Le tourisme au Maroc à l'ère du coronavirus et le tourisme durable comme solution alternatif [PDF]

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Zitiervorschau

FACULTE DES SIENCES JURIDIQUES, ECONOMIQUES, ET SOCIALES AIN SEBAA

Le tourisme au Maroc à l'ère du coronavirus et le tourisme durable comme solution alternatif.

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Quel est l’impact socioéconomique du covid-19 sur le tourisme ? Quel rôle du tourisme durable ? Mémoire représenté pour l’obtention du diplôme de la licence fondamentale en science économique et gestion SEG Maitre de mémoire : Mme. BENAZIZ Salma

Par : Achraf EL MOHADDABI CNE : R130040407

Année universitaire 2020/2021 1

Dédicace

Je dédie ce travail à Mes chers parents qui m’ont toujours soutenu Toute ma famille Tous mes amis Tous ceux qui sont présents dans mon cœur

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Remerciements

Avant de commencer à présenter ce travail, je profite de l'occasion pour remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail et à la réussite de mes cursus universitaires.

Mes sincères remerciements vont à mon encadrante Mme. BENAZIZ Salma Professeur de l'Enseignement Supérieur, Faculté des sicences juridiques, économiques, et sociales AIN SEBAA - Université HASSAN , qui m’a donné l’opportunité d’assister parmi les étudiants à ses séances qui étaient très utiles pour moi, pour m'aider à traverser le moment de confusion, pour sa générosité et pour avoir eu l’amabilité de partager son savoir faire avec une toute particulière sympathie.

Je tiens à remercier ma famille qui m'a toujours soutenu, en particulier mes parents, pour leur patience, leur générosité et leur soutien indéfectible.

Je tiens également à remercier de nombreuses personnes d'avoir pris le temps de répondre à mon questionnaire, contribuant ainsi à ma recherche quantitative.

A l’ensemble je tiens à témoigner mon profond respect et gratitude en espérant qu’ils trouveront dans ce mémoire l’expression de ma considération et le témoignage de mon estime.

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Résumé + les mot clés Ce mémoire présente une analyse qualitatif et quantitatif de l'impact socioéconomique du COVID-19 sur le secteur touristique au Maroc, afin d'arriver à constater que le tourisme durable pourrait jouer le rôle du solution de la situation. Ainsi, il évalue la connaissance du concept de tourisme durable et le degré d’adhésion de celui-ci par les touristes. Il s'interroge sur la motivation des touristes pour sa pratique et les freins qui pourraient l'empêcher. Pour répondre à ces questions, deux méthodes différentes ont été utilisées :une analyse sur les dommages causé par COVID-19 En étudiant les statistiques calculées par l’Etat. Ainsi qu'une enquête quantitative a été menée sur un échantillon de 131 personnes, dans laquelle figuraient certains types de touristes. Les résultats montrent l'ampleur du déclin économique et social du secteur, et L’attitude des touristes face à la crise et l'impact laissé sur leurs humeurs. ainsi que la notion du concept encore floue mais un réel désir de le pratiquer. La motivation principale est liée à l'environnement, mais l'aspect économique devient de plus en plus important, au contraire de l'aspect social. Le principal obstacle à sa pratique serait la peur de la propagation de l'infection Enfin, la montagne est largement plébiscitée pour sa pratique touristique durable, et sa motivation reste inchangée.

Mots clés : COVID-19 – La pandémie – La crise sanitaire – Tourisme – Tourisme durable – Ecotourisme – Effet – Repercussion – Demande – Offre – Motivation – Frein

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Table des matières Dédicace ..................................................................................................................................... 2 Remerciements ........................................................................................................................... 3 Résumé + les mot clés ................................................................................................................ 4 Table des matières ...................................................................................................................... 5 Introduction : .............................................................................................................................. 7 I.

Généralité sur Covid-19 et le tourisme durable .................................................................. 9 A. Introduction : ................................................................................................................... 9 B. Vue d’ensemble du covid-19 et le tourisme durable : ................................................... 10 1.

Généralité sur covid-19 ............................................................................................. 10 a)

Apparition de la pandémie au Maroc ..................................................................... 10

b) Les conséquences socioéconomiques .................................................................... 12 2.

Le tourisme durable : approche théorique ................................................................. 13 a)

Genèse et définition du concept ............................................................................. 13

b) La demande du tourisme durable ........................................................................... 16 C. L’interaction entre covid-19 et le tourisme durable ...................................................... 17 1.

Covid-19 comme frein du tourisme et le tourisme durable comme solution ............ 17 a)

L’impact du covid-19 sur le tourisme .................................................................... 17

b) Paragraphe 2 : Le tourisme durable comme alternatif ........................................... 18 2.

Les motivations du tourisme durable ......................................................................... 19 a)

Les motivations environnementales ....................................................................... 19

b) Les motivations socioéconomiques ....................................................................... 20 5

D. Conclusion :................................................................................................................... 21 II. Analyse de l’impact du COVID-19 sur le secteur touristique .......................................... 22 A. Introduction : ................................................................................................................. 22 B. Bref sur les données étatiques des effets du covid-19 sur le tourisme .......................... 22 1.

Analyse des effets socioéconomiques du covid-19 ................................................... 22 a)

Effets économiques ................................................................................................ 22

b) Effets sociaux ......................................................................................................... 25 Les mesures mise en place par l’Etat ......................................................................... 26

2. a)

Mesures économiques ............................................................................................ 27

b) Mesures sociaux ..................................................................................................... 27 C. Etude quantitatif sur le tourisme durable ...................................................................... 28 1.

Présentation du questionnaire .................................................................................... 28 a)

Paragraphe 1 : Méthodologie ................................................................................. 28

b) Synthèse générale des résultats : ............................................................................ 29 2.

Analyses et interprétations liées au covid-19 : .......................................................... 36 a)

Analyse sur les questions en rapport avec covid-19. ............................................. 36

b) Interprétations finales : .......................................................................................... 40 D. Conclusion :................................................................................................................... 40 Conclusion :.............................................................................................................................. 41 Bibliographie ............................................................................................................................ 45 Liste des figures et des tableaux ............................................................................................... 47

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Introduction :

Depuis des temps immémoriaux, les crises sanitaires sont notoirement dévastatrices sur les pays, ces crises peuvent être exacerbées par une crise économique et sociales, comme c’est le cas avec la pandémie de Covid-19. En effet le point commun de ces crises c’est l’universalité car une crise sanitaire local souvent faite apparaitre une crise socioéconomique mondiale. Coronavirus a touché un grand nombre des pays ont laissant des répercussions importantes sur la santé, l’économie et la société. Le Maroc est l’un des pays qui ont touché, les conséquences de cette crise ont bouleversé sa stabilité économique et sociale, même si qu’il a réagie d’une manière exemplaire et rapide et déterminé, à tout le moins pour atténuer les effets socioéconomiques consécutifs de cette crise sanitaire. Sur le plan économique le Maroc a connu une contraction notamment due au croulement partiel de toutes les secteurs productifs de valeurs ajoutées, le HCP a lancé ses prévisions annuelles pour 2020, en effet le PIB connaîtrait une diminution 5.8% qui laissent présager un élargissement du déficit budgétaire à 7.4% du PIB, et le PIB courant devrait également s’aggraver, pour atteindre 6.9% du PIB. Le HCP énonce également que la croissance sera progressivement remise sur les rails à partir de 2021, avec une hausse de 4.4% du PIB. D’une autre part le PIB réel va diminuer de 4% en 2020 sur la base du Banque mondiale. Par ailleurs, également le Maroc n’a pas échappé à l’impact de l’épidémie sur le plan social, la BM a estimé que la pauvreté pourrait s’allumer en 6.6%. En outre la BM a également indiqué une augmentation de 17.87% en 2020 par rapport à 17.1 du 2019 de la pauvre population. Partant de ce fait, il est clair que le Maroc a sévèrement subi les conséquences de cette crise sanitaire, surtout qu’il est bien connu que le Maroc a réagi rapidement en prenant des mesures rigoureuses pendant le début de la déclaration épidémique sur notre pays pour assiéger le virus, le Maroc a été obligé de faire des sacrifices sur le plan économique et social En effet, Le Covid-19 a certainement affecté la plupart des secteurs d’une manière ou d’une autre, en raison de perturbations qui ont subi l'économie nationale, notamment ceux liés à l'environnement extérieurs précisément le secteur touristique qui a frappé de plein fouet. La fermeture de l'espace aérien depuis le début de mars c’est-à-dire le début de l'apparition du Covid-19 dans notre pays, l'événement que nous pouvons envisager comme le début de dégât. L’industrie touristique marocaine est un secteur économique important, le Maroc occupe une place commode relatif à le tourisme continental, c’est le leader du continent africain en tant que destination la plus touristique, en accueillant 19 millions de touristes en 2019, une augmentation de 5.2% par rapport à 2018, l’hébergement dans les établissements résidentiels a augmenté de 5 % pour atteindre 25,2 millions de nuitées, 57% des nuitées sont enregistré dans Marrakech et Agadir. Le Maroc a reçu du tourisme 78,6 milliards de dirhams en 2019, une augmentation de 7,7 par rapport à 2018.

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Le Maroc, depuis plusieurs années, est la locomotive du tourisme africain cela est dû à leur stabilité politique et à plusieurs autres facteurs, comme la liberté de concurrence des compagnies aériennes. Cette reprise touristique n’a pas duré longtemps, depuis l’apparition de la crise sanitaire, selon un rapport publié par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), sur une liste de 15 pays, l’industrie marocaine du tourisme se classe au septième rang des pays les plus touchés par la crise de la COVID-19. Au premier semestre du 2020, le nombre d’arrivées de touristes a chuté de 63 % et le nombre de nuitées dans les établissement d’hébergement a baissé de 55%. Elle a enregistré un recul cumulé de 71,7% au deuxième trimestre 2020 avec une perte de 11,8 milliards de dirhams. Dans les six premiers mois de 2020, cette baisse était de 33,2%, soit 11,1 milliards de dirhams. Après la recherche et l’analyse de ces données, il est maintenant nécessaire d'aborder cette problématique : Quel est l’impact socioéconomique du covid-19 sur le tourisme ? Quel rôle du tourisme durable ?

Quel impact sur le tourisme en général ? le tourisme durable semble la solution pour atténuer la crise ? Partant du tourisme dit classique, c’est de plus en plus critiqué pour ses effets négatifs sur l’écosystème et sur les populations locales. Cependant le tourisme durable est le nouveau tourisme (le tourisme alternatif), il regroupe des tourisme solidaire, écotourisme, etc. Il est donc devenu important de développer le tourisme alternatif pour la préservation de la planète et pour le développement économique. L'offre de tourisme durable semble donc en forte progression, laissant supposer un intérêt grandissant du grand public pour des vacances plus durables (François Lecompte et Prim Allaz, 2009). Au moment où le tourisme durable commençait à se répandre, le monde s’est frappé par covid-19, cela a limité le tourisme avec ses différents types et entraine des répercussions sévères.

Pour analyser la situation socioéconomique de notre royaume il semble opportun d’exploiter les données étatiques notamment ce qui concerne la progression du tourisme et leur évolution, ainsi de faire un sondage à propos d’un questionnaire pour bien accueillir un plus de données, et les schématiser afin d’élaborer une synthèse sur les résultats.

A propos mon projet intitulé « Le tourisme au Maroc à l'ère du coronavirus et le tourisme durable comme solution alternatif. » je consacrerai la première partie d'une part pour bien expliquer les notions fondamentales et d'autre part pour traiter les principaux problèmes et mesures associés aux problématique, en outre la deuxième partie sera consacré pour l’analyse et la schématisation des données étatiques ainsi que le questionnaire en vue de synthétiser les résultats obtenus. 8

I.

Généralité sur Covid-19 et le tourisme durable

A.

Introduction :

Le tourisme est une activité de longue date qui a un caractère mondial au 20e siècle et est maintenant devenu un secteur économique de base dans de nombreux pays développés. Tout comme dans les pays en développement, cela en fait un facteur important de son développement. Selon les données de l'Organisation mondiale du tourisme (O.M.T.), les voyages internationaux se classent au troisième rang du « grand » secteur du commerce mondial. Le chiffre d'affaires du tourisme n'est dépassé que par les industries du pétrole et de l'automobile. Mais aujourd'hui, l'industrie du tourisme représente la première industrie de services au monde. Bref, c'est le platine du troisième millénaire. Il favorise l'ouverture des futurs grands projets d'un pays. De nos jours, personne ne peut ignorer le rôle important du tourisme en tant que moteur du développement économique et social national. Ce secteur est la principale source de création d'emplois dans de nombreux pays. Non seulement dans l'industrie touristique elle-même, mais aussi dans d'autres secteurs par le biais d'effets d'entraînement. L'impact économique du tourisme est également important car il favorise la croissance des investissements dans les infrastructures et est une source importante de devises étrangères qui n'est pas soumise à la dette, aux achats et aux paiements spécifiques. De même, en raison de sa nature diversifiée, le tourisme touche presque tous les domaines d'activité économique. Il a un impact significatif sur l'agriculture, la construction, l'artisanat, le commerce, en particulier les services, les transports et d'autres secteurs. Tous ces facteurs doivent être pris en compte pour déchiffrer le concept Tourisme durable. Ils révèlent que la demande devient de plus en plus sensible à la qualité cadre, garant environnemental respecté, maintien de l'identité et rentabilité à long terme. Afin de faire face à l'impact négatif du tourisme de masse, les pays doivent formuler des stratégies de développement durable dans le domaine du tourisme. Car le tourisme est l'un des secteurs économiques directement dépendants d'une gestion durable. Personne n'aime passer son temps libre dans un paysage industriel détruit ou pollué. Ainsi, le département s'appuie sur la protection de la nature et du paysage, la protection, le développement et la création de valeurs culturelles, et les attitudes positives des riverains à son égard. Le tourisme peut transférer des fonds des zones riches vers les zones pauvres, améliorant ainsi la qualité de vie. Elle peut également ralentir l'exode des ruraux et soutenir indirectement l'agriculture dans les zones environnantes, par exemple en favorisant l'utilisation de matières premières et de produits locaux. 9

Le tourisme est le principal consommateur d'artisanat local, rural et urbain et de mobilier et équipement de base. L'effet tourisme ne s'arrête pas là, il touche aussi la société. Car c'est un moyen de communication et d'échange culturel entre les personnes, notamment dans le pays de résidence, surtout dans le tourisme de masse.

B.

Vue d’ensemble du covid-19 et le tourisme durable :

Des millions de personnes comptent sur le tourisme pour leur subsistance, et des milliards de personnes peuvent profiter de leur propre culture et de celle des autres et du monde naturel grâce au tourisme. Dans certains pays, le tourisme représente plus de 20 % du PIB et, à l'échelle mondiale, c'est le troisième secteur d'exportation le plus important de l'économie mondiale. Le tourisme est l'une des industries les plus touchées par la pandémie de COVID19. Il a un impact sur l'économie, les moyens de subsistance, les services publics et les perspectives d'avenir de tous les continents. S'il faut d'abord chercher à protéger le travail de ceux qui dépendent du secteur, la reconstruction de l'industrie touristique est aussi une opportunité de transformation. L'accent est Profiter de L'impact du tourisme sur le lieu. Visiter et construire des communautés et Les entreprises plus résilientes bénéficient d’Innovation, numérisation, Durabilité et partenariat.

1.

Généralité sur covid-19 a)

Apparition de la pandémie au Maroc

En décembre 2019, le SRAS-CoV-2, qui cause le Covid-19, a été découvert à Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine. Les coronavirus sont un grand groupe de virus que l’on trouve couramment chez les chauves-souris et autres animaux. Parfois, ces virus peuvent infecter les humains (zoonose) et propager l'infection. La source animale possible du Covid-19 n'a pas été déterminée. Cette maladie infectieuse s'est ensuite rapidement propagée à toutes les régions du monde, atteignant l'état pandémique actuel, c'est-à-dire une épidémie mondiale. Le Maroc a connu une multitude d’épidémies durant sa longue histoire. Il connaît suffisamment leurs origines, les ravages qu’elles causent durant leurs propagations, leurs impacts sur les domaines humains, économiques et politiques et les mesures à prendre au moment et après leurs passages. C’est pour cela, dès que l’épidémie coronavirus est apparue à Wuhan en Chine au mois de Décembre 2019, très rapidement s’est propagée au reste du monde, le Maroc a commencé à s y préparer et dès que le premier cas déclaré officiellement sur son territoire le 2 Mars 2020, il a pris rapidement les mesures qui s’imposent, qui ont été prises par les autres pays, tout en s’inspirant de ses expériences passées et de celles innovantes d’autres pays. Résultat de ces mesures, au 5/6/2020, le Maroc a enregistré 8000 cas confirmés, dont 210 morts, avec un taux de létalité moins de 2%, bien inférieur à taux enregistrés dans les pays les plus développés au monde. Cela signifie que si le Covid-19 est déclaré pandémie mondiale, il est encore dans un stade épidémique bénin pour le Maroc, même s'il a suscité une peur généralisée. Cependant, depuis fin juillet, une recrudescence du 10

Covid-19 a été observée. Au 3 septembre 2020, le Maroc a enregistré près de 72 394 cas confirmés, dont 1 361 sont décédés. Au 6 juin 2021, il y avait eu 521 426 cas confirmés, dont 504 757 se sont rétablis et 9 178 sont décédés. Depuis l’apparition du covid-19 la maladie s'est propagée dans tout le pays, la figure suivante montre les cas confirmés par province (Figure 1)

Figure 1: Cas confirmés par province

Source :covidmaroc.ma Les économistes de la Banque mondiale ont expliqué que le Maroc a subi un choc d'une telle ampleur en 2020 en raison des blocages et des restrictions à long terme que le Maroc les a décidés pour limiter la propagation du coronavirus. C'est l'une des mesures de confinement les plus strictes de la région, donc comparé à des pays comme l'Algérie, la Tunisie ou l'Egypte, le Maroc a cette particularité. Des économistes de la Banque mondiale ont même affirmé que les mesures de confinement au Maroc sont de plus en plus strictes que celles de pays européens comme l'Espagne ou l'Italie qui ont été dévastés par la pandémie, tant en termes de nombre de cas que de nombre de décès. Analyse combinée à l'analyse du FMI. 11

Selon les calculs de la Banque mondiale et du HCP, cette réponse marocaine peut être jugée disproportionnée avec le recul, conduisant à une récession économique de plus de 15% au deuxième trimestre 2020, ce qui signifie que le taux de récession est le plus élevé. Il n'a jamais été enregistré dans l'histoire marocaine. En effet, l'histoire nous apprend que les épidémies démarrent généralement en Asie de l'Est, ou en Méditerranée orientale, ou en Europe, ce qui donne au Maroc, qui se trouve à l'extrême nord-ouest de l'Afrique, l'avantage de dernier endroit contaminé, et s'y prépare bien en amont. Cet avantage géographique est en sa faveur, lui permettant de minimiser les dommages passés et présents. Au cours des deux mille dernières années, il ne fait aucun doute que le Maroc n'a jamais exporté ses épidémies vers d'autres parties du monde. En revanche, il a été contaminé par diverses épidémies venues d'ailleurs et de l'étranger. Pour l'épidémie venant de l'extérieur, le Maroc a développé un système d'information complet pour lui permettre d'appréhender l'émergence de l'épidémie au moment opportun, alerter les services compétents et prévenir la population, et prendre des mesures de protection et des actions pour se protéger.

b)

Les conséquences socioéconomiques

Plusieurs méthodes ont été adoptées pour donner un ordre de grandeur approximatif de l'impact de la crise sur l'activité économique et l'équilibre macroéconomique et social. L'analyse a permis de s'accorder sur l'ampleur de la crise et a montré que l'activité économique s'était contractée de près de 7%, principalement en raison des mesures de confinement et d'une forte baisse de la demande étrangère. La répartition régionale inégale des chocs indique que les zones du pays où le secteur informel est important, le ratio du secteur public est faible et où les activités touristiques et manufacturières dominent sont plus à risque. Par conséquent, il convient d'observer que les zones de Casablanca-Settat, TangerTétouan-Al-Hoceima et Marrakech-Safi ont les plus grandes pertes économiques, tandis que les zones les moins touchées peuvent être Dakhla-Oued Ed-dahab, Guelmim-Oued nom et Laâyoune Sakia el Hamra. Au niveau social, une récession profonde aura un impact plus important sur la classe sociale la plus instable car elle plongera environ 1 million de personnes dans la pauvreté, tandis que les autres environ 900 000 personnes seront en dessous du seuil de vulnérabilité. En 2020, l'équilibre macroéconomique interne et externe de l'économie marocaine sera mis à rude épreuve, et le double déficit représentera 6% à 8% du PIB. Sur le plan interne, la détérioration du déficit budgétaire reflétera une baisse prévisible des recettes fiscales, plutôt que des augmentations délibérées des dépenses budgétaires. Les actions d'appui aux entités économiques les plus touchées s'appuient sur le Fonds spécial Covid-19, qui représente environ 3% du PIB. En termes de balance des paiements, le compte courant sera affecté par un "arrêt brutal" des recettes touristiques et une forte contraction des exportations de biens et autres services. Cependant, l'ajustement des importations et la résistance des transferts des Marocains résidant à l'étranger allégeront grandement la pression sur les réserves de change. Le recours particulier au financement extérieur a non seulement comblé le déficit de change, mais a également fait augmenter le stock d'avoirs de réserve à un niveau élevé, de sorte que l'appréciation relative nominale du dirham par rapport au panier d'ancrage.

12

Au niveau économique, En tant qu'économie axée sur la consommation, le commerce et le tourisme, le Maroc pourrait subir des pertes importantes en 2020. Les secteurs touchés sont principalement le tourisme et l'automobile ainsi que le textile. Avec le fonctionnement normal du transport et du transit de marchandises, l'impact du Covid19 sur le commerce semble être temporairement maîtrisé. D'autre part, certaines industries peuvent faire face à un risque de baisse de l'offre et de la demande étrangère dans le futur, notamment la demande de l'Union européenne. Comme elle est également fortement dépendante de l'économie européenne, les activités économiques saoudiennes seront inévitablement affectées par le ralentissement de la croissance européenne. Pour rappel, l'Union européenne représente plus de 58 % des exportations du Maroc, 59 % du stock d'investissements directs étrangers, 70 % des recettes touristiques et 69 % des transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE). La croissance économique marocaine est révisée à la baisse à 0,8% -2,3% (également liée aux mauvaises récoltes céréalières), Toutefois au niveau du secteur touristique, la perte est estimée à 34,1 milliards d'AED Chiffre d'affaires touristique 2020 et 14 milliards de dirhams La baisse globale du chiffre d'affaires de l'hôtellerie Près de 6 millions de touristes (-98 %), ce qui se traduira au total 11,6 millions de nuitées ont été perdues.

2.

Le tourisme durable : approche théorique

Le concept de tourisme durable a émergé lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992. L'objectif fixé à l'époque était de réduire l'impact environnemental au sens large, et de respecter et respecter le développement économique et culturel de 21 lieux population. Il s'appuie donc sur les trois piliers du développement durable, à savoir l'environnement, les piliers social et culturel et les piliers liés à l'économie. L'Organisation mondiale du tourisme a cité la définition suivante : Tourisme qui considère pleinement ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs en répondant aux besoins des touristes, des professionnels, de l'environnement et des communautés d'accueil (Leroux, 2010)

a)

Genèse et définition du concept

Lorsque les instances dirigeantes se sont rendu compte à la fin du 20e siècle que notre monde était en danger et "il faut y remédier. Le concept de développement durable est né dans les années 1970, et son objectif était de servir toute l'humanité d'une manière aussi réalisable que possible dans le futur tel qu'il est aujourd'hui (OMT) Pour l'offre touristique. Aujourd'hui, la notion du tourisme durable est un peu vague, c'est parce que le tourisme durable n'est qu'un terme général, et nous pouvons trouver différents types de tourisme : L'écotourisme est un mode de déplacement responsable qui contribue à protéger l'environnement dans les espaces naturels (Lequin, 2002), il s'agit souvent de circuits nature, de trekking organisé, de trekking en montagne, etc. Le tourisme solidaire a pour objectif d'accompagner les riverains au-delà du simple déplacement.

13

Le tourisme responsable est aussi appelé tourisme éthique. Il implique d'être attentif à l'impact environnemental de nos déplacements, de favoriser la communication avec les locaux et leur développement. Le tourisme participatif qui permet à la population du pays d'accueil de participer à des activités touristiques ou au contraire permet aux touristes de participer à l'industrie touristique de la vie locale. Non seulement au niveau des États, mais aussi au niveau touristique, la prise de conscience des résultats de toutes ces nouvelles formes de tourisme alternatif s'est accrue. Porté par des institutions telles que l'Organisation mondiale du tourisme et l'Union européenne, le concept de tourisme durable est quelque peu novateur (François Lecompte et Prim Allaz, 2011). Aujourd'hui, le tourisme doit permettre le développement harmonieux de l'économie d'une région dans le respect de l'environnement écologique local, de la culture et du bien-être des habitants (Hamon, 2005). Au fil des années, le tourisme durable s'est organisé au sein de diverses associations, comme l'« Association Talassemtane pour l'Environnement et le Développement » ou les « Association Josor el Amal» Au Maroc. Les facteurs décisionnels du secteur du tourisme doivent prendre en compte la relation entre le tourisme et l'environnement naturel et culturel, y compris l'impact des facteurs environnementaux sur le tourisme et l'impact du tourisme sur les ressources existantes (Zhong et al., 2011 ; Reddy et al. , 2012 ; Angelkova et al., 2012). Sur la base de ces informations, il est possible de prévoir et de prévenir les changements dans la structure environnementale, ainsi que dans la structure sociale et économique. Par conséquent, le processus de prise de décision de la planification et de la gestion du tourisme peut être amélioré. L'objectif est de réduire les risques futurs du tourisme et des destinations touristiques (Castellani et Sala, 2010 ; Chancellor et al., 2011). Le développement du tourisme doit être basé sur des critères de durabilité, ce qui signifie que le tourisme doit être écologique à long terme, économiquement durable, socialement équitable et éthiquement équitable pour les communautés locales (Cahndralal, 2010 ; Buckley, 2012). Dans cette direction, afin d'établir un équilibre approprié entre la satisfaction des besoins touristiques et la protection des ressources naturelles, culturelles et de la biodiversité dans le cadre d'activités économiques compétitives, nous avons besoin d'une approche intégrée du tourisme. Il peut fournir le cadre approprié pour la gestion durable des ressources touristiques (Angelkova et al., 2012). L'expansion connue du tourisme à l'échelle mondiale, sa transformation en phénomène de masse et la tendance du tourisme à devenir un secteur prioritaire de l'économie ont conduit à la nécessité de déterminer des mesures réalisables pour promouvoir le développement durable du tourisme (Becken, 2007) . En raison des implications montrées, l'industrie du tourisme peut traduire les principes du développement durable à un niveau pratique : le concept de « tourisme durable » découle du fait que ces principes sont respectés (Hunter, 1997 ; Inskeep, 1994 ; Williams et Ponsford, 2009) . Le tourisme durable peut également assurer les conditions de protection de l'environnement naturel et de promotion de la prospérité des communautés locales grâce au développement durable (Figure 2).

Figure 2:Schéma du développement durable 14 du tourisme

ENVIRONNEMENT La nature et le patrimoine de la destination et de la planète

SOCIAL Les employés

DEVELOPPEMENT DURABLE DU TOURISME

Les habitants

ECONOMIE L’investissement Le chiffre d’affaires

Les touristes

La rentabilité

Source : Adapté après ATOUT France (2011) - Tourisme et développement durable - De la connaissance des marchés à l'action marketing

Depuis la fin des années 1960, le Maroc était intéressé du tourisme dans ses politiques de développement. Cependant, il n'adopte souvent que des politiques temporaires pour développer le tourisme. En effet, depuis l'indépendance, les gouvernements successifs ont tenté d'encourager le secteur sans apporter la volonté politique nécessaire. Ce n'est qu'en 2001 que le plus haut niveau du pays a décidé de formuler une nouvelle stratégie impliquant les secteurs public et privé, et a formulé une nouvelle vision appelée « Vision 2010 » et la « Vision 2020 » par la suite. Ces créations montrent l'augmentation de la demande et l'évolution des tendances de notre style de voyage. C'est pourquoi il existe aujourd'hui de plus en plus d'agences spécialisées dans les voyages alternatifs. Sur la base des différentes significations du tourisme durable mentionnées ci-dessus, nous avons donné notre propre définition du tourisme durable : un tourisme conçu pour protéger l'environnement et les écosystèmes, promouvoir la communication avec les autres et les habitants et promouvoir le développement économique local. Cependant, ce concept touche-t-il vraiment les voyageurs qu'il y ait une forte demande ? et le plus important c'est qu'il s'agisse d'un marché de niche ? 15

b)

La demande du tourisme durable

Le XXIe siècle a fait des progrès considérables en marge du tourisme de masse, grace à une alternative aux clichés habituels, à savoir le tourisme durable. En effet, grâce à la mise en place d'agences spécialisées, de sites Internet, etc., l'offre s'est progressivement développée. Ce développement ne se produit pas par accident, mais se produit avec l'émergence de la demande. Comme l'a souligné (Lequin, 2003), l'écotourisme est le secteur de l'industrie touristique qui connaît la croissance la plus rapide. Si le secteur se développe rapidement, il pourrait devenir demain la nouvelle forme de tourisme la plus populaire, comme cela a été prédit (Ruiz, 2013) : le tourisme durable deviendra une forme de tourisme pratiquée par une nouvelle génération de touristes. Cette croissance s'explique par la prise de conscience des populations que l'environnement et l'écosystème sont fragiles. Par conséquent, non seulement pour la terre mais aussi pour les gens qui y vivent, un respect plus profond et plus grand est requis. La nouvelle demande touristique est une sorte de « demande de survie » (Zaoual, 2007). Ces dernières années, l'idée de prêter attention aux normes sociales et environnementales dans la consommation quotidienne s'est beaucoup développée (François Lecompte et Prim Allaz, 2011). Par conséquent, il n'est pas surprenant que l'offre touristique suive le chemin balisé et que la demande de durabilité ait décuplé. La durabilité est devenue un aspect important du développement touristique (Herr et Larson, 2007). Ainsi, la demande de tourisme durable est en plein essor et loin d'être un feu de paille. Ce concept vise à assurer la protection de nos ressources et de notre population. La demande touristique européenne est la principale source d'émissions touristiques du Maroc, mais elle reste dominée par l'orientation balnéaire. Mais nous avons également assisté au développement de nouveaux marchés touristiques liés aux nouveaux comportements de vacances. Le besoin d'évasion et de découverte, ainsi que la montée de la conscience écologique et culturelle, stimulent la demande de produits "plus doux", qui mettent en valeur la découverte, en particulier la découverte des autres. Il s'agit d'un véritable tournant dans l'évolution de la demande touristique en Méditerranée et au Maroc, qui se traduit par le développement de divers produits de niche, la destination principale étant les zones rurales. Dans le même temps, le tourisme en tant qu'activité économique internationale connaît de profonds changements. Jusqu'aux années 1990, l'industrie du tourisme fonctionnait selon le modèle fordiste : production de masse, standardisation, rigidité des produits pour réaliser des économies d'échelle, baisse des prix et autonomie limitée des touristes car ils étaient contrôlés par l'offre et n'avaient quasiment pas de demande. Choix de destinations et de produits ainsi que voyagistes très concentrés (Telfer et Shapley, 2008). Le tourisme post-Ford d'aujourd'hui, ou « nouveau tourisme », est au contraire, il prône la non standardisation et la flexibilité des produits, et considère la demande plutôt que l'offre dans le choix des destinations et des produits. Il se caractérise par l'autonomie des touristes, l'utilisation des nouvelles technologies

16

de l'information et de la communication et des modèles alternatifs pour promouvoir le développement touristique (Weigert, 2013). Les touristes apprécient désormais la qualité offerte et sa conformité aux normes sociales et environnementales du « tourisme durable ». Bref, à travers ce nouveau tourisme, on passe du tourisme de masse au tourisme individuel, du tourisme sédentaire au tourisme mobile, et du tourisme balnéaire au tourisme de l'arrière-pays. Du coup, l'option de continuer à orienter les investissements vers le littoral doit être reconsidérée. L'impact de ces évolutions se reflète en Méditerranée et au Maroc, une demande plus ou moins spontanée émerge, cette demande précède généralement l'offre et l'investissement au sein de ces pays, tout en libérant dans un premier temps les circuits de commercialisation traditionnels. Dans le même temps, les plateformes de collaboration qui mettent directement en relation clients et hôtes, comme Airbnb, contrôlent une grande partie de la demande de voyages au Maroc et se débarrassent des formes traditionnelles d'hébergement commercial. Cependant, les politiques publiques continuent de raisonner en ignorant ces mutations profondes, en accordant des privilèges d'exploitation à vocation balnéaire et de type fordiste. Cependant, cette nouvelle demande a atteint le Maroc, et elle a généré des offres assez importantes dans tout l'intérieur du pays, qui peuvent s'adapter à la crise que nous vivons actuellement.

C.

L’interaction entre covid-19 et le tourisme durable

1. Covid-19 comme frein du tourisme et le tourisme durable comme solution L'arrêt du tourisme après la crise du COVID-19 est sans précédent dans l'incident violent. Cependant, cette activité a toujours été très sensible aux turbulences et aux événements, tant internes qu'externes. En effet, les touristes, importateurs de ce service, doivent se rendre sur le lieu de production pour la consommation. Cependant, en raison de sa situation géographique, le Maroc, comme d'autres destinations du sud et de l'est de la Méditerranée, est à la pointe des civilisations européennes et orientales, il est donc devenu l'objet de tensions. Par conséquent, le rythme d'entrée des étrangers dans ces pays est extrêmement irrégulier et saccadé. Trois types de conditions économiques affectent l'industrie touristique du Maroc : les conflits sociaux et l'instabilité politique ; le terrorisme et l'insécurité ; et la récession économique et le chômage. Ces évènements ne sont pas nécessairement destinés au Maroc. Ils peuvent affecter d'autres destinations (pays arabes lors des événements de 2011), et le terrorisme peut affecter d'autres pays de la région (Tunisie, Turquie). Les touristes européens n'ont souvent aucune différence dans leurs perceptions et leurs images des destinations du Sud ou des pays arabes. Les turbulences d'une destination, même lointaine, feront baisser le nombre de touristes dans d'autres destinations, même les plus stables et les plus sûres destination. Enfin, en tant que source de demande touristique internationale, la crise économique en Europe a également affecté son déclin. a)

L’impact du covid-19 sur le tourisme

17

L'impact de la crise actuelle (COVID-19) est cruel. Les observateurs et les experts travaillent dans divers scénarios et estiment que le Maroc est confronté à quatre chocs économiques et financiers : le confinement et la baisse subséquente du revenu national en raison du ralentissement économique, la hausse des activités, les taux d'intérêt, la baisse des prix du phosphate et l'arrêt du tourisme. Depuis la mi-mars de l'année. Depuis il a été contraint de suspendre ses activités, plus de 8.000 entreprises touristiques (hébergement, restauration, agences de voyages, transports touristiques, location de voitures) ont été suspendues. Rien qu'en mars, le pays a perdu plus de 100 000 d’arrivées, et le secteur subira une perte estimée à 138 milliards de DH entre 2020 et 2022. Les dernières statistiques montrent qu'au cours des trois premiers mois de 2020, la valeur ajoutée de l'industrie du tourisme a diminué de 7%, contre une augmentation de 2,9% au cours de la même période l'année dernière. Malgré la levée des restrictions, les revenus de l'industrie du tourisme continuent de baisser de manière significative. Les faits ont prouvé que ceux-ci ont baissé de 71,7% au deuxième trimestre 2020, et perdu 11,1 milliards de DH. À la fin des six premiers mois de 2020, cette baisse était de 33,2%, soit 11,1 milliards DH. Quant au nombre de touristes, à fin juin 2020, il a baissé de 63 %, et le nombre de nuitées en hébergement classé a baissé de 59 %. En juin, le nombre de nuitées était de 68 199, soit une baisse de 97 % en un an. En 2020, l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) a estimé que le retrait des flux touristiques internationaux sera compris entre 60 et 80 %, ce qui entraînera une baisse de 80 à 100 milliards d'euros des dépenses touristiques mondiales, soit une diminution de 60 % par rapport à l'année dernière. « Au Maroc, l'impact estimé de la crise sur 2020 est une baisse de 69 % des arrivées de touristes, une baisse de 60 % des recettes en devises et une baisse de 50 % du nombre de chômeurs », lit-on dans le rapport conjoint de la DEPF.

b)

Paragraphe 2 : Le tourisme durable comme alternatif

Compte tenu de l'émergence du covid-19, il est possible d'assurer la transition du modèle de tourisme classique qui a fait ses preuves mais est désormais obsolète à un autre modèle imposé par ces nouvelles conditions. De nombreux auteurs, praticiens et organisations non gouvernementales (ONG) ont abordé ce sujet, et il est nécessaire de parvenir à une véritable transformation de l'industrie du tourisme (Landel, 2016 ; Torrente, 2016 ; Berriane, 2020a ; 2020b) pour accélérer la transition de la dominante Après cette crise sanitaire, la forme de tourisme répondant aux qualifications du fordisme ou tourisme « carbone » et correspondant au tourisme de masse bien connu évolue vers un tourisme durable ou régional, encore plus prisé aujourd'hui. Cette nouvelle industrie touristique doit mobiliser des ressources propres à un territoire, telles que des paysages, des sites patrimoniaux, des espaces naturels, associés à l'ambiance, à la culture, au divertissement, aux pratiques culinaires, etc., qui feront tous une destination (Kadri et al., 2011) est marquée par le lien étroit avec son territoire. Pour mobiliser ces ressources, les transformer en produits locaux et les ancrer sur le territoire, il faut mobiliser les acteurs locaux. Ce type de tourisme doit se développer et profiter à la communauté d'accueil. Pour cette raison, ces initiatives doivent en effet trouver leurs racines parmi les acteurs locaux qui 18

ont fait les propositions des offres touristiques, conduisant à la construction de nouveaux territoires par le bas. La gouvernance de ces destinations est assurée par des organisations territoriales, mobilisant différents types d'acteurs publics, privés et solidaires. En effet, l'essor de cette nouvelle industrie touristique peut atténuer dans une certaine mesure les effets négatifs susmentionnée. En effet, même si elle intervient en marge des politiques publiques, l'émergence de ces nouvelles destinations touristiques rurales tend à étendre davantage le tourisme aux zones les plus reculées, et à réduire dans une certaine mesure la forte densité du tourisme côtier. Si les décisions de politique publique reposent sur ces tendances, elles peuvent constituer une alternative à la forte densité et à la surpopulation que les virus utilisent pour se propager. Cela rendra les destinations marocaines plus sûres et plus attrayantes.

2.

Les motivations du tourisme durable

Les motivations des personnes qui souhaitent développer un tourisme durable sont diverses. Certaines personnes sont très sensibles à la nature et à la protection des ressources naturelles, tandis que d'autres espèrent avoir un impact positif sur l'économie locale en favorisant la création d'emplois. Enfin, il y a aussi les voyageurs qui cherchent d'abord à parler aux locaux et veulent apprendre à les connaître. a)

Les motivations environnementales

Selon certains chercheurs, l'environnement, compte tenu de son statut, peut être qualifié de pilier de base du développement durable, notamment en raison de l'intense campagnes de greenwashing et des nombreux messages véhiculés par les médias, qui sont les principales motivations des praticiens du tourisme durable. La motivation environnementale peut être divisée en deux parties : -Rechercher la nature. -Utiliser des moyens de transport peu polluants pour voyager. L'envie de s'immerger dans la nature, de découvrir de nouveaux paysages, et de se débarrasser de la pression de la ville semble être une motivation particulièrement importante pour certains types de voyageurs. Les intérêts des voyageurs sont principalement liés aux espaces naturels, dont la terre et la mer, qui sont relativement peu perturbés et « authentiques possible » (Lequin, 2002). L'origine de cette tendance à trouver ses racines s'explique sans doute par nos vies d'aujourd'hui, nos vies sont devenues des super villes, et toutes sortes de pollutions (visuelles, olfactives, auditives, atmosphériques, etc.). De plus, les observations d'animaux et de plantes, et même l'exploration hors voyage ont trouvé leurs adeptes. Les espaces naturels et leurs paysages, la flore et la faune constituent les principales attractions pour les touristes du monde entier (Lequin, 2003). resumant, actuellement, on recherche avant tout une proximité avec l’environnement naturel (François Lecompte et Prim Allaz, 2011) De nombreuses personnes cherchent également à voyager de manière moins polluante et plus respectueuse de l'environnement lorsqu'elles voyagent en vacances ou même là où elles vont séjourner. On peut imaginer faire du vélo, prendre les transports en commun (bus, train, etc.) ou simplement marcher. Ces modes de transport n'émettent que de faibles niveaux de dioxyde de carbone et sont donc contraires à la situation représentée par le transport aérien traditionnel 19

(c'est-à-dire l'avion) aujourd'hui. Il est en effet nécessaire de lutter contre le réchauffement climatique (Ruiz, 2013). Les gens considèrent le tourisme durable comme un idéal à atteindre, ce qui inclut bien entendu les transports, c'est pourquoi il faut abandonner l'avion et privilégier le train, le bus et le bateau (Van de Walle, 2011). b)

Les motivations socioéconomiques

Les motifs sociaux et économiques semblent être classés comme l'arrière-plan des motifs. D'un point de vue social, dans une moindre mesure, la recherche du contact avec les riverains et découvrez de nouvelles habitudes et coutumes sont visés : découvrez et faites connaissance avec d'autres personnes, d'autres lieux, enrichissez-vous de cette rencontre en vous donnant un petit peu (Vles et Claremont, 2006). Cette envie de se rencontrer et de communiquer est sans doute liée à la volonté d'actualiser les connexions sociales, qui fut progressivement abandonnée en raison de l'éclatement de la bulle Internet et du monde virtuel. Recherche d'authenticité, retour aux sources et valeurs familiales (Maunier, 2007). Certains citadins veulent se débarrasser de l'entraînement quotidien et redécouvrir des valeurs complètement différentes du fameux "métro, travail" Nous cherchons également à découvrir de nouvelles cultures et de nouvelles coutumes. Cette recherche peut même parfois être pleinement intégrée à la population locale : manger et/ou dormir de la même manière, vivre des activités dans la communauté, etc. Ainsi, on peut observer que les touristes sont immergés dans la culture locale (festivals, découverte de sites historiques, traditions, etc.) (Maunier, 2007). Les gens sont désireux de communiquer avec les étrangers et de s'immerger dans la culture locale (Van de Walle, 2011). En même temps, en cherchant à communiquer avec les résidents locaux, nous recherchons aussi véritablement l'authenticité de certaines reliques historiques. Nous voulons nous imprégner de la culture locale en visitant des lieux historiques connexes. La recherche de l'authenticité à travers des produits aux caractéristiques locales et à la culture locale est légale voire nécessaire pour certains (Pérignon et Salavador, 2012). Cette volonté de découvrir le patrimoine culturel et historique a été confirmée par d'autres chercheurs : on peut observer que les ressources sociales et culturelles représentées par l'histoire régionale jouent un rôle important dans la motivation potentielle des touristes à choisir une destination (Botos et al., 2013) . Le touriste durable d'aujourd'hui cherche à retrouver la terre de ses ancêtres, et il veut visiter la terre de ses ancêtres (De Vries et Lansing, 2007). L'aspect économique est l'aspect du développement durable qui est le moins impliqué dans la revue de la littérature sur le tourisme durable. C'est peut-être parce que c'est le pilier avec le moins de communication qui lui est associé. Le principe du pilier économique dans le concept de tourisme durable est d'assurer une juste répartition des richesses entre les différents intermédiaires. La plupart des revenus doivent aller aux résidents locaux, qui les utiliseront pour le développement économique. L'objectif est de créer une économie locale viable à long terme. Habituellement, le pilier économique est lié au commerce équitable et à l'économie circulaire. Ceux-ci visent à réduire le nombre d'intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs, tout en améliorant la production pour utiliser les déchets générés par la 20

production. Ces concepts sont devenus des habitudes de consommation et s'adaptent au quotidien au fil des années. La motivation des touristes durables et la motivation d'attirer des piliers économiques est encourager la population locale à vouloir travailler et les familles de travailler (Van de Walle, 2011). Cela peut se faire de différentes manières : -Séjourner dans un hôtel traditionnel, pas dans une chaîne hôtelière multinationale dont les avantages économiques pour les habitants seront minimes -Acheter de la nourriture sur le marché plutôt que via les réseaux de distribution traditionnels (supermarchés, etc.) -Utilisez les transports locaux dans les pays asiatiques, tels que les pousse-pousse -Achetez des souvenirs d'artisans locaux sur des étals au lieu de boutiques de souvenirs. La tendance sera donc au retour vers les producteurs locaux, à l'image de la situation précédente. Nous resterons à l'écart des grands circuits de distribution (supermarchés, 30 hypermarchés) avec de nombreux intermédiaires afin de garder une certaine distance avec les fabricants. Cependant, au vu des résultats de diverses études, cette volonté devrait être assouplie, d'autant plus que seulement 4,15 % des personnes interrogées affirment que maximiser les retombées économiques locales est pour elles l'excellence du voyage durable (François Lecompte et Prim Allaz, année 2011)

D.

Conclusion :

A la veille de la levée tant attendue du blocus et de la réouverture de la frontière, l'Administration nationale marocaine du tourisme a lancé plusieurs campagnes publicitaires pour tenter de faire connaître son pays aux touristes nationaux, ciblant ainsi pour la première fois les touristes nationaux. Plus important encore, la partie la plus prometteuse de la demande intérieure, car elle a les moyens de vacances, se tourne vers l'étranger, notamment l'Espagne voisine. Mais il est plus urgent non seulement de réveiller cette demande interne en temps de crise, mais de la traiter dans le cadre des nouveaux territoires, du tourisme solidaire et durable.

21

II.

Analyse de l’impact du COVID-19 sur le secteur touristique

A.

Introduction :

Après avoir discuté la partie précédente, nous avons pris conscience que le tourisme en général avait été fortement affecté par covid-19, et le tourisme durable peut être adopté comme l'une des solutions, malgré ce nouveau tourisme est également frappé par cette pandémie toutefois il reste plus solide pour supporter les effets en subissant la crise. On va essayer d’aborder dans cette partie les effets socioéconomiques de cette crise sur le tourisme notamment le tourisme durable, en analysant les données d’une manière plus pratique afin de comprendre l’écart causé par la crise. Malgré la rareté des données étatique sur les statistiques des effets du covid-19 exactement sur le tourisme durable, on va les chercher et les analyser, et pour pouvoir donc couvrir la rareté des données, on a dû utiliser un questionnaire pour bien accueillir un surplus de données. Après avoir déterminé la base sur laquelle nous devrions nous appuyer pour étudier l’effet de la pandémie sur ce secteur, nous avons adopté en commençant par l'analyse des données étatique et alors on continue par la suite le traitement du questionnaire.

B.

Bref sur les données étatiques des effets du covid-19 sur le tourisme

Au cœur de ce travail, en cherchant l’effet du covid-19 sur le tourisme notamment le tourisme durable, Il semble opportun d'adopter les données présentées par l'État comme référence de base afin de savoir analyser la situation d’une manière plus fiable.

1.

Analyse des effets socioéconomiques du covid-19

a)

Effets économiques

Dans le volet économique, la crise a conduit à des chiffres significatifs mais n'augurent rien de bon. Avant la propagation du covid-19, l'essor du secteur touristique était absolument évident, à cette époque, le Maroc semblait connaître progressivement une grande demande touristique. Le tableau suivant montre une tendance à la hausse des arrivées touristiques au cours des 8 ans avant l’apparition de la pandémie

22

Tableau 1:Evolution des arrivées des touristes aux postes frontières : +5,2% en 2019 Les différents arrivants

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

Touristes Etrangers

5 011 729

5 323 333

5 437 453

5 151 704

5 103 204

5 864 917

6 679 101

7 043 006

5%

France

2019 Var 19/18

1 769 710

1 782 056

1 798 190

1 563 568

1 449 757

1 614 011

1 844 397

1 990 813

8%

Espagne

730 882

682 834

683 761

626 896

615 720

710 729

814 069

880 818

8%

Royaume-Uni

357 347

403 325

476 550

504 475

458 561

486 262

510 516

551 499

8%

Allemagne

199 349

237 852

255 124

286 328

260 255

331 185

394 328

413 384

5%

Italie

196 186

234 912

254 209

227 961

219 334

246 312

305 505

351 916

15%

Etats Unis

140 045

160 033

167 267

181 468

197 858

254 531

304 960

346 702

14%

Belgique

255 290

272 593

267 308

243 815

238 984

259 658

273 535

272 328

0%

Hollande

204 767

210 859

191 158

183 349

182 379

214 016

237 539

241 065

1%

M aghreb

219 280

270 227

213 675

195 214

209 823

207 885

214 295

227 281

6%

Chine

6 899

7 871

9 403

10 515

42 844

107 434

132 081

141 050

7%

67 165

83 999

95 193

83 554

93 009

118 460

136 157

104 264

-23%

M RE

4 363 427

4 722 931

4 845 491

5 025 058

5 228 527

5 484 427

5 609 607

5 889 254

Total Recepteur

9 375 156 10 046 264 10 282 944 10 176 762 10 331 731 11 349 344 12 288 708 12 932 260

Scandinavie

Source : Le Ministère du Tourisme, de l'Artisanat, du Transport Aérien et de l'Economie Sociale

Le Tableau ci-dessus montre que l'année 2019 a enregistré le plus grand nombre des arrivées des touristes, une augmentation de 5,2% par rapport à l’année précédente. Ces chiffres vont considérablement chuter après l’apparition du covid-19.

Figure 3:Evolution des arrivées touristiques L'évolution des arrivées touristique

15000000 10000000 5000000 0 2010

2018

L'évolution des arrivées touristique 2019

2020

L'évolution des arrivées touristique Source : Le Ministère du Tourisme, de l'Artisanat, du Transport Aérien et de l'Economie Sociale

23

5% 5.2%

Selon la figure 3 la situation des arrivées des touristes au Maroc s’est aggravé à cause de l’apparition du covid-19 au début 2020. Selon la banque Casablanca Finance Group (CFG), Une diminution de 53,74% en 2020 par rapport à 2019, plus précisément, environ de 5.982.800 arrivées en 2020 contre 12.932.260 arrivées en 2019. Covid-19 est apparu au Maroc le 2 mars 2020, depuis cette période le tourisme va commencer a chuté.

Tableau 2:Projection arrivées aux postes frontières année 2020 Projection arrivées aux postes frontières année 2020 Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 549.749 21.556 14.483 218.486 1.072.262 861.041 441.896 679.135 652.276 845.090 Source : Délégation de l’Union européenne au Maroc - Section commerciale

Le tableau ci-dessus présente l’évolution des arrivées en 2020, particulièrement du début de Mars la période de l’apparition de l’épidémie. Les chiffres ici montrent clairement à quel point le secteur a été touché. En outre, les recettes en devises ont fortement baissé, une perte de 34,10 Milliard de DH en C.A touristique. Ce tableau indique la progression du C.A. jusqu’en 2019 après avoir s’aggraver en 2020 :

Tableau 3:Progression du C.A 2012 57 835

2013 57 614

2014 62 034

2015 61 150

2016 64 226

2017 72 127

2018 73 039

2019 78 654

Source : Le Ministère du Tourisme, de l'Artisanat, du Transport Aérien et de l'Economie Sociale

En fin, l’évolution des nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classé (EHTC) a également chuté, cela semble normal après la baisse du nombre de visiteurs étrangers.

24

2020 44 553

Figure 4:L’évolution des nuitées dans les EHTC dans les différentes villes touristiques avant covid-19 L’évolution des nuitées dans les EHTC 9 000 000 8 000 000 7 000 000 6 000 000 5 000 000 4 000 000 3 000 000 2 000 000 1 000 000 0

2017

2018

2019

Source : Le Ministère du Tourisme, de l'Artisanat, du Transport Aérien et de l'Economie Sociale

En 2020 la situation a pris un tournant, une perte de 14 Milliards de DH en CA hôtellerie entre Mars et Août, avec 11.602.624 des nuitées perdues, comme le montre ce tableau :

Tableau 4:Projection nuitées dans les EHTC 2020 Mars

Avril

Mai

Projection nuitées dans les EHTC 2020 Juin Juillet Août Septembre

1.302.091 50.703 129.151 400.784 1.252.645 1.510.273

1.112.340

Octobre 1.609.740

Novembre Décembre 1.553.817

Source : Délégation de l’Union européenne au Maroc - Section commerciale

b)

Effets sociaux

Pendant que dans le volet social, un autre problème supplémentaire sans rapport avec la crise est que le secteur a connu un grand nombre d’emplois informels, le taux dépasse 80%, ce qui rend un peu difficile le calcul des emplois perdus. Bref, l’'industrie touristique du Maroc représente 17% du PIB, et il y a plus de 2 millions d'opportunités d'emplois directs et 25

1.507.456

indirects, a déclaré la secrétaire d'État au Tourisme Lamia Butaleb lors de la cérémonie d'ouverture du forum de l’investissement hôtelier en Afrique (FIHA) à Marrakech en 2019. Abdellatif Kabbaj, président de la Fédération nationale du tourisme (CNT), a confirmé lors de la réunion du Comité de veille économique que le secteur a créé 550 000 emplois directs en 2019 dans 8500 entreprises, dont 3500 dans l’hôtellerie, soit environ 5 % de l’emploi dans l’ensemble de l’économie. Les statistiques confirment que la crise a entrainé certainement une chute d’emploi, D’après La direction des études et des prévisions financières (DEPF), un impact estimé à 50 % des pertes d’emplois.

Figure 5:l’évolution d’emplois touristique Evolution d'emplois touristique 600000 500000 400000 300000 200000 100000 0 2016

2019

2020

Evolution d'emplois touristique

Source : La direction des études et des prévisions financières

Après notre présentation des statistiques, l’impact de la pandémie sur le secteur est clairement visible, la baisse des arrivées de touristes et les nuitées dans les établissements d’hébergement classifiés a considérablement réduit les recettes monétaires du secteur ainsi que l’emplois touristique. Cependant, une évaluation plus précise devrait être faite pour mieux comprendre l'impact de cette crise sur la pauvreté multidimensionnelle et les différentes parties de la population et de l'économie marocaines. Il ne fait aucun doute que les travailleurs du secteur informel subiront d'abord l'impact socio-économique de la crise. Ils représentent la grande majorité de la population active marocaine et des étrangers (migrants, réfugiés). Ils sont généralement employés dans des secteurs particulièrement vulnérables à la crise, comme le tourisme.

2.

Les mesures mise en place par l’Etat 26

a)

Mesures économiques

Le Maroc a fait des efforts considérables pour mettre en place un cadre incitatif plus efficace et adapté au contexte de la mondialisation. Dans les 24 mois suivant le démarrage des activités de l'entreprise, l'exonération des droits d'importation sur tous les équipements et biens nécessaires à la promotion et au développement des projets touristiques, ainsi que l'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée sur les biens d'équipement, matériels et outils achetés au Maroc, s’être d'une grande aide. De plus, la période d'exonération de la taxe sur la valeur ajoutée à l'importation pour les biens d'équipement, les matériaux et les outils obtenus à partir des importations est de 36 mois, apportant un vent de fraîcheur à l'activité touristique. Afin de redynamiser l'industrie du tourisme au Maroc, deux autres mesures doivent être prises. La première comprend l'exonération de l'impôt sur les sociétés sur le chiffre d'affaires des sociétés hôtelières réalisé en devises étrangères dans les 5 ans à compter de l'exercice au cours duquel la première activité d'hébergement a eu lieu et une réduction de 17,5% après cette période. La seconde concerne l'exonération de l'IR pour le chiffre d'affaires total en devises réalisé par la société hôtelière dans les 5 ans, qui sera réduit de 50% au-delà de cette période. Ces mesures sont relativement suffisantes pour réaliser la restauration supplémentaire d'environ 32 098 lits installés au cours de la période 2010-2015. Des marchés comme Marrakech, Agadir, Tanger, Casablanca et Fès représentent plus de 80% de cette capacité. La crise du Covid-19 a montré que ces marchés sont les plus vulnérables face à la propagation du coronavirus. Par conséquent, nous devons repenser comment commencer à étendre et à diversifier le secteur touristique marocain après la pandémie. Cependant, l'évolution des encours de crédits bancaires accordés aux hôtels et restaurants marocains entre 2010 et 2015 montre qu'à ce niveau, le Maroc a également choisi des évolutions du cadre réglementaire pour accompagner la relance de l'industrie touristique. Depuis qu'un fonds d'investissement dédié à l'industrie du tourisme2 a été lancé depuis 2004, les institutions marocaines sont appelées à financer le tourisme1. D'autres mesures, telles que l'amélioration des procédures en ligne et des performances administratives et l'introduction de notations de crédit, ont permis de consolider et d'élargir le rôle des actionnaires dans les opérations des entreprises et d'améliorer la soumission et le traitement électronique des documents d'importation. Tous ces efforts permettent au Maroc de persévérer alors que d'autres destinations maghrébines et/ou africaines n'a pas pu résister. Le classement du Maroc selon le rapport Doing Business 2017 reflète ces efforts. Pendant la crise économique, le royaume s'est classé 18e en matière d'urbanisme touristique, respectivement 40e et 41e en termes de création d'entreprises touristiques et de paiement des impôts. Classé respectivement 68e et 101e en termes de facilité de faire des affaires et d'accès au crédit.

b)

Mesures sociaux

L'indemnité forfaitaire de 2.000 DH a été déterminée conformément à une convention intervenue entre le gouvernement, la CNSS et la Fédération Nationale du Tourisme. L’objectif est de cibler les entreprises ayant un chiffre d'affaires d'au moins 25% et de qui 27

s'engager à maintenir au moins 80% des travaux. Le paiement a été effectué entre le 1er juillet et le 31 décembre 2020. Les opérateurs de la direction du tourisme concernée peuvent déclarer leurs salariés pour bénéficier de l'indemnité forfaitaire en juillet et août 2020 avant le 24 septembre, selon CNSS dans un communiqué. L'indemnisation est financée par le Fonds spécial de gestion de la pandémie de coronavirus (covid-19) établi conformément sur hautes instructions du Roi Mohammed VI. Concernant l'indemnisation de septembre, l'opérateur a pu déclarer le nombre de salariés sur le portail « covid19.cnss.ma » entre le 16 septembre et le 03 octobre.

C.

Etude quantitatif sur le tourisme durable

1.

Présentation du questionnaire

a) 

Paragraphe 1 : Méthodologie

Préparation :

Afin de réaliser mon étude, j'ai adopté une analyse par questionnaire qui inclut des variables qualitatives et quantitatives (voir annexe). Ce questionnaire a été créé par moi. L'objectif est de collecter le plus de réponses possible afin d'obtenir un échantillon global représentatif et non biaisé. Le questionnaire est publié en ligne via Google Forms. Afin de maximiser le taux de réponse, des opérations de communication ont été menées sur les réseaux sociaux comme les groupes Facebook ou Whatsapp et partagées avec les personnes intéressées. Par conséquent, les données collectées sont des données primaires. Cependant, la limite de cette étude est qu'il m'est impossible d'interviewer tous les touristes. Par conséquent, ces deux traitements sont complémentaires l'un de l'autre. Après avoir traité les résultats, des données statistiques a établie pour vérifier diverses hypothèses de recherche et confirmer les données en recherche qualitative. De plus, des tirs croisés permettra de définir certains types de touristes durables.



Résultat :

Les résultats de la mise en ligne du questionnaire ont été jugés moyens : 57 réponses. Cela est sans doute dû au fait que de nombreux types de questionnaires sont apparus sur de nombreuses pages de médias sociaux, ce qui a entraîné une baisse du nombre de répondants. Mais grâce à mes amis, un effet boule de neige s'est créé, car de nombreuses personnes ont à nouveau partagé le questionnaire sur leurs pages, maximisant ainsi leur influence. Au final, ma recherche quantitative a ainsi recueilli 131 réponses au questionnaire. Par conséquent, nous pouvons dire que le résultat représente un échantillon important

28

b)

Synthèse générale des résultats :

Les différents résultats des questionnaires donnent des résultats préliminaires assez importants pour chaque question

Figure 7: Age des sondés

Figure 6: Genre des sondés

Tranche d'âge

Genre

2% 11%

8%

15% 45% 55%

64%

Homme

Femme

Mois 18 ans

18-24

35-49

plus 50 ans

25-34

Figure 8:CSP des sondés 0%

3%

1%

CSP

3% 3%

2%

5%

5% 11% 67%

Etudiant

Employé

Profession intermédiaire

Cadre

Ouvrier

Commerçant ou artisan

Agriculteur

Profession libérale

Retraité

Sans activité professionnelle

La répartition des répondants par catégorie professionnelle sociale indique que l'échantillon est représentatif. Il est à noter que les étudiants sont le premier type de représentants. Dans le 29

même temps, les employés, les professionnels intermédiaires et les cadres ont également des représentations presque similaires puisque les chiffres sont serrés. La réponse des femmes était légèrement plus élevée que celle des hommes (55 % contre 45 %). Les répondants sont généralement répartis de manière différent plutôt une domination marquée des gens âgés 18-24 en matière de groupes d'âge. La catégorie là moins représentée est la catégorie la plus âgée. Cela peut s'expliquer par le fait qu'ils sont moins susceptibles de partir en vacances (certaines personnes ont une mobilité restreinte), et qu'ils sont également moins susceptibles d'aller en ligne. Par conséquent, ils ont rarement la possibilité d'accéder au questionnaire en ligne.

Figure 9:Connaissance du concept du tourisme durable

Aviez-vous déjà entendu parler du concept du tourisme durable ?

40% 60%

Oui

Non

Le concept de tourisme durable n’est pas connu de tous. En effet, plus de 39% des sondés n’en ont jamais entendu parler. Ainsi, il se peut que cette méconnaissance du concept soit un frein quant à son développement. Ceci sera à vérifier avec la question relative aux principaux freins pour la pratique du tourisme durable. Pour développer un concept il semble opportun de diffuser au moins des explications significatives pour pouvoir pour bien le connaître parmi le peuple, et puis nous pouvons le consommer en bon manière.

30

Figure 10:Intérêt pour le concept

Seriez-vous intéressé par la pratique de celui-ci ? 14%

86%

Oui

Non

Parmi les personnes interrogées, la volonté de pratiquer un tourisme durable semble très forte. En effet, environ 86% des résultats sont particulièrement encourageants pour son développement. Cela signifie qu'il existe de réelles attentes et demandes de solutions alternatives. Ce résultat est tout à fait cohérent avec la revue de la littérature dans laquelle la durabilité est devenue un aspect important du développement touristique global (Herr et Larson, 2007), ou l'offre de tourisme durable semble être en déclin. Une forte croissance indique que le public s'intéresse de plus en plus à des vacances plus durables (François Lecompte et Prim Allaz, 2009)

Figure 11:Les motivations

Quelles seraient vos principales motivations pour la pratique du tourisme durable ? Eviter de passer par plusieurs intermédiaires pour… Quête d'authenticité Se déplacer avec des modes de transports moins… Echanger avec les populations locales Pratiquer des activités en phase avec la préservation… Favoriser le développement économique des acteurs… Découvrir de nouvelles cultures Être au contact de la nature Découvrir de nouveaux paysages 0

20

40

60

Les principales motivations pour la pratique du tourisme durable

31

80

100

120

Parmi les différentes motivations, on peut dire que le « duo » se démarque sous les aspects suivants : Découvrir de nouveaux paysages (77,1%) Découvrir de nouvelles cultures (66,4%) L'une des motivations est directement liée au pilier environnemental, indiquant qu'il a un attrait touristique plus évident. De même, le pilier social semble affecter davantage les touristes, et le pilier social est classé comme le deuxième pilier de motivation selon la revue de littérature. A noter que la découverte de nouvelles cultures et coutumes est un facteur moteur ayant la deuxième place (66%) dans le questionnaire, est égale à ce que certains chercheurs mettent en avant (Van de Walle, 2011) lorsqu'elle soulignait que les familles d'accueil attirent particulièrement les touristes. Pour eux, cela leur permet de s'imprégner de la culture locale et de satisfaire leur envie de communiquer avec les étrangers. En revanche, le fait que la motivation liée au pilier économique ait reçu autant de voix (favoriser le développement économique des acteurs locaux) est pour le moins surprenant, car le pilier a très peu de place comme incitatif dans la revue littérature.

Figure 12: Représentation du concept par un mot

QUEL MOT REPRÉSENTERAIT POUR VOUS LE TOURISME DURABLE ? Développement local 18%

Nature 29%

Dépaysement 16%

Participation 4% Echange 10%

Culture 23%

L'une des motivations est directement liée au pilier environnemental, indiquant qu'il a un attrait touristique plus évident. Le résultat de cette question est plus ou moins le même que la précédente. Encore une fois, c'est un mot lié au pilier environnemental, qui a reçu le plus de votes. Le mot « nature » sera le mot qui représente le mieux l'industrie du tourisme durable. Cela ne fait que conforter les résultats d'une enquête qui montre que le terme durabilité est principalement associé au terme 32

respect, principalement pour l'environnement et la nature (Harris Interactive, 2012). Deuxièmement, il y a un mot lié aux piliers culturels, à savoir "culture". Ensuite, un mot lié au pilier économique, à savoir le développement local, ainsi il y a les échanges et la participation liés aux piliers sociaux et économiques.

Figure 13: La montagne, terrain favorable ?

la montagne vous parait-elles un terrain favorable dans la pratique du tourisme durable ?

18%

82%

Oui

Non

Au vu de ces résultats, cette montagne semble être un lieu idéal pour un tourisme durable. C'est sans doute parce que l'environnement montagnard véhicule à travers son image des concepts liés à la nature, l'environnement, la flore et la faune. De plus, la vie en plein air qui peut être appréciée dans les montagnes fait des rêves des touristes une réalité.

Figure 14:C’est du tourisme durable?

Figure 15:La pratique du tourisme au moment du COVID-19 Avez-vous pratiqué le tourisme au moment de la crise sanitaire (covid-19) ?

Si oui, c'était le tourisme durable ?

Oui 31%

35%

65%

Non 69%

Oui

Oui

Non

33

Non

Il semble d’après les résultats apparents ci-dessus que la majorité des gens n’ont pas pratiqué du tourisme pendant la pandémie, ce qui nous montre que cette épidémie a empêché la pratique de celui-ci. Ce qui est encore plus important, c’est qu'au pire on trouve 35% qui ont pratiqué le tourisme durable, c’est considérer au moins comme évolution dans cette pandémie.

Figure 16: Obstacles rencontrés

Si oui, avez-vous rencontré des obstacles en vous déplaçant?

49%

51%

Oui

Non

Figure 17:Les obstacles liées à

Si oui, ces obstacles sont liées à Peur de la propagation de l'infection

le transport

l'augmentation des prix

l'abaissement de l'offre touristique

0

5

10

15

20

Si oui, ces obstacles sont liées à

34

25

30

35

40

45

En ce qui concerne les obstacles, les résultats ont été très proches. 51% des personnes ont rencontré des obstacles, la peur de la propagation de l'infection était la plus évident dans les résultats. D’autre part l'augmentation des prix et l'abaissement de l'offre touristique sont similaires dans les résultats, et ça semble normal dû à la relation directement proportionnelle entre eux.

Figure 18:Le frein principal

Si non, quel serait le frein principal qui vous empêcherait de pratiquer du tourisme durable ? La pandémie covid-19

21%

17%

1%

Méconnaissance du concept

Prix ( le tourisme durable est en règle générale plus cher que le tourisme classique)

61%

Manque d'intérêt vis-à-vis dudéveloppement durable

L'analyse des freins qui empêchent les pratiques touristiques durables est essentielle à son développement. En effet, cela permet d'ajuster l'offre et la demande prévisionnelle, favorisant ainsi le développement d'un tourisme alternatif global. Le frein principal est la pandémie de covid-19, ce qui semble normal dans les circonstances actuelles. Covid-19 a empêché 61% des sondées, cela représente clairement le degré d’affectation de la crise sur le secteur touristique. Le prix arrive en deuxième position, 21 % des personnes interrogées pensent que ce type de voyage est plus coûteux. Cependant, l'image touristique le plus chères qu'un tourisme traditionnel est présent et elle est suffisamment importante pour être analysée. Parmi tous les concepts qui l'entourent, un manque de compréhension du concept a fait ralentir 17% des répondants. Si vous ne savez pas ce que cela signifie vraiment, pourquoi voulez-vous voyager de manière durable ? C'est du survivalisme, faut-il seulement acheter des produits locaux ? La prolifération des définitions d'un concept aussi simple a causé de nombreux problèmes. Enfin, le manque d'intérêt pour le développement durable est le dernier frein. C'est sans doute parce que les gens sont désormais conscients que notre planète est en danger, nous devons donc changer nos modes de consommation afin de laisser une véritable planète à nos successeurs. 35

Figure 19:l’impact de la pandémie à l’humeur touristique

En général, la pandémie a affecté votre humeur de pratiquer le tourisme ? 13%

87%

Oui

Non

Comme prévu, la crise a affecté l’esprit touristique de la majorité des personnes interrogées. Compte tenu des questions précédentes, il était évident que 87 p. 100 des gens étaient touchés. Enfin, la crise a été le principal facteur de dissuasion responsable du déclin du tourisme au Maroc. Et Comme prévu, la crise a affecté l'esprit touristique de la majorité des personnes interrogées. Compte tenu des questions précédentes, il était évident de trouver que 87 % des personnes étaient touchés. Ce qui montre enfin que la crise a été le principal moyen de dissuasion et le premier responsable de la baisse du tourisme au Maroc.

2.

Analyses et interprétations liées au covid-19 :

Le traitement des résultats du questionnaire, comme il vient d'être fait, peut confirmer ou non diverses hypothèses de recherche, elles-mêmes issues de la revue de la littérature. Suite au tour d'horizon des observations qui nous a été fourni dans la partie précédente, le but de la dernière partie est d'expliquer ces observations afin de nous fournir des informations et des indices pour répondre aux questions que nous nous sommes posées au départ… Pour rappel, notre problématique de recherche est de savoir l’impact du covid-19 sur le tourisme en général ? et est-ce que le tourisme durable peut jouer le rôle de l’alternative ?

a)

Analyse sur les questions en rapport avec covid-19.

Les analyse seront effectués sur les questions suivantes :  Avez-vous pratiqué le tourisme au moment de la crise sanitaire (covid-19) ? 36

    

Si oui, c'était le tourisme durable ? Si oui, avez-vous rencontré des obstacles en vous déplaçant ? Si oui, ces obstacles sont liés à : Quel serait le frein principal qui vous empêcherait de pratiquer du tourisme durable ? En général, la pandémie a affecté votre humeur de pratiquer le tourisme ?

Figure 20:La pratique du tourisme durable en fonction des pratiquants du tourisme dans la période du COVID-19

les pratiquants du tourisme durable Oui

Non 60 65%

50 40 30

35%

20 Oui

10

40 personnes 0 Avez-vous pratiqué le tourisme au moment de la crise sanitaire (covid-19) ?

Si oui, c'était le tourisme durable ?

D'après la population étudiée, en général 40 personnes ont pratiqué du tourisme, il est à noter que 65 % a pratiqué le tourisme classique, mais fait surprenant, 35 % ont pratiqué le tourisme durable, ce pourcentage est très important aux évolutions de ce nouveau concept alors que l'épidémie s'étendait. Cela semble très intéressant au moment qu'une catégorie faire choisir le nouveau tourisme surtout au moment du covid-19. Le concept a commencé à briller progressivement avant la pandémie, la continuité de la pratique de celui-ci malgré la situation actuelle c'était inattendu.

37

Figure 21:Les obstacles rencontrés en fonction des personnes qui se déplacent

les obstacles rencontrés Peur de la propagation de l'infection

41

le transport

36 personnes

20

l'augmentation des prix

31

l'abaissement de l'offre touristique

31 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

Les personnes qui ont rencontré des obstacles en se déplaçant

les obstacles rencontrés

C’est avant tout, la peur de la propagation de l'infection a davantage entravé la plupart des répondants par l’image de la propagation de la pandémie. L’augmentation des prix ainsi que l'abaissement de l'offre touristique ont joué le deuxième rôle des obstacles avec des réponses similaires. Le transport est dans tous les cas le dernier frein Il semble évident du questionnaire que la population a baissé ces initiatives en se plaçant dans des zones à forces densité à cause la peur causée par la crise sanitaire.

Figure 22:Le frein principal

le frein principal de la pratique du tourisme durable 80 70 60 50 40 30 20 10 0 La pandémie covid-19

Méconnaissance du concept Prix ( le tourisme durable est Manque d'intérêt vis-à-vis du en règle générale plus cher développement durable que le tourisme classique) le frein principal

La pandémie covid-19 est le principal frein pour la pratique du tourisme durable en particulier. Ces résultats mettent en avant des faits déjà connus de toute la population à savoir que pour se déplacer, il faut respecter les procédures strictes fixées par l'État. 38

Les touristes préfèrent rester chez eux plutôt que de voyager sous la pression des restrictions établies. Si la situation actuelle se maintient, il est peu probable que le tourisme durable se rétablisse et se répande comme prévu. Quel que soit le genre, on note que l’aspect tarifaire vienne comme deuxième frein qui touche les différentes personnes. Cette représentation d’un tourisme alternatif qui serait plus coûteuse qu’un tourisme classique est largement repris dans la revue de la littérature : l'image d'un tourisme coûteux pénalise actuellement le tourisme responsable (bi Interactive, 2012), ou encore : le prix à payer pour bénéficier des garanties d'un tourisme responsable n'est-il l'affaire que des clients les plus aisés ? (Callot, 2010). Si aucune action n’est entreprise pour bouleverser les idées reçues et démontrer qu’un tourisme alternatif n’est pas forcément plus cher que le tourisme de masse, le tourisme durable rencontrera une lenteur de l'évolution.

Figure 23:L’impact de pandémie sur l’humeur des touristes

l'impact de la pandémie en général sur l'humeur des touristes

120 100 80 60 40 20

0 Oui

Non

l'impact de la pandémie en général sur l'humeur des touristes

En ce qui concerne le tourisme en général, nous pouvons enfin expliquer la baisse des chiffres et les répercussions contemporaines sur le secteur par le manque de volonté des touristes, bien sûr et sans doute la crise a été la principale cause du changement sur les touristes. 114 personnes sur 131 la crise a changé leur désir du tourisme. C’est un nombre effrayant. L’État doit intervenir pour essayer d’encourager les gens à consommer davantage du tourisme. Le rôle de l’État seul ne suffit pas, les médias également doivent immiscer en affichant des annonces d'appui pour le tourisme. Ainsi que les offreurs dans le secteur doivent par exemple inciter les touristes par la baisse des prix ou proposer des offres importantes.

39

b)

Interprétations finales :

L'avantage de comparer les résultats obtenus indépendamment dans chaque étude est de pouvoir analyser si la question pandémique interrogée dans l'étude qualitative confirme les résultats de l'étude quantitative, confirmant ainsi les véritables intentions des touristes. Avant d'analyser les diverses différences entre les études, il convient de rappeler que dans chaque étude, toutes les hypothèses de recherche ont été vérifiées. Le rapport de recherche qualitative a déclaré que selon l'enquête, seuls un petit nombre de touristes ont voyagé pendant la période COVID-19. Cela se traduit concrètement dans la réalité. Étant donné que 30% de l'échantillon le sera, le questionnaire confirme ce désintérêt. Prendre conscience de l'impact de la crise actuelle sur notre environnement est en effet un phénomène qui prendra de l'ampleur à l'avenir. Il peut être judicieux que les professionnels en profitent et argumentent en ce sens. Cette prise de conscience combinée à un intérêt pour les concepts doit inciter les touristes à prendre des risques et à consommer leurs différents déplacements de manière durable. En termes de motivation, les résultats de la recherche montrent une fois de plus que la recherche environnementale est la plus populaire parmi les trois piliers du développement durable, impliquant la motivation des gens à poursuivre des pratiques touristiques plus durables. De plus, la nature semble être le mot le plus représentatif du tourisme durable. On peut également noter que les deux études ont remarqué la montée en puissance des motivations liées aux aspects économiques. Il est préférable d'analyser l'évolution future pour voir si elle est étroitement liée à la crise économique actuelle. Nous avons également remarqué qu'il existe de réelles différences entre les études sur les obstacles aux pratiques touristiques durables. Premièrement, nous avons constaté que la pandémie de covid-19 est devenue une crise mondiale qui a touché du jour au lendemain tous les secteurs, y compris l'industrie du tourisme. Deuxièmement, en termes de prix et d'image d'un tourisme plus cher, suivi de près par les enjeux liés aux professionnels. En effet, entre la pandémie, il semble que les touristes eux-mêmes aient involontairement ralenti l'industrie du tourisme en accru la peur de l'infection. Il ne fait aucun doute que c'est du ressort de la politique marketing, et le plan de communication qu'elle a élaboré empêche la vraie visibilité offerte aujourd'hui à ce type de tourisme alternatif, qui est sans doute la solution pour cette période de la crise sanitaire. Enfin, la montagne est considérée comme une zone géographique propice à la pratique du tourisme, qui sera plus douce, protégera l'écosystème et l'environnement, et moins peuplées (par peur de la propagation du covid-19). De plus, dans ce type de soulagement, la motivation ne change pas ou change rarement. Par conséquent, même dans les zones de montagne, l'environnement restera le principal attrait pour la mise en œuvre d'un tourisme durable.

D.

Conclusion :

Relier l'analyse des données Etatiques aux résultats de diverses études (qualitatives et quantitatives) du questionnaire. Certaines leçons peuvent être apprises maintenant. Celles-ci permettent notamment aux professionnels d'ajuster leurs propositions pour que la pratique du tourisme durable ne soit plus anecdotique, au contraire, elle devienne de plus en plus 40

importante car le but ultime peut dépasser le tourisme de masse au sein de la situation actuelle (COVID-19). En effet, les recherches et revues de littérature montrent un intérêt important et croissant pour une autre pratique touristique (tourisme durable). Certains disent même que c'est l'avenir du tourisme. Or, force est de constater que s'il y a une demande, il n'en demeure pas moins qu'elle ne s'est pas vraiment concrétisée, et la proposition d'intégrer toutes ses composantes en termes de tourisme durable est peu significative, surtout lorsque la crise sanitaire s'étendait. Comment expliquer ce constat et comment transférer les produits touristiques d'un marché de niche vers un marché dont tout le monde rêve parallèlement au covid-19 ? Il semble que cela soit principalement lié aux aspects marketing du tourisme durable. Tout d'abord, sur le produit, à savoir le tourisme durable. Les gens se sentent « perdus » dans tous les termes liés au tourisme alternatif, comme l'écotourisme, le tourisme participatif ou le tourisme solidaire. Ensuite, les opérateurs touristiques et les agences de voyages professionnelles communiquent en aval, sur quels piliers du développement durable se fondent les services qu'ils fournissent, dans le cadre des mesures protectionnistes contre le covid-19. Deuxièmement, le tourisme durable présente une image touristique beaucoup plus chère que le tourisme traditionnel caractérisé par le tourisme de masse. La recherche qualitative montre que ce n'est pas nécessairement le cas, ou que c'est le cas, mais seulement dans une moindre mesure. Par exemple, il doit être démontré par des activités promotionnelles que la différence de prix ne peut être que minime, puis nous ferons d'une pierre deux coups, encourager le tourisme durable en même temps faire communiquer la population l'importance de ce concept comme solution dans cette Épidémie. Bref, en analysant les données fournies par l’État, nous avons constaté qu’elles n’étaient pas de bon augure, contrairement au questionnaire, du moins nous avons constaté un certain intérêt pour la pratique du tourisme, même si le pourcentage était un peu faible, mais néanmoins important. Même si les touristes ont décliné leur activité touristique actuellement, nous constatons que leur désir de tourisme reste élevé, cela signifie un avenir prometteur pour le tourisme, en particulier le tourisme durable.

Conclusion :

Ce mémoire de recherches a permis de dresser un état des lieux de ce qu’est aujourd’hui l'impact du Covid-19 sur le tourisme ainsi de considérer le tourisme durable comme solution.

41

Analyser le taux d’aggravation sur le secteur, les répercussions, généralement les effets socioéconomiques dans sa globalité, qui sont largement dévastatrices. Des mesures pour atténuer les dommages, au piliers sociaux et économiques, Mme Fettah le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale, département du Tourisme, dans un communiqué, a souligné que sous la direction du Roi Mohammed VI, le gouvernement a formulé une stratégie de réponse et de gestion de l'impact de l'épidémie et a placé la santé et la sécurité des individus au cœur de ses priorités. A ajouté le ministre que les mesures prises peuvent également apporter des réponses structurées pour protéger l'emploi et redynamiser l'économie, notamment à travers la mise en place de fonds spéciaux. Etudier généralement le degré de compréhension de ce concept aux gens, ce qui motive les gens à le pratiquer, ce qui au contraire les rebutent, s'apportera sûrement à de nombreuses personnes des réponses aux questions des professionnels dans l'industrie. Comme certains chercheurs l'ont souligné (Brieu et al., 2011), la véritable acceptation du concept de tourisme durable par les consommateurs et la proportion de personnes qui s'y intéressent est jusqu'à présent peu connue. Bien que la recherche quantitative menée dans ce mémoire s'adresse aux personnes touchées par la pandémie de covid-19, elle apportera des réponses à l'ampleur de la diffusion de nouveau concept. Parallèlement, d'un point de vue académique, les recherches sur ce sujet n'en sont qu'à leurs débuts (Brieu et al., 2011) et permettront d'apporter de nouvelles réponses aux questions posées par les chercheurs et d'enrichir la revue de la littérature. En effet, la recherche sur ce concept est assez rare : cependant, il y a un manque de recherche sur le véritable degré d'adhésion des consommateurs à ce sujet (François Lecompte et Prim Allaz, 2009). Les résultats montrent que le niveau des praticiens du tourisme est faible, contrairement à ce qui a été affirmé concernant le désir de tourisme, est toujours en hausse. Nous avons constaté également que même la pratique de l'écotourisme est bien inférieure à la pratique traditionnelle. De toute évidence, les résultats de cet article tendent à indiquer que la demande en ce secteur est faible, et contrairement aux revues de la littérature, la durabilité a augmenté en tant qu'aspect important du développement touristique général (Herr et Larson, 2007). Parallèlement, d'un point de vue académique, les recherches sur ce sujet n'en sont qu'à leurs débuts (Brieu et al., 2011) et permettront d'apporter de nouvelles réponses aux questions posées par les chercheurs et d'enrichir la revue de la littérature. En effet, la recherche sur ce concept est assez rare : cependant, il y a un manque de recherche sur le véritable degré d'adhésion des consommateurs à ce sujet (François Lecompte et Prim Allaz, 2009). Les résultats montrent que le niveau des praticiens du tourisme est faible, contrairement à ce qui a été affirmé concernant le désir de tourisme, est toujours en hausse. Nous avons constaté également que même la pratique de l'écotourisme est bien inférieure à la pratique traditionnelle.

42

De toute évidence, les résultats de cet article tendent à indiquer que la demande en ce secteur est faible, et contrairement aux revues de la littérature, la durabilité a augmenté en tant qu'aspect important du développement touristique général (Herr et Larson, 2007). La première raison de cette remarque est l’effondrement observé du secteur, nous pouvons l'expliquer en disant que les consommateurs ressentent avant tout des risques sanitaires. Cependant, ce mémoire montre que cette image doit être atténuée en offrant des offres significatives en parallèle avec la situation actuelle. En plus de ce frein concernait le Covid-19, il a également été mis en avant l'aspect tarifaire ainsi que l'abaissement de l’offre touristique des professionnels, ce qui les a incités à revoir leurs politiques marketing tout en clarifiant divers termes afin d'améliorer la connaissance du concept. Afin de favoriser la transformation des produits touristiques durables d’une demande théorique en consommation réelle, l'analyse des motivations des voyageurs pour cette approche doit être privilégiée. Comme le montre la revue de littérature, la première priorité est le pilier environnemental du développement durable, la dimension environnementale est la qualification et le symbole du tourisme durable. Cela se manifeste notamment dans la volonté de s'immerger dans la nature et de la retrouver, afin de se débarrasser de la pression de la vie urbaine et de la population et de la propagation du covid-19. Cependant, la motivation principale est le désir de s'engager dans des activités cohérentes avec la protection de l'environnement, montrant ainsi que différents niveaux de notre population sont de plus en plus intéressés par la protection de notre environnement, des espèces qui l'habitent et de notre écosystème. Bien que les motivations liées aux piliers sociaux aient été largement discutées dans la revue de littérature, elles ne semblent pas avoir eu beaucoup de répercussions. Ce que recherchent aujourd'hui les chercheurs, ce n'est pas la découverte de nouvelles cultures ou les échanges avec d'autres groupes de personnes. Au contraire, divers chercheurs n'ont guère abordé les aspects économiques du point de vue motivationnel. Cependant, diverses études ont pu souligner combien l'importance de cet aspect s'est accrue ces dernières années, notamment en raison de la situation économique actuelle. La recherche du développement économique de la vie locale est devenue un moteur très important pour le classement des voyageurs et le désir de s'immerger dans la nature. Ceci doit être pris en considération lors de la publication d'une nouvelle offre. Ce pilier a évidemment éclipsé le pilier social. On tentera même de se poser les questions suivantes : Si la crise économique liée au covid-19 persiste, et si le lobbying environnemental continue de s'intensifier, n'assistera-t-on pas à l'émergence du premier lieu motivation dans les prochaines années ? Celles liées aux piliers économiques du développement durable ? Dans le même temps, le déploiement de produits touristiques durables doit trouver des lieux appropriés dans la pratique. Cette montagne, un lieu qui excelle naturellement, semble avoir gagné les faveurs de toutes sortes de consommateurs. Cela s'explique notamment par les valeurs qu'il inculque, telles que celles liées à la protection des écosystèmes, l'immersion dans la nature, l'observation de la faune et de la flore, le développement économique des montagnards.... Surtout, l'aspect environnemental dominera, suivi par le développement économique de la vie locale. 43

J'espère que ce mémoire permettra aux différents professionnels dédiés au développement du tourisme durable d'affiner leurs propositions. L'objectif est que le tourisme durable devienne un jour un excellent mode de voyage, pour le bien-être des touristes et protéger notre environnement, et assurer une protection psychologique lors de crises sanitaires comme celle actuelle. J'espère que ce mémoire permettra de concrétiser cet idéal en étudiant les motivations et les freins des voyageurs à leur pratique.

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Liste des figures et des tableaux Les figures : Figure 1: Cas confirmés par province ...................................................................................... 11 Figure 2:Schéma du développement durable du tourisme ....................................................... 14 Figure 3:Evolution des arrivées touristiques ............................................................................ 23 Figure 4:L’évolution des nuitées dans les EHTC dans les différentes villes touristiques avant covid-19 .................................................................................................................................... 25 Figure 5:l’évolution d’emplois touristique ............................................................................... 26 Figure 7: Age des sondés ......................................................................................................... 29 Figure 6: Genre des sondés ...................................................................................................... 29 Figure 8:CSP des sondés .......................................................................................................... 29 Figure 9:Connaissance du concept du tourisme durable .......................................................... 30 Figure 10:Intérêt pour le concept ............................................................................................. 31 Figure 11:Les motivations ........................................................................................................ 31 Figure 12: Représentation du concept par un mot.................................................................... 32 Figure 13: La montagne, terrain favorable ? ............................................................................ 33 Figure 14:La pratique du tourisme au moment du COVID-19 ................................................ 33 Figure 15:C’est du tourisme durable? ..................................................................................... 33 Figure 16: Obstacles rencontrés ............................................................................................... 34 Figure 17:Les obstacles liées à ................................................................................................. 34 Figure 18:Le frein principal ..................................................................................................... 35 Figure 19:l’impact de la pandémie à l’humeur touristique ...................................................... 36 Figure 20:La pratique du tourisme durable en fonction des pratiquants du tourisme dans la période du COVID-19 .............................................................................................................. 37 47

Figure 21:Les obstacles rencontrés en fonction des personnes qui se déplacent ..................... 38 Figure 22:Le frein principal ..................................................................................................... 38 Figure 23:L’impact de pandémie sur l’humeur des touristes ................................................... 39

Les tableaux : Tableau 1:Evolution des arrivées des touristes aux postes frontières : +5,2% en 2019 ........... 23 Tableau 2:Projection arrivées aux postes frontières année 2020 ............................................. 24 Tableau 3:Progression du C.A ................................................................................................. 24 Tableau 4:Projection nuitées dans les EHTC 2020 .................................................................. 25 Tableau 5: Questionnaire ...................................................................................................... 49

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Tableau 5: Questionnaire

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