Le Culte Rhema Worship [PDF]

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Zitiervorschau

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Athom’s et Nadège MBUMA sont pasteur assistant et conducteur de culte au centre missionnaire Philadelphie basé en Kinshasa-R.D.C, l’homme est aussi le coordonnateur général des ministères GAEL (groupe Adorons l’Eternel).

Il sont ensemble fondateurs directeurs de l’école RHEMA WORSHIP qui est un centre de renforcement de capacité des conducteurs de louages et responsables des département de musique ainsi que des musiciens membres des chorales. Si on demande à Athom’s et Nadège de ce définir ils diront : « Nos vies se résument en un seul mot: « CULTE » ; nous sommes conscient du culte raisonnable que notre créateur attend de nous et nous savons qu’il veut se servir de ce que nous avons et de ce que nous sommes pour encourager les autres à un culte qui lui est agréable. Qu’il soit personnel, familial ou corporatif; le culte agréable à Dieu est notre mission sur la terre, notre raison de vivre et de mourir en disant : tout est accomplie. »

RHEMA WORSHIP VISION 1. Nous existons pour le renforcement des capacités (techniques, artistiques, intellectuelles et spirituelles) des leaders chrétiens œuvrant dans le domaine du culte. 3

2. Nous Travaillons à la restauration du culte raisonnable et agréable dans la vie personnelle, familiale et corporative des chrétiens. 3. Nous Apportons notre expertise aux églises locales désireuses d’un meilleur équipement de ses serviteurs en musique, leadership, conduite du culte et administration de l’église. 4. Nous Conscientisons le leader spirituel de son rôle social et l’équipons à cette fin. 5. Nous préparons une armée d’adorateur à la rencontre du christ qui vient bientôt. 6. Nous Equipons le corps du christ avec des serviteurs utiles dont le rendement est visible dans le culte comme dans la vie sociale. 7. Nous améliorons les conditions des vies de nos prochains en leur prouvant un amour qui va au-delà des paroles. 8. Nous proposons un leadership basé sur la parole de Dieu afin de résoudre le chaos actuel du continent africain. RHEMA WORSHIP propose un cursus de 4 mois de formation dont trois mois des cours et un mois de stage pratique dans une église locale de la place. La formation de cette institution est axée sur deux aspects importants de la vie du conducteur du culte : sa flexibilité à être influencer par Dieu dans sa vie d’adorateur ainsi que sa capacité à influencer les autres par son leadership. Les cours sont choisis en tenant compte des besoins des conducteurs de louange et ou des pasteurs en charge de l’adoration dans l’église locale. Voici les noms de quelques cours prévu au premier niveau :  Introduction général à la conduite du culte  Survole des psaumes  Méthodes d’études bibliques  Adoration prophétique  Instrument de musique  Notion de sonorisation  Notion d’organisation des évènements  Leadership efficace etc…

Conduite du culte INTRODUCTION GENERALE Ce cours est conçu pour répondre aux questions pratiques que se posent les conducteurs de louange dans l’exercice de leur appel. En se basant sur la bible et sur 4

les expériences nous abordons l’essentiel que dois savoir un conducteur du culte, modérateur etc. afin qu’il soit équipé dans sa vie personnelle et qu’il soit efficace dans son rendement dans le ministère. Il se propose d’aiguiser le profil du conducteur de culte par des principes et des orientations importantes dont il a certainement besoin afin de connaitre et d’atteindre les objectifs de Dieu concernant sa propre vie et la vie de la communauté qu’il dirige. « En effet, Dieu ne change pas. Il est toujours le même. Sa nature et Ses attributs sont immuables ; mais dans chaque génération Il prend plaisir à actualiser le contexte dans lequel Il place les hommes qu’il qualifie particulièrement, afin qu’en tout temps et en toute circonstance, il en ait qui restent toujours disposés à servir à Ses desseins quelles que soient leurs cultures et leurs races. » (Intro. générale à la conduite du culte, henry MULAJA, 2011) Ces enseignements ne contiennent pas la totalité du savoir dans ce domaine, mais ils visent à donner l’essentiel et à créer en chacun un sens de responsabilité devant ce privilège d’être ouvrier avec christ.

CHAPITRE 1 : DEFINITIONS DES TERMES ESSENTIELS A. CULTE: Le dictionnaire défini le mot culte comme venant du mot latin cultus qui est le participe passé du verbe colore qui signifie « cultiver » et par extension « rendre culte ». Ce mot 5

est utilisé dans la bible pour traduire les mots hébreu et grec qui traduisent la pensée de : servir, travailler. Les principaux termes bibliques désignant le culte signifiaient à l’origine le travail des serviteurs à gages. Les prophètes dans la bible ont soulignés que le culte impliquait un mode de vie aussi bien que la participation aux rassemblements. Bien que le rituel des sacrifices et des offrandes d’encens ait pu devenir mécanique, beaucoup de gens pouvaient quand même exprimer leur amour et leur reconnaissance à Dieu par des prières et des louanges publiques (#Ps 79; Ps 93). Lorsqu’il est employé dans le nouveau testament, le mot culte ne prend pas le sens d’une réunion de chrétienne tel que nous le connaissons aujourd’hui mais plutôt celui d’une qualité de vie, un hommage spirituel rendu à Dieu, un acte de dévotion et de consécration (Rom12 :1-3, Phil.3 :3,Jn.16 :2, héb.12 :28) , ou alors, il fait référence au culte rituel de l’ancien testament(Act.7 :42 ; Héb.8 :5 ;9 :1,9,21 ;10 :2) le mot qui désignait les réunions des apôtres et de la première église est : « assemblée ». Ils s’y rendaient pour prier, chanter des cantiques, recevoir l’enseignement et prendre la sainte scène (1cor.11 :18 ; 14 :23 ; Héb.10 :25 ; Ja.2 :2). Pourquoi continuons-nous donc à parler du terme « culte » pour nos réunions chrétiennes ? En effet, puis que l’église primitive se réunissait pour partager le repas, prier, adorer et louer Dieu ainsi qu’écouter l’enseignement, cela entre en compte des éléments faisant partie d’un culte rendu à Dieu ; ne nous attardons pas à une reforme terminologique mais plutôt donnons plus notre attention au contenue qui se doit d’être restauré. Ainsi donc, dans le contexte précis de ce cours, le culte est signifiera un rassemblement des chrétiens autours du nom de Jésus- Christ, source et consommateur de leur foi. Un rendez-vous sacré qui réunit les humains d’un côté assoiffés de Dieu et qui viennent le rencontrer ainsi que de l’autre côté, un Dieu puissant désireux de faire connaitre son nom. Un moment d’édification fraternelle et de révélation divine.

Dans la vie pratique, le culte prend plusieurs formes ; à savoir, le culte personnel et le culte familial, le culte communautaire. Le culte personnel est ce moment quotidien et régulier que chaque enfant de Dieu doit mettre à part dans son emploi du temps pour sa dévotion, il passe un temps de prière et de méditation de la parole de Dieu pour l’édification de sa foi et le développement de sa communion avec son père, dans le 6

lieu secret. Le culte familial est un temps pendant lequel tous les membres de la famille se rencontrent autour de la parole de Dieu et de la prière, c’est aussi un moment qui permet aux parents de faire asseoir les valeurs chrétiennes dans la vie de leurs enfants en témoignant les hauts faits de Dieu. Le culte communautaire, c’est « l’assemblée », c’est la rencontre des chrétiens autours de la personne Dieu et de l’édification fraternelle. C’est donc ce type de culte qui nous intéressera pendant ce cours. Le culte communautaire est une rencontre à la fois horizontale et verticale  Horizontale en ce qu’elle est une rencontre des frères et sœurs pour l’édification de chacun par le Saint Esprit qui opère au milieu de tous, par le chant, la parole et les diverses manifestations des dons spirituels. Lorsqu’on vient au culte c’est pour recevoir des autres, et aussi pour leur donner un témoignage vivant de Dieu et devenir ainsi un stimulus à leur louange.  Verticale parce qu’il est une convocation divine, une rencontre de Dieu avec l’homme, c’est christ qui en est le centre et l’objectif à atteindre, il est l’audience qui reçoit nos chants, celui que nous voulons plaire. Le bien que nous fait un moment de louange n’est pas un but en soi mais une conséquence, c’est plutôt le bien que cela fait à Dieu qui est le but du culte. Lorsque l’on conduit un culte on doit tenir compte de ces deux aspects dans le choix du répertoire, des commentaires ou des passages biblique à lire. Cela doit viser Dieu et les hommes en même temps. Dans la bible et l’histoire de l’Eglise nous observons des variations dans la forme du culte que nous pouvons étudier en basant sur les propositions d’Alfred KUEN.  Culte « libre » : l’apôtre Paul insiste sur une liberté d’expression dans les assemblées de Corinthe tout en insistant sur l’ordre et le danger des excès de zèles. Le culte comme Paul le décri, peut être appelé « libre » à cause de la liberté des manifestations spirituelles et des interventions des participants (Eph. 5 : 19 ; col.3 :16 ; Ja. 5 :13).

 Culte liturgique : lorsque le catholicisme s’est élargi dans l’histoire, il a imposé une forme très rituelle du culte en mettant un accent sur les étapes à suivre de manière scrupuleuse et immuable.  Culte évangélique : La reforme a remis l’accent sur la prédication de la parole de Dieu dans les réunions chrétiennes et en a fait le centre même du culte.

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 Culte pentecôtiste : le courant du pentecôtisme se veut de revenir au culte libre du temps de la bible en donnant plus de place à l’exercice des dons spirituels diverses  Culte charismatique : ce genre de culte met un accent sur des personnes considérées exceptionnellement équipée par l’Esprit pour être le canal autorisé de Dieu. « Les éléments essentiels d’un culte biblique sont et resterons toujours : la louange et l’adoration, les prières, la communion fraternelle, la prédication de la parole ou le témoignage d’édification, la sainte scène et l’on ne doit jamais considérer l’un au détriment de l’autre. »

B. CONDUCTEUR, LEADER, MODERATEUR Est considéré comme conducteur du culte, tout enfant de Dieu oint et établi en vue de travailler d’une manière ou d’une autre, au bon déroulement du culte et surtout de permettre à l’ensemble de la communauté de rencontrer Dieu, la raison d’être du culte. Toutefois, le modérateur ou la modératrice qui se tient devant le peuple et qui l’oriente est considéré comme ayant une grande responsabilité dans ce sens qu’il orchestre les efforts de chaque composante (du culte) et les canalise en vue de la réussite du culte. Et c’est de lui qu’il sera question, chaque fois que l’on parlera de conducteur dans ce cours. Les notions de conducteur de louange et modérateur sont proches mais à la fois très différentes. Un conducteur de louange, en anglais « WORSHIP LEADER » est une personne en charge de la louange pendant le culte, un facilitateur du climat spirituel de la réunion. Il est en générale musicien, ou capable de chanter et d’influencer les autres à faire même, il est loin d’être un maître de cérémonie à qui revient la parole entre chaque étape du culte.

Dans ce concept on retrouve une responsabilité plus étendue que celle d’officier une cérémonie et d’en gérer les excès comme le ferai un « MODERATEUR », qui , comme le terme le dit, est là pour « modérer » la réunion, veiller aux excès et aux débordements de chaque intervenant et aussi attirer l’attention de tous sur les avantages de chaque étape du culte ; Ce dernier n’est pas toujours musicien (quoiqu’il est en grande partie 8

obliger d’utiliser la musique) et a un rôle qui met un accent sur la relation horizontale du culte tandis que le premier est très verticale dans son rôle pour lequel il est d’office bien équipé. Le mot « LEADER » n’est qu’un concept anglo-saxon qui s’apparente à la pensée contenu dans conducteur. Mais il est important de noter que le rôle d’un leader ne commence pas par la position qui lui donnée ; il exerce son leadership comme une vie qui devient un modèle pour plusieurs, il s’efforce à être avant de paraitre devant les autres. Il vit ce qu’il dit avant de l’enseigner aux autres et devient ainsi une source d’inspiration dans son domaine. Paul disait à Timothée : « soit un modèle en foi… » Le rôle qu’exerce un conducteur de louange sur le podium ne doit pas être pris comme une fin en soi, mais plutôt comme une opportunité car le leadership commence avant de monter sur le podium. L’assemblée l’imite par son exemple sur le podium et prend sa vie quotidienne en référence pour leurs croissance spirituelle car il est un leader, un homme influence à qui on veut ressembler au quotidien par une vie d’intimité avec Dieu. Le conflit modérateur et conducteur de louange ? Dans la bible on retrouve aussi bien dans les synagogues que dans les assemblées chrétiennes un rôle de présidence du culte, ou de facilitateur de la réunion. Pour l’exercice de ce rôle comme celui de tant d’autres responsabilités dans l’église, il est recommandable d’y placer une personne mature et non un jeune convertie. Cependant, il est important de constater un conflit de leadership qui se crée généralement dans certaines de nos assemblées où deux personnes interviennent presque simultanément dans la conduite de la réunion. D’un côté un modérateur chargé de motivé aux différentes du culte et de l’autre un conducteur de louange chargé d’entonné des cantiques à la demande. Il conviendra mieux que chacun se limite à une responsabilité qu’il exercera avec pleine autorité tout en facilitant aussi à l’autre d’atteindre le but que l’Esprit s’est assigné dans l’exercice de son rôle.

Une deuxième solution serai d’adopter le concept de conducteur de culte, qui est une personne qualifié dans les deux domaines et qui exerce pleinement les deux rôles cumulés en Un et qui fait surtout gagner le temps et diminuer les vas et viens sur la chair ainsi que des commentaires inutiles. C. LOUANGE 9

La louange est une expression extérieure d’un sentiment intérieur provoqué par celui qui me mérite. La louange est toujours une manière d’extérioriser et d’exprimer les bienfaits de Dieu autours de nous. Si l’adoration est une relation et une qualité de vie, la louange en est l’expression dans le culte. Elle n’est pas un envie qui nous prend et auquel on répond comme bon nous semble ou comme notre culture nous l’impose d’abord, mais elle est plutôt une décision et un choix personnel de répondre aux bienfaits de Dieu et à la manifestation de sa nature en le faisant à sa manière pour lui plaire. La louange exprime le mieux les aspects vertical et horizontal du culte car dans la louange on publie, on déclare les bontés de l’Eternel mais on y bat aussi les mains, on pousse des cris de joie, on élève les mains, on chante, on danse et on pleure en présence de nos frères et sœurs qui en tire une grande d’édification et une profonde inspiration.

D. OBJECTIFS DU CULTE Le paradoxe ? Il est un paradoxe inévitable dans l’étude du but du culte qui lui vient de sa définition même. Le culte vient-t-il de Dieu ou des hommes ?, se fait-t-il pour Dieu ou pour l’homme ? Disons que le culte est une convocation divine, c’est Dieu qui a institué le culte comme un temps de rencontre avec son peuple ; c’est lui qui est notre but à atteindre, son plaisir est le sommet du culte, mais une fois ensemble dans le culte nous en recevons un grand bien venant de l’exercice des différents ministères.  L’objet du culte, c’est Dieu. Le model biblique du culte est essentiellement christocentrique. C’est pour Lui que nous venons dans l’assemblée. C’est Lui le centre et la raison majeur du culte. Le conducteur du culte a la responsabilité de toujours ramener le regard de tous vers l’objet du culte, c'est-à-dire vers la

personne Dieu. Il a l’obligation de rappeler à l’assemblée pour qui ils sont venus et qui est celui qui mérite leurs hommages.  L’objectif du culte c’est aussi de recevoir une édification spirituelle et émotionnelle venant des autres. C’est pour le bien que le culte fait à notre être intérieur que nous nous y rendons. 10

Mais nous devons garder à l’esprit que le second but ne l’est vraiment pas en soi, il est plutôt une conséquence du premier ? C’est-à-dire que nous ne venons pas au culte pour le bien qu’il nous fait d’abord, mais plutôt pour faire du bien au seigneur et une fois que le Roi agrée nos louanges, il produit en nous de la joie et de la consolation comme une conséquence.