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French Pages 317 [356] Year 1924
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PUBLICATIONS DE
L'ÉCOLE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
V
SERIE.
—
VOL. XI
LE
SYSTÈME VERBAL SÉMITIQUE ET
L'EXPRESSION DU TEMPS
I618s
LE
SYSTÈME VERBAL SÉMITIQUE ET
L'EXPRESSION DU TEMPS PAR
MARCEL/ COHEN PROFESSEUR ADJOINT A L*EGOLB DES LANGUES ORIENTALES DIRECTEUR D^ÉTUDES k L^ÉCOLB PRATIQUE DBS HAUTES ÉTUDES
PARIS
>;(\
IMPRIMERIE NATIONALE ÉDITIONS ERNEST LEROUX, RUE BONAPARTE, 28
MDGCGCXXIV
PREFACE.
Ce
livre est
un procès-verbal de recherches. Deux
spiré ces recherches
faits
in-
Les langues sémitiques anciennes (accadien à part) n'ont,
1°
à chaque thème du verbe, que deux formes conjuguées de catif
ont
:
deux formes (parfait-imparfait) n'expriment pas
ces
:
mais
temps,
l'indi-
le
degré
d'achèvement
d'un
procès
le
(accompli-
inaccompli). 9° Certaines langues sémitiques
modernes ont des formes ver-
bales composées qui rappellent les formes composées des langues
modernes de l'Europe occidentale
et semblent,
comme
celles-ci,
exprimer des divisions du temps.
Du
contraste entre ces deux faits est née l'idée de rechercher
dans toutes
les
langues sémitiques
si,
au cours de leur histoire,
système verbal n'y était pas parvenu à exprimer
temps qui sont
essentiels
dans
le
les
le
rapports de
verbe des langues européennes
occidentales.
La notion du temps donc
servi de pierre
situé,
divisé en
passé, présent, futur, a
de touche pour juger
et classer toutes les
formes verbales sémitiques que fournissaient des dépouillements de
grammaires descriptives
et
d'ouvrages de grammaire comparée,
des sondages dans les textes publiés, des renseignements dus à divers
observateurs et des observations personnelles sur différentes langues parlées.
PRÉFACE.
VI
C'est ce plan
de recherche qui a commandé
La question générale qui réponse que le
si
on
était
comparaître tous
faisait
cadre abstrait de l'enquête
Or
il
s'est
révélé,
une
tème verbal sémitique,
:
le
plan du
livre.
posée ne pouvait recevoir une
c'est
les faits
sémitiques dans
donc ce qui a été
mené
fois le travail
fait.
à bout, que le sys-
très conservateur, a persisté
au cours de
son histoire, presque partout, dans son essence ancienne. L'idée
de temps y
jamais
presque toujours;
est accessoire,
les
formes composées
une valeur seulement temporelle; presque
n'ont presque jamais
ne sont d'emploi obligatoire. La recherche aboutit,
elles
dans l'ensemble, à une conclusion négative. Ceci, cependant, avec
une réserve
:
il
vient d'être dit
En effet, sur quelques de même, dans le système
cr
presque
jamais, presque toujours ti.
points, l'idée de
temps a
sémitique
pris pied, tout
peut-être l'indice n'était-il
faits
à l'objet de l'enquête
Une
que, vu
:
le
du
le résultat
générale-
la
comme
système verbal sémitique. le
plan qui
être tout autre.
donc refaire un exposé suivant
membres Pour
c'est
description qui s'attacherait à l'esprit particu-
cette idée?
Rapprocher
disjoints, reconstituer l'organisme?
période ancienne, dans la mesure
atteindre quelque chose tie
est évident
du système verbal sémitique devrait
Fallait-il
les
il
sémitiques sont examinés de biais et non dans
leur est propre. lier
:
sans doute
négatif qui a été obtenu, le plan du livre apparaît
mal accommodé Les
et
pas inutile d'en faire l'observation.
Cette réserve faite,
ment
développement nouveau,
d'un
livre essaie
du sémitique commun,
oii
nous pouvons
la
première par-
(en utilisant les travaux de divers auteurs) de
répondre à ce besoin de description interne.
Pour
le
développement
possible de dépasser
sémitisants
individuel , faits
comparatistes.
comme
de l'une ne
il
ultérieur,
beaucoup
est
il
ne paraît pas actuellement
le résultat atteint jusqu'ici
par
les
Chaque langue a Un développement
normal dans tout groupe de langues. Les
se laissent
aisément comparer aux
faits
de chacune
PRÉFACE. des autres que
si
T,,
l'on s'en tient à des observations superficielles sur
formes, et encore; dès qu'on observe les emplois avec soin, les
les
incompatibilités se manifestent. resterait
Il
donc
à suivre les
développements séparés.
C'est
une
tâche considérable, réservée aux équipes de chercheurs à venir.
Les langues
littéraires
ont été,
il
est vrai,
pour
minu-
la plupart
tieusement décrites; les monographies de parlers vivants sont déjà abondantes. Mais ces études sont en
modernes de
nombre
:
des parlers
l'arabe, de l'araméen, de l'éthiopien sont
connus par
insuffisant
des recueils de textes sans grammaire, ou avec des grammaires
rudimentaires; d'autres (en
nombre
considérable, pour l'arabe)
Un
sont encore presque ou tout à fait inexplorés.
mentaire d'information
et
qu'on puisse passer à la comparaison et à l'histoire
domaine. Les besognes qui attendront ensuite tracées à l'avance
sémitique
En
:
:
complé-
eft'ort
surtout de description s'impose avant ,
sur chaque
les travailleurs sont
étudier les grands ensembles à l'intérieur
du
l'araméen, l'arabe, le groupe éthiopien.
attendant que ces tâches soient accomplies,
ner à exécuter tant bien que mal
mon
projet
j'ai
dû
comme
me
bor-
je l'avais
d'abord conçu. Mais l'absence des travaux préliminaires, qui seuls
permettront ultérieurement des études générales plus assurées, m'a été à
chaque instant sensible au cours de
J'ai
mon
travail.
constaté, en examinant le matériel de ces
qui m'avaient incité à la recherche, qu'il
me
fallait
temps composés revoir plusieurs
étymologies, amorcer certaines études de lexique. Ainsi est née la
deuxième partie de cet ouvrage. Ensuite
il
m'a
fallu,
dans l'examen des
faits relatifs à
chaque
chapitre, déflorer des problèmes de syntaxe, juger sans statistique
de la fréquence approximative de maints emplois, alors que je ne
me
sentais pas
appuyé autant que
je l'aurais
voulu par l'autorité
de confrères spécialistes en chaque domaine. Sans doute j'aurais
pu à
faire
mieux avec de nouvelles années d'enquête, en
un supplément
me
pliant
d'apprentissage, en recherchant des renseigne-
PRÉFACE.
viii
ments qui
doute
s'offriraient sans
mes
ignorances et
:
je confesse à la fois, ici,
mes
hardiesses.
On comprendra,
d'après ce qui précède, que je n'aie tenté
qu'avec une certaine timidité de donner un aperçu d'ensemble sur les
systèmes verbaux des langues sémitiques,
aux mieux connues. Cet aperçu
pement de ce qui Il
même
en me comme un
était nécessaire
ne pouvait pas être composé avant que tous
Néanmoins
regrou-
avait été dispersé par la recherche a priori.
aient été passés en revue, et
vrage.
bornant
il
pourra être
il
les faits
de détail
devait se trouver à la fin de l'ou-
commode aux
lecteurs
de
s'y
transporter après avoir lu la première partie et d'en prendre con-
naissance avant de lire la documentation qui seule en éclaire la
teneur et
justifie les
Ceux qui auront
conclusions qui en dérivent. la patience
de regarder avec l'enquêteur
marqueterie de fragments de langues qui constitue de
la troisième et
la
les chapitres
de la quatrième partie pourront entrevoir par
quelle variété de moyens, par combien de solutions partielles et précaires, avec quel n'est
pas dans
mélange d'autres notions,
l'esprit
l'idée
de temps, qui
du système verbal sémitique,
arrive à per-
cer néanmoins dans le verbe de divers parlers sémitiques.
Ma
reconnaissance va aux auteurs d'ouvrages comparatifs, de
grammaires descriptives, de recueils de n'aurais
textes,
Elle s'adresse à tous ceux qui m'ont aidé
M. A. Meillet, dont
un domaine choix de fin
sans lesquels je
pu entreprendre mon enquête.
qu'il
mon
de 1920,
j'ai
m'a lui-même
sujet en il
1
9
1
W.
qué nombre de épreuves en
2
;
il
conseillé d'aborder, a
quand j'ai pu me mettre
m'a soutenu de
à la présente rédaction et
épreuves. M.
au cours de
la tâche.
essayé d'appliquer les enseignements sur
sa critique jusqu'à ce
approuvé
le
à rédiger à la
que je m'arrête
a encore participé à la revision dea
Marçais a lu l'ouvrage en manuscrit et m'a indidétails à rectifier;
enrichissant encore
il
le
a revu minutieusement les livre
de
ses
informations.
PRÉFACE.
M. Mayer Lambert
IX
a lu les épreuves et m'a aidé surtout
pour
l'hébreu et l'araméen. M. Gh. Fossey a vu de près avec moi les
passages consacrés à l'accadien. Qu'ils soient merciés.
La plupart des autres personnes à qui
renseignements sont
nommées dans
le
ici
spécialement re-
je suis redevable de
corps du livre; je n'oublie
pas celles à qui je dois certaines informations ou vérifications qui
ne sont pas expressément signalées. Juin 192/1.
Marcel Cohen.
NOMENCLATURE.
Temps
— Ce terme
situé.
comme une ligne
représente
a été adopté pour désigner idéale sur laquelle
il
ie
découpe
temps qu'un spectateur se tranches
les
:
passé, présent,
futur; voir p. i3.
Procès
verbe
:
—
Ce terme
c'est le fait
ff
est
employé pour nommer ce que désigne proprement quelque
qu'il se passe
chose»)
:
action,
changement
ie
d'élat, etc.
(voir Meillet, Linguistique, p. 175).
Parfait
et
imparfait.
— Ces termes
désignent
les
deux formes principales de
la
con-
jugaison sémitique. Le parfait est la forme à suffixes du sémitique occidental (ainsi 2'
personne masculin singulier de
radical bref
du sémitique
oriental
la
munie de
L'imparfait est la forme
racine fftuer» en arabe
(même personne, préfixes
et
de
racine
suffixes
ou
;
qatalta)
ff
conquérir a
du sémitique
la :
forme à taksud).
occidental
(2" personne masculin singulier, arabe taqtulu, féminin singulier taqtulîna) et la forme
conjuguée de
même, mais
sonne masculin singulier Ces
noms ont une
:
à deux voyelles radicales,
du sémitique
taka[s)sad, féminin singulier
valeui' strictement
morphologique
:
et
oriental (a' per-
taka{s)sadi).
ne préjugent pas de l'emploi.
Accompli, inaccompli; jussif, jussif subordonné, subjonctif; parfait-présent, passé relatif,
passé du deuxième degré, passé antérieur, plus-que-parfait; résultatif;
présentatif.
—
Ces termes dont on trouvera
les définitions
au cours du
diiratif;
livre (voir les
références à l'iodex des notions) indiquent des emplois et peuvent s'appUquer à des
formes variées.
TRANSCRIPTION.
LISTE DES SIGNES EMPLOYÉS QUI N'EXISTENT PAS DANS L'ALPHABET FRANÇAIS
on QUI ONT VN EMPLOI DIFFÉRENT DANS CET ALPHABET.
Les transcriptions des divers auteurs
ont été ramenées à
cités
la
présente ti-an-
scription.
CONSONNES.
{hamza de
'
occlusive glottale
*
spirante laryngale sonore ('ayn de l'arabe &).
l'arabe *).
(^ de
h
spirante laryngale sourde
q
occlusive vélaire sourde , avec constriction glottale
q
spirante
avec
sonore,
vélaire
l'arabe).
constriction
(^ de
l'arabe).
glottale {q
spirant,
seulement
en
tigrigna).
h
spirante vélaire sourde
(^ de
l'arabe,
"fi
du
ch allemand vélaire fortement prononcé
g
spirante vélaire sonore (^ de l'arabe,
tigrigna [remplaçant k entre voyelles],
comme dans
g
les parlers suisses).
dans l'allemand du Nord Wagen
ff
voi-
ture»).
comme
dans
gâteau n ).
g
occlusive sonore
c
aflriquée prépalatale sourde {tch
ç
aflriquée prépalatale sourde, avec occlusion glottale (éft de l'ambarique).
g
aflriquée prépalatale sonore {dj
du
français).
s
spirante prépalatale sourde [ch
du
français).
(
rr
du
français).
^
i
spirante prépalatale sonore (j
h
nasale palatale {gn
/
t
du
du
français).
français).
emphatique avec constriction ou occlusion
glottale (lo'de l'arabe,
fll
de
l'éthio-
pien).
4
d emphatique, avec arabe et du
4
variété de
O
constriction glottale (transcription
éthiopien
).
d en'^égypûeû ancien.
conventionnelle
du
^Js
TRANSCRIPTION.
xu s
spirante dentale sourde
s
s
(comme dans
trsourdn).
emphatique, avec constriclion ou occlusion glottale
(^ de
l'arabe,
A
de
l'éthio-
pien). s
s
mouille ou
r
r
emphatique, avec constriction glottale (en arabe moderne).
s particulier
(égyptien ancien, hébreu, sudarabique).
(o
sourd de l'anglais).
t
spirante interdentale sourde
f
t
d
spirante interdentale sonore (i de l'arabe, th sonore de l'anglais).
d
spirante interdentale emphatique, avec constriclion glottale (transcription conven-
5
spirante bilabiale sonore, b spirant ou v bilabial.
j)
p avec occlusive
peu près
affriqué, à
tionnelle
du
de l'arabe,
th
ts.
là arabe).
glottale (en éthiopien).
VOYELLES. Voyelles longues, trait au-dessus
du
u
ou
M
M du français.
:
«; voyelles brèves, croissant au-dessus
:
à.
français.
fermé. ouvert.
du
ô
eu
à
intermédiaire entre a et
à
intermédiaire entre a et
e
e fermé.
e
e ouvert.
d
e
e
en arabe
français.
muet du
il
est
o. e.
français dans «probablement») (voir ci -dessous ^).
et
dans
les
langues sudarabiques désigne généralement un § bref. Mais
employé aussi quelquefois d'après des auteurs qui ne distinguent pas
expressément ç bref de a;
mais
c'est
il
peut donc arriver qu'il représente
valentes.
ACCENT. L'accent n'est
a et
non
§ bref,
dans des cas où ces deux voyelles sont morphologiquement équi-
marqué
nulle part.
,
TRANSCRIPTION.
un
RÈGLES PARTICULIÈRES
POUR LA TRANSCRIPTION DE CERTAINES LANGUES.
Hébreu
araméen
et
translitérée aussi
—
biblique.
La notation massorëtique du
texte biblique a été
complètement que possible.
Les consonnes munies du signe de renforcement
sont représentées par une
fffortn
consonne répétée. Les consonnes p,
t,
k, b, d,
g
comme
notées
Les consonnes non prononcées par
les
Pour
tient
les voyelles, la transcription
ainsi à transcrit
o transcrit
.^;
,
e transcrit
Les voyelles longues notées au
La voyelle transcrite a
;
..
non prononcé
dans
elle est transcrite
Syriaque.
les cas
compte du timbre ç transcrit
.. ,
moyen d'un
Le mot proclitique
sont transcrites [i)y et u{w).
les
et
uou de
la
quantité,
...
signe vocalique et d'une semi-voyelie 1
est transcrit m-.
rfetr»
prononcée pleinement,
n'est pas transcrite;
ambigus où
''.
spirantes sont suivies de
Massorètes sont mises entre parenthèses.
elle
est
grammairiens l'appellent sawâ{') moyen
'.
— Dans
l'ensemble
il
comme
est translitéré,
l'hébreu, avec mise entre
parenthèses des consonnes non prononcées. La prononciation spirante de p, d, g, a été notée suivant les règles de l'hébreu massorétique
,
ainsi
que
t,
k, b,
les voyelles a
et'.
— Le mandéen
Mandéen.
sont transcrites
Arabe.
comme il
—
comme
La transcription usuelle
telles, les
Ethiopien.
longues.
modernes
pour y après a en
— Les Il
consonnes représentant des voyelles
est suivie ici; les voyelles
consonnes qui servent à
est fait exception
comme
est translitéré; les
des consonnes.
fin
les
de mot, ainsi
voyelles
du guèze autres que a
en
quelquefois de
est
pris à des textes écrits.
longues sont notées
noter en arabe ne sont pas translitérées;
même
Ceux qui ont pu
'ala(y) et
et a
non
'alà (rsur».
sont toujours translitérées
dans
les
exemples des langues
être entendus,
renseignements exacts ont été obtenus, ont été notés avec
ou sur lesquels des
les voyelles
de longueur
variable qui se prononcent en réalité, d'où certaines discordances.
La voyelle a (i" colonne du syllabaire) figure assez souvent
même e; la même dans des
exacte est â et scrite ainsi la 5'
voyelle â (k' colonne cas
où
colonne, ancien e, est notée
tigrigna et en amharique
,
elle est e
du
là
où
la
syllabaire) est
prononciation
souvent tran-
brève, notamment en finale; la voyelle de
en guèze
et
en tigré, mais ordinairement ye en
suivant la prononciation moderne.
ABREVIATIOISS.
wiasc, masculin;
c^flp., chapitre; col.
colonne
,
fém.
,
féminin
ligne
/. ,
p.
;
,
page
et suiv.
;
Abhandlungen
Ah. Ph.
;
sing. , singulier ;
;
der
,
el suivant(e)s.
philologisch-historischen
Klasse
der
sâchsischen
Akademie der Wissenschaften.
und semitischen Sprachwissenschaft.
B. A.
Beitrâge zur Assyriologie
B. S. L.
Bulletin de la Société de linguistique de Paris.
C.
L S.
Corpus inscriptionum semiticarum.
G. G. A.
Gôttingische gelehrte Anzeige.
J.A.
Journal asiatique.
M.S.L.
Mémoires de
M.
Mitteilungen des Seminars fur orientalische Sprachen (Berlin).
S. 0. S.
la Société
de linguistique de Paris.
B. S. 0.
Rivista degli Studi orientali.
Sph.
Sitzungsberichle der kais.
Akademie der Wissenschaften
Wien,
in
philosophisch-historische Klasse.
W.
Z. K.
Wiener
M.
Z.A. Z. D.
Zeitschrift fur die
Kunde
Zeitschrift fiir Assyriologie
M. G.
Zeitschrift der deutschen
des Morgenlandes.
und verwandte
Gebiete.
morgenlândischen Gesellschaft.
SIGNES DIVERS. aboutit à
;
provient de;
forme restituée;
(
)
[
]
suppression , explication addition,
;
TRADUCTION DES EXEMPLES (ORDRE DES MOTS). Dans
exemples
les
texte cité, les
,
mois de
chaque
que
fois
des mots sémitiques ; ainsi le premier tion française le chiffre
En ils
la traduction
ne
suit
pas l'ordre des mots du
cette traduction reçoivent des chiffres correspondant à la place
i
,
que
quelle
mot de
phrase sémitique a dans
la
soit sa place
la traduc-
dans ladite traduction.
principe les enclitiques et proclitiques ne sont pas distingués des mots auxquels
sont attachés,
méro d'ordre
lis
sont séparés par
distinct
dans
un
trait
d'union seulement
s'ils
reçoivent un nu-
la traduction.
Les mots français qui sont entre crochets sont ajoutés pour l'intelligence des phrases citées; ils n'ont
pas de correspondant dans
le texte
sémitique.
RENVOIS. Les renvois ont été réduits au
minimum,
Les index, qui indiquent toutes
les
ainsi
que
les références à l'index.
mentions importantes d'un mot ou d'une notion,
servent de système de référence d'un passage
du
livre à l'autre
:
ainsi,
quand on
étudie à la IIP partie l'usage d'une particule dont l'étymologie est étudiée h la tie, il n'est
permet de
pas renvoyé à cette
se reporter
II"
partie; mais l'index, consulté
au passage voulu.
pour
II"
par-
cette particule,
LISTE DES OUVRAGES CITÉS.
Dans
le
corps du livre les
titres
sont abrégés.
Les textes accadiens et les ouvrages arabes dont un passage est reproduit d'après
un des ouvrages sente
cités
ou d'après un informateur
cité
ne sont pas insérés dans
la
pré-
liste.
Les textes de
la
Bible et du Coran n'y sont pas
non plus mentionnés.
Abba Jkrôme Gabra Musye. Renseignements verbaux sur sa langue maternelle,
le tigri-
gna, et sur l'amharique (1922).
Abba Takla Maryam. Kdjla sawâsaw sâbs, Rome, 1910. Antoine d'Abbadie. Dictionnaire de G. -
J.
Afevork. Grammatica
la
langue amarinna, Paris, 1881.
délia lingua
amarica,
Rome, 1906.
Guide du voyageur en Abyssinie, Rome-Paris, 1908.
Romanzo
in lingua
amarica {Labb wallad lârtk), Rome, 1908.
K. Alhrecht. Die Wortstellung im hebràischen Nominalsatze (Zeitschrift fur die Alttestamentliche Wissenscbaft
,
1888,
p. 2/19-263).
Neuhebrâische Grammatik, Munich, 1918.
Aleqa Taje, Abyssinian
history {Yattyopyâ hazb târik),
Asmara, 1992.
Arabie proverbs coiiected by Mrs. A. P. Singer, éd. by E. Littmann, Le Caire, 1918. C. H. Armbruster. Initia amharica Initia
amharica
:
Part
:
Part I, Grammar, Cambridge, 1908.
III, Amharic-eiiglish vocabulary,
with phrases, volume
I,
Cambridge, 1920. Ch. Bally. Copule zéro J.
et faits
connexes (B. S. L.
Barth. Sprachwissenschaftliche Untersuchungen
1911.
,
XXIII, 9, n° 71,
zum
p.
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XXIX,
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Grammatik der hebràischen Sprache
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palàstinische Arabisch. Die Dialekte des Siâdters
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(la 3' éd.,
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dieKnnde des Morgenlandes
,
mn
Malûla
(
Abhandlungen
fiir
XV, 4, Leipzig, 1921).
Neue Texte im aramàischcn Dialekt von Malûla (Z. A.. XXXII, 1918-1919, p.
108-168). Vemeinungs- und Fragepartikeln und verwandtes tw Kur'àn (Leipziger semitis-
tische Sludien, V, 4, Leipzig,
1914).
Sprachatlas von Syrien und Palàstina , Leipzig A. A. Bevan.
Some
,
1
915
contributions to arabic Icxicography (dans
dies presented to
Edward
:
A volume
of oriental Slu-
G. Browne, Cambridge, 1929).
Maximilian Bittner. Studien zur Laut- und Formenlehre der Mehri-Sprache in Sûdarabien I,
Sph., 162, 5, 1909;
Spb., 174, 4, 1914; V, V, 8,
Sph, 178,
II, 1,
Sph., 168, 2, 1911; Sph,,
8, 1915. Vienne.
176,
1,
m,
,
Sph., 172, 5, 1918; IV,
i9i4; V, 2, Sph., 178, 2, 1915;
,
LISTE DES OUVRAGES CITES.
xviii
Maximiiian Bittner. Sludien zur Shauri-Sprache schen Meerbusen
:
l,
Sph., 179, 3, 1916;
in den
II,
am
Persi-
III,
Sph.,
Bergen von Dofdr
Sph., 179, 4,
1916;
179, 5, 1917; IV, Sph., i83, 5, 1917. Vienne.
Grammatik und zum Wôrterbuche der Soqotri-Sprache
Vorstudien zur
178,
II,
1918;
II,
Sph.
:
I,
Spli.,
186,4, 1918. Vienne.
,
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Franz M. Th. Bôhl. Die Sprache der Amarnabriefe , mit besonderer Beriicksichligung der Kananismen, Leipzig, 1909.
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du Liban).
actuels
—
au cours de l'impression
inédit a été consulté en manuscrit
Gel ouvrage
et n'a
pu
encore
que peu
être
utilisé.
Samuel Freund. Die chen und
Abraham
Zeitsàtze
modemer
im Arabischen, mit Beriicksichtigung verwandter Spra-
arabischer Dialecte. Dissertation de Heidelberg, juillet 1892.
Geiger. Lehr- und Lesebuch zur Sprache der Mischnah,
Wilhelm Gesenius'
hebràisches
und
aramâisches Hatidwôrlerbuch
und H. Zimmern
ment, in Verbindung mit A. Socin (1 3' éd.),
1,
Breslau, i8A5. das
iïber
alte
Testa-
bearbeitet von Franls Buiil
Leipzig, i8'kusud (M. Cohen, Groupes de consonnes, p. iliU; Bauer-
Leander, § 56
,
386
p.
,
n. i).
De
L'impératif n'a donc qu'une a* personne.
plus,
ne peut pas, d'une
il
manière générale, s'accompagner d'une négation (pour dans des parlers modernes, Grundriss , sonnes autres que
la a*
personne
,
jussif-prohibitif
pour
tenir
,
le jussif,
compte de
la
les
exceptions,
Les ordres, aux
$ la).
et la défense à toutes
exprimées par ce qu'on peut appeler
ou
Il
per-
personnes sont
pour parler courtement,
défense aussi bien (|ue de
l'ordre positif.
Le jussif a
les
taines langues
il
mêmes
désinences que l'imparfait (indicatif). Dans cer-
s'en distingue
par son vocalisme qui
est alors
semblable
à celui de l'impératif. Cette distinction remonte-t-elle au sémitique
mun
ou
assez
confus
et des
p.
17
du
;
et
en particulier
i8, n.
com-
créée séparément sur divers domaines? Les faits sont la
communauté de vocalisme
entre le jussif
formes courtes d'imparfait en fonction d'accompli (ci-dessus, 1, et
Sarauw, Tempussystem ,
La question d'origine
cultés. faits
s'est-elle
est laissée ici
p. 62-66) présente des
de côté
;
S 8, diffi-
seuls sont étudiés les
qui, à époque historique, attestent une distinction de l'indicatif et
jussif
dans différentes langues à différents moments.
L'emploi en proposition subordonnée présentant certaines complications spéciales (voir § 13), les propositions principales sont seules traitées dans le
présent paragraphe.
Pour
la
commodité de
jussif,
a été touché dans le
modes en sémitique devrait
comme notion une comme forme avec le
l'exposé, l'optatif, qui est
sorte de jussif atténué et qui se confond souvent
résumé qui
suit;
le traiter à part.
une étude complète des
MODES PERSONNELS EN DEHORS DE
—
AccADiEN.
Les
faits
la
exprimée
l'indicatif.
par l'imparfait avec
soit
négation des phrases à l'indicatif, soit par
(ou (
est
33
sont assez complexes; à première vue on n'y dis-
cerne que des emplois divers des formes de
La défense
L'INDICATIF.
la
négation
qui est
là,
avec ia négation â
le parfait
avec la 9" personne) qui sert spécialement à cet usage de prohibitif
e,
Delitzsch
/!««.
,
Gr.,% 187).
L'imparfait peut exprimer § 177);
il
exprime aussi
même
le jussif ,
le
lement avec une particule préfixée
l
toutes les personnes
188.
(ê), voir Ass. Gr., §
La particule habituelle du souhait
parfait,
à la 9" personne (J««. Gr.j
souhait à la 1" personne du pluriel, générar
du permansif au ;
lu;
est
du permansif on trouve
lieu
mais pas aux 9" personnes , ni à
peuvent se joindre
à elle
la
k
aussi
i" personne du pluriel [Ass.
Gr., S i3i). L'interprétation de cette situation peut être en bref la suivante ihsud, semblable aux formes courtes de l'imparfait occidental
fait
un
elles
au
jussif; c'est
positif (ces
sert
pourquoi, d'une part,
est évité
employé
soit
et d'autre part,
usage;
la particule réservée à cet
comme jussif soit comme
— Dans
Hébreo.
p.
17),
un
chose»).
telle
tous les thèmes où l'on peut distinguer
une forme courte de l'imparfait (voir
et
il
h. l'inv
prohibitif atténués, par
usage comparable à celui du futur en français («vous ferez
longue
comme
aux 9" personnes
personnes étant exprimées par l'impératif)
de véritable prohibitif avec
parfait est
il
a. le par-
:
est
,
une forme
c'est
forme
la
courte qui sert de jussif ou de prohibitif. Pour les autres thèmes , le jussif est
confondu avec
l'indicatif.
Le prohibitif
se distingue en
l'emploi de la négation 'al par opposition à la négation
général par
de
/o(')
l'indicatif
(Driver, Tenses, chap. iv; Grundriss, I, p. 556).
De
plus,
il
existe
un
optatif à
finale
-âh,
mais seulement pour
la
1" personne. Aramken. jussif
de
(it
— En
l'indicatif seul a bitif a sa
ancien araméen occidental, une trace de distinctiort du
l'indicatif
une
ne se trouve qu'aux 3" personnes du
finale -n [Grundriss, I, p.
négation spéciale
bas).
De
pluriel,..
le jussif
,..,,, de
(Duval, Gram., p. 900-901).
l'indicatif Il
n'a pas
que devant
pronoms
les
de négation spéciale du
prohibitif. .
SYSTÈME TKRBÀI..
où
plus.iepjrohif
'al.
Le syriaque ne distingue suffixes
557
3
„
,
-)
1.
1.
au marché [quand]
X
:
(il
:
kûll
yôm
yihsar
hams
Dans l'exemple suivant, on
2.
une
est
sorte de
particule) avec l'imparfait; Barthélémy, idallël "^aleyh bissûq, sâfo
lia,
1
llrât
dépensait cinq livres»; voir encore un exemple (avec
il
combinaison de "ammal (qui
p.
(sur
non-accord d'un verbe avec un sujet suivant, Socin, Diwan, lll, p. 286
but
wâhëd.
le vit
le
(participe exprimant
un...
.
.
».
Naaman,
«il était
ila
p.
en train de
Exemple de
remède) ubâqi
participe
28A le
voit la
employé comme :
ho "ammal
mettre en vente
participe, Oestrup, Contes,
hadd essubh wemâl «et subsista
une action prolongée) jusqu'à un matin [encore],
puis mourut».
Mais
le
passé composé est habituel dans les parlers de cette région.
La combinaison
«
kân
-\-
participe »
au sens de passé duratif
mais relativement rare, d'autant plus qu'elle STSTÈME TERBAL.
est
est possible
amphibologique, puisl3
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
194
quelie peut exprimer
plus -que -parfait (voir p.
le
comme
exemple ci-dessous
La combinaison habituelle Mais l'imparfait
est
du
de kân conjugué
est celle
lui-même d'aspects
directement à l'auxiliaire; être précédé
171-172,
un
et
passé duratif).
c'est
divers.
sans doute
h- de l'indicatif (voir p.
le cas le
63
et §
et
de l'imparfait.
peut être simple
Il
et joint
plus fréquent.
139).
Il
Il
peut
peut enfin être
précédé d'une particule insistante de la durée i^ammàl, ou une forme équivalente); dans ce cas,
y a passé duratif avec insistance sur la continuité
il
de l'action (voir § 137).
Harfouch, Drogman,
pour équivalent
273
p.
yatik (avec imparfait);
«combien vous
:
donnait-il de salaires a
kân hâsib lak (avec participe),
soit qaddais
même
endroit
:
kân ëssugl kulloh
soit qaddais
'alatye hais
kân
ma kân
yërda yuqaiy^ëd sâyis ^ toute (3) la besogne (2) m'incombait [était (1) sur
moi
parce que (5)
(II)]
ne voulait pas (6-7-8) engager (9) un palefre-
il
nier (10)»; on voit dans cette phrase le fonctionnement de kân isolé, puis
composé nié
l'imparfait
l'imparfait qui
iSg
''abîda, p.
et
en subordination,
et enfin
un autre verbe à
dépend lui-même de l'imparfait précédent); Féghali, Kfarkûnt bhâfmônnu «je
:
le
craignais»; Bauer, Pal., p.
108
:
kunt '^ammâl{tj abhas «j'étais en train de piocher»; Féghali, Kfarabîda, p.
139
senti
kan-an-yekt^b «il était en train d'écrire» (le complexe étant
:
comme un
seul
118. Egypte.
—
mot,
l'a
de kân est abrégé).
L'imparfait et
le
participe sont libres d'exprimer à eux
seuls la description dans le passé (quelquefois
même
le récit
d'événements
momentanés); nombreux exemples dans Spitta, Grammatik,
356-357,
ainsi
:
[imparfait] tandis que la
Mais
p.
3/ii et
wdkullî di yigrû wëlbintd saifâhum «et tout ceci arriva(it) fille les
le participe et l'imparfait
regardait [participe]
».
sont aussi très souvent, dans l'emploi de
passé duratif, accompagnés d'un auxiliaire (kân avec participe ou imparfait,
baqâ avec imparfait seulement).
La combinaison avec pour
la possibilité
p. il
elle
le participe insiste
172; Spitta, Gramm., lui (3) restait
Dans
la
p. 3 6 4-3 h 5
p.
358
:
ws-kân fâdîl
le
le résultat
acquis, d'où
plus-que-parfait, voir
m9âh
bëda wahde «et(i)
(1-2) un (5) œuf (4)».
combinaison avec l'imparfait, :
plus sur
d'exprimer quelquefois
celui-ci
peut être nu; Spitta,
kunt9 tisrifë wdtâkul è « que dépensais-tu et que mangeais-tu
? »
PASSÉ DURATIF. (
sition
Tous
deux exemples où
le
un 'plus-que-parfait,
les
exemples
principale.
L'élal
cités sont
des
gouragué a
le
même composé
,
alors qu'on
voir p. 181.
en propo-
connaissances
sur le harari ne permet pas une étude plus
complète.
CHAPITRE
V.
PRÉSENT-FUTUR. PRÉSENT.
126. Pour l'étude qui commence dans ce chapitre suivant, étude pleine de complications,
il
de l'imparfait, du parfait, du participe,
poursuivra au
et se
faut considérer certains emplois et
en outre
phrase nominale
la
et les copules du présent.
—
Usage de Vimparfait. chapitre
,
comme
L'inaccompli,
se situe volontiers
dans
le passé. Il n'est
l'a
comme un
de considérer l'imparfait du sémitique
sent-futur, le présent seul, le futur seul sont, tout
des tranches découpées dans
tif,
Etudier leurs expressions
,
c'est très
le
montré
le
précédent
donc nullement possible présent-futur. Le pré-
comme
le
passé dura-
domaine continu de l'inaccompli.
souvent étudier divers usages de l'im-
parfait.
On
peut concevoir diverses manières de diviser l'inaccompli. Certaines
sont réalisées sur divers points
du sémitique
,
mais rarement avec un
caractère d'obligation.
La distinction des temps ont chacun une
marque
Mais au lieu de tition
est
complète
si le
passé
,
le
présent et
spéciale (c'est partiellement le cas
cette division tripartite
du
le
futur
tigrigna).
on peut rencontrer une répar-
en deux groupes.
Par exemple
il
existe
un
auxiliaire
du passé, un autre
auxiliaire
pour
le
présent-futur (c'est le cas de l'amharique en proposition principale positive
^^^)
:
présent et futur ne font qu'un et s'opposent au passé.
Ailleurs '')
Avec
l'auxiliaire
la
a
une particule peut figurer au présent réserve
que
la
présence
une valeur modale en
de
même
et
au passé alors qu'elle
temps que temporelle voir ci-dessous ce qui ;
est exposé à propos des particules.
PRÉSKNT-FUTUR. PRÉSENT.
209
ne figure pas au futur (emploi de ka- en arabe marocain, où toutefois le passé est souvent accompagné d'un auxiliaire qui le différencie du présent); alors c'est le passé et le présent qui semblent groupés, le futur
étant isolé.
— Le
Concomitance.
dernier exemple invoqué , réunissant le passé et le
du
présent d'une manière étonnante pour qui est habitué à l'opposition
met en lumière une notion autre que
passé et du non-passé ,
de
de concomitance.
7iotion Il
peut la qualifier sans trop d'inexactitude au moyen du terme
On
situé.
du temps
celle
arabe marocain (presque toujours), partiellement
se trouve qu'en
aussi en arabe égyptien (emploi de bi-), le futur est exclu de la concomi-
tance en question
,
de sorte que la présence ou l'absence de
la particule
de
concomitance équivaut à une distinction de temps.
Mais
si
une particule analogue
arabe de Syrie-Palestine),
aux
se trouve
temporelle et que la particule doit avoir un autre rôle
modal
est
On
de
(la présence
b-
temps (ainsi
trois
est clair qu'il n'y a plus
il
étant
une marque de
:
b-
en
aucune distinction en réalité son rôle
l'indicatif).
devrait donc, théoriquement, écarter cette question d'un dévelop-
pement consacré aux
distinctions temporelles.
des particules peut dans certains cas valeur temporelle, des questions de été souvent
mal
paru nécessaire
comme
mode
et
la distinction stricte
est difficile à
Mais
comme
la
présence
dans certains parlers avoir une
maintenir,
des questions de temps
comme
interprétés à la faveur de ces causes de confusion, ici
non d'écarter
la
question
,
et
enfin les faits ont il
a
mais au contraire d'y consa-
crer plusieurs paragraphes.
Les particules de
la
durée sont traitées à côté des particules de conco-
mitance, en vertu de considérations analogues. Si ces développements sont insérés
dans un chapitre
intitulé présent-
futur et présent (avec les renvois nécessaires au chapitre précédent et au
chapitre suivant), c'est que dans ce livre consacré aux questions de temps il
était difficile d'isoler
lait
mieux porter
ailleurs S
—
Mais
il
la
du présent
discussion
la
concomitance
au centre
même
et la
durée, et qu'il va-
de l'erreur (voir par
176). est à souhaiter
et autres
—
que
les futures descriptions
de parlers arabes
mettent nettement à part les notions antres que celle du
SYSTÈME TERBAL.
l4
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES,
210
temps
que des expressions comme
situé, et
\immâl du présent
insisté
du présent, kn- du présent,
b-
:
ou actuel (voir § 137
— Un
Usage du parfait.
exprimer un
tel
momentané
présent nettement
Le
exacte qui sépare l'accompli de l'inaccompli. servir à
et suiv.) disparaissent
présent. Déjà au chapitre
on a touché, à pro-
ii
durée
la
et le
un sens net de présent momentané. (Pour
La phrase
nominale.
passé ou du futur, ou
— Quand quand
n'y entre pas d'expression nette
il
du
usage,
général.
fait
n'est pas
En
ou
est
—
verbe,
le
;
,
or,
si
moment
le
Dans
moins employée
pules et des verbes d'existence
dans
réalité,
exprime normalement
Les copules du présent.
il
les
la
s'est
phrase nominale
est
en
la
phrase nominale
généralement développé des co-
dans quelques langues
,
certains de ces ,
où
le
verbe
général a un présent-futur et pas de présent distinct, la copule nàw
et le
verbe d'existence alla représentent franchement l'idée de présent.
Usage du participe.
—
employé comme prédicat,
même sif et
(p.
du
présent.
langues où
les
soit
langues où aucun pré-
éléments sont une expression du présent. Ainsi en amharique eji
du
contexte ne suggère pas l'idée de l'un ou
le
développé dans
s'est
elle
le
151.)
le futur, voir S
de l'autre, la phrase nominale est naturellement une expression présent soit sent ne
pré-
au paragraphe 127, sont examinés des cas particuliers où
Ici,
parfait a
est à la limite
parfait peut quelquefois
pos du parfait-présent, aux relations entre l'accompli, sent.
de
sémitique.
la linguistique
qu'on
l'a
comme
iba),
il
vu
tel
localisé parfois
Dans
dans
i6/i,
le
quand
passé, surtout
169)
et
même quand
s'est réalisée
en néo-hébreu,
araméens modernes; sur ces domaines
le
est
est pas-
il
il
est actif
arrive qu'il se situe dans le présent ou dans le présent-futur.
moins complètement conjugué,
est tout
il
en principe indifférent au temps. Mais, de
accompli (p.
La première éventualité dialectes
Le participe, élément nominal, quand est
développement qui
est
le
la
seconde dans des
participe,
plus ou
une forme à valeur temporelle.
suit,
l'emploi
du
parfait
comme
présent
d'abord traité pour l'ensemble du domaine.
Ensuite les manifestations du présent-futur et du présent sont exami-
PRESENT-FUTUR. PRESENT. dans rortlre des langues, avec toute leur variété
iiéi's
jut'carité.
parlie
des
(juelcpie
I
211
!27.
On
verra qu'au total seuls raraméen
langues
peu
modernes établissent
éthiopiennes
nette entre le
dans toute leur
et
moderne
domaine du passé
et celui
oriental et
une
une
séparation
du présent-futur.
Lb paufait comme pbésent.
Le parfait sémitique occidental peut être employé avec un sens présent
pour un nombre limité de verbes dans chacpie langue. n'est
II
pas juste d'expliquer ces emplois
comme
des survivances de
répo(|ue où la forme du parfait n'était pas encore fixée dans son emploi
d'accompli; en effet,
il
comprendrait mal alors que l'emploi
se
à des verbes de certains sens.
Il
faut
spéciale qui s'attache à l'accompli
Il
quand
s'agit
il
un
y a lieu de mettre à part tout d'abord
ft(|ualilé?5
ou d'«étatw qui sont en
p. /i5
pour l'hébreu, Grundriss,
et,
II, S
Genèse, 82, 11
certain
yG,
grâces» (que tu m'as accordées); Samuel,
zo(^)t!' id*e(y)/iç(y)A;^â «
de
même, en
et
ceci (3) est
( 1 )
nombre de verbes de
p.
1^9). Le parfait (en
le
sens de présent; ainsi
mikkol kaliâsâdi(^)m «je suis petit pour toutes
qâtonti{tj)
:
de certains procès.
des adjectifs conjugués (voir
réalité
hébreu aussi l'imparfait avec wa-) a volontiers
les
soit réservé
donc expliquer cet usage par une nuance
II, 7,
19
encore (3) petit
( 1 )
arabe, qaduma «il précède».
:
( 1 )
wattiqtan ''o{wjd à tes yeux {^)^j
En hébreu au moins,
le parfait
de ces verbes, ainsi que celui de certains verbes de sentiment (p. 212) pourrait avoir,
s'il
Gram., § 112
b);
se
rapporte au passé,
mais
il
la
valeur de passé duratif (Joûon,
vaut peut-être mieux interpréter
les
exemples
invoqués à cet égard suivant ce qui a été exposé p. i83-i8/i. Les verbes ont d'ailleurs aussi
les
valeurs ordinaires d'accompli pour
par-
d'inaccompli pour l'imparfait.
fait,
Pour
verbes des langues sémitiques occidentales
les autres
peut avoir
le
sens de présent, les faits peuvent se formuler
L'accompli coïncide avec l'action présente n'est
le
présent, soit parce que
équivaut à un accomplissement,
énoncée qu'au moment
même
où
Cette confusion instantanée, dans pli
mêmes le
le
se rencontre plus souvent avec la
mais
elle est
soit
parfait
comme
suit.
simple énoncé de parce que l'action
déjà accomplie.
présent, de l'énoncé et de l'accom-
première
la troisième est aussi représentée.
le
011 le
et la
deuxième personne;
,
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
212
Les verbes qui se prêtent à cet emploi sont assez variés;
de définir
facile
expriment
soit
de sens.
les catégories
ici
un sentiment (amour, haine, confiance,
sation (vue, etc.).
Une
et des opérations
qui se réalisent par
autre catégorie encore
Une
autre des évaluations. Et cette
(pour
Hébreu.
—
1
7
,
Ky)
"J*^
ma
kU
confiance
Gesenius-Kautzsch
et suiv.;
(Psaumes,
w
nâi''atti{if)
lâk''
dans Grundriss,
'^abdîn, §
—
821.
— Psaumes,
1
2
Tamïm». Pour
les relations
II
,
§
78
II, S
,
p.
1
Imawlu
«il
'^abadat
de kâna
un verbe analogue au verbe «être», wîâ baqiya Sllà
c'est
en Dieu que je
(2) le
champ
77, p. i5i; pour
5/i
;
(i)n.
le tôrâni,
Reckendorf Synt. ?? ;
Recken-
tamïmun «et ce que révèrent
du présent,
et
Verh.,
,
{i^htalafû «ils sont d'avis différents
:
(Tabarï) watnâ
:
moi
i5i.
c^ p.
Grundriss,
(Hamadâni)
dorf, Syntax, p.
:
p.
donne
«je (2) te (3)
87
5/i, ainsi
1
,
8, imparfait avec w«-); Genèse, 28,
/i5,
Tûr
Arabe classique.
1.
911).
et
— Exemples
voir Siegel,
les
iSh
^^'^ ^^^ sectateurs des vanités vides, et
Araméen.
p.
pas complète.
liste n'est
qu'amorcée, avec quelques exemples ou références
ici
p.
hassâd^(Kj
:
parole (serment, vente, etc.).
la
certains déplacements (départ, etc.).
mm{^)tH{y) haisomdn{y)m hahHe{y) sâwd{^) waànt(j/^ \l yhwh bâtâh-
:
mets 11
une sen-
etc.), soit
Voir Grundriss, II,§y6, p. 1/19; Driver, Tenses, S 10-11;
Kônig, Syntax, 3
comprend
passé duratif, voir p.
le
pas très
autre catégorie est celle des énonciations solennelles
Une
L'étude n'est
n'est
il
y a surtout des verbes qui
Il
voir p. 118. Avec
Zetterstéen, Mamlukensultane , p.
ne reste [rien] que
la
mort»
1
63,
(voir aussi
§193). Arabe moderne. les
verbes
«
—
vouloir »
,
Arabie, voir Landberg, Gloss. Dat., p. i3 bas, pour ainsi
:
bagaynâh yira «nous voulons
en outre IV* partie, chap. m); poi^r Gloss.
DaL,
matik, p. p.
1
2 2
;
p.
627 bas
:
qu'il
paisse» (voir
verbes de sensations physiques,
ahtïmt «j'ai chaud». Egypte, voir Spitta,
336-337. Région du Tchad
Lethem, Shuwa,
les
p.
:
176. Maghrib
d'Alger emploie shant «j'ai chaud
»
,
Gram-
msê^«jem'en vais», Carbon, Tchad,
hhit «
ça
:
le
langage moyen de
me fait du
chagrin
(je
la région
pleure)
sbdt «je suis rassasié», shari «es-tu saoul?», mslt «je m'en vais», brâ
»
«il
PRÉSENT-FUTUR. PRÉSENT. est
Quénv,
p. 6
as hassôk «qu'est-ce qui te
A9
«je sais»; p.
""arfl
:
GuÈZE.
—
mon
sadiina
mkmi
hgît
«je veux fumer».
—
Dillmann, Gram., 8 88; Chrest.,
— —
Vito, Gram., p.
Amharique.
:
63
:
20,
'dsma
:
mhnn
'dntây fatôha
16).
i.
«que veux-tu?».
Exemples dans Praetorius, Amh.,
«eh bien, nous partons
(d^ngddieh hçdna
partis)»; avec relatif
:
(^en
Amh.,
362 bas,
p.
63,
8
français
p. :
ainsi
173,
nous
et
voici
yahazzâ «(ce) qui est (était) nombreux, en excès».
Le parfait-présent composé (p. i56) peut remplacer Praetorius,
3
I.
sommes perdus»; Armbruster, Gram.,
allaqna «nous p. xxiii
71,
p.
a «parce que nous, nous ne pouvons pas venir»; avec relatif,
zatarfa «ce qui est de reste» (ainsi Chrest., p.
TiGRiGNA.
213
à Rabat, Brunot, Yallali,
Grundriss, II, § 79, p. 157, exemples de Pour kwn «être», ci-dessus, p. 127, 199 et i33.
Ethiopien en général. diverses langues^''.
:
manque»;
280,
§
p.
369:
le
parfait simple.
veux»;
«je
J'aqaggâllahu
zàrye
lammdnnehâllahu «aujourd'hui je t'en prie».
128. Expressions diverses du présent et du présent-futur en dehors du parfait. AccADiEN.
—
L'imparfait est rarement situé dans le passé en proposition
indépendante (p. i8/i);
comme un
apparaît donc à peu près
il
présent-
futur et s'oppose nettement au parfait qui joue le rôle de passé (p. i4i). Il
n'y a
pas moyen, dans
le
verbe, de distinguer
présent du futur;
le
ikas{s^ad e&i «il conquiert» ou «il conquerra» (Delitzsch, Ass. Gr., 8
Mais ce qui précède
n'est vrai
que
dès qu'il y a expression de la durée,
temps
—
s'il
s'agit
c'est le
d'actions
permansif
Les expressions de l'existence sont traitées soit
comme un
129. Hébreu biblique.
L'un d'eux est faux; pour
passé.
indifférent
au
comme un
verbe ordi-
élément nominal non situé (p. 77-78).
—
L'imparfait,
comme
s'emploie normalement pour le passé du ratif '•)
19).
qui est employé (p. hk).
naire, soit
un
—
1
momentanées;
le
ligrigna,
:
a
il
c'est
été
vu
p.
i85,
donc un inaccompli,
kam hadarka wcomment
as-lu passé ia nuitin est
LES FORMES VERRALES TEMPORELLES,
214
sans limilos temporelles, non un présent-futur.
que son équivalent
fréquemment) comme
33 a; §1 13,
Exemples du présent
:
Pour
futur.
soit
tva-,
peut élre employé, ainsi
Il
comme
présent, soit (plus
présent, voir Driver, Ternes, §
le
'î8 et
a; pour le futur, voir plus loin, § 152.
mal'k''e[y) \rqs 1 1
avec
parfait
le
Psaumes,
:
a,
2
:
(pourquoi.
.
yit''yass9b''if{iv)
.
)
«les rois (9) de la terre (1) se dressent-ils (1) Iv; Job, 9,
hen ydàbor
'^âlay wdlo{^)
"^^^^^
Vç(^0
^"^
passe près de moi et je
\\o
[le] vois pas».
Le participe, qui
n'est
pas limité dans
souvent employé pour décrire un
3,5:
Exode,
hammâqo{w)m
sur lequel (9-5) tu
fait
temps (voir
le
est assez
65),
p.
présent ( Kônig Syntax, § 9 3 6 ,
'ài^r 'attâ{h) ''o{w)med'' 'âlâ[y)iv
te tiens [toi (3) te
,
a
.3
7 r) ;
«IVndroit (1)
tenant (à)]v.
Les particules exprimant rexistence et la non-existence ne sont pas non plus par elles-même situées dans le temps (p. 79).
Sur
du verbe
les relations
— En
Néo-hébreu.
qu'en hébreu biblique
modale autre que pas pour
le
1iâyn(ji)
avec le présent, voir p. 111-119.
hébreu talmudique, l'imparfait ne s'emploie que
il
;
prédicat verbal
ticipe n'est
ne sert
est passé,
est
il
du particip
l'emploi
est
accompagnement d'un
avec
,
sujet
,
s'il
il
•»
pas employé pour le futur (Albrecht Ncuhchr. , §
d'autre part,
avec une nuance
(Albrecht, Neuhebi\, §io5-ioG);
l'indicatif
présent (^l
Le présent a une expression propre, qui
comme
moins employé
est
comme futur ou
:
en
1
effet le
7 6 , p.
régulièrement accompagné de
1
par-
9 0) (2);
hoya(}i).
Voir des exemples de participe présent dans Albrecht, Neuhehr., §107/» etsuiv., p. 117, ainsi
Le participe puisque
pronom de
le
forme réduite,
aiqsi
hayyâd
:
:
i"^^
'e(^yjn,
rarement
En hébreu
l')
fait
est
n'est pas
écrit
exclu
comme un
verbe par
de nos jours, l'impar-
du présent;
ainsi Ro-
n" 60-61 son
lève
107
de
g",
écrit».
s'y
agglutiner sous une
:
siège".
yqwm Mais
i34
discute l'existence de cette forme).
généralement nié par
SENBERG, Gram., p. 69, se
main
personne singulier peut
mks'w
«il
«la
ho(wyaseni(j/^ «je crains» (Kônig, Syntax, p.
milieu; Albrecht, Neuhehr., §
Le participe
ko{ivyç^b''qt''
employé semble avoir un rudiment de conjugaison,
ainsi
négation de phrase nominale
la
/o('),
c'est
Albrecht, Neuhebr., § 107
une langue
factice; l'usage n'y
0.
est pas
réglé.
Mais
il
peut
(voir IV* partie, chap.
exprimer l'imminence 11).
I>R|':SKNT-FUTUR. PRKSKNT.
Quand de
(lçi-(ih''
il
«voie, habitudes (Albrecht, Neuhehr., ^ 107c).
130. Araméen occidental dans rensemble
le
En araméen
même
ancien.
— En
aramécn biblique, Tusage
palestinien
postérieur,
comme
Le participe peut s'employer
noms de 1" personne, rarement des
surtout
et
l'imparfait
galiléen,
verbe avec agglutination des pro-
autres personnes; tous les exenq)les
par Dalman, Jùd. Pal., S G5, p. 9 34, de participes
cités
est
qu'en hébreu biblique.
marque pas spécialement un temps.
subsiste et ne
comme
sont traduits
actifs et passifs
des présents (voir encore plus haut, p. h'
cette
(récit
interprétation est exclue
d'événement historique,
^'l
Sur rimijarfait compose joint à hôna, voir
p.
quand
il
comme dans
ao6.
s'agit
d'un passé
l'exemple cité ci-
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
240
148. Harari.
— En
harari
s'est constitué,
il
comme
en amharique, un
imparfait composé qui sert de présent-futur. Mais les détails de forme et
d'emploi diffèrent.
de ce
L'auxiliaire est très réduit et différent
paraît en dehors de la 3* personne)
En
ce qui concerne l'emploi
amharique tive;
même
suffixe.
forme composée a plus d'extension qu'en
peut se subordonner non seulement à un
relatif,
mais
à une conjonction n'impliquant pas de finalité. Dans une subor-
donnée
mann
elle
qu'il est à l'état isolé (/ dis-
tend à prendre l'aspect d'un
il
en phrase négative aussi bien qu'en phrase posi-
elle figure
:
déplus,
la
,
:
finale (jussif
Har. 5^.,
,
n"' 2 2
subordonné),
l'auxiliaire n'apparaît
o
2
,
2a8
ne permet pas de discerner
si
,
q35
,
83 ) mais ;
dans ce cas
le
l'état
pas (voir Litt-
de nos connaissances
verbe subordonné a la forme
comme en amharique ou celle de jussif comme en guèze. En tout cas la distinction d'un mode indicatif (de proposition principale) et d'un mode subordonné ne se fait pas comme en amharique.
d'imparfait simple
L'usage indépendant du présent de «être^3
a été indiqué p.
hal(^a)
99
(sur la copule ta «il est 7), voir p. io3).
Les exemples suivants du présent permettent de voir
forme p.
et
3o,
les
détails de
d'emploi de l'imparfait composé; voir aussi Mondon, Har. Gour.,
pour
et,
le futur, ci-dessous, §
Littmann , Har.
nh
St., n°
167.
hûbâb
:
ilital « le
{d)farqumëh «je ne pense pas (2) cela (1)»; n°
serpent va
169
:
55 ;
n°
161
:
yi
mablûl ibârkumêl «on
(exprimé par la 3* personne du pluriel) ne loue pas (2) un paresseux (1)»;
dans cette forme, où pluriel -û
négation est infixée, on voit que la désinence de
la
ne figure qu'une
avec un complément infixé
ysmâhtuyuhal
Proposition relative, n° ilik née, n" i85 infixé)
bour
les
(/i) ».
:
comme en amharique;
fois, :
:
«ils les
de
même,
n°
188,
frappent».
yenatazàl «qui est
malade»; subordon-
askarâc y»htusâlu imahtalu karabu «lorsque (exprimé par
marchent
soldats (1)
Pour
le n"
1
3
1
,
il
battent (on
bat) (3)
mlltsâna wâzahu, la traduction de
«alors que nous marchions,
passé subordonné;
(2),
ils
j'ai
sué»,
faut hésiter
fait
le
s
tam-
M. Littmann
d'un imparfait composé un
avant d'admettre sans plus amples
informations que l'imparfait composé puisse se trouver avec cette valeur;
or
cette traduction
ne s'impose pas; on peut conserver en substance
l'inter-
prétation qui a été donnée par Paulitschke, l'auteur qui a recueilh la
phrase
(^Beitràge, p.
93
a, vers le bas)
:
«quand
je vais vite, je sue», à
PRÉSENT-FUTUR. PRÉSENT.
241
condition de supprimer «vite», de remplacer le premier «je» par et d'interpréter
wâzahu
comme un
«quand nous marchons,
GouRAGUÉ.
14i9.
S
56,
p.
parfait à sens présent (voir p.
919)
:
je sue».
— Pour
10 /i, S 57, p. io5
le
présent
et S
71,
du verbe «être»,
p.
1
voir § 5^, p.
1
00,
36-187.
D'après les documents de l'Enquête personnelle,
moins dans certains
«nous»
il
semble que, au
dialectes et à certaines personnes, l'indicatif présent-
futur soit pourvu de suffixes.
Le
dialecte walani a à la 3"
personne masculin singulier -an qui
peut-être à rapprocher de âlà (voir au parfait-présent, p. finale
pour
160,
la
est
même
le passé).
Les dialectes aymâllâl
et
mouher ont
-u,
pour lequel
il
faut sans doute
penser à un rapprochement avec l'élément -u signalé p. io5 bas.
En est
nu
tchaha,
il
semble
et se distingue
graphe 168.
SrSTBHK VRRBAL.
ainsi
que
du
l'imparfait
futur,
employé
pourvu d'un
comme
suffixe, voir
présent
au para-
CHAPITRE
VI.
FUTUR.
150. Le préambule du précédent chapitre, surtout en ce qui concerne le
compartimentage de Tinaccompli
pour
de l'imparfait, vaut aussi
et l'usage
celui-ci.
Au
cours de ce chapitre
d'inaccompli en général tion de futur,
,
en
même
temps que seront
des exemples
cités
de présent-futur en particulier, employés en fonc-
on examinera
spécialement l'emploi
Ici se
,
les cas
comme
où un préfixe de l'imparfait caractérise
futur.
rencontre une difficulté spéciale au futur
;
la notion
temporelle
d'avenir peut se confondre avec des notions qui ne sont pas proprement
temporelles, celle d'imminence et celle d'intention.
A
vrai dire , l'imminence est
puisqu'elle comporte l'idée
du
une notion proche de «
distinguer le «futur prochain»
moment
suivant w
du futur tout
vrai provient assez souvent d'une expression
L'intention est
A
;
l'idée
il
de temps futur,
peut être
court.
En
difficile
fait,
le
de
futur
du futur proche.
un sentiment, mais un sentiment
porté vers ce qui vient.
côté des futurs provenant d'expression de l'imminence, on en trouve qui
sont nés d'une expression de l'intention; inversement, d'ailleurs, un futur vrai
comporte généralement une nuance
p. i/i5 et p.
181; Spitzer, Aufsàtze,
p.
affective (Meillet,
L'étude de l'imminence et de l'intention
chain , a été rejetée à la IV* partie.
Ici
Linguistique,
176).
il
,
en
relation avec le futur pro-
n'a été tenu
compte que des cas
où une expression d'imminence ou d'intention a fourni incontestablement ou semble avoir fourni une expression du futur
vrai.
,
FUTUR. Pour
la simplicité
de l'exposé,
243
futur a été considéré dans ce qui vient
le
comme relatif au présent, lequel est représenté essentiellement moment où on parle. Mais dans les langues sémitiques, comme
d'être dit
par
le
dans
plupart des langues,
la
le
non par rapport
futur peut être considéré
au présent, mais par rapport au temps où se situe Tensemble du discours ('^
On
n'aura guère à signaler
ici
de cas où
y
il
passé. Toutefois
on verra qu'en arabe classique
volontiers aux auxiliaires
nence
En
et
une
ait
distinction
gram-
du futur par rapport au
maticale du futur par rapport au présent et
du passé comme font
futur vrai ne
le
s'allie
pas
de l'immi-
les expressions
de l'intention. Voir aussi § 155.
général,
n'est
il
pas utile de distinguer futur momentané et futur
duratif; cependant certains futurs
composés d'un verbe
auxiliaire et d'un
participe sont nettement duratifs.
Avant qu'on ne passe à relation avec l'inaccompli
,
la
revue des expressions du futur qui sont en
un paragraphe préliminaire,
parallèle
au para-
graphe préliminaire du chapitre précédent (§ 127), montre quelques em-
forme de l'accompli en fonction du futur.
plois de la
151. Usage du parfait comme fvtdr. L'accompli peut être situé dans l'avenir au
un usage
Pour
prophétique en hébreu
le parfait
ment dernier en arabe, le parfait
8
1
,
p. 2)
pas à Il
la
moyen d'un
pour l'arabe,
optatif sur lequel voir,
et
Pour
voir p. 19.
:
c'est
pour
les descriptions
l'arabe
du juge-
on notera en outre que
s'emploie dans les serments négatifs avec là (Wright, Ar. Gr., ,
ainsi
:
wâllâhi là 'aqamtu btmakkata « par Dieu
,
ne resterai
je
Mecque».
y a lieu de mentionner aussi l'usage du parfait avec
voir Sacy, Gram., I, S
hayyan
souhait
p. 3/i.
« tant
que
397; Wright, Ar. Gr.,
je resterai
en vie »
;
cet
usage
II, §
est
ma
7; ainsi
tant
« :
que »
ma dumtu
connexe à des emplois
en phrase conditionnelle qui ne sont pas considérés
ici; ainsi
:
(fais ceci)
wa-Sllâ qataltuka «et sinon (si tu ne le fais pas) je te tuerai». '' il
En
français,
n'y a pas
ffj'ai
en propositions séparées,
de distinction de deux futurs
répondu
:
il
viendra n
comme
ffje
:
ré-
ponds:
il
viendra»; mais
nation on distingue drait» de
trje
fj'ai
réponds
s'il
y a
répondu
subordi-
qu'il vien-
qu'il viendra n.
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
2/i4
Il
faut tenir
l'équivalence
compte parfait
:
ici
d'une équivalence
:
= présent examinée au
parfait == futur qui,
comme
paragraphe 127, ne peut se
rencontrer que pour certains verbes. Il
de l'expression de
s'agit surtout
promesse
la
quand un verbe
:
un
à énoncer une action qui ne peut se réaliser qu'après
rance pour l'avenir; voir Driver, Tenses, § i3,
au lieu de «je
[te]
donne
En amharique on peut
tiré
me
Amh.^ P* ^7 * ^ciut donnerai» (un certain pays). (si
:
tu
comme
trouver
2i3; un exemple
signalé p.
sert
a,
au
17; ainsi l'hébreu
p.
nat''at-
peut signifier «je [te] donnerai».
55
sent (gérondif avec auxiliaire
on
ou d'un acte juridique présent, une assu-
lieu d'une affirmation solennelle
t{(y)
délai,
futur de promesse
le parfait-pré-
comparer l'emploi comme présent
alla);
d'une chronique est
dans Praetorius
cité
ma mère libre)
renvoies
satdccehâllahu «je te
152. Usage DB l'imparfait COMME FUTUR.
—
Hébbeu.
exprimer 1
3
:
Tenses, §
(dans trois jours) yissa p^aroh
il
§
29,
^t^
ii3),
ainsi
n'y a pas là d'expression distincte
formes peuvent être situées dans
le
le
le parfait
^al kannçk''â
1
4) ou
le
les
passé (p.
est liée
mêmes 1
au
85).
fait
avec W9-) de hâyâ(h) «être» exprime générale-
futur (voir p. 112).
Ce verbe, employé comme impersonnel phrase en la situant au futur (pour W9Jiâyâ{Ji)
le
est
souvent mis en tête d'une
passé, voir p. ilih). Esaïe, 7, 18
bayyo{w)m hahu(w') yisroq yhwh lazzabu(w)b
misrâym «ce sera
mouches qui
Dans
Genèse, ho,
du futur puisque
présent (p. 2
Toute expression distincte du futur en hébreu biblique
que l'imparfait (ou
ment
:
ro^)s^^â wahâsih^dh^â
(2) élèvera (i) ta tête [S-k] et te remettra (5) à (6) ta place (7)».
Pharaon Mais
L'imparfait et son équivalent le parfait avec wa- peuvent
futur (Driver,
le
les
(1)
:
'as^r biq'se(h) yd'oreiy)
dans ce jour-là (2-3) [que] Dieu
(5) sifflera (4) les
[sont] à l'extrémité des canaux (fleuves) d'Egypte».
mêmes
conditions où le participe avec
exprime
le
passé duratif (p. i85),
exprime
le
futur duratif.
Nombres,
un
ili,
bammid^hâr 'arbai[y)m sâm{h) «et vos
le
passé de hâyâ(li)
participe avec le futur de hâyâ(h)
33 fils
:
ub^m[y)k\m yihyu[w) roH[y)m
seront paissants (feront paître)
[leurs troupeaux] dans le désert [pendant] quarante ans».
Dans
les
mêmes
textes
où
le
passé tend à s'exprimer par
le participe
6
FUTUR.
245
auxiliaire sans qu'il y ait d'idée de
avec
durée nette (S 77, p. i/i5),
un
l'imparfait avec participe peut se rencontrer sans qu'il y ait tif
:
Néhémie, 18,22
«et j'ordonnai aux lévites de se purifier [que
(remarquer que
purifiés]??
—
seront (om soient)
ils
—
subordonnée, avec un sons
la proposition est
nest pas vraiment un futur; comparer
final; ce
futur dura-
waomrâ(lt) la^wiyyim 'âs^r yihyu(wj miUahàn{jtj\m....
:
le
syriaque S 155,
fait
p. 2/16).
En néo-hébreu talmudique, (p. 2
On
le
présent étant exprimé par le participe
4) l'imparfait apparaît en conséquence
1
comme un
futur.
pourrait attendre théoriquement (à l'analogie des passés composés
en arabe, par exemple kâna yaqtulu
«il
un futur formé
tuait», p. 191)
par un auxiliaire suivi d'un imparfait; cette combinaison apparaît dans
un
exemple relevé jusqu'à présent (Albrecht, Neuhehr.,
seul
bas)
«moi
'àni[y) \hy^{h) 'o(w)b''i[y)n
:
je ferai
comprendre)
je le ferai
/
Pour
so{wj f R\ec
et l'infinitif,
brecht, Neuhehr., § 106, p. d''â{h)
même
1 1
5
,
ainsi (exemple négatif)
153. Araméein occidental ancien.
Dalman
,
Jûd. Pal.
,% 61,
"atHiij^ê'
— Pour
15^. Araméen occidental moderne.
Pour
le
même
(')
Pour
moderne,
l'araméen
p.
shg
:
c'est "a^ii^yi''
hdtelâ{ji)
:
'e(^y)nâh ^àtSiiy)-
«elle cessera».
et
verbe «être» voir p. 112. futur.
et l'infinitif; ainsi
dans
Targoum
le
bmippag «qui sortiront».
— Ce
parler a ,
un présent-futur
où un exemple de futur
est
endroit sur l'usage restreint de l'ancien imparfait.
verbe «être»,
le
occidental
9^6 haut; pour
/
actif; voir p. 2 1 5
futur est exprimé par le présent-futur tôqên,
qui peut aussi être présent (p.
voir p.
le
comme
d''a-âtH{y^d!'dn
:
formé de l'ancien participe
au
1 1
9, p. 2i5, signale pour l'araméen palesti-
avec ou sans
Onkelos, Genèse, k, \o
cité; voir
p.
construction en araméen palestinien, voir ci-dessous § 153.
L'imparfait est normalement employé
nien l'usage de
,
(je serai,
participe (voir p. 69); Al-
le
laàlo(wy «elle ne montera pas»; so{w)fâh la
06
1
» ^'l
L'expression habituelle du futur insisté est tout autre
ou so(tp)y avec
§
comprendre
1
13). Parisot, Malula, p.
moderne,
l'arabe classique et
953; pour
le guèie.
p. 95/i;
pour
99
,
donne un
le tigrigna, p. î«55;
harique, p. 957.
pour Tam-
,
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
246
exemple de futur composé de
cet auxiliaire et d'un présent-futur
:
ctôqên
cdhfên « tu seras affamé ».
L'usage très fréquent d'une expression de l'intention (voir IV" partie,
m)
chap.
supplée en partie l'usage d'un futur proprement
155. Araméen oriental
ancien.
—
—
Syriaque.
dit.
L'imparfait simple est
dans une certaine mesure une expression du futur; en
effet,
il
inemployé en proposition principale pour exprimer un pur
moins que ce ne p.
182-183
:
soit
un
futur (p. 216); Nôldeke, Syr.
'ekHôV" wa'pHiyyâk^
«[une
est
presque
indicatif,
Gramm.,
à
§ aO/i,
fois] j'écrirai et te prescrirai».
L'imparfait apparaît, en dehors de l'expression du futur, dès qu'il y a
une nuance modale (souvent
d'ailleurs portée vers
fréquemment en subordination (sur
désir), et
comme
l'avenir,
le
l'imparfait suivi de {K)wâ
en proposition subordonnée, voir p. 1^7). D'autre part
peut lui aussi exprimer
le participe
quoique moins souvent, que
le
dans Nôldeke, 5yr. Gr., S 270,
cité
En
réalité,
paru quelques
mentané de
il
Dans le
le
que représente
transition
à
le
que
l'état
syriaque littéraire dans l'évolu-
une expression une
et
nette
du futur (du
l'auxiliaire « être »).
182 bas)
aura pas de nouveau un déluge». être
106, exemple de tâbe «afin
augmentée de
saint
Ephrem
:
'i[y)t^; :
(le
/a(')
En
210)
:
subordonné
voir Grundriss,
Sauveur
est
II,
apparu)
que nous soyons bons».
soit
un
futur insisté
en proposition principale,
dans une proposition subordonnée par l'élément
Syr. Gr., S 3 00, p.
nehwei^) t''u{w)b
jussif
participe précédé de cet auxiliaire exprime souvent
nuance modale (équivalant à un ordre),
soit
participe, sans
verbe hàwa l'imparfait (à l'indicatif) n'est usité que pour expri-
êdnehwe^) 'ii^y'ayn
Un
profit
futur; ainsi (Nôldeke, 5yr. Gr., p.
b, p.
révélera». dis-
forme d'imparfait peut
56
met''gdle{^) «il se
:
mo-
tawfânâ^') «il n'y
§
187)
bien
(exemple
ainsi
du
au
siècles plus tard)
moins en dehors de
mer
p.
le futur, aussi
216),
y a décadence de l'imparfait (qui aura complètement
tion de l'araméen oriental ait
la
présent (voir p.
relatif
d (Nôldeke,
/a/af) nehwon gâzdri{y)n «(il leur ordonna)
de ne pas se circoncire (qu'ils ne seraient pas circoncis)».
Araméen talmudique.
— Dans
parfait est encore plus rare
per la place, en particulier
le
Talmud
de Babylone, l'usage de l'im-
qu en syriaque. Le
comme
participe tend à en occu-
futur (Margolis, Talm., § 57 et 58).
,,
FUTUR.
— En
Mandéen.
mandéen
(voir p.
247.
216)
circonstances sont ana-
les
logues; l'imparfait semble toutefois plus souvent employé.
—
156. Araméein oriental moderne.
modernes ont un futur qui ploi de cette
Pour une
forme
n'est
Dans l'ensemble,
marqué par un
est
dialectes
mais l'em-
,
pas obligatoire.
partie des faits exposés
se reporter
ici
au paragraphe 133,
216.
p.
Le tôrâni semble ne pas employer emploie couramment
indicatif. Il
comme
futur que
comme
peut en outre marquer
le
participe-imparfait
86,
p. 1/18, 1/19 et
Les
faits
présent (exemple et références p. 217). Mais
p.
q3o;
Siegel, Tûr "ahdin,
5 1, ainsi hddyot wiVwtu resteras».
les dialectes
orientaux sont groupés dans Maclean
Vernacular, § 5i, 5. Certains parlers n'emploient
nu comme présent-futur l'usage est tel
il
futur par la préfixation au participe-imparfait
le
1
concernant
nu comme
présent-futur à préfixe k- aussi bien
le
àekdd, gdd,g9, voir Nôldeke, Z.D.M.G., 35, S
les
préfixe spécial
au négatif,
et
que
le participe-imparfait
pas de préfixe futur. Dans
et n'ont
aussi dans l'interrogation.
la
plupart,
Mais dans
les
phrases ordinaires au positif, Timparfait n'est pas simple. Si la plupart des parlers peuvent employer, à la fois
dont
ils
comme
présent et
comme
k-).
ils
au
positif,
ont en outre
usent habituellement, d'exprimer spécialement
particule qui est suivant les parlers
de
futur,
C'est à l'origine
l'intention;
temps à
k-
futur par une
(excluant la présence
bit, hid, h, etc.
une expression de
le
le
la possibilité,
mais
elle
semble avoir
pris la valeur d'un véritable futur.
Toutefois, il
comme
il
a déjà été dit, l'emploi n'en est pas obligatoire;
y a lieu de noter aussi que
le préfixe
peut n'être pas répété
deux
si
verbes coordonnés se suivent (Nôldeke, Neusyr., p. 297; Maclean, Yernacular, §
Dans il
7, note).
les parlers
de
la plaine
de Mossoul décrits dans Sachau, Mosul
semblerait que k- soit réservé au présent (voir p. 218) et que
soit
à
5i,
toujours exprimé au
un simple
marierai».
h i^Mosul, p.
moyen du kk)
:
le
futur
préfixe hid qui est souvent réduit
hid âzil «il ira
75,
ânâ bgôrin
«je
me
us
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
Un par
futur duratif est constitué (parallèlement au présent insisté, p. a 18),
le futur
en
du verbe «être»
bit
(Maclean, Vernacular, de
finir »
;
mais
cette
§
82, 8,
tournure
—
157. Arabe classique.
87)
p.
et l'infinitif précédé :
bit
bi
«dans»
serai
en train
de
hawe kprâqâ «je
est rare.
a été vu, p.
Il
218, que
l'imparfait, qui a
toute l'extension possible de l'inaccompli, peut être futur. Ainsi, Coran,
29, 20
'ilayhi tuqlabûna
:
Dans
certaines
«vous serez rappelés
conditions
(2) à lui (1)».
l'imparfait
particulières,
un
toujours
est
futur.
La forme énergique de le
l'imparfait (allongée d'un suffixe
sens de futur (Reckendorf, Synt.
ainsi
:
cou)
,
-«-)
63, Wright,
p.
wallâhi laadnhanna '^unuqaka « par Dieu
(je frapperai ton
En
Verh.,
a toujours II,
S i/i),
certes je te couperai la tête
».
subordination, le subjonctif (forme d'imparfait à finale -a) après les
conjonctions de finalité {^an, ses composés ou ses équivalents) se rapporte,
d'une manière générale, à l'avenir (Wright, Ar.Gr.,
en
réalité
une expression modale
II, §
22), mais
c'est
non une expression temporelle. Un
et
cas
au subjonctif
particulier important est celui de la négation lan qui se joint
en une phrase elliptique, laquelle équivaut à un indicatif futur négatif: ainsi «[ce] n'est pas qu'il fasse, tif
de la particule
sa-, c'est-à-dire
obligatoire {^Grundriss, II, § 'illâ...
ne fera pas»;
il
un
SgB,
c'est
un équivalent néga-
véritable futur, d'emploi d'ailleurs p.
6o3);
ainsi
«n'entrera [personne] au Paradis, excepté.
:
.
.
non
lan yadhula Igannata ».
L'imparfait en fonction de futur (sous sa forme simple ou sous sa forme
énergique) peut être renforcé d'une particule, qui est sawfa,
peut être renforcé de
la;
mots, Wright, Ar. Gr.,
il
sa-, etc.
[sawfa
peut être séparé de l'imparfait par d'autres
II, S
8; Grundriss, II, S 78, p. i56 bas). Mais
l'emploi de cette particule n'est jamais obligatoire.
L'imparfait avec sa- se rapporte généralement à l'avenir par rapport au
présent
mer
le
:
sawfa yaqtulu ou sayaqtulu «il tuera». iNéanmoins
futur relatif à un passé, voir Nôldeke,
dorf, Synt.
Verh., p.
565,
ainsi
Zur Gram.,
(exemple de Buhârï)
:
il
p.
peut expri-
79, Recken-
laqad '^alimna 'an
ayakûnu «nous savions (nous avions su) que cela arriverait». Mais
il
n'est
FUTUH. pas employé après l'auxiliaire kâna sions de l'intention en arabe
249
comme
moderne
sont
le
volontiers les expres-
si
(voir IV* partie, chap. iii)^'l
Les grammairiens arabes ont beaucoup discuté pour savoir
s'il
y a une
différence de sens entre sawfa et sa-; ce dernier exprimerait, suivant cer-
un
tains,
a existé
dans
fois
discerner deux usages;
est-il
que dans
donné
grammairien Soyouti, qui
le
tient, discrètement,
(communiqué par M. W. Marçais)
question
la
ces particules
on n'a jusqu'ici pas pu
les textes
des usages, faisant dans Harn al-Hawàmi,
l'identité
résumé de
ordinaire. Si cette distinction
parlers vivants qui ont
les
à l'arabe écrit, toujours
pour
un futur
futur prochain, sawfa
une
72, un
II, p.
a cité le vers
suivant , qui est probant au moins pour une époque
:
reusement parallèles; remarquer, en outre,
peuvent être employés
avec subordination et négation
que
:
wamâ
wasawfa lazûlu «et
hâlatin 'uhra{ifj
[il
sa et sawfa sont rigou-
Iiâlatun 'iUâ sayusrafu
hâluhâ
ilai^)
n'y a] pas (1) de situation (2) sans
(3) son état (5) doive se modifier
prendre finw. Le débat sur
qu'ils
en une situation autre
(/i)
du sens de
la distinction
et doive
sa- et sawfa se poursuit
chez les grammairiens modernes, voir Reckendorf, Syntax, § 8
c, p.
i3,
avec quelques références, et Barthélémy, Notes.
A l'endroit
cité
de Reckendorf, Syntax,
de sawfa pour situer dans
A soit
l'époque
comme
moderne
l
'i
9
)
:
sawfa tra
2
3
,
« tu
est
indiqué un usage possible
futur classique à préfixes a une certaine survie
et l'expression
verras ça
L'imparfait yakûnu de
non toujours Il
le
il
futur une phrase nominale.
expression pédante, soit dans des formules figées, voir
fouch, /)ro^ma;i;, p. p.
,
le
tunisienne
Ha r-
(Stumme, Tun. Gram.,
(^'.
»
kwn «être»
a souvent le sens futur «il sera», mais
(voir p. 119).
est très rare
que yakûnu
soit
composé avec un autre imparfait; voir
dans Reckendorf, Syntax, $ i5/i, 6 un exemple, qui n'a d'ailleurs pas sens futur.
On
trouve plus souvent, en subordonnée,
le
subjonctif d'un
le
verbe quelconque remplacé par un composé du subjonctif de kwn joint à l'imparfait indicatif dudit verbe;
naison (')
soit
L'exemple
muni de
mais
il
ne semble pas que cette combi-
jamais destinée à exprimer plus nettement cité
montre que Timparfait
ta- reste à l'indicatif après 'an (voir
Reckendorf, Synlax,
p.
454).
'*'
S
l'idée
de futur.
Sur des particules modernes
159 (Arabie du Sud)
(Malte).
et
IV
«a-, voir
partie, chap.
n
LES [FORMES VERBALES TEMPORELLES.
250
marque
Elle
une insistance sur
de l'action,
continuité
voir
etc.;
sujet
où on trouvera des exemples dans lesquels passé ou
présent; voici, pris au
le
Hisâm qui ce
se rapporte à l'avenir
que tu l'ouvres (tu
sois toi
158. Arabe moderne.
—
219
(p.
peut exprimer
Il
quand
le
:
même
hatta{iy)
le
la
phrase ou sur
la
Reckendorf, Synt. Verh.,
le
temps de l'ensemble
est b;
un exemple de Ibn
endroit,
takUna 'anta taftahuhâ «jusqu'à
tu l'ouvriras)».
Imparfait simple.
et suiv.), l'imparfait a
au temps. passé,
de
sujet
le
ce
à
bas, Syntax, § i54, p. 299, et Nôldeke, Zur Gramm., p. -78,
294
p.
plutôt
—
D'une manière générale
gardé en arabe moderne son indifférence
futur , mais pas plus que le présent , ou le
contexte s'y prête.
Cependant, dans quelques cas particuliers, l'imparfait
se trouve à
peu
près réservé à l'usage de futur. Ainsi, dans le verbe «être», l'imparfait ^{/rûn n'est pas employé au passé
qu'exceptionnellement présent (voir p. 122);
et n'est
il
fait
donc généra-
lement figure de futur (voir pour l'Egypte, Nallino, Egilto, S le
Maghrib, Goben, Alger
En conséquence de
juif, p.
8/i,
pour
259).
un futur duratif quelconque
ce qui précède,
est
volontiers exprimé par l'imparfait de «être» suivi d'un participe, ainsi en
Egypte (Selden-Wilmore, §1/17, il
n'y a pas là de
p.
126): akunddrib «je frapperai»; mais
temps régulier (sur
la
composition avec un imparfait,
voir S 161).
En arabe
algérien,
comme
le
un grand nombre de pbrases p.
222),
il
en résulte
(si
Le n'est
le
nu apparaît
par
le
composé avec râ- (voir
passé est d'autre part exclu par volontiers
comme un
futur.
que
:
n'y a qu'une possibilité.
très exceptionnellement présent
ou passé
,
le
ayant ka- ou l'auxiliaire kân, ou les deux à la
un imparfait nu qui
est le plus
le
Mais
cas est plus net dans ceux des parlers marocains où l'imparfait
le passé
228)
il
signifié
du moins
contexte) que l'imparfait
encore là
présent d'un verbe quelconque est dans
n'a
nu
présent ayant ka-, fois (voir p.
aucune valeur modale autre que
souvent un futur. Ainsi, Marçais, Tanger, p. 63,
1.
21
197
et
l'indicatif :
Iqonnia
hàhi ussezra mûzûda, umôtçysa kathss; skû i^allôqha «voici (2) la corde (1), et l'arbre [est] prêt, et la balançoire
chera?». Dans
les parlers
manque
(n'est pas achevée)
:
qui l'accro-
du Sous (exemple dû à M. Mohammed *Abdes-
FUTUR. salâm)
askun
:
lit
à la place d'un sion p.
23
1
;
it^yëd fi mudajlan
lit
251
«qui
tënza
est-ce qui sera fait caïd
qui a été destitué?». (Sur ka- au futur, voir
tel
la discus-
sur les futurs composés au Maroc, voir S 160.)
159. Imparjad avec
préfixe.
—
On
n'a jusqu'ici
aucun exemple sûr
d'un parler arabe moderne où fonctionne un futur analogue au futur en sawfa ou sa- de l'arabe classique, c'est-à-dire un futur n'exprimant aucune
nuance d'imminence ou d'intention. Les emplois des préfixes qui expriment clairement ces nuances non temporelles seront examinés à la IV* partie.
question de l'un d'eux,
Ici il est
mer
ba-,
dans
la
mesure où
sert à for-
il
des vrais futurs.
Dans son domaine propre actuellement connu, centre de la région côtière de l'Arabie
dramaut
et
du Sud sur
c'est-à-dire
dans
le
l'océan Indien (Ha-
Datinah), ba- est d'emploi extrêmement fréquent; la nuance
d'intention qui en est la valeur habituelle est souvent très atténuée, sinon
tout à fait évaporée
Mais et
il
et
,
on doit traduire en français par un futur ordinaire.
ne faut pas perdre de vue que l'emploi de ba-
L'emploi
et le
non-emploi paraissent côte à côte dans
vante, Landberg, Datinah, tilûn
fi
hâde ddciwa
uma
naîtront (futur avec affaire, et
dans p.
n'est
pas généralisé
on trouve des futurs sans ce préfixe.
le
I, p.
laqsil
/»«-)
se
ili,l, i-S
.
.
w (voir
et suiv., ainsi
:
musulman
u bâyithabbar
un
(cet
ba-,
honte
cette
montagne»;
Landberg,
lilheyed
si
ce n'est
«à un
Gloss. Dat., p. jet
28
de pierre [plus
bayislim ëlkâfir «le mécréant (9) se
(1)»; Snouck Hurgronje, Sad,
"alëk
sui-
autre exemple d'imparfait simple, IV" partie,
"ah rigmët hagar batsâl
loin] tu parviendras à la
phrase
hâde târ inkân biqatël «ceux qui désormais
nous ne laverons pas (futur sans ba)
combat.
la
bâyihlaqow baylqâ-
di' ""àdJiom
combattront (futur avec ba) à cause de cette
380); autres exemples d'emploi de
fera
:
«personne ne t'interrogera
p. a et
35
:
ma had
bâyii'alak
ne s'informera de toi»
exemple montre ba- répété avec deux verbes coordonnés). Sur ba- en
Oman,
voir p.
ig5,
fin.
Les préfixes suivants, employés dans d'autres parties de l'Arabie du
Sud, ne peuvent pas
être étudiés sur des textes aussi étendus; certains
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
25$
d'entre eux seraient peut-être plus à leur place dans la IV' partie;
groupés
été
ments
malgré ce doute,
ici,
quoique fragmentaires, sur des parlers en partie
utiles,
Oman,
connus. (Sur ha- en Préfixe
Zanzibar, voir Landberg, Gloss. Dat., p. 5i, anuglis
lia
mais dans
la
même
très
peu
domaine Omanais
le
et à
k; Rôssler, Nachal, p. 58
1.
kem min ëlmudde «nous resterons
[ici]
page, imparfait sans préfixe
Préfixe ha-, en Arabie
ont
voir p. 227.)
en Arabie du Sud orientale, sur
a-,
ils
pour ne pas omettre des renseigne-
et
:
:
combien de temps? w; ana aslr «moi
du Sud occidentale, Yemen
j'irai».
et districts environ-
nants, voir Landberg, Gloss. Dat., p. 62. Préfixe
région d'Aden, Landberg, Arabica, III, p.
sa-,
109
:
sânâkol,
avec la traduction «nous allons manger». Préfixe
au Hogarieh, Landberg,
sa-,
l'arabe parlé à Souakin,
p.
i3
7;
pour
saakun «I
shall
5o,
Gloss. Dat., p.
Watson, Comp. Voc,
:
1.
be, je serai», sa'adrob «je battrai», saakun madrub «je serai battu
160. Imparfait précédé d'un participe
(voir IV' partie, S
allant v.
fx
comme
posé se rencontre en divers endroits
—
183). Elle mérite une brève mention
futur vrai. Exemples
hammed
'Abdessalàm)
la traduction
:
askun
du Sous, dans
quand
lli
elle
ici
parce qu'il
tende à devenir
Sud Marocain (dus à M. Mo-
le
askun lligâdi isken tnaak «qui habitera avec toi?»;
par un futur,
ser plus encore àuraiiiî
:
com-
expression de l'imminence
semble que sur certains points au moins du Maroc
un
Cette sorte de
»^^^.
et
non par un futur prochain, semble s'impo-
l'adjonction de mazâl «encore» constitue
gâdi mazâl
itiyëb lëk
«qui
est-ce
un
futur
qui fera (restera à faire)
pour toi?»
la cuisine
161. Composé d'un
auxiliaire et d'un imparfait.
aux paragraphes 152, 15^4, 155,
et
— La
tournure signalée
que Tusage de yikûn en arabe mo-
derne (p. 122) semble rendre possible, apparaît peut-être par endroits. (*'
dire
On ici
hattâ et
peut, pour éviter des confusions,
quelques mots de
du
la
conjonction
préfixe tor qui en est tiré.
Ces
éléments ne déterminent exactement ni un
chez les Bédouins de Syrie, Landberg, /Irabica,
III,
p.
112
:
ta-namf «nous
voir» (on pourrait dire k voyons
Tlemcen
en
Algérie
nsw/wje
allons
voirn); à
(Marçais,
Tlemcen,
vais voir»
hatt'â Ht
une expression de l'imminence
p..
198)
ou de rintention, mais une nuance voisine,
«il
va venir» («attendez voir qu'il vienne»);
conforme au sens originel «jusqu'à». Ainsi
voir aussi l'exemple cité p. 981.
vrai futur, ni
hatt'à
FUTUR.
En Egypte, le
un imparfait de verbe (muni de
futur peut s'exprimer par
de l'imparfait de kwn frapper)
:
akun hadrah «je frapperai
en dehors de l'exemple donné dans
?i;
253
-
d'après un seul auteur (Selden Wilmore, S i^y, p. 126),
exemple ligure en proposition subordonnée,
«prends garde d'oublier (que tu
(je serai
84
:
ua
tëkun
que tu oublies)»; mais ce
sois
tinsa
n'est sans
aàg bas, pour
doute pas un vrai futur (voir ci-dessus § 167, p.
un
des temps,
la théorie
p. a
précédé
6-)
en train de
l'arabe
classique).
Pour
M. G., 190/i,
maltais, Nôldeke, Z. D.
le
exemple analogue, également en subordination
«pour que
—
employé comme
futur.
autres langues ont «je ne
ebo'^el
me
un
En
p.
9-1 3
,
L'imparfait simple est partout normalement
soqotri
semble être employé
il
marierai pas» (voir
les futurs
§201). On peut
là
«dans quelque temps mehri
composés du mehri
même
voir dans le
un exemple de futur simple dans
lesat 'azeh temohens
même
où
futur intentionnel. Bittner, Soqotri, II, p. lo
shauri pour ce passage, 1
mmûr
Voir p. 78.
ANCIEN.
SuDARABiQDE MODERNE.
înkûn nista
peux, je vais)».
je puisse aller (je sois, je
162. SUDARABIQUE
918, a relevé un
p. bies
:
les trois
femme
la
mgOren téanaan
te
langues
et
les :
«/
du
ouvrage, soqotri
:
:
(féminin) maltrai-
«dans
tera»; shauri
:
elle (a) te (3)
maltraitera (a)». Mais les formes de futur prochain, à pré-
^ad tegoris bis;
:
bis
sont usuelles sur ce domaine (voir IV' partie, S 201).
fixes,
Le mehri, seul, peut employer une forme nominale qui l'expression
du
futur.
C'est
un
adjectif verbal de
est réservée à
forme spéciale;
il
est
en genre et en nombre (mais ne comporte pas de désinence per-
'fléchi
sonnelle), voir Jahn, II,
la suite (i)
p.
aS, 3a,
Gramm.,
etc.).
p.
84-85,
i3/i bas; Bittner, A/eAn, I, p.
La forme, au thème simple du verbe,
est
:
aB,
(verbe
«dire») sing. masc. amrône, fém. amrïte, plur. masc. amreye, iéva.amrûten; d'une forme dérivée, avec préfixe -m- et sans sing.
:
Exemples hët
:
Bittner, Mehri, ^, i, p.
thôm «[je] couperai
«où
caractéristique
l'ô
du masc.
(verbe «voyager») mesafire, mesfireyie; mesfirëye, mesfirûten.
iras [-tu]?».
On
la tête
voit qu'un
à la i" ou à la a" personne.
de
ma
n'"
4a
mère,
si
64,
pronom
:
qassône hère dehâml, hen
tu veux»
.'.
.lehqn sîrôtie
sujet n'est pas nécessaire,
même
LES FORMES VERBALES TEMPORELLES.
254
—
163. GoÈZE. (voir
p.
989),
Idtnasaû
basdgâ
Le futur
n'a
L'imparfait simple est l'expression ordinaire du futur
ainsi
Testament en Galilée,
:
«vous
certes
ressusciterez
65,
p.
1.
/i
'antimûnî
:
en chair (corporellement)».
donc pas d'expression spéciale, en général. Cependant deux
cas de composition sont à examiner.
Le composé formé de (il
exprime aussi
de l'imparfait peut exprimer
hallô suivi
mais
voir IV* partie, chap. 11);
c'est
seulement dans
se rapporte à l'avenir (expression de l'imminence
peut être mis après l'imparfait au lieu de sorte de désignation expresse
voir S
futur
le
passé, p. 198, le présent, p. 9 33; sur l'imminence,
le
du
futur.
le
Sur
le cas
où ce composé
ou vrai futur) que
précéder;
il
y a
donc
hallo
une
là
hallô avec le subjonctif-jussif,
185.
Le composé avec
hallô (en
première ou en deuxième place) n'apparaît
sans doute au lieu de l'imparfait simple dans l'expression du futur vrai qu'avec une valeur spéciale d'insistance ou de durée prolongée. C'est
nion exprimée dans Dillmann,
Gramm.
éth., §
liaire précède. kvvdllà
18
:
Il
908,
Gramm., §88,
169 ne reconnaît
p.
Exemples
l'idée d'insistance
nwdr «l'eau du déluge viendra sur toute
198 que
l'opi-
i53-i54; Chaîne,
Hénoch ,10,9: maya 'ayh
:
'anta hallawat tdtfëssam
a été dit p.
p.
que
si
l'auxi-
yamassa' hallô dlha
la terre
55;
Hénoch, 106,
«qui s'accomplira».
l'imparfait
yakawwm du
verbe «être» est géné-
ralement un futur.
La
possibilité d'un futur
863, où
composé avec
dans
l'auxiliaire est affirmée
que l'imparfait ou
Dillmann, Lex.,
col.
kwn peuvent
composer avec un imparfait ou un subjonctif; mais un
seul
exemple
se est
donné
et
il
il
est dit
le subjonctif
Contient seulement des subjonctifs (séparés
par d'autres mots), Hénoch, 10, 91
ydkûnû kwdllû 'ahzâh yâmalkû waija-
:
hârkû kîyaya «que tous (9) les peuples (3) m'(6)adorent (i-4) nouillent (i -5) devant
moi (6)». En
permet d'introduire immédiatement loppement; mais
164i.
exprimé
—
Il
a été vu p.
par l'imparfait simple
Exemples de futur
réalité «qu'ils soient» le sujet et
annonce
et
s'age-
mis en
le reste
tête
du déve-
n'y a pas vraiment composition.
il
TiGRiGNA. soit
de
:
933 que
soit
le
présent-futur peut être
par l'imparfait composé disec'dyyu.
imparfait simple , Schreiber, Manuel, p.
maswa'' dasyet nahalbf k
nous traverserons
(4)
l'île
196
:
nay
(3) de (i) Massoua (9)»;
FUTUR. Kolmodin,
mây ydwaqqa"
tdhàh
196, 6
Traditions, n"
tueras (deux tu es que.
kabttà 'îha 'dttsqattal «c'est, deux
Gramm.,
.)»; imparfait composé, Vito,
.
'dyyu
:
255
«demain
(i)
il
tombera (3-A) de
65
:
l'eau (9)».
un futur
L'imparfait de «être» ydkavuwdn est toujours
que tu p.
(p.
129); sur
yahllû, p. 96.
66, ydhawwsn peut
D'après Vito, Gramm., p. imparfait pour exprimer écriront (S-a)
ment dans
une
le
futur
:
lettre (1)». Cette
ce sens; d'après
composer avec un
se
waraqat ydsahdfuhm yahônu tournure est rare
Abba Jérôme,
«ils leur
elle existe vrai-
si
pbrase ci-dessus veut dire
la
«peut-être (3) leur écriront-ils (9) une lettre (1)».
Mais
tigrigna exprime souvent le futur autrement, avec emploi de
le
la particule ka
«que». L'imparfait précédé de
nuel,
i65,
p.
1.
7
:
voyiez (1)»; kduagdzza'
masanâ «nous sommes venus et
de
k-
subordonné à une autre proposition; l'origine,
§
soit
un
(9)
'dtddalbyo killaw
l'avis
Manuel, p. i6/i,
komddalka «quand
je t'enverrai (6) tout (5) ce
phatique, à
1.
3
en
je serai
1.
6
d'Abba Jérôme. En
réalité,
:
le
quelque-
sens de futur
'ab pâfîs
arrivé [3)
que tu voudras (6)». Ce
effet
dagim mantay kabla-
:
vous dirais-je (3) de plus (1)?». Mais
éloigné est aussi représenté;
sans qu'il soit
futur prochain (comparer
cette valeur est
manifeste, ainsi Schreiber, Manuel, p. 16 5,
kum «que
même
y a alors véritable futur. D'après
il
188);
Ma-
que vous m'en-
pour acheter (1)».
(2)
peut s'employer
on s'attendrait à ce que ce
pour l'amharique IV" partie, fois
ainsi Schreiber,
kdtdsaddulay 'dfattu «je désire (9)
Mais ce complexe d'imparfait
exprime une
cette particule
dépend d'une proposition principale;
fiiialité lorsqu'il
nmatôhu
à (1) Paris
serait
un
(2)
futur em-
ordinairement, cette expres-
sion ne se présente pas seule, mais suivie de la copule de présent 'ayyu.
Ce composé à nence p.
i39
mais p.
et
il
6/i
:
trois
termes semble garder quelque chose du sens d'immi-
peut se rapporter à un événement proche, ainsi Schreiber, Manuel^ ««6 'a^ârwr /r*warr3