La Bourse Le Trading Et Leurs Secrets [PDF]

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Zitiervorschau

« Conditions générales d’utilisation 1.1. Les Éditions Arnaud Franel éditent et distribuent des produits documentaires notamment des ouvrages sous format papier (« Produits Papiers ») ou numérique (« Produits Numériques »), des applications, logiciels et mises à jours, ainsi que tout nouveau produit numérique sur tout type de support connu et futur ci-après pour l’ensemble les « Produits ». Les Éditions Arnaud Franel se réservent expressément, sans indemnisation, le droit de modifier, sans préavis et à tout moment tout ou partie d’un Produit, et le cas échéant, sa présentation ou son support et/ou de supprimer un Produit et/ou les mises à jour d’un Produit de ses catalogues qui ne répondraient plus aux objectifs d’actualité éditoriale des Éditions Arnaud Franel. « 1.2. Le contenu des Produits (textes, codes, commentaires, ouvrages, illustrations, images etc.) est protégé, pour le monde entier, par le droit d’auteur en vertu des lois françaises et internationales et, le cas échéant, par le droit protégeant les bases de données dont les Éditions Arnaud Franel sont producteurs. Ce contenu ne peut donc en aucune manière faire l’objet, même partiellement, de reproduction, représentation, prêt, échange ou cession, d’extraction totale ou partielle de données et/ou d’un transfert sur un autre support, de modification, adaptation, arrangement ou transformation, autrement que dans les conditions ci-après. Les articles L122-4 et L122-5 du Code de la propriété intellectuelle interdisent toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite en dehors d’un usage privé. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle de cette œuvre, faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’éditeur ou des ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. » « 1.3. Seul un droit d’utilisation, à l’exclusion de tout transfert de droit de propriété de quelque sorte que ce soit est consenti, sont donc seules autorisées, la reproduction et la représentation du contenu telles qu’autorisées par le Code de la Propriété Intellectuelle, au bénéfice strictement personnel et pour une utilisation professionnelle, dans le seul cadre de l’enrichissement d’un dossier-client. En outre, le client s’interdit de reconstituer la ou les bases de données, de rediffusion de son contenu, à quelque titre que ce soit et plus généralement de porter atteinte, directement, indirectement ou par l’intermédiaire de tiers, de quelque façon que ce soit, aux droits des Éditions Arnaud Franel. » « J’ai pris connaissance des conditions mentionnées ci-dessus et m’engage à les respecter. »

REMERCIEMENTS Je remercie Madame Monique Walker, directrice générale de la société Waldata, d’avoir accepté de me laisser illustrer cet ouvrage avec des images du logiciel Walmaster XE, logiciel d’analyse technique très complet, que commercialise sa société. Elle m’a aussi aidé à améliorer la qualité de l’impression de ces graphiques. Je remercie Monsieur Alain Weisrock, fondateur de univers-bourse.com et directeur de WHS Selfinvest France, non seulement d’avoir accepté de rédiger la préface de ce livre, mais aussi de m’avoir reçu plusieurs fois pour me guider dans la réalisation et la correction de cet ouvrage. Je remercie Monsieur Guilhem Tranchant, directeur commercial CMC Markets France, d’avoir rédigé l’avant-propos et de m’avoir fait découvrir quelques années plus tôt les secrets de plateformes de trading modernes d’un grand courtier. Je remercie ma femme et mes enfants d’avoir été suffisamment patients alors que je passais parfois trop de temps devant les écrans. Je rends hommage à mon grand-père qui m’a initié à la bourse dans les années 1980.

AVANT-PROPOS SICAV, options, CFD, Forex, supports, résistances, money management… tant de notions qui s’apparentent à un domaine parfois considéré comme élitiste, à tort malheureusement tant toutes ces notions, si elles sont expliquées de manière simple, pédagogique et accessible, prennent tout leur sens et s’imbriquent les unes avec les autres pour former les domaines de la bourse et du trading. Le but de cet ouvrage n’est pas de résumer, remettre en question ou même suppléer tout ce qui a été fait dans le domaine depuis l’avènement des années Internet et la démocratisation de l’investissement en bourse audelà des seuls professionnels du secteur. Non, ce livre a pour vocation première de rendre accessibles toutes ces notions et jargons à des novices, profanes, investisseurs désireux de repartir sur les meilleures bases après certains échecs lors de la conduite de leurs investissements. Voire même à ceux à qui tout réussit depuis leur entrée sur les marchés mais qui souhaitent découvrir de nouvelles notions qu’ils ont parfois si longtemps mises de côté, à tort malheureusement. Vous l’aurez compris, ce livre s’adresse à un public très large. Tout d’abord à des gens curieux, intéressés, désireux de maîtriser une des composantes inhérentes à notre société actuelle, celle des marchés financiers. Puis pour ceux qui souhaitent aller plus loin et se lancer de plain-pied dans cet océan tumultueux qu’est l’investissement en bourse, cet ouvrage vous donnera toutes les bases afin de prendre le meilleur départ et de maîtriser toutes les notions indispensables en vue de réussir durablement. Ce qui, croyez-moi, n’est pas la plus simple des choses, notamment ces dernières années et les crises successives que le secteur a connu depuis 2007. Enfin pour ceux qui se seraient brûlé les ailes, il est bon parfois de savoir se remettre en question, poser les choses à plat, repenser ses méthodes et corriger ses défauts. Et c’est en cela que le but de ce livre prend tout son sens, puisqu’il s’adresse tant aux investisseurs profanes

qu’aux traders les plus confirmés désireux d’affiner leurs méthodes, et parfois d’en découvrir de nouvelles. Et ce qui rend la portée de ce livre si intéressante, c’est tout d’abord l’expertise de son auteur qui, après une carrière réussie dans le secteur privé, a pris la décision de se dédier à la passion qu’il entretenait depuis si longtemps. Et pas au moment le plus facile d’ailleurs puisqu’en pleine crise Internet, crise qui ferait sourire aujourd’hui tous les acteurs du secteur suite aux différents tumultes ayant déferlé sur l’économie mondiale ces dernières années. Et c’est justement toutes ces vagues consécutives qu’a surmontées Pascal Trichet depuis ces 15 années, développant sans cesse de nouvelles méthodes, découvrant de nouveaux produits, mettant en place de nouvelles « bottes secrètes », qui en ont fait un investisseur, que dis-je, un trader actif et prospère, qu’il est par conséquent plus que légitime d’écouter. Et cette envie de faire découvrir, de partager, de transmettre, est pour moi la plus belle des finalités, dans un monde parfois renfermé et sectaire, au sein duquel il n’est pas coutume de communiquer sur toutes ses connaissances acquises parfois si péniblement et difficilement. Alors novices, amateurs, simples curieux, investisseurs actifs et chevronnés, cet ouvrage est fait pour vous. Vous traitiez depuis de nombreuses années sur le marché traditionnel des actions, pourquoi ne pas découvrir celui des produits dérivés ? Vous maîtrisez parfaitement les contrats futures, pourquoi ne pas couvrir vos positions à travers les options ? Vous avez fait de l’analyse technique une des composantes principales de votre trading, pourquoi ne pas vous intéresser également aux données macroéconomiques qui ont dorénavant une place prépondérante dans les interdépendances et corrélations de toutes les économies mondiales ? Vous avez si longtemps délaissé le money management et avez subi quelques revers sur les marchés, il n’est jamais trop tard pour apprendre et se remettre en question. Alors à vos lectures et bon trading à toutes et à tous ! Guilhem Tranchant Directeur Commercial CMC Markets France

PRÉFACE Le parcours de Pascal Trichet est quelque peu similaire à celui de nombreux « traders » particuliers qu’il m’a été donné de rencontrer durant les 35 dernières années que j’ai, comme lui, consacrées à ma passion des marchés financiers. J’ai fait la connaissance de Pascal alors qu’il s’était inscrit à la compétition « Traders Sélection » organisée en partenariat par l’éditeur du Salon du Trading et le broker WH SelfInvest. Pascal disposait dans cette compétition de 50 000 € confiés par WH SelfInvest – Broker dont je dirige depuis janvier 2014 la succursale française à Paris (23-25 rue de Berri – 75008) – et ceci avec une règle stricte de money management de 1000 €. C’est-à-dire que Pascal devait s’engager à respecter une perte maximale sur la journée de 1000 €. Pascal ayant remporté cette compétition, il s’est vu sélectionné pour participer aux Duels de Trading avec 15 autres traders professionnels internationaux, qui devaient alors s’affronter durant toute une journée avec un capital là aussi de 50 000 €, mais cette fois réels, issus de leurs biens propres. Suite à cette « épreuve » qui a permis à Pascal de terminer 9e, nous nous sommes retrouvés à plusieurs reprises pour échanger sur notre passion commune. Quand, à l’occasion d’une de nos rencontres, Pascal m’a fait part de son projet de rédiger un ouvrage, je l’ai tout de suite mis en garde sur l’impressionnante bibliographie actuellement disponible : je considère effectivement qu’il est inutile de réinventer sans cesse la roue. Toutefois, le projet de Pascal était différent des ouvrages existants et si je devais le classer dans une catégorie, je l’apparenterais à un chapitre du célèbre Markets Wizards de Jack Schwager traduit en français sous les titres Les magiciens des marchés ou Les secrets des grands traders1. La motivation première de Pascal avec ce livre est en effet de transmettre ses 35 années d’expérience des marchés financiers afin de permettre au lecteur d’éviter les erreurs du débutant.

Or, la France n’est malheureusement pas un pays où la culture d’entreprise et la culture boursière soient véritablement enseignées comme elles mériteraient de l’être, et les importantes lacunes de nos compatriotes en la matière que relèvent les enquêtes2 réalisées sur le sujet sont là pour en témoigner. La minorité de personnes intervenant en bourse pour leur compte personnel se sont, de fait, dans la grande majorité des cas, formées seules, de manière autodidacte. Je n’y fais pas exception, j’ai moi-même un parcours personnel qui m’a conduit à créer en 1987 un club d’investissement que j’ai présidé durant 10 ans avant de participer à la grande aventure des sites boursiers au début des années 2000. Ce guide à destination de qui souhaite aborder les marchés financiers en évitant les nombreux pièges et arnaques qui pullulent, notamment sur Internet, a donc tout pour devenir, j’en suis certain, le livre de chevet d’une nouvelle génération de traders, et je remercie Pascal de m’en avoir confié la préface. Avant de vous lancer, je vous recommanderais pour ma part de donner une priorité à la maîtrise de vos émotions en parcourant des ouvrages de psychologie de traders, et de ne jamais vous diriger sur les marchés financiers sans maîtriser le risque d’une prise de position. Bons trades à toutes et tous ! Alain Weisrock Fondateur d’univers-bourse.com Directeur de la succursale française de WH SelfInvest 23-25 Rue de Berri 75008 Paris 1. Valor éditions. 2. Voir par exemple l’enquête de la Banque de France en 2012 : http://www.banquefrance.fr/fileadmin/user_upload/banque_de_france/publications/BDF190_12_Francais_et_economie. pdf

INTRODUCTION AVANT DE DÉBUTER Ce livre a l’ambition de vous apprendre à réussir vos investissements, en particulier sur les marchés financiers. Je suis trader en comptes propres depuis quatorze ans, self-made-man, autodidacte, ayant commencé à m’intéresser à la bourse il y a trente-cinq ans, vers dix-huit ans. À mon âge, il m’importe de transmettre car il est temps et il n’y a que cela qui vaille ! D’après Van Tharp3, qui est reconnu comme l’un des meilleurs coaches en bourse, vous devez vous poser quelques questions clés avant de pouvoir débuter sereinement. Et même après une certaine expérience du trading, vous avez intérêt à faire régulièrement le point. À partir de mon expérience et de mon recul personnel sur ses travaux, je vous propose donc de commencer par vous interroger ainsi : – Connaissez-vous la différence entre investisseur et trader ? – Comment évaluez-vous votre connaissance des marchés ? De l’économie ? De la situation géopolitique du monde à l’heure actuelle ? – De combien de temps disposez-vous pour gérer vos investissements ou pour trader ? – Combien de temps comptez-vous accorder : • au développement de vos méthodes ? • à l’apprentissage du money management ? • à votre travail psychologique ? – Que croyez-vous des aptitudes dont vous avez eu besoin pour vous lancer dans cette activité ? – Connaissez-vous vos forces et faiblesses ? Que savez-vous des forces à posséder en ce qui concerne cette activité ? – Quelles formations, coaching envisagez-vous ?

– Avec quel capital envisagez-vous de débuter ? Combien pouvez-vous vous permettre de perdre ? Que savez-vous de la gestion du risque en bourse, en trading ? Combien souhaitez-vous gagner, quel rendement espérez-vous ? – Qu’est-ce que l’analyse fondamentale, technique et graphique, heuristique… ? – Quels sont les produits accessibles ? Qu’est-ce qu’un CFD, un tracker, le Forex ? Si certains de ces points vous ont interpellé, vous n’avez probablement pas encore assez mesuré les tenants et aboutissants de la bourse et du trading, et vous auriez intérêt à vous en préoccuper avant de vous lancer. Adopter une telle démarche d’analyse vous garantit contre des déconvenues facilement évitables et vous permet d’identifier les points sur lesquels vous devez encore progresser. Vous trouverez pour cela de nombreuses pistes dans cet ouvrage.

ORGANISATION DE L’OUVRAGE Mon propos s’orientera autour de trois axes principaux : 1. Je ne peux pas révéler ce qui me semble le plus pertinent en termes d’investissement et de trading sans avoir analysé les produits accessibles à l’heure actuelle : ce sera l’objet de la première partie. 2. Je vous dévoilerai ensuite ce que je retiens de ma longue expérience comme meilleurs conseils, astuces – voire secrets – à la fois pour débuter et pour se perfectionner. 3. Enfin, je terminerai par des chapitres consacrés à la gestion du risque (point de passage obligé) et à ce que peuvent être vos réactions psychologiques. Une biographie témoignera en fin d’ouvrage de mon parcours et de ma réussite que je dois largement à ces méthodes. AVERTISSEMENT Étant donné l’omniprésence de l’anglais dans le domaine de la finance, seuls les termes rares sont signalés en italique. POUR VOUS GUIDER :

3. Van Tharp, Réussir en trading, Valor éditions.

1. PRODUITS ACCESSIBLES AUX PARTICULIERS 1.1. PRODUITS COURANTS 1.1.1. LES SICAV OU FCP La S.I.C.AV. : Société d’Investissement au CApital Variable, comme le F.C.P. : Fond Commun de Placement, est une sorte de fond, une certaine quantité d’argent, piloté par un gérant, avec un thème (voir aussi « 2.3. L’investissement en S.I.C.A.V. ou F.C.P. » page 46). Le gérant achète et vend des actifs au sein de ce fond et essaie de faire évoluer (positivement) son capital. La plupart du temps, ces SICAV et FCP dotent les contrats d’assurance vie (supports en unité de compte). En investissant dans une SICAV, vous devenez actionnaire et pouvez participer à ses assemblées générales. En investissant dans un FCP, vous devenez copropriétaire des titres détenus par le FCP et ne pouvez pas intervenir sur la gestion du fond. Ainsi, il existe des SICAV ou FCP actions, obligations, indicielles etc. Les différentes catégories seront distinguées dans les rubriques suivantes. Les SICAV ou FCP sont des fonds permettant de s’adosser à un thème d’investissement et sont adéquats dans le cadre d’une assurance vie.

1.1.2. LES ACTIONS Une action est une part de société. Quand vous en achetez, vous devenez actionnaire : propriétaire d’une partie de cette société. Vous détenez peu ou prou une part de son capital. Vous faites cela pour deux choses : – vous pensez que la société va prospérer et donc que votre part va augmenter ;

– la société vous fait participer à ses bénéfices et vous distribue régulièrement des dividendes, part de ses bénéfices que se partagent tous les actionnaires. Pour une société, les actions sont émises en contrepartie des apports lors de la fondation de la société, ce qui permet de créer son capital social. Elles viennent financer leur développement ou rechercher une capitalisation. Le détenteur d’actions est qualifié d’actionnaire et l’ensemble des actionnaires constitue l’actionnariat. L’origine du dividende ou coupon détachable est un terme qui vient des anciennes formes papier des actions duquel on détachait le coupon ou le dividende pour se faire payer (voir ci-dessous l’Illustration 1). Les actions sont des parts de capital d’une société. Elles sont intéressantes pour la perspective de plus-value et de rendement (dividende).

Illustration 1 – Ancienne action au porteur et ses coupons détachables

On peut distinguer, en général en fonction de la capitalisation boursière : 1. les grandes valeurs ou blue chips ; 2. les valeurs moyennes ou mid caps ; 3. les petites valeurs ou small caps. Voir les différents marchés actions en Annexe 1, page 130.

1.1.3. LES OBLIGATIONS Les obligations sont des emprunts d’État ou privés : vous prêtez à un État ou à une société une certaine somme d’argent pendant une durée déterminée. L’emprunteur vous rémunère régulièrement à un taux fixe ou variable (coupon) jusqu’à une date convenue à l’avance et à laquelle il vous rend le capital initial sauf défaut de la société ou de l’État. Vous pouvez entendre la génération de vos parents avoir fait une petite fortune avec les emprunts Giscard indexés sur l’or, qui furent créés après le premier choc pétrolier. À l’époque, le cours de l’or ne progressait pas plus vite que l’inflation, mais la situation changea à partir du moment où l’or perdit son rôle international (accords de la Jamaïque en 1976) : les monnaies n’étant plus liées au cours de celui-ci, l’emprunt Giscard finit par coûter fort cher à l’État. Certaines obligations sont à taux fixes, d’autres à taux variables, d’autres indexées à d’autres paramètres (l’inflation par exemple). EXEMPLE

Une obligation 2025 de 10 000 (dix mille) euros à taux fixe de 3,5 % signifie que vous prêtez 10 000 euros à l’émetteur de l’emprunt et que, en contrepartie vous serez rémunéré 350 (3,5 % de 10 000) euros par an jusqu’en 2025 tout en retrouvant les dix mille euros à l’échéance. Ces placements ont perdu en ce début de XXIe siècle tout attrait compte tenu d’une tendance générale aux faibles taux de rendement.

Illustration 2 – Ancienne obligation de l’État russe

Vous trouverez en Annexe 2, page 130, d’autres photos d’anciennes actions ou emprunts dont la très rare action au porteur des ARMES BERNAND (8 exemplaires connus seulement sur 1000 émis). Voici une explication sur les tenants et aboutissants d’un investissement en obligations4 : « Les obligations d’entreprises bien notées rapportent un peu plus mais le risque de hausse des taux est devenu très important. Prenez, par exemple, l’obligation EDF 4,50 % à échéance juillet 2014 émise en 2009. Vous avez acheté 100 une obligation qui vous donnait droit à 4,5 tous les ans. Aujourd’hui, vous pouvez vendre ce papier 105. L’acquéreur va payer 105 et percevra 4,5. Son rendement sera de 4,28 %. Vous avez fait une très bonne affaire puisque vous avez perçu vos rentes de 4,5 depuis 2009 et vous avez empoché une prime de 5. L’acquéreur accepte de vous verser cette prime car, entre 2009 et maintenant, les taux ont baissé. On ne trouve plus d’obligations fraîchement émises avec un profil de risque aussi faible qu’EDF sur le marché. Maintenant, retournons la situation. Supposons que les taux partent à la hausse. Toutes les obligations fraîchement émises par

des profils de risque similaires rapportent plus que votre titre EDF. Si vous voulez vendre votre obligation, ce n’est plus 105 que votre acheteur va vous proposer, mais 95. Vous aurez perçu 4 x 4,5 (les intérêts de 2009 à 2013) – 5, soit 13. Donc votre rendement annuel réel est de 13/4 = 3,25 %. » Les obligations sont cotées en pourcentage de leur valeur nominale. Par exemple, dans le cas d’une obligation d’une valeur nominale de 500 € qui cote 99 %, cela signifie que sa valeur de marché est de 500 € x 99 % = 495 €. Le prix d’achat d’une obligation est égal à la somme : – de sa valeur de cotation ; et – de la valeur du coupon couru (également exprimé en pourcentage de la valeur nominale). Les obligations constituent de votre part un prêt à un État ou à une entité privée en échange d’un rendement régulier (coupon).

1.1.4. LES OBLIGATIONS CONVERTIBLES De même type ou presque que les obligations, elles émanent d’une Société qui vous rémunère un taux fixé à l’avance régulièrement, mais ce type d’obligation est convertible à tout moment en actions de cette même société selon une certaine règle de conversion (ou parité). Vous décidez en général de convertir quand l’action a progressé et atteint un seuil intéressant par rapport à la rémunération initiale de l’obligation. Le contraire n’est pas possible (convertir d’action en obligation). Ci-après une comparaison des comportements de l’action ORPEA et de son obligation convertible : on notera un comportement plus atténué, donc que l’on peut juger moins risqué, de l’obligation convertible par rapport à l’action.

Figure 1 – Obligation convertible ORPEA (YOR) versus action (ORP)

Les obligations convertibles possèdent les propriétés des obligations mais peuvent être converties en actions.

1.1.5. LES BONS DE SOUSCRIPTION Les bons de souscriptions5 (BS) sont des produits émis par des sociétés cotées. Cette caractéristique les distingue des autres produits dérivés émis par des banques ou institutions financières (voir « 1.1.6. Les warrants » page 24). Un bon de souscription permet d’acheter (et uniquement d’acheter) un titre (action ou obligation) d’une société à un prix donné (prix d’exercice) jusqu’à une période déterminée (échéance). Les sociétés fournissent (gratuitement) des bons de souscription : – aux actionnaires pour l’achat de nouvelles actions (on parle de ABSA : Action à Bon de Souscription d’Action) ; – aux porteurs d’obligation pour l’achat d’une action (OBSA : Obligation à Bon de Souscription d’Action) ou d’une obligation (OBSO : Obligation à Bon de Souscription d’Obligation). L’émission d’ABSA et d’OBSA s’effectue généralement pour l’augmentation du capital de la société. Lorsqu’une société décide (à la

suite d’une Assemblée générale) de pratiquer une augmentation de capital (ou un emprunt obligataire), elle donne des BS à ses actionnaires qui peuvent (s’ils le souhaitent) ainsi acheter des actions (ou obligations) à un prix donné jusqu’à une certaine date. Un actionnaire peut exercer (achat des actions) ou vendre ses bons de souscription dans le marché s’il décide de ne pas participer à l’augmentation de capital (ou emprunt obligataire).

Figure 2 – Le bon de souscription amplifie les variations

Ci-dessus l’évolution comparée de l’action BELVEDERE et de son bon de souscription BVDBS. L’« effet démultiplicateur » joue en faveur du bon de souscription. EXEMPLE Bons de souscription Peugeot avec les caractéristiques suivantes :

10 bons pour une action, prix de souscription 4 euros, fin de souscription 31 décembre 2016. Le bon de souscription est coté 0,30 euros. Vous bénéficiez d’un droit de conversion en payant le prix de souscription et en donnant 10 bons. Il vous en coûte 10 x 0,30 + 4 soit 7 euros ce qui peut paraître à peu près normal si l’action Peugeot cote 7 euros. L’intérêt réside dans la hausse potentielle de l’action d’ici le 30 décembre 2016. Si l’action cote 8 euros d’ici là, le bon vaudra 0,40 euros : (8 – 4) / 10. Soit pour une augmentation d’environ 11 % de l’action une variation de 30 % environ du bon. On parle ici d’effet de levier du bon de souscription. L’effet de levier fonctionne au désavantage du possesseur de bons en cas de baisse de l’action.

Les bons de souscription permettent une conversion en actions selon une certaine parité et avec un apport. De ce fait ils bénéficient d’un certain effet de levier.

1.1.6. LES WARRANTS Les warrants sont des produits dérivés qui possèdent en général un effet de levier très important. Ils sont émis par un établissement bancaire ou une institution financière et négociés en bourse. Un warrant donne le droit d’acheter (call) ou de vendre (put) à un prix d’exercice prédéterminé (ou strike en anglais) un sous-jacent (voir cidessous), jusqu’à une date déterminée (maturité ou échéance). Son prix évolue en temps réel en fonction des mouvements du sous-jacent et s’échange sur Euronext de 8h à 18h30. Un Turbo Illimité est un warrant qui ne dispose ni de maturité ni de Valeur Temps ! Sa valeur est toujours égale à la différence entre le strike et le cours du sous-jacent (en valeur absolue) et n’a pas de date de maturité. En contrepartie de cet avantage, les Turbos ont une barrière désactivante. Si le sous-jacent touche cette barrière, le Turbo n’existe plus, il est désactivé : il perd toute sa valeur. Chaque warrant a une valeur qui est calculée à partir d’un support. Ce support qu’on appelle sous-jacent peut être une action, un indice, une devise, une matière première ou même un future. Ce qui est potentiellement intéressant est la disponibilité de warrants sur certains sous-jacents peu communs (cacao par exemple). Contrairement aux options, on peut uniquement se porter acquéreur d’un warrant. Alors qu’on peut vendre une option. Les warrants ont aussi la spécificité de ne plus coter six jours avant leur échéance.

Les warrants sont des produits spéculatifs, adossés à un actif (action, monnaie, matière première). Ils peuvent perdre toute leur valeur rapidement.

1.1.7. LES OPTIONS BINAIRES Une option binaire est un type de pari où le résultat est soit le gain d’une somme déterminée à l’avance soit une perte totale de la somme engagée. On les appelle binaires à cause de la dualité de ces seules issues possibles. C’est bien l’aspect « binaire » qui est délicat, voire très risqué, dans ce type de produit. Ce type d’option intervient dans le montage de produits structurés mais est également très prisé par les investisseurs particuliers. En France, l’autorité de régulation publie régulièrement la liste des sites internet non homologués, et met en garde même pour des sites ayant un agrément, du nombre croissant d’abus constatés. Ce type de « tentative de trading », en effet très à la mode, fait l’objet de puissantes campagnes marketing et commerciales et trompe en quelque sorte des centaines de particuliers non avertis. On trouvera, en Annexe 3, pages 132 à 133, un témoignage d’un de mes clients qui s’y est essayé et compare les options binaires à d’autres types de trading. EXEMPLE DE TRADE SUR OPTION BINAIRE Un trader pense que l’EURO/DOLLAR va valoir 1 2750 dans 1 heure, à 10h par exemple. Il va acheter une option binaire à la hausse (ou call) et investit 100 euros. À 10h, si le cours de l’EUR/USD dépasse 1 2750, il obtient un rendement de 80 % habituellement distribué dans ce cas, soit 80 euros. À l’inverse si le cours n’a pas atteint 1 2750, il perd tout.

C’est le type d’option le plus connu. Ce type de trade consiste à déterminer si l’actif va atteindre un niveau au bout d’un certain laps de temps plus ou moins long. On trouvera en Annexes 5 et 6, pages 134 à 137, d’autres types d’options et la liste des escroqueries les plus fréquentes. Les options binaires s’apparentent à un pari sur la valeur d’un actif à un moment donné. Le pari peut être perdu et donc l’investissement réduit à zéro.

1.2. PRODUITS LIÉS AU TRADING MODERNE 1.2.1. LES GRANDS INDICES MONDIAUX Le CAC 40 est l’indice représentatif des grandes capitalisations d’actions françaises. C’est une moyenne pondérée différemment en fonction des valeurs des 40 quasi plus grosses capitalisations de la place parisienne. Ce n’est pas le seul indice français mais c’est probablement le plus connu. Par exemple, il est accompagné du CAC Small bien moins connu et englobant plus de 300 valeurs, plus petites. C’est la même chose pour chaque place boursière géographique qui propose une cotation d’actions, donc sous forme d’indice de son pays. Cette méthode de cotation, donc de calcul pondéré, a été choisie par la plupart des indices les plus récents. Voir, en Annexe 6, page 138, la déclinaison des principaux indices mondiaux. Un des plus importants, si ce n’est le plus important est l’indice SP500, indice large des valeurs américaines, calculé par la société Standard & Poor’s. Il existe depuis 1920. L’EUROSTXX 50 est un indice boursier européen. Il prend en compte les cinquante plus grandes capitalisations de la zone Euro et a l’avantage d’offrir une grande liquidité. Il est aussi à noter que les indices sont calculés dans la monnaie de leur pays. Il est ainsi absurde de comparer l’évolution du SP500 avec celle de l’EUROSTOXX50 sachant que la parité Euro contre Dollar influe sur cette étude. En général, les courtiers mettent à disposition des CFD (contract for difference, voir le chapitre suivant) sur beaucoup d’indices mondiaux. Ainsi si vous estimez que la bourse de TOKYO va s’apprécier, vous pourriez le « jouer » en achetant un CFD sur l’indice NIKKEI (indice phare du Japon). À contrario, si vous estimez que la bourse du Portugal va décliner, vous vendriez un CFD PSI, indice phare de Lisbonne. Chaque bourse d’un pays possède son indice représentatif d’un panier de valeurs qui y sont cotées.

1.2.2. LES CFD, LE CFD CAC 40 Un CFD, littéralement contract for difference, est un des produits les plus mis en avant par les intermédiaires à l’heure actuelle car ils permettent avant toute chose d’investir avec un effet de levier pour les traders les plus avertis – si tant est qu’ils soient avertis. C’est un calcul de différence entre deux niveaux de cours qui vous est crédité ou débité. Ils sont traités de gré à gré par votre courtier qui est dit ou désigné alors market maker, littéralement « faiseur de marché ». Nous reviendrons sur l’effet de levier, le calcul de marge, l’appel de marge etc., mais j’avertis le lecteur le plus néophyte d’être bien prudent avec les possibilités de levier, donc en particulier des CFD. Pour donner un bref aperçu, comprenez qu’avec un capital initial de 5000 euros et un CFD effet de levier 100, vous pouvez prendre une position réelle de 100 x 5000 € soit 500 000 euros, à la condition expresse de ne pas perdre 5000 euros sur ces 500 000 soit seulement une baisse de 1 %. Auquel cas, vous perdez réellement ces 1 % de 500 000 soit 5000 euros, soit la totalité de votre compte. C’est un schéma un peu simplifié car d’autres mécanismes ou avertissements vous auraient alerté mais vous voyez bien le danger.6 Pour comprendre l’effet de levier, comparons un investissement sur l’action BNP et un investissement sur CFD BNP. Vous disposez d’un capital de 10 000 euros, l’action BNP cote 200 euros. Si vous souhaitiez investir la totalité de votre capital sur cette action, vous en achèteriez une quantité de 50 (50 actions x 200 = 10 000 euros investis). Si sur un laps de temps donné, l’action grimpe de 5 % elle vaudra 210, vous aurez gagné 500 euros. Avec un CFD BNP, on vous autoriserait avec un effet de levier de 20 à investir 20 x 10 000 euros pour peu que vous décidiez (démarche imprudente) de consacrer tout l’effet à ce CFD. Vous seriez en position virtuelle de 200 000 euros. Votre plus-value de 5 % sur le CFD (le même que sur l’action) serait de 10 000 euros en valeur de différence. Vous auriez doublé votre capital. Mais vous auriez pu le perdre en totalité aussi. Mais en cas de CFD BNP, en aucun cas vous n’aurez été en possession de l’action BNP. Seul le courtier a constamment calculé et géré le risque entre votre cours d’achat et le cours actuel. L’effet de levier autorisé est variable d’un type de CFD à un autre et même d’un intermédiaire à un autre.

Le trader doit payer des intérêts de financement sur une position longue (achat) sur CFD parce qu’il a ouvert une position plus grande que la marge mobilisée sur son compte. Le courtier prélève des intérêts journaliers avec la formule : Intérêts prélevés = montant virtuel engagé x taux d’intérêt avec une marge / 360.

EXEMPLE Intérêts prélevés = 20 000 x 3 % /360 = 1,67 euro par jour. A contrario, le vendeur de CFD percevra des intérêts infimes.

Les CFD couvrent donc de très nombreux marchés et produits financiers. Cependant, il est très important de bien choisir la classe d’actifs sur laquelle on traite. Il peut être par exemple peu intéressant d’acheter ou de vendre des CFD sur devises alors que vous avez la possibilité de traiter au comptant sur le Forex. En utilisant un CFD sur devise, vous risquez de vous priver de la forte liquidité disponible sur le Forex. De même il paraît inutile de traiter l’or ou l’argent à travers des CFD car ils sont accessibles au comptant. Les CFD sont donc particulièrement pertinents sur actions et indices. Les CFD sur indices sont très recherchés par les traders car ils permettent de diversifier le risque sur plusieurs valeurs cotées plutôt que sur une seule action. Le lecteur devra impérativement se former avant d’aborder ce type d’investissement sous peine de grande déconvenue. Le CFD est un calcul de différence entre deux cours. Vous ne possédez pas l’actif correspondant. Il permet la vente de l’actif.

1.2.3. LES TRACKERS Ici s’ouvre un chapitre digne d’intérêt pour les investisseurs ou traders les plus modernes. Les trackers ou ETF (Exchange-Traded Funds) répliquent un indice, tel que défini ci-dessus, ou un secteur géographique, ou une matière première ou un secteur d’activités ou encore toute autre idée d’investissement. Ils les répliquent à la hausse ou à la baisse, parfois avec

un coefficient multiplicateur. Ils se négocient comme tout autre produit de bourse et sont donc très facilement accessibles. Leur intérêt réside donc dans le fait d’être indexé par un seul geste d’achat sur un thème, quel qu’il soit. Par exemple, si vous croyiez beaucoup au potentiel des actions vietnamiennes : vous achèteriez un tracker Vietnam. À ma connaissance, il n’en existe pas encore et c’est un tort. Mais vous seriez, avec un tel tracker, indexé sur ce pays, plutôt que d’intervenir, si vous le pouviez, sur la bourse vietnamienne, pour acheter HABUBANK ou toute autre action de ce pays. Si vous êtiez convaincu par le fait que l’argent (le métal précieux) n’a plus d’autres beaux jours devant lui (et vous auriez probablement tort), vous achèteriez un tracker baissier (bear) sur ce métal. Une variation à la baisse sur l’once d’argent se traduirait peu ou prou par une hausse équivalente sur le tracker baissier argent. Les ETF, ces fameux fonds cotés en Bourse qui ont émergé dans l’industrie de la gestion d’actifs il y a une dizaine d’années, pèsent désormais près de 2700 milliards de dollars7. L’AGEFI publie à ce sujet des fiches éclairages d’une grande qualité : flashez les QR codes en Annexe 8, page 145, pour les consulter. Outre ces définitions, leurs frais sont modérés, ils sont en général liquides. Ils peuvent être éligibles au PEA et au SRD ainsi qu’au détachement de dividendes. En Annexe 8, page 145, le lecteur trouvera de multiples pointeurs sur les différents sites mondiaux de comparaison entre trackers ainsi que les sites des principaux émetteurs.

Figure 3 – Tracker INDE : une des meilleures performances 2014

Un tracker constitue un moyen d’investissement facile car il réplique un thème d’investissement (indice, matière première, secteur…)

1.2.4. LE MARCHÉ DES FUTURES Les futures sont aussi, encore une fois, des instruments financiers accessibles aux particuliers avertis car pouvant être utilisés de façon relativement spéculative. Un future ou contrat à terme est un contrat négocié sur un marché organisé officiel permettant de s’engager sur un prix pour une quantité déterminée d’un produit donné (le sous-jacent) à une date ultérieure. Il existe toute une série de contrats dont les caractéristiques sont prédéterminées : – Le sous-jacent (actif sur lequel est adossé ce contrat future) peut être n’importe quel instrument financier : taux, indice boursier ou matière première ; – La quantité (dans le cas des matières) ou le nominal (produits financiers) ; – Le mode de cotation (en pourcentage ou en valeur) ; – La variation minimale du prix (le tick size) ;

– Les échéances ; – Le mode de liquidation : par livraison du sous-jacent (le moins fréquent) ou en cash. VOICI PAR EXEMPLE UN EXTRAIT DU CONTRAT FUTURE SUR L’ORGE MALTÉ – Contract size 50 metric tonnes Minimum trade 1 Exchange EUR_PAR1 Trading Hours 10h4518h30 – Tick size 0.25 Tick value 12.5 – Initial margin 1,050 – Exchange fee EUR1 Min. commission EUR10

Traduction Ce contrat future orge malté porte sur 50 tonnes, négociable sur la place parisienne entre 10h45 et 18h30. Chaque variation élémentaire de 0,25 euro de la cotation élémentaire de ce poids entraîne une variation de la valeur du contrat future de 12,5 euros. Pour négocier ce contrat, on monopolise 1050 euros de marge sur votre compte (le montant qui est en fait « bloqué » pour traiter ce contrat). Un future est un contrat à terme (niveau de prix et échéance) sur un actif. Il a une valeur absolue démultipliée par rapport à la variation élémentaire de l’actif.

1.2.5. LE FUTURE CAC 40 Le Cac40 Index future est un contrat à terme sur l’indice CAC 40. Il s’agit du contrat sur indice le plus échangé sur la place boursière parisienne. Dans le monde du trading, le Cac40 Index future est plus connu sous l’acronyme « FCE ». Durant les heures de cotation du CAC 40, le future Cac40 est calculé en parallèle à lui, mais sur un marché distinct. Aussi, durant cette période, l’échéance en cours du future Cac40 et le CAC 40 n’ont pas exactement la même valeur. Le Cac40 Index Future est un contrat valorisé à 10 euros par point d’indice, avec un échelon minimum de cotation de 0,5 point d’indice, soit 5 euros. D’où le côté spéculatif. Une variation de 4000 à 4018 du contrat

future FCE représente une plus ou moins-value (selon le sens achat ou vente de votre position) de 180 euros pour peu que vous n’ayez engagé qu’un contrat ! Il connaît trois échéances mensuelles, quatre trimestrielles du cycle mars, juin, septembre, décembre et huit semestrielles du cycle mars/septembre. Le lecteur devra impérativement se former avant d’aborder ce type d’investissement, sous peine de grande déconvenue. Un future est un contrat à terme. Le future CAC est le contrat à terme de l’indice parisien. Un point de CAC vaut 10 euros pour un contrat future CAC.

1.2.6. LE MARCHÉ DES OPTIONS Le mot option vient du mot latin « optio » qui signifie droit et non obligation. L’option est donc un contrat qui donne le droit mais pas l’obligation d’exercer ce que l’on a acquis auparavant. On distingue deux types d’options : – le call qui est un contrat donnant le droit, mais non l’obligation d’acheter un actif à un prix déterminé à l’avance, à une période fixée à l’avance ; – le put qui est un contrat donnant le droit, mais non l’obligation de vendre un actif à un prix fixé à l’avance, à une période fixée à l’avance. Il est très important de souligner que les options confèrent un droit d’acheter ou de vendre, il ne s’agit en aucun cas d’une obligation ! L’initiative du droit d’exercice appartient exclusivement à l’acheteur de l’option. L’option est un droit pour son acheteur et une obligation pour son vendeur. On peut acheter ou vendre une option. Les options ont une échéance fixée dans le temps. Les variables qui influent sur le prix des options sont la volatilité, le temps qui passe, et le niveau de prix du sous-jacent. Une des grandes subtilités de ce type d’investissement est la vente d’option où vous êtes d’emblée gagnant sur un paramètre : le temps.

« Nous pouvons également distinguer8 trois grands types d’options : les options américaines, européennes et asiatiques. Attention ! La différence entre ces types n’a rien à voir avec une quelconque situation géographique ! Avec les options américaines, le porteur peut exercer à tout moment entre la date d’acquisition et l’échéance, alors qu’avec les options européennes, le porteur ne peut exercer qu’à échéance. L’option asiatique ne se caractérise pas, quant à elle, par le moment où l’exercice est permis (elle peut être dans ce sens américaine ou européenne) mais par le calcul de son prix. Pour l’américaine et l’européenne, le prix d’exercice est fixe, pour l’asiatique, il correspondra à la moyenne du cours de la référence depuis l’émission de l’option jusqu’au jour de son exercice. Cependant, la plupart des courtiers en ligne proposent essentiellement des options de type européen dont la gestion est plus aisée. » La position ouverte est le nombre total de contrats d’options non échus. Il s’agit de toutes les positions à l’achat ou à la vente détenues par les opérateurs qui ne sont pas arrivés à expiration et qui sont en attente d’être débouclées. Nous reviendrons sur les options et les futures dans le prochain chapitre et en particulier sur une ébauche des stratégies possibles combinant les deux types de produits et qui, avec le recul, me semblent être parmi les méthodes les plus élégantes et source de très grande rentabilité à condition de les maîtriser. Le lecteur devra impérativement se former avant d’aborder ce type d’investissement sous peine de grande déconvenue. L’option est un droit ou une obligation d’acheter ou de vendre un sous-jacent à un prix donné à une échéance donnée.

1.2.7. LES OPTIONS SUR DEVISES ET LES FUTURES SUR DEVISES Ces deux types de marché s’apparentent tout à fait au marché des options et des futures décrits ci-dessus, mais indexés sur le Forex. Ces marchés, certes accessibles aux particuliers, relèvent d’une certaine expertise et sont, à tort, peu traités par ceux-ci. 1.2.7.1. Les options sur devises

Rappelons, à toutes fins utiles, que les options sont de nos jours utilisées sur tous les marchés financiers mais que leurs développements et l’évolution de leurs méthodes de pricing sont récentes et proviennent du marché des changes. Seules sont détaillées ici9 les options de change. Comme indiqué précédemment, tout contrat nécessite de préciser les principales caractéristiques de l’option, à savoir : – la paire de devises traitée (EUR/USD, GBP/JPY…) ; – le montant investi ; – le sens de la transaction : achat ou vente ; – la catégorie d’option (voir ci-dessus page 31 « 1.2.6. Le marché des options ») : – call ; – put ; – le cours d’exercice de l’option ; – la date de départ du contrat et sa durée de vie : sa date limite de validité est appelée « échéance », « date d’expiration », ou encore « maturité » de l’option ; – le prix de l’option, ou « prime ». 1.2.7.2. Les futures sur devises « Tel le marché des futures, les contrats futures sur les devises permettent donc d’acheter une quantité spécifiée de devises, à une date donnée et à un prix donné. En cela ils ressemblent exactement à des opérations de change à terme standardisé. Le calcul du prix d’un contrat future peut donc se faire de la même manière que celui d’une opération de change à terme. Aux États-Unis, les futures sur les devises ont été pendant longtemps plus populaires que le marché du spot pour les spéculateurs car les marchés futures y sont très bien organisés et les coûts de transactions y sont relativement bas. Il existe six échéances pour chaque future. Pour s’y retrouver dans les cotations des futures il faut connaître le symbole de la devise : EC par exemple pour l’EUR/USD sur le CME10. Ensuite une lettre représente le mois d’échéance du contrat. Rappelons à cette occasion la règle du « STROPPY WILL » qui est le moyen mnémotechnique pour trouver les lettres correspondantes aux mois d’échéances des contrats futures.

En prenant l’alphabet à partir de la lettre F : F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z, on retire les lettres du mot « Stroppy will » : F G H J K M N Q U V X Z. Il reste chacune des lettres suivantes par lesquelles on désigne les mois d’échéance des contrats futures. Janvier F Février G Mars H Avril J

Mai K Juin M Juillet N Août Q

Septembre U Octobre V Novembre X Décembre Z

Figure 4 – Mois et futures

Enfin le dernier chiffre du symbole de chaque contrat représente l’année d’échéance du contrat : 7 pour 2007 par exemple. » Le contrat ECZ4 est donc un contrat sur l’EUR/USD à échéance décembre 2014. POUR ALLER PLUS LOIN… AUX ÉDITIONS ARNAUD FRANEL– SÉFI DIFFUSION

– Les CFD – Contract for Difference, Gwenaël Moy, Arnaud Poutier, 2010 – Guide pratique des obligations, 2e édition, Éric Pichet, 2007 – Guide pratique des options et du Monep, 7e édition, Éric Pichet, 2011 – ID Reflex’ OPCVM, Raphaël Prunier, 2010

Ouvrages disponibles sur : http://www.sefi-arnaud-franel.com

1.3. CONNAÎTRE LE FOREX AVANT DE LE TRAITER

1.3.1. INTRODUCTION De par son intérêt, le Forex, marché des devises, mérite une description un peu plus longue. Après la seconde guerre mondiale, les pays vainqueurs s’accordent à figer les parités des devises par rapport à l’étalon-or (voir les accords de Bretton Woods en Annexe 9 page 146). Ce n’est qu’après le 15 août 1971, lorsque le président Nixon met fin à ces accords, que les parités deviennent flottantes et que le véritable marché des changes naît. Le Forex (Foreign Exchange) est le marché mondial des devises tout à fait accessible aux particuliers depuis, surtout, qu’internet a pu le mettre en avant. C’est le deuxième marché au monde en termes de volumes après le marché des taux d’intérêt, quant à lui peu accessible. Une de ses principales caractéristiques est sa cotation 24 heures sur 24 du dimanche 22 p.m. au vendredi 22 p.m. (GMT) tant et si bien qu’il est constamment possible d’intervenir même de façon programmée et surtout sans trou d’air (gap). Façon programmée peut vouloir dire avoir un ordre de protection qui serait exécuté à 1h24 du matin pendant que vous dormez et non pas avec une ouverture en baisse de plusieurs pour-cent comme parfois sur les autres marchés. Ce marché est fluide. Pour ces seules caractéristiques, ce marché offre de nombreux avantages tout à fait accessibles aux particuliers. Il faut bien comprendre que sur le marché des devises, on ne peut pas acheter ou vendre une devise indépendamment d’une autre. Le trader ou investisseur n’achète pas ou ne vend pas de l’euro par exemple. Mais il vend de l’euro contre dollar américain. C’est la même situation que celle d’un citoyen européen qui envisagerait de voyager aux USA et qui en échange de 1000 euros (qu’il vend donc), achèterait 1300 dollars américains si l’euro/dollar cote 1,30. Chaque devise sur le Forex a un nom particulier en trois lettres fixé selon des normes ISO. Ainsi, à quelques exceptions près, les deux premières lettres correspondent au nom du pays et la troisième au nom de la devise : SIGLE GBP

PAYS Great Britain

MONNAIE Pound

USD JPY CAD AUD CHF

United States Japan Canada Australia Confédération Helvétique

Dollar Yen Dollar Dollar Franc

Figure 5 – Norme ISO pour les devises

L’Euro, en tant que monnaie représentative d’une zone économique, fait partie des rares exceptions à cette règle : EUR. Une paire de devises est donc composée de 2 monnaies. Leur ordre d’apparition est fixé par convention (avec ou sans « / »). USDCAD : dollar américain contre dollar canadien USD : devise de référence, CAD : devise de contrepartie C’est bien le poids d’une « monnaie » contre une autre. En mai 2014, quand la Banque Centrale Européenne annonçait une baisse des taux pendant que les États-Unis annonçaient le contraire, il devenait probable que l’EURO/DOLLAR allait s’affaiblir. 1.3.2. DEVISES MAJEURES, MINEURES ET EXOTIQUES, LEURS SURNOMS Les paires de devises majeures sont composées du dollar américain, les mineures ne le sont pas ; les exotiques font référence à des pays moins communs. Le « CABLE » désigne l’USDGBP en analogie aux premiers câbles sous-marins de télécommunications qui traversent l’Atlantique. Le « LOONIE » par exemple fait référence à l’USDCAD en analogie au surnom de la pièce de un dollar canadien. MAJEURES EURUSD (eurodol) USDJPY USDGBP (cable) USDAUD (Aussie) USDCHF (swissie)

MINEURES EUR JPY EUR GBP GBP CHF Etc. Figure 6 – Différentes paires de devises

EXOTIQUES USD THB EUR TRY

Vidéo 1 – Paires de devises

De plus, d’après l’enquête triennale de la BRI11, il se traitait en 2013, 5300 milliards de dollars par jour. Vous avez bien lu : cinq mille trois cents milliards de dollars par jour. À votre humble niveau d’investisseur particulier vous ne pouvez pas ne pas être servi. EURUSD USD JPY GBP USD AUD USD USD CAD USD CHF EUR JPY USD MXN USD CNY EUR GBP

1300 Mds $ / jour 1000 470 360 200 180 150 130 110 100 Figure 7 – Volumes annuels sur les devises

Donc, le marché est très liquide !

1.3.3. HORAIRES ET SESSIONS DE TRADING FOREX12 « Le premier marché à entrer en action est celui de Sydney, avant que les marchés asiatiques n’ouvrent eux-mêmes leurs portes. Le principal pays contributeur sur les marchés asiatiques reste le Japon (3e position mondiale selon la BRI avec 6 % des échanges) dont la session débute à partir de minuit et ferme à 9 heures du matin GMT. Plusieurs autres pays asiatiques (Chine, Singapour et Inde) sont désormais suffisamment influents pour maintenir une volumétrie et donc une bonne liquidité du marché des changes et de ses principales devises après la fermeture du marché japonais, et juste avant la montée en puissance des places financières européennes. Quelques heures avant la fermeture du dernier marché financier asiatique, les intervenants européens commencent à faire leur entrée. Le Forex européen est en activité de 7h jusqu’à 17h GMT. Il faut toutefois attendre 8h GMT pour voir entrer en action la principale place mondiale du Forex (37 % des échanges selon la BRI) à savoir Londres, où une part importante de l’activité du Forex se trouve localisée. Pendant ce laps de temps, la volatilité des taux de change est en hausse. L’ouverture du marché américain (18 % des échanges selon la BRI) débute à 13h GMT. Tout comme le début d’activité du marché européen avec le marché asiatique, le marché américain se chevauche donc, pendant plusieurs heures avec les marchés européens, et tout particulièrement le marché londonien, qui commence à préparer sa sortie. Pendant cette période qui court de 13 heures à 17 heures GMT, la volatilité des taux de change de nombreuses parités de devises ainsi que leur liquidité augmente considérablement. La séance américaine touchant à sa fin à 22h GMT, le Forex redevient calme jusqu’à l’ouverture du marché asiatique. Sydney prenant néanmoins le relais à 22 heures. C’est le moment où la liquidité du marché des devises est la plus faible. » 1.3.4. LES INTERVENANTS SUR LE MARCHÉ DES CHANGES 1.3.4.1. Les Banques centrales Elles opèrent avec objectif de réguler le cours de la devise dont elles sont responsables. Elles représentent environ 5 à 10 % des volumes. 1.3.4.2. Le marché interbancaire

Les banques commerciales sont des acteurs historiques. Actuellement 50 % des transactions transitent par elles car elles sont les interlocuteurs finaux des autres intervenants. Ils procèdent au market making c’est-à-dire toujours offrir des prix acheteur et vendeur en exécutant au mieux les ordres qu’ils reçoivent pour « marger » (essayer de réaliser l’opération à un meilleur prix). 1.3.4.3. Les Entreprises multinationales Pour réaliser leur achat ou vente de produits ou matières premières à l’étranger, ou pour rapatrier des profits de filiales ou tout simplement pour s’adapter à l’évolution de leur flux de trésorerie. Elles cherchent à neutraliser les risques de change. Les plus grandes disposent d’une salle de marché. 1.3.4.4. Les Investisseurs Institutionnels Ils interviennent pour couvrir des positions sur leur portefeuille d’actions étrangères. C’est courant dans la gestion de fonds dans laquelle on peut même voir maintenant des positions devises. 1.3.4.5. Le trading algorithmique Sorte de programmes informatiques dites boîtes noires qui spéculent. Courant dans des positions de hedge funds. 1.3.4.6. Les investisseurs particuliers En constante augmentation depuis l’arrivée d’internet et l’accès à ce marché, ils traitent grâce aux courtiers ou brokers. 1.3.4.7. Les courtiers Ceux qui donnent accès à ce marché avec ou sans commission, avec ou sans market making (voir ci-dessus : « 1.3.4.2. Le marché interbancaire »). 1.3.5. LES BASES MACROÉCONOMIQUES DU FOREX Comprendre le Forex implique de bien comprendre les fondements économiques du marché des devises et le rôle prépondérant des Banques Centrales à l’heure actuelle. 1.3.5.1. Définition de la macro économie « Approche théorique qui consiste à analyser l’économie d’un point de vue global, à travers les relations qui peuvent exister entre ses agrégats tels que le PIB, les prix, l’emploi, la masse monétaire13… »

1.3.5.2. Zoom sur les taux d’intérêt On observe : – Les taux d’intérêt à court terme ; – La banque centrale fixe le taux d’intérêt à court terme ; – Les taux d’intérêt à long terme ; – Le marché, en fonction de ses anticipations sur l’économie influence le niveau des taux d’intérêt à long terme. Taux d’intérêt réel = Taux d’intérêt nominal – Taux d’inflation

1.3.5.3. Le rôle des banques centrales Définition14 : « Banque constituant le principal appareil de premier rang exécutif des autorités publiques dans le domaine de la surveillance et de la gestion de la monnaie. Elle possède ainsi les privilèges d’émission des billets de banque et de gestion des réserves d’or et de devises du pays. » Les banques centrales possèdent différents mandats d’une zone / pays à l’autre. Il convient de comprendre la nature de leurs mandats pour comprendre leur comportement et la manière dont elles réagissent. On entend par réaction, principalement leurs décisions concernant la fixation des taux d’intérêt. 1.3.5.3.1. La Banque Centrale Européenne (BCE)

Instituée en 1988 pour assurer le bon fonctionnement de l’union économique et monétaire en dirigeant le système européen des banques centrales. Elle est composée d’un directoire, du conseil des Gouverneurs et du Conseil général. Son rôle principal est de maintenir la stabilité des prix et de maintenir une politique économique crédible. 1.3.5.3.2. La Banque Centrale Américaine (FED)

Créée en 1913 par le Congrès, elle est à ce jour le gardien de l’économie américaine. Elle est placée sous la direction du Board of Governors

(7 membres nommés pour 14 ans), dirigé par le président : Madame Janet Yellen qui a remplacé Monsieur Ben Bernanke début 2014. Par ailleurs, le FOMC est un organe qui siège 8 fois par an et rend ses avis sur la politique monétaire. Ses objectifs sont de promouvoir : – La croissance économique ; – Le plein-emploi ; – La stabilité des prix. 1.3.5.3.3. La Banque d’Angleterre (BoE)

Fondée en 1694 pour l’essor commercial du pays. Nationalisée en 1946, elle a repris son indépendance en 1997 en marquant l’histoire par le refus d’adopter l’euro. Objectifs : – Maintenir la stabilité monétaire. La stabilité des prix (cible d’inflation à 2 %). La confiance dans la monnaie. – Promouvoir la stabilité financière. Réduire d’éventuelles menaces sur le système financier dans son ensemble. Surveillance du système bancaire et activité de veille sur le marché. La menace est réduite par le renforcement des infrastructures, par certaines opérations financières incluant sous certaines circonstances la fonction de prêteur en dernier ressort. – Jouer un rôle dans la promotion et la compétitivité de la place financière anglaise. Utilise son expertise pour faire en sorte que le système financier britannique soit plus efficient. Tant que ce rôle reste dans le domaine de l’intérêt public et tant qu’il n’entre pas en conflit avec les deux objectifs précédents. 1.3.5.3.4. La Banque du Japon (BoJ)

Créée en 1882, peu de temps avant la création du Yen (1871). Réellement indépendante en 1998 après la série de scandales qui l’ont éclaboussée, la Bank of Japan, banque centrale du Japon, est aussi appelée Nichigin. Avec sa politique monétaire, la BoJ aspire à contribuer à un développement sain de l’économie nationale en garantissant la stabilité des prix. L’objectif que la banque se fixe quant au degré de stabilité des prix n’est toutefois pas défini aussi précisément que pour d’autres banques centrales.

Les tâches de la Banque du Japon englobent : – l’émission et la gestion du papier-monnaie ; – la mise en œuvre de la politique monétaire ; – les activités au niveau des titres en rapport avec la trésorerie et les pouvoirs publics ; – la collecte de données, des analyses économiques et des activités de recherche. 1.3.5.3.5. Exemple d’actualité (hiver 2013 et 2014)

« La Banque centrale du Japon (BoJ) a annoncé une accélération et une amplification des mesures d’assouplissement monétaire, afin d’atteindre en deux ans environ son objectif d’inflation de 2 %, comme s’y est engagé le nouveau gouverneur, Haruhiko Kuroda.

Figure 8 – Dépréciation du YEN (USD/JPY) sur 5 ans

Une politique d’assouplissement monétaire « quantitatif et qualitatif ». La Banque Centrale du Japon (BoJ) confirme le chemin qu’elle a commencé à prendre ces derniers mois : celle d’une politique monétaire plus expansionniste, ayant pour objectif de créer un peu de croissance, de lutter contre la déflation et… de faire baisser le Yen. La BoJ a ainsi annoncé qu’elle comptait étendre la gamme et la quantité de ses achats d’obligations d’État. Elle va acquérir des titres à plus long

terme, et augmenter par ailleurs la part des actifs plus risqués (fonds cotés et immobiliers), en visant un doublement de ces actifs en deux ans. »15 La Banque Centrale Européenne vient de déclencher en mars 2015 le même type de programme.

Vidéo 2 – Politique de banque centrale

4. Avec l’aide de La stratégie de Simone Wapler n° 16, éditions Agora, mars 2013. 5. Avec l’aide de trading-school.eu, Glossaire de la Bourse. 6. Voir mon essai Salon du Trading en Annexe 7 pour comprendre l’intérêt des intermédiaires à mettre en avant ce genre de produits et le danger qui en découle. 7. Source : AGEFI, septembre 2014. 8. Extrait des formations du courtier SAXO. 9. Extrait des formations du courtier SAXO BANQUE. 10. Chicago Mercantile Exchange : un des 2 principaux marchés à terme américain. 11. Banque mondiale d’investissement ou Banque des règlements internationaux. 12. D’après http://Forex.trader-finance.fr 13. Dictionnaire d’analyse économique, Éditions Repères. 14. Thierry Duclos, Dictionnaire de la banque 6e éd., Éditions SEFI, 2013. 15. « La Banque du Japon (BoJ) poursuit sa politique d’assouplissement monétaire », La Tribune, 4 avril 2013.

2. CONSEILS, ASTUCES ET AUTRES SECRETS 2.1. UN PREMIER PLACEMENT Voici un premier placement à ne pas rater, jeune, ou en début de vie d’adulte, voire d’adolescent. Mes parents m’avaient ouvert un P.E.L. ou Plan d’Épargne Logement : le carré mauve (on le reconnaîtra : celui de la banque verte). Quelques années plus tard, ses intérêts perceptibles à l’époque me payaient mon restaurant universitaire. Et j’achetai mon premier appartement en 1987 grâce aux droits des prêts avantageux acquis avec ce placement. Le PEL est une des premières épargnes à constituer. Elle permet d’accéder plus facilement au logement. Rembourser son emprunt habitat est plus rentable que de payer un loyer sauf cas particulier. Le logement est bien entendu une des premières choses à posséder. Il constitue souvent un des premiers placements. C’est certainement l’un des premiers meilleurs investissements.

Les parents peuvent aussi facilement ouvrir ou transmettre les droits de tel ou tel plan à leurs enfants. C’est un joli tremplin pour leur premier logement à leur entrée dans la vie active ou un peu plus tard. Gardez quand même en tête cette remarque d’un grand oncle alors que je n’étais encore qu’adolescent : « La pierre c’est bien sauf quand une bombe tombe dessus ». Ce que notre génération, du moins dans notre pays, n’a pas connu. À part ce chapitre, ce livre ne traite pas de l’investissement immobilier. De nombreux conseillers officient dans ce domaine.

2.2. LES PLACEMENTS DE LIQUIDITÉ A L’HEURE ACTUELLE

Voici une liste non exhaustive des opportunités offertes au lecteur de placer ses liquidités avec disponibilité immédiate. 2.2.1. LE LIVRET A Véritable bas de laine des Français, il est extrêmement populaire. Il peut être ouvert (tout particulier qu’il soit majeur ou mineur) dans n’importe quelle banque. C’est un compte d’épargne rémunéré à 1 % en ce mois de novembre 2014 et son plafond est d’environ 23 000 euros. Les intérêts sont exonérés d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux. Il y a un comité préconisateur qui confronte son avis avec Bercy ; c’est le gouvernement qui décide en dernier lieu du taux de rémunération. 2.2.2. COMPTE SUR LIVRET Presque équivalent, il rémunère à peine plus et est fiscalisé. Ces deux premières épargnes fonctionnent avec des intérêts à la quinzaine. Il est communément admis qu’il est judicieux de placer avant le 15 ou le 31 du mois et de n’extraire qu’à partir du 1er ou 16 du mois afin de gagner sur les échéances des quinzaines d’intérêts. 2.2.3. D.A.T. Dépôt à Terme : l’épargnant prête à sa banque sur une période déterminée, une somme d’argent plus ou moins conséquente qui est encore un peu plus rémunérée que les deux précédents, fiscalisé.

2.3. L’INVESTISSEMENT EN S.I.C.A.V. OU F.C.P. En 1983, j’ai acheté ma première SICAV Unifrance au Crédit agricole, conseillé par un banquier. Pour le débutant, ou aussi pour quelqu’un souhaitant investir sur un terme un peu long, ou encore ne disposant pas de trop de temps pour suivre ses investissements, c’est un placement intéressant, car il achète ce fond thématique ou basé sur un indice boursier ou sur un placement géographie (les pays émergents par exemple), ou encore une composition particulière (les petites capitalisations européennes par exemple). Il fait ainsi confiance au gérant pour faire évoluer les parts qu’il a achetées. Il ne suit que la

cotation régulièrement (la valeur liquidative) et suit ainsi de plus ou moins loin l’évolution de son placement. Par contre, les désavantages majeurs de ce type de placement sont les frais d’entrée, de sortie et même de gestion (grosso modo les frais fixes annuels) sur lesquels il est impératif de se renseigner avant d’investir. De grands acteurs officient sur les places mondiales pour gérer ce type d’actifs et donc les suggérer. En France, le très célèbre établissement Carmignac n’a clairement pas à rougir de ses performances constantes dans ce domaine. Il gère quasiment 50 milliards en 2014 et propose pas moins de 20 fonds. Il faut aussi bien sûr préciser que les SICAV et FCP ont tout lieu d’exister puisqu’ils tapissent allègrement la plupart des contrats d’assurance vie en unités de compte. Et qu’il y a là matière à faire travailler, non seulement tous les gérants de ces fonds mais aussi les gestionnaires d’assurances vie, véritables autres bas de laine des Français. Les SICAV et FCP peuvent être considérés comme intéressants pour une gestion moins chronophage ou pour une gestion adossée à des contrats d’assurance vie.

2.4. LES DANGERS DU PLAN DE PARTICIPATION ENTREPRISE Certaines entreprises, cotées ou non, proposent à leurs salariés de transformer une partie de leur salaire en actions de leur société tout en abondant à cette somme. Opérations jugées intéressantes. Ce qui est vrai la plupart du temps sans compter que l’argent est bloqué habituellement pendant cinq ans. Même si, récemment, le gouvernement vient d’autoriser dans certaines conditions des retraits anticipés. Le danger se concrétise si la part du salaire autorisée dans cette opération dépasse les limites du raisonnable (plus de 10 %) ou même quand l’entreprise abonde plus qu’habituellement. Le salarié est incité à participer plus. Ainsi il se fragilise car il consacre au fil des mois ou des semestres en fonction des règles propres une part importante de ses avoirs dans cette affaire-là (celle de sa société). Et si quelques années plus tard, l’entreprise faiblit, voire, flanche, que devient cet actif ? Il va fondre comme neige au soleil et est plutôt bloqué.

Mon ami de promotion Laurent abondait au plan Alcatel dès 1999 à des prix avoisinant les 80/90 euros et a continué au fil des années. Il n’a jamais changé d’employeur. La dernière fois que j’ai dîné avec lui en 2005, l’action valait encore 11 euros, il était déjà désespéré. En ce 21 décembre 2012, elle vaut 1,02 euros peu ou prou. Qui plus est, il n’a strictement pas profité des nombreuses dates anniversaires cinq ans pour sortir son épargne. J’ai un témoignage similaire sur EDF. Notez, cependant, que j’ai acheté EDF début février 2013 à 14,25 euros et Alcatel à 1,19 euros quelques semaines plus tôt. Ne consacrez pas une part importante de votre épargne à votre plan Entreprise ; profitez des événements familiaux réguliers qui vous autorisent à débloquer votre participation.

Figure 9 – Évolution potentielle d’une action d’un plan de participation Entreprise

2.5. L’ACHAT DES PREMIÈRES ACTIONS Juste après mon mariage, mes premiers salaires me permettaient l’achat de ma première action : Normerel, coté au Hors Cote de l’époque. Société française qui fabriquait des ordinateurs en zone franche, c’est-à-dire défiscalisée (eh oui !). Très rapidement l’action gagnait environ 50 francs

par jour. À l’époque du Minitel, ma femme et moi consultions le cours de clôture tous les soirs et calculions la plus-value latente. Un soir, vu les profits mirobolants, nous nous sommes dit qu’il fallait revendre. Le lendemain matin à l’ouverture de la séance, suspension de cotation à la baisse. L’action n’a plus jamais coté. La société a été liquidée : nous avons tout perdu ! Que nos yeux pour pleurer. Perte modérée en regard de l’investissement initial mais manque à gagner énorme. À noter que cet investissement m’avait été aussi conseillé par un banquier peut-être moins brillant. Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Vous comprendrez facilement que si le panier tombe, tous les œufs vont casser ! C’est la même chose pour un investissement financier. Si vous investissez une grande partie de vos deniers dans une seule société qui fait faillite, vous les perdrez !

Même si vous êtes convaincu qu’Essilor est l’action la plus intéressante du moment depuis déjà longtemps, vous avez peut-être raison, voire sûrement, probablement ; mais si tous vos actifs en bourse sont adossés à cette valeur, dites-vous bien que si un événement exceptionnel lui arrive, vous perdrez beaucoup, même si cet événement est peu probable.

2.6. LES AUTRES ALÉAS DU MARCHÉ ACTIONS Par ailleurs, il faut essuyer un certain nombre de plâtres pour réussir. Vous ne pouvez pas envisager de débuter des investissements plus ou moins risqués sans commencer par perdre plus ou moins. Vous êtes dépendant d’un certain nombre de facteurs plus ou moins évolutifs : la conjoncture globale, la plus ou moins bonne tenue de l’entreprise, les événements géopolitiques majeurs etc., surtout pour les investissements en actions. L’investissement en actions devient difficile pour un particulier, spécialement pour les opérations de court terme. Il y a fréquemment des variations brusques qui peuvent décaler sensiblement les cours. Des ordinateurs, sans même parler de trading haute fréquence, peuvent faire rapidement monter et descendre les cours pour piéger les petits intervenants. Ci-dessous, un exemple de gap à l’ouverture qui est, ni plus ni moins, un trou de cotations. Généralement entre la fermeture d’une séance à 17h30 et

l’ouverture du lendemain à 9h.

Figure 10 – Gap à l’ouverture du marché actions

Si vous débutez la bourse avec un placement en actions, respectez les règles de base de la gestion de votre capital, comme l’équilibrage d’un portefeuille (voir le chapitre 3 sur le money management page 111). Intéressez-vous à une approche duale fondamentale et chartiste. Étudiez les révisions potentielles des chiffres économiques de la société avec une analyse graphique combinée ; lisez aussi le livre Comment gagner avec les actions ? (William J. O’ NEIL, Comment gagner avec les actions, Valor Éditions)

Pour une surperformance de 10 à 15 % par an par rapport aux indices de référence (voire plus) avec une méthode peu chronophage, reportez-vous au chapitre sur la rotation géographique et sectorielle via les trackers, page 96. Les techniques d’investissements par rotation sont les plus rentables et les moins chronophages parmi celles que je connaisse.

Vidéo 3 – Gap à l’ouverture

2.7. LA PREMIÈRE ERREUR DU DÉBUTANT SUR LE MARCHÉ ACTIONS Permettez-moi d’insister en citant une autre anecdote qui ne fait pas référence à une faillite : un de mes meilleurs amis décide de s’intéresser à la bourse en juillet 2007, il investit environ 50 000 euros, une grande partie de ses économies, dans un PEA. Il juge bon en 2008 d’acheter un grand nombre d’actions Natixis parce qu’il a une forte conviction sur cette société. Mesurez bien le contexte, juillet 2007 : ses débuts au même moment que la crise de l’endettement qui commença à ce moment-là. L’action baisse. Il renforce copieusement. Plus tard l’action baisse encore (crise des subprimes, crise de 2008 etc.) Je le mets en garde sur le fait de vouloir moyenner à la baisse. Un peu plus tard, il a une véritable vision : Natixis ne peut plus baisser, elle est au plus bas ; il vend les autres actions sur son PEA et achète autant d’actions Natixis. L’action a baissé, Certes Natixis n’a pas fait faillite mais cela fait 4 ans qu’il attend de revoir

son prix de revient unitaire. À chaque fois que je lui parle au téléphone et que le CAC est dans une phase de hausse, il me dit qu’il est confiant. D’ailleurs, il m’appelle presque uniquement lorsque le CAC est dans une phase de hausse. Il est la plupart du temps enthousiaste voire euphorique ces jours-là (voir « 3.2. Réactions psychologiques face au trading » page 111.) Natixis a remonté fin 2012, puis explosa le 18 février 2013, le jour de ses résultats annuels. Il revendit à l’ouverture et engrangea quelque 6 000 euros mais vous serez tout à fait d’accord avec moi pour dire, non pas qu’il a eu de la chance (il en faut parfois en bourse), mais qu’il a attendu cinq ans et demi et qu’il n’a quasiment aucune chance de réaliser à nouveau un trade qui se termine aussi bien en ayant été aussi mal. Ou en tout cas, au lieu de subir cela si longtemps, d’avoir bien du temps pour réaliser d’autres trades.

Figure 11 – L’erreur commune de moyenne à la baisse

Il eût fallu vendre un tiers de sa position ce jour-là et attendre la suite des choses pour gérer les deux tiers restants. Il existe aussi des techniques de trading telle la prise de position 1/3 ou 1/2 par anticipation et la vente identique avec la technique de la cerise sur le gâteau (vous avez deviné pour le dernier tiers restant). Ne moyennez pas à la baisse (100 – 20 % de baisse équivaut à 80) et sachez qu’il faut plus de progression à la hausse pour rattraper un pourcentage de baisse. En effet

25 % de progression sont nécessaires pour passer de 80 à 100.

CAPITAL INITIAL, PERTES ET POURCENTAGE À RATTRAPER POUR RETROUVER LE CAPITAL Capital Pourcentage de Capital Pourcentage à rattraper / capital restant pour revenir au initial perte restant capital initial 10000 5% 9500 5,26% 10000 10% 9000 11,11% 10000 20% 8000 25,00% 10000 30% 7000 42,86% 10000 40% 6000 66,67% 10000 50% 5000 100,00% 10000 60% 4000 150,00% Figure 12 – Pertes à rattraper

N’essayez pas de rattraper un couteau qui tombe. Ayez le courage de couper une position (la vendre) qui est de plus en plus perdante. Nous y reviendrons dans les techniques de trading, notamment du pyramidage ou de la technique de la rotation sectorielle. Vendez ce qui baisse de plus en plus ; achetez ce qui monte de plus en plus. Ne cherchez pas outre mesure à être contraire à la tendance, vous y perdrez plus qu’à suivre une tendance.

Imprégnez-vous au mieux de la théorie de Dow, elle est source de grandes plus-values (voir « 2.12. L’importance de la théorie de Dow » page 63). Du jour où j’ai assimilé cette théorie, ma rentabilité a fortement augmenté.

2.8. LE SUIVI DE TENDANCE ET L’APPROCHE CONTRARIANTE Imaginez un train qui roule déjà à une certaine vitesse vers une destination établie. Pourquoi donc monteriez-vous dans ce train en imaginant qu’il s’arrête et parte en marche arrière ? Il en va de même avec un actif qui évolue dans un sens donné. Il a toutes les chances de continuer dans ce sens plutôt que de se retourner et évoluer

en sens contraire même si ceci n’est pas complètement impossible. Ne cherchez pas à acheter un actif qui vient de ne faire que baisser sous prétexte que c’est maintenant qu’il va se retourner : vendez-le plutôt ! Et réciproquement : gardez ou achetez un actif qui vient de franchir son point haut : il a toutes les chances de continuer à monter. Achetez ce qui monte, vendez ce qui baisse ; ne cherchez pas à faire le contraire : vous avez dès le départ moins de chances de réussir.

2.9. LES RUDIMENTS ET SECRETS DE BASE DE L’ANALYSE TECHNIQUE Voici maintenant les meilleures astuces à utiliser en analyse technique et graphique. L’analyse technique, dans sa plus simple expression, est une modélisation sous forme de graphique des cours de bourse. Elle est très utile à l’étude sur l’évolution des actifs.

Figure 13 – Graphique simple (BNP sur 20 ans)

Par analyse technique16, on entend communément représentation graphique d’un historique des cours d’un actif. Ceci est possible sur n’importe quelle unité de temps : un point sur la courbe toutes les semaines, toutes les heures ou toutes les minutes par exemple. Il existe différents moyens de modéliser un cours de bourse, par exemple en tenant compte de l’unité de temps considérée, avec son cours d’ouverture, son plus haut et son plus bas sur l’unité choisie et aussi son cours de clôture. Une telle matérialisation est possible avec par exemple la

méthode, très ancienne, des bougies japonaises. Certaines représentations telles que les points et figures s’abstraient du temps écoulé. D’une manière générale, la simple représentation en ligne permet d’étudier les tendances ; la représentation en bougies permet d’illustrer la psychologie des opérateurs ; la représentation en bar charts permet simplement plus de symboles visibles à l’écran. Mais ceci est loin d’être exhaustif.

Figure 14 – Représentation en chandeliers japonais (EUR/USD 1 heure sur 10 jours)

L’étude des graphiques des prix aide à déterminer une tendance ou une rupture de tendance.

Figure 15 – Tendance baissière (Action US AVON) courbe simple

Figure 16 – Tendance haussière en chandeliers (action américaine 3M)

Telle la théorie de Dow, un « plus haut » plus haut que le précédent est signal de hausse et réciproquement pour la baisse.

Qui veut débuter en analyse technique se familiarisera avec les éléments suivants : 1) Les droites de support qui soutiennent les cours, deux points suffisent ; ou les droites de résistance qui coiffent les cours et qui lorsqu’elles sont franchies donnent un signal de dépassement de ces droites jusqu’ici limites aux cours (break out) ;

Figure 17 – Rupture simple (break out) d’une tendance haussière établie depuis un an

Une simple droite qui supporte (support) ou coiffe (résistance) les cours suffit à définir une tendance. La simple cassure d’une droite de tendance (break out) est un signal fort de fin de tendance.

Et pour autant, il faut être prudent avec ces tracés car ils peuvent être sujets à plusieurs variantes dans l’inclinaison ou les points de contact. Le lecteur doit être averti que ces tracés sont la plupart du temps subjectifs et qu’il doit les remettre en cause en fonction de l’évolution des cours. Ce qui a vraiment beaucoup de valeur, ce sont les franchissements de niveaux horizontaux (voir « 2.13. La théorie des overlaps » page 67).

Vidéo 4 – Résistances et Supports

2) La courbe des volumes représentée sous les prix mentionne les transactions enregistrées ;

Figure 18 – Représentation des volumes quotidiens

Un niveau de volumes important est un point remarquable dans l’évolution des cours.

3) Les moyennes mobiles à plusieurs périodes qui aident à définir une tendance par le positionnement des cours par rapport à ces moyennes ou par rapport aux moyennes entre elles. Ces courbes, « mobiles » uniquement de nom, sont des moyennes arithmétiques, pondérées ou exponentielles des cours les plus récents ;

Figure 19 – Évolution des cours avec 2 moyennes mobiles (VALLOUREC)

En général, le croisement d’une moyenne mobile courte avec une longue peut être interprété comme un retournement de tendance.

4) Les figures dites chartistes, généralement trigonométriques (rectangle, triangle, losange ou diamant, fanions…) qui définissent en général une continuation ou un retournement ;

Figure 20 – La fameuse figure Tête épaules inversée

Les figures chartistes sont en général synonymes de continuation ou de rupture de tendance.

5) Des indicateurs mathématiques (issus de la recherche des physiciens en signalétique) qui eux-mêmes sont représentés en graphiques (sous les cours) généralement vont définir des zones de sur-achat, des zones de sur-vente ou des accélérations de cours. Un des plus connus est le RSI (Relative Strength Index) ;

Figure 21 – Le célèbre indicateur RSI

On considère à tort par exemple, le dépassement de la ligne des 70 comme une zone de sur-achat alors que le simple franchissement de la ligne médiane des 50 est beaucoup plus significatif.

2.10. LA SIMPLE LECTURE DES PRIX Pas besoin d’être fin analyste technique, ni d’avoir sur son écran 10 moyennes mobiles et 15 indicateurs pour construire son analyse et son raisonnement de trading. EXEMPLE D’ANALYSE TROP COMPLEXE Une dizaine de moyennes mobiles, des niveaux horizontaux peu fiables, un indicateur S.A.R. qui se confond avec le reste et des bandes de Bollinger…

Figure 22 – Trop d’analyses techniques ! EXEMPLE D’ANALYSE PURE, SIMPLE ET EFFICACE Un niveau horizontal et un support oblique ascendant suffisent à déterminer que les cours sont sur une zone clé.

Figure 23 – Une analyse technique simple et cohérente

N’encombrez pas vos écrans de trop d’analyses techniques17. Faites simple, « keep it simple » comme dirait l’ancien président de l’association française des analystes techniques.

Vidéo 5 – Simplifiez vos analyses techniques

2.11. PRINCIPE D’ACCUMULATION ET DE DISTRIBUTION Au-delà de la simplicité de ces analyses, il faut saisir aussi les principes simples d’accumulation et de distribution. L’accumulation arrive après un joli parcours et correspond à une sorte de petit ressort qui se comprime pour que s’ensuive un mouvement qui repart de plus belle.

Ci-après, le principe simple s’accompagne de volumes marqués.

d’accumulation

qui

normalement

Figure 24 – Principe simple d’accumulation

L’accumulation constitue un schéma de continuation de la tendance en cours.

À noter que les configurations chartistes simples de type drapeau ou fanion constituent parfaitement un principe d’accumulation.

Deux principes d’accumulation successifs sur le tracker des pays émergents courant 2014, parfaitement matérialisés par deux drapeaux.

Figure 25 – Deux accumulations successives

A contrario, dans un principe de distribution, les cours s’arrondissent, s’essoufflent avant de se retourner.

Figure 26 – Distribution sur l’indice large américain

Le principe de distribution est un schéma de retournement de tendance.

Figure 27 – Principe général d’accumulation et de distribution

2.12. L’IMPORTANCE DE LA THÉORIE DE DOW 2.12.1. LES 6 CONCEPTS DE LA THÉORIE DE DOW L’Américain Charles Dow, un des premiers analystes techniques qui vécut au XIXe siècle, a créé entre autres choses le Wall Street Journal. Il incarna les débuts de l’analyse technique en Occident sachant que la méthode des bougies japonaises a été créée au Japon au XVIIe siècle. En 1884, il créa le premier indice boursier connu composé de neuf sociétés de chemin de fer et de deux sociétés industrielles. En 1887, il mit en avant que deux indices représentaient mieux l’économie et créa deux indices séparés : 12 actions industrielles et 20 actions ferroviaires. En 1928 Le Dow Jones tel que nous le connaissons prend forme avec 30 valeurs. C’est Nelson, qui après la mort de Dow en 1902 inventa le concept de ladite théorie. La théorie de Dow se décompose en 6 postulats de base : 1. « Les indices intègrent tout » (postulat n° 1) veut dire que les marchés ont assimilé le passé et le présent et le matérialisent dans les cours actuels. Ensuite Dow définissait une tendance ascendante comme une succession de « plus hauts » toujours plus hauts (et « plus bas » adjacents aussi) et définissait une tendance baissière comme une

2.

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6.

succession de « plus bas » de plus en plus bas accompagnés eux aussi de « plus hauts » adjacents de plus en plus bas aussi. Puis Dow définissait une grande tendance en 3 parties (postulat n° 2) : – Primaire : une année ou plusieurs ; – Secondaire : de 3 semaines à 3 ans ; – Mineure : moins de 3 semaines. Et il affirmait ensuite que les tendances majeures ont 3 phases (postulat n° 3) : – Accumulation ; – Participation du public ; – Distribution. Il y a à ce niveau des analogies possibles avec la théorie des vagues d’Elliott. Le trader débutant doit essayer de bien avoir en tête le schéma accumulation ou distribution pour identifier la poursuite d’un mouvement ou son épuisement. Par le postulat n° 4 (les indices doivent « confirmer » entre eux), Dow se réfère à ses deux indices de base (industriel et ferroviaire) en expliquant qu’ils devaient confirmer en même temps un signal de baisse ou de hausse. Il considérait, certes avec une moindre importance, les volumes comme un indicateur important : les volumes doivent augmenter dans la direction de la tendance majeure (postulat n°5). Pour simplifier, dans une tendance haussière majeure, les volumes vont plutôt augmenter lorsque les prix montent et légèrement diminuer lorsque les prix retombent. Le lecteur débutant cherchera à avoir une attention toute particulière au 6e et dernier postulat car il est d’une grande aide pour couper ses positions ou au contraire les maintenir, voire les pyramider. C’est en tout cas, à titre personnel, du jour où j’ai compris ce dernier point que ma rentabilité a littéralement explosé pour atteindre des niveaux forts appréciables.

2.12.2. LE 6E ALINÉA DE LA THÉORIE DE DOW

Une tendance est effective jusqu’à un signal ferme de renversement.

Entre autres concepts fondamentaux, la théorie de Dow définit une tendance haussière sur un actif par une succession de plus hauts dessinés de plus en plus hauts conjointement à une succession de points bas successivement plus hauts aussi et ceci jusqu’à ce que cette règle ne soit plus respectée. Dans le sens contraire, une tendance baissière est définie par une succession de points bas de plus en plus bas conjointement à une succession de points hauts de plus en plus bas aussi. Un graphique vaut mieux qu’un long discours :

Figure 28 – Tendance baissière clairement définie par la théorie de Dow

Cette théorie, si elle est suivie, est source de grands profits : restez dans la tendance tant qu’elle est définie comme ci-dessus.

Reste à définir quand ces règles ne sont plus respectées, et donc le moment judicieux pour solder la position.

Figure 29 – Rupture de tendance au sens de la théorie de Dow

À un moment donné, dans un exemple comme ci-dessus, où la tendance est haussière, il peut y avoir un point haut moins haut mais tant que cela n’est pas confirmé par un point bas plus bas que le précédent la tendance reste intacte. Dans l’exemple ci-dessus, la tendance devient baissière, au sens de la théorie de Dow, au franchissement des 97,20 dernier point bas ! Une tendance reste donc effective jusqu’à son signal ferme de retournement. Les habitués savent bien qu’il existe un troisième type de tendance, le trading range ou l’évolution latérale des cours. Cette tendance est aussi matérialisée par la théorie de Dow en considérant que chaque plus haut est la résistance du trading range et chaque plus bas, son support.

Figure 30 – Trading range 2012-2013 (livre sterling/ dollar canadien)

D’une manière générale, on retiendra aussi qu’on ne passe pas forcément directement d’une tendance haussière à une tendance baissière, mais on peut transiter longuement par une évolution horizontale. On notera que les cours passent plus de temps à ne rien faire qu’à évoluer en tendance. De même, les tendances baissières sont souvent plus rapides alors que les tendances haussières sont longues à se construire. « On monte avec l’ascenseur, on peut tomber comme une pierre. » On notera que la théorie de Dow officie parfaitement bien sur le Forex.

2.13. LA THÉORIE DES OVERLAPS Au-delà de la simplicité des écrans graphiques et de la théorie de Dow, et toujours dans la série « lecture simple des prix », on s’intéressera à la théorie des overlaps. Cette théorie issue du mot anglais « overlap » (traduction du verbe « se faire chevaucher » ou du nom « recoupement ») est simple à comprendre, d’où une explication relativement courte. Plutôt que de chercher des droites de support ou de résistance obliques, fussent-elles ascendantes ou descendantes, regardons comment, souvent, des niveaux parfaitement horizontaux résonnent parfaitement dans l’historique d’un cours.

Un niveau d’overlap est un niveau horizontal où les cours s’arrêtent souvent avant de rebondir ou d’être transpercés mais pour y revenir de plus belle plus tard. Ainsi l’investisseur ou le trader s’attendra à un niveau important si historiquement il a déjà parfaitement officié. Et bien mieux encore, il se servira de ces niveaux pour donner rendezvous au marché. Imaginez une tendance haussière bien définie (voir « 2.12. L’importance de la théorie de Dow » page 63) ; l’intervenant sur les marchés va donner rendez-vous au marché sur le point haut précédent pour éventuellement pyramider sa position. Ceci est très facile à travailler sur le Forex en particulier. Les trois graphiques suivants valent mieux qu’un long discours :

Figure 31 – 2 niveaux d’overlaps (HAULOTTE GROUP)

Figure 32 – Niveaux d’overlap sur le future CAC 40

Figure 33 – Donner rendez-vous au marché

Repérez ces niveaux de résonance, niveaux d’overlaps, vous y trouverez une grande satisfaction.

2.14. LE BREAK OUT DE BASE 2.14.1. DÉFINITION

Voici un des signaux les plus simples mais parmi les plus efficaces en analyse technique : le break out, ce qui peut être littéralement traduit par « effort d’arrachement ». Regardez par exemple le graphique ci-dessous représentant l’évolution des ventes de bouteilles de champagne dans le monde depuis le début du XXe siècle (données exprimées en milliers de bouteilles). L’évolution est caractérisée par une progression soutenue depuis les années 70, ce qui peut être matérialisé par la droite rouge (support ascendant haussier où deux points suffisent à définir la droite de tendance). Sauf que, considérant le nombre de bouteilles vendues en 2012 et 2013, la courbe casse cette droite de tendance : c’est le break out ou break out de base (voir flèche rouge).

Figure 34 – Break out de base

Cela à l’air très simple à définir, certes, mais c’est un des signaux les plus efficaces en analyse technique : rupture de la tendance en cours. Dans notre exemple, l’économie du Champagne18 peut s’attendre à une fin de la progression des ventes, ou au moins à un très net ralentissement de la progression. Au-delà des chapitres précédents, la simple lecture des prix peut suffire à elle-même. Rappelez-vous la simple théorie de Dow (plus haut et plus bas consécutifs successivement plus hauts suffit à lire l’évolution des cours, voir « 2.12.2. Le 6e alinéa de la théorie de Dow » page 64). Combinée avec

la simple notion de break out ou de franchissement d’overlaps, vous avez entre les mains ce qui est nécessaire et suffisant pour détecter une tendance ou une rupture de tendance. La simple lecture des prix sur toute unité de temps peut suffire à analyser les cours.

2.14.2. MÉTHODE DES TORTUES « Au milieu de l’année 1983, le célèbre spéculateur sur matières premières Richard Dennis avait eu une querelle avec son ami de longue date, Bill Eckhardt, pour savoir si les meilleurs traders naissent ainsi ou bien sont formés. Richard pensait qu’il pouvait enseigner aux gens à devenir de bons traders. Bill pensait que les gènes et l’aptitude étaient des facteurs déterminants. Dans le but de les départager, Richard suggéra qu’ils recrutent et entraînent quelques traders, et qu’ils leur donnent un compte de trading pour voir qui avait raison. Ils prirent une grande bannière publicitaire pour recruter des apprentis traders dans le Barron’s, le Wall Street Journal et le New York Times. La publicité expliquait qu’après une brève période d’entraînement, les apprentis auraient un compte de trading à leur disposition. Comme Richard était probablement le plus connu des traders dans le monde à cette époque, il reçut des candidatures de plus de 1000 postulants. Parmi ceux-là, il en sélectionna 80. Ce groupe fut réduit à 10, puis à 13 après que Richard ait ajouté trois personnes qu’il connaissait déjà. Ils furent invités à Chicago et entraînés pendant deux semaines à la fin décembre 1983, et ils commencèrent à trader sur de petits comptes au début du mois de Janvier. Après avoir fait leurs preuves, Dennis a placé la plupart d’entre eux avec des comptes de 500 000 à 2 millions $ au début du mois de février. Les apprentis furent appelés « les Tortues ». M. Dennis, qui revenait juste d’Asie quand il a commencé le programme, explique qu’il les décrivait en disant : « nous allons élever des traders comme les Tortues sont élevées à Singapour »19 Les Tortues devinrent la plus célèbre expérience de trading de l’histoire parce que pendant les quatre ans qui suivirent, ils avaient gagné une moyenne annuelle de 80 %. Oui, Richard prouva que le trading pouvait être appris. Il prouva qu’avec des simples règles, il pouvait choisir des gens avec peu ou pas d’expérience

et faire d’eux des excellents traders. »20 La méthode consiste, en réalité, en un autre type de break out, le break out dit à x périodes. C’est-à-dire dépasser par le haut ou par le bas, le plus haut niveau horizontal récent (ou le plus bas) sur x périodes. Ce qui finalement se rapproche très facilement de la notion de plus haut plus haut que dernier point haut.

Vidéo 6 – Méthode des tortues

Ci-dessous un exemple de break out 20 périodes, sur l’action Colas dans la méthode dite des tortues où l’on passe tout simplement acheteur lors du dépassement du plus haut sur 20 périodes, matérialisé par la ligne bleue.

Figure 35 – Méthode des tortues : un autre type de break out

C’est une méthode de trading très simple aussi à prendre en compte et à mettre en œuvre et qui offre de grandes satisfactions.

Figure 36 – Signal tortues confirmé (COLAS)

Cette méthode des tortues est valable dans une configuration baissière comme ci-dessous mais on voit clairement le break out (franchissement à la baisse des vingt derniers plus bas).

Figure 37 – Break outs successifs à la baisse

2.14.3. BREAK OUT DE NIVEAU HORIZONTAL

Figure 38 – Break outs par simple franchissement des plus bas (GEMALTO)

En analogie avec le sixième alinéa de la théorie de Dow, le plus puissant des break out peut être le break out de niveau horizontal, à la hausse ou à la baisse. Rappelons-nous : plus haut que plus haut précédemment (et réciproquement à la baisse) : très fort signal de poursuite de mouvement.

À noter que cette rupture à la hausse (ou à la baisse) est exploitée en tant que telle dans la méthode des tortues mais après avoir consommé une période paramétrée à 20 unités de temps considéré par défaut. 2.14.4. MÉTHODE DU SQUEEZE DE CARTER Le squeeze de Carter, quant à lui, est aussi une forme de break out. Il répond à une définition bien précise de l’enfermement des bandes de Bollinger dans les bandes de Keltner : une sorte de baisse de volatilité des cours qui finissent, en rétrécissant leur amplitude à s’enfermer dans un couloir. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que la sortie se fait littéralement par simple break out soit d’une des bornes de ce couloir soit par break out (ou cassure donc) des dites bandes.

Figure 39 – Squeeze de Carter EUR/USD

Il est reconnu que le break out peut être violent. Ci-dessous la sortie du squeeze de Carter pour l’actif en question. Il existe une façon très particulière de trader ces configurations ; nous le verrons au chapitre consacré à la manière de trader le Forex / squeeze du matin (voir « 2.18.4. La méthode de trading du squeeze du matin » page 81).

Figure 40 – Squeeze confirmé

2.15. LA VISION TRIPTYQUE Le système de trading du Triple Écran a été conçu en 1985 par Alexandre Elder, il a été présenté au public en avril 1986 dans un article de Futures Magazine. Le Triple Écran combine des méthodes de trading directionnel et des techniques de suivi contre tendance. Il analyse les marchés sur trois niveaux de temps. Ainsi, la vision triptyque est la simple décomposition d’un ou plusieurs écrans de trading en trois sous écrans basés sur trois unités de temps imbriquées. Vous auriez au centre l’unité de temps principale ; à gauche l’unité de temps qui englobe l’unité principale, et à droite une unité de temps plus fine. On s’accorde à penser qu’il doit y avoir un facteur décorrélant de 5 à 6 entre chaque unité de temps de gauche à droite. Ainsi vos trois écrans pourraient être l’hebdomadaire / le journalier et le 4 heures ou bien encore le journalier / le 4 heures et le 30 minutes ou encore l’horaire / le 10 minutes et la minute… Dès lors l’unité de temps du centre est le regard principal, et une perception de la tendance qui s’y dessine doit être confirmée par la même tendance sur l’unité de temps supérieure à gauche ; et pour terminer l’écran de droite sert de prise de décision pour l’entrée en position quant à son niveau et son timing. L’idéal étant que la prise de position décidée avec l’écran de droite se trouve le plus possible en adéquation avec les deux écrans de gauche. Par exemple, vous comprenez aisément que si vous

prenez une position à la hausse grâce à l’écran de droite et que les deux écrans supérieurs dessinent une tendance baissière, vous aurez moins de chance de réussir.

Figure 41 – Vision triptyque (1 semaine, 1 jour, 1 heure)

La tendance des unités de temps supérieures doit confirmer la tendance des unités de temps inférieures.

2.16. LE TRAVAIL AVEC LA FORCE RELATIVE La force relative d’un actif par rapport à son indice de référence est tout simplement le ratio de la valeur de cet actif divisé par la valeur de l’indice souvent ramené à la valeur 100. Quand le ratio est supérieur à 100, l’actif surperforme l’indice et réciproquement. Instantanément il devient aisé de comparer les actifs d’une même classe par rapport à la référence de la classe. Par exemple, comparer la force relative de Valeo, Peugeot, Renault, Montupet, Faurecia, Volkswagen, Fiat etc. par rapport à la valeur du secteur automobile européen. Celui qui a la meilleure force relative sur une durée considérée est le meilleur vecteur d’investissement du moment. Dans l’exemple ci-après, sur l’année 2015, la force relative de l’action Renault a pris de l’importance par rapport au secteur automobile européen.

Il valait mieux être investi sur cette valeur plutôt qu’une autre du même secteur.

Figure 42 – Force relative (Renault versus secteur Auto)

2.17. UNE APPROCHE CONTRARIANTE Pour les adeptes de l’analyse graphique, il existe une approche contrariante qui donne de bons résultats, c’est la méthode des divergences. En voici les lignes directrices.

Figure 43 – Divergence baissière

Une divergence baissière « standard » apparaît dans une tendance haussière. Elle s’apprécie en comparant les sommets des cours d’une part, et de l’indicateur d’autre part. La divergence est baissière quand les cours continuent à augmenter en faisant des nouveaux plus hauts alors que l’indicateur ne parvient pas à faire de nouveau plus haut. Les cours augmentent mais l’indicateur nous indique que la force est de moins en moins présente. Le retournement est donc fortement probable. La divergence baissière « standard » donne une alerte sur la tendance en cours. Une divergence haussière est la combinaison d’une baisse de l’actif et de la hausse des indicateurs techniques. Elle s’interprète comme un retournement possible à la hausse. Il existe d’autres approches contrariantes mais elles sont le contraire du suivi de tendance où vous avez par simple définition d’un « mouvement lancé » plus de chances de réussir.

On analyse dans les chapitres qui suivent comment l’analyse technique est au service du trading.

2.18. LE CAS PARTICULIER DU TRADING FOREX 2.18.1. L’INFLUENCE DES STATISTIQUES MACRO-ÉCONOMIQUES Cette influence est, naturellement, en premier chef essentielle pour la première économie du monde, les États-Unis, quant à leur force ou leur faiblesse. D’où l’importance des publications économiques, par exemple : – la publication des rapports sur l’emploi ; – les ventes de détails (Retail sales) ; – le revenu et les dépenses des ménages (Personal Income and spending) ;

– la confiance des consommateurs et enquête de sentiment (Consumer confidence and sentiment surveys) … et leur influence sur les paires principales dépendant du dollar américain !

Vidéo 7 – Calendrier économique Forex

Figure 44 – Calendrier économique pour le Forex

2.18.2. LES BASES DE L’AT APPLIQUÉES AU FOREX Voyons maintenant comment l’analyse technique s’applique à merveille au marché du Forex par le simple fait que celui-ci est coté 24 heures sur 24. Ci-dessous, des exemples simples de break-out ou de mise en pratique de la théorie de Dow.

Figure 45 – Analyse technique sur le Forex

Figure 46 – Rupture de trend haussier (AUD/JPY)

Figure 47 – Canal baissier (EUR/CAD)

Se positionner aux points de contact des supports, résistances ou canaux avec le calcul de la taille de position.

2.18.3. L’IMPORTANCE DE LA DÉRIVÉE DE LA THÉORIE DE DOW Rappel : une tendance haussière est définie par une succession de points hauts de plus en plus hauts et de points bas de plus en plus hauts aussi.

Figure 48 – Théorie de Dow sur le Forex

Respect du sens prioritaire de la tendance ; donner rendez-vous au marché sur les niveaux.

2.18.4. LA MÉTHODE DE TRADING DU SQUEEZE DU MATIN Le squeeze du matin est un cas particulier du squeeze de Carter décrit précédemment, page 74. Il se dénomme « du matin » parce que les devises sont plutôt moins volatiles la nuit (heure G.M.T.) à cause de la moindre activité des places asiatiques. De ce fait on trouve fréquemment avant 9h G.M.T. des squeezes de Carter sur ce marché.

Figure 49 – Squeeze du matin (USD/CAD)

Figure 50 – Déclenchement de squeeze du matin

Définir les bornes supérieure et inférieure du squeeze. Placer un achat stop sur la borne supérieure et une vente stop sur la borne inférieure avec le calcul de la taille de la position.

Soit l’achat stop se déclenche, soit la vente stoppe. Mais l’autre protège l’un. C’est-à-dire que si par exemple l’achat stop est déclenché, la vente stop reste en place et sera, elle, déclenchée plus tard en cas de retournement du marché protégeant ainsi la position. Et réciproquement. 2.18.5. LES RETOURNEMENTS AVEC DIVERGENCES En appliquant la méthode des divergences entre prix et indicateurs, on peut l’appliquer aisément au Forex.

Figure 51 – Trading avec divergence (USD/CAD le 25 mai 2013 à 14h)

Point d’entrée sur la bougie qui suit la divergence, stop glissant non loin de la dernière position). Et calcul de la taille de la position (voir « 3.1.6. Le calcul impératif de la taille d’une position » page 105).

2.19. LE TRADING DES MÉTAUX PRÉCIEUX (OR, ARGENT…) Le trading de ces actifs particuliers requiert une analyse spécifique. L’or et l’argent, ainsi que le platine et le palladium, font partie intégrante du Forex ; c’est du moins ce qui est communément admis. Ce qui fait que sur la plateforme électronique de votre broker, vous pourrez traiter en tant que tel par exemple, l’once d’or ou l’once d’argent. La cotation la plus commune de l’once d’or et d’argent se fait en dollars US. Ainsi vous retrouverez cette possibilité de traiter directement une ou plusieurs onces. Vous pourrez passer acheteur ou vendeur d’une ou plusieurs onces. Le symbole pour traiter l’once d’or en dollars est XAUUSD. Ainsi, en considérant qu’en ce début décembre 2014 l’once d’or vaut environ 1170 dollars/once, vous pourriez passer acheteur d’une once par exemple et être ainsi engagé à hauteur de 1170 dollars. Si vous gériez correctement votre money management, vous placeriez un stop par exemple sur le dernier point bas graphique à 1140 $. Ainsi en cas de retracement à la baisse vous ne perdriez pas plus de 30 dollars.

L’once d’argent se traite de la même manière à environ 17 dollars l’once en ce début 2015. Son symbole est XAGUSD. Enfin, il existe la possibilité de traiter l’or en euros ou dans toute autre monnaie (XAUEUR, XAUAUD : once d’or en dollars australiens) Il existe d’autres façons de traiter l’or : bien entendu par des fonds ou SICAV spécialisés, ou par tracker tel le LYXOR GBS (Gold Buillion Security). L’or peut se traiter aussi sous forme de contrats futures. C’est bien plus rare pour les particuliers. C’est relativement plus spéculatif : pour une variation de 0,1 $ / once, votre contrat future s’apprécie de 10 dollars. Ainsi pour reprendre l’exemple de notre money management, toute chose comparable par ailleurs, 40 $ de variation sur l’once impliquerait 4000 $ sur le future. On peut traiter aussi des options sur le marché GLOBEX. Enfin, on peut accéder à ces métaux précieux avec les CFD. Idem pour le palladium ou le platine (platinium) symbole XPTUSD. Pour ce dernier, il est commun de trouver sur le marché du Forex une cotation XPTZAR, donc coté en rand sud-africain, puisque l’Afrique du Sud produit 3/4 du platine mondial.

2.20. LE TRADING DES MATIÈRES PREMIÈRES AGRICOLES On peut avec plusieurs types d’instruments (warrants, CFD, trackers, certificat, contrat future) traiter les matières premières agricoles. Le blé, le maïs, les oléagineux tel que le soja, le colza ou encore le coton, le cacao, le café ou le sucre par exemple. Pour les futures, il faut être averti pour chaque produit de la valeur de la taille du tick size et de sa valeur ainsi que de la marge consommée.

2.21. LE TRADING DU PÉTROLE ET DU GAZ NATUREL De même, on peut traiter le pétrole. Ce sera cette fois en dollars par baril. À distinguer, le pétrole US et le pétrole de la mer du nord, c’est-à-dire le BRENT et le WTI. Mais on appliquera les mêmes précautions en fonction du type d’instrument que l’on traite (SICAV, CFD, tracker, ou contrat future ou option) et les mêmes règles de money management (voir « 3.1. Gérer et maîtriser le risque en bourse ou en trading » page 99).

Le contrat future Brent se traite à 0,01 de tick size pour une valeur de 10 $. Soit 5000 dollars en jeu pour une variation de 70 à 75 $ sur le contrat future. Pendant qu’un CFD ou tracker BRENT répliquera 1 dollar pour une variation de 1 point. POUR ALLER PLUS LOIN… AUX ÉDITIONS ARNAUD FRANEL – SÉFI DIFFUSION

– Investir sur le marché de l’or, Nicolas Perrin, 2013 – Matières premières et énergie, Charles-Alexandre Houillon, 2013

Ouvrages disponibles sur : http://www.sefi-arnaud-franel.com

2.22. LE TRADING DU MARCHÉ DES FUTURES Ce chapitre traite du trading des contrats futures21 sans couverture ou protection de type delta hedging avec des options. Ce dernier point est précisé dans le chapitre « 2.24. Le delta hedging » page 95. Comme indiqué précédemment, il faut impérativement savoir ce qu’est traiter un contrat future sous peine de forte déconvenue. L’utilisateur non averti devra impérativement se former sous peine de grandes déceptions, voire d’énormes pertes en capital. Un contrat future donne de l’ampleur à la variation élémentaire du sousjacent. L’exemple le plus connu est le CAC 40 future : 10 euros pour un point de variation de CAC, pour peu que vous ne traitiez qu’un seul contrat à la fois. Dès lors la première chose à prendre en compte est le tick value associé au value size. Dans notre exemple du CAC 40 future :

Tick value = 5 euros pour un tick size de 0,5 point pour le CAC future Tick value = 25 euros pour un tick size de 1 point pour le DAX

Ensuite, il faut maîtriser l’appel de marge en fonction du contrat future que vous traitez. L’appel de marge est la somme d’argent « confisquée » sur votre compte pour pouvoir vous engager sur un (ou des) contrats futures. Exemple au 1er décembre 2014, pour engager un contrat future CAC 40, on monopolise ou on « gèle » 3000 euros. Deux contrats, 6000 euros etc. La marge monopolisée doit correspondre au cash ou équivalents actifs sur votre compte. Il est d’usage de dire qu’on ne monopolise pas plus de 25 à 30 % de marge sur la totalité de son capital. Certains traders peu prudents vont jusqu’à 100 % de l’utilisation de leur marge. Le broker tente d’avertir sur ces niveaux puis coupe les positions au-delà. Il faut prendre conscience que l’appel de marge peut varier en particulier en cas d’excès de volatilité de marché. Le régulateur de marché peut décider du jour au lendemain ou même d’une minute à l’autre d’appeler plus en marge. Si votre capital disponible n’est pas suffisant en appel de marge, vos positions peuvent être réduites, voire coupées. Ensuite, il vous faudra vous considérer scalpeur, day trader au mieux swing trader pour traiter les futures. En effet très peu de particuliers traitent un investissement sur plusieurs semaines ou plusieurs mois en contrats futures. Scalpeur, vous allez chercher la variation élémentaire de quelques points, ou au mieux d’une ou quelque dizaines de points pour générer votre plusvalue. Exemple : variation du CAC de 4305 à 4327 soit 22 points, équivaut à 220 euros pour peu que vous n’ayez traité qu’un contrat. On peut traiter les excès d’ouverture ou de clôture que l’on va voir ci-après avec plusieurs contrats et la journée peut être faite à 9h30 du matin ayant commencé à travailler à 7h45. Ci-dessous, un exemple d’excès d’ouverture (ellipse bleue) à 8h00 par rapport à la clôture du cash la veille à 17h35. Clôture de la position à 9h05 avec 10 contrats : 4393 – 4387 = 8 points * 10 contrats * 10 points par contrat = 800 euros ; la journée est faite à 9h05 avec cette plus-value. C’est le mode scalpeur, traitements des excès d’ouverture ou de clôture à 21h59 la veille.

Figure 52 – Excès d’ouverture future/cash

Le mode scalpeur est aussi valable en cours de journée pour gagner ces quelques points. Le mode day trader est un mode scalpeur plus étendu en termes de durée de détention des contrats dans la journée. Le mode swing trader future (prise de position sur quelques jours) impose la plupart du temps une position overnight (être resté en position après la fermeture du marché le soir) ou « par-delà la nuit ». Mais dès lors, vous pouvez être victime d’un décalage de cours entre la clôture 22h et l’ouverture 8h le lendemain matin (dans le cas du future CAC 40). Et ce décalage provoque fois 10 euros le nombre de points décalés, en considérant un seul contrat en portefeuille. On peut très bien se retrouver avec des gaps à la hausse ou à la baisse qui provoquent souvent des plus ou moins-values notables et pleines de surprises. Ce mode est à déconseiller aux débutants ; il est judicieux d’avoir coupé ses positions le soir avant la clôture de 22h. Au-delà de ces considérations de prudence sur le money management ou de ce qui s’y rapporte de près, on notera que les niveaux horizontaux officient parfaitement bien en tout cas sur le future CAC 40. Il n’est pas inhabituel de voir résonner plusieurs fois dans le temps des niveaux parfaitement bien définis. Tout l’art de trader les futures réside dans cette capacité à détecter ces niveaux (voir « 2.13. La théorie des overlaps » page 67). Ces niveaux constituent des parfaits points d’entrée ou de sortie.

Figure 53 – Niveaux de résonance ou overlaps (future CAC 40)

Les contrats habituellement traités par les particuliers traders en comptes propres sont le future CAC 40, DAX, EURO STXX50, le mini SP500 ou le contrat BUND (taux d’intérêt 10 ans allemand).

2.23. LE TRADING DES OPTIONS (PAS LES OPTIONS BINAIRES) Le monde des options est vaste ; tentons néanmoins de détailler les utilisations les plus courantes, les stratégies les plus simples, les erreurs les plus communes de ceux qui croient maîtriser ces stratégies et les conseils qui en découlent. Et voyons enfin les stratégies les plus élégantes, et qui plus est, sécurisées et rentables. Il s’agit, ici, du trading options sans couverture de type delta hedging avec futures. Options sèches ou combinées : avantages, inconvénients. 2.23.1. ACHAT D’OPTIONS Vous cherchez un mouvement contraire vous gagnez 10 ; elle 110, vous gagnez 10

directionnel ; vous voulez ne pas être victime du : Vous achetez l’action X à 100 ; elle monte à 110, descend à 90, vous perdez 10. Avec un achat de call à l’échéance si l’action sous-jacente vaut 110 mais

vous ne perdez que la prime du call que vous avez payé initialement, soit par exemple 2 euros : vous perdez moins en cas de baisse. Vous limitez clairement le risque à la prime de l’option que vous achetez.

Figure 54 – Achat action et achat call

Dans le cas d’un achat de put, droit de vendre, (voir « 1.2.6. Le marché des options » page 31), celui-ci s’apprécie si la valeur de l’action ou de l’indice sous-jacent baisse. Ce type de stratégie peut s’apparenter à de la spéculation à la baisse ou servir à couvrir la dépréciation de cet acquis jusque-là en portefeuille. Si un actif vaut 100, et que l’on achète un put d’exercice 100 à échéance 3 mois pour une prime de 20 euros, nous aurons le droit dès aujourd’hui de vendre au minimum cet actif à 100 dans 3 mois. S’il est au-dessus tant mieux ; s’il est en dessous, le put fonctionne comme une assurance.

Figure 55 – Détention actif et achat put

Figure 56 – Actif qui baisse et achat put

Dans le cas d’achat d’option, la perte potentielle est limitée à la prime payée initialement.

Dès lors la combinaison des 3 graphiques ou stratégies suivantes équivaut à un portefeuille couvert :

Achat actif + achat put = portefeuille couvert

2.23.2. VENTE D’OPTIONS A contrario des warrants (voir « 1.1.6. Les warrants » page 24) ou des options binaires la vente des options listées (régulées) est possible. Un paramètre composant les options étant le temps, si vous vendez des options, vous êtes d’emblée gagnant sur le temps qui s’écoule. La vente de calls sèche est à imaginer quand vous pensez que le marché n’ira pas plus haut. Vous vendez un (des) calls au-dessus du prix actuel qui possède encore une certaine valeur qui s’écoule justement à cause du temps, et si vous avez raison (que l’actif stagne ou même baisse), votre call va tout doucement jusqu’à son échéance tendre vers une valeur nulle. L’ayant vendu par avance vous auriez encaissé la prime que vous auriez payée. Idem pour la vente de puts : vous imaginez que sur un point bas de marché, il n’ira pas plus bas et vous vendez des puts, cherchant à encaisser une prime représentant encore une certaine valeur avant qu’elle meure tout

doucement, pour peu que vous ayez raison sur le fait que l’actif ne va pas plus bas. Si justement l’actif allait plus bas, votre put prendrait de la valeur et vous, l’ayant acheté plus haut, vous retrouveriez en moins-values. Et c’est bien là qu’il faut comprendre le danger de la vente sèche d’options. La valeur vendue encaissée peut prendre plus de poids et vous vous retrouvez en défaut à être obligé de la racheter à une valeur bien plus importante. L’autre paramètre qui entre en compte est la volatilité qui constitue aussi le prix d’une option. Et en cas de forte baisse, la volatilité augmente, peut-être brutalement, accentuant considérablement, voire de façon disproportionnée, le prix de l’option vendue, vous mettant plus à mal. Vous avez vendu quelque chose qui subitement peut valoir bien plus. La vente sèche d’options est à déconseiller : à imaginer des points extrêmes et à vendre l’option correspondante à chaque fois, vous allez réussir quinze fois de suite à gagner un facteur 100, et une fois n’est pas coutume, vous serez surpris par un événement exceptionnel, pris à contre-pied, et perdrez une fois un facteur 10 000, peu ou prou.

2.23.3. LE MÉCANISME D’ASSIGNATION Vous êtes vendeur d’une option 110 alors que l’actif vaut 100. Vous avez l’obligation de vendre à 110 à celui qui réclamerait son droit d’avoir acheté cette option à 110 justement si le cours atteint 110 ou plus. C’est le mécanisme de l’assignation. 2.23.4. LE COVERED CALL OU LE CALL COUVERT Si un actif vaut 100, que l’on vend un call prix d’exercice 100 échéance 6 mois pour une prime de 15 euros, nous savons que nous pourrons vendre au maximum l’actif à 100 dans 6 mois. Si le titre est au-dessus, on vend le titre à 100, ce qui correspond à l’optique de gestion (même si on a un manque à gagner), s’il est en dessous, tant pis, on a quand même encaissé la prime qui reste acquise.

2.23.5. LA VENTE DE PUTS SÈCHE

Figure 63 – Vente sèche de puts

Elle encaisse une prime en contrepartie de l’engagement à se porter acheteur d’un actif à un prix fixé à une échéance fixée. Exemple de stratégie complexe de vente de puts sèche après la vente d’un titre : Vente d’un titre à 250 que l’on avait acheté 200, et vente d’un put 200 pour 23 euros. Si le cours ne rejoint pas 200 à l’échéance, on aura encaissé 23. S’il rejoint 200, on pourra être assigné à l’acheter à ce prix-là. Il faudra avoir prévu les liquidités pour cette hypothèse mais on aura racheté les titres plus bas.

2.23.6. AUTRES STRATÉGIES, DIMINUTION DU RISQUE DE LA VENTE Décrire les multiples et quasi infinies stratégies combinées d’achat et vente d’options requerrait un livre entier. Dans le cadre d’une diminution de prime à l’achat, on s’intéressera aux spreads, c’est-à-dire actif à 100, achat puts prix d’exercice 90, combinée à une vente de puts prix d’exercice 80. Dans le cadre d’une diminution de prime à l’achat et une augmentation du retour sur investissement combiné, on s’intéressera aux butterflies et aux condors. 2.23.7. DERNIER EXEMPLE DE STRATÉGIE : LE CONDOR Il s’agit, avec la perspective d’une hausse (achat call condor) ou d’une baisse (achat put condor), de combiner savamment des achats et ventes de calls et de puts pour obtenir le type de risque rentabilité ci-dessous.

Figure 64 – CONDOR

Même si l’échelle des abscisses n’en témoigne pas parfaitement, ce serait, pour un actif à 100, imaginer une évolution comprise entre 120 et 140 par exemple, en tirer la pleine rentabilité entre ces bornes peu ou prou et limiter le risque au-delà. Idem à la baisse. Il y a quantité de market maker ou NIP (Négociateur Individuel de Parquet – c’est-à-dire les personnes en charge de la négociation d’options) sur les places américaines où sont nées les options (« sur le pit »), qui ont vécu bien heureux et longtemps en termes de forte rentabilité, pendant un grand nombre d’années récentes, en traitant des butterflies ou condors, et il y a une poignée de gens connaissant ces stratégies qui en vivent bien aussi. Ce type de stratégies options fait partie de ce qui est le plus élégant en matière de rentabilité. Pour toute information, discussion sur un forum, ou souscription à une formation avancée, on se référera à l’équipe de stratégies-options.com et son site du même nom. C’est de très loin l’équipe la plus compétente de la place parisienne, voire mondiale.

Site web 1 – Stratégies-options.com

2.24. LE DELTA HEDGING

Il faudrait là aussi tout un ouvrage pour développer ce thème. Mais s’il fallait le résumer, on combine stratégies options et couverture par des positions sur les contrats futures. En témoigne le seul exemple de la stratégie du call synthétique : sur points bas de préférence, imaginer une hausse de l’actif et acheter des futures protégé par un achat de put options. Si le marché monte, l’achat de futures apporte sa plus-value pendant que le put meurt. Si le marché retrace, le gain sur les puts protège partiellement la perte sur l’achat des futures. C’est typiquement une stratégie qui officie parfaitement depuis de nombreux mois a contrario de ce que l’on peut lire ou écouter sur des médias financiers, fussent-ils les premières chaines TV d’informations économiques financières de France ! Il devient alors possible d’envisager n’importe quel type de combinaison, telle que prise de position sur option binaire protégé par des options devises ou achat futures gold (or) protégé par des achats d’options puts, etc.

2.25. LE TRADING AU CARNET D’ORDRES « Le trading au carnet d’ordres est une stratégie avec des règles simples. On peut la comparer au poker. On retrouve beaucoup de traders au carnet d’ordres dans les salles de marchés de partout dans le monde qui participe aux tournois mondiaux de poker. Les traders les plus connus sont Paul Rotter dit « Le Flipper », Andy Priston surnommé « Braveheart ». Tous les traders au carnet d’ordres sont issus des trading arcades comme Bullmoosederivatives, Towertrading et Futex à Londres. La particularité de cette stratégie réside dans le fait que les niveaux d’interventions sont identiques pour tous les traders. Il faut donc des marchés très liquides comme l’Eurostoxx50, le 10YBUND, le S&P500, le 10YTNotes. La pierre angulaire de la négociation des flux d’ordres est d’identifier où se négocient les ordres des institutionnelles. On parle de « Real Money » dans les salles des marchés pour définir ces grosses mains d’investisseurs du type asset managers. Ces « Real Money » forment des niveaux de supports ou résistances avec les grosses quantités de lots à passer dans le marché. »22

2.26. TECHNIQUE DE ROTATION

Il m’importe de témoigner d’une découverte professionnelle assez récente : un type d’investissement relativement rentable et surtout peu chronophage. Mon ami trader, investisseur, Daniel V., me l’a fait découvrir il y a quelques années. Je lui rends hommage. Après une présentation à un petit groupe de traders privés qu’il a faite (le petit groupe confidentiel Maxibourse), j’ai immédiatement compris l’intérêt de la méthode. J’ai décidé de créer un groupe de travail parisien sur le sujet. Je suis extrêmement convaincu du couple rentabilité-peu de temps à passer. Tant et si bien que j’ai décidé d’investir progressivement avec cette méthode au lendemain même du jour où elle m’a été révélée. Les premiers résultats sont tout à fait prometteurs. Voici la méthode : vous étudiez sur une période d’un an la meilleure performance de tous les trackers géographiques que vous pouvez identifier. Vous partez du principe simple que les premiers ne sont pas premiers pour rien. Et qu’il y a toutes les chances qu’ils le soient encore un certain temps. Donc, vous investissez sur ces deux premiers. La moitié de la somme que vous avez décidé de consacrer à cette affaire sur chacun. Ou encore un tiers de la somme sur chacun des trois premiers. Ensuite, vous laissez faire et vous contentez de surveiller une fois par mois s’ils sont encore dans la première moitié du tableau de tous les trackers géographiques identifiés. Dès que l’un ne l’est plus, vous le vendez et le remplacez celui qui est devenu nouveau premier, ou nouveau deuxième si vous possédez déjà le premier. À tout moment vous êtes indexés sur les meilleurs chevaux ! Vous pouvez faire ce travail, pour une autre poche d’investissement. Avec les trackers reflétant les secteurs d’activité mondiaux ou européens par exemple. Même méthode. Vous verrez que c’est simple et qu’il n’est pas nécessaire d’y passer beaucoup de temps. Voire très peu ! La technique de rotation peut se décliner par : 1. Géographies (identifier les meilleurs indices mondiaux) : l’Inde a été par exemple le meilleur vecteur en 2014 (+ 34 % de performance en 2014) ; 2. Secteurs d’activités globaux ; 3. Secteurs d’activités au sein d’une zone géographique ;

4. Par rotation dite de style. Inclure des actifs actions, obligataires, matières premières éventuellement immobiliers globaux et en déduire les meilleurs élèves. Je tiens à disposition les outils de reconnaissance automatique des meilleurs chevaux pour ceux qui me le demanderaient.

2.27. LE CHOIX DU COURTIER Le choix de son intermédiaire (courtier ou broker) pour traiter en bourse ou pour trader est primordial ; il ne doit pas être négligé. Il se fait en fonction de plusieurs critères qui se calquent à vos objectifs et priorités mais aussi à certains impératifs : 1. Un des points les plus importants parmi ces impératifs est la sécurité des fonds, au sens solvabilité de l’établissement, à ce que vous retrouviez votre argent en cas de problème majeur sur les marchés. En témoigne la décision récente de la Banque nationale Suisse. En premier lieu, l’établissement doit être agréé par l’autorité de marché du pays où il officie. Compte tenu des efforts récents en réglementation européenne qui a été faite sur les banques, trader dans une banque n’est probablement pas un désavantage. A contrario, on évitera le trading options binaires comme décrit avant et en particulier auprès d’établissements chypriotes ou russes, très à la mode ces derniers temps. À noter que l’autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’autorité des marchés financiers fournit une liste noire23. À ce sujet, elle ne peut empêcher une présence internet même en cas de défaut de licence. 2. La garantie de remboursement des fonds en cas de défaut qui potentiellement n’est pas le même en fonction du pays ou de la garantie bancaire du pays. 3. Si les fonds sont ségrégés ou non (compte à votre nom ou au nom de l’établissement). 4. L’autre alinéa immédiatement décelable est la « présence » du broker, c’est-à-dire s’il a vitrine sur rue dans le pays où il est représenté, la représentation locale qu’il en fait, la qualité et l’emplacement de ses bureaux, sa disposition à vous y recevoir, les formations qu’il dispense, le support ou les services qu’il vous apporte en cas de problèmes, sa réputation, sa prospérité, son ancienneté, sa présence à

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des manifestations professionnelles, les informations communiquées sur son bilan… Un autre point non moins important est l’aspect utilisation, simplicité, outils mis à disposition sur la plateforme internet ou installés sur votre ordinateur. Non négligeables aussi, les tarifs, leur clarté, leur simplicité. L’absence de pression sur l’apport des fonds. La qualité d’exécution des ordres (être servi au prix demandé).

Site web 2 – Site AMF

16. Pour plus d’enseignements sur l’analyse technique, on pourra se référer aux livres Analyse technique, Théories et Méthodes de MM. Béchu, Bertrand et Nebenzhal aux éditions Economica ; ou à la « bible » : L’analyse technique des marchés financiers de John Murphy aux éditions Valor. 17. L’AFATE (Association Française des Analystes Techniques) membre de l’IFTA (International Federation of Technical Analyst) promeut l’analyse technique en France par des conférences et des Universités et permet d’obtenir le diplôme du CFTE (Certificate of Technical Analyst). Je suis diplômé CFTE niveau 1. 18. Deux mots d’analyse fondamentale sur cette économie phare champenoise et nationale : c’est le marché local français et européen qui décline le plus car les ventes de champagne ont baissé de 2,4 % entre 2012 et 2013 en France (167 millions de bouteilles vendues en 2013) et en Europe, baisse de 3,3 % (73,9 millions de bouteilles vendues en 2013). Au total, il s’est vendu, en 2013, 303 870 438 bouteilles dans le monde. 19. Stanley W. Angrist, Wall Street Journal, 9 mai 1989 20. On retrouvera toute information sur le site http://originalturtles.org 21. Voir en Annexe 11 des exemples de contrats futures. 22. Voir en Annexe 12 l’article complet de M. Tarek Elmarhri, directeur de la société et salle de marché du même nom : Krechendo Trading Paris. 23. Voir : www.amf-france.org

3. GESTION DES RISQUES ET PSYCHOLOGIE EN TRADING 3.1. GÉRER ET MAÎTRISER LE RISQUE EN BOURSE OU EN TRADING 3.1.1. VOTRE HORIZON D’INTERVENTION Définir le temps dont vous disposez pour vous consacrer à la bourse ou au trading, définir votre fréquence d’intervention et « l’horizon de temps » sur lequel vous allez agir revient à décrire votre profil. Vous allez être investisseur, swing trader, day trader ou encore scalpeur. En voici les différences. La différence entre trader et investisseur : tout dépend de l’horizon de temps sur lequel vous intervenez, plus précisément de la durée pendant laquelle vous allez détenir un actif. L’investisseur intervient sur une durée plus longue que le trader : entre court et long terme, alors que le trader pose ses jalons sur des périodes extrêmement courtes de quelques secondes jusqu’à plusieurs minutes, ou bien un peu plus longue sur une journée. Il y a pour cela des termes anglais bien arrêtés dans le domaine du trading : 1. Scalping : de quelques secondes à quelques minutes ; 2. Day-trading : positions un peu plus longues en général débouclées dans la même journée ; 3. Swing trading : la croisée des chemins entre trader et investisseur, c’est-à-dire de 1 à plusieurs jours ; 4. Buy and hold : littéralement : acheter et tenir ou conserver son investissement plusieurs semaines, mois ou années. Votre profil va se définir ainsi de façon assez directement liée au temps que vous consacrez à vos affaires : une personne disponible tout le temps

pourra pratiquer le scalping si elle y est formée, tandis qu’un individu ne pouvant suivre ses affaires qu’une fois par semaine deviendra investisseur. De plus, les différents types de comptes ou de portefeuilles serviront mieux l’un ou l’autre : typiquement un PEA ou un PEA-PME (plan d’épargne en actions) sera plutôt pour les investisseurs, alors qu’un compte ouvert chez un broker sera nécessaire au trader. 3.1.2. PASSAGE D’ORDRES DE BOURSE ET FAÇON D’ÊTRE PROTÉGÉ

Vidéo 8 – Les ordres de bourse

3.1.2.1. Achat au marché C’est-à-dire au cours où l’actif s’échange au moment où vous voulez le traiter.

Figure 65 – Achat au marché

Ou réciproquement vendre au marché parce qu’on peut sous certaines conditions vendre avant d’avoir acheté. On espère, en fait, racheter plus bas.

Figure 66 – Vente au marché

3.1.2.2. Achat limite Avec l’objectif d’acheter, penser en quelque sorte que le cours est trop haut, espérer qu’il redescende un peu et donc vouloir être servi à un cours limite plus bas que le cours actuel. Réciproquement avec une vente limite.

Figure 67 – Achat limite

3.1.2.3. Achat à seuil de déclenchement ou ordre stop Penser que l’on achètera après dépassement franc d’un niveau et réciproquement à la baisse.

Figure 68 – Achat à seuil de déclenchement

Ce mode sert d’une manière à se protéger : acheter et être protégé en cas de franchissement d’un niveau opposé à celui espéré :

Figure 69 – Achat et protection

3.1.2.4. Achat combiné protection et cible, ordre O.C.O. Acheter (ou vendre) à un niveau, être protégé en cas de perte et se fixer un objectif de gain. Plus finement avoir combiné l’entrée en position, utiliser un ordre à seuil de déclenchement pour se protéger en cas de perte et utiliser un ordre limite pour encaisser ses plus-values en cas d’objectif atteint. Qui plus est si la cible est atteinte, annuler automatiquement la protection ou réciproquement (ordre O.C.O. : One Cancels the Other).

Figure 70 – Achat combiné, protection et cible

3.1.3. RISQUE GLOBAL Il est en liaison directe avec le montant du capital que vous allez adosser à la bourse ou au trading. Pour commencer, posez-vous ces questions : – Combien d’argent ai-je personnellement ?

– Combien puis-je me permettre de perdre ? Et d’emblée, ne faites rien de disproportionné entre les réponses à ces deux questions. Ensuite, si vous cherchez rentabilité, voire rentabilité nécessiteuse en bourse ou en trading, posez-vous les autres questions suivantes24 : – Combien faut-il que vous fassiez chaque année ? – Avez-vous besoin de cet argent pour vivre ? – Et que se passe-t-il si vous ne gagnez pas suffisamment pour pouvoir en vivre ? – Pouvez-vous gagner plus que ce dont vous avez besoin pour vivre et faire en sorte que votre capital de trading augmente ? – Pouvez-vous vous permettre de retirer régulièrement des sommes de votre capital de trading pour payer vos factures ? – En résumé, qu’est-ce que vous comptez gagner chaque année en termes de rendement sur capitaux ? – Quel est le niveau de risque que vous êtes prêt à tolérer pour atteindre cet objectif ? – Quel est le plus fort drawdown (de pic à creux) que vous accepteriez sur votre capital ? Autre conseil majeur : n’investissez en bourse ou en trading qu’avec de l’argent dont vous êtes sûrs de ne pas avoir besoin et n’empruntez jamais pour la bourse. Toutes les règles qui suivent constituent pour moi les conditions nécessaires et impératives à la réussite de vos investissements ou trading.

Par rapport au capital total, définissez la perte globale admissible sur ce capital et ayez le courage d’arrêter si elle est atteinte. Définissez la perte globale admissible sur votre capital.

3.1.4. RISQUE PAR PÉRIODE DE TEMPS COURU

Ce risque se définit tout simplement par le risque global ou perte globale admissible ramenés à une période définie courante. Par exemple, tolérer une perte de 20 000 euros par an équivaut à ne pas perdre en moyenne 20 000 / 12 par mois, soit 1666 euros mensuels. Dès lors, la règle à respecter est que si cette perte mensuelle maximale admissible est atteinte, on arrête tout pour le mois en cours et on ne recommence qu’en début de mois suivant. Ou à la période suivante examinée. Ainsi certains scalpeurs définissent parfaitement la perte maximale admissible journalière. Dès lors, le trader sérieux doit contrôler ses compteurs de plus ou moinsvalues très régulièrement. Contrôlez toujours et fréquemment vos plus ou moins-values par période de temps couru.

3.1.5. RISQUE UNITAIRE MAXIMAL ADMISSIBLE C’est le risque par trade. On admet qu’il est en général de 0,5 à 1 % du capital total. Vous vous devez de l’avoir en tête constamment et ne jamais risquer plus. Avoir plusieurs trades engagés simultanément implique une réduction du risque maximal admissible unitaire ou la prise de conscience d’un risque courant plus important. Votre risque maximal admissible unitaire ne doit pas être supérieur à 1 % de votre capital !

3.1.6. LE CALCUL IMPÉRATIF DE LA TAILLE D’UNE POSITION Vous voulez par exemple investir sur l’action Air Liquide, et vous auriez raison (voir graphe de son évolution ci-dessous).

Figure 71 – Protection en cas de perte

Il va falloir prendre connaissance de deux notions essentielles pour réussir votre gestion du risque ou money management : 1. La façon d’être protégé en cas de perte : c’est un niveau de prix en dessous duquel vous ne voulez pas voir les prix baisser. Si le cours franchit à la baisse ce niveau votre position est soldée automatiquement, les actions sont vendues immédiatement. Chez votre courtier cela correspond à un ordre dit à seuil de déclenchement (préprogrammé et saisi à l’avance). On l’appelle aussi Ordre Stop : on stoppe tout en cas de perte. Vous achetez les actions Air Liquide à 97,35 € dans notre exemple et vous êtes automatiquement protégés en cas de baisse sous 91,40 €. 2. Le calcul du nombre de titres à acheter ou la taille de la position. Vous voulez ne perdre que 100 (cent euros) si vous avez tort (si vous avez acheté et que le cours baisse). Vous appliquez la petite règle suivante : Nombre de titres à acheter = 100 / (prix d’achat – niveau de protection) Soit dans notre exemple : 100/ (97,35 – 91,4) = 100 / 5,95 = 16,80 titres soit 16 titres Ce simple calcul vous garantit de ne pas perdre plus que votre risque initial prédéfini. En termes de parfaite gestion du risque vous rapportez ce risque initial prédéfini à votre risque unitaire maximal admissible.

Le calcul à l’envers montre bien que 16 x 97,35 – 16 x 91,4 ne perd pas plus que le risque maximal admissible unitaire, soit dans notre exemple 100 euros. Nombre de titres = risque unitaire maximal admissible / (prix d’achat – niveau de stop)

AUTRE EXEMPLE AVEC LE TRADING DU PÉTROLE (AVEC L’HYPOTHÈSE OÙ 1 € = 1,25 $) : 400 euros de risque maximal admissible unitaire. Soit 400 x 1,25 = 500 $ de risque puisqu’on traite le pétrole coté en dollars. Ramené à une différence entre prix d’achat et niveau de stop : achat à 75 $ le baril stop à 70. Taille de la position = 500 / 5 = 100 barils (équivalent CFD à 1 $ le tick de 1 point). Tant et si bien que si ayant acheté à 75 dollars le baril, 100 équivalents barils, soit exposé à hauteur de 100 x 75 = 7500 dollars… si le prix retrace à 70$ vous ne perdrez pas plus que 100 x (75-70) = 500 dollars soit vos 400 euros de risque unitaire maximal admissible.

DERNIER EXEMPLE L’or ou tout autre métal précieux se traite parfaitement avec son money management. Si votre perte admissible unitaire est de 200 euros, soit 250 dollars et que votre stop est à 40 points, vous appliqueriez la règle de calcul de taille de position : Taille de la position en onces d’or = risque unitaire / (prix d’entrée – niveau de stop) Soit dans notre exemple : taille de la position = 250 / 40 soit 6,25 onces d’or ramené à 6.

Calculez toujours la taille de vos positions en fonction de votre risque maximal admissible unitaire.

Voilà, vous êtes prêt à vous lancer et à réussir dans le trading parce que si vous pratiquez ainsi vous serez constamment protégé ! N.B. Le calcul de taille de position pour le marché du Forex fait appel à des règles un peu plus compliquées. 3.1.7. LA COURBE DE RENDEMENT

La première approche de la rentabilité se fait par l’équipotentielle de rendement neutre. On calcule le pourcentage de réussite (nombre de trades gagnants par rapport au nombre total de trades) ; on place ce facteur sur l’axe des abscisses. On mesure aussi le ratio gain moyen rapporté aux pertes moyennées et on place cet autre facteur sur l’axe des ordonnées. Vous comprendrez facilement qu’un investisseur ou trader qui réussit une fois sur deux et qui réalise un gain moyen égal à la perte moyenne sera neutre en terme de rentabilité (point A sur la courbe ci-dessous). De la même manière, un trader qui réussit une fois sur quatre (pourcentage de réussite 25 %) devra avoir un gain moyen quatre fois supérieur à ses pertes moyennées pour être lui aussi neutre (point B de la courbe). Ainsi pour peu que vous puissiez recueillir la liste des plus ou moinsvalues unitaires réalisées et pour peu que vous soyez habiles à les formater dans un tableur, vous pouvez aisément calculer ce pourcentage de réussite et ce ratio gain moyen / perte moyenne et ainsi vous positionnez par rapport à cette équipotentielle neutre. Vous mettez en évidence les paramètres à améliorer pour être le plus possible éloigné au-dessus de la courbe.

Figure 72 – Courbe de rendement

Aussi l’idée développée par certains de mes confrères de commencer chaque trade avec l’idée de gagner au moins autant que l’on envisage de perdre, aussi matérialisée par le fait que le R/R (reward/risk ou retour/risque) doit être supérieur à 1, est complètement erronée. J’ai coaché

un client qui un peu plus tard a développé une méthode avec 85 % de réussite, mais qui pour autant a un gain moyen rapporté à la perte moyenne inférieur à 1, et qui pourtant est très rentable. 3.1.8. LA PROCÉDURE DE RATTRAPAGE DU TRADE PERDU Voici une astuce pour rattraper un trade mal engagé avec exemple réel (copie des ordres de mon broker). C’est un exemple réel que j’ai traité.

Figure 73 – Rattraper un trade perdu

Imaginons que je sois acheteur du CHFJPY, Franc suisse contre Yen (je ne justifie pas la raison ce n’est pas l’objet de la démonstration). Point A : entrée en position… 1er ordre : achat avec stop dans l’exemple réel (voir ci-dessous copie de mon broker) ; Point B : le trade est mal engagé (la parité baisse) : mon stop ne va pas tarder à sortir ma position ; Point C : dès lors, je rabaisse mon ordre cible (le target) au prix de revient initial (le prix d’achat peu ou prou). 2e ordre dans l’exemple réel. Au point X, l’ordre est rattrapé, légère plus-value (cf. ordre 3). Évidemment, cela ne marche pas à tous les coups, mais très fréquemment vous sortez à plus-value nulle ou presque, plutôt que grande moins-value

réalisée lors du stop. Alors que la probabilité d’atteindre votre cible initiale était faible. Vous augmentez la probabilité de sortir neutre plutôt qu’avec une perte. Cela fonctionne assez souvent ! Copie réelle de mon carnet d’ordres 1er ordre : ordre d’achat initial 21-avr.2014 9:12:22 21-avr.2014 9:12:22 21-avr.2014 9:12:21 2e ordre

95500/264 0005300 95500/264 0005300 95500/264 0005300

CHFJPY à 116.247 stop à 115.665

Ordre 165563191 : passé Marché des devises ordre de Vendre 22,000 CHFJPY à 115.665 ordre stop si offert Valable jusqu’à révocation… Courtier : System User Le client Pascal Trichet demande à placer Marché des devises au comptant CHFJPY 22,000 Vendre Stop offert à 115.665 Valable jusqu’à révocation Position connexe 558041596 Position 558041596 : opération sur devises exécutée à Acheter 22,000 CHFJPY à 116.247, coût 0 JPY, date de valeur 23-avr.-2014

: trade mal engagé, on ramène le target au prix de revient initial (116.28), le stop reste inchangé. 22-avr.2014 21:20:04 22-avr.2014 21:20:04

95500/264 0005300 95500/264 0005300

Ordre 165629775 : passé Marché des devises ordre de Vendre 22,000 CHFJPY à 116.25 limite Valable jusqu’à révocation… Courtier : System User Le client Pascal Trichet demande à placer Marché des devises au comptant CHFJPY 22,000 Vendre Limite à 116.25 Valable jusqu’à révocation Position connexe 558041596

Ordre 3 exécuté : le trade est rattrapé avec même un léger bénéfice, vente à 116.28, stop combiné annulé. 23-avr.2014 10:38:00 23-avr.2014 10:38:00

95500/264 5300

Position 558572946 : opération sur devises exécutée à Vendre 22,000 CHFJPY à 116.28, coût 0 JPY, date de valeur 25-avr.2014 par System User

95500/264 5300

Ordre 165629775 : ordre exécuté à Vendre 22,000 CHFJPY à116.28 par System User (position 558572946)

Essayez, vous verrez, cela fonctionne plus souvent que prévu ! 3.1.9. LE PYRAMIDAGE À LA HAUSSE Vous imaginez et aurez peut-être raison de voir un titre s’apprécier. Vous entrez en position au point I (entrée initiale) avec le calcul de votre taille de position respectant le risque maximal admissible unitaire et votre niveau de stop.

Au point II, vous construisez un premier pyramidage à la hausse avec un nouveau stop (stop du point II). À cette nouvelle entrée correspond potentiellement une nouvelle taille de position car la différence entre le point II et son niveau de stop n’est pas forcément le même qu’entre le point I et son niveau de stop initial. Vous terminez le pyramidage en ramenant le stop global au niveau du stop du point II. Potentiellement, en fonction des niveaux, vous pouvez ne plus être perdant. Éventuellement vous renouvelez l’opération au point III (autre pyramidage potentiel).

Figure 74 – Pyramidage à la hausse

Ne jamais pyramider une position à la baisse.

3.2. RÉACTIONS PSYCHOLOGIQUES FACE AU TRADING 3.2.1. LE RESPECT DU MONEY MANAGEMENT On ne peut pas parler de psychologie de trading sans aborder le chapitre par l’obligation, l’impérieuse nécessité, voire le devoir absolu, de respecter son money management (voir les règles de calcul définies en « 3.1. Gérer et maîtriser le risque en bourse ou en trading » page 99). Ne pas respecter sa perte maximale admissible par trade, sa perte courante par période de temps ou dépasser la perte globale admise sur le capital vous fait courir tout droit, irrémédiablement, au désastre. Dès lors la

principale qualité à avoir en tête constamment et à appliquer sans relâche est la discipline, la démarche méthodique, certes répétitive. Tant et si bien que si vous deviez débuter avec un respect strict et continu de ses règles, vous devriez éprouver une certaine lassitude dans la répétition des actes. Voici ci-dessous les résultats d’un trader toujours perdant et que j’ai coaché en lui expliquant de ne rien changer à ses méthodes de trading sauf contrôler son risque maximal admissible unitaire qu’il laissait manifestement filer.

Figure 75 – Money management 1

Malgré la taille du capital somme toute modeste, le trader avait laissé dévier ses pertes jusqu’à 5500 euros de moins-value pour un trade. L’exploitation du résultat de tous ses trades et la mise en calcul automatique de ses ratios a montré qu’en réduisant la perte maximale admissible à 3300 euros (!) il devenait trader neutre en rentabilité, comme démontré ci-dessous.

Figure 76 – Money management 2

En allant plus loin, si les pertes avaient été limitées toutes à 1000 euros, le résultat aurait été celui-ci :

Figure 77 – Money management 3

Enfin, la courbe entre le rapport (limitation des pertes : risque maximal admissible unitaire RMAU et résultat global : rentabilité) est éloquente :

Figure 78 – Rentabilité optimisée

Figure 79 – Rentabilité en fonction du risque unitaire

Pour une heure et demie de coaching facturée, en 2013, le client me remercia mille fois et est devenu l’une des personnes les plus performantes que je connaisse. Il envisage de quitter son employeur et de devenir trader en comptes propres. 3.2.2. L’INTROSPECTION, LE JOURNAL DE TRADING Débutant ou confirmé, vous devez examiner votre travail et vos résultats de trader. Tout bon logiciel de traitement de texte ou tableur doit être utilisé pour noter scrupuleusement pourquoi un trade s’est bien ou mal passé, les conditions de point d’entrée, de sortie, le gain, la perte, le graphique associé avec ses annotations. La richesse des formules d’un tableur doit être exploitée pour calculer ce dont on a déjà parlé, tels les gains moyens, les pertes moyennes, le pourcentage de réussite, les résultats courants par période par année, par portefeuille, par type de produits etc. Ainsi il vous sera normalement aisé de mettre en évidence vos facteurs au moins quantitatifs de votre réussite, ou au contraire de vos échecs en fonction du type de produit que vous traitez, ou en fonction des unités de temps sur lesquelles vous intervenez, ou encore sur la réussite adossée à un compte plutôt qu’un autre. De même manière, il convient de calculer, en les extrayant de vos résultats, les frais de courtage ou de bourse pour bien avoir à l’esprit la part qu’ils représentent et vous vous rendrez compte que cette part est non

négligeable, même si vos résultats sont positifs, encore plus s’ils sont négatifs. Victor Sperandeo, qui entraîna une quarantaine de traders dans les années 80, dont seulement une demi-dizaine sont devenus réguliers, disait : « J’ai découvert que vous ne pouviez pas apprendre à des gens comment faire du trading simplement en leur transmettant des connaissances. La clef du succès en trading, c’est d’avoir une forte discipline émotionnelle… La différence n’est ni l’intelligence, ni les connaissances, mais la discipline dans l’exécution des connaissances ». 3.2.3. LE CÔTÉ ALÉATOIRE DU MARCHÉ Il faut accepter que sur les marchés financiers, tout peut arriver, et que tout peut se produire à tout instant. Par conséquent il y a un côté aléatoire sur chaque opération. Ainsi, il faut mettre de son côté un raisonnement probabiliste favorable et chasser toute certitude. Le résultat d’une grande quantité de trades sera positif si vous avez un avantage. Espérance = taux de réussite x (gain moyen / perte moyenne)

Il vous faut ne pas avoir d’attentes sur le résultat d’une opération et en accepter le risque sans malaise émotionnel. Mark Douglas, dans son excellent ouvrage Entrez dans la zone, témoigne que pour « éliminer le risque émotionnel, il faut neutraliser les attentes. Donc penser d’un point de vue marché, en termes de probabilités : – tout peut arriver ; – on n’a pas besoin de savoir ce qui va arriver pour gagner ; – il y a une distribution aléatoire entre les gains et les pertes de n’importe quel jeu de variables qui définissent un avantage ; – un avantage n’est rien d’autre qu’une probabilité plus importante pour qu’une chose arrive plutôt qu’une autre. » 3.2.4. ÉMOTIONS DE BASE En effet ce sont les poussées d’adrénaline, les émotions générées par les pertes et les gains, les grosses pertes, les trop petits gains qui viendront en

premier lieu affecter votre psychologie de trading. Vous pourrez par exemple découvrir le mode de fonctionnement « espoir de rattraper quelque chose de mal engagé, très mal engagé », ou des réactions trop euphoriques après avoir gagné une fois quelque chose d’énorme, suivies de la volonté de le reproduire coûte que coûte. Ces émotions de base bien connues en trading, sur lesquelles quelques auteurs ont déjà beaucoup écrit, doivent être comme un signal d’alarme à un trading mal géré. L’imprudence arrive souvent après une série de gains où le trader se croit infaillible et prend des risques plus importants. Or c’est souvent après de grosses plus-values que les traders enregistrent leurs plus grosses pertes. Par ailleurs, la peur, voire la paralysie seront éliminées si on accepte pleinement le risque et que l’on respecte sa méthode de money management strictement. Le parfait trader doit être calme, discipliné, méthodique, parfaitement respectueux des règles à un tel point qu’il devrait se lasser de les appliquer trop méthodiquement. Encore une fois, si vous l’êtes, vous devriez éprouver une certaine lassitude. 3.2.5. QUELQUES AUTRES BIAIS PSYCHOLOGIQUES EN TRADING L’excès d’informations peut être franchement néfaste : par exemple recevoir chaque matin des dizaines de mails recueillant des avis sur les marchés, ou être connecté aux webinaires quotidiens des grands brokers qui ne sont que dans une démarche marketing. L’excès de lecture de journaux ou le « scotchage télé » à une grande chaîne d’informations financières sont tout autant nuisibles. On peut trouver en corollaire les mouvements moutonniers : être pessimiste quand l’ambiance générale l’est et réciproquement. Il y a souvent intérêt à penser le contraire du consensus. Réalisez vos analyses, faites-vous votre propre idée.

La précipitation ou l’excès de confiance est souvent néfaste. Agir pour agir ou entrer en position pour n’en ressentir parfois que l’émotion dégagée n’est pas la meilleure des attitudes. En trading le timing du point d’entrée peut considérablement augmenter la rentabilité. Par exemple, placer un ordre limite sur un overlap ou une droite remarquable en dehors des cours

actuels, permet souvent d’être mieux servi que d’entrer au marché. L’impulsivité est un corollaire. Évaluez le timing de vos entrées en position.

Le moyenné d’une position perdante à la baisse est en général synonyme de pertes récurrentes et plus importantes. Pyramidez à la hausse, ne vous entêtez pas à la baisse.

Le biais géographique moins connu consiste à être focalisé en termes de produits sur lequel vous intervenez sur un pays connu. Par exemple si vous connaissez mieux l’action Air Liquide du CAC 40 ou l’action Priceline.com du NASDAQ, vous aurez compris ce qu’est le biais géographique. Ainsi, je considère que ce fut une erreur majeure de trading de traiter les actions françaises, quand bien même européennes, plutôt que celles du SP500, lors de ces cinq dernières années. En témoigne le graphique comparé de l’évolution de cet indice large des valeurs américaines versus le CAC 40. Sans autre commentaire.

Figure 80 – Le biais géographique

La méthode de la rotation géographique doit vous éviter le biais géographique.

3.3. DEUX MOTS D’ANALYSE FONDAMENTALE Je salue dans ce chapitre tous les analystes financiers qui étudient mille fois mieux que moi les comptes de résultats ainsi que les bilans de nombreuses entreprises. Il faut reconnaître que deux mondes s’opposent un peu : celui de l’analyse fondamentale et celui de l’analyse technique. Encore qu’il serait bien prétentieux de résumer les méthodes boursières à ces deux types d’analyse. Mais force est de reconnaître que les analystes techniques matérialisent dans leur graphe l’historique des cours en essayant de déterminer un schéma probabiliste pour la suite de l’histoire ; les analystes fondamentaux réalisent un travail plus fastidieux, voire plus lourd, que d’éplucher la progression de tel ou tel ratio, d’endettement ou autre. Vous l’aurez compris avec les pages précédentes, je suis un analyste technique et presque rien d’autre quant à mes méthodes usuelles d’analyses. Je salue néanmoins cet autre monde dont le travail consiste à établir des consensus, et qui est tel que si ceux-ci s’avèrent plus mauvais ou un peu meilleurs que prévu, un décalage peut se produire dans les cours, en particulier sur le monde des actions. Je rends hommage à cette profession qui me sollicite parfois de plus en plus pour avoir tel ou tel complément d’analyse graphique pour leurs études. De plus, a priori, impossible d’être analyste fondamental sur une grande quantité de valeurs (sauf outils de scanning très développés) alors que l’analyste technique brosse une grande quantité de valeurs. A contrario, pour une valeur peu liquide, l’analyse technique apportera un témoignage dans les graphiques quelque peu faussé alors que l’analyse fondamentale sera efficiente. Voici ce que l’on peut retenir de l’analyse fondamentale ; c’est-à-dire comment lire les résultats d’une entreprise. Imaginons donc, ci-après, le compte de résultat d’une société bien connue. 3.3.1. ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT ENTREPRISE TRADINGPLUS – COMPTE DE RÉSULTAT Chiffre d’affaires Achats consommés

421303 – 266171

Charges de personnel Charges externes Impôts et taxes Dotations/reprises amortissements Dotations/reprises provisions Autres produits d’exploitation Autres charges d’exploitation

– 74727 – 52205 – 6279 – 8263 – 377 1972 – 2620

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

12635

%ROC/CA

3%

Autres produits opérationnels Autres charges opérationnelles Total autres produits et charges

408

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL

13043

408

Figure 81 – Compte de résultat

Vous mesurerez le premier élément de rentabilité par la marge brute. C’est en quelque sorte la capacité d’une entreprise à faire admettre les prix de ses produits à la clientèle. Marge brute = chiffres d’affaires – achats

Ensuite l’excédent brut d’exploitation est le résultat des opérations avant dotation aux amortissements et provisions. C’est l’EBE ou l’EBITDA. Le résultat opérationnel courant est le résultat des opérations hors éléments non récurrents (plus-values de cessions, dépréciation d’actifs). Le résultat opérationnel (ROP) est corrigé des autres produits et charges exceptionnels. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL Produits financiers Charges financières RÉSULTAT FINANCIER Impôts sur les résultats RÉSULTAT NET DES SOCIÉTÉS INTÉGRÉES

13043 545 -2110 -1565 -3226 8148

Quote part des sociétés mises en équivalence RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ %RN/CA dont part du groupe

204 8351 2% 7863

Figure 82 – Résultat opérationnel

Le résultat financier reflète la structure du bilan mais pas seulement (effet de change, mode d’endettement…). La quote-part des sociétés mise en équivalence est la contribution des sociétés non intégrées. Dans le résultat net, bien tenir compte de la part revenant aux minoritaires. 3.3.2. ANALYSE DU BILAN ENTREPRISE TRADINGPLUS

BILAN ACTIF

ACTIF NON COURANT Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Participation dans des Entreprises Associées Autres actifs financiers Impôts différés d’actifs Total actif non courant

96 077 5 350 106 424 1 333 3 156 595 212 935

ACTIF COURANT Stocks et en cours Clients et comptes rattachés Autres créances Disponibilités Total actif courant

120 706 137 205 39 941 13 918 311 771

TOTAL ACTIF

524 706

Figure 83 – Actif du bilan

Que détient l’entreprise, que doit-elle ? L’actif non courant regroupe l’ensemble des actifs mobilisés durablement : bâtiments, machines, logiciels… Faites attention aux écarts d’acquisitions qui traduisent la prime payée lors des rachats de sociétés. L’actif courant a quant à lui vocation à être consommé rapidement. Il regroupe les stocks, les créances clients mais aussi la trésorerie.

ENTREPRISE TRADINGPLUS

BILAN PASSIF

CAPITAL ET RÉSERVES CAPITAL Réserves consolidées Actions auto-détenues Résultat part du groupe Total capital et réserves parts du groupe

5 164 144 431 -3 763 7 863 153 694

INTÉRÊTS MINORITAIRES Réserves Résultat

4 961 489

FONDS PROPRES DE L’ENSEMBLE CONSOLIDÉ

159 144

PASSIF NON COURANT Impôts différés passifs Provisions pour risques et charges Emprunts et dettes financières Autres passifs non courants

4 056 14 005 88 395 5 521

TOTAL PASSIF NON COURANT PASSIF COURANT Emprunts et dettes financières Dettes fournisseurs Provisions pour risques et charges Autres passifs courants

76 688 133 974 70 42 854

TOTAL PASSIF COURANT

253 584

TOTAL PASSIF

524 706

Figure 84 – Passif du bilan

Capitaux propres : ce qui revient aux actionnaires si on dissout la société, que l’on vend tous les biens et que l’on rembourse toutes les dettes. Le passif non courant représente les provisions à long terme, les dettes longues… Le passif courant a vocation à être remboursé rapidement (plan de restructuration, dettes courtes, dettes fournisseurs…)

Dette financière nette = emprunts financiers – trésorerie et équivalents

La dette financière donne un éclairage sur la solidité de la structure financière. Les points de vigilance sont : – son évolution dans le temps ; – le gearing (DFB / capitaux propres) ; – le levier (DFN / EBITDA) ; – l’existence de covenants (règles à respecter en termes de gearing, levier et autre). Voilà donc une présentation succincte des éléments importants des comptes ou bilan d’une société. C’est l’évolution comparée trimestre après trimestre ou année après année qui donne une signification particulière aux choses. L’analyse fondamentale consiste donc à étudier l’évolution et la mesure de ces paramètres. POUR ALLER PLUS LOIN… AUX ÉDITIONS ARNAUD FRANEL – SÉFI DIFFUSION – La psychologie des marchés financiers, Lars Tvede, 2008 – Guide pratique de la Bourse, Eric Pichet, 2008 – La Bourse en 110 exercices, Gérard Blandin, 2009 – Dictionnaire de la Bourse 7e édition, Olivier Coispeau, 2013 – ID Reflex’ Bourse 3e édition, Raphaël Prunier, 2010 – Vademecum de la Bourse et des marchés financiers 3e édition, Amar Douhane, Jean-Michel Rocchi, Jacques Sigwalt, 2005

Ouvrages disponibles sur : http://www.sefi-arnaud-franel.com

24. Extrait du livre de Van Tharp Réussir en trading, éditions Valor.

CONCLUSION Je termine ce livre par le récit de mon parcours d’autodidacte, ou comment s’est bâtie au fil du temps l’expérience que je me suis proposé de vous restituer. Adolescent, je rendais visite le samedi matin à mon grand-père maternel qui ne parlait plus à ma mère. Il était souvent avec son banquier qui lui conseillait les actions à acheter. Il me disait « assieds-toi là et écoute ». Je m’asseyais et j’écoutais. Imaginez les conseils faciles des fleurons des Trente Glorieuses. De quoi faire fortune pour lui. Je m’initiais alors au domaine. Dans la mémoire générationnelle de la famille, on sait qu’il acheta une deux-chevaux grâce à ses plus-values. En 1985, j’ai obtenu, à l’Université de Technologie de Compiègne, un diplôme d’ingénieur en informatique étiqueté X.A.O. ou l’on remplace X par la lettre que l’on souhaite : P.A.O. : (production assistée par ordinateur ; D.A.O. : dessin ; M.A.O. : maintenance, etc.) Pour moi le devint B.A.O. : Bourse Assistée par Ordinateur… Je me suis marié en 1986 à une femme qui ne savait raisonner épargne qu’avec son livret A. Notez quand même qu’il était plus rémunérateur que maintenant. J’ai échappé au fameux krach d’octobre 1987, ayant vendu toutes mes actions en juillet pour acheter mon premier appartement. Depuis cette date, j’ai toujours boursicoté, souvent dans mon bureau d’ingénieur. J’ai occupé des postes très importants dans l’industrie électronique, informatique et télécoms. Mon premier employeur, Digital Equipment Corporation, m’offrait déjà un poste intéressant de responsable dans l’informatique interne. Il avait la particularité d’offrir à ses employés 20 % de leur temps salarié en formation jusqu’à plusieurs semaines de stages de connaissance et maîtrise de soi (PNL, rebirth etc.). Ces extrêmes faillirent me faire trébucher mais j’en tire encore profit dans mon trading actuel.

En 1994, ce géant américain de l’informatique (2e après IBM en termes de chiffres d’affaires même si le CA IBM équivalait à la somme des dix suivants), en difficulté, déclenchait le programme « Vendre plus » : un appel aux volontaires de profil technique à être formés intensivement en six semaines au métier de commercial pour épauler ensuite les forces de vente. En 1995, cet employeur, encore plus en difficulté, déclenchait ses premiers plans de licenciement. Appel aux volontaires ; plus de volontaires que de postes supprimés, tirage au sort ! J’ai aussi été directeur Télécoms dans une grande société de transport européenne. Je gérai les budgets, tiens donc ! Mon patron me disait toujours « vérifiez vos propos deux fois avant de les avancer ». Voilà une règle de conduite qui me fut bien utile dans le calcul de mes tailles de positions en bourse et en trading (voir chapitre sur le money management : « 3.1. Gérer et maîtriser le risque en bourse ou en trading » page 99). Un peu plus tard, j’ai pris en charge, en particulier, le déploiement du projet MAIA télécoms à la Société Générale, qui consistait à changer les moyens réseaux des 2000 agences de cette banque. Le poste le plus intéressant que j’aie jamais occupé. Grosse pression mais passionnant : tous les aspects : gestion logistique, relation sous-traitants, gestion déploiement, budgets, management… J’ai arrêté de travailler (rupture de ma relation salarié-salariant) en 2000, à 38 ans. Déjà boursicoteur depuis mon adolescence et longtemps dans le dos de mes premiers employeurs, j’ai développé naturellement et progressivement cette activité de trading à la maison depuis cette date et, en particulier, avec l’essor d’internet. Mon dernier salaire était de 23 000 francs français, soit environ 3 500 euros par mois, je n’ai pas retrouvé immédiatement ce niveau de rémunération en moyenne mais j’arrondissais fréquemment les fins de mois du foyer à qualité de vie nettement supérieure. Depuis 2007 environ, j’ai dépassé ces niveaux de comparaison. En 2014, j’approche ce qui peut s’apparenter au Graal en termes de revenus. Je n’ai pas dévoilé dans ce livre mes plus grands secrets mais je suis devenu très rentable. En termes de revenus seulement : le chemin parcouru, les efforts fournis et le temps passé pour y arriver sont tout autres ! S’il fallait encore un autre facteur de comparaison ou de mesure, encore que je n’aie rien à prouver, chaque année depuis 2002, j’ai toujours

surperformé le CAC 40 jusqu’à plus 25 %. J’ai réalisé sur ces douze dernières années de trading une performance de 63 % supérieure au CAC 40. Ainsi ou donc, je prétends vous avoir enseigné les moyens de ne pas perdre, de ne jamais vous « griller » si vous vous lancez dans cette activité ou si vous l’ayez déjà expérimentée et que vous perdez de l’argent. Il est une statistique officielle : 85 % de ceux qui essaient le trading échouent. Il est reconnu que les meilleurs traders sont ceux qui durent. Et la seule prétention de ce livre sera de dire que j’ai réussi parce que je suis encore là, indemne, trente-cinq ans après avoir débuté. J’ai toujours travaillé dans l’ombre sauf en 2013 où j’ai tenté une expérience en salle de trading. Je ne passe pas au 10h36 de la chaîne n° 1 de l’information financière et j’en suis bien aise. Mais j’ai connu les plus grands de la place de Paris, les plus médiatisés, les plus performants (beaucoup m’ont ouvert leurs livres) les plus sympathiques comme les plus frimeurs. Notez qu’il y a bien plus de ceux-là que de ceux-ci. La plus grande qualité pour réussir est l’humilité. Et tous ceux-là m’ont beaucoup appris parce qu’ils sont restés humbles. À mon tour d’essayer de vous apprendre. Je ne fais que rendre ce que j’ai acquis. Transmettre, humblement. Avoir tradé tous les produits accessibles aux particuliers, c’est-à-dire, sans être prétentieux, avoir fait le tour de la question. Être rentable, mais ne pas avoir fait exploser les compteurs au début et aussi constater que je ne me suis jamais grillé. C’est bien le manque d’excellence qui m’a gêné longtemps et je décide donc via ces quelques lignes d’enseigner l’essentiel : ne pas se « faire plumer », ne pas « boire le bouillon » et approcher les voies de l’excellence. Encore une fois : transmettre ! En 2007, j’ai obtenu le statut d’Investisseur Qualifié délivré par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers). Je suis aussi diplômé du CFTE niveau 1 délivré par l’IFTA (International Federation of Technical Analysis) depuis 2011. Ce qui, croyez-moi, ne sont pas deux niveaux de statut ou de qualification absolument exceptionnels. Fin septembre 2013, au salon du trading, organisé par Monsieur Malpel que je salue ici pour la qualité des salons qu’il organise, j’ai décroché la première place du duel des traders réservé aux particuliers. En quatre sessions de trading d’une heure et demie, avec un capital initial virtuel de 50 000 euros, j’ai gagné 8 000 euros et

donc, comme je vous disais, gagné le trophée d’or. J’ai participé depuis en septembre 2014, en réel, à cette même compétition internationale. J’ai terminé 9e des finalistes. Et pour terminer cette biographie, je considère être devenu bien meilleur gestionnaire de mon propre patrimoine que j’ai accumulé au fil du temps qu’excellentissime trader. Je gère beaucoup d’argent et, à ce jour, seulement 2 % de mes actifs sont adossés à de la pure spéculation, et encore ! En cette soirée du 15 avril où je termine cet ouvrage, le CAC 40 s’apprête à clôturer sur ses plus hauts depuis quelque temps. Plus haut que le plus haut précédent : signal puissant de hausse. Je l’avais déjà détecté en septembre 2012 : nous sommes à l’aube d’un puissant mouvement haussier pour les mois et les années qui viennent. « Bullish » comme disent les spécialistes ! Comme simple preuve de cette affirmation, la théorie du consensus qui a tort : à ces salons spécialisés, quasiment plus d’exposants et de fréquentation du grand public qui a déserté ! C’est lui qui a tort ! Dans quelques trimestres, le marché aura progressé d’au moins 20 à 40 %. La foule reviendra sur les marchés : il sera temps, peut-être, de prendre ses bénéfices. J’ai développé depuis 2010 une petite activité de coaching pour les particuliers qui veulent apprendre, s’améliorer ou corriger leurs erreurs. J’apprends toujours et encore, et en particulier de la part de mes clients coachés par mes soins qui parfois mettent en lumière mes défauts ou mes insuffisances et sur lesquels je trouve souvent grand retour. Voilà un exemple de témoignage des clients. On trouvera plusieurs autres témoignages en Annexe 10, page 147. Frédéric D : juin 2014 : « J’ai fait la connaissance de Monsieur Trichet à l’occasion d’un webinaire de formation sur le Forex et j’ai été immédiatement séduit par son sens pédagogique et sa faculté à expliquer des choses complexes de façon simple, claire et structurée. Les séances de coaching sont rigoureuses, très bien préparées en amont, débriefées après coup et évoluent en fonction de mes défauts et de mes attentes. Il est très rassurant d’être ainsi pris en main – analysé même – soutenu et guidé dans l’apprentissage exigeant du trading qui devient alors

accessible et même agréable. J’apprécie également sa grande disponibilité, sa patience et sa gentillesse pour répondre à mes nombreuses questions. Ce point est une vraie valeur ajoutée, n’étant ainsi pas lâché seul dans la nature une fois la séance de coaching terminée. Il y a un vrai suivi et on sent l’homme qui aime transmettre et faire partager ses connaissances. Considérant pour ma part la rémunération d’un coach comme un investissement – et Monsieur Trichet n’est pas le plus cher, loin de là –, je peux dire aujourd’hui que je suis très satisfait et heureux d’avoir fait appel à ses services de coaching et profiter de son expérience. » Je terminerai ce livre en vous rappelant deux ou trois choses essentielles pour réussir : – – – –

Soyez rigoureux sur votre money management, c’est la source de toute rentabilité. Allégez vos écrans d’analyse technique de tous les indicateurs et apprenez à lire les prix et les prix seulement (revoir break out, théorie de Dow etc.) Si vous avez trouvé la voie d’une certaine réussite, perfectionnez-vous en combinant analyse fondamentale et analyse technique. – Analysez les sociétés en situation de redressement ou d’amélioration de leurs comptes et ajustez le point d’entrée avec l’analyse technique. De telles combinaisons peuvent donner lieu à des plus-values colossales. – Si avec tout cela, vous pensez être arrivés au bout des expériences, étudiez les stratégies options (pas les binaires). Leur trading est source de grande satisfaction, élégance et réussite.

Si vous souhaitez me contacter, ou me laisser vos impressions sur ce livre, veuillez utiliser mon site internet : www.pascaltrichettrading.com et sa page contact :

Site web 3 – Contact auteur

Je vous souhaite de bons trades.

ANNEXES Annexe 1 Les différents marchés actions Annexe 2 Autres photos d’anciennes actions ou obligations Annexe 3 Témoignage sur les options binaires Annexe 4 Autres types d’options binaires et escroqueries les plus fréquentes sur ce marché Annexe 5 Escroqueries les plus fréquentes sur les options binaires Annexe 6 Les indices mondiaux Annexe 7 Essai sur le salon du trading Annexe 8 Différents pointeurs sur les trackers Annexe 9 Les accords de Bretton Woods Annexe 10 Témoignages clients coachés Annexe 11 Exemples de contrats futures Annexe 12 Le trading au carnet d’ordres

ANNEXE 1 LES DIFFÉRENTS MARCHÉS ACTIONS

http://www.actufinance.fr/guide-banque/marches-actions.html

Site web 4 – actufinance.fr

ANNEXE 2 AUTRES PHOTOS D’ANCIENNES ACTIONS OU OBLIGATIONS

Illustration 3 – La très rare action ARMES BERNAND

Illustration 4 – Emprunt contre l’inflation

Illustration 5 – Ancienne action au porteur

ANNEXE 3 TÉMOIGNAGE SUR LES OPTIONS BINAIRES Je vous suggère d’opposer ce que vous trouverez ci-dessous en saisissant « options binaires » sur un moteur de recherche au témoignage d’un de mes clients qui en explique les tenants et aboutissants. Extrêmement révélateur de cet appât pour débutant : RECHERCHE – Recherche 1 Option Binaire sur Google : Gain, bonus, et test des courtiers. Jusqu’à 85 % de profit !!!!!

– Recherche 2 Option Binaire sur Google : Le 1er dépôt doublé jusqu›à 4 000 €. Trading Option Binaire autorisé AMF !!!!!! – Recherche 3 Option Binaire sur Google : Option Binaire | Comment Faire $500 en Moins d’une heure !!! Robot de trading d’option binaire, plus performant que les traders !!! TÉMOIGNAGE « Ne cédez pas aux sirènes des options binaires. Cet article, écrit avec le recul et l’expérience, me donne l’occasion de souligner les dangers de traiter les options binaires face à l’avantage indiscutable de passer au trading discrétionnaire sur CFD. Comme beaucoup, j’ai cédé à l’attrait de publicités sur internet vantant la facilité des options binaires à générer des gains rapides et importants. Je n’avais alors aucune connaissance dans le domaine de la bourse et ne savais même pas ce qu’était un chandelier. Après quelques recherches – étant par nature prudent – j’ai ouvert un compte chez un broker agréé AMF avec un capital de total de 2 000 € crédité en plusieurs fois et que je pouvais me permettre d’engager. Bien évidemment, sans aucune connaissance technique de la bourse, de l’analyse technique et du chartisme, ne me basant que sur l’aspect visuel d’une courbe montante ou descendante et sur « l’instinct », ce capital a été très rapidement intégralement perdu. D’autant que, comme tout novice, je multipliais les trades pour me refaire. Il y a là un premier piège psychologique dans lequel tombe tout trader débutant : essayer de se refaire à tout prix. Le deuxième piège – que je n’ai heureusement pas vécu, mais la toile regorge de témoignages en ce sens – est la recapitalisation du compte sous la pression des chargés de clientèle. En effet, certains brokers n’hésitent pas à harceler le client à réessayer, à recréditer le compte, à les persuader qu’ils n’ont connu qu’un épisode de malchance et qu’ils vont finir par y arriver et gagner. Inutile de dire que beaucoup cèdent à la tentation et finissent par perdre leurs économies. Je trouve le procédé particulièrement criminel. Avec le recul et malgré l’amertume due à cet échec coûteux, je ne peux pourtant pas dire que les options binaires soient une arnaque (je parle du produit, pas de certains brokers peu scrupuleux), même si on n’est pas loin

de l’attrape-pigeon. Il s’agit en fait techniquement d’un produit financier à haut risque, extrêmement difficile à maîtriser et dont l’espérance de gains est quasi nulle en raison du pourcentage élevé (70 %) de réussite nécessaire pour espérer être gagnant sur le moyen terme. On pourrait également trouver discutable le fait de laisser un produit si risqué accessible au public lambda non initié. J’ai personnellement perdu parce que j’ai succombé à l’addiction de ce que l’on peut au final appeler un jeu de hasard et n’ai pas eu le courage de tout arrêter lorsqu’il le fallait. Mais j’étais en même temps tombé sous le charme des graphes, de l’analyse technique et du chartisme. Une passion était née et je ne voulais pas rester sur cet échec. J’ai donc tout repris à zéro et me suis mis à étudier très sérieusement, avec les bons outils et les bons livres. Avec l’aide et sur les conseils d’un trader très expérimenté, je me suis alors penché sur les CFD et le trading discrétionnaire. Et là, le danger – la non-rentabilité – des options binaires et l’intérêt indiscutable des CFD sont apparus très clairement. J’ai pris ma calculatrice et me suis mis à faire les comptes : j’avais donc perdu 2 000 € avec les options binaires. Avec ces 2 000 €, j’aurais pu commencer à trader sur CFD avec de petits lots. J’ai alors calculé que pour gagner avec les options binaires, il fallait 70 % de trades gagnants pour commencer à être en positif. C’est colossal quand on y réfléchit objectivement. Il fallait donc gagner au minimum sept fois sur dix pour dégager un gain. Essayez d’obtenir ce résultat au lancer de dés ! C’est mission quasi impossible. Avec les options binaires, il s’agit pourtant bien de cela, quoi que vous puissiez entendre ou lire sur internet. Je suis donc passé définitivement au trading discrétionnaire après un très gros travail tant sur l’analyse technique et chartiste que sur la psychologie du trading. La psychologie étant, j’en suis maintenant convaincu, la vraie variable qui fait la différence entre un trader perdant et un trader gagnant, mais c’est là un autre sujet. Pour en revenir au trading sur CFD et contrairement aux options binaires, ce n’est pas la quantité de trades gagnants qui importe, mais le ratio entre le risque engagé et le rendement attendu. Par exemple, je n’engage une position de 50 € que si les probabilités de percevoir 50 €, 100 € ou 150 € sont optimales, donc un ratio risque/rendement situé entre 1 et 3. On appelle cela le Risk/Reward. Avec des trades comportant un R/R de 3, je peux donc

mathématiquement me permettre de ne gagner qu’une fois sur trois, tout en ne perdant pas d’argent, alors qu’avec les options binaires, mon capital aurait été lessivé. De plus, avec les CFD, on peut gérer la notion de temps : je peux sortir de ma position à n’importe quel moment, que je sois en perte ou en gains. Avec les options binaires, pour un trade à échéance de 20 minutes par exemple, une fois le trade posé, vous ne pouvez qu’attendre l’issue du timing et risquer de voir votre trade gagnant au bout de 15 minutes pour le voir ensuite repasser perdant deux minutes avant la fin de l’échéance. Avec le trading discrétionnaire, vous auriez pu clôturer le trade au moment où il était gagnant. Après ces quelques explications simples – et qui mériteraient un développement bien plus large – j’espère que vous avez mieux compris l’avantage à passer directement au trading discrétionnaire sur CFD sans passer par la case options binaires. Il n’est jamais trop tard ! Pour finir, un petit exemple comme j’en trade tous les jours et qui pourrait convaincre ceux qui veulent franchir le pas de l’Option Binaire vers le trading sur CFD : Je regarde le DAX ce matin à 8h25 environ, apparaît un très beau gap haussier plein de promesses, j’entre à l’achat dans la seconde, 0,15 lot, je fais un suivi de tendance pur, je re-rentre 2 fois à 0,15 lot, le tout pour un engagement de capital total de 194 €. Je clôture les trois trades à 09h20, tous gagnants. Résultat en 55 min ? 108 € + 277 € + 316 €. Total 701 € de gains pour une position globale engagée de 194 €. Avec ces 194 € en options binaires, j’aurais dû jouer combien de fois et avec quel taux de réussite pour espérer gagner ces 701 € ? À vos calculettes… » Ce texte est extrait de mon blog http://www.pascaltrichettrading.com

ANNEXE 4 AUTRES TYPES D’OPTIONS BINAIRES ET ESCROQUERIES LES PLUS FRÉQUENTES SUR CE MARCHÉ Les courtiers en ligne proposant la négociation d’options binaires offrent la possibilité d’acheter plusieurs types d’options. L'OPTION HIGHLOW

L’option High/Low ou « Haut/Bas » est le type d’option le plus populaire. Ce type de contrat consiste à décider si l’actif sous-jacent sera au-dessus (high) ou en dessous (low) du prix initial lors de l’expiration de l’option. EXEMPLE L’investisseur ouvre une option « High/Low » sur le cours de l’EUR/ USD à la hausse. Le prix initial est de 1,2550. Deux issues possibles après expiration : – le cours clôture au-dessus de 1,2550, l’investisseur remporte le contrat ; – le cours clôture en dessous de 1,2550, l’investisseur perd le contrat.

L'OPTION ONE TOUCH L’option « one touch » ou « une touche » est une option de plus en plus démocratisée dans l’industrie de l’option binaire. Ce type de contrat consiste à décider si l’actif sous-jacent va atteindre une cotation définie au préalable ou non durant toute la durée de vie du contrat. EXEMPLE L’investisseur ouvre une option « one touch » sur le cours de l’or. Le prix initial est de 1725. La cotation ciblée est de 1735. Deux issues possibles après expiration : – le cours a touché la cotation de 1735 durant la phase de vie de l’option, l’investisseur remporte le contrat ; – le cours n’a pas touché la cotation de 1735 durant la phase de vie de l’option, l’investisseur perd le contrat.

L'OPTION ZONE OU BOUNDARY L’option « zone » ou « hors zone », également appelée « boundary », consiste à décider si l’actif sous-jacent va clôturer à l’intérieur ou à l’extérieur d’une zone prédéfinie. EXEMPLE L’investisseur ouvre une option « en zone » sur le cours de l’action Apple. Le prix initial est de 520. La zone est définie entre 510 et 530. Deux issues possibles après expiration : – le cours clôture entre 510 et 530, l’investisseur remporte le contrat ;

– le cours clôture en dessous de 510 ou au-dessus de 530, l’investisseur perd le contrat.

Source : Wikipédia

ANNEXE 5 ESCROQUERIES LES PLUS FRÉQUENTES SUR LES OPTIONS BINAIRES La facilité des règles d’intervention et des publicités agressives entraînent un engouement des particuliers pour le trading des options binaires. Des courtiers indélicats profitent de cet engouement, qui touche un public d’investisseurs particuliers débutant, généralement peu informés. Les abus ou escroqueries constatés les plus fréquents sont les suivants : – L’impossibilité de retirer son argent : ici le courtier d’options binaires frauduleux empêche tout retrait, ou n’accepte des retraits qu’une fois un seuil minimal sur le compte atteint. – La fraude à la carte bancaire : une fois les données bancaires communiquées (par téléphone ou à la suite d’un premier dépôt), des prélèvements sont effectués sur le compte des clients sans leur accord. – Une offre de « bonus » est proposée aux clients, la société s’engageant à créditer le compte du client du même montant que celuici dépose. Le client apprend par la suite que le bonus n’est accordé que sous réserve d’avoir parié au moins x fois son montant (de 20 à 30 fois dans les cas cités). – La fraude aux comptes gérés : des offres de formation sont proposées, et un « coach » est affecté au client. Très souvent, il est proposé aux débutants d’être conseillés téléphoniquement dans leurs paris par le coach. Lors des premières pertes, les coaches conseillent au client de placer des fonds supplémentaires pour « se refaire ». Lorsque les paris perdants s’accumulent, « le coach devient injoignable ou apporte pour seule explication qu’un mauvais trade est à l’origine des pertes ». – Les conditions de trading impossibles à atteindre : le courtier demande à l’investisseur d’effectuer des positions plus de x jours dans le mois. Parfois même plus que le nombre de jours ouvrés dans le mois.

– La pénalité de retrait : le courtier applique des « frais » de 10 à 50 % sur le retrait pour dissuader l’investisseur. D’autre part, si les sociétés les plus sérieuses proposent d’accéder à un marché résultant de l’offre et de la demande, la majorité se contente de proposer des produits over the counter (de gré à gré). Les prix sont alors décidés soit par la société elle-même, qui agit en contrepartie pour son propre compte et a tout intérêt à ce que le client soit perdant, soit par une société affiliée ou amie.

ANNEXE 6 LES INDICES MONDIAUX INDICES DES BOURSES EUROPÉENNES Disponible sur : www.cafedelabourse.com

Site web 5 – Café de la bourse

LE CAC 40 (FRANCE) Le CAC 40 est l’indice phare des grandes sociétés françaises. C’est un des indicateurs européens les plus suivi à l’international, on estime en effet qu’environ deux tiers de l’activité des entreprises du CAC 40 est localisée hors de France. – Composition : les 40 plus importantes valeurs françaises cotées sur Nyse-Euronext Paris. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : Total représente près de 15 % (ce qui est le maximum autorisé), mais l’indice reste très fortement pondéré en valeurs bancaires.

– Exemple d’ETF : Lyxor ETF CAC 40. LE FTSE100 (ROYAUME-UNI) Communément appelé le “Footsie”, le FTSE est la référence du London Stock Exchange (LSE), la bourse de Londres. – Composition : les 100 plus importantes valeurs cotées sur le LSE. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : Les matières premières. En effet parmi les dix valeurs les plus importantes, on distingue BHP Billiton et RioTinto (minier) ainsi que Royal Dutch Shell et BP (pétrole et gaz). – Exemple d’ETF : Amundi ETF FTSE 100. LE DAX (ALLEMAGNE) Le DAX est le plus important indice du marché allemand, il représente 75 % de la capitalisation boursière agrégée qui s’échange sur la bourse de Francfort. – Composition : les 30 plus importantes sociétés allemandes, ex. : Siemens, E.ON, Daimler, BASF, Bayer. – Calcul : indice pondéré par les capitalisations boursières et suivant une mesure de leur volume d’échange moyen. – Signe distinctif : le DAX surperforme en moyenne le CAC 40 depuis 2006 (de l’ordre de 20 % en 2010). La pondération plus importante des secteurs de l’industrie, de la chimie et de l’automobile dans le DAX, ainsi qu’une croissance allemande plus forte sont les raisons de cette différence de performance. – Exemple d’ETF : iShares DAX. INDICES DES BOURSES US Standard & Poor’s 500 Le S&P 500 est l’indicateur par excellence du marché US. Il représente les grandes sociétés cotées sur le Nyse et le Nasdaq. – Composition : 500 valeurs sélectionnées par le S&P Index Committee. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : C’est une référence mondiale pour les fonds indiciels.

– Exemple d’ETF : EasyETF S&P500. Dow Jones Industrial Average (DJIA) Détrôné par le S&P 500 en tant qu’indice phare du marché US, il reste une référence même s’il contient moins de valeurs. Il est un des rares indices simples encore existants. – Composition : 30 valeurs du Nyse et du Nasdaq (General Electric, Disney, Exxon, Microsoft etc.) – Calcul : indice simple. – Signe distinctif : son invention datant de 1896, il permet d’avoir une vision de l’économie américaine sur presque 120 ans. – Exemple d’ETF : Lyxor ETF Dow Jones Industrial Average. Nasdaq 100 Le Nasdaq 100 inclut les 100 plus importantes valeurs cotées sur le Nasdaq, deuxième plus important marché boursier US. 15 entreprises étrangères, dont Research in Motion et Vodafone sont inclues. – Composition : principalement des valeurs technologiques US, ex : Apple, Google, Microsoft. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : il ne contient aucune valeur du secteur financier. – Exemple d’ETF : Amundi ETF NASDAQ-100. Russell 2000 Le Russell 2000 est la référence par excellence pour les petites et moyennes capitalisations aux US. – Composition : les 2000 plus petites valeurs de l’indice Russell 3000, qui représente 98 % de la capitalisation boursière totale aux US. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : La capitalisation boursière moyenne d’une entreprise est de 1,26 milliard de dollars US. – Exemple d’ETF : db x-trackers Russell 2000. INDICES DES BOURSES ASIATIQUES

Nikkei 225 (Tokyo) L’indice le plus suivi pour les valeurs japonaises, c’est l’équivalent du DJIA aux US. – Composition : les 225 plus importantes valeurs du Tokyo Stock Exchange. – Calcul : indice simple. – Signe distinctif : le Nikkei 225 a atteint son pic historique en 1989 pendant la bulle financière japonaise avant d’effectuer une chute vertigineuse. Sa valeur actuelle est pratiquement 80 % inférieure à celle du pic. – Exemple d’ETF : HSBC MSCI Japan ETF (indice : MSCI Japan JPY). Le Hang Seng – HSI (Hong Kong) Le HSI est le principal indice boursier de la Bourse de Hong Kong. Du fait de son statut particulier au sein de la Chine, de nombreuses entreprises chinoises y sont cotées. C’est la porte d’entrée par excellence des investisseurs étrangers sur le marché chinois en forte croissance. – Composition : 43 valeurs divisées en sous-indices sectoriels (commerce, services, immobilier, secteur financier). Exemple : Bank of China, HSBC Holdings (banques), China Resources Land Ltd (immobilier) ou encore Cathay Pacific Airways (commerce, industrie). – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : Hong Kong est aujourd’hui la place la plus attractive du monde pour les introductions en bourse avec un volume de 52 milliards de dollars US contre 35 milliards de dollars US sur NyseEuronext en 2010. – Exemple d’ETF : Lyxor ETF Hong Kong (HSI). SSE Composite (Shanghai, Chine) L’indice Shanghai Stock Exchange (SSE) est le plus suivi de la bourse de Shanghai, aujourd’hui la 5e place mondiale en termes de capitalisation boursière, juste devant Hong Kong. À la différence de celle-ci, elle n’est pas encore totalement ouverte aux investisseurs étrangers. – Composition : toutes les 237 et quelques sociétés cotées en yuan renminbi et en US dollars sur la bourse de Shanghai, ex : PetroChina

(pétrole), de loin la plus importante capitalisation boursière, suivie des banques, Industrial and Commercial Bank of China et Bank of China. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : le SSE composite a perdu plus de 65,5 % de sa valeur pendant la crise financière de 2008. – Exemple d’ETF : iShares FTSE China 25 (indice : FTSE China 25). INDICES DES BOURSES DES PAYS ÉMERGENTS BSE Sensex (Bombay, Inde) Le Bombay Stock Exchange Sensitivity Index est l’indice boursier phare de la Bourse de Bombay, en Inde. Dans le sillage de toute l’économie indienne, le BSE Sensex affiche une croissance quasiment continue depuis sa création en 1986 jusqu’au début de la crise financière en automne 2008. – Composition : 30 valeurs ex : Infosys (SSII 10,26 %), Reliance Industries (Pétrole et Gaz, 12,94 %). – Calcul : indice pondéré par les flottants. – Exemple d’ETF : Amundi ETF MSCI India (indice : MSCI India NR USD). RTS Index – RTSI (Moscou, Russie) Indice de référence la bourse de Moscou, il reflète ce marché en forte croissance. Le poids des entreprises industrielles (pétrole, mines et gaz etc.) dépassait 85 % en 2010, le géant Gazprom représentant 15,53 % de l’indice. – Composition : 50 valeurs les plus importantes et les plus liquides. – Calcul : indice pondéré. – Signe distinctif : C’est un des rares indices non US qui soit calculé en dollars USD. Standard & Poor’s est impliqué dans la gestion de l’indice. – Exemple d’ETF : EasyETF DJ Russia Titans 10 EUR (indice : DJ Russia Titans 10 TR USD). Bovespa index, ou « Ibovespa » (Sao Paolo, Brésil) C’est l’indice benchmark de la Bourse de Sao Paolo BM&F BOVESPA. – Composition : les 50 valeurs avec le plus gros volume de transactions.

– Calcul : indice pondéré. – Signes distinctifs : c’est un indice fortement lié aux cours des matières premières, les géants Petrobras (pétrole) et Vale (minier) pèsent en effet environ 27 % dans l’indice. – Exemple d’ETF : Lyxor ETF Brazil (Ibovespa).

ANNEXE 7 ESSAI SUR LE SALON DU TRADING Que peu de stands, mais la même pub : Forex, CFD, Futures ! Ta devise, le Forex ! L’eurodol ! Un contrat pour la différence, le CFD ! Un pari sur la valeur à terme, les futures ! Future CAC, future mini S and P, future gold… Forex, CFD, futures ! Le piège de qui se pressent trader ! 1000 euros de dépôt et tu l’es ! Un clic, tu es en position ! Forex, CFD, futures ! Quelle poussée d’adrénaline, prendre une position. Ce serait le mécanisme psychologique qui t’engage, la position prise ! Dans le bon sens, tu jubiles. Dans le mauvais, tu sues, tu passes en mode espoir. Le contraire de ton avis initial se confirme, S’accentue, la frayeur monte en toi, te paralyse. Ta tête tourne, tu t’évanouis, tu meurs. Mais non, ce n’est que de l’argent ! Tu vas te refaire ! Recommence, persévère ! Appelle ta marge et grille-toi ! Forex, CFD, futures !

Duels de traders : 16 en comptant les absents, puis 8, puis 4, puis la finale, Scalping du carnet d’ordres, Rebond sur la bande de Bollinger, Croisement des bandes rouges et appui sur les lignes bleues, Supports et résistances, Chandeliers japonais… 15 contrats sur le mini S and P, 10 dollars le point d’indice ! Imagine un peu : le S and P passe de 1250 à 1251, Soit 0,08 % de variation et ton capital a varié de 150 dollars. 1000 euros de dépôt, 10 points de variation dans le mauvais sens et t’es grillé ! Oui, réfléchissez, le spot euro dol est à 1,37 ce soir ! 0,8 % de variation, un trade et t’es grillé ! « T’avais qu›à pas envoyer 15 contrats, t’es fou ! – Oui, mais j’étais sûr ! – T’aurais dû couper avant ! – Oui, mais le temps de passer l’ordre, le marché a dévissé ! – T’avais qu’à pas avoir un stop ! – Oui mais si je mets un stop, ils vont le chercher et le marché repart dans le bon sens ! » Salon du trading, 16 septembre, 20h45, le match est terminé. Même qu’ils ont failli pas savoir qui a gagné avec le spot euro dol ! L’italien était sur le future DAX donc en euros. Le français sur le mini S&P donc en dollars. Sans même parler des fenêtres Skype qui apparaissent en pleine finale ! « Tu l’as niqué ? – Tais-toi, je trade ! » Attention, trader en herbe, c’est toi qu’on veut niquer ! Touche pas, c’est chaud, ça peut brûler !

Illustration 6 – Salon du trading 2011

ANNEXE 8 DIFFÉRENTS POINTEURS SUR LES TRACKERS Flashez les QR codes.

L’AGEFI publie à ce sujet des fiches éclairages d’une grande qualité.

Site web 6 – AGEFI

SITES GÉNÉRALISTES

Wikipédia : http://en.wikipedia.org/wiki/Exchange-traded_fund

Site web 7 – Wikipedia

Excellent site sur les ETF, tous émetteurs confondus : http://etfdb.com/ Les ETF les plus traités : http://etfdb.com/compare/volume/

Site web 8 – etfdb

Liste d’ETF datant de 2009 pour jouer les pays : http://www.patternstocks.com/2009/09/msci-etf-list.html

Site web 9 – patternstocks

SITES DES PRINCIPAUX ÉMETTEURS D’ETF ETF ishare, blackrock : http://fr.ishares.com/fr/rc/ Site des ETF sprd state street bank : http://www.spdrseurope.com/ ETF de Fidelity : https://www.fidelity.com/etfs/ishares https://www.fidelity.com/etfs/ishares-view-all

ETF Lyxor : http://www.lyxoretf.fr

Site web 10 – LYXORETF

ETF Vanguard : https://personal.vanguard.com/us/funds/etf/all? assetclass=stk&assetclass=stk

Site web 11 – VANGUARD

ANNEXE 9 LES ACCORDS DE BRETTON WOODS Les Américains, forts de leur succès après le débarquement, organisent une conférence internationale à Bretton Woods. Ainsi du 1er au 22 juillet 1944, les délégués de 40 pays en guerre contre les puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon), se réunissent afin de mettre au point un accord monétaire capable de soutenir la reconstruction d’après-guerre. On crée le FMI et la BIRD (Banque Mondiale). Le FMI a pour mission principale de promouvoir la stabilité des changes et la coopération monétaire internationale (1er article de ses statuts). La BIRD a pour mission de participer à la reconstruction et au développement des pays membres. En ce qui concerne les monnaies, la principale décision est l’abandon de l’Étalon Or au profit de l’étalon Change-Or (Gold Exchange Standard). Ce nouveau système impose aux monnaies d’être toutes indexées sur le dollar américain, qui, lui-même sera indexé sur l’or au cours fixe de 35 $/once. La première conséquence est l’impossibilité de spéculer sur les monnaies. La seconde conséquence est que ces accords vont contre les règles ancestrales de l’offre et de la demande entre des zones économiques qui évoluent à des vitesses différentes, ce qui amène rapidement à des situations insoutenables. Certains pays sont obligés de dévaluer leur monnaie avec l’accord du FMI. De plus, dans cette période de reconstruction et donc d’inflation, les États-Unis ont de plus en plus de mal à tenir leur engagement d’échanger 35 de leurs dollars contre une once. La France et la Grande-Bretagne menacent d’exiger sous peu la conversion de la totalité de leurs dollars en or. Impossible aux États-Unis de faire face à une telle menace. Le 15 août 1971, Le président Richard Nixon suspend la convertibilité du dollar en or et toutes les monnaies redeviennent flottantes.

ANNEXE 10 TÉMOIGNAGES CLIENTS COACHÉS Fabrice T., septembre 2014 En tant qu’investisseur occasionnel, je ne passe pas plus d’une fois par semaine en revue mes positions boursières. Pascal Trichet a su prendre en compte cet aspect : plutôt que de m’apprendre des techniques plus

chronophages, que j’aurais probablement rapidement abandonnées, il m’a proposé une stratégie de picking adaptée en temps, via des trackers spécifiques que j’ai découverts à l’occasion. Tout cela en quelques heures seulement. D.L., le 22 juin 2014 Ce petit mail, simplement pour vous faire part du fait que j’ai particulièrement apprécié votre session de formation de la semaine dernière. Mme Céline L., juin 2014 La formation dispensée par M. Trichet a été pour moi salvatrice. Après un premier entretien, il a su cerner facilement les points à m’inculquer ou à améliorer. Bien qu’étant débutante dans ce domaine, cela n’a pas été difficile pour moi de comprendre tant les explications étaient limpides. Tous les modules abordés m’ont ouvert les yeux car ils m’ont à la fois permis de poser des bases solides et également de me donner une vision plus vaste du monde économique. Cet encadrement et cette formation ont été pour moi un tremplin, et en appliquant les conseils reçus, je ne peux que m’améliorer. Outre les enseignements techniques, j’ai beaucoup apprécié d’être coaché par M. Trichet. Je ne pense pas me tromper en disant que c’est quelqu’un qui aime transmettre son savoir-faire. De plus, toujours disponible et réactif, d’autres qualités indispensables selon moi. C’est toujours très agréable en tant qu’élève de pouvoir compter sur son coach. Pour conclure, une formation personnalisée complète, un coaching très performant. Une expérience qui a été plus que bénéfique et que je renouvellerai ou compléterai les yeux fermés pour mon avenir d’investisseur. E.L.

Vous êtes une personne passionnée par le trading et très professionnelle cela se ressent dans votre manière d’expliquer la manière de faire. P.H., juin 2013 Coaching au top. Mes débuts avec les techniques de rotation de style me vont à merveille ! A. Malpel Concernant les résultats de FACE AUX TRADERS « Trading », votre remarque est tout à fait justifiée, étant donné qu’après avoir acquis le Trophée d’Argent de FACE AUX TRADERS « Forex » en mai dernier, vous avez cette fois-ci, réalisé la meilleure performance et remporté en septembre le Trophée d’Or de FACE AUX TRADERS « Trading ». Bravo, et toutes nos félicitations pour votre performance et surtout votre régularité.

ANNEXE 11 EXEMPLES DE CONTRATS FUTURES Avec taille de contrat, tick size, tick value, place de cotation, etc.

ANNEXE 12 LE TRADING AU CARNET D’ORDRES Voici un article rédigé par M. Tarek Elmarhri que j’ai sollicité pour nous parler du trading au carnet d’ordres. M. Elmarhri dirige la société Krechendo Trading nouvellement implantée à Paris, très exactement à Neuilly sur Seine. Krechendo Trading Paris est leader en France dans la formation professionnelle sur le trading au carnet d’ordres dans sa propre salle des marchés.

Il y a beaucoup de confusion en France sur le trading au carnet d’ordres. Ce n’est pas étonnant car il s’agit d’une stratégie utilisée principalement par les traders pros car cela nécessite d’avoir des outils de trading à savoir plateforme de trading pro comme Xtraders TT, CQG IC ou Prorealtime, des flux d’informations en temps réels, une connection stable et très rapide et finalement des commissions très faibles. Nous allons revenir sur ces points par la suite. Le trading au carnet d’ordres est une stratégie avec des règles simples. On peut la comparer au poker. On retrouve beaucoup de traders au carnet d’ordres dans les salles de marchés de partout dans le monde qui participe aux tournois mondiaux de poker. Les traders les plus connus sont Paul Rotter dit « Le Flipper », Andy Priston surnommé « Braveheart ». Tous les traders au carnet d’ordres sont issus des trading arcades comme Bullmoosederivatives, Towertrading et Futex à Londres. La particularité de cette stratégie réside dans le fait que les niveaux d’interventions sont identiques pour tous les traders. Il faut donc des marchés très liquides comme l’Eurostoxx50, le 10YBUND, le S&P500, le 10YTNotes. La pierre angulaire de la négociation des flux d’ordres est d’identifier où se négocient les ordres des institutionnelles. On parle de « Real Money » dans les salles des marchés pour définir ces grosses mains d’investisseurs du type asset managers. Ces « Real Money » forment des niveaux de supports ou résistances avec les grosses quantités de lots à passer dans le marché. Alors, comment choisir ces niveaux ? C’est la question à un million d’euros que tous les traders se posent. Les « Real Money » utilisent différents moyens afin d’écouler les ordres clients qui représentent entre 10k et 50k lots en moyenne. Pour cela, ils fractionnent leurs ordres sur une zone de prix ou sur un prix grâce aux « ordres iceberg » et au « spoofing ». Une quantité de 10k lots sera passée par paquets de 500/1000 lots. À chaque fois que la quantité est exécutée, une nouvelle quantité apparaît dans le carnet d’ordres, Une fois ce vendeur ou acheteur identifié, on va scalper la zone. La prise de profits est souvent comprise entre 1 et 5 points maximum en général avec une prépondérance de 1 et 2 ticks. On peut faire entre 10 et 50 allers retours/jours. C’est pour cette raison qu’il faut avoir un FCM (Future Commission Marchant) c’est équivalent d’un broker pour les actions sauf qu’ils sont spécialisés pour les

traders pros et sur les futures. Les FCM travaillent exclusivement avec les traders au carnet d’ordres, les hedge funds, funds managers. Ces FCM proposent des commissions très basses. Exemple de FCM : MarexSpectron, Advantagesfutures. Un exemple du prix des commissions sur le 10Y BUND, Il ne faut payer plus que 90 cts Aller-Retour par transaction avec un contrat future/lot. Sur l’Eurostoxx, ce sera 1 € de commission AR avec un lot. C’est les prix de démarrage. Les traders actifs paient 0,54 centimes AR / contrat future sur le 10Y BUND. L’objectif du trading au carnet est de travailler sur les ordres des RM. La visualisation des ordres exécutés sur le marché nous permet de le voir facilement. Mais cela n’est pas suffisant, il faut également maîtriser les informations économiques et l’environnement de marché car comme dans tout marché de scalping il faut maîtriser la volatilité du marché et ne pas se retrouver en position avant un chiffre, pendant un discours d’un membre d’une banque centrale, une news concernant des risques géopolitiques… Le suivi du trading plan, des règles de trading préalablement définies et la discipline sont primordiaux. Trop de traders juniors pensent que le plus important est d’avoir une stratégie qui a fait ses preuves. Encore faut-il la respecter. C’est pour cela que je compare beaucoup le carnet d’ordre au poker. Au poker, avec des règles simples on a autant de façon de jouer une main que de joueurs autour d’une table. Dans le trading c’est identique. Sur un niveau support ou résistance important, certains ne vont pas entrer, d’autres avant le niveau, d’autres après, certains vont prendre 1 tick, d’autre flatter leur trade, d’autre prendre 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5 ticks. En France il existe des traders qui sont issus des nombreuses trading arcades à Londres, Chicago, Singapour spécialisés dans le trading au carnet d’ordres. Tarek Elmarhri de la société Krechendo Trading Paris fait partie de ces traders français spécialisés au carnet d’ordres. Il a tradé de nombreuses années dans plusieurs trading arcade en Europe et a participé au salon du trading en septembre 2013. Il sera également présent au salon du trading en septembre 2014. Lors du concours de trading en septembre 2013, il a pu montrer en direct pour la première fois au public français la méthode d’intervention au trading au carnet d’ordres. Son marché de prédilection est le marché de la dette allemande, le 10YBund (FGBL) et l’Eurostoxx50 (FESX).

Ci-dessous les trades durant le concours de trading de septembre 2014 : marge nécessaire 20k€ Long -10 -10 -10 -10

EUREX E-STXX FESX – VALEUR DU TICK : 10 Short Price Ticks 10 29092909 0,00 10 29122913 1,00 10 29202921 1,00 10 29242924 0,00 Total P&L :

P&L 0 100 100 0 200

Figure 85 – Relevé de trades

Krechendo Trading Paris propose des formations de trading sur futures pour tous ceux qui souhaitent découvrir ou approfondir les méthodes de spéculation enseignées dans les « trading arcades » londoniennes.

GLOSSAIRE DES ACRONYMES A.B.S.A. A.F. A.F.A.TE. A.T. B.C.E. B.O.E. B.O.J. C.F.D. C.F.TE. E.T.F. F.C.P. FED FOREX F.R. O.B.S.A. O.B.S.O. O.C.O. P.E.L. R.S.I. S.I.CA.V.

Action à Bon de Souscription d’Action Analyse Fondamentale Association Française des Analystes TEchniques Analyse Technique Banque Centrale Européenne Bank of England Bank of Japan Contract for Difference Certified Financial TEchnician Exchange-Traded Funds Fond Commun de Placement FEDeral reserve system FOReign EXchange Force Relative Obligation à Bon de Souscription d’Action Obligation à Bon de Souscription d’Obligation One cancels the Other Plan d’Épargne Logement Relative Strength Index Société d’Investissement au CApital Variable

TABLES FIGURES Figure 1 Obligation convertible ORPEA (YOR) versus action (ORP) Figure 2 Le bon de souscription amplifie les variations Figure 3 Tracker INDE : une des meilleures performances 2014 Figure 4 Mois et futures Figure 5 Norme ISO pour les devises Figure 6 Différentes paires de devises Figure 7 Volumes annuels sur les devises Figure 8 Dépréciation du YEN (USD/JPY) sur 5 ans Figure 9 Évolution potentielle d’une action d’un plan de participation Entreprise Figure 10 Gap à l’ouverture du marché actions Figure 11 L’erreur commune de moyenne à la baisse Figure 12 Pertes à rattraper Figure 13 Graphique simple (BNP sur 20 ans) Figure 14 Représentation en chandeliers japonais (EUR/USD 1 heure sur 10 jours) Figure 15 Tendance baissière (Action US AVON) courbe simple Figure 16 Tendance haussière en chandeliers (action américaine 3M) Figure 17 – Rupture simple (break out) d’une tendance haussière établie depuis un an Figure 18 Représentation des volumes quotidiens

Figure 19 Évolution des cours avec 2 moyennes mobiles (VALLOUREC) Figure 20 La fameuse figure Tête épaules inversée Figure 21 Le célèbre indicateur RSI Figure 22 Trop d’analyses techniques ! Figure 23 Une analyse technique simple et cohérente Figure 24 Principe simple d’accumulation Figure 25 Deux accumulations successives Figure 26 Distribution sur l’indice large américain Figure 27 Principe général d’accumulation et de distribution Figure 28 Tendance baissière clairement définie par la théorie de Dow Figure 29 Rupture de tendance au sens de la théorie de Dow Figure 30 Trading range 2012-2013 (livre sterling/ dollar canadien) Figure 31 2 niveaux d’overlaps (HAULOTTE GROUP) Figure 32 Niveaux d’overlap sur le future CAC 40 Figure 33 Donner rendez-vous au marché Figure 34 Break out de base Figure 35 Méthode des tortues : un autre type de break out Figure 36 Signal tortues confirmé (COLAS) Figure 37 Break outs successifs à la baisse Figure 38 Break outs par simple franchissement des plus bas (GEMALTO) Figure 39 Squeeze de Carter EUR/USD Figure 40 Squeeze confirmé Figure 41 Vision triptyque (1 semaine, 1 jour, 1 heure)

Figure 42 Force relative (Renault versus secteur Auto) Figure 43 Divergence baissière Figure 44 Calendrier économique pour le Forex Figure 45 Analyse technique sur le Forex Figure 46 Rupture de trend haussier (AUD/JPY) Figure 47 Canal baissier (EUR/CAD) Figure 48 Théorie de Dow sur le Forex Figure 49 Squeeze du matin (USD/CAD) Figure 50 Déclenchement de squeeze du matin Figure 51 Trading avec divergence (USD/CAD le 25 mai 2013 à 14h) Figure 52 Excès d’ouverture future/cash Figure 53 Niveaux de résonance ou overlaps (future CAC 40) Figure 54 Achat action et achat call Figure 55 Détention actif et achat put Figure 56 Actif qui baisse et achat put Figure 57 Achat sec actif Figure 58 Achat sec put Figure 59 Portefeuille couvert Figure 60 Achat sec actif Figure 61 Vente calls sèche Figure 62 Rendement limité en cas de hausse Figure 63 Vente sèche de puts Figure 64 CONDOR

Figure 65 Achat au marché Figure 66 Vente au marché Figure 67 Achat limite Figure 68 Achat à seuil de déclenchement Figure 69 Achat et protection Figure 70 Achat combiné, protection et cible Figure 71 Protection en cas de perte Figure 72 Courbe de rendement Figure 73 Rattraper un trade perdu Figure 74 Pyramidage à la hausse Figure 75 Money management 1 Figure 76 Money management 2 Figure 77 Money management 3 Figure 78 Rentabilité optimisée Figure 79 Rentabilité en fonction du risque unitaire Figure 80 Le biais géographique Figure 81 Compte de résultat Figure 82 Résultat opérationnel Figure 83 Actif du bilan Figure 84 Passif du bilan Figure 85 Relevé de trades

ILLUSTRATIONS Illustration 1 Ancienne action au porteur et ses coupons détachables

Illustration 2 Ancienne obligation de l’État russe Illustration 3 La très rare action ARMES BERNAND Illustration 4 Emprunt contre l’inflation Illustration 5 Ancienne action au porteur Illustration 6 Salon du trading 2011

« QR CODES » : SITES WEB Site web 1 Stratégies-options.com Site web 2 Site AMF Site web 3 Contact auteur Site web 4 actufinance.fr Site web 5 Café de la bourse Site web 6 AGEFI Site web 7 Wikipedia Site web 8 etfdb Site web 9 patternstocks Site web 10 LYXORETF Site web 11 VANGUARD

« QR CODES » : VIDÉOS Vidéo 1 Paires de devises Vidéo 2 Politique de banque centrale Vidéo 3 Gap à l’ouverture Vidéo 4 Résistances et Supports Vidéo 5 Simplifiez vos analyses techniques

Vidéo 6 Méthode des tortues Vidéo 7 Calendrier économique Forex Vidéo 8 Les ordres de bourse

INDEX – ABSA – Accumulation – Actions – Analyse fondamentale – Analyse technique – Approche contrariante – Assignation – Banques centrales – Barrière désactivante – BCE – Biais géographique – Blue Chips – BoJ – Bons de souscription – Break out – Buy and hold – Call – Call synthétique – CFD – CFD CAC40 – CFD sur indices – CONDOR – Coupon – Coupon couru – Courbe de rendement

– Covered call – Day-trading – Delta Hedging – Dépôt à Terme – Distribution – Divergences – Dividendes – Effet de levier – ETF – Euro/dollar – Exchange-Traded Funds – FCE – F.C.P – FED – Force relative – Foreign Exchange – Forex – Future CAC40 – Futures – Futures devises – Gestion du risque – Indices mondiaux – Journal de trading – Lecture des prix – Livret A – Market making – Métaux précieux (or, argent…)

– Mid caps – Money management – Moyenne mobile – Obligations – Obligations convertibles – OBSA – Option binaire – Options – Options sur devises – Overlap – P.E.L – Procédure de rattrapage du trade perdu – Protection – Put – Pyramidage – Réactions psychologiques – Résistance – Risque global – Risque maximal admissible unitaire – Risque par période de temps couru – Rotation dite de style – Rotation géographique – RSI – Scalping – Seuil de déclenchement – S.I.C.A.V. – Small caps – Squeeze de Carter – Squeeze du matin

– Suivi de tendance – Support – Swing trading – Taille d’une position – Taux d’intérêts – Technique de rotation – Théorie de Dow – Tick size – Trackers – Trading au carnet d’ordres – Trading du pétrole – Trading Forex – Van Tharp – Vente de puts sèche – Vente options – Vision tryptique – Warrants – XAGUSD – XAUUSD – Yen

COURRIEL À UN GRAND DIRIGEANT D’ENTREPRISE PARISIENNE – SEPTEMBRE 2012 Cher ami, Au sujet du trade GBPUSD (livre sterling contre dollar américain), J’espère que tu ne m’as pas suivi sur cette idée ; elle n’était pas bonne vu la jambe de baisse qu’on vient de se prendre ! Je t’informe tout à fait amicalement que je ne te transmets plus aucune idée telle que celle-ci, fût-elle bonne ou mauvaise. Mes trades gagnants seront pour moi et les trades perdants aussi. Inutile d’embarquer les autres sur une idée sans explication avec l’idée erronée d’avoir une reconnaissance (de compétences ou autre) le peu que les trades aient été suivis et profitables. L’amitié est ailleurs. Je garde mon statut de trader en chaussons, qui va continuer à expérimenter et travailler strictement dans l’ombre. Et ceci, dans l’état actuel de ma réflexion, probablement, jusqu’à la fin de ma carrière… Dans l’ombre et en silence il n’y a que cela qui vaille dans ce métier ! À bientôt. Et c’est exactement après l’envoi de cet e-mail qu’il me vint l’idée d’écrire ce livre pour témoigner de la connaissance des produits, trucs, astuces et secrets que j’avais accumulé depuis 30 ans dans ce monde ô combien instructif, passionnant, dérangeant et particulier que sont la bourse et le trading. Bons trades.

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