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République Algérienne Démocratique et Populaire Université M’Hamed Bougara Boumerdes - Faculté Des Sciences de l’Ingénieur Département de maintenance industrielle Option Mécatronique
Le Développement Durable & La Maintenance Industrielle … Quel est le lien entre eux ?
Réalisé Par : ABDELKADER Abdelnacer KHELFAOUI Mouhamed Zakaria MEDDOURI Karim MERZOUK Yacine MESSAHEL Oussama TELDJOUNE Hicham
Groupe : LMTR-09 / Sous-groupe 07
Année Universitaire : 2011 – 2012
République Algérienne Démocratique et Populaire Université M’Hamed Bouguerra Boumerdes - Faculté Des Sciences de l’Ingénieur Département de maintenance industrielle Option Mécatronique
Le Développement Durable & La Maintenance Industrielle … Quel est le lien entre eux ?
Réalisé Par : ABDELKADER Abdelnacer
MEDDOURI Karim
KHELFAOUI Mouhamed Zakaria MESSAHEL Oussama Hicham
Groupe : LMTR-09 / Sous-groupe : 07
MERZOUK Yacine TELDJOUNE
Année Universitaire : 2011 - 2012
Le Développement Durable
INTRODUCTION Le développement durable, projet de société consacré au Sommet de la Terre de Rio, catalyse aujourd’hui des revendications ancrées dans toutes les sphères de la communauté internationale. Les entreprises et les impactes humains, environnementaux, sociaux, financiers de leurs activités sont au cœur de ces revendications. Sous la pression conjuguée de l’opinion, de la sphère financière et de réglementation, le développement durable fait progressivement son entrée dans les groupes de réflexion économiques et industriels. Or, si la plupart des grandes entreprises s’en réclament, encore peu ont acquis une légitimité dans ce domaine. Quelques groupes pionniers se sont engagés concrètement, en s’appuyant sur des diagnostics, des partenariats multi-acteurs et des processus d’évaluations, pour répondre aux enjeux environnementaux, mais aussi humains et économiques, posés au Sommet de la Terre et rappelé a celui-ci de Johannesburg. Nous allons voir dans cette section :
La définition du « Développement Durable » ? Les Principes du Développement Durable
Historique et naissance du concept du Développement Durable Les Enjeux et Objectifs du Développement Durable
1 DÉFINITION 1. Le développement est un processus conduisant à l'amélioration du bienêtre des humains. L'activité économique et le bien-être matériel demeurent essentiels mais la santé, l'éducation, la préservation de l'environnement, l'intégrité culturelle par exemple le sont tout autant. 2. L'adjectif durable insiste sur la notion de temps c'est-à-dire pour une amélioration sur le long terme du bien-être de tous. Le développement durable est un modèle de développement économique et social visant à assurer la pérennité du patrimoine naturel de la Terre. Définie autrement par « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Rapport Brundtland, 1987 (du nom de la présidente de la CMED, Gro Harlem Brundtland).
Gro Harlem Brundtland : Médecin et femme politique Norvégienne. Premier ministre du royaume de Norvège — en 1981, de 1986 à 1989 et de 1990 à 1996 —, Gro Harlem Brundtland a également dirigé la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (CMED) au milieu des années 1980 et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 1998 à 2003. Le développement durable est conçu comme une rupture avec d'autres modes de développement qui ont conduit, et conduisent encore, à des dégâts sociaux et écologiques considérables, tant au niveau mondial que local. Pour être durable, le développement doit concilier trois éléments majeurs : L’équité sociale, l'efficacité économique et la préservation de l'environnement.
Schéma du Développement Durable Les facteurs sociaux du développement durable sont l’accès à l’éducation, l’habitat, l’alimentation, les soins… afin de :
Satisfaire les besoins essentiels des populations. Combattre l’exclusion sous toutes ses formes (sociale, professionnelle…). Stabiliser la croissance démographique. Maîtriser la croissance urbaine et les flux migratoires.
Sur le plan économique, le développement durable dépend en particulier :
D’un développement économique respectueux des milieux naturels dont proviennent les ressources de base. D’un changement profond dans les relations économiques internationales afin de promouvoir un commerce équitable. De l’annulation de la dette des pays pauvres et d’une augmentation des investissements afin qu’ils ne soient plus contraints à opter pour des profits à court terme en contradiction avec leur développement durable et celui de la planète.
Sur le plan environnemental, atteindre l’objectif d’un développement durable, c’est savoir respecter les principales conditions suivantes :
L’utilisation, la gestion durable des ressources naturelles (air, eau, sol, vie) et des savoirs humains. Le maintien d'un certain nombre de grands équilibres naturels (climat, diversité biologique, océans, forêts…). L’économie des ressources non renouvelables (pétrole, gaz, charbon, minerais…).
Enfin, un projet de développement durable s'appuie nécessairement sur un mode de concertation plus abouti entre la collectivité et ses membres. La réussite d’une politique exige la démocratie et la participation effective à cette démocratie (citoyenneté).
2 LES PRINCIPES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Le concept de développement durable se fonde sur la mise en œuvre d’une utilisation et d’une gestion rationnelles des ressources (naturelles, humaines et économiques), visant à satisfaire de manière appropriée les besoins fondamentaux de l’humanité. Les conditions nécessaires du développement durable sont les suivantes :
La conservation de l’équilibre général et de la valeur du patrimoine naturel. Une distribution et une utilisation des ressources équitables entre tous les pays et toutes les régions du monde. La prévention de l’épuisement des ressources naturelles. La diminution de la production de déchets (qui inclut la réutilisation et le recyclage des matériaux). La rationalisation de la production et de la consommation d’énergie.
Le développement durable peut également se définir par une série de grands principes qui constituent sa charte :
« Santé et qualité de vie » : les personnes, la protection de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Les personnes ont droit à une vie saine et productive, en harmonie avec la nature.
« Équité et solidarité sociales » : les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d’équité intra et intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales.
« Protection de l’environnement » : pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement.
« Efficacité économique » : l’économie doit être performante, porteuse d’innovation et d’une prospérité économique favorable au progrès social et respectueuse de l’environnement.
« Participation et engagement » : la participation et l’engagement des citoyens et des groupes qui les représentent sont nécessaires pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans environnemental, social et économique.
« Accès au savoir » : les mesures favorisant l’éducation, l’accès à l’information et la recherche doivent être encouragées de manière à stimuler l’innovation ainsi qu’à améliorer la sensibilisation et la participation effective du public à la mise en œuvre du développement durable.
« Subsidiarité » : les pouvoirs et les responsabilités doivent être délégués au niveau approprié d’autorité. Une répartition adéquate des
lieux de décision doit être recherchée, en ayant le souci de les rapprocher le plus possible des citoyens et des communautés concernés.
« Partenariat et coopération intergouvernementale » : les gouvernements doivent collaborer afin de rendre durable le développement sur les plans environnemental, social et économique. Les actions entreprises sur un territoire doivent prendre en considération leurs impacts à l’extérieur de celui-ci. « Prévention » : en présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de correction doivent être mises en place, en priorité à la source.
« Précaution » : lorsqu’il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude scientifique complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir une dégradation de l’environnement.
« Protection du patrimoine culturel » : le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoirs, reflète l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il importe d’assurer son identification, sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent.
« préservation de la biodiversité »: la diversité biologique rend des services inestimables et doit être conservée pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des écosystèmes et des processus naturels qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité de vie des citoyens.
« Respect de la capacité de support des écosystèmes » : les activités humaines doivent être respectueuses de la capacité de support des écosystèmes et en assurer la pérennité.
« Production et consommation responsables » : des changements doivent être apportés dans les modes de production et de consommation en vue de rendre ces dernières plus viables et plus responsables sur les plans social et environnemental, entre autres par l’adoption d’une approche d’éco efficience, qui évite le gaspillage et qui optimise l’utilisation des ressources.
« Pollueur payeur » : les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent autrement l’environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à la qualité de l’environnement et de la lutte contre celles-ci.
« Internalisation des coûts » : la valeur des biens et des services doit refléter l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à leur consommation et leur disposition finale.
3 HISTORIQUE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 3.1. LES ORIGINES
Dès la fin des années 60, la prise de conscience des problèmes écologiques causés par les activités humaines émerge sur la scène publique. La multiplication d'évènements catastrophiques (marées noires, pluies acides, etc.) révèle la capacité destructrice de l'homme vis-à-vis de son environnement. Ces préoccupations sont rapidement doublées de la montée d'un discours très critique envers la société industrielle basée sur la croissance économique.
La publication du célèbre rapport « Halte à la croissance » par le Club de Rome en 1972 (également connu sous le nom de rapport Meadows) est l'un des tournants décisifs dans l'émergence du développement durable. Ce travail de chercheurs du MIT (Massachussetts Institute of Technology) montre l'incompatibilité entre un système basé sur la croissance éternelle et les limites d'un monde fini, notre planète. La même année se déroule à Stockholm le sommet des Nations Unies sur l'environnement humain. Pour la première fois au niveau international, des débats ont lieu sur les questions liées à l'environnement et au développement. Si la conférence peut être considérée comme un échec au seul regard des résultats obtenus (peu d'engagements concrets), elle a permis en réalité de poser les bases d'une réflexion sur un autre mode de développement.
3.2. LA NAISSANCE DU CONCEPT Suite au grand mouvement de Stockholm naît le concept d'écodéveloppement (ou développement écologique) qui ne connaîtra malheureusement pas le succès escompté du fait notamment d'un contexte mondial tourné vers les préoccupations nées des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Les questions reliant environnement et développement reviennent avec la publication en 1987 du rapport « Notre avenir à tous » (dit rapport Brundtland du nom de la présidente de la Commission Mondiale sur l'Environnement et le Développement).
Le concept de développement durable est né de la volonté de la C.M.E.D. (Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement) de proposer une voie de réconciliation entre le développement économique et les équilibres écologiques. C'est le rapport Brundtland qui propose la définition actuellement utilisée pour le développement durable.
3.3. LE SOMMET DE LA TERRE 1992 est une année charnière en matière de développement durable. Cette année-là se déroule à Rio de Janeiro la conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), plus connu sous le nom de sommet de la Terre. C'est la plus importante conférence internationale jamais réunie puisqu'elle a rassemblé les représentants de 178 pays. La conférence aboutit à la signature de plusieurs documents :
Des conventions thématiques (changements climatiques et biodiversité)
Des déclarations (non contraignantes) sur les forêts et la désertification
Une déclaration générale
Un plan d'action
Ce sont ces deux derniers documents qui nous intéressent, car ils mènent a définir :
La Déclaration de Rio : Elle propose l'équivalent d'une grille de lecture universelle du développement durable
L'article 1 précise que « les êtres humains sont au centre des préoccupations du développement durable ».
L'article 2 insiste sur la nécessité d'une action commune de tous les pays.
L'article 3 appuie sur la notion de solidarité inter et intra générationnelle c'est-à-dire entre les générations mais aussi entre les groupes sociaux.
L'article 4 rappelle l'importance de la prise en compte des aspects environnementaux dans le processus de développement.
Le Plan d'action : Il se nomme Action 21 ou Agenda 21 (Agenda = ce qu'il faut faire, 21 = pour le 21ème siècle).
C'est un document à vocation opérationnel. Il comporte 40 chapitres et 115 propositions qui doivent guider les décisions à tous les niveaux afin de faire du développement durable une réalité. Il est signé par plus de 150 nations.
3.4. ET DEPUIS... Rio a fixé les voies à suivre. Depuis, l'ONU a mis en place une commission du développement durable chargée de suivre la mise en œuvre de l'Agenda 21 au niveau mondial. Parmi les temps forts, on peut retenir la signature en 1997 du protocole de Kyoto (Japon) qui vise à limiter l'émission des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, Mais les objectifs fixés par le protocole de Kyoto soulèvent de nombreux problèmes, que les conférences sur le réchauffement global qui se tiennent à Buenos Aires (Argentine) en 1998 ne parviennent pas à résoudre. En 2001, l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) fait une déclaration universelle sur la diversité culturelle, affirmant pour la première fois que la diversité culturelle est « gage d'un développement humain durable » En 2002, pour célébrer les 10 ans de la conférence de Rio, s'est déroulé à Johannesburg (Afrique Du Sud) le sommet mondial du développement durable (SMDD). Plus de cent chefs d'État, plusieurs dizaines de milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG (Organisations Non Gouvernementales) ratifient un traité prenant position sur la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité. En 2005 on assiste a une entrée en vigueur du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l'Union européenne. Plusieurs pays de l’UE ont adopté une charte de l'environnement, insistant sur le principe de précaution.
Peu
après, La conférence générale de l'UNESCO adopte la
Convention sur la
protection et la promotion de la diversité des
expressions culturelles, où la diversité culturelle est réaffirmée comme « un ressort fondamental du développement durable des communautés, des peuples et des nations » En 2009 se déroule la Conférence de Copenhague, suivie de la Conférence de Cancun en 2010, ces deux dernières traitant le même thème qui est le climat. Le bilan tiré par les nations de la décennie passée est modeste voire alarmiste dans certains domaines environnementaux (montée du niveau de la mer, déforestation) et en termes de développement humain (pauvreté, faim, accès à l'eau). Le Sommet aboutit à une déclaration où la communauté internationale réitère sa volonté d'agir pour parvenir aux objectifs posés en 1992. Les États sont exhortés à agir mais le plus souvent les mesures réelles restent relativement modestes.
4 ENJEUX ET OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE 4.1. LES PRINCIPAUX ENJEUX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Enjeux environnementaux : épuisement des ressources naturelles (énergies non renouvelables), déchets, pollution de l’air, de l’eau et des sols, destruction de la couche d’ozone, effet de serre (réchauffement de la planète) et changements climatiques, perte de la biodiversité (variété et la diversité du monde vivant).
Enjeux sociaux : pauvreté, insalubrité (logement, accès à l’eau potable), inégalités, travail des enfants, absence de services fondamentaux (santé, éducation, mobilité, communication), pollution chimique, risques alimentaires, obésité, pratiques à risque, discrimination, marginalisation, instabilité politique.
Enjeux économiques : concurrence déloyale (par opposition au commerce équitable), conditions de travail, chômage, production responsable (chaînes de sous-traitance), surconsommation.
Enjeux communicationnels : représentation des valeurs du développement durable dans la publicité, les relations publiques, le marketing et toute autre forme de communication publique ou commerciale.
4.2. LES OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE La définition du rapport « Notre avenir à tous », dite rapport Brundtland, a été plus ou moins délaissée au profit d’une explication s’appuyant sur trois piliers : le progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l’environnement Ces trois aspects doivent pouvoir répondre à l’objectif de construire le développement durable aussi bien pour les collectivités que pour les entreprises. Autrement dit, ces aspects devraient répondre aux caractéristiques suivantes :
Le développement durable ou soutenable : l’être humain est au centre des préoccupations économiques, sociales et environnementales. Lui seul est capable d’agir sur ces tenants et permettre ainsi la pérennité de notre planète. Le développement vivable : il s’agit de prendre en compte les facteurs environnementaux et sociaux, c’est-à-dire d’assurer un cadre de vie acceptable. Cela revient notamment à l’idée de réduire les inégalités entre les pays du Nord et du Sud. Le développement viable : cela signifie que les facteurs économiques et environnementaux doivent être pris en compte ensemble, c’est á dire permettre à long terme et de façon autosuffisante une croissance économique basée sur les ressources renouvelables. Le développement équitable : l’objectif est d’allier la croissance économique tout en respectant les droits de l’homme, de parvenir à une plus grande équité notamment dans le commerce mondial.
Le défi de la mise en œuvre du développement durable consiste donc à faire en sorte que nous visions l’atteinte simultanée et équilibrée de ces trois objectifs fondamentaux dans nos comportements, nos actions, nos politiques, nos programmes, nos lois, nos règlements et dans toutes autres de nos interventions.
La mise en œuvre de ces trois objectifs s’appuie sur un certain nombre de ce qui nous aident à mieux comprendre l’ampleur du défi qu’ils représentent : Maintenir l’intégrité de l’environnement : c’est intégrer dans l’ensemble des actions des communautés humaines (gouvernements, groupe d’intérêt, entreprises, citoyens) la préoccupation du maintien de la vitalité et de la diversité des gènes, des espèces et de l’ensemble des écosystèmes. Ceci implique des mesures de protection de la qualité de l’environnement, l’aménagement et le maintien des habitats essentiels des espèces ainsi qu’une gestion durable des populations animales et végétales exploitées. Faire progresser l’équité sociale : c’est permettre la satisfaction des besoins essentiels des communautés humaines présentes et futures et l’amélioration de la qualité de vie. Ceci implique l’accès pour tous à l’éducation, aux soins médicaux et aux services sociaux, à l’emploi, à un logement décent, ainsi que le respect des droits et des libertés de la personne, et par la participation pour l’ensemble des groupes de la société, aux différents processus de prise de décision. Améliorer l’efficacité économique : c’est favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, qui permette la satisfaction des besoins des communautés humaines. Ceci implique la responsabilisation des entreprises et des consommateurs au regard des biens et des services qu’ils produisent et utilisent, ainsi que l’adoption de politiques gouvernementales appropriées : principe du pollueur / payer, intégration des coûts environnementaux et sociaux, fiscalité.
En tout, le développement durable se veut un processus de développement qui concilie l’écologique, l’économique et le social et établit un cercle vertueux entre ces trois pôles : C’est un développement, économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable. Il est respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes support de vie sur la terre, qui garantit l’efficacité économique, sans perdre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la pauvreté, contre les inégalités et la recherche de l’équité.
La Maintenance Industrielle
INTRODUCTION
La maintenance s’inscrit parmi les contraintes que rencontre tout exploitant d’une installation industrielle. Plus généralement, une installation de production nécessitant un ensemble de moyens matériels et humains n’est en mesure d’assurer le service qu’on lui demande qu’après avoir surmonté diverses contraintes, dont la maintenance des équipements de production utilisés. Il faut donc penser, dès que l’on conçoit une nouvelle installation, aux moyens qui seront nécessaires pour sa future exploitation. Pour vendre plus, pour vendre mieux, il s'agit à présent non plus seulement de proposer un meilleur mode de conduite de l'installation mais de garantir à l'exploitant un mode d'intervention rapide, une mise en place de détection et de diagnostic de défaillances, en un mot une maintenance de qualité permettant d'atteindre la production optimum.
Nous allons voir dans ce chapitre : La définition de la maintenance industrielle L’importance de la maintenance dans l’entreprise Les objectifs de la maintenance dans l’entreprise La mise en œuvre d'une politique de maintenance
1 DÉFINITION La Maintenance, ce n’est pas seulement réparer ou dépanner au moindre coût ou remettre en état dans les plus brefs délais. Ce n’est pas non plus maintenir les installations en marche à tout prix ou assurer une sécurité de fonctionnement élevée, coûte que coûte, pour atteindre une disponibilité maximale mais non rentable. La maintenance commence dès la conception du matériel : il faut qu’il soit apte à être entretenu (notion de maintenabilité), ensuite à produire, son utilisation doit être aisée et sa sécurité maximale. Pendant toute sa vie de production la maintenance surveille le matériel, suit ses dégradations et le remet à niveau avec un contrôle des performances, une surveillance des coûts et disponibilités en recherchant les solutions les plus simples. En fin de vie, la maintenance propose d’abord une diminution des performances compatible avec les possibilités du matériel et enfin son renouvellement. Selon la C.E.N. (Comité Européen de Normalisation) la maintenance est définie par : « l’ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de gestion durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise ». La fonction requise est ainsi définie par : « fonction, ou ensemble de fonctions d’un bien considérées comme nécessaires pour fournir un service déterminé ». On remarque l’apparition d’un nouveau concept ; le projet européen ajoute une idée intéressante : les actions de la maintenance se rapportent au cycle de vie des matériels, ce qui implique une vision à moyen et à long terme de la stratégie de maintenance.
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IMPORTANCE DE LA MAINTENANCE DANS L’ENTREPRISE
La maintenance est devenue une des fonctions de l'entreprise contemporaine, mais elle n'est pas une fin en soi. A ce titre, elle est peu lisible et parfois méconnue des décideurs qui sous-estiment son impact. Et pourtant, elle devient une composante de plus en plus sensible de la performance de l'entreprise. Il est donc important de la faire mieux connaître. Concevoir, produire et commercialiser sont des fonctions naturelles facilement identifiables et rarement négligées. Par contre, la maintenance n'est qu'un soutien à la production, son principal client. C'est donc une fonction masquée, agissant comme prestataire de service interne et, de plus, fortement évolutive. Bien organisée, elle est un facteur important de qualité, de sécurité, de respect des délais et de productivité, donc de compétitivité d'une entreprise évoluée.
En plus de ce qui a été dit, le terme de maintenance désigne, au sein de l’entreprise, plusieurs catégories de travaux notamment :
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Surveillance et travaux simples (nettoyage, graissage, etc.) généralement dévolus aux utilisateurs du matériel ou des installations. Contrôle de fonctionnement et travaux plus complexes que les précédents, souvent effectués par des spécialistes. Dépannage et réparation en cas d'incident confiés à des ouvriers ou des équipes spécialisées, Entretien systématique comportant des révisions partielles ou totales, faites sur place ou dans un atelier spécialisé. Reconstruction complète de machines ou d'installations, constituant une véritable remise à l’état neuf.
OBJECTIFS DE LA MAINTENANCE DANS L’ENTREPRISE
Dépanner, réparer au moindre coût, arrêter les machines le moins longtemps possible étaient les consignes données au chef d'entretien. L'intégration du service entretien dans l'entreprise s'arrêtait à la marche des machines. Mais on ne fait pas un programme de fabrication valable sans tenir compte des possibilités des matériels. Il faut que la maintenance participe aux définitions des programmes. Dans ces conditions, les objectifs à demander à un service maintenance sont :
Assurer la production prévue : Les programmes et les quantités à fabriquer seront étudiés conjointement par la fabrication et la maintenance en conciliant au mieux les tendances du producteur et les arrêts nécessaires à l'entretien. Les temps de marche et arrêt feront l’objet d'un même document. On tiendra compte de la disponibilité programmée, donc prévue, et de la sécurité de fonctionnement, donc imprévue mais évaluée, pour chiffrer la totalité des arrêts. Pour les périodes de marche, la production doit pouvoir compter sur une marche à 100 % des capacités du matériel. Maintenir la qualité du produit fabriqué : La qualité dépend du fabricant et du mainteneur ; il appartiendra donc de fixer les responsabilités de chacun : erreur de conduite ou déficience de la machine, matière première défectueuse ou mauvais réglage du matériel, etc. Il est indispensable, de fixer le minimum nécessaire et de réunir les moyens (état de la machine, qualité de la matière première, mode opératoire, etc.). En particulier, après toute intervention d'entretien sérieuse, la réception de la machine sera faite par les deux responsables : entretien et fabrication.
Respecter les délais prévus : II s'agit à la fois des délais de fabrication des produits et des délais des interventions d'entretien. Les programmes et les calendriers ont été faits en collaboration (fabrication et maintenance), il incombe à la maintenance qu'ils soient respectés. Cette double responsabilité exige que la maintenance : Connaisse exactement l'état de chaque matériel et puisse garantir son fonctionnement pendant les périodes prévues (sauf accident). Prépare et ordonnance les travaux à entreprendre avec suffisamment de précision pour s'engager sur leurs durées. Du côté de la fabrication, on respectera également les prévisions, on s'abstiendra de toute modification de dernière heure sans motif grave et on acceptera les visites et expertises nécessaires demandées par la maintenance. Recherche des coûts optima : Les trois objectifs précédents n'exigent pas seulement une compétence technique. Le service maintenance doit être capable d'établir des devis précis avant exécution comme une entreprise extérieure. Il doit être compétitif à qualité et délais identiques. De plus, l'optimum recherché tiendra compte des pertes de production dues à un entretien défaillant. La maintenance ne peut avoir un objectif différent de ceux de l'entreprise à laquelle elle appartient. La saine gestion exige que le coût global du produit fabriqué soit optimum. Ce coût comprendra les dépenses fixes et variables de fabrication, les dépenses de maintenance et les pertes ou manques à gagner dus aux arrêts fortuits. Dans certains cas, la maintenance aura à présenter plusieurs solutions chiffrées pour atteindre cet optimum. Objectifs d'aspect humain : Les conditions de travail et la sécurité ne peuvent être ignorées. La maintenance doit se préoccuper des accidents possibles dans son personnel et de ceux occasionnés aux autres par sa présence. Toute préparation de travail débutera par la rédaction de consignes (travaux électriques, travaux au feu, risques de chutes, intoxication, contamination, explosion, etc.) et se terminera par une remise en état définitive (protections, consignes, etc.). Comme un membre de l'entretien fait partie du comité Hygiène et Sécurité, il lui appartient d’étudier toute modification, protection à effectuer sur les matériels pour éliminer les risques d'accidents. Préserver l’environnement : Au service maintenance incombe la lutte contre les nuisances et, pour une part, les conditions de travail du personnel de fabrication. II n'est pas rare de voir négliger les matériels non productifs mais nécessaires comme les dépoussiéreurs, aspirateurs, échappements de gaz. Certaines de ces négligences concernent aussi des pertes, c'est pourquoi le problème des économies d'énergie est venu s'ajouter aux objectifs de la maintenance. Tout cet ensemble doit faire l'objet d'un programme d'entretien avec surveillance périodique, et remise en état en temps voulu.
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MISE EN ŒUVRE D'UNE POLITIQUE DE
MAINTENANCE La politique de la maintenance est la définition, au niveau de l'entreprise, des objectifs technico-économiques relatifs à la prise en charge des équipements par le service maintenance. Sachant que les responsables opérationnels n'ont pas le pouvoir de définir la politique, nous pouvons dire qu'elle relève des décisions de la direction générale. Un certain retard a été pris dans ce domaine, trop peu de directions sont informées de l'existence d'outils d'aide à la décision ou de l'élaboration de doctrines permettant la réalisation d'une maintenance efficace et économique. Une politique de maintenance peut s'articuler et s'organiser autour du concept suivant :
Ce concept implique des moyens définis, compris, admis et réalisables par l'équipe de maintenance. La mise en place d'une politique de maintenance implique :
Une volonté et une bonne compréhension de la direction générale
- Idée claire de la fonction maintenance, de ses possibilités et de ses limites - Participation à la définition des objectifs et dotation des moyens correspondants - Admettre la nécessité d'un investissement initial - Exprimer la volonté de maintenir ou rétablir le matériel dans un état spécifié.
Des structures compatibles avec la fonction maintenance
- Équilibre structurel des trois fonctions techniques, pour un produit donné il faut assurer : l'étude, la production et la maintenance de l'outil de production - Centralisation dans un atelier spécialisé des moyens lourds - Décentralisation sur site d'équipes techniquement polyvalentes - Développement des fonctions « méthodes et ordonnancement de maintenance ».
Dotation en moyens humains
- Compétence en gestion de la maintenance de l'encadrement - Revalorisation de la fonction maintenance et réaction contre la routine et l'empirisme - Consensus du personnel ; - Formation du personnel en place et introduction si possible de personnel nouveau - Effectif suffisant.
Dotation en moyens financiers
- Suffisance du budget face aux objectifs visés - Possibilité d'investissement. Par exemple : pour la mise en place d'une maintenance conditionnelle, il faut l’installation d’un système de télésurveillance du matériel et l’informatisation.
Dotation en moyens matériels
- Équipement de l'atelier central - Outillage standard et spécialisé adapté au matériel, moyens « scientifiques » de surveillance, détection, test, autodiagnostic - Moyens informatisés Maîtrise des flux de communication - Les techniques d'information et de communication - Les dossiers (techniques, historiques et de pannes) - Exploitation des données opérationnelles : fiabilité, disponibilité, coûts.
Lien Entre Le Développement Durable & La Maintenance Industrielle
INTRODUCTION Les questions environnementales et d'accès aux ressources naturelles constituent depuis les années 1970, avec les chocs pétroliers et la pollution, une préoccupation croissante des sociétés. On observe en effet que, selon les études d'experts en écologie, l'empreinte écologique de l'humanité dépasse depuis le milieu des années 1970 la capacité de la Terre à régénérer de nouvelles ressources naturelles, et à absorber les déchets de toutes sortes de l'activité économique. Devant la difficulté d'intégrer la contrainte environnementale, dont la préservation de l’environnement est l’un des principaux objectifs de la maintenance, dans le fonctionnement global de l'économie, on a vu apparaître un paradigme écologique : La Durabilité.
Nous allons voir dans ce chapitre : La définition de la Durabilité La présence de la Durabilité dans la Maintenance Industrielle
La stratégie de la Durabilité
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DÉFINITION DE LA DURABILITÉ
Le terme durabilité (ou soutenabilité) est utilisé depuis les années 1990 pour désigner la configuration de la société humaine qui lui permette d'assurer sa pérennité. Cette organisation humaine repose sur le maintien d'un environnement vivable, sur le développement économique à l'échelle planétaire, et, selon les points de vue, sur une organisation sociale équitable. On trouver aussi une autre définition, La durabilité est la qualité de ce qui est durable En droit, c'est la période d'utilisation d'un bien. Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement, c'est l'aptitude d'un bien à accomplir une fonction jusqu'à ce qu'un état limite soit atteint.
La période de transition vers la durabilité se fait par le développement durable.
2
LA DURABILITÉ DANS LA MAINTENANCE INDUSTRIELLE
Lorsque la politique ou la stratégie de maintenance est définie, on doit choisir ensuite la méthode la plus appropriée pour atteindre les objectifs fixés.
Le choix de cette également d’autres paramètres à
méthode dépendra savoir :
La connaissance du
matériel, de son âge, de son état et de la durée de vie de ces différents organes. La probabilité de pannes ; faible ou élevée. La facilité d’intervention. La possession en stock de pièces de rechange. Les moyens disponibles au moment de l’intervention.
2.1 OPÉRATIONS DE MAINTENANCE D’après la maintenance corrective « Maintenance effectuée après altération ou cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction Requise (Défaillance) », ces opérations peuvent être classées en trois groupes d’actions :
Le premier groupe concerne la localisation de la défaillance, il comprend les opérations suivantes : le test, la détection, le dépistage et le diagnostic. Le deuxième groupe concerne les opérations de la remise en état, il comprend les opérations suivantes : le dépannage, la réparation et la modification soit et du matériel ou du logiciel. Le troisième groupe concerne la durabilité, il comprend les opérations suivantes : la rénovation, la reconstitution et la modernisation. Ce qui nous intéresse ici est le troisième groupe.
2.2 OPÉRATIONS MAINTENANCE QUI CONCERNENT LA DURABILITÉ
La durabilité est la durée de vie ou durée de fonctionnement potentielle d’un bien pour la fonction qui lui a été assignée dans des conditions d’utilisation et de maintenance données. La stratégie de la durabilité consiste à prolonger la durée de vie des biens, ce qui permet de réduire la vitesse des flux de ressources. Si l’on double la durée de vie des biens, on diminue de moitié les déchets correspondant … Après des décennies de conditionnement par le marketing consumériste, la notion de durabilité évoque naturellement des images d’objets vieux, tristes, démodés et dépassés technologiquement. A ces clichés s’ajoute une connotation misérabiliste d’usure excessive et de récupération motivée par la pauvreté La stratégie de durabilité ne compromise pas de renoncer au confort, ni au progrès technique, ni même au plaisir de la mode. Les opérations maintenance qui concernent la durabilité d’un bien sont les suivantes :
La rénovation : inspection complète de tous les organes, reprise dimensionnelle complète ou remplacement des pièces déformées, vérification des caractéristiques et éventuellement réparation des pièces et sous-ensembles défaillants, conservation des pièces bonnes.
La rénovation apparaît donc comme l’une des suites possibles d’une révision générale au sens strict de sa définition.
La reconstitution : remise en l’état défini par le cahier des charges initial, qui impose le remplacement de pièces vitales par des pièces d’origine ou des pièces neuves équivalentes. La reconstruction peut être assortie d’une modernisation ou de modifications.
Les modifications apportées peuvent concerner, en plus de la maintenance et de la durabilité, la capacité de production, l’efficacité, la sécurité, etc.
La modernisation : remplacement d’équipements, accessoires et appareils ou éventuellement de logiciel apportant, grâce à des perfectionnements techniques n’existant pas sur le bien d’origine, une amélioration de l’aptitude à l’emploi du bien.
Cette opération peut aussi bien être exécutée dans le cas d’une rénovation, que celui d’une reconstruction. La rénovation ou la reconstruction d’un bien durable peut donner lieu, pour certains de ses sous-ensembles, à la pratique d’un échange standard.
Échange standard : c’est la reprise d’une pièce, d’un organe ou d’un sous-ensemble usagé, et vente au même client d’une pièce, d’un organe ou d’un sous-ensemble, neuf ou remis en état conformément aux spécifications du constructeur, moyennant le paiement d’une soulte dont le montant est déterminé d’après le coût de remise en état.
La Soulte : somme d’argent qui, dans un échange ou dans un partage compense l’inégalité de valeur des lots ou des biens échangés. Afin d’accélérer les procédures et de diminuer les coûts, le recouvrement de la soulte peut être forfaitaire.
CONCLUSION
Le développement durable est désormais un thème de réflexion essentiel. Élaboré dans le cadre des grandes organisations internationales, il pose la question suivante : Comment satisfaire nos besoins actuels sans compromettre a la qualité de vie des générations futures ?
Le projet se repose sur la coordination de 4 éléments : Préservation de l’environnement, développement économique et socioculturel, bonne gouvernance.
Ces derniers doivent être conçue dans le domaine industriel, en élaborant des stratégies et une politique de maintenance logique et équitable, afin de préservé l’environnement tout en satisfaisant les besoins de la société…
Références : Wikipédia - Développement durable Microsoft ® Encarta ® 2011 – Développement durable Politique du développement durable – Université de Sherbrooke.pdf Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie Le développement durable (Mars 2008) – Stéphanie Guignard & Claire Prendleloup.pdf Demain le monde – Le développement Durable (Novembre 2001).pdf Chapitre II Article 6 « Loi sur le développement durable » – Les principes Conseil économique social et environnemental - les indicateurs du développement durable et l’empreinte écologique - présenté par M. Philippe Le Clézio (France 2009) Concepts, objectifs et politiques de la maintenance Industriel.pdf Méthodes et techniques de maintenance.pdf « Vers une écologie industrielle » - Suren Erkman, Éditions Charles Léopold Mayer (2004) Stratégies du développement industriel durable « L'écologie industrielle, une des clés de la durabilité » Léo Dayan le Conseil général de l'Isère – Agenda .21 – http://www.isere.fr http://www.developpementdurable.com
« Le développement durable, des enjeux stratégiques pour l'entreprise », Geneviève Férone, Charles-Henri d'Arcimoles, Pascal Bello - Éditions d'Organisation - Février 2002.