Les Bases de La Photographie [PDF]

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Zitiervorschau

Les Bases de la photographie

Le Vocabulaire : Comment peut-on aborder la photographie (numérique) sans connaître ses principaux termes techniques ? Comme dans beaucoup de domaines, la photographie a son jargon qui lui est propre. Afin de comprendre la suite de cet article, ainsi que les prochains qui suivront, il vous faudra tout d’abord apprendre quelques termes que je vais tenter de vous expliquer ci-dessous. Bien entendu, tout les termes ne seront pas décris ici mais seulement les principaux. Prochainement, je ferais un petit lexique mis à jour à la suite d’articles utilisant de nouveaux termes. Commençons donc …

Diaphragme : C’est une pièce mécanique située dans l’objectif et constituée de plusieurs lamelles. Il fonctionne comme l’iris de l’œil, plus il est ouvert, plus la lumière entre, plus il est fermé, plus la lumière est faible. Sa fonction principale est donc de réguler la quantité de lumière arrivant sur le capteur (ou le film pour les appareils argentiques). Mais il permet aussi d’influer sur la profondeur de champ, c'est-à-dire la zone de netteté sur une image. Plus il est ouvert, plus la zone est petite, plus il est fermé, plus la zone est grande. Représentation d’un diaphragme à iris :

Image de « wikipedia.org »

Obturateur : On ne parlera ici que d’obturateur à plan focal (ou obturateur à rideaux) et non d’obturateur central puisque ce dernier n’existe presque plus aujourd’hui du fait de son manque de rapidité. L’obturateur est un dispositif qui permet de gérer le temps pendant lequel la lumière arrivera sur le capteur (ou le film pour les appareils argentiques). On appelle cet intervalle le temps d’obturation, le temps d’exposition ou le temps de pose. Les deux premiers termes existent aussi avec « vitesse » à la place de « temps ». L’obturateur (à plan focal) est une fenêtre composée de deux rideaux. À l’arrêt, le premier rideau est fermé devant le capteur et le second rideau est ouvert (Étape 1). Lorsque l’on déclenche l’appareil, le premier rideau se déplace vers le haut pour s’ouvrir et exposer le capteur (Étape 2). Une fois le temps d’obturation atteint, le second rideau qui se trouvait plus bas se déplace vers le haut afin de se fermé et terminé l’exposition du capteur (Étape 3). Puis le premier rideau ainsi que le second descendent se mettre à leur emplacement de base afin d’être prêt pour un nouveau déclenchement (Étapes 4 et 5). Voir ci-dessous le fonctionnement de l’obturateur en image. Le réglage de l’obturateur et du diaphragme sont les principaux paramètres pour exposer une photographie, auquel vient s’ajouter le réglage ISO en photographie numérique. Ceux sont donc les bases principales de la photographie. Sans leur compréhension, il ne sert à rien d’aller plus loin.

Le fonctionnement de l’obturateur en images : Étape 1 :

Étape 2 :

Étape 3 :

Étape 4 :

Étape 5 :

Images de « LauKo »

ISO : C’est la sensibilité à la lumière du capteur numérique. On l’appel ASA pour la sensibilité d’un film argentique. Plus la sensibilité est élevé (ex :1600 ISO), plus le temps de pose pourra être réduit car le capteur réagira plus facilement à la lumière. Mais en contrepartie, l’image aura plus de bruit (voir plus bas).

Capteur : C’est le composant essentiel de la photographie numérique, puisque c’est le composant électronique qui remplace le film argentique. Son but est donc, tout comme le film argentique, de « capter » la lumière, ou plus concrètement de recevoir la lumière afin d’en recréer une image. Mais contrairement au film argentique qui se contente d’imprimer l’image sur la bande, le capteur transforme le flux lumineux en électricité puis en codage numérique pour en créer un fichier informatique. Plus encore que la définition d’un appareil photographique (ex : 12 mégapixel), c’est la taille du capteur et sa construction qui définissent la qualité d’une photographie numérique. Plus un capteur est grand, plus il peut contenir de photosites (points photosensibles) et donc aura plus de détails. Pour mieux comprendre, les photosites représentent pour le capteur ce que les pixels représentent pour un écran. Sur les appareils reflex, on distingue deux formats principaux de capteur : Le format 24x36mm, aussi appelé « plein format » car il est le plus grand format de capteur. Il correspond à la taille d’un film argentique. Le format APS-C, un peu plus petit que le 24x36. Il mesure environ 16x24mm (variable selon les marques). Il est le format le plus utilisé sur les appareils photographiques numériques (APN) de type reflex.

Ouverture : C’est le réglage du diaphragme. Il s’agit de l’ouverture formée par les lamelles du diaphragme afin de laisser passer la lumière vers le capteur. On l’exprime en nombre précédé de « f/ », par exemple f/2.8. Des indices d’ouverture ont été référencés, où à chaque passage à l’indice supérieur la luminosité est divisée par deux : f/1 -> f/1.4 -> f/2 -> f/2.8 -> f/4 -> f/5.6 -> f/8 -> f/11 -> f/16 -> f/22 -> f/32 -> f/45 … C'est-à-dire que f/4 est deux fois plus lumineux que f/5.6, quatre fois plus lumineux que f/8 et huit fois plus lumineux que f/11. Pour résumer, plus ce nombre est petit, plus l’ouverture du diaphragme est grande et donc la photographie plus lumineuse pour un même temps d’obturation, mais aussi plus la profondeur de champ sera réduite. Par exemple, pour une photographie prise avec un temps d’obturation de 1/60 seconde : À f/2.8 la photographie sera trop lumineuse et la zone de netteté très réduite. À f/4 la photographie sera bien exposée et la zone de netteté plus grande. À f/5.6 la photographie sera trop sombre et la zone de netteté très grande.

Temps d’obturation : Comme nous l’avons vu plus haut, c’est l’intervalle de temps pendant lequel le capteur est exposé à la lumière. On l’exprime en fraction de seconde dont le numérateur est toujours 1, par exemple 1/30 seconde, ou en seconde, par exemple 8 secondes. Sur le cadran d’un appareil, seul le dénominateur de la fraction est affiché. On verra donc 30 sur l’affichage si le temps d’obturation est de 1/30 seconde.

Pour les secondes, le cadran affichera le nombre de seconde suivi de « ‘’ ». On verra donc 8’’ sur l’affichage si le temps d’obturation est de 8 secondes.

Distance focale : C’est la distance entre le foyer d’un objectif et le capteur (ou le film argentique) lorsque la mise au point est réglée sur l’infini. Elle est exprimée en « mm ». Plus la distance focale est importante, plus l’angle de champ est réduite, plus le sujet photographié sera rapproché et donc plus grand sur l’image. Cela a pour effet d’aplatir l’image, c'est-à-dire d’écraser la perspective. L’angle de champ correspondant le plus à la sensation de la vue de l’œil est le 50mm pour les capteurs plein format et le 35mm pour les formats APS-C. Cette différence est due au fait que la taille d’un capteur APS-C est plus petite, donc le cadre de l’image aussi, ce qui a pour effet d’agrandir l’image. Un capteur APS-C est environ 1,5x plus petit qu’un plein format, donc pour avoir un cadre identique qu’un plein format, il faut utiliser un objectif avec une distance focale 1,5x plus petite. Par exemple, pour un 105mm en plein format, on prendra un 70mm en APS-C. On parle d’objectif « grand-angle » lorsque sa distance focale est inférieure à 50mm, d’objectif « standard » lorsqu’elle est de 50mm et de « téléobjectif » lorsqu’elle est supérieure à 50mm . Lorsque la distance focale d’un objectif est variable, on parle de « zoom ». Si la plus petite focale et la plus grande sont supérieures à 50mm, on parle de « télézoom » (exemple : 70-200mm). Si la plus petite focale et la plus grande sont inférieures à 50mm, on parle de « zoom grandangulaire » (exemple : 14-24mm). Si la focale 50mm se trouve entre la plus petite et la plus grande focale, on parle de «zoom transtandard » (exemple : 18-50mm, 24-70mm, 50-300mm). Un même objet photographié à travers diverses focales depuis un même point (le photographe ne se déplace pas) :

28mm :

50mm :

70mm :

210mm :

Images de « wikipedia.org » Un même sujet photographié à la même taille à travers diverses focales (le photographe se déplace). Le point de vue change, donc le rendu de perspective change :

24mm :

50mm :

100mm :

200mm :

Images de « wikipedia.org »

Profondeur de champ : C’est la zone de netteté d’une image. Plusieurs critères influent sur la profondeur de champ : Le diaphragme : plus il est ouvert, plus elle est mince. La distance du sujet : plus le sujet sur lequel la mise au point est faite est loin, plus elle sera grande. Pour mieux comprendre, en faisant la mise au point sur la pointe d’un stylo proche de l’objectif, le bas du stylo sera flou : la distance entre le sujet et l’objectif est faible donc la profondeur de champs aussi. Maintenant en faisant la mise au point sur un arbre situé au pied d’une montagne à

un kilomètre, la montagne restera toujours assez nette : la distance entre le sujet et l’objectif est grande, la profondeur de champ l’est aussi. La distance focale de l’objectif : plus elle est grande, plus la profondeur de champ est mince. Par exemple, il sera plus facile d’avoir une très grande profondeur de champ avec un 24mm qu’un 200mm.

Bruit : C’est ce qui apparaît lorsque la sensibilité du capteur est élevée (par exemple : 800 ISO) ou que le temps de pose est long (par exemple : 10 secondes). Il apparaît sous forme de petites taches pouvant être colorées qui donnent un grain dénaturant l’image et la salissant.

Cadrage et composition : Nous aborderons ici l’aspect créatif d’une photographie. Alors bien entendu, on pourra aisément dire qu’en photographie, comme dans tout domaine artistique, il n’y a pas de règle et que l’originalité est le meilleur moyen d’arriver à quelque chose de concluant. Par certains aspects, c’est vrai. Mais ce n’est pas tout à fait le cas non plus, car rien n’est jamais aussi simple ! Avant de surpasser les règles et jouer avec, il faut les connaître, et surtout les maîtriser pour que l’originalité et l’identité ne deviennent pas un ratage ou du n’importe quoi. De manière générale, on dira que la seule véritable règle est celle de pouvoir justifier son choix par rapport à l’émotion que l’on veut transmettre ou l’histoire que l’on veut raconter, car c’est cela avant tout la photographie. Ainsi, les règles ne sont pas toujours à suivre et n’assurent pas dans tous les cas une photographie réussie, même si dans la plupart des cas elles l’améliorent. Elles sont surtout des guides pour habituer l’œil à l’harmonie et à la composition d’une image. Sur cette photographie, j’ai volontairement outrepassé la règle des tiers (que nous verrons un peu plus loin) afin de mettre en évidence l’immensité du ciel par rapport à la Terre :

Image de « LauKo »

La règle des tiers : Sans doute la règle la plus utilisée en photographie, c’est aussi la plus simple à se représenter mentalement et la première à apprendre en débutant. Elle est représentée par deux lignes verticales et deux horizontales qui viennent séparer l’image en trois colonnes et trois lignes égales, soit neuf rectangles identiques ayant le même ratio que l’image de départ. Ces lignes se croisent en formant quatre intersections que l’on appelle « points de force ». Le principe d’utilisation est simple. Il consiste à placer le sujet principal sur l’un des points de force et placer les lignes de l’image sur les lignes de la règle des tiers, comme l’horizon par exemple. Cette règle évite le piège de centrer le sujet et avoir une photo un peu plate. C’est une « erreur » très courante chez les débutants. Bien sûr cela ne signifie pas qu’il ne faille jamais centrer le sujet, car cela peut avoir un très bon rendu selon la photographie et le but recherché. Un exemple de photographie utilisant la règle des tiers avec sa représentation :

Image de « photophiles.com »

Le nombre d’or : Pour l’expliquer et le comprendre, il nous faudra tout d’abord faire un petit saut dans l’Histoire et les Mathématiques. Ne vous inquiétez pas, il n’y aura rien de vraiment compliqué. Le nombre d’or, aussi connu sous le nom de « Proportion Divine », « Ratio de Fibonacci » ou encore « Phi » (venant de la lettre grecque : ф), est un nombre irrationnel, c’est-à-dire qu’il possède un nombre infini de décimales, comme par exemple π (Pi). √

Il est l’unique solution positive de l’équation : = + 1 et vaut exactement : soit approximativement : 1,618033988749894848204586834365… Ce nombre a engendré beaucoup de légendes, dont la plus connue est sans doute qu’on le trouverait partout, et principalement dans l’art et la nature. Attention, toutes ces légendes ne sont pas vraies. Par exemple, la spirale du nautile (voir image ci-dessous) ne correspond pas à la « spirale d’or », qui vient du nombre d’or, contrairement à beaucoup d’idées reçues. Cependant il est vrai que bien des œuvres anciennes, tel des gravures, des sculptures ou des peintures, des monuments, des proportions du corps humains et des éléments naturels, comme le centre d’une fleur de tournesol, correspondent au nombre d’or. Il était évident donc que ce nombre aux proportions si harmonieuses, que l’on décrit comme le « nombre du beau », pourrait servir à composer nos images. Cette idée n’est d’ailleurs pas nouvelle, de célèbres architectes et artistes l’ont utilisés, et même des entreprises comme « Apple » qui a utilisé ce nombre pour les proportions du très populaire « iPhone ». Spirale du nautile :

Image de « louisg.net » • Le rectangle d’or : Un rectangle est dit d’or si le rapport entre la longueur et la largeur est égal au nombre d’or. Pour tracer un rectangle d’or de longueur a et de largeur b, il faut tout d’abord dessiner un carré de côté b. Puis en prenant le milieu de la base comme centre, tracer un cercle passant par les deux sommets opposés. L’intersection de la droite prolongeant la base du carré et du cercle détermine l’extrémité de la base du rectangle d’or et forme ainsi la longueur a (voir figure ci-dessous). Le rectangle d’or peut-être utilisé pour obtenir un format « harmonieux ». C’est pourquoi les peintres choisissent souvent des toiles formant un rectangle d’or. En photographie cependant, le format est préétabli par celui du film argentique ou du capteur. Ce n’est donc pas un hasard si le format 24x36 est le plus courant en argentique et correspond au « plein format » en numérique, puisque 36 ÷ 24 = 1,5 ≈ ф. Le format APS-C correspond lui aussi approximativement à un rectangle d’or : Sigma : 20,7 ÷ 13,8 = 1,5

Canon : 22,2 14,8 1,5 Nikon : 23,7 15,8 1,5 On comprendra prendra donc que le format 4/3 est peu répandu, puisque son rapport de 4 3 1,33 … s’éloignent encore plus d’un rectangle d’or. Malgré cela, il reste toujours possible d’obtenir un rectangle d’or en photographie lors d’un recadrage à postériori. Figure du tracé d’un rectangle d’or :

Image de « wikipedia.org » • La règle d’or : Son fonctionnement est identique à la règle des tiers : placer le(s) sujet(s) parmi les points de forces. La règle des tiers n’est en fait qu’une simplification de la règle d’or et devient par ce fait plus facile à visualiser mentalement. Nous la verrons donc plus particulièrement en photographie, où il faut souvent composer dans l’instant. La règle d’or est cependant plus harmonieuse, et surtout plus naturelle. Placer l’horizon sur une ligne d’or semblera moins « forcé » que sur une ligne de tiers. Pour obtenir la grille de la règle d’or sur un format de longueur a et de largeur b, il faut diviser la longueur a par le nombre d’or, ce qui nous donnera une longueur a’. Ensuite tracer deux perpendiculaires de a à la distance a’ en partant de chaque extrémité. extrémité Pour finir, recommencer les mêmes opérations avec la largeur b. Appliquons ceci à une image : Le format est de 320x480 pixels. Divisons la longueur par le nombre d’or : 320 ф 197,7 Traçons maintenant deux perpendiculaires à 197,7 pixels en partant de chaque extrémité de la longueur, ce qui nous donne :

Puis recommençons l’opération avec la largeur : 480 ф 296,6 Et traçons deux perpendiculaires à 296.6 pixels en partant de chaque extrémité de la largeur. Nous avons maintenant une grille semblable à celle celle de la règle des tiers avec deux lignes verticales, deux lignes horizontales et quatre intersections :

Comme avec la règle des tiers, il s’agit maintenant de placer le(s) point(s) d’intérêt parmi les quatre points d’or ou lignes d’or (par exemple un regard sur un point, une silhouette sur une verticale, l’horizon sur une horizontale, etc…). Pour aller plus loin, il est possible de tracer les diagonales de ces rectangles où des lignes de fuites seront idéalement placées, comme par exemple ici le bras droit droit de la danseuse à gauche ou la robe en bas à droite :

Images de « Declics – parlonsphoto.com » • La spirale d’or : Cette spirale est un cas particulier de spirale logarithmique, c'est-à-dire st dire que sa croissance est constante. On dit d’une telle spirale qu’elle est « équiangle ». Pour la construire, il suffit de dessiner deux carrés identiques ayant un côté commun, puis un carré ayant pour côté ces deux carrés, puis un carré ayant pour côté un des premiers carré et le second, et répéter cela autant de foiss souhaitée. Il suffit maintenant de tracer un quart de cercle passant par deux extrémités du premier carré, puis un pour le second, ainsi de suite. Le premier carré a un côté de 1, le second de 1 aussi, le troisième de 2,, le quatrième de 3, le cinquième de 5, le sixième de 8, etc…Ce qui nous donne la « suite de Fibonacci », à savoir : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377, 610, 987, 1597, 2584, 4181, 6765, 10946, 17711, 28657, 46368, 75025, etc… Dans ce schéma, chaque rectangle créé par l’association l’ ociation de carré est un rectangle d’or. La spirale de Fibonacci ou spirale d’or :

Image de « wikipedia.org »

Il est possible de voir cette spirale dans la nature, comme par exemple : -une précipitation :

Image de « vishal12.wordpress.com » -une fleur de tournesol :

Image de « jencropable.com » -une oreille humaine :

Image de « leventtourne.free.fr » -et bien d’autres encore. Cette spirale permet donc de créer une composition. Il n’y a pas de formule spécifique à son utilisation. Il est alors possible de la voir dans des images où plusieurs sujets y sont placés ou agencés par rapport aux carrés qui la forment, dans des portraits où les lignes du visage la suivent, dans des images où les sujets sont délimités par celle-ci, ou encore dans des images où la perspective d’un objet permet de la représenter. Elle est donc une base solide pour une composition harmonieuse en laissant libre cour à la créativité et à l’imagination. Des exemples de son utilisation seront donc plus parlants qu’une explication. La spirale d’or en photographie :

Image de « Laurent Breillat »

Image de « depositphotos.com »

Image de « picshag.com »

Image de « thephotoblographer.com »

Images de « fabiovisentin.com »

Direction et espace : Il s’agit de laisser de l’espace à un mouvement ou un regard afin de le laisser s’exprimer. Ce sera par exemple une moto qui roule comme ci-dessous. Le photographe a laissé de l’espace libre dans la direction où va la moto. Cela permet de mieux comprendre le mouvement. Ici, nous comprenons facilement que la moto se déplace vers la gauche du cadre. Il en va de même avec le regard. Lorsqu’un sujet regarde vers la droite, laisser un espace à droite du cadre est très avisé.

Image de « claudehandylaforest.blogspot.com »

Une astuce consiste à combiner cette règle avec la règle des tiers. En effet, comme nous l’avons vu plus haut, placer un sujet sur l’un des tiers favorise la dynamique de l’image. Il est donc tout indiqué de placer un sujet se déplaçant vers la gauche sur le tiers droit de l’image ou un regard dirigé à droite sur la gauche comme dans cet exemple :

Image de « Micmax – forum.hardware.fr »