L'échec Scolaire [PDF]

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Zitiervorschau

Centre Régional des Métiers d’Education et de Formation Gharb – Chrarda – Bni H’ssen

Titre L’échec Scolaire Mémoire pour l’obtention du Certificat d’Aptitude Professionnelle à l’Enseignement au Secondaire Collégial

Préparé par le professeur-stagiaire

Sous la direction du Professeur

DAMACHE Mansour

ANDALOUSSI Bouchra

Année de formation 2012 – 2013

Dédicace A mon père A ma mère

En reconnaissance de leur patience et de tous les sacrifices consentis avec dévouement et abnégation pour mon éducation et ma formation.

A mes frères A mes soeurs A ma famille A HRARTI Mohammed

A tous mes amis et tous ceux qui me sont chers

Je dédiée cet humble travail

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Remerciements C’est une habitude saine que de remercier au début d’un tel travail tous ceux qui, plus ou moins directement, ont contribué à le rendre possible. Même si dans notre cas, cette liste peut sembler plus longue que de coutume, c’est avec notre enthousiasme le plus vif et le plus sincère que nous voudrions rendre mérite à tous ceux qui à leur manière nous ont aidé à mener a bien ce travail. Nous désirons alors exprimer notre profonde gratitude: À nos chers parents qui tiennent une place immense dans nos cœurs.. A nos chers frères et sœurs A tous nos collègues du centre de formation de Kenitra, grâce auxquels notre formation fut agréable. A Monsieur le Directeur du centre. Et tout particulièrement A notre chère Professeur ANDALOUSSI Bouchra qui nous a fait l’honneur d’accepter de nous diriger patiemment, pour son soutien constant pendant la rédaction de ce travail. A tous les Professeurs du centre qui nous ont offert des conseils précieux et une formation de qualité pour leurs qualités humaines, leurs grandes compétences, leur disponibilité, leur gentillesse et leur attention.

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Table des matières Introduction .......................................................................................................... 8

Première partie ................................................................................................... 11 I° Peut-on définir l’échec scolaire ? .............................................................. 13

Deuxième partie .................................................................................................. 15 II° Compte rendu du questionnaire : ........................................................... 17

Troisième partie .................................................................................................. 27 III° Les causes de l’échec scolaire : .............................................................. 29 III-1 Causes liées au contexte familial et éducatif : .................................... 29 III-2 les causes qui touchent au développement psychoaffectif et à ses troubles : ........................................................................................................ 30 III-3 L’environnement de l’école : ............................................................... 31 III-4 L’absence du bon modèle .................................................................... 31 III-5 Des situations particulières : ................................................................ 32

Quatrième partie ................................................................................................. 33 IV Les conséquences de l’échec scolaire : ................................................... 35 IV-1 La violence : ........................................................................................ 35 IV-2 Le stress et l'anxiété :........................................................................... 35 IV-3 L'estime de soi : ................................................................................... 35 IV-4 La dépression : ..................................................................................... 36 IV-5 Les troubles de comportement : .......................................................... 37 Conclusion .......................................................................................................... 38 Référence Bibliographique ................................................................................ 41 Annexe ................................................................................................................ 44 Questionnaire.................................................................................................. 46 6

Introduction

Introduction Depuis l'indépendance du Maroc en 1956, le gouvernement marocain a entrepris de mettre en œuvre de vastes réformes au niveau de l'enseignement général et de l'enseignement technique et professionnel et cela en vue de remettre l'institution scolaire sur la bonne voie. Partant de 1957 : année de la formation de la haute commission à l'enseignement ; et passant ensuite, par l'année 1999 où il y a eu l'adoption de la Charte nationale de l'éducation et de la formation (CNEF), pour arriver enfin, au plan 2009-2012, le fameux Plan d'urgence. Notre société vit en réalité des transformations profondes et rapides dans divers domaines et qui ne doivent pas laisser de la place à l’ignorance ni à une quelconque carence intellectuelle. Il est donc obligatoire

d’accorder un grand intérêt au domaine de

l’enseignement. En effet, le Maroc doit faire face à la pression démographique et aux défis imposés dans tous les secteurs nationaux en généralisant l'enseignement, tout en sachant évidemment, que l'éducation ne se limite pas à l'enseignement ni à la transmission des connaissances, mais qu'elle revêt d'autres dimensions à même de réaliser l'intégration sociale, culturelle et économique. Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul du système éducatif au Maroc. A une époque où l’école, institution publique, doit créer l’envie et le plaisir d’apprendre chez les enfants et être un endroit d’épanouissement et d’éveil, elle

ne

joue plus ce rôle capital ni d’ailleurs celui de la formation de nouvelles générations qui vont devoir faire face aujourd’hui à un monde en mutation

et en développement continus

nécessitant un niveau de culture et de formation assez élevé. Le rendement scolaire est une question d’actualité aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement et mérite à cet égard, une attention particulière. C’est pourquoi nous avons choisi le sujet de « l’échec scolaire » sous la base d’un questionnaire qui donne la parole aux premiers concernés, à savoir « les élèves en difficulté » et où nous mettons l’institution scolaire.

l’accent sur les causes et les conséquences de cette rupture avec

Première partie Peut-on définir l’échec scolaire ?

I° Peut-on définir l’échec scolaire ? Cette expression peut se définir par « le non aboutissement de la scolarisation d’un élève en quittant les systèmes scolaires sans diplôme ou qualification »1. Un enfant ne réussit pas à apprendre ou s'il apprend avec plus de difficultés que les autres enfants de son âge, s'il ne peut s'intégrer à une communauté scolaire en raison de troubles du comportement ou de troubles relationnels, les parents, les enseignants vont parler d'échec scolaire. En effet, l'école a deux missions essentielles à accomplir :  La tâche de l'éducation qui aide l'enfant à devenir un citoyen,  La tâche de l'instruction qui permet à l'enfant d'acquérir des savoirs. Pour aborder la question de l’échec scolaire, il faut avoir en tête les différentes composantes de ce phénomène:  Il faut mettre L’accent sur les perturbations comportementales et relationnelles de certains élèves, ce qui peut conduire ces derniers à diverses formes d’exclusion, voire d’auto-exclusion.  Les difficultés d’apprentissage. L’accent est mis sur les problèmes cognitifs et le manque de compétences. Dans ce cas, on insistera, par exemple, sur les insuccès dans les savoirs de base (lire, écrire, calculer) observables dès le cours préparatoire.  Il faut aussi mettre L’accent sur les orientations négatives : redoublement, placement dans une structure ou une filière dévalorisée.  Les obstacles de passage d’un cycle à l’autre. L’accent est mis sur le non-accès au lycée ou à l’enseignement supérieur.  Le manque de certification scolaire. L’accent est mis sur l’évaluation ou la sanction d’études (examen, diplômes).  Les problèmes d’intégration d’insertion professionnelle et sociale.  L’accent est mis sur la sortie du système scolaire et l’entrée dans le monde du travail.

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www.sites.com/

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D’ailleurs, il y a souvent « interaction entre ces deux fonctions de l'école : un enfant qui ne réussit pas à acquérir les savoirs de son âge va, se démotiver et va présenter des troubles du comportement à l'école ».2 Contrairement, un enfant présentant des troubles du comportement qui se manifestent par des difficultés à se concentrer, des rêveries ou qui va adopter des conduites agressives à l'égard de ses camarades ou des réactions d'opposition envers ses enseignants va, par ricochet, présenter des troubles des apprentissages. Une trop grande inhibition dans la relation aux autres peut aussi considérablement gêner les acquisitions des savoirs. L'échec scolaire peut se lire de plusieurs façons, tout dépend du point de vue adopté et du critère. On peut, en fait, distinguer entre l'échec de l'élève, l'échec de l'enseignant, l'échec de l'école, l'échec de la famille et l'échec de la politique d'éducation.

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http//.pagesperso-orange.fr

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Deuxième partie Compte rendu du questionnaire :

II° Compte rendu du questionnaire : D’après le genre de cette étude, on a respecté d’avoir un nombre à peu près égale entre les filles (52%) et les garçons (48%).

Nous avons commencé notre questionnaire par une interrogation qui allait nous permettre de connaître l’opinion des élèves à l’égard de l’école et nous avons noté qu’ils n’appréciaient pas beaucoup le collège : 48% des élèves interrogés déclarent qu’ils aiment « un peu » l’école (figure : n°2) et 36% l’aiment «beaucoup ». Au contraire, 4% d’entre eux n’aiment « pas trop », et 12% « pas du tout » le collège.

Une deuxième question qui porte sur le sentiment d’ennui perçu par les élèves au sein de la classe a montré que la plupart des élèves interrogés s’ennuient, au moins de temps en temps, au collège : 32%, et 16% s’y ennuient souvent, aussi 16% ne s’y ennuient « jamais », par contre s’y ennuient « tout le temps » ne représente que 4%.(figure n°3).

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Puis à la question du degré de compréhension des collégiens des consignes émises en classe, d’abord 52% des élèves ont répondu avoir parfois des difficultés à comprendre ce qu’on leur demande de faire en cours ; 16% des élèves

déclarent

cette

incompréhension (figure n°4).

Afin de connaitre leurs réactions nous avons posé cette question : Lorsque vous ne comprenez pas en classe, que faites-vous? La réponse était évidente la plupart recourt au cours de soutien pour combler ce manque.

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Pour aller plus loin dans notre recherche nous avons posé une question

pour

découvrir d’où vient le « mal » de l’échec scolaire. Le taux de participation en classe puisqu’on observe que 40% des élèves ne participent que rarement ou jamais. Cette faible participation s’explique plus souvent par la peur de se tromper ou par l’ignorance des réponses (figure : 6).

Tout le monde sait l’importance de la participation en classe et pour connaitre les raisons de cette faible participation nous avons posé cette question : pourquoi l’élève ne lève pas le doigt en classe ? Est-ce qu’il n’aime pas parler devant tout le monde ? Est-ce qu’il ne connaît pas souvent les réponses ? Est-ce qu’il a peur de se tromper ? Est-ce qu’il ne connaît pas la réponse ? Nous avons eu ce résultat Il y a 12% des élèves qui ne savent pas pourquoi ils ne lèvent pas le doigt en classe, mais 52% des collégiens expliquent qu’ils ont peur de se tromper, 20% ne savent pas souvent la réponse et 16% n’aiment pas parler devant tout le monde à cause de leur timidité (figure : 7).

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Concernant les travaux en classe et les exercices on a eu 48% des élèves qui disent ne pas arriver à faire ce que leur professeur leur demande en classe. Alors, pour comprendre l’origine de ce problème nous étions obligés de leur demander pourquoi. 40% des élèves ne connaissent pas la solution ; 20% ne se souviennent pas des règles et 28% déclarent que leur niveau est faible.

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L’envie de savoir où se trouve exactement le problème de l’échec scolaire nous a poussé à chercher la matière préférée des élèves et la matière qui pose un vrai problème pour eux? La plupart des collégiens interrogés se sentent à l’aise au moins dans une matière scolaire. 19% aiment le sport ; 35% aiment les langues étrangères (anglais et français), contre 35% qui préfèrent les matières scientifiques (les mathématiques, les sciences de la vie et de la terre et la physique-chimie). Les autres matières (l’arabe et l’histoire- géographie) sont appréciées par 13% des élèves interrogés. La technologie considérée comme une matière assez importante pour 8% des collégiens. Le français reste parmi les matières qui posent un vrai problème pour les collégiens. L’enseignant reste l’élément incontournable à l’école c’est pour cela que nous avons demandé à l’élève comment se présente sa relation avec ses professeurs.

Il n’y a que 10% des collégiens interrogés qui témoignent en faveur de leurs professeurs 10% les condamnent et 13% ne les comprennent pas. (figure : 12) 22

Par cette question : « Est-ce que tu te sens parfois mal à l’aise au collège ? » ; nous avons voulu connaître la nature de la relation qui unie l’élève au collège. Nous avons alors trouvé que 20% des élèves se sentent de « temps en temps » mal à l’aise, alors que 28% répondent « oui, très souvent ». Et 36% des interrogés déclarent « non, rarement » à l’aise au collège.

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Afin de les faire réagir davantage, nous leur avons demandé pourquoi. Notre objectif étant de chercher les sources de ce mal. La première cause citée par les élèves déclarant ressentir un malaise au collège, est le stress lié à la peur des contrôles ou d’être interrogé (25%). Les locaux du collège ne sont pas harcèlement, des poussent

agréables pour (13%). La présence du

insultes ou bien même, quoique rarement, des sévices

corporels

9% des élèves à affirmer qu’ils s’ennuient ou bien qu’ils n’aiment pas le

collège. 6% déclarent qu’ils se sentent seuls et incompris. Le même pourcentage disent souffrir des « insultes et des moqueries des autres élèves ». En outre, on note que (25%) des élèves ne connaissent pas exactement les causes de ce mal à cause de la combinaison de plusieurs facteurs (figure : 14).

Pour connaitre les effets de ce mal nous avons demandé aux élèves quelles étaient

les causes qui traduisaient physiquement, ce mal chez eux. Le « mal-être » des

élèves peut en effet, se traduire physiquement. Cela est dû essentiellement aux contrôles, aux devoirs surveillés, à la faim, au stress ou à la fatigue, mais presque un tiers des collégiens ne connaissent pas avec précision les causes de ce mal. 2 3 % d e s é l è v e s déclarent qu’ils ont faim car ils ne déjeunent pas le matin ; ils souffrent parfois ou souvent de douleurs au de ventre avant de se rendre au collège. Si certains élèves expliquent ces 24

symptômes par des raisons qui ne sont pas directement liées au collège (la fatigue pour 7%, le stress pour 3%, la maladie pour 13%), des explications liées au collège sont également citées telles que le stress, (l’appréhension est-elle au sens de peur ou d’angoisse ?) (3%), ou les contrôles et les devoirs surveillés donnant lieu à une note (13%). 33% des élèves interrogés ne connaissent pas les causes de ce mal, on a (7%) qui n’ont pas envie d’aller au collège. il faut, par ailleurs la présence d’une cafétéria au collège comme c’est le cas dans les instituts, les universités et même dans les collèges privés. (figure : 15)

Puisque la colère est humaine, nous avons demandé aux élèves s’il leur est arrivé de se mettre en colère au collège. (24%) ont estimé qu’ils le faisaient « très souvent» contre 12 % qui ont admis se mettre en colère « souvent » ou « parfois » (figure : 16).

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En prenant en considération le fait que le vol, les insultes, le harcèlement et tous les types de violence jonchent le parcours scolaire des élèves, nous nous sommes enquis de leur statut de victime dans leur collège. La violence semble assez présente au collège. La violence physique est très répandue pour (36%) des élèves interrogés ; 8%

ont été victimes de vols. Le

harcèlement a concerné 56% des élèves interrogés surtout les filles alors qu’il n’y avait pas de victimes des moqueries ou des insultes parmi le groupe d’élèves sondés. (Figure 17).

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Troisième partie Les causes de l’échec scolaire :

III° Les causes de l’échec scolaire : L'échec scolaire est devenu un phénomène de société, il est de plus en plus fréquent et certains l'envisagent comme un obstacle à tout vrai développement et ceci concerne tous les secteurs. La mauvaise réussite scolaire d'un élève implique l'infériorité de son niveau d'acquisition scolaire par rapport au niveau des objectifs moyens de l'enseignant pour son âge. Dans cette situation, l’élève doit effectuer un certain travail psychologique, il doit intérioriser l'échec et la différence du niveau par rapport aux autres, les accepter et les gérer et comme nous l’avons constaté à travers notre questionnaire les causes en sont nombreuses. On peut les classer en plusieurs points:

III-1 Causes liées au contexte familial et éducatif : Le milieu familial peut être défaillant et l’enfant souffre alors de manque affectif. Les parents peuvent être absents, à cause de leur travail, ou tout simplement parce qu’ils ont délégué leurs responsabilités à un personnel de maison censé s’occuper de tout et même de l’éducation des enfants. D’autres parents ne communiquent pas avec leurs enfants à cause de la pression de la vie et cela a été bien clair lorsque que nous avons demandé aux élèves : 

Est-ce que l’un de tes parents t’aide parfois à faire tes devoirs ?

48% ont répondu: non jamais. Cela est dû soit à une faible connaissance de la langue française de la part des parents. Certains élèves ont bien précisé que leurs parents ne savaient pas comment faire », « parce qu’ils avaient des difficultés en français ou à leur disponibilité parce qu’ils n’avaient pas le temps », surtout que 68% des élèves pensent qu’il est très important d’être aidé par quelqu’un. Ils attendent que ce soit leurs parents qui leur prêtent un intérêt particulier et soit à l’écoute de leurs tourments. L’échec apparaît bien ici comme révélateur des difficultés de l’enfant qui n’a pas trouvé d’autres moyens pour s’exprimer. Il faut donc que les parents se montrent plus présents, non seulement pour l’accompagner, mais aussi en restant vigilant et attentif. En effet, l’autorité parentale ne peut s’exercer pleinement que lorsqu’elle coexiste avec une certaine disponibilité, avec des temps de partage et d’accompagnement car il y a certains parents qui ne demandent même pas comment s’est passé la journée à l’école sans parler des

16% qui ne sont même pas inquiets pour la réussite de leurs enfants.

2- D’autres causes liées au milieu social et aux conditions socio-économiques :

Le milieu social est indispensable pour un succès scolaire. Les parents doivent s’intéresser à tout petit détail de leurs enfants .Notamment dans une époque qui connait une émergence dangereuse des moyens de communication, à titre d’exemple 31% des élèves interrogés utilisaient l’internet pour « Tchater » avec des amis au lieu de l’utiliser pour des objectifs scientifiques sachant que 32% des collégiens de notre investigation se couchaient après Minuit. (A reformuler : c’est une très longue phrase. Fais des phrases courtes et correctes.) Personne ne peut nier que la majorité des familles marocaines vit à la marge de la société ou souffre de la pauvreté ce qui influencerait la relation qui relie l’élève à son école, sa façon de communiquer et son épanouissement. Si l’enfant a une mauvaise note et qu’il sait qu’une punition l’attende, il préfère rester dans la rue. Dans d’autres cas le problème est plus grave : Ce sont les parents qui n’attendent que l’arrêt des cours pour mettre leur progéniture au travail, ils sont pour eux d’abord une source de revenus. Certaines familles très nécessiteuses poussent l'enfant à aller travailler afin de subvenir aux besoins de la famille. Malgré cela, certains enfants peuvent, réussir en dépit des conditions matérielles défavorables s’ils possèdent une assise psychologique solide et un bon développement lors des premières étapes de l’enfance.

III-2 les causes qui touchent au développement psychoaffectif et à ses troubles : A partir de notre étude de terrain nous avons constaté que 12 % des élèves interrogés n’aiment pas du tout aller à l’école. La plupart des enfants interrogés s’ennuient au moins de temps en temps, au collège ; 32% s’y ennuient quelques fois et 16% s’y ennuient souvent. On ajoute 28% qui se sentent mal à l’aise, ce qui afflige le cœur 25% ignorent d’où vient ce malaise. Alors les difficultés que rencontre l’élève le pousse à se sentir ennuyeux. Des enfants même issus du milieu aisé peuvent vivre des moments anxieux et dépressifs en rapport avec leur condition sociale et leur développement psychoaffectif. Ce qui touche l’élève profondément ce sont les angoisses et les soucis familiaux car il s’influence facilement par les conflits et les problèmes. Nous ne voulons pas dire qu’il faut protéger à tout prix l’élève et le couvrir sans le laisser découvrir les affres de l’existence, mais qu’il faut le préparer à affronter des conflits et les drames, en essayant de l’armer pour qu’il puisse les affronter. Sachant que la situation économique n’est pas déterminante puisque des études 30

sociologiques ont montré qu’un enfant de milieu pauvre pourrait mieux réussir qu’un enfant de milieu aisé

III-3 L’environnement de l’école : Il faut prendre en considération l’entourage de l’école puisque beaucoup d’élèves ont confirmé l’absence ou l’insuffisance de la sécurité autour de l’école surtout dans les quartiers populaires. Cela est d’abord dû aux vendeurs de drogues qui s’installent de plus en plus à côté des écoles. Ensuite aux intermédiaires des réseaux de la prostitution qui « guettent » chaque fois de nouvelles victimes. En effet, notre questionnaire a montré que 56% des élèves enquêtés ont été victimes de harcèlement, 8% de vol, 36% de violences physiques et d’autres souffrent de moqueries ou d’insultes au sein de l’école. Cela pousserait dans certains cas les garçons à être dépendants de la cigarette ou de la drogue.

Les filles quant à elles peuvent

être victimes de la rue et des réseaux de prostitution ou tout simplement de rester enfermées à la maison.

III-4 L’absence du bon modèle À partir de ma propre expérience et de mon contact avec mes élèves à l’école où je donne des cours de soutien, j’ai constaté que l’absence du bon exemple pour l’élève représente un vrai obstacle qui entrave son apprentissage. Actuellement l’attention de l’élève est centrée non pas sur Victor HUGO ou Taha HUSSAINE mais sur les stars de la musique, du football et de cinéma qui hantent ses rêves et l’occupent pendant son temps libre. Dans cette analyse je saisis l’occasion pour mettre l’accent sur l’importance des médias qui devraient mettre en valeur non seulement les « Stars » de différents domaines mais aussi les hommes de la culture et donner plus de temps aux activités culturelles cela veut dire que nous avons besoin d’une nouvelle politique culturelle et artistique. D’autre part, les parents aussi doivent assumer leur responsabilité envers leurs enfants en leur donnant plus de confiance en soi et en évitant de les comparer aux autres avec des phrases telles que : «l’autre est toujours bon et meilleur et toi tu es nul ». Ce manque de

confiance en soi et ce malentendu crée chez l’élève des bouleversements dans sa

personnalité et des troubles psychologiques qui pourraient être atroces. A cela pourrait s’ajouter le découragement que peut faire naître l’existence de proches qui souffrent du chômage. 31

III-5 Des situations particulières : III-5-1 Les lacunes de l’institution scolaire : L’enseignement marocain a été malmené, controversé, rejeté et reste souvent très discrédité. Cet enseignement comporte beaucoup de lacunes au niveau des programmes, de la formation des enseignants, de l’absentéisme des élèves et des professeurs ainsi des classes surchargées et de l’arabisation forcée… Il faudrait ajouter à ces constats, admis par tout le monde , la question de l’analphabétisme qui touche de nombreuses familles. Celles-ci ne peuvent ni se prononcer sur les programmes ni suivre la scolarité de leurs enfants, même en bas âge. III-5-2 Concernant les langues : On sait que plusieurs langues sont parlées au Maroc : l'arabe, le berbère ou l’amazighe, le français et l’anglais, mais ce bilinguisme ou le plurilinguisme ne peut être mis en cause dans l’échec scolaire. l’apprentissage des langues ne doit pas, par ailleurs se faire de manière simultanée dans le premier . Plus tard, l’enfant qui s’est bien structuré dans une langue peut naviguer aisément dans deux ou plusieurs langues. On le voit, la question de la langue de l’enseignement reste un problème à résoudre pour les enseignants, les pédagogues et les chercheurs en

linguistique.

Personne ne peut nier la problématique de l’enseignement au Maroc, sachant que l’enseignement de qualité est la condition pour assurer le développement continu et durable du pays. Alors chacun essaie de son coté de mettre le doigt sur les carences du système éducatif au Maroc notamment sur La mauvaise qualité de l’enseignement publique face à l’enseignement privé et le problème de

l’inadéquation des formations avec le marché du

travail. Ainsi La communication orale en classe

reste un élément majeur pour un

enseignement réussi, sachant que l’élève trouve d’énormes difficultés qui l’empêchent d’avoir une bonne communication, parmi ces obstacles on peut citer :la timidité , le problème de langue (pour les langues étrangères),la peur de parler devant ses camarades, les préjugés négatifs qui portent sur lui-même.

32

Quatrième partie Les conséquences de l’échec scolaire

IV Les conséquences de l’échec scolaire : L’échec scolaire a des conséquences néfastes sur l’élève. Ces répercussions peuvent être physiques ou psychologiques. Elles représentent un sérieux danger qui menace les capacités mentales de l’atteint. Elles peuvent être fatales. Nous insistons toutefois sur le fait qu’une intervention précoce peut être d’une aide précieuse.

IV-1 La violence : Pendant l’adolescence et suite aux changements que subit son corps, l’élève devient agressif et se révolte contre toutes les normes de la société au sein de laquelle il vit. Cette violence est plus intense quand le concerné est une proie d’un échec scolaire. Les résultats de notre travail de terrain3 nous l’ont démontré de façon très nette.

IV-2 Le stress et l'anxiété : L’élève qui souffre de l’échec scolaire ne peut pas échapper à l’anxiété et au stress : « Etat de trouble physique causé par le sentiment de l’imminence d’un événement fâcheux ou dangereux s’accompagne souvent de phénomènes physiques »4.et « le stress est un agent physique ou psychologique provoquant une réaction de l’organisme »5. Suite à l’échec scolaire, L’enfant développe des formes de stress et d’anxiété. Ils se caractérisent le plus souvent par divers troubles : maux au ventre, vomissement, tics, bégaiement, fatigue...L’enfant pourrait également prétendre ressentir des malaises rien que pour manquer l'école ou éviter le contact avec les autres

IV-3 L'estime de soi : Il est évident que l’estime de soi reste un élément indispensable pour l’équilibre psychologique de chaque personne. « L'estime de soi désigne le sentiment plus ou moins favorable que chacun éprouve à l'égard de ce qu'il est, ou plus exactement de ce qu'il pense être ». De nombreuses recherches lui ont été consacrées notamment parce qu'elle est perçue comme un indicateur de bien-être psychologique. Le besoin de s'estimer est un élément fondamental tout au long de la vie, il se développe dès l'enfance à travers des interactions avec les parents, les enseignants, les camarades et son entourage. En effet, on évalue sa propre image à travers le regard de ceux qui nous entourent.

3

Données amassées suite à l’administration de questionnaire. Le petit Robert page : 108 5 Le petit Robert page : 2407 4

L’estime de soi est l'expression d'une satisfaction, voire d’un éloge ou d’un blâme porté sur soi-même. Elle indique dans quelle mesure un individu se croit valable ou marginalisé. L’étude de terrain nous a montré que l’élève en état d’échec perd son sentiment de valeur de soi qui s'élabore dés l'enfance et se développe au-delà, à travers les expériences de réussites et d'échecs. Les représentations que l'individu construit de lui-même s'établissent grâce aux images que les autres lui renvoient de lui et qu'il intériorise. En cela, les parents jouent un rôle considérable, l'enfant a besoin de leur attention et considération pour ce construire une bonne image de soi. Enfin, Les psychologues affirment que le problème de l’estime en soi revient particulièrement à l’éducation et selon le climat qui règne à la famille

IV-4 La dépression : Larousse6 définit la dépression comme est « un état pathologique marqué par une tristesse avec douleur morale, une perte de l'estime de soi, un ralentissement psychomoteur». En cas d’échec scolaire, l’enfant peut faire une dépression différente de celle de l’adolescent ou de l’adulte. Culpabilité et doutes engendrent un mal de vivre dans l’environnement familial, social et scolaire. Une fois atteint l’enfant est incapable d’aborder les exigences scolaires et d’accepter l’échec. Les élèves concernés deviennent inquiets et passifs. De surcroît, la dépression peut empêcher l’enfant de parler, de rire, de manger, de travailler, de dormir ou de se lever le matin. Il a besoin d’une oreille attentive pour entendre ses expressions et ses non-dits au lieu de le laisser exposé à des dépressions Les mots de l'enfant déprimé7

Il dit "Je m'en fous", "J'en ai rien à faire", "J'ai

Il faut comprendre Perte d'intérêt et du plaisir

envie de rien" "Je suis nul" 6 7

Perte de l'estime de soi, dévalorisation

Dictionnaire en ligne. (© Elsa Benoit 1998-2000 http://perso.club-internet.fr/aflande/psycho/defaillancepere.htm

36

"J'y arrive pas"

Impuissance

"C'est de ma faute", "Je suis méchant",

Sentiment de culpabilité, de honte

"J'ai honte" "Mes parents ne m'aiment pas"

Perte d'amour, sentiment de désespoir

"Personne ne m'aime"

Parfois idées de mort et de suicide

"Je n'y arrive pas, c'est trop dur", "Je

Troubles

comprends rien", "Je sais pas, j'm'en

concentration et de la mémorisation

de

l'attention,

de

la

rappelle pas"

Un élève qui n’arrive pas à se concentrer en classe éviterait et refuserait souvent de travailler, à moins qu’il ne s’y obstine pendant de longues heures sans résultat. Dans les deux cas, on aboutit à un échec scolaire. L’enfant peut aussi manifester sa dépression d’une façon qui peut paraître paradoxale : il devient irritable, excité, s’épuise dans une activité stérile, se met en colère pour des futilités, ou pire encore, il se replie sur lui-même.

IV-5 Les troubles de comportement : Selon l'O.M.S8 : « Les troubles du comportement se caractérisent par un changement du mode de pensée, de l'humeur ou du comportement qui ne rentre plus dans les normes ou les croyances culturelles. » L’échec scolaire peut également causer des troubles du comportement. L’élève peut développer des comportements agressifs. Il tente souvent d’attirer l’attention. L’instabilité engendrée peut constituer un terrain propice aux mensonges, aux vols et aux actes délinquants. Des études faites à ce propos ont démontré cela.

8

Organisation mondiale de santé.

37

Conclusion

Conclusion La connaissance des causes de l'échec scolaire est nécessaire mais insuffisante pour extirper le mal. Il faut des actions efficaces et concordantes de la part de tous les participants dans l'acte éducatif à savoir l’Etat, la société civile, les enseignants et les familles. Il est temps donc, de tirer le signal d’alarme pour sauvegarder notre école publique qui reste victime d’un système éducatif faible et stérile. Le problème nous concerne tous et c’est à chacun d’entre nous de réfléchir et de se concentrer un peu sur ce problème pour trouver les meilleures solutions qui sauveront notre avenir du naufrage éducatif qui le menace. Le phénomène de l’échec scolaire n’est pas un problème récent et n’est pas non plus spécifique aux enfants d’un pays précis ni à une catégorie d’enfants défavorisés. Il est connu dans tous les pays et touche toutes les catégories d’élèves. Différents facteurs peuvent contribuer à la propagation de ce phénomène que ce soit en rapport avec le milieu familial ou éducatif. On pourrait citer le cas de l’absence des parents dans le processus de l’enseignement-apprentissage ou celui dressent contre la scolarisation de leurs enfants.

des parents qui se

Le milieu social et économique ainsi que

les coutumes peuvent également jouer un rôle déterminant contre le bien-être de l’élève. Nous avons ensuite, pu relever d’autres causes liées au développement psychoaffectif de l’enfant ainsi que celles qui se sont avérées en relation avec des aspects plutôt matériels dans le système éducatif comme c’est le cas des classes trop chargées ou du matériel de classe dégradé. Il faut signaler que l’échec de l’apprenant pourrait entrainer

d’autres

conséquences sur la société, à titre d’exemple l’augmentation du taux de chômage, la délinquance juvénile …etc. Chaque élève peut néanmoins, dépasser ses contraintes biologiques, temporelles, comportementales et intellectuelles car l’échec n’est pas une fatalité. Pour cela on a besoin de développer des structures nécessaires à la prise en charge des élèves en difficulté : écoles et classes spécialisées, centres médicaux-psychologiques, centres d’écoute, et valoriser le potentiel humain existant. Enseignants, pédagogues, pédiatres, psychiatres, psychologues doivent coopérer pour la prise en charge de l’élève en difficulté afin de lui donner une réelle chance. Préoccupons-nous de l'école et de ses partenaires.

Référence Bibliographique

Référence Bibliographique :

Les sites internent : http://www.info-depression.fr/ www.culturestaps.com www.reunion.iufm.fr...les consequences… un article de Elsa Benoit 1998-2000 psychologies.com

El MOUDJAHID.COM : Quotidien national d'information http://www.leconomiste.com/article/891978-lutte-contre-l-chec-scolaire-la-m-thode-de-lafondation-sanady www.marocageg http://www.libe.ma/Situation-du-systeme-de-l-enseignement-L-appel-du-Cercle-des-jeunesdemocrates-marocains_a30102.html http://meirieu.com/DICTIONNAIRE/echec_scolaire_pourquoi_comment.htm www.dafatir.net

Les ouvrages: Fouzia BENZAKOUR,Driss GAADI, le français au Maroc:lexique et contact de langues,Edution Duculot,2000,358 pages. Françoise Dolto « l’échec scolaire, essais sur l’éducation » Docteur Cyrielle Cahen « thérapie de l’échec scolaire » Les revues et journaux : Le MATIN L’Economiste L'éditorial du Monde « L'école en échec » Le Monde - 05.02.05 Source : Le Matin

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Qcm Genre :  garçon  Fille Aimes-tu aller au collège ?  Je n’aime pas du tout ;  Je n’aime pas trop ;  J’aime un peu ;  J’aime beaucoup. Est-ce que tu t’ennuies au collège ?  Jamais ;  Rarement ;  Quelques fois ;  Oui, souvent ;  Oui, tout le temps. En classe, est-ce que tu comprends toujours ce que l’on te demande de faire ?  Toujours ;  Pas certaines fois ;  Souvent, je ne comprends pas. Quand tu ne comprends pas en classe, que fais-tu ?  Je demande à mon professeur ;  Je demande à un copain ;  Je continue quand même mon travail ;  Je m’arrête de travailler.  Je fais des cours de soutient. Est-ce que tu lèves le doigt pour parler en classe ?  Oui, tout le temps ;  Oui, souvent ;  Pas très souvent ;  Jamais. Si tu ne lèves pas le doigt pour parler en classe, pourquoi ?  Je n’aime pas parler devant tout le monde ;  Je ne connais pas souvent les réponses ;  J’ai pour de me tromper ;  Je ne sais pas. Est-ce que tu as parfois le sentiment que tu ne vas pas arriver à faire ce que ton professeur te demande de faire ?  Oui, très souvent ;  Oui ;

 Rarement ;  Jamais. Quelles sont les matières que tu sens à l’aise ? La technologie  Les langues étrangères ;  Le sport  La physique et chimie ;  Les sciences de la vie et la terre ;  L’histoire géographique ;  Le français ;  Les mathématiques. Comment vois-tu tous les professeurs ?  Ils me favorisent ;  Ils me sanctionnent ;  Ils ne me comprennent pas ;  Ils m’apprennent des choses ;  Ils me comprennent Est-ce que tu te sens parfois mal à l’aise au collège ?  Oui, très souvent ;  Oui, de temps en temps ;  Non, rarement ;  Non jamais. Quelles sont les causes de ce mal ?  Je ne sais pas ;  Les locaux de collège ne sont pas agréables ;  Je n’aime pas le collège ;  J’ai des difficultés personnelles ou familiales ;  Je m’ennuie ;  Je ne suis parfois l’aigué(e) ou j’ai des problèmes de santé ;  J’ai des difficultés scolaires ;  Je me sens parfois jugé par les autres élèves ;  Je me sens parfois seul, pas compris ;  A cause du stresses, de la peur des contrôles ou d’être interrogé ;  A cause des insultes, bagarres ou moqueries avec les autres élèves ; 46

Quelles sont les causes qui traduisent physiquement ce mal chez les collégiens ?  Je ne sais pas ;  parce que je suis fatigué souvent ;  parce que je n’ai pas envie d’aller au collège ;  quand j’ai trop mangé le matin ;  quand je suis malade (indigestion, indisposition) ;  à cause des contrôles, des devoirs surveillés ;  j’ai faim, je ne déjeune pas le matin ;  à cause du stress, de l’appréhension. Est-ce qu’il t’est arrivé de te mettre en colère au collège ?  Très souvent ;  Souvent ;  Quelques fois ;  Jamais. As-tu personnellement été victime dans ton collège ?  De rackets ;  De vol ;  De violences physiques ;  De moqueries ou d’insultes. Est-ce qu’un de tes parents t’aide parfois à faire tes devoirs ?  Non, rarement ;  Non, jamais ;  Oui, parfois ;  Oui souvent. Pour toi, est-ce important d’être aidé(e) par quelqu’un pour faire tes devoirs ou apprendre tes leçons ?  Oui, c’est très important ;  Oui, c’est important ;  Non, ce n’est pas important. Est-ce que tes parents te demandent comment s’est passées ta journée au collège ;  Oui, touts les jours ;  Oui, quelles fois ;  Non, jamais. Est-ce que tes parents sont (inquiets pour ta réussite scolaire ?  Oui, beaucoup ;

 Oui, un peu ;  Non, pas trop ;  Non, pas du tout. A Quelle est l’Heure tu dormais?  Avant 20h ;  Entre 20h et 21h ;  Entre 21h et 22h ;  Entre 22h et 23h ;  Entre 23h et minuit ;  Après minuit. Pour toi, internet est particulièrement utile pour :  Chercher des informations sur mon orientation scolaire ;  Faire des recherches pour des exposés ;  Faire des recherches sur des sujets qui t’intéreressent ;  Faire des jeux ;  TChater avec des copains ou des copines. Lis-tu des livres à la maison ?  Non, jamais ;  Non, rarement ;  Oui, de temps en temps ;  Oui, tous les jours. Fais-tu du sport ?  Je ne fais pas de sport ;  Avec mes copains dehors près de chez moi ;  Dans un club ;  Au collège ;  Pendant la pause de midi.

Merci pour votre collaboration

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