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PLAN : INTRODUCTION I-
PRESENTATION DE LA DOUANE
1) Définition 2) Missions a) Missions fiscales b) Missions économiques c) Missions particulières
3) Cadre juridique II-
MARCHANDISE, TAXE ET DROITS DE DOUANE
1) Marchandise a) Définition b) Classes et types de marchandises c) Marchandises soumises à autorisation
2) Taxes et droits de douane a) Définition de la taxe b) Définition des droits de douane c) Détermination des droits de douanes
3) Détermination de la marchandise a) L’origine b) L’espèce tarifaire c) La valeur
III-
IMPORTATIONS
1) Définition 2) Dédouanement et procédures a) Définition
b) Procédures
3) Les régimes douaniers a) Définition b) Types
IV-
EXPORTATIONS
1) Les formalités d’exportations au bureau de dédouanement 2) Le contrôle de sortie des marchandises 3) Conduite et mise en douane
CONCLUSON
INTRODUCTION
Depuis que l’homme vit en société organisée, les droits de douane ont constitué l’une des premières sources de recettes des Etats, tout en permettant à ces derniers d’assurer un contrôle des marchandises qui les supportent. Solidement et durablement installée aux frontières, la douane a longtemps symbolisé le protectionnisme d’autant que, exerçant des pouvoirs importants sur les marchandises faisant l’objet des échanges internationaux, elle s’est vue au fil du temps confier le soin d’appliquer une multitude de réglementations les concernant. Elle se place ainsi naturellement dans une situation de véritable auxiliaire de la politique économique, sanitaire, ou de fiscalité indirecte.
I. II.
PRESENTATION DE LA DOUANE 1) Définition :
La douane est une institution fiscale chargée de la perception des droits et taxes dus à l'entrée et a la sortie de marchandises sur un territoire. Son activité est réglementée par le droit national, mais aussi par des accords internationaux (OMC : Organisation Mondiale du Commerce, traités de libre-échange, etc.). Elle est une institution qui joue un rôle essentiel dans la gestion des affaires publiques, tout en contribuant à la prospérité générale et à la protection de la société. Elle gère les flux physiques de marchandises, de personnes et de moyens de transport qui franchissent les frontières. 2) Missions : La douane est une administration fiscale chargée d’assurer des missions économiques et des missions particulières parmi lesquelles : a) Au titre de ses missions fiscales : La douane participe au contrôle du recouvrement de la TVA dans les échanges intracommunautaires. Elle lutte contre les fraudes et la contrebande des produits fortement taxés (alcool, tabac). Elle perçoit les impôts indirects sur certains produits tels que les tabacs et alcools, les produits pétroliers mais également les droits de douane à l’importation dans la Communauté économique dont elle fait partie. b) Les missions économiques : Elles consistent à faciliter le commerce international en offrant des procédures simplifiées, ainsi que des conseils
personnalisés aux entreprises. De ce fait, elle dispose de renseignements sur la base desquels sont établies les statistiques du commerce international si utiles aux pouvoirs publics et aux entreprises. Les missions économiques des douanes sont également de protéger l’économie contre les pratiques déloyales, telles que le dumping ou les contrefaçons et de faire respecter les règles fixées par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de même qu’elles contrôlent certaines filières de production. La douane est donc tenue d’accorder une attention particulière à la valeur des marchandises afin de prévenir toute sous facturation qui serait préjudiciable aux industries locales. Elle fait, par ailleurs, la promotion de l’économie par le biais des régimes économiques, notamment l’admission temporaire pour transformation et l’entrepôt. c) Les missions particulières : Elles relèvent son caractère paramilitaire. C’est ainsi qu’elle assure la protection et la sécurité des citoyens gabonais en luttant contre toutes sortes de trafics, notamment les trafics de stupéfiants, d’armes et d’explosifs, d’espèces animales et végétales menacées d’extinction ; en surveillant les mouvements de déchets nuisibles et toxiques à l’intérieur du territoire national ; en participant à la lutte contre l’immigration et le développement du secteur informel ;et en relevant des infractions de droit commun dans l’exercice de tous ces contrôles. La douane contribue de ce fait à la protection du consommateur, en veillant au respect des réglementations relatives à la qualité et à la sécurité des produits industriels importés de l’étranger. Elle procède à des contrôles documentaires et physiques. 3) Cadre juridique Conformément au code douanier portant organisation et fonctionnement de l’administration des douanes, nous retiendrons que l’administration des douanes exerce son
action sur l’ensemble du territoire douanier dans les conditions fixées pour le présent code ( article 43). Dans l’organisation des bureaux et brigades de douane, les formalités douanières ne peuvent pas être accomplies que dans les bureaux de douanes et les dérogations à cette règle peuvent être accordées par arrêtés du ministre des finances (articles 46). Aussi, les bureaux et les brigades de douane sont créés et supprimés par arrêté du ministre des finances sur proposition des directeur général des douanes (article 47 et 50) Dans la sauvegarde et obligation des agents de douane, toute personne s’opposant aux agents de douane lors de l’exercice de leur fonction est passible de peines prévues par l’article 305 du présent code (article 51) et ces agents ont pour l’exercice de leurs fonctions le droit au port d’armes (article 54). Les agents de douane ont des pouvoirs en vue de la recherche des contraventions et délits douanier , ils peuvent procéder à la visite des marchandises, des moyens de transport et des personnes.
II- MARCHANDISES, TAXES ET DROITS DE DOUANES 1) Marchandises : a) Définition : La marchandise est par définition, un produit de l’activité humaine destiné à être échangé via l’achat et la vente. Autrement dit, c’est un objet produit ou acheté en quantité pour être revendu publiquement avec un bénéfice. La mise en vente publique de marchandises semblables ou substituables constitue un marché. b) Classe et type de marchandises : c) Marchandises soumises à autorisation :
Toutes les marchandises font l’objet des importations et des exportations, elles sont soumises à autorisation. Cependant, par exception au principe de libre circulation, les importations et les exportations de certaines marchandises sont, en raison de leur caractère sensible, soumises à des restrictions de circulation ou strictement interdites. La douane est chargée d'appliquer un certain nombre de réglementations nationales et internationales restrictives, en collaboration avec d'autres administrations. Ces mesures de restrictions et de prohibitions (interdiction absolue ou relative) visent à protéger la santé publique, à défendre l'ordre, à assurer la sécurité et la moralité publique (drogue, stupéfiants, armes, porno, véhicules) ; à sauvegarder le patrimoine culturel et environnemental. Il existe également des marchandises particulières (marchandises soumises à la production de licence d'importation ou d'exportation). Par ailleurs certains pays sont soumis à des embargos qui se caractérisent par des restrictions commerciales à l’importation et/ou à l’exportation. Chaque embargo commercial présente des exigences spécifiques. A cela, on peut noter comme marchandises interdites : A l’importation et à l’exportation : les contrefaçons ; les produits pédophiles : c’est à dire " les objets de toute nature comportant des images ou de représentation de mineurs à caractère pornographique " ; les produits contenant certaines substances dangereuses (ex : sels de plomb, nickel) ; les végétaux, produits végétaux et autres produits (écorces, semences, terres et milieux de culture) ; les denrées animales ou d’origine animale faisant l’objet de prohibitions dans le cadre de la réglementation sanitaire nationale ou communautaire en vigueur ; les biberons en polycarbonate pour nourrissons ; les peaux ou fourrures de chats et de chiens et de tout produits en contenant ; Cependant en ce qui concerne les denrées alimentaires, cette liste n'est pas exhaustive et peut être mise à jour en fonction des situations de crise qui peuvent subvenir.
Certains produits doivent être, soit revêtus de la marque NF et accompagnés d'une décision d'admission à la marque NF, soit accompagnés d'une décision d'agrément, lors de leur dédouanement : les barbecues à charbon de bois ; les extincteurs d'incendie ; les casques moto ; les appareils de cuisson rapide sous pression ; les appareils de chauffage à combustible solide ; les ardoises de couverture ; les matériels à gaz. Certains produits qui revendiquent la conformité à une norme, doivent apporter la preuve de la conformité à des normes spécifiées dans les textes réglementaires afin d'éviter tout marquage fantaisiste (loyauté des annonces) : les ciments ; les éléments de fixation.
2) Taxes et droits de douanes a) Définition de la taxe : La taxe est un prélèvement à caractère fiscal, destiné à alimenter la trésorerie de l'État, d'une collectivité locale ou d'un établissement public administratif en contrepartie d'un service rendu aux administrés. b) Définition des droits de douane : Le droit de douane est un impôt prélevé sur une marchandise importée lors de son passage à la frontière. Ces droits peuvent être forfaitaires ou représenter un pourcentage du prix. Ils désignent les taxes perçues par l'administration douanière dans le cadre de ses activités qui ne sont payés qu'à l'importation. Les droits de douane doivent être distingués des taxes nationales, comme la TVA, que l'importateur doit également payer. Ainsi, pour toute marchandise entrant, des droits de douane vont être calculés.
3. Détermination des marchandises et droits de douanes Les droits de douanes sont déterminés selon la valeur en douane. Pour connaître le montant des droits à payer, l’administration se base sur 4 éléments distincts à savoir : a) La valeur de la marchandise : La douane retient la valeur transactionnelle, c'est-àdire la valeur de la marchandise au lieu d'introduction. Elle est souvent différente de la valeur commerciale, l'écart venant du coût transport pris en compte ; b) L’espèce tarifaire : les marchandises importées ou exportées sont classées en espèce tarifaire selon la nomenclature internationale de l’OMC. Celle-ci va définir le taux de droits de douane, les normes et les contrôles sanitaires. c) L’origine de la marchandise : c’est le pays dont cette marchandise est considérée comme originaire, à ne pas confondre avec la provenance. Le certificat d'origine est le document nécessaire pour la prouver ; il permet de bénéficier de préférences tarifaires. d) Le prix du transport : À l'importation, le coût du transport jusqu'à l'entrée dans le pays supporté par l'acheteur, selon l'incoterm de vente entre dans l'assiette (Assiette fiscale) du calcul des droits de douane.
III - importation 1- Définition L’importation est l’introduction des marchandises sur le territoire douanier en provenance de l’extérieur. Avec la libéralisation du commerce, les importateurs sont libres d’importer les marchandises à l’exception de ceux qui sont prohibées ou soumises à des mesures relatives. Suite à l’opération d’importation, les marchandises sont
soumises à un régime dès leurs arrivées sur le territoire douanier. 2- Dédouanement et procédures a) Définition : Le dédouanement est l’acte qui consiste à faire sortir (un bagage, une marchandise) de l'entrepôt de la douane après avoir accompli les formalités imposées, à l'entrée ou à la sortie du territoire, pour la perception des droits de douane. b) Procédures : La procédure normale, dite de droit commun Cette procédure est fondée sur la présentation des marchandises au bureau de douane et sur le dépôt sous forme dématérialisée d'une déclaration établie à partir d'un formulaire du document administratif unique (DAU) via la télé procédure Delta C. L'opérateur qui souhaite dédouaner avec cette procédure peut le faire: auprès des bureaux de douane situés en frontière, auprès du bureau de douane dont il dépend géographiquement. Les procédures domiciliées : Elles permettent le dédouanement des marchandises dans les locaux de l'entreprise ou dans d'autres locaux agréés par l'administration, sans passer par le bureau de douane. Elles sont octroyées sur autorisation écrite des services douaniers et permettent sous certaines conditions, l'exportation de marchandises 24h/24, 7 jours/7 et ce sans information préalable du service des douanes. On a de ce fait : La procédure de dédouanement à domicile (PDD): - Pour un seul établissement, avec ou sans globalisation. La procédure de dédouanement unique (PDU): - Procédure valable pour plusieurs établissements sur le même territoire national. Procédure de dédouanement unique communautaire (PDUC): - Pour des sociétés possédant des sites industriels dans plusieurs pays
de l’Union européenne. Cette procédure implique de choisir un pays de domiciliation unique dans l’Union européenne ainsi qu’un bureau de douane dans ce pays.
3) Les régimes douaniers a) Définition : Le régime douanier est le cadre dans lequel on choisit de faire rentrer ou de sortir des marchandises vis-à-vis des autorités douanières. On fait ce choix par le dépôt d'une déclaration en douane. b) Les différents régimes douaniers : Le code des douanes communautaires met en œuvre différents régimes douaniers économiques, dans le but de favoriser certaines activités de négociation internationale ou d'industrie sur le territoire. Ils permettent d’adapter les procédures douanières. On distingue trois grands régimes douaniers : Le régime de mise à la consommation, qui permet d’introduire sur le marché intérieur l’article définitif des marchandises étrangères après acquittement de droit et taxe. Sauf si cellesci en sont exonérées. Elle peut être directe : c’est le cas ou les marchandises sont importées directement de l’étranger puis mises à la consommation. Elle peut aussi être indirecte : c’est le cas des marchandises mises à la consommation après passage sous un régime douanier économique ou suspensif. Le régime d’exportation en simple sortie : il permet quand à lui de prendre les marchandises nationales ou « nationalisées » par le paiement de droits et taxes et de les expédier à titre définitif vers l’étranger après paiement de droits de sortie le cas échéant. En effet, la quasi-totalité des marchandises exportées sont exonérées des droits et taxes de sortie.
Les
régimes suspensifs : ils sont définis comme les régimes qui permettent la circulation, le stockage, la transformation des marchandises étrangères sur le territoire douanier en suspension de droits et taxes, de mesures de prohibition. Cette définition touche essentiellement les régimes de transit, de l’entrepôt, d’admission temporaire . NB : Les marchandises sous ces régimes peuvent faire l’objet d’une réexpédition.
V-
EXPORTATIONS 1) La formation d’exportation au bureau de dédouanement Quel que soit le mode de transport des marchandises et le lieu où elles sont dédouanées à l’exportation (selon qu’il s’agit d’une procédure de dédouanement à domicile ou d’une procédure de dédouanement au bureau), elles doivent être accompagnées, jusqu’au point de sortie du territoire de la Communauté, de l’un des documents suivants : - le document d'accompagnement export (EAD export accompaning document) ou l’exemplaire 3 de la déclaration d’exportation (DAU - document administratif unique) en cas de procédure de secours à la procédure électronique ; - ou le document d’accompagnement (DocAcc) de la déclaration de transit informatisée (NSTI), pour les marchandises exportées vers les pays de l’AELE (Suisse, Norvège, Islande,
Roumanie) et placées sous le régime du transit communautaire – commun, ou les exemplaires 4, 5, 7 des déclarations de transit communautairecommun (DAU) ou deux exemplaires de DocAcc, en cas de recours à la procédure de secours NSTI ; - ou le carnet TIR, ou tout autre document agréé dans le cadre d’une procédure simplifiée de transit ou d’une procédure de réexportation de produits tiers en suite de régimes économiques ; L’exportateur reste alors le principal responsable de l’opération jusqu’à la certification de sortie délivrée par la voie électronique. Il est tenu de suivre ses opérations d'exportation et de sécuriser la chaine logistique pour que les formalités soient correctement effectuées. 2) Le contrôle de sortie des marchandises Le bureau de douane de sortie est le bureau par lequel les marchandises quittent le territoire douanier. Il est chargé de s’assurer que les marchandises régulièrement déclarées à l’exportation, ont quitté effectivement le territoire. Il est parallèlement chargé de veiller à ce que les marchandises ne quittent pas le territoire douanier sans avoir fait l’objet de formalités d’exportation. Le détenteur des marchandises notifie au bureau de douane de sortie l'arrivée des marchandises qui ont bénéficié de la mainlevée pour l’exportation.
Le bureau de douane de sortie s’assure que les marchandises présentées correspondent bien aux marchandises déclarées. Le transporteur notifie la sortie des marchandises par la voie électronique au bureau de sortie qui vérifie la sortie physique des marchandises hors du territoire de l’Union européenne et confirme la sortie au bureau d'exportation. Le bureau d'exportation au vue de la confirmation de sortie délivre une certification de sortie électronique. Cette certification de sortie permet à l’exportateur de justifier auprès des services fiscaux de l’exonération de la TVA dont bénéficie l’exportation. Cas où le bureau de dédouanement est également considéré comme le bureau de sortie : • lorsque le bureau de dédouanement est également un bureau frontière. Les formalités sont les mêmes que celles réalisées dans tout bureau de sortie. Cas où un bureau autre que le bureau effectif peut être considéré comme le bureau de sortie : • lorsque les marchandises sont couvertes par un contrat de transport se terminant dans un pays tiers (contrat de transport unique) et établi soit par des sociétés de chemin de fer, soit par les autorités postales, soit par des compagnies maritimes, soit par des compagnies aériennes, le bureau auprès duquel le contrat de transport unique est établi peut être considéré comme bureau de sortie.
3) Conduite et mise en douane a) Conduite en douane : Définition : La conduite des marchandises en douane consiste dans l’acheminement des marchandises importées ou à exporter vers le bureau de douane compétent le plus proche de la frontière douanière. La loi douanière fait obligation à tout importateur et à tout exportateur de conduire et de présenter sa marchandise à un des bureaux de douanes dans le but de canaliser le flux des marchandises aussi bien à l’importation qu’à l’exportation pour éviter d’une part le versement frauduleux des marchandises sur le marché national et leur exploitation illicite d’autre part Explication : Cette obligation prend naissance dès le franchissement de la frontière douanière pour le cas des importations. Dans ce cas, le transporteur doit emprunter la route légale qui est désignée. En cas d’exportation, lorsque le transport est effectué par route, le transporteur est tenu d’acheminer la marchandise vers le bureau de douane de sortie du territoire douanier. La formalité de la conduite de douane des marchandises en douane s’impose quel que soit leur valeur relative ou même si elles sont exemptées de droits et taxes. Elle doit se faire avant l’arrivée de la marchandise au bureau des douanes sous peine de sanctions ; d'autres dès l'arrivée au bureau des douanes.
b) La mise en douane : Définition : La mise en douane consiste à placer la marchandise dans une enceinte sous surveillance douanière en vue de l'accomplissement des formalités de dédouanement. La mise en douane est matérialisée par le dépôt obligatoire de la déclaration sommaire. Par sa réalisation, cette formalité met fin à la responsabilité du transporteur vis-à-vis des marchandises transportées par mer ou par voie aérienne. La responsabilité du transporteur est transférée à l'exploitant de l'aire de
dédouanement quand la marchandise reste en attente du dépôt de la déclaration. Explication : La conduite en douane est assortie d'une autre formalité impérative : la mise en douane qui se matérialise par la présentation de la marchandise transportée et le dépôt d'un document de transport entre les mains de l'administration des douanes. Cette obligation de mise en douane résulte des dispositions de l'article 66 CD : « dans les 24 heures de l'arrivée du bateau le préposé conducteur doit déposer au bureau de douane à titre de déclaration sommaire le manifeste de cargaison ». Ce délai de 24 heures ne court pas les dimanches et les jours fériés. Lorsqu'il expire pendant la fermeture du bureau, on admet que la déclaration sommaire soit déposée dès la réouverture. La formalité de mise en douane vise essentiellement à prévenir le débarquement frauduleux des colis non repris sur la déclaration sommaire.
CONCLUSION
En somme, retenons la douane est une institution fiscale rattachée au ministère des Budgets, des comptes publics et de la fonction publique, qui a un rôle majeur dans l’économie d’aujourd’hui. En ce sens qu’elle assure les missions de lutte contre
les fraudes et les grands trafics internationaux, elle assure la protection de la sécurité et de la santé publique. Pour cela ; elle met en place certaines formalités et procédures dans le cadre des importations et d’exportations de marchandises pour éviter des versements frauduleux sur le marché national et leur exploitation illicite.