporaire, généralement à l’arrière des véhicules, mais ils peuvent être également montés sur un des côtés. Glissières

2.1 Conception Le hayon est constitué par deux éléments principaux : — une plate-forme porte-charge ; — le mécanisme d’élévation.

2.1.1 Plate-forme porte-charge

Consoles

Plateau

La largeur du plateau est d’une façon générale légèrement inférieure à celle du véhicule qu’il équipe. Par contre, sa profondeur est fonction de la capacité du véhicule (0,70 m à 2 m) et de la nature des charges transportées. La surface de la plate-forme, sur laquelle un opérateur peut se déplacer en même temps que la charge, doit être antidérapante et facile à nettoyer, particulièrement à cause des déchets solides et liquides, mais aussi en cas de formation de glace ou de recouvrement par la neige. Elle devra être équipée d’arrêtoirs destinés à éviter que les roll-conteneurs puissent rouler involontairement dans le sens opposé aux véhicules et chutent sur le sol. Le poids de la plate-forme influe sur le poids mort du hayon ; si ce poids est trop élevé, il surcharge l’essieu arrière du véhicule et déleste l’essieu avant. Pour cette raison, on utilise des plates-formes en aluminium pour les véhicules légers (jusqu’à 1 500 kg) et des plates-formes en acier pour les véhicules plus lourds. Mais il y a lieu de considérer que l’entretien d’une plate-forme en aluminium est plus aisé que celui d’une plate-forme en acier ; en effet cette dernière devra être repeinte et sablée environ tous les deux ans.

2.1.2 Mécanismes d’élévation 2.1.2.1 Déplacement sur glissières Le hayon élévateur à déplacement sur glissières est parfois appelé « à commande mécanique » parce que l’élévation du plateau est faite par l’intermédiaire de câbles ou de chaînes tirés par un vérin hydraulique. Ce type de hayon s’adapte en général à l’arrière des véhicules, mais peut être monté latéralement pour des utilisations spécifiques. Son encombrement est faible, son poids mort est réduit et il permet la mise à niveau de différents planchers du véhicule, à partir d’une aire de roulage, des charges comprises entre la position basse et la position haute. Le plateau a une épaisseur constante, ce qui permet une mise en parallèle parfaite avec l’aire de roulage et facilite ainsi la manœuvre des chariots à roulettes ou des transpalettes. Pour le chargement par roulage, des volets rabattables manuellement peuvent être installés sur la périphérie de la plate-forme.

Figure 6 – Principe d’un hayon sur glissières

Le plateau est articulé à ses extrémités sur des consoles qui coulissent dans deux glissières, verticales ou légèrement inclinées, solidaires de la carrosserie du véhicule. Les consoles sont suspendues à des câbles ou des chaînes qui assurent les mouvements verticaux par l’intermédiaire d’un vérin logé en général dans la partie supérieure de la carrosserie. Les câbles ou chaînes peuvent être mouflés pour limiter la course du vérin donc son encombrement. L’articulation sur les consoles permet l’adaptation au sol (figure 6). Le relèvement en position route ou le basculement pour mise en position travail se fait en général à la main, le poids mort étant compensé par des ressorts ou des barres de torsion, mais ces mouvements peuvent être réalisés par la traction ou le relâchement des câbles lorsque les consoles viennent en contact de butées judicieusement placées sur les glissières. 2.1.2.2 Déplacement par parallélogramme C’est le type de déplacement le plus répandu actuellement. Ce type de hayon s’adapte le plus souvent à l’arrière du véhicule. Il est solidaire du châssis et ne permet l’élévation ou l’abaissement des charges qu’entre le sol ou un niveau intermédiaire et le plancher du véhicule (figure 7). Selon leur conception, ces hayons sont : — à parallélogramme simple lorsque les bras de levage et de compression ont des longueurs fixes. L’adaptation du plateau au plan de roulage du véhicule ne peut être modifiée et l’ouverture ou la fermeture en position route se fait manuellement ; — à parallélogramme déformable lorsque les bras de compression sont des vérins qui permettent l’ouverture, l’inclinaison et la fermeture du plateau ;

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Position route

Plateau du véhicule

Butée fixée sur châssis Châssis du véhicule

2.1.3.2 Les commandes

Plateau

Vérin de levage Bras de compression

Bras de levage

Figure 7 – Principe d’un hayon sur parallélogramme

— à parallélogramme avec « mise en bèche automatique » lorsque l’adaptation au sol se réalise automatiquement par suppression de l’effort sur le bras de compression dès que le talon du plateau touche le sol. L’inclinaison du plateau, fixée au début d’une opération, sera retrouvée automatiquement à chaque manœuvre d’élévation. ■ Principe de fonctionnement Un parallélogramme, agissant au centre du plateau, ou deux parallélogrammes, situés de part et d’autre du plateau, sont articulés sur des goussets solidaires du châssis du véhicule et ont pour but d’assurer l’élévation du plateau parallèlement à lui-même. Le bras supérieur ou bras de levage, de longueur fixe, transmet l’effort du vérin de levage tandis que le bras inférieur ou bras de compression peut être soit de longueur constante, soit de longueur variable. Dans ce dernier cas, il est formé par un vérin qui assure un mouvement de basculement pour l’adaptation au sol et pour mise en position route ou travail. Un ou deux vérins dits de levage prennent appui contre une pièce fixée au châssis et agissent sur une biellette solidaire du bras de levage du parallélogramme ou d’un tube de torsion qui transmet l’effort. La synchronisation des mouvements des parallélogrammes est assurée par un tube ou un cadre rigide qui relie les bras de levage. Lorsque le poids en charge du hayon n’est pas compatible avec la résistance du châssis ou de la suspension du porteur, le vérin de levage prend appui sur des béquilles qui reposent sur le sol et soutiennent le porteur. Celles-ci sont mises en position avant d’abaisser le hayon et repliées sous le châssis pour la position route. Pour circuler sur la route, la plate-forme peut être positionnée sur les portes arrière ou repliée ou rétractée sous le châssis du véhicule.

2.1.3 Système de transmission Organes de commande 2.1.3.1 Groupe électrohydraulique L’énergie nécessaire à l’alimentation des vérins hydrauliques est fournie par un groupe électrohydraulique alimenté par les batteries du véhicule. Un moteur électrique entraîne une pompe à débit cons-

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tant, immergée dans un réservoir d’huile hydraulique. La pression d’alimentation des vérins est fixée par le constructeur et dépend des caractéristiques du hayon. Sa valeur maximale est de 150 bar et elle est ajustée par un limiteur de pression. Des clapets antiretour pilotés sont fixés sur le ou les vérins de levage. Des valves d’équilibrage de pression sont installées lorsque deux vérins travaillent en parallèle.

Les commandes principales sont situées à l’extérieur, à l’abri des chocs et placées de telle façon que l’opérateur puisse surveiller les mouvements du hayon. Des commandes secondaires pour l’élévation ou l’abaissement sont parfois installées à l’intérieur du véhicule ou suspendues à un câble de télécommande. Elles sont à manette ou à boutons-poussoirs, à commande directe ou électrique. Pour réaliser les mouvements à haut risque, mise en position horizontale ou fermeture, une action simultanée sur deux commandes immobilisant les deux mains est parfois réalisée.

2.2 Installation sur les véhicules Dans la plupart des cas, les constructeurs de hayons élévateurs vendent leur appareil et laissent à l’acheteur le soin de choisir un installateur. Celui-ci devra suivre scrupuleusement les instructions des constructeurs du hayon et du châssis support. L’installation d’un hayon élévateur sur un véhicule routier doit se faire en respectant les règles du code de la route pour ce qui concerne les gabarits, les signalisations, les barres antiencastrement et les charges admissibles par essieu. Pour éviter l’action des agents corrosifs provenant des projections dues à la circulation, l’ensemble des mécanismes est protégé au mieux. Les graisseurs doivent être facilement accessibles et, si les tuyauteries ont des caractéristiques techniques différentes, il faut veiller à ce qu’elles ne puissent être interchangeables. Les commandes doivent être positionnées avec soin pour que l’opérateur puisse les actionner facilement en ayant une bonne visibilité sur les charges manutentionnées, sans qu’il lui soit possible de se faire coincer un membre ou la tête au cours des manœuvres et tout en étant protégé de la circulation avoisinante. La plaque de charge, précisant la capacité du hayon dans les différentes conditions de chargement, est fixée de telle sorte qu’elle soit facile à lire par l’opérateur pour qu’il puisse s’y référer aisément.

2.3 Règles d’utilisation Le hayon est un élément essentiel dans la chaîne de distribution et doit être adapté à toutes les conditions de travail qu’il devra affronter. On tiendra compte lors de l’achat : — des charges à manutentionner : il ne faut pas perdre de vue le poids, la forme, le volume des charges, le support des charges (palettes ou roll-conteneurs) ; — des opérations de chargement et déchargement : il faut penser à l’état des lieux de déchargement (hauteur, largeur, état des sols). Si le hayon est amené à servir de pont de liaison, les consignes de sécurité devront être strictement respectées ; — du châssis et de la carrosserie du véhicule : ces éléments doivent résister aux contraintes appliquées aux points de fixation du hayon. Le véhicule équipé respectera les limites de poids fixées par le constructeur du châssis sur les essieux avant et arrière.

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Conseils d’utilisation ● Il est indispensable de vérifier la constitution des charges pour éviter tout risque de chutes d’un des éléments de celles-ci. De plus, il faut utiliser les butées et volets rabattables pour éviter le roulage en marche arrière des roll-conteneurs. ● Le hayon ne peut être utilisé que lorsque le véhicule est à l’arrêt et immobilisé. Avant tout démarrage, on s’assure que le plateau est bien placé en position route. ● Les lieux de chargement et de déchargement seront aménagés pour que l’amenée des charges jusqu’au hayon ou leur évacuation jusqu’au lieu de stockage ne présente pas de risque : — dégagements garantissant la sécurité des travailleurs ; — aires de roulage ayant la résistance superficielle et la planéité permettant la circulation sans risque ; — protections posées au sol pour interdire les abords du véhicule : signalisation, barrières... Par ailleurs pendant les livraisons urbaines, des passants ne distinguent pas toujours la partie tranchante du hayon. Il est également obligatoire de prévoir au minimum un dispositif retro-réfléchissant sous le hayon en position de travail. ● Pour la sécurité des opérateurs, le port de gants souples et de chaussures de sécurité antidérapantes est recommandé pour les protéger contre les risques d’écrasement, de cisaillement ou de coupures. Par ailleurs pour éviter les risques occasionnés par des véhicules routiers, l’opérateur doit utiliser les commandes dans la zone opposée à la circulation. Dans le cas exceptionnel d’un hayon élévateur à glissières ayant une hauteur d’élévation supérieure à 2 m, la plate-forme de charge doit être équipée de garde-corps amovibles mis en place avant l’élévation.

l’année d’assemblage. Le cas échéant, le carrossier assemblier peut soumettre le nouvel ensemble à l’homologation par le service des Mines.

2.4.2 Utilisation L’utilisation de la directive 89/655 modifiée par la directive 95/63 transposée dans la réglementation française par les décrets 93/40, 93/41 et 98/1084. La vérification avant mise en service est obligatoire et à l’initiative du propriétaire exploitant. Elle a lieu sur les lieux d’exploitation et comprend l’examen d’adéquation pour vérifier que l’appareil correspond bien à l’utilisation prévue. Ensuite le hayon doit subir le contrôle technique tous les 12 mois prévu par le décret 95/608 du 6 mai 1995 ainsi que la visite technique annuelle du véhicule par les services de la DRIRE. Il y a lieu de noter que l’Institut National de Recherche et de Sécurité a publié une fiche technique ED 679 éditée en 1996 qui donne des conseils pratiques pour l’utilisation, la protection et la vérification des hayons élévateurs.

3. Rampes de quai ajustables Les rampes ajustables sont des matériels destinés à compenser la dénivellation pouvant exister entre la hauteur d’un quai et le plan de chargement d’un véhicule accosté et à assurer la liaison en continu entre ceux-ci. Ce sont des appareils solidaires du quai, positionnés en saillie à l’extérieur de celui-ci ou encastrés dans le plan de chargement. Elles peuvent être commandées manuellement ou actionnées par un mécanisme à commande électrohydraulique ou pneumatique.

2.4 Réglementation 2.4.1 Conception, construction Le hayon élévateur en tant que tel est une semi-machine qui doit respecter les règles de la directive européenne « Machines » 89/392 modifiée par la directive 91/368 et transposée dans la réglementation française par les décrets 92/765, 92/766 et 92/767. Le projet de norme européenne PR EN 1756-partie 1 qui fixera toutes les règles de sécurité visant les hayons élévateurs pour marchandises devrait être adopté dans le cours de l’année 1999. Les véhicules ne sont pas visés par la susdite directive « Machines », mais soumis aux dispositions du Code de la Route. Il s’ensuit que les deux réglementations se cumulent et qu’elles doivent être partagées entre les trois interlocuteurs : le constructeur du hayon, le carrossier installateur et le propriétaire exploitant. Le constructeur doit fabriquer le hayon suivant les prescriptions de la directive « Machines ». Il doit délivrer une déclaration de conformité et apposer sur le hayon la marque CE. De plus, il doit fournir des consignes d’assemblage et une notice d’instructions. Avant d’équiper un véhicule d’un hayon, le carrossier assemblier doit s’assurer de la compatibilité entre le hayon et le véhicule de façon à respecter la conformité de l’ensemble avec les prescriptions du code de la Route. Il devra procéder à l’épreuve par essais statique et dynamique du hayon après assemblage, conformément aux instructions fournies par le fabricant du hayon. Il devra remettre au client le certificat de conformité de l’appareil, le certificat d’épreuve de son montage et apposer sur le véhicule une plaque CE comportant le numéro de série du hayon, le numéro de série du véhicule et

L’utilisation d’une rampe ajustable assure la sécurité du personnel et accélère les opérations de chargement et de déchargement des camions. Il existe trois types de rampes : — les rampes actionnées manuellement, dont le mouvement de la plate-forme est équilibré par un contrepoids ou par un ressort ; — les rampes automatiques actionnées par le véhicule. Lorsque celui-ci recule contre des butoirs mobiles, il met en action l’élévation de la plate-forme qui redescend ensuite d’elle-même sur le plancher du véhicule ; — les rampes électrohydraulique ou pneumatique, dont les mouvements de levée sont commandés du quai de chargement.

3.1 Conception La plate-forme constitue le plateau supérieur sur lequel viennent évoluer les engins de manutention (figure 8). Sa surface doit évidemment être antidérapante et permettre une évacuation rapide des liquides. Sa largeur doit être adaptée à la voie de roulement des chariots utilisés et majorée d’une distance de 0,70 m. En règle générale, la largeur de la plate-forme oscille entre 1,50 m et 2 m. Elle ne peut en principe être inférieure à 1,25 m à moins que des précautions particulières ne soient prises. La longueur de la plate-forme est fonction du niveau de rattrapage désiré. Elle oscille entre 1,5 m et 4 m, la longueur la plus utilisée est 3 m. La pente de la rampe est fonction de celle que les chariots peuvent accepter, elle est de l’ordre de 7 à 8o.

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AG 7 050 − 7

MATÉRIELS DE MISE À NIVEAU ___________________________________________________________________________________________________________

Les lèvres sont des éléments fixés sur le bord extérieur de la plate-forme et qui reposent sur l’arrière du véhicule et assurent effectivement la bonne liaison entre la rampe et le camion. Elles sont de différents types : fixes ou mobiles, escamotables, rabattables ou rétractables. Le coffret de commande doit être placé sur le quai de façon que l’opérateur puisse observer tous les mouvements. Lorsque la commande est relâchée par l’opérateur, la rampe doit se stabiliser immédiatement. Un retour automatique à la position de repos peut être admis mais à condition qu’il ne fonctionne que lorsque la rampe est déchargée et que le véhicule a quitté sa position de chargement.

Repos

3.2 Sécurité Les principes de sécurité essentiels concernent le verrouillage de la plate-forme et les risques de cisaillement ou de chute des opérateurs. ■ Verrouillage La rampe doit être munie d’un dispositif qui arrête la descente de la plate-forme en cas de départ intempestif du véhicule. Elle doit également disposer d’un dispositif d’arrêt d’urgence situé sur le panneau de commande ou à proximité. Il peut être combiné avec l’interrupteur principal qui doit couper toutes les phases électriques.

Montée

■ Cisaillement La plate-forme doit être équipée de jupes latérales rigides installées entre le bord des rampes et les aires de trafic pour éviter tous risques de cisaillement ou d’écrasement. Une distance verticale ou horizontale d’au moins 25 mm entre le bord des lèvres et les éléments du châssis en position de repos est indispensable.

3.3 Réglementation Les rampes de quai ajustables, rappelons-le, sont soumises aux règles générales de la directive « Machines », à l’exception des dispositions concernant les opérations de levage. Ouverture du bec

Par ailleurs le calcul, la conception, la construction, l’installation, l’emploi et l’entretien des rampes ajustables ont fait l’objet de la norme NF EN 1398.

+7°

4. Ponts de liaison –7°

Ce sont des matériels simples destinés à assurer le passage entre un wagon ou un camion et le quai de chargement (figure 9). Ils sont plus généralement construits en aluminium pour permettre leur mise en place manuellement. Position de travail

Figure 8 – Rampe ajustable (doc. Steiblé)

AG 7 050 − 8

En règle générale, ils sont destinés à supporter de faibles charges : 1 000 kg à 1 500 kg, engins de manutention compris. Ils ne peuvent avoir que de faibles dénivellations de l’ordre de 400 mm.

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___________________________________________________________________________________________________________ MATÉRIELS DE MISE À NIVEAU

4.1 Conception La plate-forme est en général en aluminium mais peut pour des charges exceptionnelles allant jusqu’à 5 t être fabriquée en acier. Sa longueur oscille entre 1 m et 2,50 m et sa largeur est généralement inférieure à 1,50 m.

a pont de liaison simple

Il peut s’agir d’une simple tôle de liaison munie d’un système d’arrêt évitant le glissement intempestif avec ses appuis. De faible poids, il est mis en place manuellement et est utilisé pour la manutention de faibles charges à l’aide de transpalettes ou de chariots manuels. D’autres modèles sont conçus pour être utilisés avec des charges plus élevées pouvant aller jusqu’à 4 t à 5 t, chariot de manutention compris. Ils sont alors équipés de roulettes pour faciliter leur déplacement. Enfin certains ponts de liaison sont liés au quai par l’intermédiaire d’un rail de guidage qui leur permet de coulisser le long du quai.

b pont de liaison à butée escamotable

4.2 Sécurité Le problème de sécurité le plus important consiste dans le maintien en place des volets de liaison afin d’éviter tout risque de glissement. La plate-forme doit être antidérapante et munie d’une petite bordure évitant la sortie latérale des chariots de manutention. Enfin, il y a lieu d’éviter tous les risques de cisaillement lors de la mise en place du pont.

c pont de liaison articulé

Le poids des ponts de chargement devant être portés par un homme ne doit pas dépasser 30 kg et par deux hommes 60 kg. Tous les ponts portables à la main doivent être munis de poignées de portage. Les ponts articulés en bordure ne doivent pas entraîner un effort humain supérieur à 30 kg. Les ponts ne peuvent être utilisés pour des charges et des pentes supérieures à celles prévues sur la plaque d’utilisation.

4.3 Réglementation

d pont de liaison articulé pour quai Figure 9 – Ponts de liaison

Tout comme les rampes ajustables, les ponts de liaison ne sont pas considérés comme des appareils de levage. Leur fabrication est soumise aux règles de la norme NF EN 1398, notamment en ce qui concerne leur méthode de calcul.

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P O U R

Matériels de mise à niveau

par

E N

Georges SCHEMM Conseiller auprès du Syndicat des industries de matériel de manutention

et

Pierre WILLIAMS-GOBEAUX Président Directeur Général CEFAM-ATLAS

Brochures de sécurité publiées par l’INRS Fiche de sécurité ED 679 – Hayons élévateurs.

Fiche de sécurité R 223 – Utilisation des aires de transbordement.

Sécurité dans l’emploi des appareils légers de manutention – pages 64 à 72 – Ponts mobiles de liaison.

Brochure « À l’arrêt aussi vigilant qu’au volant » – Conseils pour le chargement et le déchargement des véhicules.

Normes NF EN 1398

12-1997

Rampes ajustables

NF EN 1570

9-1998

Tables élévatrices

prEN 1726-1

7-1998

Partie 1 : Hayons élévateurs pour marchandises

P L U S

Organismes Syndicat des industries de matériels de manutention (SIMMA)

Union de normalisation de la mécanique (UNM)

Chambre syndicale nationale des carrossiers et constructeurs de semiremorques et conteneurs (CARCOSERCO)

Institut national de recherche et de sécurité (INRS) Bureau de normalisation de l’automobile (BNA)

Fabricants. Marques commerciales Principales marques des matériels de mise à niveau diffusées en France

Principales marques des matériels de mise à niveau diffusées en France Fabricants Albret Industrie Alma S.A. Appalette Tourtelier Systèmes Atlas Atok Automanu Industrie Bourgeois (Sté) Bott S.A. Bouyer Manutention CEFAM (Cie Européenne de Fabrication d’Appareils de Manutention) Dhollandia France Edmo Lift

Tables élévatrices

Hayons élévateurs

Rampes de quai ajustables

Ponts de liaison

X X

— —

X X

X

Erhel Hydris (Compagnie) Fredenhagen France

X X X X X X X

— —

X X

X

Habrial Manutention S.A. Hyméca Manutention

X — X

— X

Fabricants

Larbaletier S.A. Manut LM

X

Manuvit Mic SFAL (Sté Française d’Appareils de Levage) Standlev

Liste non exhaustive établie le 1/01/1999.

X

Tables élévatrices

Hayons élévateurs

— X

X

X X — X X —

— —

Rampes de quai ajustables

Ponts de liaison

X —

X

X —



X

— —

X X

X

Tractel S.A.

X X X —

Zargal (Sté)







X

Steiblé SAE

Liste non exhaustive établie le 1/01/1999.

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S A V O I R

Doc. AG 7 050 − 1