Lisons Lisette V2 PDF [PDF]

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Zitiervorschau

R. MILLOT Directeur de C.E.G. Ancien Instituteur d’École d’Application Y. TRÉBAUX Institutrice

LISONS, LISETTE premier livre de lecture courante C .R -C E 1

Illustré par Gerda MULLER

LIBRAIRIE CLASSIQUE EUGÈNE BELIN

-

8, RUE FÉROU - 75278 PARIS CEDEX 06

Préface

Conçu dans l’esprit et le respect des 1,0. du 4-12-72, « Lisons, Lisette » CP-CEi, fait équipe avec un ouvrage de notre précédente collection, « L ’enfant et la lecture », CP-CEt, auquel nos collègues ont fait un accueil très favorable. Mais alors que dans « L ’enfant et la lecture » CP-CEi, ouvrage de base, nous nous étions essentiellement attachés à donner aux élèves le désir de lire en leur fournissant les moyens techniques de parvenir à une lecture aisée et intelligente, nous avons souhaité, dans notre nouveau manuel, dépasser ce stade sans pour autant abandonner les principes qui nous avaient précédemment guidés et que nous ne craignons pas de reprendre. Si l’enseignement de la lecture a son horaire et ses caractères spécifiques, il convient cependant de ne pats oublier que l’étude de la langue française forme un tout indissociable. L ’enseignement du langage écrit ne saurait se dissocier de l’apprentissage de la langue orale; ces deux aspects de l’enseignement du français ne sauraient non plus être séparés de l’apprentissage de la lecture, tant s’enrichissent et se précisent mutuellement ces trois formes de la communication.

Appareil pédagogique Cette idée capitale nous a tout naturellement conduits à concevoir un appareil pédagogique et des « Cahiers d’activités et de recherches personnelles »où, à côté d’exercices destinés à réduire ou à supprimer les difficultés du texte, on rencontre des exercices dont le but est de favoriser la maturation du langage parlé, afin de réduire la distance entre ce langage et celui du livre, facilitant ainsi les progrès du lecteur. D ’autres exercices simples, variés, nombreux, sont également proposés au choix du professeur (voir livret pédagogique du professeur). Leurs objectifs : provoquer l’indispensable motivation préalable à tout exercice de lecture, enrichir le vocabulaire, fixer l’orthographe, inciter à l’expression écrite, et enfin, par une approche intuitive, présenter quelques-unes des notions grammaticales les plus élémentaires à partir de remarques rapides faites spontanément par l’élève en cours de leçon ou suggérées par le pro­ fesseur. Pour nombreux et enrichissants que soient ces exercices, il ne convient pas pour autant de leur donner la primauté au cours de la leçon de lecture. Bien au contraire, il importe de choisir et de faire chaque chose en son temps pour permettre à un maximum d’enfants de lire silencieusement puis à haute voix. Aussi, sauf exception, les quelques remarques bien choisies, destinées à une exploitation ultérieure dans le cadre de la leçon de français, devront être brèves et venir en fin de chacune des diverses relectures.

COPIE ET REPRODUCTION La loi du 11 mars 1957 n'autorisant que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » to u te re p rés en tatio n ou re p ro d u ctio n in té g ra le , ou p a rtie lle , fa ite sans le co n sentem en t de l'é d ite u r est illic ite . Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanc­ tionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. ©

Librairie Classique Eugène Belin 1974-1

ISBN 2 -7 01 1-02 05 -7

Choix des textes Ils se devaient d’être simples, gradués, attrayants, tonifiants et d’une longueur suffisante pour éviter l’écueil des lectures trop nombreuses et de la monotonie, sans cependant rebuter l’élève. Nous les avons choisis principalement dans le domaine des contes, et en particulier des contes modernes. Suffisamment nombreux, ils devraient permettre d’utiliser ce livre pendant quelques mois, en renouve­ lant l’intérêt des élèves grâce au contrepoint fourni par notre « Fichier de lecture silencieuse ».

Horaires Cours préparatoire La circulaire du 7-8-69 relative au tiers temps pédagogique ramène à 10 heures l’horaire hebdomadaire de lecture et de français au cours préparatoire. Dans le cadre ainsi fixé, il paraît indispensable de consacrer « un minimum » de 7 heures à la lecture, soit une heure et demie par journée complète de classe et 1 h en fin de semaine. L ’heure et demie ainsi prévue quotidiennement pourrait se subdiviser en trois leçons de trente minutes. Les 1.0. parues le 4-12-72 fournissent quelques précisions supplémentaires sans imposer de contraintes : « ... Il sera difficile, au CP, de rassembler tous les exercices de lecture dans la seule matinée, étant donné leur nécessaire fréquence et la moindre durée de Veffort qui peut être soutenu par les élèves. Les activités d’éveil offriront heureusement bien des occasions de lire et les exercices d’écriture, les moments d’expression orale et écrite se grouperont d’une manière assez naturelle autour de Vapprentissage central à tout moment. » Ainsi, les activités d’éveil dans lesquelles on pourrait intégrer le temps réservé à l’initiation poétique, à la récitation, aux jeux dramatiques, à la bibliothèque scolaire, aux activités de communications, etc... offrent donc la possibilité de dépasser largement le cadre des sept heures hebdomadaires. Si la non directivité en matière d’horaires scolaires offre de larges et nombreuses possibilités aux maîtres, elle leur impose en contrepartie des responsabilités accrues et beaucoup de prudence.

Cours élémentaire La circulaire du 23-11-56, confirmée par celle du 7-8-69 prévoit : dix heures de lecture et langue fran­ çaise. Les I.O. du 4-12-72 précisent certains points : « ... Toutes les occasions de lire seront saisies, quels que soient la nature et le moment du travail entrepris ; mais les séances de perfectionnement encore indispensables (en particulier lecture à haute voix pour l’amélioration de la prononciation, de Varticulation, de la diction en général) devront se situer à des moments réservés de la matinée ». Dans la pratique, le respect de ces horaires et LO . pourrait se traduire quotidiennement par une leçon de lecture de quarante-cinq minutes en cours de matinée, et une leçon de trente minutes (silencieuse ou à haute voix) durant l’après-midi. Gomme au CP, il serait souhaitable que les autres disciplines de français s’organisent autour de la leçon de lecture, une place importante étant réservée à l’expression orale et écrite. Au GE, les activités d’éveil offrent les mêmes facilités qu’au GP. Comme aux maîtres chargés du cours préparatoire, nous dirons à ceux qui dirigent un cours élémentaire : « Profitez de toutes les possibilités que vous offrent les horaires, n’en abusez pourtant pas. La prudence et le souci d’efficacité doivent seuls vous guider ».

Table des matières T r o is p e t i t s I n d i e n s ...........................................................................................................

6

Le p a n ie r d e d e n t e l le s Une mission de confiance......................................................................................................... Chez la m odiste......................................................................................................................... Si on se reposait?....................................................................................................................... Où est le p an ier?....................................................................................................................... Cherche, mon c h ie n !.................. Retour à la ferm e.....................................................................................................................

8 io 12 14 16 18

L 'o is e a u e t le s m o is Avril ........................................................................................................................................... M ai ............................................................................................................................................ Juin ............................................................................................................................................ J u ille t...........................................................................................................................................

20 22 24 26

Poèm es Feuille rousse, feuille fo lle ......................................................................................................... Chanson .....................................................................................................................................

28 29

B la n c h e t t e , la g r o s s e p o u le b la n c h e Nicole veut des poussins........................................................................................................... La poule Blanchette co u v e ....................................................................................................... La naissance des poussins......................................................................................................... La naissance du caneton ......................................................................................................... Le caneton est ad op té...............................................................................................................

30 32 34 36 38

Le ja r d in d 'e n f a n t s d e s m e r s Un si joli petit b a tea u ............................................................................................................... Une baleine en colère............................................................................................................... Les devinettes........................................................................................................................... La baleine disparaît...................................................................................................................

40 42 44 46

Poèm es Berceuse ..................................................................................................................................... Menuisier du r o i .........................................................................................................................

48 49

E p a m in o n d a s e t s a m a r r a in e Le gâteau.................................................................................................................................... Le beurre..................................................................................................................................... U n petit pain tout frais................................................................ Le petit chien............................................................................................................................... Les petits pâtés ...........................................................................................................................

50 52 54 56 58

Le lo u p i n s p e c t e u r L ’école de M ontarréau............................................................................................................... La visite de l’inspecteur............................................................................................................... Une devinette............................................................................................................................. U n loup bien étonné............................................................................................... La punition du loup ...................................................................................................................

60 62 64 66 68

Poèmes Le chemin des chevaux ...................................................................................................................... Histoire d’un petit chat enfermé dans l’armoire ...........................................................................

70 71

La lune et le petit chameau rose Au-dessus de l’Afrique ...................................................................................................................... En route! ............................................................................................................................................. Une clochette argentée ...................................................................................................................... U n beau réveil .....................................................................................................................................

\

72 74 76 78

Comme chien et chat U n anneau précieux .......................................................................................................................... Il faut reprendre l’anneau ....................... .•....................................................................................... Une bonne id é e ..................................................................................................................................... La trahison du chat ............................................................................................................................

80 82 84 86

Poèmes Chanson pour sauter à la c o rd e ......................................................................................................... Mon petit la p in ....................................................................................................................................

88 89

Le chasseur et le crocodile Plus loin ! Plus loin ! .............................................................................................................................. Un crocodile peu reconnaissant......................................................................................................... Un chasseur peu reconnaissant...........................................................................................................

90 92 94

Laideronnette aux yeux de soleil Une fillette courageuse........................................................................................................................ Une fillette qui soupire........................................................................................................................ Une jolie fille tte ...................................................................................................................................

96 98 100

M ilou et le renard Une agréable proposition................................................................................................................... De bonnes parties à trois..................................................................................................................... Crin, crin, crin, tsi, tsi, tsi!................................................................................................................. Dans le s a c !........................................................................................................................................... Le renard et les raisins........................................................................................................................ Berceuse pour endormir le petit éléphant........................................................................................

102 104 106 108 no ni

La pomme d'autom ne Le petit homme du je u d i................................................................................................................... Une pomme exigeante........................................................ Le petit homme et la f é e ................................................................................................................... Le pépin m agique................................................................................................................................ Belle comme lé j our !.............................................................................

112 114 116 118 120

Nicole et l'ascenseur Au retour du m arché.......................................................................................................................... Dans l’escalier....................................................................... J ’aime l’ascenseur................................................................................................................................

122 124 126

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dans grand quand danser an

mots difficiles le Far-West une pagaie houp ! le rythme un pied

V_______________ J Comprenez bien. Acérées. Les flèches sont très pointues : elles sont acérées. Le calumet. Les Indiens fument la pipe : le calumet.

Trois petits Indiens Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Comment les petits Indiens étaient-ils vêtus?

Un petit, deux petits, trois petits Indiens, dans le grand Far-West, se promenaient avec leurs belles coiffes emplumées, leurs vêtements de peau et leurs colliers. Ils avaient des flèches acérées, des arcs souples et solides. Ils allaient chasser dans les bois quand l’envie leur en prenait. Ils avaient des pirogues qu’ils faisaient voguer sur l’eau avec leurs trois petites pagaies, ils montaient leurs poneys sans selle, et ils adoraient danser. Houp! Houp! Houp! Les trois petits Indiens dansaient et dansaient au rythme des tambours, et leurs pieds étaient si légers qu’ils ne tou­ chaient même pas le sol.

3 Ensuite, | ils fumaient le calumet de la paix I devant le feu | avec les autres Indiens. | Et ils allaient se coucher (à l’heure qu’ils vou­ laient) dans une vraie tente. Bien au chaud dans leurs couvertures en peau d’ours, ils chantaient les chansons qu’ils con­ naissaient... sur la lune et les étoiles, sur le vent de la nuit... jusqu’au moment où... Un petit Indien, deux petits Indiens, trois petits Indiens, pelotonnés en rond, s’endormaient ensemble et ne chantaient plus de chansons. K. J ackson , 365 Histoires (Éditions des Deux Coqs d’Or).

Recherchez la réponse. Quelles étaient les armes des petits Indiens? (Relisez le n° 1.) — Quand s'endormaient-ils? (Relisez le n° 3). M ots com prenant le son : an. Cherchez dans le texte deux autres mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Aimeriez-vous être de petits Indiens? Pourquoi? Écoutez un disque tous ensemble et marquez le rythme de la main ou du pied.

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leur la fleur meilleur la couleur eur

Le panier de dentelles

mots difficiles la sœur cueillir blanc être fier emmener

V

J

Com prenez bien. Mannequin. Objet en bois, en carton ou en osier, ayant la forme du corps humain et sur lequel les couturières essaient et exposent les vête­ ments. Rendre service. Les enfants voudraient aider leurs pa­ rents, leur rendre service. Mission. Les enfants sont fiers qu'on les ait chargés de remplir une tâche d iffi­ cile, qu'on donne seule­ ment à ceux en qui on a confiance.

Une mission de confiance Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi Benoîte et Guillaume sont-ils très contents?

1 Benoîte et Guillaume habitent dans une jolie ferme à la campagne. Ils sont très contents parce que leur grande sœur va se marier demain. Ils admirent la belle robe blanche sur le manne­ quin. Il y a des fleurs plein la maison. Elles ont été cueillies ce matin | et sentent rudement bon, | mais dans la cuisine | cela sent encore meil­ leur. 2 La femme qui s’occupe des vaches a préparé les gâteaux. Elles les a recouverts de sucre-glace de toutes les couleurs. Il y en a des roses, des blancs et même un vert. Demain, sur le plus grand, qui est blanc, elle posera, tout en haut, un petit marié et une petite mariée. C ’est cela qui sera beau!

3 Benoîte et Guillaume voudraient rendre ser­ vice, mais ils ne savent que courir partout dans les jambes des grandes personnes, et les grandes personnes n’aiment pas du tout que l’on soit dans leurs jambes ! C ’est pourquoi on demande aux deux enfants d’aller au village chercher le voile en dentelle de leur grande sœur. 4 Le petit garçon et la petite fille sont vite prêts : ils sont tellement fiers de cette mission de confiance! Ils emmènent le chien pour les défendre en cas de besoin. Les voilà partis tous les trois. (à suivre)

Recherchez la réponse. Que posera-t-on sur le haut du gâteau? (Relisez le n° 2.) — Que demande-t-on aux enfants ? (Relisez le n° 3.) — Pourquoi les enfants emmènent-ils le chien? (Relisez le n° 4.) Mots contenant le son : eur. Relisez-les et écrivez trois autres mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Vous êtes les parents. Expliquez aux deux enfants la mission de confiance qu'ils auront à remplir. Travaillez. Recopiez tous les mots qui indiquent des couleurs.

(

"

gracieux grave grand gros

'N

gr mots difficiles un croc six ans sept asseoir une écuelle

V

J

Com prenez bien. Croc. Les longues dents que l'on aperçoit de chaque côté de la gueule d'un chien sont les crocs. Impressionnant. Le chien fait un peu peur, il est impressionnant. Age de raison. Il paraît qu'à sept ans on devient sage et raisonnable, on aurait l'âge de raison. Grave. Guillaume prend un air sérieux, grave.

Le panier de dentelles

Chez la modiste. Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi le chien est-il impressionnant?

Le chien n’a jamais mordu personne et ne saurait sûrement pas montrer les crocs, mais, comme il est gros et que ses poils noirs lui retombent un peu partout, même sur les yeux, il est impressionnant et c’est le principal. Benoîte a pris le panier vide, mais Guillaume le portera au retour parce qu’il sera très, très lourd et trop précieux pour être confié à une gamine de six ans ! Guillaume a sept ans depuis un mois seulement, mais cela suffit pour avoir l’âge de raison !

Il fait chaud. Le soleil dessine trois ombres courtes qui courent derrière eux. Ils marchent si vite que bientôt ils arrivent au village. Benoîte n’a même pas voulu s’arrêter pour cueillir un bouquet de fleurs des champs. La modiste les fait asseoir un moment. Leurs joues sont rouges. Ils ont soif et le chien tire une langue immense. On leur donne un verre de limonade et au chien une écuelle d’eau bien fraîche. Les enfants remer­ cient bien poliment et le chien tend sa grosse patte. Il a l’air de rire dans ses moustaches mouillées. 4 Le panier est prêt. Les dentelles sont recou­ vertes de papier de soie, car il ne faudrait pas les salir. Elles sont si fines et si jolies! La grande sœur sera belle demain! Guillaume est grave. Il a le sens des respon­ sabilités et marche dignement. Il adresse à la modiste | un dernier signe de la main j pour dire « au revoir ». Benoîte envoie un baiser

et le chien aboie en remuant gracieusement la queue. (à suivre)

Recherchez la réponse. Qui portera le panier au retour ? Pourquoi ? (Relisez le n° 2.) — A quoi la modiste voit-elle que les arrivants ont chaud et soif? (Relisez le n° 3.) — Comment les enfants et le chien disent-ils « au revoir »? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : gr. Relisez-les et copiez-les.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Supposez que Benoîte et Guillaume soient rentrés chez eux. Ils racontent à leurs parents leur visite chez la modiste. Travaillez. Deux phrases montrent que Benoîte, Guillaume et le chien sont fatigués. Recopiezles.

le papillon ils ont ils sont dont on

Si on se reposait?

mots difficiles désagréable s'asseoir cet le pied évidemment

V_______________

J

Com prenez bien.

«

Confier. Benoîte n'ose pas dire à son frère qu'elle est fatiguée, elle n'ose pas le lui confier, car il dirait des choses peu gentilles. Curieux. C'est étonnant, extraordinaire, curieux comme la fatigue s'envole vite! Gambade. Le chien est content, heureux, il fait des bonds pour montrer sa joie, il gambade.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi Benoîte n'ose-t-elle pas dire qu'elle est fatiguée?

Les voilà de nouveau sur la route blanche. Leurs ombres sont plus longues sur le sol car le soleil est moins haut dans le ciel. Benoîte est un peu fatiguée, mais elle n’ose pas le confier à son frère : il dirait des choses désa­ gréables sur les filles en général et sur elle en particulier.

Guillaume, dont les petites jambes ont si bien marché à l’aller, a envie de s’asseoir, lui aussi. Il ne l’avoue pas, bien sûr, alors il propose : — Si on se reposait un peu? Regarde comme le chien tire la langue. Il n’est plus jeune, tu sais, il faut penser à lui.

rfi

Benoîte est tout à fait de cet avis. Elle tombe dans l’herbe en riant. Guillaume pose douce­ ment le panier et le chien se couche à leurs pieds. C’est curieux comme la fatigue s’envole vite! Benoîte | décide de faire un beau bouquet : | il y a tellement de fleurs! || Guillaume, | lui, | pour­ suit un joli papillon jaune | et le chien gambade derrière lui. j Benoîte les rejoint, oubliant ses fleurs : c’est si drôle de courir dans l’herbe ! Oui arri­ vera le premier au petit bois? C ’est le chien. Evidemment, avec ses quatre pattes, c’est facile. Un homme passe sur la route. Il regarde les enfants, puis, doucement, il s’approche du panier, le prend et se sauve très vite. (à suivre)

Recherchez la réponse. Que propose Guil­ laume ? (Relisez le n° 2.) — Que fait Guillaume ? A quoi s'amuse-t-il ? (Relisez le n° 3.) — Que fait l'homme qui passe sur la route? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Imaginez ce qu'aurait pu dire Guillaume si sa sœur avait avoué sa fatigue. Travaillez. Recopiez la phrase qui indique ce qu'a fait l'homme qui est passé sur la route.

(

rien bien le chien le sien ien

^

Où est le panier?

mots difficiles essoufflé il interrompt d'ailleurs la sœur un chiot

V__________________

)

Comprenez bien. Essoufflés. Les enfants ont beaucoup couru, ils respi­ rent difficilement, ils sont essoufflés. Interrompt. Le chien s'arrête dans son travail, il s'inter­ rompt. Chiot. Un jeune chien est un chiot.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que crie Benoîte?

1 Benoîte et Guillaume n’ont rien vu. Ils reviennent, essoufflés, en riant. Le chien ) gratte si furieusement un nid de taupes | qu’il envoie de la terre de tous les côtés. | Mais un hurlement interrompt sa besogne. C ’est Benoîte. Elle crie : — Guillaume ! Le panier ! Où est le panier?

Guillaume ne comprend pas. Le panier était là. Il erTèst sûr. D’ailleurs, il avait posé son sac de billes à côté et les billes sont toujours là ! Benoîte pleure. Son frère en ferait bien autant, mais un garçon est un garçon. Et puis sa petite sœur est déjà si malheureuse ! 3 On ne peut pas rentrer à la maison sans les dentelles. Alors, que faire? Guillaume n’en a aucune idée. Il sent qu’on lui pousse la main. C ’est le chien, qui le regarde avec tendresse. Il secoue sa grosse tête et semble dire : — Ne pleurez plus, les enfants, j ’ai eu tort, moi aussi. Je ne devais pas gambader comme un jeune chiot. Ce n’est pas de mon âge. Faitesmoi confiance, je vais vous tirer de là. 4 Guillaume a compris : — Qu’allons-nous faire, chien? Benoîte a une idée : — C ’est très simple. J ’ai entendu parler de chiens policiers. Je suis sûre que notre chien saura très bien faire comme eux. (à suivre)

Recherchez la réponse. Où Guillaume avait-il posé le panier? (Relisez le n° 2.) — Que paraît dire le chien? (Relisez le n° 3.) — Quelle est l'idée de Benoîte ? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Que pourrait répondre Guillaume à Benoîte qui lui demande où était le panier?

Travaillez. Recopiez et complétez : un jeune chien est un chiot; un jeune chat est un . . . ; un perdreau est une jeune . . . .

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prêt comprendre il reprend le premier pr

Cherche, mon chien! Lisez le n° 1 des yeux et répondez. A quoi Benoîte et Guillaume verront-ils que le chien est sur la bonne piste ?

mots difficiles le flair le nez la queue la gueule il s'exclame

V________________

Le panier de dentelles

J

Com prenez bien. Flair. Le chien reconnaît les personnes, les choses à leur odeur : il a du flair. Mèche. La petite touffe de poils qui retombe sur l'œil du chien. Gêné. Le chien est honteux, il est gêné.

1 — Notre chien a beaucoup de flair, tu sais ! dit Benoîte. Guillaume ne savait pas mais il est prêt à le croire. — Comment verrons-nous s’il est sur la bonne piste? — Il n’y a qu’à le surveiller. S ’il remue la queue, c’est qu’il aura trouvé. 2 Le chien semble comprendre ce qu’on attend de lui. Il met le nez au sol, tourne une ou deux fois, se dirige vers le bois, puis revient vers eux, la mèche sur l’œil.

Benoîte et Guillaume | le regardent en silence | pour ne pas le gêner. Lorsqu’il repart en reniflant, ils le suivent sur la pointe des pieds! 3 Benoîte pousse la main de son frère car la queue touffue remue très vite. Le chien est arrêté et gratte comme un fou. Il lève sa grosse tête, sa barbe est pleine de terre... il tient un os dans sa gueule. Guillaume s’exclame : — Drôle de panier, chien ! Tu ne trouves pas, Benoîte? Le chien, gêné, lâche l’os et reprend la piste. 4 Pendant ce temps, le soleil se couche tout doucement. Il est juste derrière les arbres du petit bois. Les enfants, désespérés, pensent au retour sans le panier. Ils ne sont pas menteurs, ils diront la vérité et seront grondés. Ils savent qu’ils l’ont mérité. Mais la grande sœur n’aura pas son beau voile. C ’est cela qui leur fait le plus de chagrin. (à suivre)

Recherchez la réponse. Que font Benoîte et Guillaume pour ne pas gêner le chien ? (Relisez le n° 2.) — Pourquoi Guillaume se moquet-il du chien ? (Relisez le n° 3.) — Qu'est-ce qui fait le plus de chagrin aux deux enfants? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : pr. Relisez et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. De retour à la ferme. Benoîte et Guillaume, qui ne sont pas menteurs, racontent quand et comment ils ont perdu le panier. Travaillez. Recherchez et recopiez les deux questions qui sont posées dans la lecture. N'oubliez pas le point d'interrogation.

un enfant

rentrer la dentelle prendre en

Retour à la ferme

mots difficiles l'obscurité les yeux le temps excellent blanc

V.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. A quoi s'aperçoiton que les deux enfants et le chien ont du chagrin?

J

Com prenez bien. Obscurité. Lorsque les en­ fants rentrent, il fait nuit; ils sont dans l'obscurité. Écarquille. Guillaume ouvre de grands yeux, il écarquille les yeux d'étonnement. Osier. Les branches d'osier sont très souples. Ravissante. La mariée était très belle, elle était ravis­ sante.

Les deux enfants marchent sans un mot. Benoîte pleure et Guillaume profite de l’obscu­ rité pour en faire autant. Le chien n’a plus du tout envie de remuer la queue. La maison est là, au bout du petit chemin. La porte ouverte laisse échapper de la lumière et des rires.

2 Comme ce serait bon de rentrer avec le panier au bras ! Guillaume écarquille les yeux et pince le bras de sa sœur : là, dans la grande salle, par terre, il voit le panier. Le panier qui avait disparu ! Et, sur le mannequin d’osier, la robe blanche est recouverte d’un beau voile en dentelle ! Les deux enfants n’y comprennent rien. 3 Ils n’ont pas le temps de réfléchir, car leur papa les prend, chacun sous un bras, les embrasse et dit en riant : — J ’ai voulu donner une leçon | à deux petits étourdis | qui gambadaient dans les champs. | Je leur ai volé ce qu’on leur avait confié. Mais ils sont assez punis comme cela. Et maintenant, à table, car il faudra se lever tôt demain matin. 4 II paraît que la noce fut superbe. Benoîte et Guillaume étaient très beaux, la mariée ravissante, les gâteaux excellents. Il paraît que le chien a bu trop de vin blanc. Le chat l’a dit aux autres animaux. Mais peut-on croire ce qu’un chat raconte quand il parle d’un chien ! M ar tin e M o r a , Le chien et le panier de dentelles

(Éditions G. P. Rouge et Or).

Recherchez la réponse. Pourquoi Guillaume écarquille-t-il les yeux? (Relisez le n° 2.) — Que fait et que dit le papa au retour des enfants? (Relisez le n° 3.) — Qu'a dit le chat? (Relisez le n° 4.) Mots comprenant le son : en. Relisez ces mots et recherchez dans le n° 4 un autre mot contenant le son en.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Guillaume et Benoîte parlent de la noce de leur grande sœur à leurs petits camarades. Travaillez. Dessinez le cortège de noce de la grande sœur.

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très trois entrelacer le trou tr

\

L ’oiseau et les mois

Avril

mots difficiles tapisser un conseil vexer ébouriffer des œufs

V_______________ J Comprenez bien. Vexer. Les oiseaux ne veu­ lent pas peiner, vexer le hibou. Ébouriffe. L'oiseau gonfle ses plumes en tous les sens : il les ébouriffe.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que fait mon­ sieur l'oiseau?

1 C ’est le printemps : la neige s’en est allée et les premières fleurs sont apparues. Monsieur l’oiseau prend un bain de sable, coiffe ses plumes, puis, très élégant, s’en va choisir une épouse. Ensemble, avec sa compagne, ils découvrent l’arbre où ils construiront leur nid. 2 L ’arbre est couvert de jeunes feuilles. Le hibou, la souris et le lapin, très intéressés, suivent du regard les oiseaux qui préparent leur nid, à la meilleure place, entre trois grosses branches. 3 Les oiseaux prennent des mesures avec un brin d’herbe, entrelacent des brindilles puis bouchent les trous avec de la mousse. Pour finir | ils tapissent l’intérieur | avec des brins de laine | et des plumes très douces. || Madame oiseau qui aime le rouge va même arracher quelques poils sur la queue du renard. Le hibou lui donne des conseils : « Il vaudrait mieux enlever cette branche-ci! Tirez donc ce fil-là plus à droite!... »

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t

4 Les oiseaux écoutent poliment pour ne pas vexer le hibou mais n’en font qu’à leur tête. Quand tout est fini, madame oiseau se secoue un peu, ébouriffe ses plumes et s’installe dans le nid. Et, trois jours après, il y a trois beaux gros œufs. (à suivre)

r

Recherchez la réponse. Qui suit les oiseaux du regard? (Relisez le n° 2) — Comment les oiseaux tapissent-ils leur nid? (Relisez le n° 3.) — Suivent-ils les conseils du hibou ? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : tr. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Pourquoi le hibou, la souris, le lapin, sont-ils intéressés par le travail des oiseaux? Travaillez. Dessinez l'arbre au mois d'avril.

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enfoui enfouir la fouine louise oui

Mai mots difficiles bruyamment le parfum ils piaillent les œufs le cœur

V

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que font les invités ?

J

4

Le buffet. Il y a beaucoup de choses à manger : le buffet est bien garni. Gobe. La fouine avale les œufs sans les mâcher : elle les gobe.

Les oiseaux ont invité tous leurs amis de la ville à une grande fête. Le buffet est garni de délicieux hannetons délicatement envelop­ pés d’une feuille verte. Les invités, très excités, sautent d’une branche à l’autre et admirent bruyamment . les larges fleurs roses. Ils n’en ont jamais vu de si belles. Le bec enfoui dans les corolles, ils respirent leur parfum jusqu’à s’en faire tourner la tête. Après quoi, ils se mettent à chanter. Les uns sifflent, les autres roucoulent et certains piail­ lent. Tout cela fait tant de bruit que le hibou se bouche les~oreilles.

1

3 Personne ne remarque la méchante fouine qui grimpe jusqu’au nid et, crac, gobe deux œufs. Elle va casser le troisième quand le hibou l’aperçoit et donne l’alarme. Tout le monde se précipite | sur la voleuse | qui s’enfuit | en se léchant les babines. || Quelle catastrophe!... La pauvre mère ne peut retenir ses larmes!... Pour la consoler, madame coucou donne un de ses œufs, et tout le monde admire son bon cœur. (à suivre)

Recherchez la réponse. Quand les oiseaux se mettent-ils à chan­ ter? (Relisez le n° 2.) — Comment madame coucou consolet-elle la maman? (Relisez le n° 3.) Mots com prenant le son : oui. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Travaillez. Écrivez le nom des oiseaux qui sifflent, roucoulent ou piaillent.

( -----------------------------------------\

un ver à travers il termine la ferme ère = er

Juin

mots difficiles un œuf des œufs rassasié hors le sourcil

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi les oiseaux ont-ils beaucoup à faire?

V__________ ) Com prenez bien. Rassasiés. Les oisillons ont toujours faim : ils ne sont jamais rassasiés. Impressionne. La maman ne réussit pas à faire peur au coucou : elle ne l'impres­ sionne pas. Sermonne. Le hibou gronde le coucou : il le sermonne.

Les oiseaux ont beaucoup à faire car les deux petits sont sortis de l’œuf. Toute la jour­ née, le père et la mère volent à travers la cam­ pagne pour trouver de beaux gros vers, des grains et des chenilles appétissantes qu’ils enfon­ cent dans le gosier des oisillons. Mais ceux-ci, très voraces, ne sont jamais rassasiés. Et, quelle surprise, en quelques jours, la taille du cou­ cou a déjà doublé!... 2 Coucou | est un enfant turbulent | qui donne bien du mal à ses parents. || Il pousse son petit frère hors du nid : « A moi la place!... A moi les vers!... » Cette fois, c’en est trop! Le petit frère est rattrapé de justesse par une aile ! Mère oiseau, furieuse, gronde sévèrement le coucou sans pour cela réussir à l’impressionner. Alors, elle décide d’aller chercher le hibou et lui demande de sermonner le coucou. Le

hibou ouvre de grands yeux et fronce les sour­ cils. En deux ou trois mots, il fait la leçon au coupable qui baisse le nez, rougit très fort et promet, bien entendu, de ne pas recommencer. Mais... jusqu’à quand? (à suivre)

Recherchez la réponse. Pourquoi mère oiseau gronde-t-elle le coucou? (Relisez le n° 2.) — Que promet le coucou? (Relisez le n° 3.) M ots com prenant le son : er = ère. Trouvez et écrivez trois mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Dites pourquoi le coucou rougit. Travaillez. Citez et écrivez cinq noms de petits oiseaux.

(

^

la taille il piaille piaillement douillet

L'oiseau et /es mois

Juillet Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Où l'oisillon atterrit-il ?

mots difficiles il atterrit il essaie un pépiement un oisillon il désobéissait

V

y

Com prenez bien. Pépiements. L'oiseau fait entendre de petits cris, il pépie, il fait entendre des pépiements. Douillet. Le nid, garni de mousse et de crin, est doux et chaud : il est douillet. Soulagés. Depuis le départ du coucou, les parents ne sont plus inquiets. Ils n'ont plus de crainte : ils sont sou­ lagés.

1 Pour les jeunes oiseaux c’est le moment de montrer qu’ils ont des ailes. Petit-frère saute d’abord d’une branche à l’autre puis veut se lancer un peu plus loin : hop!... Il manque de souffle, ses ailes battent trop vite et il manque son but. Maladroitement, il atterrit dans les hautes herbes où il disparaît presque complètement. 2 Comment faire pour remonter? Petit-frère essaie de s’envoler mais ses ailes fatiguées ne le portent plus. Attirés par ses piaillements, | père et mère oiseaux | lui apportent de la nourriture | et vol­ tigent tout autour de lui | pour le rassurer | et le protéger. ||

3 Après avoir attendu jusqu’au soir et repris des forces, Petit-frère réussit enfin à s’envoler et à se poser sur la branche basse de l’arbre. Encouragé par les pépiements de ses parents, il s’élève de branche en branche et parvient à regagner le nid douillet où il ne reste plus d’oisillon... 4 Pendant ce temps, le jeune coucou qui se sentait assez fort pour découvrir seul le monde des bois s’est en effet envolé sans dire au revoir à personne... Les oiseaux sont un peu tristes de ce départ mais aussi un peu soulagés. Le coucou était devenu si grand qu’ils n’osaient plus le gronder quand il désobéissait! » É léonor S chmid et É tienne D elesser , L'Arbre

© Quist-Ruy Vidal, éditeur.

Recherchez la réponse. Que font les parents de l’oisillon? (Relisez le n° 2.) — Comment l'oisillon regagne-t-il son nid? (Relisez le n° 3.) — Que constatent les parents en revenant au nid? (Relisez le n° 4.)

Mots com prenant le son : ill. Relisez-les et recopiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Père et mère oiseaux essaient de rassurer leur petit. Que lui disent-ils ? Travaillez. Citez quatre cris d'oiseaux.

Feuille rousse, feuille folle Feuille rousse, feuille folle, Tourne, tourne, tourne et vole! Tu voltiges au vent léger Comme un oiseau apeuré. Feuille rousse, feuille folle! Sur le chemin de l’école, J ’ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle! Dans le vent qui vole, vole, J ’ai cueilli pour mon cahier La feuille rousse qui dansait. L uce F il l o l , Musi-Musou raconte (Magnard).

Chanson Oh j ’ai vu, j ’ai vu Compèr’ qu’as-tu vu? J ’ai vu une vache Oui dansait sur la glace A la Saint-Jean d’été, Compèr’ vous mentez. Ah j ’ai vu, j ’ai vu Compèr’ qu’as-tu vu? J ’ai vu une grenouille Oui faisait la patrouille Le sabre au côté, Compèr’ vous mentez. Ah j ’ai vu, j ’ai vu Compèr’ qu’as-tu vu? Ah j ’ai vu un loup Qui vendait des choux Sur la place labourée, Compèr’ vous mentez. Ah j ’ai vu, j ’ai vu Compèr’ qu’as-tu vu? J ’ai vu une anguille Qui coiffait une fille Pour s’aller marier, Compèr’ vous mentez. A n o n ym e , La poésie populaire (Cl. Roy) (Seghers).

/ -----------------------------------------'N

le poussin le moulin coquin le vin in

Blanchette, la grosse poule blanche

mots difficiles plusieurs tu mets treize la corbeille le poulailler

V

J

Com prenez bien. Cabanon. Nicole dépose la corbeille dans une petite cabane : un cabanon.

Nicole veut des poussins

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que souhaite Nicole? Pourquoi?

En passant devant la ferme du Moulin, Nicole a vu de jolis petits poussins d’un jour. Le soir, elle dit à sa maman : — Maman, je voudrais avoir des petits poussins. C ’est si joli des petits poussins! C ’est bien facile, répond maman. La grosse poule blanche | ne quitte pas son nid | depuis plusieurs jours. Elle a certainement envie de couver. Mets des œufs dans une grande cor­ beille, et, dans trois semaines, tu auras des poussins.

3 Nicole choisit treize beaux œufs, et les pose délicatement dans une corbeille garnie de paille. Elle place la corbeille dans un petit cabanon, près du poulailler, pour que la couveuse soit bien tranquille, puis elle va chercher la poule blanche et la dépose à la porte du cabanon. 4 Aussitôt, la poule prend place sur la cor­ beille et recouvre soigneusement tous les œufs. Il n’y a plus qu’à attendre! (à suivre)

Recherchez la réponse. Au bout de combien de temps un pous­ sin sort-il de l'œuf? (Relisez le n° 2.) — Combien d'œufs Nicole choisit-elle? (Relisez le n° 3.) — Que fait la poule? (Relisez le n° 4.) M ots comprenant le son : in. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Comme Nicole, vous avez certainement eu envie d'un pe­ tit animal. Vous avez exprimé ce désir. Avez-vous obtenu satisfac­ tion ou non? Racontez. Travaillez. Écrivez le nom donné à un petit canard, un petit mouton, une petite chèvre.

(

^ heureuse peureuse couveuse la meule eu

La poule Blanchette couve

mots difficiles compter elle surveille les oeufs qu'ils aient la patience

V.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi Nicole n'a-t-elle rien à craindre?

J

Comprenez bien. Dégourdir. La poule marche pour que ses pattes soient moins raides, plus souples : elle veut les dégourdir.

1 Nicole est heureuse. Elle ne cesse de compter les jours qui la séparent de l’heureux moment où les poussins naîtront, où elle pourra les aper­ cevoir, les compter, les prendre dans ses mains. De loin, Nicole surveille la poule : si elle allait abandonner son nid! Mais Nicole n’a rien à craindre. Blanchette, la grosse poule blanche, est une bonne couveuse. Elle est heureuse, elle aussi, d’avoir bientôt des petits. Elle écarte ses ailes, elle gonfle ses plumes. Il faut que tous les~œufs soient bien couverts. Il faut qu’ils aient tous bien chaud. 2 Une ou deux fois par jour, Blanchette sort de son nid pendant quelques minutes à peine, pour dégourdir ses pattes raidies, pour picorer quelques graines déposées par Nicole tout près de la corbeille et pour boire quelques gorgées d’eau. Puis, bien vite, elle reprend sa place avec précaution, car il ne faut pas briser les œufs.

1/



mK

Elle commence à être bien fatiguée, la pauvre Blanchette! Sa crête pâlie retombe sur son œil, | et ses pattes lui font bien mal J tant elles sont engourdies par l’immobilité. | Les jours passent, lentement, trop lentement au gré de Blanchette, et surtout de Nicole, qui, pourtant, seront bientôt récompensées de leur longue patience. (à suivre)

Recherchez la réponse. Pourquoi Blanchette sort-elle de sa corbeille? (Relisez le n° 2.) — A quoi voit-on que Blanchette est fatiguée? (Relisez le n° 3.) M ots com prenant le son : eu. Trouvez et écrivez cinq mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Répétez ce que Nicole raconte à sa maman quand Blanchette sort de sa corbeille. Travaillez. Expliquez ce que sont une gorgée, une bouchée, une assiettée. Écrivez ces trois mots.

(

^ arriver regarder le canard une marche ar

La naissance des poussins

mots difficiles toc ! crac ! cui ! un pépiement un oeuf

V

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'est-ce qui apparaît entre les plumes blanches?

J

Comprenez bien. Verdâtre. La coquille est d'un vert un peu gris : elle est verdâtre.

Ce matin, très tôt, Blanchette a cru enten­ dre un léger toc ! toc ! Elle écoute attentivement. Non, elle ne s’est pas trompée, cela recommence : toc, toc! toc, toc! crac, crac!... Puis, tout à coup : cui! cui! cui! Les poussins sont là!

Blanchette sent quelque chose qui bouge entre ses pattes. Une petite tête jaune apparaît entre les plumes blanches. 2 A ce moment, | Nicole arrive | avec sa provision de graines. Elle entend les pépie­ ments des nouveaux-nés. Elle court vers sa maman en criant : — Maman, maman, ils sont arrivés! Maman revient avec la fillette; elle soulève Blanchette : la corbeille est pleine de petits poussins. Nicole enlève les coquilles brisées. Etonnée, elle découvre un œuf, un beau, un gros, qui est resté entier. Oue s’est-il donc passé? 3 Maman regarde de plus près. — Mais, Nicole, c’est un œ uf de cane celui-là! Regarde, sa coquille est un peu verdâtre! Et les petits canards ne naissent qu’au bout de quatre semaines! — Quel malheur, répond Nicole! Maintenant que Blanchette va sortir souvent pour aller promener ses petits, l’œ uf va se refroidir et le petit canard ne naîtra pas. Ou’allons-nous faire? (à suivre)

Recherchez la réponse. Que crie Nicole? (Relisez le n° 2.) — Si l'œuf se refroidit, que se passera-t-il ? (Relisez le n° 3.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Racontez l'arrivée de Nicole dans le poulailler. Travaillez. Copiez et complétez : le poussin

Mots comprenant le son : ar. Trouvez et copiez trois mots contenant ce son.

pépie, les poussins pépient; la poule couv., les poules couv. . ..

r

elle aura jaune auprès faux au

n

La naissance du caneton

mots difficiles fièrement sept la haie elle accourt soyeux

V,

y

Com prenez bien. Navrée. Nicole a beaucoup de chagrin et de regrets : elle est navrée. Couvée. Blanchette a douze poussins : elle a une couvée de douze poussins. Soyeux. Les très fines plumes du canard sont douces comme de la soie : c'est un duvet soyeux. Palmées. Une peau relie entre eux les doigts des pattes du canard : les pattes du canard sont palmées.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Quelle idée a la maman ?

1 Nicole est navrée à l’idée qu’elle n’aura pas de petit canard. — J ’ai une idée, dit maman. La voisine a une poule qui couve depuis quinze jours. Portelui l’œ uf de cane, elle va le glisser sous la poule et dans quelques jours, le canard naîtra en même temps que les poussins. A ce moment, j nous le reprendrons | et nous le joindrons | à la couvée de Blanchette. |

2 Nicole, sans perdre une minute, prend l’œuf de cane et court chez la voisine pendant que Blanchette se promène fièrement dans la cour, à la tête d’une douzaine de magnifiques poussins. Sept jours ont passé depuis qu’on a confié l’œ uf à la poule de la voisine. Nicole s’est donc levée de très bonne heure. Elle a eu raison, car elle entend la voisine qui l’appelle par-dessus la haie : — Nicole, Nicole, viens vite! Ton petit canard est là! 3 Nicole accourt et la voisine lui met dans les mains un adorable caneton au duvet soyeux, au bec large et jaune et avec de petites pattes palmées. La fillette retourne chez elle où Blanchette n’est pas encore levée; les poussins sont tous blottis sous les ailes de leur mère. Nicole dépose délicatement son caneton auprès des poussins en se disant : « Blanchette sera ravie d’avoir un bébé de plus! » (à suivre)

Recherchez la réponse. Que fait Nicole? (Relisez le n° 2.) — Où Nicole dépose-t-elle le caneton? (Relisez le n° 3.) Mots com prenant le son : au. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Nicole apporte l'œuf à la voisine et lui demande de lui rendre service. Racontez. Travaillez. Trouvez un nom rappelant l'idée de « nid » pour dési­ gner l'ensemble des poussins qui suivent Blanchette.

(

elle guette Blanchette la poulette la fillette ette

\

Le caneton est adopté

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi Blan­ chette inspecte-t-elle la cour? mots difficiles il inspecte malhabile le bec la scène acceptant

V________________

J

Com prenez bien. Inspecte. Blanchette re­ garde attentivement toute la cour : elle inspecte la cour. Se dandine. Le canard mar­ che en se balançant d'un côté à l'autre : il se dandine.

1 Un peu inquiète, Nicole guette le moment où Blanchette va quitter le cabanon. La grosse poule apparaît bientôt à la porte. Elle s’arrête un instant et inspecte la cour. Elle veut s’assurer | qu’aucun danger | ne menace ses petits | avant de leur donner la liberté. | 2 Rassurée, elle saute de la marche et appelle ses enfants. Ils se précipitent. Mais voilà le caneton : encore malhabile,* il s’arrête au bord de la marche; les poussins, plus vifs, le bousculent et le voilà par terre. 3 Soudain, Blanchette se retourne et découvre le jeune canard. « Quel est cet animal? penset-elle. D ’où vient-il, avec son bec plat et ses

larges pattes ? Et il ne sait *pas marcher, il se dandine, il se traîne... Ce n’est pas un de mes petits... Jam ais un poussin n’a été aussi peu agile, aussi peu élégant. » Elle se précipite, et d’un coup de patte, elle envoie le pauvre cane­ ton rouler au milieu de la cour. 4 Derrière la vitre, Nicole assiste à la scène; elle est désolée. Le petit canard se relève, il revient en boitillant vers Blanchette et les poussins. Blanchette, attendrie, en le vovant si malheu­ reux, le laisse approcher, puis elle reprend sa promenade en acceptant ce treizième enfant. Y vonne T r é b a u x , Conte inédit.

Recherchez la réponse. Pourquoi le canard est-il tombé? (Reli­ sez le n° 2.) — Quelles questions Blanchette se pose-t-elle? (Reli­ sez le n° 3.) — Que fait le petit canard ? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : ette. Trouvez et écrivez trois mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Qu'a dû penser Nicole en voyant la réaction de Blanchette. face au canard? Travaillez. Écrivez et complétez : on est habile ou malhabile; adroit ou mal. . . ; heureux ou . . . ; propre o u . . . .

/

la vague il vogue la gueule il tangue gu

\

Le jardin d’enfants des mers Un joli petit bateau

mots difficiles blanc le bastingage l'inscription tu mords l'hameçon

V__________ ) Com prenez bien. Bastingage. Le rebord qui entoure le pont du navire s'appelle le bastingage. Pavillon. Les bateaux fran­ çais ont un pavillon bleu, blanc, rouge, un drapeau à trois couleurs.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Décrivez le petit bateau.

1 Quelque part dans le monde | vogue un petit bateau blanc | à vapeur, | dont le bastingage est rose | et le pavillon fleuri. || Sur la coque on peut lire l’inscription : “ Jardin d’en­ fants Et il s’agit bien d’un jardin d’enfants, destiné aux enfants des marins. Le petit bateau parcourt les mers, le soleil luit, les enfants portent des chapeaux de paille sur la tête et la maîtresse une casquette de commandant ornée d’une ancre en argent.

Le bateau tangue toute la journée sur les vagues; de temps à autre, la sirène retentit et les enfants chantent. 3 Un jour le soleil brillait et les enfants pêchaient. Ils chantaient la mélodie de l’appât : Petit poisson mords l’hameçon Les gâteaux y sont... Une baleine apparut alors, la reine des mers. Elle avait une gueule aussi grande qu’un tunnel. Elle dit : — Enfants, que faites-vous donc ici? — Nous pêchons des poissons, répondirent les enfants... (à s u iv r e )

Recherchez la réponse. Quelle coiffure porte la maîtresse? (Reli­ sez le n° 2.) — Que chantent les enfants ? (Relisez le n° 3.) Mots com prenant le son : gu. Complétez : une ba. .e; le . .idon; le . . ignol ; la fa ti. .e.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Les enfants sont sur le bateau avec leur maîtresse : quelle autre réponse pouvaient-ils faire à la baleine? Travaillez. Dessinez le bateau des enfants. Indiquez la coque, le pavillon, le bastingage.

r --------------------- n

la baleine la reine la peine une veine ei

Le jardin d'enfants des mers

Une baleine en colère

mots difficiles observons suffisamment ils s'écrièrent mangeons la paille

V________________ C om prenez

bien.

Observons. Nous regardons très attentivement : nous observons. Fétu. Je vous souffle comme un brin de paille, comme un fétu.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Quelle question la baleine pose-t-elle?

1 Nous pêchons des poissons, | avaient répondu les enfants | à la baleine. | — Et que faites-vous de ceux que vous avez attrapés? continua-t-elle. — Nous les mettons dansTùn bocal. — Et ensuite? — Ensuite, nous les observons afin de savoir . ------------------comment ils vivent.

2 — Ah bon! Et ensuite? — Lorsque nous les avons suffisamment obser­ vés, nous les remettons dans la mer. — Vous mentez! Ensuite vous les mangez! dit la baleine. — Non, non, pas le moins du monde! s’écrièrent les enfants. Nous ne mangeons pas de poisson, mais uniquement des gâteaux, du lait, de la soupe et des pommes.

3

— Je ne vous crois pas, reprit la baleine; vous mangez sûrement mes poissons. Je vais vous mettre à l’épreuve. Je vais vous poser des devinettes, et si vous ne les trouvez pas, je vous souffle comme un fétu de paille!

V \» U

( à s u iv r e )

Recherchez la réponse. Que répond la baleine ? (Relisez le n° 2.) — Que va faire la baleine ? (Relisez le n° 3.) Mots comprenant le son : ei. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Cherchez des devinettes que la baleine aurait pu poser aux enfants.

Travaillez. Copiez et complétez: N ouspêchons; nousobserv. . . ; . . . mangeons.

P

U

^ l'escargot gagner bastingage le gigot

(

g = gu

Le jardin d'enfants des mers

Les devinettes

mots difficiles les sourcils huit huit pattes six six pattes

V__________ ) Comprenez bien. La solution. Personne ne trouvait la réponse, la solu­ tion.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Quelle devinette la baleine pose-t-elle?

La baleine posa sa première devinette : — Qu’est-ce que ceci ? Il apparaît à l’aube dans la mousse et s’ouvre comme un parapluie. — C ’est un cèpe! s’écrièrent les enfants. 2 La baleine fronça les sourcils et dit : — Vous avez deviné; mais qu’est-ce que ceci ? Lentement, et seul, il transporte sa maison sur les bâtons et les pierres. — L ’escargot! C ’est l’escargot! s’écrièrent les enfants.

La baleine plissa le front et continua : — Tonnerre! Vous avez deviné encore une fois. Mais tout va par trois et voici la devinette la plus difficile : elle a deux yeux méchants, huit longues pattes, mais ne possède ni bras, ni mains. Oui est-ce? Les enfants se mirent à réfléchir, tous se creu­ saient la tête, mais aucun ne trouvait la solution. La fourmi a six pattes, le crocodile quatre, le mille-pattes mille, bien sûr, et le poussin deux. La baleine | éclata d'un rire terrible, | elle avait gagné... || (à suivre)

Relisez la phrase en couleur.

Recherchez la réponse. Quelles devinettes la baleine pose-t-elle? (Relisez les nos 1 et 2.) — Pourquoi la baleine éclata-t-elle de rire? (Relisez le n° 3.)

Parlez. La baleine a gagné. Que croyez-vous qu'elle va faire?

Mots com prenant le son : g = gu. Trouvez

Travaillez. Les enfants ne se trompent-ils pas

et écrivez trois mots contenant ce son.

en indiquant combien de pattes ont les animaux ?

(

gagner gagnons l'araignée ignorer gn

'N

La baleine disparaît

mots difficiles la queue la noix le bonheur ils fixèrent hourrah !

V_______________ C om prenez

bien.

Il t angue. Il roule. La mer est très agitée ; le bateau se balance d'avant en arrière : il tangue, et d'un côté à l'autre : il roule. En f urie. Les vagues sont hautes et fortes, c'est la tem­ pête : la mer est en furie.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi le bateau se mit-il à tanguer?

La baleine, ayant gagné, éclata d’un rire terrible. Elle se mit à agiter sa queue furieuse­ ment : des vagues hautes comme des maisons s’élevèrent dans le ciel, le bateau se mit à tan­ guer et à rouler comme une coquille de noix. 2 Pendant ce temps, les enfants aidés de leur maîtresse continuaient à chercher, mais rien ne leur venait à l’esprit. Alors la petite Véro­ nique s’écria : — Nous n’avons pas de chance; il nous fau­ drait trouver une araignée pour qu’elle nous porte bonheur, sinon nous ne trouverons pas la devinette que nous a posée la baleine. Les enfants fixèrent Véronique | la bouche ouverte | et s’écrièrent ensemble : | — L ’araignée! || C ’est l’araignée! 3 En entendant ces mots, la baleine devint blanche comme un linge, fit rapidement demitour et disparut sous l’eau; et personne ne l’a jamais revue. La mer en furie se calma et le soleil réapparut;

tout allait bien de nouveau. Les enfants et leur maîtresse se mirent à rire et crièrent : « Hourrah! » Leur joie était grande d’avoir vaincu la baleine. Et c’est la fin de l’histoire du jardin d’enfants des mers. M ilos M a c o u r e k , Contes modernes © A.R.T.I.A. Prague

et pour la traduction © Librairie Gründ Paris.

Recherchez la réponse. Pourquoi Véronique souhaitait-elle trouver une araignée? (Relisez le n° 2.) — Comment se termine l'histoire du « Jardin d'enfants des mers »? (Relisez le n° 3.)

Relisez la phrase en couleur.

Mots com prenant le son : gn. Relisez-les et

Travaillez. Quel mot plus français que « Hour­

copiez-les.

rah ! » les enfants auraient-ils pu crier?

Parlez. Auriez-vous aimé fréquenter cette école ? Pourquoi ?

Berceuse

Au fond des bois, Couleur de faîne, La feuille choit Si doucement Que c’est à peine Si on l’entend. A la fontaine, Le merle boit Si doucement Que c’est à peine Si on l’entend. A demi-voix, Si doucement Que c’est à peine Si on l’entend, Une maman Berce la peine De son enfant.

M a u r ic e C arêm e ,

La lanterne magique (Bourrelier et Colin).

Menuisier du roi

- Je stipule, dit le roi, que les grelots de ma mule seront des grelots de bois. - J e stipule, dit la reine, que les grelots de ma mule seront des grelots de frêne. - Je stipule, dit le dauphin, que les grelots de ma mule seront en cœur de sapin.

- J e stipule, dit l’infante élégante, que les grelots de ma mule seront faits de palissandre. - J e stipule, dit le fou que les grelots de ma mule seront des grelots de houx. Mais, quand on appela le menuisier, Il n’avait que du merisier.

M a u r ic e F ombeure , A dos d’oiseau (Gallimard).

.

f

'N

quelle qu'est-ce tranquille qui qu

Épaminondas et sa marraine Le gâteau

mots difficiles Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Où vivait Épa­ minondas ?

un fils tu perds le poing le bon sens tu comprends

V______________

J

Comprenez bien. Bon sens. Dans son jeune âge. Épaminondas raisonnait correctement : il avait du bon sens. La coiffe. Tu mettras le gâteau dans la doublure en tissu qui est à l'intérieur de ton chapeau : dans la coiffe.

1 II y avait dans la Louisiane, en Amérique, une brave négresse qui n’avait qu’un fils qu’elle appela Epaminondas.

Il avait l’habitude | d’aller souvent voir sa marraine | qui lui donnait toujours quelque chose. | Un jour, elle lui donna un beau morceau de gâteau de Savoie. — Ne le perds pas, Epaminondas, dit-elle, tiensle bien serré. — Sois tranquille, marraine! dit Epaminondas. Et il ferma le poing, et serra si bien le gâteau que, lorsqu’il arriva chez sa maman, il n’en restait plus qu’une poignée de miettes. 2 — Qu’est-ce que tu apportes là, Epami­ nondas? dit sa maman. — Du gâteau, maman, dit Epaminondas. — Du gâteau! Mon dieu!... Qu’est-ce que tu as fait du bon sens que je t’ai donné à ta nais­ sance? Quelle manière de porter un gâteau! 3 La meilleure manière de porter un gâteau, c’est de l’envelopper proprement dans un papier fin, et de le mettre dans la coiffe de son chapeau, puis on met son chapeau sur sa tête, et on revient tranquillement à la maison. Tu comprends ? (à suivre)

Recherchez la réponse. Qu'apporte Épaminondas? (Relisez le n° 2.) — Comment peut-on porter un gâteau ? (Relisez le n° 3.) Mots com prenant le son : qu. Retrouvez dans le texte d'autre mots avec le son qu.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Expliquez de quelle manière vous auriez préféré porter le gâteau.

Travaillez. Écrivez trois noms de gâteaux.

f -------------------- N

un chapeau chaud chez fraîche ch

Le beurre

mots difficiles tranquillement le soleil qu'est-ce ? les feuilles le long

V_______________ ) Com prenez bien. Une motte. La marraine donne à Épaminondas un gros morceau de beurre : une motte de beurre.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Comment Épa­ minondas emporte-t-il le beurre?

1 Quelques jours après, Épaminondas re­ tourna chez sa marraine, et elle lui donna une motte de beurre pour sa maman, du joli beurre bien frais. Épaminondas l’enveloppa soigneusement | dans du papier fin, | et le mit | dans la coiffe de son chapeau. Puis il mit son chapeau sur sa tête, et revint tranquillement à la maison. C ’était en été, et le soleil était chaud. Voilà le beurre qui commence à fondre, et qui coule de tous côtés! Quand Épaminondas arriva chez sa maman, le beurre n’était plus dans le cha­ peau, il était sur Épaminondas. 2 La maman leva les bras au ciel et s’écria : — Mon Dieu! Épaminondas, qu’est-ce que tu apportes là? — Du beurre, maman, dit Épaminondas. — Du beurre? dit la maman. Épaminondas,

qu’est-ce que tu as fait du bon sens que tu avais à ta naissance?... Ce n’est pas la manière de porter du beurre! 3 La meilleure manière de porter du beurre, c’est de l’envelopper avec des feuilles fraîches, bien serré et, le long du chemin, de le tremper dans le ruisseau et de le tremper encore, et encore, et puis après, on le prend dans ses mains et on l’apporte à la maison. Tu comprends? — Oui maman, dit Épaminondas. 1

(à suivre)

Recherchez la réponse. Qu'apporte Épaminondas? (Relisez le n° 2.) — Comment doit-on porter du beurre? (Relisez le n° 3.) M ots com prenant le son : ch. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Qu'auriez-vous dit à Épaminondas si vous l'aviez ren­ contré au moment où il partait avec son beurre? Travaillez. Je recopie la partie du texte où l'on raconte com­ ment Épaminondas rapporte le beurre.

(

----------- 'N

suivante le ruisseau cuire lui ui

Le petit chien

mots difficiles la marraine mort serré qu'est-ce la naissance

V_______________

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Comment Épa­ minondas ramena-t-il le petit chien?

1 La fois suivante, quand Épaminondas retourna chez sa marraine, elle lui donna un joli petit chien.

Épaminondas l’enveloppa dans des feuilles fraîches, bien serré, puis il le trempa dans le ruisseau, et il le trempa encore, et encore : et après il le prit dans ses mains pour l’apporter à la maison, mais quand il arriva, le pauvre petit chien était presque mort. 2 Sa maman le regarda et dit : — Mon Dieu!... Épaminondas, qu’est-ce que tu apportes là? — Un petit chien, maman, dit Épaminondas. — Un petit chien! Épaminondas, qu’est-ce que tu as fait du bon sens que je t’avais donné à ta naissance?... Ce n’est pas la manière | de trans­ porter un petit chien! J 3 La meilleure manière de transporter un petit chien, c’est de prendre une longue corde, d’en attacher un bout au cou du chien, de mettre le chien par terre, et de prendre l’autre bout de la corde, et on revient à la maison en le tirant derrière soi— comme ça. Tu comprends? — Très bien, maman, dit Épaminondas. (à suivre)

Recherchez la réponse. Que dit la maman? (Relisez le n° 2.) — Comment doit-on transporter un chien ? (Relisez le n° 3.) M ots com prenant le son : ui. Trouvez et écrivez trois mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Imaginez les recommandations que la marraine fait à Épaminondas en lui confiant le petit chien.

Travaillez. Écrivez le nom de la courroie qui sert à tenir un chien.

f

le pain un bain demain la main ain mots difficiles frais la croûte ça tu as eu expliquer

V ________________

J Un petit pain tout frais Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'est-ce que la marraine donna à Épaminondas?

1 Quand Épaminondas | revint chez sa mar­ raine, | elle lui donna un pain tout frais, | un joli pain long | à la croûte dorée. | Épaminondas prit une longue corde; il en atta­ cha un bout autour du pain, puis il mit le pain par terre, prit l’autre bout de la corde, et revint à la maison en tirant le pain derrière lui — comme ça. Quand il arriva, sa maman regarda la chose au bout de la corde, et dit :

— Mon Dieu! Épaminondas, qu’est-ce que tu apportes là? — Un pain, maman, dit Épaminondas. C ’est marraine qui me l’a donné. 3 — Un pain ! dit sa maman, ô Épaminondas, Épaminondas, tu n’as point de bon sens, tu n’en as jamais eu, et tu n’en auras jam ais! Tu n’iras plus chez ta marraine. C ’est moi qui irai, et je ne t’expliquerai plus jam ais rien. (à suivre)

Recherchez la réponse. Que répond Épami­ nondas? (Relisez le n° 2.) — Quelle décision prend la maman? (Relisez le n° 3.)

Parlez. Épaminondas voudrait bien continuer à rendre visite à sa marraine. Que devrait-il répondre à sa maman?

M ots com prenant le son : ain. Relisez-les et copiez-les.

Relisez la phrase en couleur.

Travaillez. Écrivez le nom des pains longs que l'on achète chez le boulanger.

( ----------------------------- \

sortir la porte dormir la corde or

Les petits pâtés

mots difficiles six pâtés dessus un châle le pied exactement

V

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'est-ce que la maman demande à Épaminondas?

J

Com prenez bien. Un châle. La maman pose sur ses épaules une pièce de tissu ou de laine tricotée : un châle.

1 Le lendemain, la maman se prépara pour aller chez la marraine; et elle dit : — Je vais te dire une chose, Épaminondas. Tu vois ces six petits pâtés que j ’ai juste fini de faire cuire? Je les ai mis devant la porte pour les faire refroidir. Tu les protégeras du chien et du chat et, si tu as besoin de sortir, fais attention à bien passer par-dessus. — Oui maman, dit Épaminondas.

2 La maman mit son bonnet et son châle | et s’en alla chez la marraine. [ Les six petits pâtés, tous en rang, refroidissaient sur le seuil de la porte. Et comme Epaminondas voulait sortir, il fit bierTàttention à passer au-dessus des pâtés. — Un, deux, trois, quatre, cinq, six!... il mit son pied bien exactement au milieu de chacun d’eux!... Et savez-vous, enfants, ce qui arriva quand la maman rentra? Personne n’a jamais pu me le dire, mais vous pouvez peut-être le deviner : je suppose qu’Epaminondas ne sut jamais le goût qu’avaient ces petits pâtés-là! S a r a C ône B r y a n t , Comment raconter des Histoires à nos Enfants

(Fernand Nathan, éditeur).

Recherchez la réponse. Comment la maman s'habilla-t-elle? (Relisez le n° 2.) — Savezvous ce qui arriva? (Relisez le n° 3.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. La maman d'Épaminondas rentre chez elle. Que dit-elle?

M ots com prenant le son : or. Trouvez et

Travaillez. Recopiez le nom des six premiers

écrivez trois mots contenant ce son.

nombres.

N

(

l'étable la table le tableau blanc bl

Le loup inspecteur

L ’école de Montarréau

mots difficiles affamée hardiment le paysan emmenait un prétexte

V _______________

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Où était située l'école de Montarréau?

J

Comprenez bien. La cloison. Un mur très mince séparait les deux pièces : la cloison. Sous aucun_prétexte. Les agnelets ne doivent ouvrir la porte pour aucune raison, sous aucun prétexte.

1 L ’école de Montarréau, dans les collines, était à côté d’une étable : les enfants entendaient bêler les moutons, les moutons entendaient par­ ler les enfants. La cloison qui les séparait était si mince qu’ils vivaient ensemble sans se voir. Le loup savait cela, mais ça ne l’intimidait guère : que peut, contre un grand loup noir, un jeune maître qui n’a pour toute arme qu’un porte-plume?

2 Si la porte était restée ouverte, la bête affamée serait hardiment entrée dans l’étable pour dévorer les cinq agnelets que le paysan y laissait chaque matin, lorsqu’il emmenait les moutons au pâturage. Mais la porte était tou­ jours fermée | et les cinq agnelets | avaient reçu de leur mère | l’ordre de n’en point lever le loquet | sous quelque prétexte que ce soit. | 3 Ils restaient donc sagement tout le jour à mâcher de l’herbe dans leur étable grise, à dormir, ou à écouter les leçons du maître à côté; et le loup rôdait tout autour, dans l’attente de sa chance... (à suivre)

Recherchez la réponse. Quel ordre les agne­ lets avaient-ils reçu? (Relisez le n° 2.) — Que faisaient les agnelets tout le jour? (Relisez le n° 3.)

Relisez la phrase en couleur.

M ots com prenant le son : bl. Recopiez-les

Travaillez.

en soulignant ce son.

Parlez. Dites ce qu'espérait le loup. Dessinez le l'école de Montarréau.

bâtiment



était

l'inspecteur direct le bec sec ec

La visite de l’Inspecteur

mots difficiles vingt dix élèves suis-je vif un pigeon

Com prenez bien. Un fagot. De nombreuses petites branches attachées ensemble forment un fagot. Une bouillotte. Une bouil­ lotte est un récipient en métal qui peut contenir de l'eau bouillante.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que fit le loup pour écouter ?

1 Un matin, un homme arriva en auto à l’école de Montarréau; le jeune maître le reçut avec une grande politesse. — Brran ! firent les vingt souliers des dix élèves qui se levèrent pour le saluer. — Chut ! chut ! se dirent les agnelets. C ’est l’Inspecteur dont nous a parlé Mère Brebis. Ecoutons... Et le loup, | pour écouter lui aussi, s’aplatit derrière des fagots, | sous la fenêtre. | 2 L ’Inspecteur se mit tout de suite à interroger les élèves : — Écoutez-moi bien, dit-il, c’est une devinette :

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Mon berceau est mon chapeau. Mon chapeau est mon tombeau. Qui suis-je? 3 Les élèves de Montarréau n’ont pas l’esprit vif. Ils s’écrièrent tous ensemble : une lanterne ! une bouillotte ! une noix ! un panier à salade ! un pigeon ! — Point ! point ! petits sots ! dit l’Inspecteur, d’un air mécontent. C ’est de l’escargot qu’il s’agit. (à suivre)

Recherchez la réponse.

Quelle devinette l'inspecteur pose-t-il? (Relisez le n° 2.) — Que répondirent les élèves? (Relisez le n° 3.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Racontez ce que mère brebis a bien pu dire de l'inspecteur. Travaillez. Dessinez une paire de souliers et

M ots com prenant le son : ec. Recopiez-les en soulignant le son ec.

dites combien « Brran ! ».

de paires

de souliers firent

---------------------N p US

il s'ap atit p at un pli Pl mots difficiles

U n e d e v in e tte

en voyant ayant le thermomètre le poêle l'orgueil

V

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que dit le serpent?

J

Comprenez bien. Une bique : une chèvre. Ces mots désignent le même animal. Consterné. Le jeune maître est très peiné : il est cons­ terné.

1 J ’espère que vous serez plus malins avec cette autre devinette : En me voyant : Mes cornes ! dit la bique. Ma langue ! dit le serpent. Mais je ne bêle ni ne pique, Ni ne mords bien qu’ayant des dents. Oui suis-je? Les écoliers de Montarréau n’ont pas l’esprit vif. Ils s’écrièrent tous ensemble : — Le balai ! le râteau ! le facteur ! le ther­ momètre ! un fer à repasser ! un poêle ! une tabatière !

3 — Point ! point ! petits ignorants ! dit l’Inspecteur en colère. Il est inutile que je reste plus longtemps ici. Je vois que voux êtes des ânes. La prochaine fois, j ’interrogerai les agnelets qui sont de l’autre côté de la cloison, et ils me répondront mieux que vous ! Et il s’en alla, laissant le jeune maître consterné. — Bon ! pensa le loup derrière ses fagots. Comme vous le devinez, | les cinq agnelets de Montarréau I furent remplis d’orgueil | par ce qu’avait dit l’Inspecteur. || Ils ne cessaient de répéter : « Il reviendra, il nous interrogera et nous répondrons mieux que les enfants ! » (à suivre)

Relisez la phrase en couleur.

Recherchez la réponse. Que répondirent les écoliers? (Relisez le n° 2.) — Qui l'inspecteur interrogera-t-il la prochaine fois? (Relisez le n° 3.)

Parlez. Quelles autres questions aurait-il pu poser?

M ots com prenant le son : pl. Trouvez trois

Travaillez. Que met-on dans une tabatière?

mots contenant ce son.

Écrivez ce mot. Soulignez la dernière lettre.

'inspecteur

/

naturel un colonel un hôtel le sel el

N

m ots difficiles

Un loup bien étonné

un coup une voix qu'il eût ils s'écrièrent seconde

V

J

Comprenez bien. Naturel. Ils trouvèrent nor­ mal, naturel que l'inspecteur eût ce visage. Comédie. Le loup voulut se donner le plaisir d'une bonne farce, d'une bonne comédie.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Quand les agne­ lets levèrent-ils le loquet de la porte?

1 Les agnelets se dépêchèrent de lever le loquet de la porte de leur étable lorsqu’ils entendirent des coups et une voix qui disait : — Ouvrez ! Je suis l’Inspecteur. Le loup entra. Ils n’en furent pas surpris car, n’ayant jamais vu de loup, ils trouvèrent tout naturel qu’un inspecteur eût ce visage-là.

2 Le loup j qui n’avait pas peur du jeune maître j armé de son seul porte-plume, j agit sans se gêner I dès qu’il fut entré. || Au lieu de se jeter tout de suite sur les agnelets, il voulut se donner le plaisir d’une bonne comédie : — Écoutez-moi bien, dit-il de sa plus grosse voix, c’est une devinette... Mon berceau est mon chapeau, Mon chapeau est mon tombeau, Oui suis-je? Les agnelets de Montarréau ont bonne mémoire. Ils s’écrièrent tous ensemble : « Un escargot ! » 3 — Bon ! bon ! reprit le loup. Mais je vous dévore si vous ne répondez pas à une seconde question. „ . . 1 (a suivre) Recherchez la réponse. Quelle devinette le loup posa-t-il? (Relisez le n° 2.) — Que répondit le loup? (Relisez le n° 3.)

M ots com prenant le son : el. Recopiez-les en soulignant le son el. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Posez des devinettes à vos camarades. Travaillez. Écrivez les noms par lesquels on désigne généra­ lement un agnelet, plusieurs agnelets.

/

N

la fourche la fourchette un jour pour our mots difficiles hein ! en effet stupéfait huit jours malheur

v__________ / Comprenez bien. I| bredouilla. Le loup parla d'une façon embrouillée, hésitante : il bredouilla. Stupéfait. Le loup est très étonné, il est stupéfait. Prendre le large. Le loup voulut se sauver : prendre le large.

L a punition du loup Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Quelle devinette le loup posa-t-il ?

Le loup posa alors sa seconde devinette : En me voyant : Mes cornes ! dit la bique. Ma langue ! dit le serpent. Mais je ne bêle ni ne pique, Ni ne mords bien qu’ayant des dents. Oui suis-je? En posant cette devinette, | le loup était bien sûr | que personne ne l’avait encore devinée, | car lui-même I n’aurait su que répondre. | Or, les agnelets répondirent d’une seule voix : — La fourche !

2 — Hein? En effet !... Il semble que ce soit bien ça ! bredouilla le loup stupéfait. Mais qui vous l’a dit? Le plus hardi des agnelets répondit : — Le maître d’à-côté, Monsieur l’Inspecteur, est allé emprunter une fourche à un voisin, il l’a montrée à ses élèves en disant : « Elle restera huit jours devant vous, petits ânes, pour que vous sachiez ce que c’est ! » — O malheur ! pensa aussitôt le loup; l’homme au porte-plume est maintenant armé d’une four­ che ! Et moi qui fais ma grosse voix comme s’il n’y avait rien à craindre ! Filons ! La situa­ tion va se gâter. 4 II voulut prendre le large mais le jeune maître qui l’attendait derrière la porte, lui dit : « Tout beau ! Tout beau ! Seigneur Loup de Montarréau, il ne fallait pas parler si haut, ça vous coûtera votre peau !... » et d’un maître coup de fourche, il cloua la méchante bête au sol. L éonce B o u rl ia g u e t , L e s

c o n te s d u J i l e u r d e v e r r e

(Desclée, de Brouwer).

Recherchez la réponse. Que bredouilla le loup? (Relisez le n° 2.) — Que répondit l'agnelet? (Relisez le n° 3.) — Que dit le jeune maître? (Relisez le n° 4.) M ots com prenant le son : our. Trouvez et écrivez trois mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Le loup n'est-il pas imprudent de poser la seconde devi­ nette? Dites pourquoi. Travaillez. Complétez : une maman mouton est une . . . ; un papa mouton est un . . .

Le chemin des chevaux

Tu vas à Paris La chanson le dit Sur ton cheval gris Tu vas à La Haye Sur la jument baie Et je ne sais où Sur le poulain roux Tu vas au manoir Sur le cheval noir

Mais mon cheval blanc Nuit et jour m’attend Au seuil de mon île. S abine S icaud ,

Chemins, (Stock).

Histoire du petit chat enfermé dans l’armoire

Le chaton que la demoiselle Avait enfermé dans l’armoire A mis en pièces la dentelle. En vain il griffe, miaule, appelle : Va-t-on le laisser dans le noir, Sans rien manger, là, jusqu’au soir? Heureusement, la demoiselle Avait oublié son mouchoir Et cela met fin à l’histoire Plus amusante que cruelle De ce pauvre petit chat noir. P ierre M en an teau ,

A

l 'é c o l e d u

b u is s o n

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(Éditions St-Germain-des-Prés).

\

le mal un régal malgré le balcon al

La lune et le petit chameau rose T H E A T R E DR M A R I O N K T T E S

mots difficiles le ciel la femme le pied la gaieté la paix

V_______________

)

Comprenez bien. Se réjouit. La lune est très contente : elle se réjouit.

Au-dessus de l’Afrique Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'aperçut la lune dans le désert?

1 Une nuit la lune apparut dans le ciel. Elle se trouvait au-dessus de l’Afrique et elle vit quelque chose dans le désert. Elle regarda avec attention | et elle aperçut un petit chameau rose | qui pleurait. |

— Que fais-tu ici, la nuit? lui dit-elle. Les hommes, les femmes, les~ènfants et les animaux dorment tous à cette heure, et toi tu ne dors pas ! Tu pleures; que se passe-t-il donc? 2 — Je me suis enfoncé une épine dans le pied, répondit le petit chameau rose, j ’ai très mal et je ne peux pas dormir. Et il se remit à pleurer. — Ne pleure pas, dit la lune, en caressant le nez du chameau. Montre-moi ta patte, je vais regarder. Elle éclaira la patte, retira l’épine et souffla un petit vent argenté sur la blessure. 3 La douleur disparut aussitôt. Le petit chameau rose retrouva sa gaieté. La lune se réjouit d’avoir aussi bien réussi : elle n’avait jamais fait cela auparavant. — Ah, petite tante, comme vous êtes bonne! dit le petit chameau rose. Etes-vous médecin? — Non, répondit la lune, je suis... une sorte de veilleur de nuit; je veille à ce que tout soit en ordre, à ce que tous dorment en paix. >

Recherchez la réponse. Pourquoi le chameau pleure-t-il ? (Relisez le n° 2.) — Que répond la lune au petit chameau? (Relisez le n° 3.) Mots comprenant le son : al. Trouvez et écrivez deux mots contenant ce son.

(à s u iv r e )

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Jouez la scène racontée dans le texte de lecture. Travaillez. Complétez les mots suivants uti­ lisés dans le texte : la gai . . . té ; la p ai. . .

/

elle accepta le lac un sac d'accord ac

■J

mots difficiles donc puisque voyager la faim croyant

V_______________

J

Comprenez bien. Lumineuse. La lune brille et éclaire ce qui est autour d'elle : elle est lumineuse.

En route! Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'est-ce que le petit chameau demande à la lune?

1 — Quel est donc ton nom? demanda la lune. — Je ne sais pas, dit le petit chameau : je ne vais pas encore à l’école. — Ah bon ! murmura la lune. — Tante, puisque vous voyagez dans les deux,

emmenez-moi un peu avec vous, rien qu’un tout petit peu, supplia le petit chameau rose. — Je n’en ai pas le droit, soupira la lune, mais puisque c’est toi, j ’accepte. Monte, tiens-toi bien, et en route ! 2 La lune s’éleva dans les airs | et ils parti­ rent : || c’était merveilleux. | On pouvait tout voir, car la lune était lumineuse. Là-bas, un lion se promenait : il avait faim et ne pouvait dormir. Ici, des singes dormaient dans les arbres et souriaient dans leurs rêves : leurs rêves devaient être jolis. 3 Puis ils arrivèrent au-dessus d’une ville et la lune dit : « Je vais te montrer quelque chose. » Elle descendit dans les rues et le petit chameau fut émerveillé. Ils regardaient les vitrines et les enfants qui dormaient derrière les fenêtres. Ils aperçurent un homme qui ronflait si fort que le petit chameau prit peur en croyant que c’était un lion. Ils s’arrêtèrent devant un maga­ sin de jouets, ce qui plut beaucoup au petit chameau. ( à s u iv r e )

Recherchez la réponse. Pourquoi pouvait-on tout voir? (Relisez le n° 2.) — De quoi le chameau eut-il peur? (Relisez le n° 3.) Mots comprenant le son : ac. Recopiez ces mots et soulignez le son ac.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Auriez-vous aimé être à la place du petit chameau? Pour­ quoi ?

Travaillez. Dites et écrivez comment on nomme un petit lion.

( ----------------------------- ^

la raison la prairie monnaie vrai ai

La lune et le petit chameau rose

mots difficiles viens la patience minuscule fixement le prix V _____________________

J

Com prenez bien. Fixement. Le petit cha­ meau ne quitte pas la clo­ chette des yeux : il la regarde fixement. Une prairie. Un grand pré est une prairie.

Une clochette argentée Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que répétait le petit chameau ?

1

La lune voulut continuer son chemin, mais le petit chameau rose répétait : — Attends un peu, tante, je voudrais encore regarder ceci et cela.

— Viens, dit la lune, perdant patience. C ’est alors que le petit chameau aperçut une minuscule clochette argentée. Il la regarda fixe­ ment, bouche ouverte : — Tante, je voudrais avoir cette petite cloche; achète-la moi. — Que te faut-il encore? grogna la lune. Le magasin est fermé. Viens ! Nous continuons. — Je voudrais avoir cette cloche, pleurait le petit chameau, car il était petit et pas raison­ nable. — Ne crie pas, dit la lune, nous allons nous rendre dans une belle prairie; l’herbe y est très douce et remplie de fraises, ce sera un régal ! 3 Mais le petit chameau ne voulait rien enten­ dre. Il pleurait : il voulait cette cloche. Oue pouvait faire la lune? Elle regarda le prix de la clochette, | la prit | et mit de la monnaie à sa place. La vendeuse serait bien étonnée le lendemain... La lune attacha la clochette autour du cou du petit chameau, sécha ses larmes et dit : — Maintenant tu as ce que tu voulais. Monte et dors. Nous partons. (à suivre)

Recherchez la réponse. Pourquoi le petit chameau pleurait-il ? (Relisez le n° 2.) — Que fit la lune? (Relisez le n° 3.) M ots comprenant le son : ai. Retrouvez dans le texte un autre mot avec le son ai.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. La vendeuse arrive à son magasin : que pense-t-elle en trouvant la monnaie? Travaillez. Complétez : une petite cloche est une . . . ; une petite poule est une . . .

(

^ beau le chameau un chapeau un bateau eau mots difficiles une culbute il exhala poindre froid ding !

V_______________ Comprenez bien. Elle bougonne, elle mar­ monne. La lune est de mau­ vaise humeur et parle entre ses dents : elle bougonne, elle marmonne.

Un beau réveil

Exhala. La lune dégagea, répandit un parfum agréable : elle l'exhala.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que marmonnait la lune?

A poindre, l’aube. Le jour commençait à se lever, à poindre : c'était l'aube.

1 Toute la nuit la lune bougonna, mais ce n’était pas grave. — Malgré ma fatigue, marmonnait-elle, un petit chameau veut avoir une clochette ! Ensuite, il faut lui enlever une épine ! Ensuite, n’importe qui m’arrêtera pour me dire : « Tante, lis-nous un conte ! Viens te baigner ! Fais une cul­ bute !... » C ’est alors que, lasse et voulant se reposer, elle déposa le petit chameau rose dans l’herbe où poussaient de belles fraises, et elle exhala

son air argenté. Le petit chameau rose s’endor­ mit aussitôt. Il était vraiment fatigué. La lune | le couvrit avec une feuille verte, | afin qu’il ne prît pas froid, | le caressa | et s’éleva dans les airs | sans faire de bruit. Le jour commençait à poindre. 3 Lorsque le petit chameau se réveilla à l’aube, il pensait avoir vécu un beau rêve. Il se leva et : ding, ding, ding, la petite cloche résonna à son cou. Quelle joie ! Tous les petits chameaux voulaient avoir une petite cloche semblable. Mais où la trouver? La lune ne se laissa plus faire. Elle ne prit plus personne avec elle. La nuit est faite pour dormir et non pour... vagabonder. A loïs M ik u l k a , Contes modernes © A.R.T.I.A. Prague et pour la traduction © Librairie Gründ Paris.

Recherchez la réponse. Où la lune déposat-elle le chameau? (Relisez le n° 2.) — A quoi sert la nuit? (Relisez le n° 3.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Imaginez les rêves du petit chameau pendant son sommeil.

M ots comprenant le son : eau. Écrivez ces

Travaillez. Recopiez la phrase du texte qui

mots et soulignez le son eau.

indique ce qu'est l’aube.

( ----------------------------- \

loin le coin un point moins oin

Comme chien et chat

mots difficiles Yen-Lu vieil rouillé la femme le malheur

Un anneau précieux Com prenez bien. Favorites. Les bêtes préfé­ rées. favorites, étaient le chien

et le chat Entreprenait. Tout ce que commençait, tout ce qu'en­ treprenait Yen-Lu, réussissait.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Avec qui Yen-Lu vivait-il ? t

il y a des milliers et des milliers d’années, vivait en Chine un pauvre homme qui s’appe­ lait Yen-Lu. Il possédait, non loin d’une rivière, une vieille petite maison dans laquelle il habitait avec sa femme et ses deux bêtes favo­ rites, un chien et un chat. 2 Un jour [ Yen-Lu trouva sur la route un vieil anneau rouillé | qu’il rapporta chez lui | et jeta dans un coin. Mais à partir de ce jour, la fortune entra dans la maison. Tout ce qu’entre­ prenait Yen-Lu lui réussissait. Alors Yen-Lu et sa femme comprirent que l’anneau n’était pas un anneau ordinaire.

— Écoute, dit la femme, il ne faut pas laisser traîner un anneau pareil. Mieux vaudrait le cacher soigneusement. Mais où le mettre? 3 Ils réfléchirent longuement, puis décidèrent d’enfermer l’anneau dans un petit coffre de bois qu’ils accrochèrent à un clou près de la porte. Par malheur, un homme venu de l’autre côté de la rivière pénétra dans la maison pendant qu’il n’y avait personne et emporta le coffret. Le chat miaula, le chien aboya, mais quand Yen-Lu rentra, le voleur était déjà loin. En même temps que l’anneau, la fortune quitta la maison. Le chat et le chien, moins bien nourris, souffrirent de la misère revenue. (à suivre)

Recherchez

Relisez la phrase en couleur.

Yen-Lu et Où Yen-Lu Quand la (Relisez le

Parlez. Imaginez et racontez ce que dit Yen-Lu lorsqu'il ne vit plus le coffret.

la réponse. Que comprirent sa femme? (Relisez le n° 2.) — mit-il l'anneau ? (Relisez le n° 3.) — fortune quitta-t-elle la maison? n° 4.)

M ots com prenant le son : oin. Trouvez et

Travaillez. Complétez : le . . .

écrivez trois mots contenant ce son.

. . . miaula.

aboya; le

le moyen un citoyen le doyen mitoyen oyen

Il faut reprendre l’anneau

mots difficiles Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Quel était le seul moyen, pour les animaux, d'aider leurs maîtres?

horreur ennuyeux essaie ! tu verras aisément

V_______________

J

Comprenez bien. Ils tentèrent l'aventure. Ils décidèrent d'essayer sans s'occuper des dangers ni des risques : ils tentèrent l'aventure. Méfiant. Le chat n'avait pas confiance : il était méfiant.

1 — Il faudrait trouver un moyen de venir en aide à nos maîtres, dit le chien après quel­ ques instants. — Le seul moyen, dit le chat, serait de reprendre l’anneau au voleur. Et ils résolurent de tenter l’aventure. A peine le chat et le chien avaient-ils quitté la ville, qu’ils se trouvèrent devant la rivière. — Il faut traverser la rivière, dit le chien. — Jam ais de la vie! cria le chat. Je ne sais pas nager et j ’ai horreur de l’eau ! 3 — C ’ est ennuyeux, dit le chien. Il nous faut pourtant aller de l’autre côté... Mais écoute,

si tu grimpes sur mon dos, je te ferai traverser la rivière sans te mouiller. — Tu crois? demanda le chat méfiant. — Mais oui! dit le chien. Essaie, tu verras... Je nage très bien. — Bon, dit le chat, qui grimpa sur le dos du chien. Mais gare à toi si tu me fais mouiller les pattes ! Et ils traversèrent la rivière, le chat sur le dos du chien. 4 — Tu vois, ce n’était pas terrible, dit le chien. Sur l’autre rive, ils trouvèrent aisément la maison du voleur. Ils la reconnurent à l’odeur. Ils^èntrèrent | et tout de suite | aperçurent le petit coffret | qui était suspendu | au-dessus de la porte. || (à suivre)

Recherchez la réponse. Pourquoi le chat ne veut-il pas traverser la rivière? (Relisez le n° 2.) — Qu'est-ce que le chien propose au chat? (Relisez le n° 3.) — A quoi les animaux reconnurent-ils la maison du voleur? (Relisez le n° 4.)

M ots comprenant le son : oyen. Copiez ces mots et soulignez le son oyen. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Racontez ce que vous avez fait pour retrouver un objet perdu.

Travaillez. Retrouvez toutes les phrases qui montrent que le chat a peur de l'eau. Copiez-les.

c

aboyer joyeux se noyer il croyait oy

^

Une bonne idée

mots difficiles la frayeur surveillé grignoter miauler opposé

V_______________ ) Comprenez bien. Elle grignotait. La souris mangeait du bout des dents : elle grignotait. Opposée. De l'autre côté de la rivière : sur la rive opposée.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que propose le chien ?

1 — Comment attraper le coffret? demanda le chien. — Oui, comment faire? réfléchissait le chat. Ils étaient assis, la tête en l’air, à regarder le coffret quand, tout à coup, le chien s’écria : — Je sais, moi, ce qu’il faut faire : tu vas attraper une souris et nous l’obligerons à faire un trou dans le coffret... — C ’est une bonne idée, répondit le chat. 2 II attrapa donc une souris | et la petite bête | à demi-morte de frayeur | se mit au travail, ] surveillée par les deux amis. || Elle grignotait... — Dépêche-toi, miaulait le chat. — Dépêche-toi, grondait le chien. Quand le trou fut assez grand, l’anneau tomba et roula par terre. 3 — Et maintenant, rentrons vite à la maison, crièrent le chat et le chien tout joyeux, tandis que la souris, oubliée, se sauvait chez~èlle.

4 Le chat prit l’anneau entre ses dents, grimpa de nouveau sur le dos du chien, et ils repassèrent la rivière. Mais dès qu’ils touchèrent la rive opposée, le chat bondit sur le toit le plus proche et, sautant de toit en toit, se précipita chez ses maîtres. (à suivre)

Recherchez la réponse. Quand l'anneau tom ba-t-il? (Relisez le n° 2.) — Que crièrent le chat et le chien ? (Relisez le n° 3.) — Que fit le chat en touchant la rive? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur.

M ots com prenant le son : oy. Copiez seule­ ment les mots du texte comprenant ce son.

Travaillez. Complétez la phrase suivante : Un

Parlez. Imaginez une suite à cette histoire.

grand coffret est un . . .

( ----------------------------- ^

il trahit la trahison il envahit un hibou hi

La trahison du chat

mots difficiles la maîtresse une femme la ruelle la conscience le nez

V_______________

J

Com prenez bien. Une trahison. Le chat n'agit pas loyalement : c'est une trahison.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que fit la femme pour récompenser le chat?

Crotté. Le chien est couvert de boue : il est crotté. Pas la conscience t ranquille. Le chat a le sentiment d'avoir mal agi : il n'a pas la cons­ cience tranquille.

1 Le chat vint frotter sa tête contre les genoux de sa maîtresse et laissa tomber l’anneau devant elle. — Yen-Lu ! Yen-Lu ! Viens voir ! Le chat a rapporté l’anneau ! cria la femme toute heureuse. Elle donna j un gros poisson au chat j et le caressa | encore plus qu’à l’ordinaire. || 2 Le chien ne rentra que plus tard. 11 lui avait fallu suivre des rues et des ruelles et trotter longtemps. Il était fatigué et avait la langue pendante, mais quand il vit que l’anneau était dans la maison, il vint, tout content et frétil­ lant de la queue, se frotter contre ses maîtres.

3 — D ’où sors-tu ainsi, crotté et mouillé ! cria la femme en colère. Et elle chassa le chien dans la rue. Le chat se chauffait près du feu et ronronnait, comme si rien n’était... Il ne prit pas la défense de son ami. 4 C ’est depuis ce temps-là que le chat, qui n’a pas la conscience tran­ quille, évite de se trouver nez à nez avec le chien. Quant au chien, il ne peut pas oublier la trahison du chat, et se jette sur lui dès qu’il le voit... Peut-être feriez-vous la même chose si vous étiez le chien? Non? N a t h a C a p u t o , Contes des quatre vents (Fernand Nathan, éditeur)

Relisez la phrase en couleur.

Recherchez la réponse. Pourquoi le chien rentra-t-il tard? (Relisez le n° 2.) — Que cria la femme? (Relisez le n° 3.) — Qu'évite le chat? Pourquoi? (Relisez le n° 4.)

Parlez. Vous avez vu un chien poursuivre un chat. Racontez.

M ots com prenant le son : hi. Copiez ces

Travaillez. Complétez : Une petite rue est

mots et soulignez le son hi.

une . . .

Chanson pour sauter à la corde La grenouille se marie Avec un alligator Et tout le monde lui dit Grenouille vous avez tort Oui mais la grenouille rit Elle rit de plus en plus fort Et dit si je me marie Avec un alligator C ’est pour avoir des enfants Avec cent quatorze dents Une grenouille avec des dents Voilà qui est amusant Une deux trois quatre La grenouille veut se battre Cinq six sept huit Allez vous cacher bien vite Neuf dix onze douze La grenouille est très jalouse Treize quatorze quinze seize De toutes les grenouilles anglaises. A nne S y l v e s t r e , Fabulettes (Livre-Disque Philips E iE 9183).

Mon petit lapin Mon petit lapin N ’a plus de chagrin. Depuis le matin, Il fait de grands sauts Au fond du jardin. Mon petit lapin N ’a plus de chagrin. Il parle aux oiseaux Et il rit tout haut Dans Tache et le thym.

( ~>

7

Mon petit lapin N ’a plus de chagrin. Le voisin d’en face A vendu ses chiens, Ses trois chiens de chasse. M a u rice C arêm e ,

La

(Bourrelier et Colin).

Cage

aux

G rillo n s

i

*

■*

A

la gazelle telle belle la pelle elle

Le chasseur et le crocodile Plus loin! Plus loin!

mots difficiles malheureux puisque il accepte il supplie inquiet

V ________________

J

Com prenez bien. Inondation. Les pluies ont fait déborder la rivière : c'est une inondation. Brousse. En Afrique, d'im­ menses étendues d'herbes et de buissons recouvrent parfois tout une région, on se trouve alors dans la brousse. Berge. Le crocodile est au bord de la rivière, sur la terre, sur la berge. Inquiet. Le chasseur n'est pas tranquille, il a peur, il est inquiet.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Où le crocodile fut-il entraîné?

1 Un crocodile vivait au chaud soleil d’Afri­ que et aimait dormir sur les bords d’un grand fleuve. Lors d’une grande inondation, ce crocodile fut entraîné si loin du fleuve, qu’une fois le soleil revenu et les eaux retirées, il se retrouva dans la brousse sans rien à boire ni à manger. 2 Un chasseur qui poursuivait une gazelle l’aperçoit alors. Très étonné, il s’écrie : — Que fais-tu là? crocodile. Tu parais bien malheureux.

Le crocodile raconte son histoire j et verse de telles larmes | que le chasseur en a pitié, j — Si tu promets de ne pas me faire de mal, lui dit-il, je te ramènerai au bord du fleuve, là où tu aimais rester au soleil. Le crocodile promet. Le chasseur l’attache alors solidement avec des cordes, en fait un gros paquet qu’il met sur sa tête et le porte au bord du fleuve. 3 Une fois sur la berge, le crocodile dit : — Puisque tu es venu de si loin, tu peux bien faire quelques pas de plus et entrer dans l’eau. Le chasseur accepte et entre dans l’eau jus­ qu’au genou. — Va plus loin, s’il te plaît, dit encore le croco­ dile. Le chasseur portant toujours le crocodile, avance jusqu’à ce que l’eau lui arrive à la poitrine. Encore plus loin... supplie le crocodile! 4 Et le chasseur marche jusqu’à ce que l’eau lui arrive au menton. Inquiet, il défait les cordes et rend la liberté au crocodile. Puis, avant de s’en aller, il se retourne et dit : — Je t’ai sauvé la vie. Maintenant, je crois que je peux m’en aller... (à s u iv r e )

Recherchez la réponse. A quelle condition le chasseur ramènera-t-il le crocodile? (Relisez le n° 2.) — Qu'accepte le chasseur? (Relisez le n° 3.) — Que dit le chasseur au crocodile? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : elle. Trouvez et écrivez trois autres mots contenant le son elle.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Pourquoi croyez-vous que le chasseur est inquiet? Travaillez. Recopiez la phrase qui explique comment le chasseur transporta le crocodile.

le crocodile il crie un crochet croire cr

Un crocodile peu reconnaissant

mots difficiles affaibli est-ce là ? la faim longtemps il accepte

V_______________ C om prenez

bien.

Reconnaissant. Le crocodile ne se montre pas gentil avec le chasseur qui lui a rendu service, il n'est pas recon­ naissant. Jeûne. Le crocodile n'a rien pour se nourrir, il jeûne, il ne mange pas. Consent. Le crocodile accepte de ne pas manger le chasseur, il consent à ne pas le dévo­ rer. Maltraite. Parfois, on bat, on brutalise, on maltraite le cheval. On trait. On tire le lait de la vache, on la trait.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi le crocodile veut-il manger le chasseur?

1 — T ’en aller? Ah, non! répond le crocodile. Ce long jeûne m’a affaibli, il faut que je te mange. — Est-ce là ma récompense? s’écrie le chasseur. — Ma faim est si grande que je ne puis t’écouter plus longtemps. Il faut que je te mange. 2 — Est-ce là ma récompense pour t’avoir porté si loin? répète le chasseur. — Tu m’as porté, c’est vrai! reconnaît le cro­ codile... Pour te remercier, | je consens | à ne pas te dévorer | avant d’avoir trouvé trois juges | qui décident | si je dois te manger ou non. | Le chasseur accepte cette proposition avec joie. 3 Arrive un cheval qui vient boire au fleuve. Le crocodile l’appelle et lui dit : — Cheval, cheval, ne bois pas avant d’avoir servi d’arbitre entre le chasseur et moi. Et il lui explique l’affaire.

Sans hésiter, le cheval déclare : — Depuis mon plus jeune âge, on me monte, on me fait travailler, on voyage sur mon dos et parfois on me maltraite. A présent que je suis vieux, on m’abandonne et on ne me donne plus rien à manger. Tu dois manger le chasseur, les hommes sont méchants ! 4 Apercevant alors une vache, le crocodile l’appelle et lui dit :

— Vache, vache, ne t’éloigne pas avant d’avoir servi d’arbitre entre le chasseur et moi. Et il lui explique l’affaire. La vache déclare aussitôt : — Depuis mon plus jeune âge on me trait, on boit mon lait, on tue mes enfants et, maintenant que je suis vieille, on m’abandonne. Les hommes sont méchants. Il est juste que tu manges cet homme. Tout content, le crocodile dit au chasseur : — Tu vois ! Deux juges m’ont déjà donné raison. Et le chasseur tremble de peur. (à suivre)

Recherchez la réponse. A quoi consent le crocodile? (Relisez le n° 2.) — Pourquoi le cheval trouve-t-il que les hommes sont méchants? (Relisez le n° 3.) — Que déclare la vache? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : cr. Relisez-les et copiez-les.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Si l'on avait interrogé un chien, qu'auraitil peut-être répondu? Travaillez. Écrivez le nom des deux premiers juges choisis par le crocodile.

(

~ ^ hésiter il pose saisir un vase Un chasseur s = z peu reconnaissant mots difficiles il explique interrogeons le corps le prix vends-le

V_______________ ) Comprenez bien. Fardeaux. L'âne portait de lourds colis, de lourds far­ deaux. Civet. Le chasseur a envie de manger du lièvre cuit dans son sang, de manger un civet de lièvre.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que déclare l'âne ?

1 Le crocodile aperçoit un âne. Il l’appelle et lui explique l’affaire. L ’âne déclare sans hésiter : — Les hommes sont méchants. Depuis mon plus jeune âge on me fait travailler, je porte de lourds fardeaux et on me bat. Maintenant que je suis vieux, on m’abandonne. Mange vite cet homme ! — Tu as entendu? dit alors le crocodile. Nos trois juges ont parlé. Je vais donc te manger sans attendre. 2 — S ’il te plaît, supplie le chasseur, inter­ rogeons encore quelqu’un. — Bon, dit le crocodile, interrogeons donc ce lièvre qui court. Ils appellent le lièvre et lui expliquent l’affaire. — Comment le chasseur a-t-il pu apporter ce grand corps jusqu’ici? demande le lièvre. — C ’est simple, répond le crocodile, il m’a lié avec des cordes. — Cela ne m’explique pas comment il a pu vous porter jusqu’ici.

— Montre-lui, dit le crocodile au chasseur qui lie le crocodile et le pose sur sa tête. Et ils partent tous les trois. 3 Après une longue marche, ils arrivent à l’endroit où le chasseur avait trouvé le crocodile. Le lièvre demande alors à l’homme : — Comment trouves-tu la peau de ce crocodile? — Belle, répond le chasseur. — Au village on t’en donnerait un bon prix. Vends donc ce croco­ dile qui n’a pas tenu sa promesse. Le chasseur trouve le lièvre sage. Il recharge le crocodile sur sa tête | et ils repartent vers le village | où ils vendent le crocodile. | 4 De retour chez lui, le chasseur a faim. L ’idée d’un bon civet lui met l’eau à la bouche. Il se retourne pour saisir le lièvre par les oreilles, mais celui-ci l’a vu venir. Il s’enfuit en criant : — Est-ce là ma récompense? Tu ne vaux pas mieux que le cro­ codile. B o bette L iszek , Le chasseur et le crocodile (Éditions La Farandole).

Recherchez la réponse. Quelles questions pose le chasseur? (Relisez le n° 2.) — Qu’est-ce que le lièvre conseille au chasseur? (Relisez le n° 3.) — Que crie le lièvre en s'enfuyant? (Relisez le n° 4.)

Mots contenant le son : s = z. Trouvez trois mots nouveaux contenant le son s = z et copiezles.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Le crocodile explique l'affaire à l'âne. Travaillez. Recopiez une question posée par le lièvre.

beaucoup le loup la couleur douce ou

Laideronnette aux yeux de soleil

Une fillette courageuse

mots difficiles Laideronnette les yeux sauf le coup bah!

V

J

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. De quelle couleur étaient les yeux de Laideronnette?

Comprenez bien. Étrange. Les yeux étaient d'un jaune bizarre, inhabi­ tuel : étrange. Une tête-de-loup. On net­ toie les cheminées avec un balai à longs poils raides : une tête-de-loup. Un tour de reins. La ma­ man ne pouvait ni se bais­ ser, ni se tourner; elle avait mal aux reins : elle avait attrapé un tour de reins.

1 II y avait une fois une petite fille si laide, que sa maman, qui l’aimait cependant beau­ coup, l’avait surnommée Laideronnette. Ses yeux étaient jaunes, d’un jaune étrange qu’on n’osait pas regarder en face. Ses cheveux, très fins, se dressaient si droits sur sa tête, qu’ils auraient pu servir de tête-de-loup. Enfin ses joues n’avaient aucune couleur, sauf le soir, où elles paraissaient un peu vertes. 2 Pour la consoler, sa maman lui disait sou­ vent : « Sois sage, ma minette, quand tu seras grande, tout s’arrangera ». Or, | il n’y avait pas dans le village | de petite fille plus douce, | plus gentille | que Laideron­ nette. 1 Aussi ses amis s’étaient-ils habitués depuis longtemps à une laideur qui, hélas ! ne s’améliorait pas avec les années.

3 Un après-midi de janvier, la maman de Laideronnette se donna un tour de reins, en soulevant une bassine pleine de linge qui venait de bouillir. — C ’est moi qui irai rincer au ruisseau, déclara Laideronnette brave­ ment, tu verras comme les chemises seront blanches! 4 II faisait tellement froid ce jour-là, que le ruisseau était gelé, et qu’elle dut casser la glace à coups de sabot. — Il faut avoir un fameux courage pour tremper les mains là-dedans, dit soudain une petite brise qui passait justement. Laideronnette se retourna et ne vit personne : — Bah, je me suis trompée, dit-elle, et elle reprit sa besogne. ( à s u iv r e )

Recherchez la réponse. Que disait la maman pour consoler sa fille? (Relisez le n° 2). — Comment la maman s'était-elle fait mal? (Reli­ sez le n° 3.) — Avec quoi la fillette cassa-t-elle la glace? (Relisez le n° 4.) Mots com prenant le son : ou. Recherchez dans le texte d'autres mots contenant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Que répondit certainement la maman lorsque Laideronnette décida d'aller rincer le linge? Travaillez. Écrivez le nom des deux mois qui suivent « janvier ».

r

a

la voix le froid pourquoi s'éloigner oi

Une fillette qui soupire

mots difficiles persuadée de travers bleuies les yeux essuyer

V_______________

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que murmure la brise?

)

Comprenez bien. Persuadée. La petite fille était certaine de mal en­ tendre : elle en était persua­ dée. L'onglée. Le froid rend les mains de la fillette doulou­ reuses, elle a mal : elle a l'onglée.

Laideronnette reprit son travail mais aussi­ tôt la brise lui murmura à l’oreille : — Je te récompenserai. La petite fille rabattit son bonnet sur ses oreilles, persuadée qu’elle entendait de travers. — Le linge rincé au ruisseau J est toujours le plus blanc, | dit-elle à haute voix | pour se donner du courage, | car elle avait l’onglée, j Elle sourit à son image, qui dansait sur l’eau qui courait si vite qu’on ne voyait pas qu’elle était laide. Vers quatre heures, le soleil, allant se cou­ cher, vit Laideronnette qui frottait encore, ses pauvres mains bleuies par le froid, et il l’enten­ dit soupirer : — Ah, si seulement mes yeux n’étaient pas jaunes ! — Fillette, pensa le soleil, nous arrangerons cela.

Le linge tordu, elle alla l’étendre sur le pré : — S ’il reste encore des taches, le gel les ôtera, dit-elle, achevant d’essuyer ses mains à son tablier. En rentrant à la maison, Laideronnette passa sous un vieux pommier : — Ah ! fit-elle en soupirant, pourquoi mes joues sont-elles vertes, le soir? Le pommier la regarda s’éloigner de son pas léger et murmura : — Nous arrangerons ça, ma fille, nous arran­ gerons ça ! (à s u iv r e )

Recherchez la réponse. Que soupire Laideronnette? (Relisez le n° 2.) — Que murmure le pommier? (Relisez le n° 3.) Mots com prenant le son : oi. Trouvez et écrivez trois mots conte­ nant ce son.

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Vous avez déjà eu l'onglée. Quand? Que faisiez-vous? Racontez. Travaillez. Je recopie deux fois : le gel ; il gèle.

(

'j

récompenser tomber pompe l'ombre om

Laideronnette aux yeux de soleil

mots difficiles le printemps vieil mille pareil en voyant

V__________________

)

Comprenez bien. Des bouclettes folles. Les bouclettes poussent et s’agi­ tent en tous les sens : ce sont des bouclettes folles.

Une jolie fillette Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Comment la brise récompensa-t-elle la fillette?

1 L ’hiver finit. Le printemps vint. Laideronnette était toujours aussi laide, mais encore plus gentille. Un après-midi, elle s’endormit sous le pommier couvert de fleurs. La brise qui dansait entre les pétales, la reconnut : — Tiens, fit-elle, c’est la fillette qui lavait au ruisseau. C ’est le moment de la récompenser. Quittant le vitiil arbre, | elle se posa doucement sur le front de la petite fille | et elle soqffla sur les jins cheveux. Aussitôt mille bouclettes folles couvrirent sa petite tête.

2

Le soleil, toujours curieux, brilla à travers les branches, et reconnut aussi Laideronnette : — Bon, pensa-t-il, je n’oublie pas ma promesse non plus. Sans bruit, il fit tomber quelques gouttes d’or sur les paupières de la petite fille. 3

A peine achevait-il son geste, que le vieux

pommier, secouant une de ses branches, laissa choir deux pétales roses sur les jou es de L a i­ deronnette, en disant : — Que ton visage soit pareil à mes fleurs : rose et doux.

4

Q uand la petite fille se réveilla, elle courut à la maison. En la voyant, sa m am an poussa un cri de surprise et de joie. Devant un miroir, Laideronnette riait et pleu­ rait à la fois, ne cessant de répéter : — Est-ce bien moi? N ’y a-t-il personne der­ rière mon dos? C ’est ainsi qu’elle devint la plus jolie petite fille qui soit, avec ses cheveux bouclés, ses yeux couleur de soleil, et ses jou es roses et fraîches, même le soir ! M a r c e l l e V é r ité , Contes du soleil (Casterman).

Recherchez la réponse. Quel cadeau le soleil fit-il? (Relisez le n° 2.) — Que fit le pommier? (Relisez le n° 3.) — Quelles questions la fillette pose-t-elle? (Relisez le n° 4.) M ots comprenant le son : om. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Racontez très simplement l'histoire de Laideronnette. Travaillez. J ’écris dans l'ordre le nom des quatre saisons : l'hiver, le printemps, I'. . ., I'. . . .

(

la femme violemment récemment évidemment emm

^

Milou et le renard

mots difficiles vieil vieille le fils l'œil hop !

V_______________ ) Com prenez bien. Des^ fagots. Le grand-père lie de petites branches en paquets : il fait des fagots.

Une agréable proposition Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que faisaient les grands-parents de Milou?

Il y avait une fois un vieil homme et une vieille femme qui vivaient avec leur petit-fils. Le petit-fils s’appelait Milou. Ils habitaient tous les trois une petite maison dans la forêt. Chaque matin, le grand-père partait faire des fagots et la grand-mère allait ramasser des

fraises, des framboises ou des champignons — ça dépendait de la saison. Le petit Milou, lui, restait seul à la maison toute la journée. 2 — Ne va pas dans la forêt et n’ouvre la porte à personne, lui recommandait la grand-mère tous les matins. Et Milou n’allait pas dans la forêt. C ’est tout juste s’il sortait dans le petit jardin devant la maison. Il n’ouvrait pas non plus la porte. Il faut dire que personne ne venait y frapper. 3 Voilà qu’un jour J le Renard passa devant la potitè' maison j et jeta un coup d'œil à l’irïfétieür | par la lenetre. Il vit Milou qui se régalait d’un grand bol de fromage blanc bien sucré et, du coup, il sentit l’appétit lui venir. Il tapa au carreau et dit : — Milou, Milou, laisse un peu de ton fromage blanc pour moi dans le bol. En échange, je te ferai prome­ ner à cheval sur ma queue. 4 Milou n’avait rien contre. Il avait déjà tant mangé que son petit ventre était tout rond. Il pou­ vait bien laisser un peu de fromage pour le Renard. Et se promener sur sa queue, il en avait très envie. Oui, il en avait tellement, tellement envie qu’il ouvrit la fenêtre et hop! le Renard sauta dans la chambre. Il mangea tout le fromage qui restait dans le bol et dit : — Maintenant, Milou, mets-toi à cheval sur ma queue, et en avant ! (à suivre)

Recherchez la réponse. Quelle recomman­ dation la grand-mère faisait-elle à Milou? (Relisez le n° 2.) — Que dit le renard? (Relisez le n° 3.) — Pourquoi Milou ouvrit-il la fenêtre? (Relisez le n° 4.)

Parlez. Imaginez la réponse de Milou aux recommandations de sa grand-mère.

Mots com prenant le son : emm. Relisez-les

Travaillez. Retrouvez et recopiez la phrase

et recopiez-les.

qui montre que Milou est désobéissant.

Relisez la phrase en couleur.

(

le soir noir le désespoir voir oir

^

De bonnes parties à trois mots difficiles la queue le banc le galop il avait eu ils essayaient

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que fit le renard, une fois Milou assis sur sa queue?

J Comprenez bien. Un terrier. Le renard vit dans un trou creusé dans la terre : dans un terrier. A chaudes_larmes. Milou pleurait très fort : à chaudes larmes.

1 Milou se mit à cheval sur la queue du Renard qui commença par trotter tout autour de la chambre, et puis, hop ! il sauta sur le banc. Du banc, hop ! il sauta sur l’appui de la fenêtre, et hop! hop! le voilà dehors avec Milou. Au galop, au galop, à travers la forêt, le Renard l’amena jusqu’au vieux chêne sous lequel il avait son terrier.

2

D’abord, Milou fut content de trotter dans la chambre sur la queue du Renard, mais dès que celui-ci avait sauté par la fenêtre et pris le galop, Milou avait eu peur, et quand le Renard entra avec lui dans son terrier, il se mit à pleurer à chaudes larmes. — Ne pleure pas, Milou, dit le Renard. Tu vois, j ’ai ici mes deux renardeaux. Vous allez jouer tous les trois ensemble. Vous en ferez de ces parties!

3

Et, en effet, Milou s’amusa énormément avec les deux renardeaux. Père Renard les fit promener | tous les trois sur sa queue | et ils étaient enchantés. || Puis le soir vint et Milou voulut rentrer à la maison. — Ce n’est pas possible, Milou, dit le Renard. Tout seul, tu ne reconnaîtrais pas le chemin, il fait noir comme dans un four et je n’ai pas le temps de te raccompagner. Attends jusqu’à demain.

4

Mais Milou n’avait plus qu’une idée : retrouver son grand-père et sa grand-mère. Il se remit à pleurer et à crier qu’il voulait rentrer chez lui. Les deux renardeaux essayaient de le consoler, le père Renard lui promettait de le ramener le lendemain. Rien n’y faisait, Milou continua à pleurer et à hurler de désespoir. (à suivre)

Recherchez la réponse. Quand Milou avait-il eu peur? (Relisez le n° 2.) — Pourquoi le renard veut-il garder Milou? (Relisez le n° 3.) — Milou n'avait plus qu’une idée. Laquelle? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Comment les deux essayaient-ils de consoler Milou?

renardeaux

M ots comprenant le son : oir. Trouvez et

Travaillez. Complétez : je pleure, je ne pleure pas; je chante, je . . . chante pas; je marche,

écrivez trois mots contenant ce son.

je . . . marche . . . ; je frappe, je . . .

(

\ ils étaient ils avaient ils savaient demandaient aient

Crin, crin, crin, tsi, tsi, tsi!

mots difficiles tsi ! tsi ! qu'est-ce qui? asseoir le musicien ailleurs

v__________ y Com prenez bien. Terriblement. Ils avaient eu très peur : terriblement peur.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que cria la pie?

1 Pendant ce temps, le grand-père et la grandmère étaient revenus à la maison. Ils avaient eu terriblement peur en voyant la fenêtre ouverte et plus de Milou. — Mais qu’est-ce qui a bien pu lui arriver? se demandaient-ils. Juste à ce moment passa la Pie, la Pie qui sait tout et qui redit tout. Et la Pie leur cria : — C’est le Renard qui a fait asseoir Milou sur sa queue et qui l’a emporté dans son terrier!

2

— Ah ! dit le grand-père, si c’est ça, je sais ce qu’il faut faire! Il prit son violon, la grand-mère prit le tambour de Milou et les voilà partis pour le terrier, sous le grand chêne. Arrivés là, | ils se mirent à chanter | une petite chanson | en jouant du violon | et en battant du tambour : || Crin, crin, crin, tsi, tsi, tsi, ra ta plan, ra ta plan, plan, plan, il y a trois renards là-dedans et notre Milou y est aussi. Et quand ilsfavaient fini, ils recommençaient.

3

Dans le terrier, le Renard se fâchait : — Qu’est-ce que c’est que cette espèce de musique? criait-il. Ça me casse les oreilles. Renardeau Numéro Un, sors vite du terrier et va dire à ces musiciens qu’iiriiillent faire crin, crin, crin et ra ta plan ailleurs! (à suivre)

Relisez la phrase en couleur.

Recherchez la réponse. Qu'emportèrent les grands-parents? (Relisez le n° 2.) — Qu'est-ce que le renard ordonne à son fils? (Relisez le n° 3.)

Parlez. Imaginez ce que Renardeau Numéro Un va dire aux deux musiciens.

Mots com prenant le son : aient. Relisez et

Travaillez. Complétez : crier : ils criaient, elles criaient; poser ; ils p. . elles . . . ;

recopiez ces mots.

aller : ils . . . . elles ...

le le un un

terrier panier cahier collier ier

mots difficiles le sac il envoya hors le bonheur gentil

V_______________ J Comprenez bien. Furibond. Le renard est très en colère : il est furibond. Une raclée. Le renard a reçu une correction : une raclée.

Dans le sac!

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'arriva-t-il à Renardeau Numéro Un?

1 Renardeau Numéro Un | sortit en courant | mais juste à l’entrée du terrier | se tenait le grandpère | avec un sac. || Il fourra le renardeau dedans et puis, avec la grand-mère, il recommença : Crin, crin, crin, tsi, tsi, tsi, ra ta plan, ra ta plan, plan, plan, il y a deux renards là-dedans et notre Milou y est aussi. 2 Ces gens épouvantables n’en finiront pas, gron­ dait le Renard furieux, et il envoya Renardeau Numéro Deux dire aux musiciens de s’en aller bien vite. Mais le grand-père fourra aussi Renardeau Numéro Deux dans le sac et après, avec la grand-mère, il recommença : Crin, crin, crin, tsi, tsi, tsi, ra ta plan, ra ta plan, plan, plan, il y a un renard là-dedans et notre Milou y est aussi. 3 Alors, le Renard, furibond, se précipita hors du terrier pour chasser les musiciens. Seulement, avant d’avoir pu comprendre ce qui lui arrivait, il était aussi dans le sac. Le grand-père et la grand-mère se penchèrent à l’entrée du terrier en criant :

— Milou, Milou, sors bien vite! C’est nous, grandpère et grand-mère!

4 Milou grimpa hors du terrier. Quel bonheur de se retrouver tous les trois ensemble! Et puis, le grand-père ouvrit le sac et laissa sortir les deux renardeaux en leur parlant doucement. Après tout, ce n’était pas de leur faute, et ils avaient été si gentils avec Milou. Mais le père Renard, lui, reçut une fameuse raclée, pour lui apprendre à ne plus enlever les petits garçons. Et Milou, de son côté, après avoir été bien embrassé, fut bien grondé, pour lui apprendre à écouter sa grand-mère, une autre fois. Milou et le Renard, texte français de Michel Clément (Éditions La Farandole).

Recherchez la réponse. Qu'arriva-t-il à Renar­ deau Numéro Deux? (Relisez le n° 2.) — Que crièrent les grands-parents? (Relisez le n° 3.) — Pourquoi Milou fut-il grondé? (Reli­ sez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Quelle promesse Milou fit-il sûrement à ses grands-parents?

M ots com prenant le son : ier. Trouvez et

Travaillez. Apprenez la chanson et récitez-la,

écrivez trois mots contenant ce son.

livre fermé.

Le renard et les raisins

»

»

ykr

Certain renard gascon, d’autres disent normand, Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille Des raisins mûrs apparemment Et couverts d’une peau vermeille. Le galant en eût fait volontiers un repas. Mais, comme il n’y pouvait atteindre : « Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. » Fit-il pas mieux que de se plaindre? L a F on taine , Fables.

)

^

*

Berceuse pour endormir le petit éléphant Do l’éléphanteau Couché dans ta crèche, Do mon tout petiot Dans cette ombre fraîche Sans craindre les flèches D’un soleil trop chaud. Couché dans ta crèche Près du marigot Do l’éléphanteau. Do l’éléphanteau, Do dans cette brousse Ou la feuille pousse Pour mon tout petiot. De légers grelots Dorment dans la gousse. A chaque secousse Ils rêvent tout haut, Do l’éléphanteau.

P ierre M en an teau ,

A l'école du buisson (Éditions St Germain-des-Prés).

Do l’éléphanteau D’un sommeil tranquille, Enfermé dans l’île De ta belle peau, Sur tes yeux mi-clos Ferme bien tes cils, Do mon tout petiot D’un sommeil tranquille, Do l’éléphanteau.

r

n

la broderie la brume octobre brave br mots difficiles l'automne l'aiguille ils faisaient un bonhomme le paiement

V

La pomme d’automne

Le petit homme du jeudi Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que faisait le petit homme du jeudi?

J

Comprenez bien. Boîte à malices. La boîte du colporteur est pleine d'objets extraordinaires et inattendus, d’où son nom de « boîte à malices ». Des colporteurs. Les mar­ chands qui, autrefois, trans­ portaient les marchandises sur leur dos et les vendaient de porte en porte étaient des colporteurs. Un prétexte. Le colporteur trouvait toujours une raison : un prétexte, pour ne pas faire payer le client pauvre.

1 Le petit homme du jeudi marchait, marchait sur la grande route, portant sur son dos sa grande boîte à malices. Le petit homme du jeudi | allait sous le pâle soleil d’automne | avec son chargement de merveilles. Il

2

Le petit homme du jeudi était ainsi appelé parce que chaque jeudi, on le voyait apparaître au village et qu’il frappait de porte en porte, proposant à chaque demeure ses rubans et ses images, ses aiguilles et ses ciseaux, ses bobines et ses broderies.

3

« Bonjour, bonjour, petit homme du jeudi! » lui disaient les enfants qui jouaient sur le chemin. Tous l’entouraient de leurs rondes et fouillaient ses poches. Le petit homme s’arrêtait en riant, ouvrait sa grande boîte de colporteur, en tirait un à un tous ses trésors : une toupie qui chante, un fouet d’or et d’argent, un sifflet, que sais-je encore ? Et les enfants criaient de joie. Ils lui faisaient de longs signes d’adieu avant qu’il ne disparaisse sur la route, avec sa grande boîte à malices, dans la brume d’octobre.

4

C’était un brave petit bonhomme qui ne pensait jamais à lui. Lorsqu’il entrait dans une demeure où il voyait que le pain était rare, il trouvait toujours un prétexte pour remettre à plus tard le paiement de ce qu’on lui devait, ou bien il oubliait une pelote de fil de lin, par hasard... Si bien que tout le monde l’aimait. (à suivre)

Recherchez la réponse. Quand le petit homme apparaissait-il? (Relisez le n° 2.) — Pourquoi les enfants criaient-ils de joie? (Reli­ sez le n° 3.) — Pourquoi tout le monde aimait-il le colporteur? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Les enfants posaient sans doute des questions au colporteur. Imaginez lesquelles.

M ots com prenant le son : br. Relisez-les

Travaillez. Recopiez le nom des objets appor­

et copiez-les.

tés aux ménagères par le colporteur.

r

exigeante exemple exact un exercice ex = egs

La pomme d'automne

mots difficiles exigeante le coeur la faim il cueillit net

l ___

J

Une pomme exigeante

Comprenez bien. Net. Une petite voix l'empê­ cha subitement de conti­ nuer : l'arrêta net. Contempla. Le colporteur regarda attentivement la pomme : il la contempla.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi la pomme venait-elle à point?

1

Le petit homme du jeudi n’était pas riche; il n’était pas très beau non plus; mais il avait si bon cœur, que cela lui tenait lieu de fortune etxie beauté.

Un jour | qu’il s’en, allait sur la graqd-rSïïte, | il vit I au bord d’Vm pept'Hbois | un pomîfiiéf | auquel il restait juste une pomme. | — Voilà qui vient à point, dit-il. J ’ai grand-faim. Cette pomme fera mon affaire. 2 II la cueillit, ouvrit son couteau et l’approcha du fruit... mais il entendit soudain une petite voix qui l’arrêta net : « Ne me coupe pas! Ne me coupe pas, petit homme du jeudi ! » Surpris, il contempla la pomme et dit : « Puisque cette pomme ne veut pas qu’on la coupe, tant pis, croquons-la. »

3 II ouvrait la bouche pour mordre dans le fruit, quand à nouveau la petite voix se fif~èntendre : « Ne me croque pas, ne me croque pas, petit homme du jeudi! ». — Voilà qui est curieux! fit le petit homme. Eh bien, puisqu’elle ne veut pas être mangée, jetons-la! 4 II levait le bras pour jeter la pomme lorsqu’une fois encore, il enten­ dit la petite voix : « Ne me jette pas, ne me jette pas, petit homme du jeudi! » — Ça, par exemple! Une pomme qui ne veut pas être coupée, qui ne veut pas être croquée, qui ne veut pas être jetée... Que reste-t-il à en faire? Ma foi, je l’emporte. Espérons qu’elle sera contente. (à suivre)

Relisez la phrase en couleur.

Recherchez la réponse. Que dit la petite voix? (Relisez le n° 2.) — Que dit à nouveau la petite voix? (Relisez le n° 3.) — Que décide finalement le colporteur? (Relisez le n° 4.)

pomme.

M ots com prenant le son : ex = egs. Lisez

Travaillez. Écrivez le nom de cinq fruits que

ces mots et recopiez-les.

vous aimez.

Parlez. Rappelez les trois désirs de la petite

(

un vœu ^ un nœud un œuf Le petit homme un bœuf et la fée œ mots difficiles

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que répond le colporteur à la vieille femme?

vieille la victime exaucé prends le coeur

V _______________

)

Com prenez bien. Enchantement. Celui qui a un pouvoir magique agit par enchantement. Formuler un vœu. Exprimer un souhait, c'est formuler un vœu. Exaucé sur le champ. Tu auras immédiatement ce que tu désires : tu seras exaucé sur le champ.

I La route que suivait le petit homme passait au pied d’un village entouré de murailles et coiffé d’un vieux château. En s’approchant, le petit homme fut frappé de la tristesse des lieux : toutes les fenêtres étaient closes. Un profond silence régnait partout. II croisa simplement une vieille mendiante qui lui tendit la main. — Je n’ai pas grand-chose à te donner, ma pauvre vieille. Je n’ai qu’une pomme; et du diable si elle consentira à se laisser manger! — Donne toujours, fit la vieille.

2

Le petit homme tendit la pomme qui, cette fois, ne protesta pas. La vieille l’ouvrit en deux, croqua dedans et... devint aussitôt une fée plus belle que le jour! — Tu m’as délivrée, petit homme! J ’étais victime d’un enchantement que seul un être capable de vraie bonté pouvait rompre. Tu m’as délivrée, petit homme! Tiens : prends ces trois pépins. Avec chacun d’eux, tu pourras obtenir ce que tu désires. Il te suffira | de les plâiTror~en teyre | en formulant un vœu | et tu seras exaucé suf-li^hâtrip. ||

3

Merci, madame; mais je ne désire rien d’autre que d’avoir toujours le cœur gai et de ne souhaiter jamais de mal à personne! — Puisses-tu être toujours satisfait! Et la fée disparut.

(à suivre)

Relisez la phrase en couleur.

Recherchez la réponse. Quel cadeau le colporteur reçoit-il de la fée? (Relisez le n° 2.) — Que désire le colporteur? (Relisez le n° 3.)

Parlez. Si vous receviez les pépins magiques, quels sont les trois souhaits que vous feriez?

M ots com prenant le son : œ. Relisez-les

Travaillez. Recopiez la phrase qui montre que

et recopiez-les.

le colporteur a bon cœur.

(

\

triomphe une photo un phoque un phare Ph

Le pépin magique

mots difficiles qu'y-a-t-il ? hélas essayer se réjouir l'enthousiasme

V.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qui le petit homme rencontra-t-il à un carrefour?

J

Comprenez bien. Restait interdit. Étonné, le petit bonhomme ne savait que faire ni que dire, il restait interdit. Épidémie. La maladie avait atteint beaucoup de gens au même moment : c'était une épidémie. Enthousiasme. Le seigneur ne montrait pas une très grande joie : il manquait d'enthousiasme.

1 Le petit homme demeura tout interdit avec ses trois pépins au creux de la main. Puis il haussa les épaules, se disant qu’il avait rêvé, et continua son chemin. A un carrefour il croisa des gens qui s’en revenaient du cimetière en pleurant. — Qu’y a-t-il? demanda le petit homme du jeudi. 2 — Hélas! Une terrible épidémie ravage le vil­ lage. Tous meurent les uns après les autres...

— C’est l’occasion d’essayer le pouvoir de mes pépins de pomme! se dit le petit homme. Et il planta le premier dans un pot qui se trouvait là, en disant à haute voix : « Que le village soit guéri ! » 3 Aussitôt les gens se levèrent, les volets claquè­ rent, le village se mit à résonner de mille cris : « C’est lui! C’est lui qui nous a délivrés! » Et le petit colporteur fut porté en triomphe au château, avec sa boîte à.malices emplie de merveilles. Le s^i^neur | qui régîiait sur le village | et qui était gueli''| lui aussi, .1 partagea la joie generale | et décora le petit colporteur. | 4 Pourtant le seigneur ne semblait pas se réjouir avec autant d’enthousiasme que les gens du village... — Alors que villageois et villageoises chantaient, dansaient, riaient, le roi restait silencieux, l’air soucieux. Quelle pouvait bien être la raison de sa tristesse? (à suivre)

Recherchez la réponse. Quel vœu le petit homme form ule-t-il? (Relisez le n° 2.) — Pourquoi le colporteur fut-il porté en triomphe? (Relisez le n° 3.) — Le seigneur était-il gai? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Que fait le seigneur pour remercier le petit colporteur?

M ots com prenant le son : ph. Recopiez-les

Travaillez. Retrouvez et recopiez la phrase

en soulignant le son ph.

qui montre que les villageois sont guéris.

(

^ exclamation excuser expédier texte ex = ecs

Belle comme le jour!

mots difficiles la comtesse second qui est-ce? je souhaiterais allégresse

V_______________ J Comprenez bien. Une exclamation. La prin­ cesse pousse un long et subit cri de joie et d'admiration : une exclamation. D'émotion. La princesse est surprise et troublée : elle est rose d'émotion. Allégresse. La joie de tous éclate : c'est l'allégresse générale.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi le seigneur est-il triste ?

1 — Pourquoi, demanda le petit homme du jeudi, le seigneur est-il si triste? — C’est parce que sa fille, la comtesse Véronique, pleure tout le long du jour : elle est bossue et se désole de ne pas trouver de mari! — Qu’à cela ne tienne, dit le petit colporteur, et il planta entre deux pierres son second pépin de pomme.

« Que la comtesse Véronique devienne belle comme le jour! » ajouta-t-il. 2 On entendit aussitôt une longue exclamation de joie, et une jeune fille belle comme le jour se précipita dans la salle d’honneur du château, où tout le village était réuni. — Père, s’écria-t-elle, me voici enfin comme les autres jeunes filles! 3 Là-dessus, le petit colporteur planta son troi­ sième pépin de pomme et dit : — Que la comtesse Véronique trouve vite un mari! Juste à ce moment-là, la jeune fille se retourna, aperçut le petit colporteur avec son bon sourire et sa boîte à malices toute emplie de merveilles, et elle devint toute rose d’émotion. 4 — Qui est-ce ? demanda-t-elle d’une voix douce. — C’est le petit homme du jeudi | auquel nous devons la 'gîiüfison du village | et bien d’autres choses encore... || — S’il voulait bien de moi, c’est lui que je souhai­ terais avoir pour époux, murmura-t-elle. Alors, au milieu de l’allégresse générale, le petit homme du jeudi, qui ne pensait jamais à lui, épousa la jolie princesse. A ndrée D ubois-M il l o t , La boîte aux chansons (M agnard).

Recherchez la réponse. Que dit la belle jeune fille? (Relisez le n° 2.) — Quel est le troisième vœu du colporteur? (Relisez le n° 3.) — Que souhaite la princesse? (Relisez le n° 4.)

Relisez la phrase en couleur. Parlez. Dites ce qu'ont sans doute répondu le colporteur puis le roi au souhait de la princesse. Travaillez. Trouvez dans le n° 4 un mot qui

M ots com prenant

le son

: ex = ecs.

Trouvez et écrivez trois mots contenant ce son.

signifie « se maria » et un mot ayant le même sens que « mari ».

-------------------- \

mes les des ses es = è

Nicole et l’ascenseur

mots difficiles l'ascenseur le cœur aujourd'hui un immeuble vingt

V_______________

J

Comprenez bien. Berlingot. Le lait est parfois renfermé dans des sacs ayant la forme des bonbons appe­ lés « berlingots ».

Au retour du marché

Chicorée frisée. Espèce de salade dont les feuilles sont frisées.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Pourquoi Nicole n'aime-t-elle pas l'ascenseur?

1 En sortant de l’ascenseur au quinzième étage, Nicole dit : — Je n’aime pas l’ascenseur ! Quand on descend, on diraûjque mon cœur s’en va sous mes pieds, et quand il monte, il saute par-dessus ma tête. — Si ton cœur s’en va, dit maman, tu ne peux pas avoir mal au cœur. — Si, j ’ai mal quand même. Et puis je suis aplatie au fond, j ’ai la tête serrée entre les gens, j ’ai des paquets sous les pieds, je ne peux même pas bouger un bras.

2

'

— Je vais te donner un bonbon à l’anis, dit maman; ça ira mieux. A chaque fois que Nicole prend l’ascenseur, elle dit avoir mal au cœur. Dès que Nicole a le bonbon dans la bouche, elle n’a plus mal au cœur du tout ! Mais Nicole aime tellement les bonbons à l’anis...

3

A

Aujourd’hui, maman, Nicole et Luc, son petit frère, reviennent du marché. #. Maman rapporte un lourd filet de provisions; Nicole porte un grand pain et un berlingot de lait; Luc, | qui véut toujours porter queitfue chose, | seïre dans ses bras | une chicorée frisée, | enveloppée d an rjm papier. |

4 Heureusement qu’il y a l’ascenseur, dit maman. Mais voilà, il n’y a pas d’ascenseur ! Le gardien de l’immeuble répond à ses locataires : — Les deux ascenseurs sont en panne, depuis vingt minutes. J ’ai téléphoné au gérant. Il va envoyer quelqu’un tout de suite. — Tout de suite... tout de suite... ça fait combien de temps? — Moi, j ’habite au dix-huitième étage ! (à suivre)

Recherchez la réponse. A partir de quel moment Nicole n'a-t-elle plus mal au cœur? (Relisez le n° 2.) — Que rapportent la maman, Nicole et Luc? (Relisez le n° 3.) — Que dit le gardien aux locataires ? (Relisez le n° 4.)

M ots com prenant le son : es = è. Relisez-les et copiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Et vous, aimez-vous prendre l'ascenseur? Pourquoi? Travaillez. Recopiez les noms de toutes les choses qui se mangent et dont on parle dans la lecture.

~ ^ un éléphant téléphoner un phare une phrase ph

(

mots difficiles

Dans l’escalier Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Que font les enfants en constatant que l'ascenseur ne fonctionne pas?

l'escalier la sœur quinzième essoufflé le cœur

V

Nicole et l'ascenseur

1

J

Com prenez bien. Ronchonner. Certains enfants montrent leur mécontente­ ment en murmurant entre leurs dents. Dévale. La salade descend l'escalier à toute vitesse, elle le dévale. Barrissement. Les éléphants barrissent; leur cri est un barrissement.

En Amérique, il y a des gratte-ciel : des immeubles de quarante, cinquante, soixante étages, et plus, explique le gardien pour essayer de consoler le locataire du dix-huitième. Ça ne le console pas du tout... Mais voici les premiers enfants qui reviennent de l’école. Il y en a qui ronchonnent et d’autres qui courent en riant vers l’escalier : — Au premier arrivé! crie un grand garçon. Une troupe de garçons et de filles s’élance en criant et en riant. Les semelles claquent sur le ciment. Quel bruit !

2

Attendons Janine, votre grande sœur, dit maman. Voici Janine. — Prends la salade, le lait, et donne la main à Luc. Luc ne veut pas lâcher la salade et Nicole dit : — Non, je peux tout porter jusqu’au quinzième. — Bon ! Quand tu seras fatiguée, Janine t’aidera.

3

— Je ne serai pas fatiguée, affirme Nicole qui commence à monter très vite. Premier étage. Deuxième étage.

Euh... Nicole est un peu essoufflée. Elle veut conti­ nuer aussi vite. Son cœur se met à battre très fort. Elle s’arrête.

4

Presque au même moment, des cris affreux retentissent : Luc a lâché sa salade qui dévale l’escalier. Il abandonne la main de Janine et, en voulant rattraper la salade, il tombe. Dans cet immeuoie en béton','| de ciment et de 1er, | les çris du petit Luc résonnent | et font .autant de bruit I que les barrissements | de tout un troupeau d’éléphants en cnlere. || (à suivre)

Recherchez la réponse. Qu'est-ce que Nicole répond à sa maman ? (Relisez le n° 2.) — Pourquoi Nicole s'arrête-t-elle? (Relisez le n° 3.) — A quoi compare-t-on les cris de Luc? (Relisez le n° 4.)

M ots com prenant le son : ph. Lisez-les et recopiez-les. Relisez la phrase en couleur. Parlez. Chez vous ou ailleurs, vous avez voulu prendre l'ascenseur: il était en panne. Que disaient les gens? Travaillez. Recopiez et complétez : l'éléphant barrit; le lion . . . ; les éléphants barrissent; les lions . . . .

(

^ ils penchent ils tombent ils claquent ils montent ent

Nicole et l'ascenseur

J ’aime l’ascenseur!

mots difficiles ayant bref un objet le dixième se déshabiller

V__________ ) Com prenez bien. Avalanche. Se dit aussi pour une grande quantité d'objets qui tombent. Ascension. Les gens montent l'escalier, ils en font l'ascen­ sion.

Lisez le n° 1 des yeux et répondez. Qu'est-ce qui tombe du sac de la maman?

Maman se précipite vers Luc. Elle a posé son sac si vite qu’il se renverse. Une cascade de carottes et de navets, d’oranges et de pommes rebondit sur les marches. C’est une orange qui a gagné la course ! Luc, surpris par cette avalanche, crie de plus belle. 2 Tout au long des dix-huit étages, des têtes se penchent par-dessus la rampe, et on voit tomber : un bonnet à pompon jaune; une botte de radis; un gant de laine rouge; un journal qui s’ouvre et plane lentement.

3 Des semelles claquent, | descendent à toute vitesse | à la poursuite de ce qui 'est tombé. | Des gens montent, ayant ramassé ce qui a dégringolé. Bref! Tous les objets finissent par retrouver leur propriétaire. Le locataire du dix-huitième étage arrive juste à temps pour rattraper son journal, qui vient d’atterrir sur la tête de Janine. — J ’étais déjà au dixième, dit-il. Mais ça ne fait rien. Comme ça, madame, je vais pouvoir vous aider. Et il prend le sac de maman. Maman porte Luc et sa salade. Janine enlève le lait à Nicole, à qui il reste deux moitiés de pain. Et on recommence l’ascension. 4

Quinze étages à pied, c’est fatigant ! Très, très fatigant ! Aussi, en se déshabillant dans le couloir, Nicole affirme d’une petite voix essoufflée : —Moi, j ’aime bien l’ascenseur ! Extrait de Nicole et l'ascenseur, d’après Andrée Clair (Editions La Farandole).

Recherchez la réponse. Que voit-on tomber dans la cage de l'escalier (Relisez le n° 2.) — Qu’est-ce qui atterrit sur la tête de Janine? (Relisez le n° 3.) — Que portent maman et Janine ? (Relisez le n° 4.) — Pouquoi Nicole dit-elle : « J'aime bien l'ascenseur »? (Relisez le n° 5.) M ots com prenant le son : ent = e. Trouvez dans le n° 3 de la lecture un mot avec le son ent = e. Recopiez-le. Relisez la phrase en couleur. Parlez. J'ai pris l'ascenseur ou l'escalier mécanique. Je raconte. Travaillez. Recopiez et complétez. Il tombe, ils tombent; il glisse, ils g l . . . ; ils pleurent, il pl . . . ; elle crie, elles c r. . ..