L'industrie Agroalimentaire Dans La Région de Fes-Meknes: Rapport de Projet de Fin D'études: (2017-2018) [PDF]

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Zitiervorschau

Rapport de projet de fin d’études : (2017-2018)

L’industrie agroalimentaire dans la région de FES-MEKNES

Réaliser par :   

SALMA BOUAROUA LOUBNA BABA BASMA AIT AICHA Encadre par : Ms AZIZ EL ATIKI

Sommaire : Remerciement…………………………………………………………………………….2 Notion et symbole………………………………………………………………………….3 Figures ……………………………………………………………………………………..4 Introduction général…………………………………………………………………………5

Chapitre 1 : l’industrie agroalimentaire 8 I-

Introduction………………………………………………………………………..8

II-

Les différentes branches d’industrie agroalimentaire…………………………….9.

III-

L’exportation des poissons et agrumes …………………………………………….13

IV-

Conclusion 15

IChapitre 2 : l’industrie agroalimentaire à la région de Fès Meknès

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I-

Introduction……………………………………………………………………... 16

II-

L’effet du PMV sur la région…………………………………………………….17

III-

SIAM…………………………………………………………………………….17

IV-

Les entreprises agroalimentaires dans la région…………………………………..18

V-

Conclusion 21

Chapitre 3 : enquête et étude de cas…………………………………………22 I- Introduction………………………………………………………………………22 II- Interprétation du questionnaire ………………………………………………….. 24 III- AJP agro juice processing ………………………………………………………29 IV-KOUTOUBIA…………………………………………………………………..31 V- Conclusion………………………………………………………………………32. Conclusion générale……………………………………………………………………….34 Annexes …………………………………………………………………………………….35 Biographies ………………………………………………………………………………….39

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Remerciement : Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l'école supérieure de technologie et les intervenants professionnels responsables de la formation de technique de commercialisation et de la communication Avant d’entamer ce rapport, nous profitons de l’occasion pour remercier tout d’abord notre professeur Monsieur AZIZ EL ATIKI qui n’a pas cessé de nous encourager pendant la durée du projet, ainsi pour sa générosité en matière de formation et d’encadrement. Nous le remercions également pour l’aide et les conseils concernant les missions évoquées dans ce rapport, qu’il nous a apporté lors des différents suivis, et la confiance qu’il nous a témoigné. Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités à travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et leurs compétences.

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Notion et symboles :

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée. VA : Valeur Ajoutée. HACCP : Hasard Analysis Critical Control Point. BCC : Industries de la Biscuiterie, de la Confiserie et de la Chocolaterie. DH: DHM Dirham, Dirham Marocain. GMS : Grandes et Moyennes Surface. PMV : Plan Maroc Vert. PIB : Produit Intérieur Brut. IAA: Industries Agro-alimentaires. SWOT: Strenghs, Weaknesses, Opportunities and Threats. HOV : Huile d’Olive Vierge SIAM : salon international FDA : Fonds pour le Développement Agricole FSC: Fonds pour le Développement Agricole AJP: Agro Juice Processing PME : petite moyen entreprise ONA :Organisme national d’agriculture CRI : Centre régional d’investissement

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Les figures :

Figures 1 : la consommation des produits laitière…………………………………………….25 Figure 2 : fréquence d’utilisation…………………………………………………………….24 Figure 3 : la marque plus préférable ……………………………………………………........25 Figure 4 : critère de choix ……………………………………………………………………26 Figure 5 : type de produit …………………………………………………………………….26 Figure 6 : procédure de production …………………………………………………………..27 Figure 7 : la satisfaction des produits ................................................................................…..27

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Introduction générale

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Introduction générale Le Maroc est un pays de tradition agricole et rurale, et dispose d’une richesse de pêche importante. Le secteur de la transformation est un secteur stratégique qui contribue au PIB national à hauteur de 8%, et qui génère 4,1 milliards d’euros et qui emploie 60.000 travailleurs. Le secteur présente de grandes capacités de développement, auxquelles il faut ajouter qu’il n’est pas tout à fait organisé actuellement, qu’il est fragile et peu compétitif, il peut donc représenter une bonne opportunité d’affaires. Les activités industrielles qui regroupent le secteur sont : les fruits, les légumes, le poisson, les conserves, la viande (bœuf et agneau), la volaille, les boissons, les huiles, les produits laitiers, la farine, les céréales, les aliments pour les animaux, le tabac, en plus d’autres produits alimentaires. Les trois premières activités sont les plus importantes et sont orientées vers l’exportation, avec les poissons ; le reste est exclusivement développé pour répondre à la demande intérieure. Vu que le secteur agroalimentaire est stratégique pour le développement socioéconomique du Maroc, de nombreux programmes agricoles et ruraux, ainsi que des réformes structurelles sont menés à bien. Nous pouvons prendre l’exemple du Plan Maroc Vert et du Pacte pour l’Emergence Industrielle ; 

PLAN MAROC VERT

L’objectif de ce programme est de réussir la consolidation et le développement de nouvelles techniques et de processus agricoles, ainsi que de créer des emplois. Le conseil Régional a participé à la création des associations AMIGHA et Agro Tech, qui soutiennent le développement du secteur. Le plan pour la région dispose d’un investissement global de 10,54 milliards de dirhams. Les objectifs de ces projets pour l’horizon 2020 sont : Augmentation de la production : Légumes (47%), Agrumes (37%), Olives (85%), palmier dattier (12%), cactus (55%), safran (35,3%). Améliorer le rendement des exportations pour arriver à 1,27 milliards de dirhams contre 886 millions actuels. 45% pour les fruits et 44% pour les agrumes. Croissance de la valeur ajoutée annuelle du secteur jusqu’à 9,2 milliards de dirhams contre 5,3 milliards actuellement. Création d’emplois : 12,63 millions de journées de travail. Développement de la production animale : lait, viandes rouges (bovins, ovins, et caprins), viandes blanches et apiculture. I. Donc le but de notre projet est d’étudier le secteur d’agroalimentaire qui est un paramétré majeur dans l’économie marocain, et qui nous a permis de poser la problématique qui s’articule autour de la question principal suivante :

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Qui est la contribution de l’industrie agroalimentaire sur dans l’économie Marocain dans la région Fès Meknès ?

La réponse à cette problématique passe par la réponse à d’autre question à savoir :    

Quel est la situation de l’agro-alimentaire au Maroc et leur l’impact sur le PIB ? L’industrie agro-alimentaire a des différentes branches qui sont ? Qui sont les opportunités et les contraintes de l’agro-alimentaire au Maroc ? Qui est le rôle d’exportation des produits agro-alimentaires sur le développement économique interne ?

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Chapitre 1 :

I.

l’industrie agroalimentaire

INTODUCTION :

L'industrie agroalimentaire est dominée par de grands acteurs structurés et pluridisciplinaires et par une multitude de petits acteurs spécialisés dans un type de production. Par ailleurs, ce secteur est fortement dépendant des performances de l'agriculture et du prix des intrants qui approvisionnent les industries alimentaires en matières premières. Ainsi, un contrat-programme est en cours de négociation entre les professionnels et les ministères de tutelle afin de favoriser le développement du secteur. Un des défis du secteur est de moderniser les méthodes de production et de distribution des différentes filières et de valoriser davantage les ressources agricoles. Ainsi que le secteur d’industrie agroalimentaire a été retenu par le projet EDEC pour l’importance de sa contribution à la richesse du pays, du développement des exportations et de l’emploi. Quatre filières ont été retenues pour bénéficier de l’appui du programme en complément bien entendu de l’appui des plans nationaux Maroc Plan Vert et Emergence. Il s’agit :     II.

Pour la filière oléicole : La conserve de l’olive de table et l’huile d’olive Pour la filière des conserves de légume : La transformation de la tomate industrielle Pour la filière des conserves de fruit : La transformation de l’abricot Pour les industries de deuxième de transformation : les secteurs de la Biscuiterie, chocolaterie et confiserie. Les différentes branches d’industrie agroalimentaire :

L’analyse des exportations cumulées des 4 filières retenues, après avoir enregistré une croissance de 15% en 2011 grâce à une excellente campagne agricole d’olive, les exportations ont chuté de 16% en 2013 et ce malgré le doublement des résultats des secteurs BCC. Dans la situation de performance discontinue, il est difficile pour le Maroc de maintenir et développer ses marchés à l’exportation compte tenu de la concurrence internationale. L’analyse des 4 filières retenues a mis en évidence les principales contraintes qui suivent : o o o o o o

Le manque de productivité de l’amont agricole et les insuffisances des approvisionnements de l’aval industriel en quantité, en qualité et en prix, Le maintien de la vente en vrac pour la filière olive sur le marché intérieur ce qui favorise le marché informel au détriment du secteur organisé exportateur, L’inexistence d’une offre adaptée au marché intérieur devant favoriser la consommation de produits emballés afin d’en assurer la traçabilité et le développement des marques, L’offre marocaine demeure basique, les capacités d’innovation sont très faibles tant sur le plan de la formation des compétences que sur le plan des appuis financiers, Les appuis à l’export, malgré les efforts réalisés au cours des dernières années, restent insuffisants par rapport à des pays similaires et concurrents. Les moyens mis en œuvre pour renforcer les associations et fédérations professionnelles et surtout les interprofessions demeurent insuffisants.

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1. La Filière Oléicole La filière oléicole marocaine assure l’emploi de plus de 19000 personnes dans sa partie transformation qui est composée de :  

62 unités de conservation qui traite annuellement 172 000 T d’olive de table dont 42% est exportées pour une valeur de 1,1 Milliard de DH 128 unités de trituration modernes, 605 unités semi-modernes et 16000 maâsras ou moulins traditionnels pour une production annuelle qui varie entre 180 à 200 000 T d’huile d’olive pour une valeur globale de 3,6 à 4 MMDH

La valeur globale de la production de la filière est estimée à 6 MMDH pour une valeur ajoutée de 1,3 MMDH2. La filière oléicole sera la principale bénéficiaire du Plan Maroc Vert qui prévoit pour l’ensemble des filières un investissement de 150 Milliards de DH d’ici 2020 pour une valeur ajoutée multipliée par 2,5.Analyse SWOT de la filière oléicole : FORCE : Appui étatique dans le cadre du plan Maroc Vert Production Superficie plantée en augmentation. Accroissement des surfaces irriguées Bonne réputation de l’olive de conserve marocaine Bon niveau de satisfaction des besoins intérieurs par la production nationale ; Transformation Nombreux transformateurs. Matériel en amélioration dans les principales entreprises exportatrices Bon Niveau d’extraction d’huile de la « Picholine marocaine » Commercialisation - Absence de quotas et de droits de douane sur l’UE. Nombreux accords de libre échange

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FAIBLESSES : Production Performances culturales faibles : rendements insuffisants, fluctuation des récoltes, trop de petites exploitations, coûts élevés de la cueillette manuelle. Manque d’appuis de conseillers agricoles Profil variétal peu diversifié. Approvisionnement : Fluctuation de l’offre et faible qualité de la matière première ; Mauvaises conditions de récolte et de collecte des olives ; Circuit d’approvisionnement jonché par les intermédiaires. Inflation des prix devenus non compétitifs Transformation Irrégularité de l’approvisionnement ; Transformation peu encouragée car fiscalité (TVA) pénalisante ; Effets néfastes d’un secteur informel prépondérant de conserveries d’olives ; Niveau technologique de l’outil de transformation peu développé ; Nécessité de raffinage pour les 80% de la production d’huile lampante Absence d'auto - contrôle et d'assurance qualité au niveau des unités de transformation Critères de classification décalés par rapport aux critères européens Commercialisation 2017/2018

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OPPORTUNITES : - Disponibilité de terres non limitée ; - Potentiel de développement de l’irrigation ; - Techniques culturales facilement améliorables ; - Important potentiel du marché intérieur par suite de l’évolution de la consommation (faible taux de couverture des besoins du pays) Appréciation de l’art culinaire Marocain Croissance de la consommation des pays européens ; Nombreux accords de libre échange

Structures commerciales insuffisantes ; Marché local dominé par le vrac donc par l’informel et la vente au détail Absence de promotion commerciale collective. Marchés autres que l’UE dans pays émergents insuffisamment développés. Peu de produits à forte valeur ajoutée. Des frais d’approche lourds et contraignants MENACE : Manque de rigueur de certains opérateurs (traçabilité, HACCP…) ; Peu de visibilité concernant la réforme fiscale (diminution du gap TVA entre produits agricoles et sa produits transformés) ; maintien du vrac même dans les GMS Peu de préoccupations environnementales ; Forte concurrence des pays méditerranéens, l’Espagne en particulier ; Concurrence déloyale du secteur informel sur le marché national ;

2. La Filière Tomate Industrielle : Le plan Maroc Vert prévoit de faire passer la production de tomate industrielle de 120 000 T à 700 000 T en 2020, pour produire un équivalent de concentré de tomate de 100.000 T. Il serait plus opportun que la production marocaine soit autosuffisante d’ici 3 ans afin d’équilibrer la balance des paiements relatif à ce secteur. Il faudra une production additionnelle de tomate de 20 à 25 000 T par an avec autant de capacité industrielle à installer 3. La Filière Abricot : La filière abricot devra surtout faire l’effort d’une adaptation de son offre à une demande en cours de mutation. A ce stade, l’innovation sera déterminante pour accompagner l’industrie marocaine dans l’élaboration de nouveaux produits innovants pour la filière. L’offre marocaine est perçue comme chère par rapport à d’autres origines : +15% par rapport à la Grèce et +60% par rapport à la Chine. Les exportations ont enregistré un très net recul depuis 2011 en moyenne de -27% alors que les marchés traditionnels du Maroc ont augmenté leurs importations. Il est urgent d’identifier les causes de ce recul auprès des donneurs d’ordre sur les principaux marchés. Les professionnels mettent en cause l’irrégularité chronique de la production agricole (en quantité et qualité), et les couts élevés des intrants ce qui se traduit par les prix élevés de l’origine marocaine. Il faut également identifier les orientations actuelles et futures de la transformation des abricots afin d’adapter le développement des nouveaux produits aux attentes du marché.

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Forces et faiblesses au niveau de l’amont agricole : FORCE : Qualité dégustative reconnue de la variété Canino Incitations pour le renouvellement du verger Les industriels s’impliquent de plus en plus dans la composante agricole (Agrégation) Meilleure Implication des agriculteurs pour Réaliser la production dans les meilleures conditions possibles. Existence de superficies d’extension favorables à la production Amélioration des conditions de transport. Potentiel de productivité et de rentabilité important Faible coût de la main d’œuvre

FAIBLESSE : Etalement limité de la campagne sur un mois Mauvaises conditions de production Non maîtrise des techniques de production agricole et de la récolte (mode de culture traditionnel) Utilisation limitée des variétés performantes Productivité faible, tributaire des conditions climatiques Mauvaises Conditions de transport Manque d’intégration et de moyens de communication efficaces entre agriculteurs et industriels Approvisionnement (pour certaines unités) à travers une multitude de canaux impliquant un grand nombre d’intermédiaires Non-respect des clauses du contrat par les deux Parties contractuelles (cas d’achat par contrat). Vieillissement du verger

4. Les secteurs Biscuiterie, Chocolaterie et Confiserie : Pour les secteurs d’activité BCC, les professionnels prévoient de doubler la production industrielle et la porter à 8 Milliards de DH en 2020. Cette croissance sera portée par le dynamisme du marché intérieur marocain qui est en pleine expansion, du fait d’une population en croissance continue de l’ordre de 1,5% par an d’un revenu par tête d’habitant qui augmente régulièrement (de l’ordre de 3 à 3,5% par an) d’une consommation de produits par tête d’habitant encore faible avec un potentiel de croissance estimé à 2%/an. La croissance sera également portée par les exportations puisqu’il est prévu de maintenir un taux de croissance de + de 15% par an.

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Analyse SWOT de la chaîne de valeur : Force : Marché national BCC en croissance : Consommation per capita de produits des secteurs analysés, aujourd’hui faible par rapport aux pays voisins ou développés Quelques sociétés pilotes structurées et organisées dans chaque activité et capables de créer un leadership industriel vers la compétitivité et l’exportation. Les entreprises du secteur, du fait de leur structure propre de distribution, ont un contrôle assez fort sur les circuits de distribution,

Opportunités Menaces : Structuration en cours du secteur autour des entreprises les plus dynamiques Qualité des productions des entreprises les plus performantes au niveau international permettant de lutter à armes égales (en ce qui concerne la qualité) sur le marché national et à l’export Coûts de production à l’export compétitifs Fortes opportunités de pénétration du secteur dans des marchés voisins comme l’Algérie et l’Afrique de l’Ouest qui sont en phase de démarrage avec un besoin de produits adaptés à ces marchés Ouverture du marché européen dans le cadre de l’Accord d’Association, Accords d’Agadir Ouverture des marchés africains dans le cadre d’accord bilatéraux et régionaux Volonté de l’Etat de développer des capacités

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FAIBLESSE : Coûts de production pour le marché national non compétitifs par rapport aux produits importés en franchise de droits de douane Faiblesse des industries de 1ère transformation Additifs techniques importés à des prix non compétitifs (gélifiants, épaississants, texturants, émulsifiants), arômes et colorants Pas d’unité nationale équipée pour la préparation de corps gras adaptés aux BCC Sauf pour quelques exceptions, insuffisance de compréhension et de compétences marketing pour des métiers qui en exige le maximum. Insuffisance des capacités d’innovation Faiblesse de productivité, résultant des insuffisances managériales, de formation de la main d’œuvre de l’utilisation insuffisante des capacités de production ainsi que de technologies innovantes pour la productivité. Taille limitée des entreprises rendant plus difficile leur positionnement à l’international Formation supérieure technique peu adaptée aux besoins de la profession, Pas de réelles compétences nationales en conception du facing. Qualité d’impression moyenne. Quasi impossibilité de réaliser au Maroc les films de qualité supérieure. Système bancaire structurellement peu orienté vers les PME MENACE : Risque de continuer à copier des modèles technologiques et commerciaux dépassés Retards dans le changement de culture d’entreprise au niveau de certains entrepreneurs du secteur. L’absence de culture produit et l’incapacité de nombreuses entreprises à s’engager dans une approche centrée sur la satisfaction du client Culture de l’innovation produit et technique très peu répandue risquant de maintenir le secteur dans une logique de copie peu génératrice de valeur ajoutée L’AB2C manque de moyens et de structure permanente Menaces graves de certains accords de libreéchange tant que persistent des droits de douane inadéquats sur les intrants 2017/2018

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industrielles compétitives et à forte valeur ajoutée

III.

Absence de lutte significative contre l’informel commercial, destructeur reconnu de richesses économiques et d’emplois. Obstacles culturels à l’assimilation de la gestion industrielle moderne dans les petites entreprises Absence d’appuis scientifiques

L’exportation des poissons et agrumes : La flotte de pêche marocaine est constituée de 17 323 navires opérationnels dont 15 249 unités de pêche artisanale, 1 769 de pêche côtière et 305 de pêche hauturière. Le pays bénéficie d’une large infrastructure portuaire englobant des villages de pêcheurs et des points de débarquement aménagés. La pêche maritime génère une production annuelle de plus d’un million de tonnes.

La production halieutique nationale reste dominée par la pêche côtière et artisanale qui représente 69% du volume total. La pêche hauturière continue de renforcer sa contribution avec 24% du tonnage et 40% de la valeur totale. Les petits pélagiques représentent les principales espèces ciblées par la flotte de pêche côtière, soit 83% du volume total pêché par cette flotte au titre de l’année 2013. Quant à la production de la pêche côtière et artisanale, elle est destinée par ordre d’importance, à la consommation (44%), à la conserve (18%), à la congélation (16%), aux sous-produits (21%), à la semi-conserve (1%) et aux appâts. Celle de la pêche hauturière constituée essentiellement de céphalopodes, Est quasiment destinée à l’export. En valeur, la production nationale a généré 8,7 Milliards de DHS en 2013. Au cours des dernières années, le Maroc est passé du 25ème au 18ème rang des pays producteurs de poisson. S’agissant de la consommation nationale, estimée à 9 kg par habitant, elle reste faible comparée au niveau de la consommation mondiale. Elle apparait paradoxale au vu de l’importance de la production nationale. A l’export, le secteur a généré en 2013, selon les données de l’Office des Changes, quelques 15,68 Milliards de dirhams. Au niveau de l’emploi, ce sont 129 000 marins pêcheurs inscrits pour le travail à la pêche, ce qui résulte En 100 866 marins embarqués (ceux qui sont effectivement actifs). Pour ce qui est des ressources halieutiques ciblées, elles sont constituées :  Des espèces vivant sur les fonds marins (les poissons, les crustacés et les céphalopodes) ;  Des ressources pélagiques composées essentiellement de sardines, de maquereaux, d’anchois et de chinchards ;  Des poissons migrateurs composés principalement d’espèces qui effectuent des migrations

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Avec une superficie globale de 111.400 ha en 2012/2013, la filière des agrumes constitue la principale source de revenus pour 13.000 producteurs d’agrumes. Cette filière permet de procurer, directement ou indirectement, un total de 21 millions de journées de travail par an (soit près de 90.000 emplois permanents) et des recettes à l’export s’élevant à plus de 2,9 milliards de dirhams en 2013. Il est à signaler que 65% de la superficie totale plantée en agrumes est équipée en système de micro irrigation. La production annuelle moyenne d’agrumes réalisée au cours des campagnes agricoles 2008-2013, s’est élevée à près de 1,6 million de tonnes, dont plus de 541 milles tonnes destinées à l’exportation (soit près de 34% de la production). Le reste de la production (66%) est destiné à la consommation en frais au niveau du marché intérieur et à la transformation. Particulièrement, la compagne 2013/2014 devrait enregistrer, sous l’impulsion du Plan Maroc Vert, un record de production avec plus de 2,2 millions de tonnes (cf. point : I.3.2.4. Perspectives de développement de la filière). Sur le plan économique, les agrumes ont concentré près de 31% des exportations des produits agroalimentaires frais en moyenne sur la période 2007-2013 avec un taux de croissance annuel moyen de 2,1% et ces exportations ont oscillé autour d’une moyenne de 3,1 milliards de dirhams (période 2007-2013). La production agrumicole provient des périmètres irrigués et les régions de production des agrumes sont Souss-Massa (41% de la production globale), le Gharb (19%), l’Oriental (15%), Tadla (15%), Haouz (8%) et Loukkos (2%). Le conditionnement des agrumes est réalisé au niveau de 48 stations de conditionnement dont 24 au Souss, 20 dans les régions du centre et 17 dans l’Oriental. Ces stations, d'une capacité totale de conditionnement de l'ordre 1.200.000 tonnes ont traité au cours des 5 dernières campagnes (de 2007/2008 à 2011/2012) près de 70% de la production globale.

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IV.

CONCLUSION :

Selon ce même rapport, les agriculteurs marocains s’adonnent à l’exploitation de produits primaires à l’état brut au lieu de procéder à la transformation et à la valorisation des produits locaux. Aussi pour remédier à cette situation, un contrat-programme relatif au développement des industries agroalimentaires au Maroc, a été signé durant les Assises de l’agriculture de 2017. Pour revenir au comportement du dirham alimentaire, durant ces dernières années, la DEPF a relevé des changements «positifs» dus, entre autres, aux actions stratégiques engagées par le Plan Maroc Vert. Ces changements sont visibles au niveau de la part de la valeur ajoutée des branches, issue de la demande finale alimentaire. Celle-ci a enregistré un gain de 6,6 points, passant de 67,8% en 2007 à 74,4% en 2014.

Derrière cette bonne performance, l’industrie agroalimentaire a vu sa part s’améliorer de 5,8 points durant cette période et à l’agriculture avec un surplus de 2,5 points pour atteindre 30,5% en 2014, contre 28% en 2007. De ce fait, une baisse des parts des importations des produits alimentaires finales et intermédiaires entre 2007 et 2014 a été enregistrée. «Ces dernières se sont nettement décélérées durant la fin de la période d’étude induisant ainsi, une baisse de leurs poids dans la demande finale alimentaire. Les importations finales ont vu leur part reculer de 1,7 point entre 2007 et 2014 pour atteindre 13,3% en 2014. De même pour la part des importations intermédiaires qui a régressé de 2,7 points entre les deux dates pour se situer à 7,1% en 2014», constate la DEPF. De son côté, la part des services a stagné autour de 1% durant toute la période d’étude qui précise que «la non-amélioration de cette part dans la valeur des produits alimentaires signifie que les services ne sont pas suffisamment incorporés à l’offre alimentaire». À signaler que les taxes représentaient près de 6% de la valeur de la dépense alimentaire en moyenne sur la période 2007-2014.

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Chapitre 2 :

I-

l’industrie agro-alimentaire à la région Fés-Méknes

Introduction :

Terres arables, conditions climatiques favorables, plateforme agro-industrielle importante... Constituant un des piliers de l’économie de la région, le secteur agricole regorge d’opportunités d’investissement. Le secteur agricole constitue un des principaux piliers de l’économie de la région. Selon le Centre régional d’investissement (CRI), il génère un chiffre d’affaires de plus de 3 MMDH. Fès-Meknès est la première région exportatrice de câpres et d'huiles d’olives et c’est Meknès qui est le porte-drapeau de cette industrie agroalimentaire, grâce à la richesse de l’agriculture sur le plateau de Saiss et sur la zone de Meknès en particulier l’agriculture est un secteur qui regorge d’opportunités d’investissement. Il y a une stratégie étatique de développement de ce secteur à travers l’aménagement de la zone de l’Agropoles qui constitue un vecteur de développement de la région et qui offre des lots de terrain aménagés et prêts à héberger des industries agroalimentaires. Fès-Meknès est l’une des régions les mieux loties au niveau national, en termes de potentialités agricoles. Conditions climatiques favorables à une diversification agricole, existence d’un potentiel important en terrains Bour pouvant faire l’objet d’aménagements fonciers, important bassin de terres irrigables, savoir-faire séculaire en matière de productions agricoles…. À ces atouts s’ajoute une dynamique industrielle et commerciale importante autour des filières agricoles avec l’émergence d’un tissu d’organisations professionnelles des agriculteurs, des efforts de modernisation des vergers et secteur avicole et l’existence d’une importante infrastructure agro-industrielle privée notamment pour le lait, l’olivier et les céréales. Ces atouts font que les opportunités d’investissement demeurent importantes, d’autant plus qu’il y a un retard à rattraper en matière de productivité et de valorisation des productions, notamment au niveau des principales filières. En termes d’encouragement des investisseurs, le CRI de la région rappelle plusieurs incitations : l’existence d’un cadre juridique favorable aux investissements agricoles, la place de la région dans la stratégie des pouvoirs publics, notamment pour le développement rural… Mais de toutes ces actions, le Plan Maroc vert (PVM) est sans conteste le principal vecteur de développement du secteur dans la région. 

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II-

L’effet du PMV sur la région : Lancé en 2009 par le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, le PMV a donné un coup d’accélérateur à toutes les filières agricoles. Pour la région, il a fixé plusieurs objectifs à travers la mise en valeur de l’ensemble du potentiel agricole territorial. Deux piliers de développement ont été établis : le premier vise le développement accéléré d’une agriculture moderne, compétitive, à haute valeur ajoutée et adaptée aux règles du marché, et le second ambitionne la mise à niveau des acteurs fragiles et la lutte contre la pauvreté rurale à travers l’amélioration du revenu agricole. En termes d’objectifs chiffrés, l’on a placé la barre très haute : augmentation de 34% de la production céréalière, hausse de 200% de la production d’olives, bond de 80% de la production du maraîchage et des légumineuses, de 78% pour le lait, de 69% pour les viandes rouges et une augmentation de 349% pour les viandes avicoles. Près de 7 ans après le lancement du plan, les efforts commencent à donner les résultats escomptés. Ainsi, selon la Direction régionale de l’agriculture, le rendement moyen est actuellement de 30 quintaux/hectares contre 19 Qx/Ha auparavant. Certains producteurs plus performants peuvent produire jusqu’à 60 Qx/Ha. «Le PMV, destiné à moderniser et structurer le secteur agricole, est désormais devenu un facteur clé de la croissance socio- économique et de la compétitivité de l’agriculture marocaine», indique la direction. Selon elle, la région Fès-Meknès va, à terme, représenter 40% de la production agricole nationale, et le plateau de Saiss sera le 2e grenier du Maroc en termes de production de céréales.

III-

LE SIAM :

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La vocation agricole de la région est confortée par l’organisation du «Salon international de l’agriculture au Maroc» (SIAM) à Meknès. Cette année, le salon a tenu sa 11e édition, en avril dernier, sous le thème «Agriculture résiliente et durable». Pendant 6 jours, il a été organisé sur une superficie globale de 172.000 m², a reçu plus d’un million de visiteurs et 1.220 exposants, 21 délégations étrangères y ont pris part, et il a connu la participation de 63 pays. À cela s’ajoutent les conférences-débats, la signature des conventions… Au fil des années, le SIAM a opéré une montée en puissance qui lui a valu une renommée internationale.

IV-Les entreprises agroalimentaires dans la région de Fès Meknès : 1-MAASSRA : 

La trituration et la transformation de "huile d’olives ; - la transformation de tous produits agricoles - la production de divers produits à base d'olives ou tous 

2- CONSERVE OUALILI : 

C'est en 1981 que CONSERVES OUALILI fait son apparition au Maroc, avec l'ouverture à Meknès de son usine agroalimentaire. Olives, huile d'olive, citron confis. harissa, confiture. condiments. etc. ... Des produits qui ont su conquérir très tôt le marché local et international grâce à leur qualité, à notre base compétitive. notre capital humain et à travers une politique constante d'élaboration et de recherche à l'étranger et au Maroc. CONSERVES OUALILI vise essentiellement la satisfaction des besoins divers de tous ces clients, car notre équipe s'est dotée des outils de production très sophistiqués. pour des produits de premier choix et une capacité de production annuelle de 18 000 tonnes toutes variétés confondues.

3- LES CELIERS DE MEKNES :

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C’est en 1956 que Monsieur Brahim Zniber a démarré son aventure viti-vinicole. Sa passion de la terre et de la vigne, associée à une farouche volonté de redonner aux vins marocains leurs lettres de noblesse, a été à l’origine de la création en 1976 de l’ancêtre des Celliers de Meknès, la société « Samavin », devenue au fil des temps, « Meknès Vinicole ». Puis « Meknès vins », et enfin « Les Celliers de Meknès ». Les Celliers de Meknès est aujourd’hui la société marocaine la plus importante du secteur, et a toujours été au cœur de l’évolution de la viti viniculture marocaine. Des premières Appellations d’Origine Garantie, à la création en 1998 de la première Appellation d’Origine Contrôlée : « Les Coteaux de l’Atlas ». Ainsi qu’à la création en 2003 du premier « Château » marocain « Château Roslane », « les Celliers de Meknès » ont toujours œuvré à rehausser la qualité des vins marocains, fruit d’un travail acharné, d’une passion partagée par des hommes et des femmes engagés dans une quête permanente de la qualité. Les vins issus des chais de Meknès représentent aujourd’hui des produits reconnus tant au niveau national qu’international et les nombreuses médailles et récompenses obtenues lors de concours internationaux prestigieux en témoignent. Avec plus de 25 millions de bouteilles produites annuellement, « les Celliers de Meknès » ont l’ambition de voir des vins marocains authentiques, originaux et qualitatifs de plus en plus présents sur toutes les tables du monde.

o4- IKHLASS EXTRACTION : 

extraction de grignon alimentaire et sec

5-MINOTRIE OTHMANE : 

Minoterie Othmane a été créée en Août 1994. Elle commercialise une gamme de produits, 100 % à base du blé dur, depuis juillet 1995. Tout au long de ces années, Minoterie Othmane a tissé des relations commerciales avec plus de 350 clients actifs sur plus de 1000 clients identifiés, dans les quatre coins du royaume. Dans un marché fortement concurrentiel, Minoterie Othmane a su s’imposer par sa rigueur et régularité. Classée parmi les cinq premières unités de blé dur au niveau national, elle est considérée comme l’une des entreprises les plus importantes et une référence dans le secteur.

6- AICHA : 

En 1929, la marque Aïcha existe déjà sur les boîtes de conserve de l’établissement « Neyron & Sibut » qui destine alors l’essentiel de sa production à l’export. Mais son histoire commence réellement lorsque la famille Devico rachète l’entreprise en 1962, qui s’appellera désormais LCM (Les Conserves de Meknès). Son dirigeant décide dès cette époque d’investir sur le marché local et de mettre en avant sa marque, Aïcha. En quelques années, il assure à LCM une place de choix sur le marché agroalimentaire au Maroc. Dans l’usine d’Aïn Slougui à Meknès, Aïcha fonde sa réputation d’excellence autour de sa conserverie, destinée aux deux produits phares – confiture et concentré de

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tomates ; de son huilerie et de sa raffinerie ultramoderne dont les huiles raffinées sont destinées en grande partie à l’export. 7- VALENCIA : 

AGRO JUICE PROCESSING (AJP) est la plus jeune équipe opérant dans l’agroalimentaire en Afrique. Ce nouvel entrant a démarré ses activités en juin 2011 à Meknès. L’entreprise s’estive fait remarquer par la commercialisation de jus sous la marque Valencia. Cette dernière a visé en premier lieu à démocratiser son produit auprès des consommateurs. Cette démocratisation passera donc par l’instauration d’un rapport qualité/prix très considérable et cela dans le but d’intégrer le jus de fruit dans les habitudes de consommation des marocains qui ne sont pas encore très friands de jus de fruits industrialisés en comparaison avec les pays de la région. Valencia a ainsi redistribué les cartes dans le marché des jus de fruit au Maroc ; offrant un produit de qualité exceptionnelle dans un emballage sain et écologique à des prix imbattables. Devant un tel succès nous ne pouvons dénier l’habileté avec laquelle le groupe AJP a su gérer les quatre variantes du marketing mix.

8- CENTRALE LAITIER : 

La centrale laitière est une société anonyme crée en 1959.elle fait partie du groupe Omnium Nord-Africain (ONA) qui est le principal actionnaire avec 55,10 % des actions. La société est spécialisée dans l’agro-alimentaire, plus précisément dans le secteur laitier. Son capital s’élève à 94.200.000 MDH et son introduction en bourse était le 07/10/1974. L’entreprise est pionnière dans ce secteur et monopoliste environ 60% du marché. Elle travaille sous licence obtenue du groupe mondial «GERVAISDANONE» ce qui lui permet d’utiliser les processus protégés de ce groupe et d’apposer leur marque sur les produits de l’usine, celle-ci étant un gage de qualité certain.

9-CONSRVES NORA : 

Son Activité est l’export-import de toutes conserves de légumes, fruits ou jus de fruits, graines de semences.

10-PROVIMAC : 

Son activité est la fabrication d'aliments composés pour l'alimentation des animaux

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11- STE DE VINIFICATION ET DE COMMERCIALISATION DU VIN : 

Son activité est la production et commercialisation d'huile d'olive, de vins vinification, conditionnement et commercialisation.

12- LES HUILERIES DE MEKNES : 

Son activité est l’achat vente création et l’exploitation de toutes usines et raffineries d'huile import-export transformation de tous produits agricoles -tous produits de savonneries.

13-Moulins Fejjaline : 

Son Activité est la minoterie industrielle

14-Saiss Céréales : 

Importation et négoce d'aliments pour bétails, céréales + légumineuses et dérivés, Entreprise : De 50 à 99 Employés

V -Conclusion : La déclinaison du Plan Maroc Vert en plans agricoles régionaux consiste à construire une vision et une offre agricole régionalisées, respectueuse de l’équilibre entre les deux piliers et permettant d’engager le ministère de l’agriculture et ses partenaires régionaux autour d’objectifs communs, et de mobiliser des fonds régionaux et nationaux, les organismes de crédit, les investisseurs, ainsi que les autres bailleurs de fonds désireux de soutenir le Maroc dans la mise en œuvre de ce Plan. L’enjeu au moment de la conception des plans régionaux était double : tout en s’inscrivant dans la nouvelle vision en capitalisant au mieux les potentiels de chaque région, ces feuilles de route devaient constituer l’occasion pour répondre à des problématiques plus concrètes comme l’emploi en milieu rural, la lutte contre la pauvreté… Ces plans portent sur l’augmentation des niveaux de production des différentes filières identifiées, l’amélioration de la qualité et des conditions de commercialisation de la production, l’amélioration des niveaux de valorisation de l’eau d’irrigation avec, en toile de fond, des impacts chiffrés sur la création d’emplois. Les plans régionaux, pour

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avoir été largement débattus au niveau local, ont été assimilés par les partenaires. Le plan, dans son ensemble, est mis en œuvre, en ce qui concerne la préparation du cadre institutionnel devant servir à sa conduite, et des premières réalisations sont déjà identifiables (voir encadré). Pas de temps à perdre, 2020 c’est demain.

Chapitre 3 : et étude de cas

Enquête par questionnaire

I- Introduction : - Une enquête par questionnaire est une recherche méthodique d’informations reposant sur des questions et des témoignages et, qui une fois analysés, permettront le plus souvent, de mieux connaître une situation pour mettre en place ou évaluer une action - Un questionnaire a été réalisé dans le cadre d’avoir une comparaison entre deux entreprises leader dans le domaine d’agroalimentaire, précisément dans la production laitier et dériver : JAOUDA et DANONE 

La zone géographique : MEKNES



Echantillons : 70 personnes

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Type des questions : fermes et ouverts



Nombre des questions : 10 questions



Catégories visée : tous les catégories JAOUDA :

17 ANS, 2,5 MILLIONS DE BERLINGOTS DE LAIT, YAOURTS ET JUS VENDUS CHAQUE JOUR Créée en 1987, la coopérative se lance en 1993 dans la production artisanale de lait et yaourt sous la marque El Jaouda. L’industrialisation ne se fera qu’en 1999. Lait, yaourts, jus, flancs, fromage frais  : 84 produits fabriqués grâce à une astucieuse stratégie de diversification .Ils étaient 21 agriculteurs à l’origine, lors de la création de la coopérative agricole de Taroudant (Copag). Ils sont aujourd’hui 12 500 agriculteurs agrégés, réunis dans 70 coopératives agricoles et 112 particuliers à faire partie des adhérents de l’entreprise qui fabrique des produits laitiers et jus de fruits. Ces producteurs sont les piliers d’un développement extraordinaire : celui de la marque Jaouda. Tout commence en 1987 avec la création de Copag, sous l’impulsion de Taoufik hadj Ahmed et de M’hamed Loultiti, agriculteur de la région de Taroudant et actuel président. L’ambition première était alors d’organiser la production d’agrumes et de profiter du processus de libéralisation des exportations décidé par les pouvoirs publics marocains à la fin des années 80. La Copag se lance donc dans l’exportation de fruits à destination de l’Europe principalement. Ce n’est qu’en 1993 qu’une petite laiterie est inaugurée sur le même site de Taroudant grâce au cheptel de vaches laitières que possédaient les adhérents. 6 000 litres de lait étaient alors collectés par jour et transformés pour être vendus dans la région sous forme de sachets de lait pasteurisés et de yaourts emballés en pots préformés, d’abord sous l’appellation El Jaouda.

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Créée dans les années quarante, Centrale Laitière est pionnière de l'industrie laitière au Maroc. Dès 1953, l'entreprise devient partenaire du groupe Danone, référence mondiale avec qui elle partage les savoir-faire. Centrale Laitière devient filiale en 1981 du Groupe ONA, bénéficiant de l'expertise, des synergies et du réseau de compétences du premier groupe privé marocain. Au cours de ses longues années d'existence, Centrale Laitière n'a cessé d'innover et de créer des produits sains et équilibrés, au service du bien-être de millions de consommateurs à travers tout le Royaume. Cette société a une production annuelle qui dépasse les 626 631 tonnes de lait et de produits laitiers ultra frais tel que les desserts, les boissons, les yaourts et les fromages. Par conséquent, celle-ci détient 65% de parts de marchés. De plus, Centrale Laitière fédère et soutient 850 centres de collecte regroupant 112 000 éleveurs laitiers à travers tout le Maroc. Sa flotte de camions citernes sillonne chaque jour six grandes zones de collecte : Tadla, Haouz, Doukkala, Chaouia, Gharb - Loukkos et Saiss Zemmour. Centrale Laitière maintient une relation étroite avec les éleveurs partenaires, leur apportant un soutien important et une formation permanente. Enfin, Centrale Laitière compte à ses actifs quatre sites de production (Salé, El Jadida, Meknès et Fkih Ben Salah), 550 camions, 21 agences commerciales et une distribution dans plus de 65 000 points de vente.

II-

Interprétation des questions :

1- vous consommez les produits laitier et dériver ?

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Figure1 : Commentaire1 : Après les résultats de synthèse de réponses la plupart d’échantillon sont des consommateurs fidèles des produits laitier et dériver. 2- si oui, quelle est la fréquence d'utilisation ?

Figure2 :

Commentaire 2 : Après la courbe précédente : 57.4% des personnes utilisent les produits laitiers chaque jour.

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27.9% des personnes utilisent les produits laitiers chaque semaine. 11.8% des personnes utilisent les produits laitiers autres. 2.9% des personnes utilisent les produits laitiers chaque mois 3- quelle est la marque la plus préférable ?

Figure3 : Commentaire 3 : Alors la conclusion c’est qu’il y a une domination de marque de la marque de Danone par un pourcentage de 62.3%.

4-Pour quel critère ?

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Figure 4 : Commentaire 4 : Cette courbe explique la cause pour laquelle les répondeurs préfèrent la marque Danone : Qualité : 48.5% Gout : 40.6 Prix et services sont les minimum pourcentages. Donc la conclusion que les gens utilisant Danone à cause de qualité.

5-type de produit le plus consommé dans cette marque :

Figure5 : Commentaire 5 : Après la synthèse le produit le plus utilisable dans la marque Danone c’est le yaourt.

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6-avez-vous déjà vu la procédure de production ?

Figure 6 : Commentaire 6 : Après l’observation la plupart des répondeurs n’ont jamais l’occasion de connaitre le processus de production d’une boite agroalimentaire.

7-est ce que vous êtes satisfait des produits de cette marque ?

Figure 7 Commentaire 7 :

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Donc un important pourcentage des répondeurs sont satisfait de produit proposé par la marque Danone (lait yaourt…) 8- si non, pourquoi ?

Commentaire 8 : Le résultat que la minimum des clients de Danone sont insatisfait. Conclusion : Le résumer de cette enquête c’est que l’entreprise leader dans le domaine laitier et dérivés est Danone grâce à la qualité.

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III-

AJP agro juice processing :

Agro Juice Processing est un complexe Agro-industriel basé à Meknès, spécialisé dans la production, conditionnement ainsi que la commercialisation de jus de fruits, Jus au lait et Lait aromatisé. AJP est spécialisé également dans l’importation et la distribution des produits agroalimentaires à travers ses 12 plateformes de distribution réparties sur l’ensemble du Royaume. Certifié HACCP / ISO 22000, Agro Juice Processing est l’un des complexes agroindustriels les plus sophistiqués à l’échelle continentale doté d’une technologie de pointe développée par Tetra Pak. Agro Juice Processing est le leader dans l’industrie des jus au Maroc avec sa marque de jus « Valencia ». Agro Juice Processing est présent dans plusieurs continents, exportant les jus de fruits 100%, nectars, boisons, jus au lait et lait UHT aromatisé. Ses produits sont disponibles dans différents formats : 1L, 250ml, 200 ml et 125 ml. Grâce à son pôle recherche et développement, Agro Juice Processing est la marque leader dans l’innovation des produits axés sur la santé. Taille : PME Activité : commerce, industrie 1) Les types de produits commercialisés : En plus de la large gamme des jus valencia Ajp commercialise plus de 300 référence de produits fabriquer par ces partenaire national les biscuits , les cracks , les gaufres , sauces concentré de tomate 2) Principal étapes de processus de production : Préparation : a base des concentrés. Filtration : pour éliminer des substances solides.

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Refroidissement : diminuer la température de produit (jus lacté >7°C). Pasteurisation : traitement thermique le jus est chauffé à température > 95°C pendant 30 seconds. Conditionnement : mise en bouteille. 3) Nature de demande : Le marché local (épiceries GMS) Le marché d’export (client, sous laitance)

4) Les marchés de ventes potentiels pour Valencia : Le marché d’export laitance marché prometteur spécialement en Afrique Le moyen oriental ou atlas considère comme la première entreprise utilisant un emballage certifié FSC qui garantit âne fabrication d’emballage responsable.

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IV-

KOUTOUBIA :

Koutoubia est entreprise marocaine opérant dans le secteur agroalimentaire, spécialisée dans la charcuterie. Elle a été fondée en 1985 à Mohammédia par Mohamed Belghiti Khennoussi, un Marocain résidant à l'étranger (France), rachetée par Taher Bimezzagh. La marque connaît un véritable succès à partir de 19993, actuellement Koutoubia produit plus de 8 millions de tonnes par an et approvisionne 70 % du marché marocain et avec pas moins de 60 produits différents. 1)

Les types de produits commercialisés :  Produits de charcuteries et conservations de viande.

2)

Nature de demande :

Afin de minimiser le temps de changement et éviter le retard de vendeur durant la matinée pendant qu’il puisse chercher sa commande lui-même à l’intérieur de magasin .on va posséder à suivre un système de gestion des commande à la veille d’un côté maitriser le changement et servir la FDV et d’autre coté d’détecter la rupture et Maitriser le stock. 3)

Nature de demande :  Le marché local

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V-

CONCLUSION :

On constate après l’enquête qui était réaliser que la plupart de population acquissent leurs besoins quotidiennes des produits alimentaire à base de plusieurs critères permis elles c’est la qualité et l’image de l’entreprise c’est pourquoi l’entreprise DANONE et préférable que JAOUDA par exemple. Aussi après l’étude de cas des deux sociétés agroalimentaire VALACIA et KOUTOUBIA on observer la diversité des produits commercialiser et les différentes types de demandes sois locales ou vers l’étranger on trouve dans ces deux cas éducatives que chaque boite se vocalise sur certain marché potentiel et partagent le but d’augmenter le chiffre d’affaire par l’amélioration de processus de production et la réduction des dépenses.

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Conclusion général :

Conclusion générale 

:

L’industrie agroalimentaire (IAA) regroupe l’ensemble des activités industrielles qui transforment des matières premières issues de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche en produits alimentaires destinés à la consommation humaine ou animale. Les industries interviennent à différents niveaux de transformation. Les entreprises de désassemblage réalisent la première transformation du produit agricole et le fragmentent en différents éléments ; les fabricants de produits alimentaires intermédiaires élaborent des produits ayant subi une première transformation et les entreprises d’assemblage fabriquent des produits finis.

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Malgré la présence de grandes entreprises dans les secteurs d’activité analysés, la production nationale reste insuffisante par rapport à la demande du marché qui continue à être satisfaite par les produits importés. Mais cette demande est encore insuffisante pour des raisons liées aux habitudes de consommation.

ANNEXE :

Annexe 1 :

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Annexe 2 :

Annexe 3 :

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Annexe 4 :

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Biographie :           

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Feuille_de_route_secteur_agroalimentaire_final Agroalimentaire-MAROC-2014 export agrumes Fiche_Resumee_agroalimentaire http://www.lorpm.eu/upload/portail/Secteurs_metiers/web_FS_agr oalimentaire_021116.pdf https://industries.ma/ https://www.lemoci.com/fiche-pays/maroc/ http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/memoIAA13_integral. pdf https://www.usinenouvelle.com/l-usine-maroc/ http://lavieeco.com/news/histoire-des-marques-aumaroc/koutoubia-plus-de-10-millions-de-kg-2225.html http://lavieeco.com/news/histoire-des-marques-au-maroc/jaouda17-ans-25-millions-de-berlingots-de-lait-yaourts-et-jus-venduschaque-jour-18702.html http://www.copag.ma/nos-activites/ https://www.doc-etudiant.fr/Commerce/Management/RapportPresentation-de-koutoubia-et-du-secteur-d-activite-et-du-groupe116571.html https://www.cdgcapitalbourse.ma/trader/market/MA0000012049/ XCAS/ISIN/profilCompany;jsessionid=CEA0DC7E5D2FD7895B D11DD101EBB290.FDD0092FFA904E69FA http://valenciamaroc.com/notre-ethique/#14907976663731a15e42e-704b https://www.usinenouvelle.com/article/maroc-et-centrale-laitieredevint-centrale-danone.N358997 http://leconomiste.com/article/fes-meknes-le-bipole-se-concretise https://ma.kompass.com/s/agroalimentaire/01/r/fesmeknes/ma_ma14/ https://www.kerix.net/fr/annuaire-entreprise/sonaco

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