Le Levage Industriel [PDF]

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Zitiervorschau

Sommaire

Introduction Principaux équipements de levage industriel et de manutention Les causes d’accidents Les dangers et les risques Cadre réglementaire Les éléments de prévention des risques Principales références normatives des accessoires de levage Conclusion Référence

Introduction Le levage industriel Le levage industriel est une activité de manutention qui consiste à soulever, déplacer ou manutentionner des charges lourdes à l'aide principalement de grues mobiles, mais aussi de bras de grues, de chariots élévateurs, de nacelles, de treuils, voire même d'hélicoptères. La manutention : manuelle, mécanique

La manutention manuelle : La manutention manuelle désigne toute opération de transport ou de soutien d’une charge dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement exigent l’effort physique d’une ou de plusieurs personnes. La manutention mécanique : La manutention mécanique permet d’éviter les risques propres à la manutention manuelle. Elle fait appel à l’utilisation d’appareils de levage et de transport : palans, poulies, transpalettes, chariots automoteurs à conducteur porté, etc.

 Principaux équipements de levage industriel et de manutention Les appareils de levage les grues, ponts roulants, portiques, treuils, palans, potences, chariots élévateurs, engins élévateurs à nacelle, plates-formes élévatrices, vérins, crics … L'arrêté du 1er mars 2004 définit comme accessoire de levage "un équipement non incorporé à la machine et placé entre elle et la charge". Les élingues, les chaînes, les sangles, les palonniers, les pinces autoserrantes sont des accessoires de levage. Grue  Appareil de levage et de manutention réservé aux lourdes charges. Cet engin de levage est construit de manière différente selon son utilisation (à terre : grue de chantier ; à bord d'un navire ou d'un dock flottant : camion-grue, etc.). Une grue peut être commandée depuis une cabine, ou par l'intermédiaire d'une télécommande portée par un homme sur le terrain, qui peut diriger rapidement et précisément le mouvement de la charge.

Treuil : dispositif mécanique permettant de commander l'enroulement et le déroulement d'un câble, d'une chaîne ou de tout autre type de filin destiné à porter ou à tracter une charge. Un treuil peut être motorisé ou non. Il inclut généralement un dispositif de démultiplication de l'effort, soit au niveau de la motorisation, soit par l'utilisation de poulie(s) et un tambour enrouleur. Les treuils pour charge lourde peuvent être équipés d'un système de traction linéaire hydraulique.

Portique de manutention : appareil de levage pour charges lourdes, autonome, utilisé principalement sur de grandes aires de stockage à l'air libre (ports, parcs de matières en vrac ou de produits industriels de masse). Le portique remplit sensiblement les mêmes fonctions qu'un pont roulant dont il ne diffère que par le principe de fonctionnement. Un pont roulant circule sur un chemin de roulement situé en hauteur sur des poutres en acier ou béton. Le portique quant à lui circule sur une bande de roulement, généralement constituée de rails, située à même le sol. Sur ces rails circule un chariot qui supporte le matériel de levage lui-même (un ou deux treuils sur lesquels s'enroulent les câbles de levage ainsi que le moyen de préhension). Une cabine de conduite suspendue complète l'installation.

Pont roulant  Appareil de manutention permettant le levage et le transfert de charges lourdes. Il est constitué d'une ou de deux poutre(s) en acier sur la(s)quelle(s) on place un palan ou un treuil (motorisé ou non). Il peut être suspendu ou posé sur deux rails.  Les ponts roulants sont généralement installés dans des halls industriels ou leurs prolongements à l'air libre. Ils permettent la manutention de la charge dans tout l'espace de ces halls. Ils sont installés en hauteur sur des rails de roulement posés sur des poutres en acier ou béton reposant elles-mêmes sur des poteaux.  La conduite d'un petit pont roulant se fait par télécommande ou radiocommande. Les gros ponts possèdent souvent une cabine de conduite. Il existe, pour les industries lourdes, de très gros modèles capables de lever des charges de plusieurs centaines de tonnes telles que les poches de fonte ou d'acier liquide dans les aciéries .

Vérin

Appareil de levage pour soulever ou abaisser progressivement des fardeaux. Il peut être mécanique, électrique, pneumatique, hydraulique ou pyrotechnique.

Palan Mécanisme constitué de 2 groupes (ou moufles), l'un fixe, l'autre mobile, contenant chacun un nombre arbitraire de poulies et d'une corde qui les relie. Il sert à démultiplier l'effort nécessaire pour rapprocher les deux groupes de poulies. On l'utilise par exemple pour soulever des objets lourds. On mesure le taux de démultiplication au nombre de brins, c'est-à-dire le nombre de passages que fait la corde entre les deux groupes de poulies. L'effort nécessaire au final est divisé par le nombre de brins, tandis que la longueur de corde à tirer pour rapprocher les groupes de poulies est multipliée d'autant

.

Câble de levage  Assemblage de fils métalliques constituant un outil de travail. Ces fils peuvent être enroulés de façon hélicoïdale en une ou plusieurs couches, généralement autour d'un fil central. Ils forment alors des torons (fils tordus ensemble pour former un cordage très solide), qui peuvent à leur tour être enroulés autour d'un noyau ou âme pour former les câbles à torons multiples. Gerbeur Appareil de manutention électrique permettant le stockage en hauteur de marchandises, généralement placées sur palette. Palonnier Dispositif de levage qui permet de soulever une charge en répartissant le poids sur plusieurs prises.  Robots de manutention : avec sa capacité de charge de 125 à 225 kg, il permet de manipuler de fortes charges avec facilité et précision.

Stockage, rayonnage Les techniques de stockage en hauteur permettent d’optimiser au maximum les locaux. Les rayonnages de stockage les plus courants sont les palettiers : il s’agit de rayonnages métalliques constitués d’échelles et de lisses agrafables sur poteaux, généralement utilisés pour stocker les produits sur palettes. La complexité du dimensionnement des rayonnages nécessite les compétences du constructeur pour garantir la sécurité du personnel dès la conception de l’installation.

Equipements de quai : Tables élévatrices : elles sont conseillées, entre autres, pour le chargement et le déchargement au niveau du sol, en cas de différences extrêmes entre le quai et le camion et pour le chargement des petits véhicules.

Plaques de quai : elles sont utilisées pour effectuer la liaison entre le quai et les camions, ou les wagons. Les plaques de quai offrent une excellente alternative à des systèmes encastrés, nécessitant des travaux importants de maçonnerie et représentant des investissements beaucoup plus onéreux. Butoirs de quai : ils ont pour but d’amortir le choc des camions lors de la mise à quai, à la fois pour protéger le bâtiment et le véhicule.

Chariot mobile élévateur : le chariot mobile élévateur semi électrique est conçu pour améliorer la manutention de colis et de pièces et donc d’éviter des accidents de travail.  Le chariot permet de soulager le dos et les épaules des opérateurs lors des manipulations de produits divers même pour des charges légères et répétitives.

Rail de roulement : Liaison directe entre les points de prise et de dépose, avec des mouvements de va et vient ou en boucle.

Les causes d’accidents Décrochage de la charge La cause la plus fréquente d’accidents est un décrochage de la charge. Le décro- charge provient le plus souvent d’un glissement d’une charge élinguée en panier ou du décrochage des élingues du crochet dont le linguet est défectueux. Il est à noter aussi des cas de glissement d’une charge manutentionnée avec une pince à grume ou pince à tôle.

Rupture de l’élingue La rupture des élingues ou de l’accessoire est aussi une cause fréquente d’accidents. Les élingues textiles sont les plus exposées à ce risque. Plusieurs accidents sont dus à la rupture de l’accessoire de levage suite à une surcharge ou une mauvaise utilisation de l’élingue comme l’absence de protection au passage d’une arête vive

Basculement de la charge Le basculement provient soit d’un mauvais alignement du centre de gravité de la charge, soit de l’utilisation d’un support de charge inadapté.

Coincement des membres supérieurs Le coincement des membres supérieurs (main ou bras) est lié à des postures d’élingage non adaptées ou à une mau vaise communication entre l’élingueur et le conducteur de l’appareil.

Chute d’une partie D’une charge fractionnée Ce cas est souvent lié à la manutention de plusieurs rondins ou tuyaux avec un élin- gage en panier. Si les différents éléments de la charge ne sont pas liés, ils risquent de tomber Ce risque est aussi présent lors de la manutention de charges fractionnées à l’aide d’une fourche de levage.

 Les dangers et les risques - Des risques physiques : travail en hauteur, déplacements sur une échelle et/ou un marchepied, travail aux intempéries (chaleur, froid, vent, givre, pluie),  - Des risques sensoriels : travail au bruit, travail avec une visibilité réduite ou une possibilité d'éblouissement, - Des risques biomécaniques : contraintes posturales dans un espace réduit, manutention du matériel de calage et d'arrimage,  - Des risques chimiques : utilisation de lubrifiants, - Une charge mentale : poste de sécurité, vigilance, appréciation des distances, contraintes liées au SAAC (Système d'Aide Automatique à la Conduite),  -Des risques organisationnels : déplacements avec l'engin, découcher selon les lieux d'intervention.

Cadre réglementaire Ce chapitre est plus particulièrement destiné aux chefs d’établissement ainsi qu’au personnel d’encadrement. Toute- fois, l’élingueur, bien que n’étant pas directement responsable de la mise en œuvre de certaines prescriptions, doit en avoir connaissance. Les élingues, ainsi que tous les dispositifs placés entre l’appareil de levage et la charge, sont considérés dans la réglementation comme des accessoires de levage. La réglementa- tion fixe les règles de conception et de construction des accessoires ainsi que les procédures de mise sur le marché de l’accessoire.

Les éléments de prévention des risques  La prévention de manutention manuelle : 

Utiliser les moyens de manutention disponibles :

Transpalette, chariot à roulettes, table élévatrice, diable, moyens de préhension (poignée ventouse, bac…) • une bonne technique permet de limiter les contraintes sur le corps : des formations de type Prévention des Risques liés à l’Activité Physique (PRAP) permettent de sensibiliser les opérateurs aux gestes et postures adaptés • réduire la manutention manuelle par l’automatisation, la mécanisation (chariot automoteur, convoyeur…) et l’organisation des postes de travail • améliorer l’ergonomie du poste de travail. • il faut également s’efforcer d’améliorer la gestion des flux :

en diminuant le poids unitaire des charges manipulées en supprimant ou réduire les reprises inutiles (pièces, produits, outils, ...) en adaptant les moyens techniques aux charges à manutentionner par la mise en œuvre d’aides à la manutention (transpalette, chariot à roulettes, préhenseur, table élévatrice, palonniers…) en aménageant les postes de travail en libérant un espace suffisant autour des machines pour faciliter les opérations de manutention en organisant la circulation et les zones de stockage pour limiter les distances et faciliter les manutentions • s’assurer du port effectif des équipements de protection individuelle (gants, chaussures, casques) par les opérateurs

• la norme NF X 35-109 recommande des limites acceptables de port manuel des charges pour une personne de 18 à 45 ans - port occasionnel : homme : 30 kg femme : 15 kg - port répétitif : homme : 25 kg femme : 12,5 kg.

- La prévention de manutention mécanique : • formation du personnel : le personnel utilisant les engins de manutention et les appareils de levage doit obligatoirement avoir suivi une formation adaptée et être en possession d’une autorisation de conduite délivrée par le chef d’entreprise après s’être assuré de : L’aptitude médicale L’aptitude à la conduite en sécurité. la connaissance du site et de ses particularités (fiche d’accueil, consignes,…)

Vérification des moyens de manutention : - concernant les engins de manutention, les appareils de levage et les accessoires de levage, le chef d’entreprise doit : Procéder aux vérifications périodiques obligatoires S’assurer que toutes les vérifications utiles ont été faites avant leur mise en service et le cas échéant avoir levé les observations du dernier rapport de vérification Entretenir et faire vérifier régulièrement le matériel • il veillera également à : Afficher les consignes de sécurité - adapter les moyens de manutention à la nature des produits à manutentionner Vérifier régulièrement les conditions de visibilité et le bon état des sols Analyser les volumes balayés par les charges lors de leur manutention (par exemple : collision entre une pièce en mouvement et un piéton) • à la prise de poste, l’utilisateur de l’engin de manutention s’assure du bon état de fonctionnement du matériel et des accessoires. • à noter : le transport de personnes n’est autorisé qu’avec des engins spécialement conçus à cet effet en aucun cas, on ne doit se tenir sous une charge suspendue,

Règles pour élinguer en sécurité

La sécurité de l’élingueur est assurée par le respect des règles suivantes : – Reconnaître le parcours qui sera effectué avec la charge, – Dégager les allées de circulation et le lieu de dépose de la charge, – Ne jamais se trouver sous la charge, ni déplacer la charge au-dessus de personnes, – Ne jamais se trouver entre la charge et un obstacle fixe ou un mur pour éviter l’écrasement en cas de balancement de la charge ou de mauvaise manœuvre.

Ces règles ne dispensent pas l’élingueur de porter des équipements de protection individuelle pour se protéger des risques liés à son activité.

Les équipements de protection individuelle nécessaires pour les personnes effectuant des travaux d’élingage sont : Des chaussures de sécurité dont les spé- cifications sont données par la norme NF EN 345. Choix de la matière Les différentes matières (métal, textile) ont une incidence sur le poids de l’élingue et sur la flexibilité de celle-ci. Il faut également tenir compte de l’atmosphère ambiante, du lieu d’utilisation qui peut conduire à des choix de matières diffé- rentes, ainsi que du type de charge (pro- tection nécessaire, point d’ancrage).

Principales références normatives des accessoires de levage Pour les élingues câbles NF EN 13414-1 : Élingues en câbles d’acier. Sécurité. Partie 1. Élingues en câbles. NF EN 13414-2 : Élingues en câbles d’acier. Sécurité. Partie 2. Lignes directrices pour la sélection, l’utilisation, le contrôle et la mise au rebut. NF EN 13414-3 : Élingues en câbles d’acier. Sécurité. Partie 3. Estropes et élin- gues en grelin. Pour les terminaisons de câble NF EN 13411-1 : Terminaisons pour câbles en acier. Sécurité. Partie 1. Cosses en acier d’usages courants. NF EN 13411-2 : Terminaisons pour câbles en acier. Sécurité. Partie 2. Épissures de boucles pour élingues en câbles d’acier. NF EN 13411-3 : Terminaisons pour câbles en acier. Sécurité. Partie 3. Boucles manchonnées. NF EN 13411-4 : Terminaisons pour câbles en acier. Sécurité. Partie 4. Manchonnage à l’aide de métal ou résine. NF EN 13411-5 : Terminaisons pour câbles

en acier. Sécurité. Partie 5. Serre-câbles à étrier en U. NF EN 13411-6 : Terminaisons pour câbles en acier. Sécurité. Partie 6. Boîte à coin asy- métrique et à chape. Pour les élingues chaînes NF EN 818-1 : Chaînes de levage à mail- lons courts. Sécurité. Partie 1. Conditions générales de réception. NF EN 818-2 : Chaînes de levage à mail- lons courts. Sécurité. Partie 2. Chaînes de tolérance moyenne pour élingues en chaînes – Classe 8. NF EN 818-3 : Chaînes de levage à mail- lons courts. Sécurité. Partie 3. Chaînes de tolérance moyenne pour élingues en chaînes – Classe 4. NF EN 818-4 : Chaînes de levage à mail- lons courts. Sécurité. Partie 4. Élingues en chaînes – Classe 8. NF EN 818-5 : Chaînes de levage à mail- lons courts. Sécurité. Partie 5. Élingues en chaînes – Classe 4. NF EN 818-6 : Chaînes de levage à mail- lons courts. Sécurité. Partie 6. Élingues en chaînes. Spécification pour l’information sur l’utilisation et la maintenance qui doit être fournie par le fabricant.

Conclusion La manutention et le levage sont le déplacement d’objets ou de matière à travailler, interne à l’entreprise réalisant cette pièce sans qu’il y ait accroissement de la valeur ajoutée pour l’objet manipulé. -En entreprise la manutention est un facteur important car elle entraîne de nombreux accidents chaque année. D’autre part les entreprises consacrent de 50 % à 80 % du temps de la fabrication d’un produit à la manutention, et ceci mobilise environ 10 % du personnel.

Référence

-Preventica : santé sécurité au travail .fr -Iners.net -Inies.com -planète TP -accessoire de levage