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LA NORMALISATION COMPTABLE DANS L’ESPACE OHADA
THEME : DROIT COMPTABLE ET PRINCIPES COMPTABLES
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(SYSCOHADA REVISE)
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
L’ animateur Joël MABUDU, Expert-comptable diplômé, Commissaire aux comptes,
Certifié en :
Normes comptables internationales IFRS Gestion comptable et budgétaire de l’Etat
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Co-rédacteur du SYSCOHADA REVISE
Transmission d’entreprise Finance de marché
Joël MABUDU Expert-Comptable Diplômé
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Bien vouloir mettre vos téléphones sous vibreur ou les éteindre.
Joël MABUDU
Pays membres de l'OHADA
Superficie
Population
Langue officielle
Monnaie
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Pays membres de l'UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest- Africaine) Bénin
112 622 km²
10 448 647
Français
Franc C.F.A.
Burkina Faso
18 931 686 23 295 302
Français
Franc C.F.A.
Côte-d'Ivoire
274 200 km² 322 462 km²
Français
Franc C.F.A.
Guinée Bissau
36 120 km²
1 726 170
Portugais
Franc C.F.A.
Mali
1 240 192 km²
16 955 536
Français
Franc C.F.A.
Niger
1 267 000 km²
18 045 729
Français
Franc C.F.A.
Français Franc C.F.A. 196 722 km² 13 975 834 Français Franc C.F.A. 56 785 km² 7 552 318 Pays membres de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale) Sénégal Togo
Cameroun
475 442 km²
23 739 218
Français -Anglais
Franc C.F.A.
Congo
342 000 km²
4 755 097
Français
Franc C.F.A.
Gabon
267 667 km²
1 705 336
Français
Franc C.F.A.
Guinée Equatoriale
28 051 km²
740 743
Espagnol-Français
Franc C.F.A.
Français-Sango 622 984 km² 5 391 539 Français-Arabe 1 284 000 km² 11 631 456 Autres pays membres de l'OHADA
Centrafrique
Tchad
Franc C.F.A Franc C.F.A.
Comores
2 236 km²
780 971
Français-Arabeshikomor
Franc Comorien
Guinée
245 857 km²
11 780 162
Français
Franc Guinéen
2 345 409 km² 9 119 749 km²
79 375 136 250 830 880
Français
Franc Congolais
RD Congo Total
Joël MABUDU
Droit comptable du SYSCOHADA
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Cadre conceptuel et principes comptables
Présentation du référentiel comptable OHADA Joël MABUDU
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SYSTEME COMPTABLE OHADA REVISE
MODULE 1 : Présentation du référentiel comptable OHADA
Joël MABUDU
Composantes DU du NOUVEAU nouveau DISPOSITIF dispositif COMPOSANTES
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ACTE UNIFORME (123 articles de 1à113) 59 pages
SYSCOHADA REVISE (1145 pages)
OHADA 1855 pages
GUIDE D’APPLICATION IFRS (212 pages)
Joël Joël MABUDU MABUDU
GUIDE D’APPLICATION du SYSCOHADA
(142 cas, 439 pages)
Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière (AUDCIF)
SYSCOHADA (deux parties) :
Partie 2:
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NOUVEAU REFERENTIEL COMPTABLE OHADA
Partie 1 : Plan comptable général OHADA (PCGO)
4 titres : de I à IV
7 titres : de V à XI
Joël MABUDU MABUDU Joël
Dispositif comptable relatif aux comptes consolidés & comptes combinés (D4C)
2 titres : XII et XIII
Champ d’application du nouveau référentiel comptable SYSCOHADA révisé (article 5)
Toutes les entités
(sauf banques , assurances, organismes de prévoyance sociale, associations) : Application du SYSCOHADA révisé
Champ d’application 1
Droit comptable (article 2)
2
Banques, assurances organismes de prévoyance sociale, associations : plan comptable spécifique au secteur
Pour les sociétés cotées : Application du Toutes les entités à l'exception SYSCOHADA révisé + de celles soumises aux règles de Joël MABUDU états financiers IFRS la comptabilité publique.
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Dates de mise en vigueur du nouveau référentiel
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Pour les comptes personnels ou sociaux des entités : 1er janvier 2018
Pour les comptes consolidés et combinés (ensemble d’entités) : 1er janvier 2019 Pour les comptes en normes IFRS des sociétés cotées et celles qui sollicitent un financement dans le cadre d’un appel public à Joël MABUDU l’épargne : 1er janvier 2019
PLAN COMPTABLE GENERAL OHADA (PCGO)
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TITRE V : CADRE CONCEPTUEL
TITRE VI : DEFINITIONS DES TERMES S T R U C T U R E
TITRE VII : STRUCTURE, CONTENU ET FONCTIONNEMENT DES COMPTES TITRE VIII : OPERATIONS ET PROBLEMES SPECIFIQUES
TITRE IX : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS ANNUELS DU SYSTEME NORMAL TITRE X : PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS ANNUELS DU SYSTEME MINIMAL DE TRESORERIE (SMT) TITRE XI : NOMENCLATURES
Joël MABUDU Joël MABUDU
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Dispositif comptable relatif aux Comptes Consolidés et Combinés (D4C)
TITRE XII : COMPTES CONSOLIDES S T R U C T U R E
TITRE XIII : COMPTES COMBINES
Joël JoëlMABUDU MABUDU
Un peu de vocabulaire …définition de la comptabilité Système d’organisation de l’information financière
V o c a b u l a i r e
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière qui permet : de saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ; de fournir, après traitement approprié, un ensemble d’informations conforme aux besoins des divers utilisateurs intéressés. Pour garantir la qualité et la compréhension de l’information, toute comptabilité implique : le respect de principes ; une organisation répondant aux exigences de contrôle et de vérification ; la mise en œuvre de méthodes et de procédures ; l’utilisation d’une terminologie commune. Instrument de description et de modélisation de l'entité ainsi qu’une pratique sociale et organisationnelle La comptabilité est aussi un instrument de description et de modélisation de l'entité ainsi qu’une pratique sociale et organisationnelle mettant en relation divers acteurs (dirigeants, préparateurs de comptes, auditeurs et utilisateurs multiples). Joël MABUDU
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SYSTEME COMPTABLE OHADA REVISE
MODULE 2 : Présentation du cadre conceptuel
Joël MABUDU
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FICHE 1 : Fondements théoriques et structure du cadre conceptuel FICHE 2 : Hypothèse de base et principes comptables fondamentaux FICHE 3: Caractéristiques qualitatives de l’information financière et définitions FICHE 4: Règles d’évaluation, de comptabilisation et de décomptabilisation FICHE 5 : Rapport entre coût et avantage et concept de maintien du capital Joël MABUDU
FICHE 1
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Fondements théoriques et structure du cadre conceptuel
Joël MABUDU
Cadre conceptuel
Définition du cadre conceptuel
d’objectifs
principes fondamentaux
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Système cohérent
représentation utile de l’entité pour les différents utilisateurs de l’information financière
Joël MABUDU
Objectif du cadre conceptuel
Faciliter l’interprétation des normes comptables et l’appréhension d’opérations ou d’événements non explicitement prévus par la réglementation comptable;
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Elaborer de normes cohérentes pouvant faciliter la production de données et d’états financiers ;
Les auditeurs à se faire une opinion sur la conformité des états financiers avec les normes d’information financière du Système comptable OHADA.
Approche méthodologique
Cadre 1 Copyright MABUDU
Information financière destinée aux diverses parties prenantes dans le
2
3
Image fidèle
Réaffirmation de notre
dans le cadre de
appartenance à l’école
l’application du
continentale avec une
de la convention
ouverture à l’international
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cadre d’une « PERTINENCE
Les trois piliers du cadre conceptuel
PARTAGEE »
prudence
Joël MABUDU
(normes IFRS)
Cadre conceptuel
STRUCTURE DU CADRE CONCEPTUEL
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Au premier niveau : définitions et principaux utilisateurs des états financiers Au deuxième niveau : structure et champ d ’application du cadre conceptuel
S T Au troisième niveau : Hypothèse sous-jacente à la préparation des états R financiers, U Postulats et conventions comptables, C Caractéristiques qualitatives de l'information financière. T Au quatrième niveau : définitions des éléments et U contenu des états financiers ; R E Au cinquième niveau :
Règles d’évaluation, Règles de comptabilisation et de décomptabilisation Concepts de capital et de maintien du capital
FICHE 2
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Hypothèse de base et principes comptables fondamentaux
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Destinataires des états financiers du SYSCOHADA
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ENTITE
Clients , Fournisseurs et salariés
Public
Parties prenantes à l’information financière : pertinence partagée
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Investisseurs
Cadre conceptuel
hypothèse de base
La continuité d’exploitation (article 39)
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Les états financiers sont préparés sur la base d’une hypothèse
Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c’est à dire en présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des événements ou des décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation d’activité. Joël MABUDU
Principes comptables fondamentaux 5 Conventions comptables
5 Postulats
démonstration mais cohérents avec les objectifs fixés. Les postulats sont retenus pour définir le champ du modèle comptable du Système comptable OHADA.
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Les postulats sont des principes acceptés sans
Entité Comptabilité des engagements ou d’exercice
Les conventions ont un caractère de généralité moins grand que les postulats comptables et peuvent varier d’un pays ou d’un espace géographique à un autre.
Les conventions comptables sont destinées à guider le préparateur des comptes dans l’évaluation et la présentation des éléments devant figurer dans les états financiers Coût historique Prudence
Spécialisation des exercices
Transparence et régularité
Permanence des méthodes
Intangibilité du bilan
Prééminence de la réalité économique sur
Importance significative
l’apparence juridique
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Principes comptables fondamentaux Postulats comptables
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Entité
Comptabilité d’engagement
Toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle et utilise des ressources économiques. L’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques. Ce sont les transactions de l'entité et non celles des propriétaires qui sont prises en compte dans les états financiers de l’entité.
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Exception : tableau de flux de trésorerie et système minimal de trésorerie
Spécialisation des exercices (art.59)
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit. Pour sa détermination, il convient de lui rattacher et de lui imputer tous les événements et toutes les opérations qui lui sont propres et Joëlseulement. MABUDU ceux-là
Principes comptables fondamentaux Postulats comptables
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Entité
Comptabilité d’engagement
Toute organisation exerçant une activité économique et qui contrôle et utilise des ressources économiques. L’entité est considérée comme étant une personne morale ou un groupe autonome et distinct de ses propriétaires et de ses partenaires économiques. Ce sont les transactions de l'entité et non celles des propriétaires qui sont prises en compte dans les états financiers de l’entité.
Les effets des transactions et autres événements sont pris en compte dès que ces transactions ou événements se produisent et non pas au moment des encaissements ou paiements. Exception : tableau de flux de trésorerie et système minimal de trésorerie
Spécialisation des exercices (art.59)
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le suit. Pour sa détermination, il convient de lui rattacher et de lui imputer tous les événements et toutes les opérations qui lui sont propres et Joëlseulement. MABUDU ceux-là
Principes comptables fondamentaux
Permanence des méthodes ( art.40)
La comparabilité et la cohérence des informations comptables au cours de périodes successives implique la permanence des méthodes d'évaluation et de présentation. Changement de méthodes comptables
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Postulats comptables
Exception (art.41)
Un changement de méthodes comptables résulte : soit du remplacement d’une méthode comptable par une autre lorsqu’une option implicite ou explicite existe (exemple : passage de la méthode d’évaluation des stocks CMP à la méthode FIFO art.44). soit d’un changement de réglementation comptable (adoption d’un nouveau référentiel comptable tel que le Système comptable OHADA révisé).
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Traitement comptable des changements de méthodes comptables
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Si l’impact, apprécié de façon objective est significatif :
l'effet, après impôt (pas d’impôt différé dans les comptes personnels), de la nouvelle méthode est imputé en « report à nouveau » dès l'ouverture de l'exercice (application rétrospective) sauf : s’il existe des dispositions transitoires dans le cas d’une nouvelle règlementation comptable compte (compte 475 compte transitoire, ajustement spécial lié a la révision du SYSCOHADA selon art.111.1 et information dans la note annexe 8A ) ; si, en raison de l'application de règles fiscales, l'entité est amenée à comptabiliser l'impact du changement dans le compte de résultat en valeur brute
Information comparative : des informations pro-forma des exercices antérieurs présentés sont établies suivant la nouvelle méthode afin d’assurer la comparabilité.
Joël MABUDU
Traitement comptable des changements de méthodes comptables
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Si l'effet à l'ouverture ne peut être faite de façon objective, en particulier lorsque la nouvelle méthode est caractérisée par la prise en compte d'hypothèses, le calcul de l'effet du changement sera fait de manière prospective. Information dans les Notes annexes
Joël MABUDU
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Changements d’estimations comptables
Changements d’estimations comptables
Elles sont notamment relatives : aux créances douteuses (dépréciation : art.46) aux durées d’amortissement (art.45) à l’obsolescence du stock (dépréciation : art.46)
Traitement comptable Application prospective par ajustement du résultat de l’exercice et des exercices ultérieurs
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Correction d’erreurs
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Corrections d’erreurs (article 20)
Erreurs commises et découvertes sur l’exercice en cours,
Toute correction d’erreur s’effectuera exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés ; l’enregistrement exact sera ensuite opéré (article 20 du droit comptable).
Erreurs d’un exercice antérieur
Erreur significative : ajustement des capitaux propres d’ouverture (report à nouveau) :art.20 Erreur non significative : imputation aux comptes de bilan ou de gestion de l’exercice en cours. (art.20)
Les produits et les charges concernant des exercices antérieurs qui n’ont pu être pris en compte avant la clôture desdits exercices, sont enregistrés, selon leur nature, comme les produits et les charges de l'exercice en cours (art. 61)
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Changements d’options fiscales
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Changements d’opportunités fiscales Exemples
Principe général de comptabilisation
La constatation ou la Les changements d'options fiscales n'ont un reprise d’amortissements effet que sur l'exercice en cours et les dérogatoires lorsqu’une exercices futurs (application prospective). entité applique le système dégressif prévu par le code général des impôts ; La constitution ou la reprise d’autres provisions réglementées.
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Synthèse des changements comptables
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Changements de méthodes comptables Changements comptables
Changements d’estimations comptables et de modalités d’application Corrections d’erreurs Changements d’options fiscales
Joël MABUDU
Joël MABUDU
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Cas 5 : Correction d’erreur de l’exercice
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20/07/N 6011 4452
Achat de marchandises Etat, TVA récupérable sur achats 4011 Fournisseurs (achat de marchandises)
30 000 5 400
35 400
Le 09/09/N, le comptable a constaté que la somme réellement due au fournisseur (Net à payer) est plutôt de 41.300 TTC. Mission : Rectifier l’écriture erronée par la méthode préconisée par le Système Comptable OHADA. Joël MABUDU
CORRIGE DU CAS 5 Selon l'article 20 du règlement du Système Comptable OHADA, les livres comptables et autres supports
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doivent être tenus sans blanc, ni altération d'aucune sorte. Toute correction d'erreurs s'effectue exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés; l'enregistrement exact est ensuite opéré
Joël MABUDU
CORRIGE DU CAS 5
6011 4452
Achat de marchandises Etat, TVA récupérable sur achats 4011 Fournisseurs (rectification fact n°35.400 erronée)
-30 000 -5 400
-35 400
d°
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Schéma comptable de la correction d'erreurs
6011 4452
Achat de marchandises Etat, TVA récupérable sur achats 4011 Fournisseurs (achat de marchandises)
Soit X le montant H.T. On a : Montant HT + TVA = Net à payer X+18% X = 41.300 1,18 X = 41.300 X = 35.000
Joël MABUDU
35 000 6300
41300
Joël MABUDU
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Cas 6 : Correction d’erreur d’exercice antérieur Au cours de l’exercice N après l’arrêté des comptes par le conseil d’administration, notamment le 19 Avril N, le
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comptable a découvert une facture d’achat de marchandises de 50 millions HT datée du 28 Décembre N-1 qui n’avait pas été comptabilisée en N-1. Le résultat de l’exercice N-1 était de 75 millions. Le taux de TVA est de 18% . Le taux de l’impôt sur les sociétés est de 25%.Selon la législation fiscale du pays, l’impôt sur le bénéfice n’est pas récupérable et le délai de récupération de la TVA est de 12 mois.
Joël MABUDU
CORRIGE DU CAS 6 Le montant de la facture représentant environ 66,67% (50/75) du résultat de l’exercice précédent; il s’agit ici d’une erreur fondamentale .En considérant que le délai de Copyright MABUDU
récupération de la TVA a été respecté, on passera l’écriture
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suivante: 129
Report à nouveau (50 000KF X 75%) 50 000 000
4452 4011
TVA récupérable sur achat (50 000KF X 18%) fournisseurs
Joël MABUDU
9 000 000 59 000 000
Principes comptables fondamentaux
Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique
Pour que l'information représente d'une manière pertinente, les transactions et autres événements qu'elle vise à représenter, il est nécessaire qu'ils soient enregistrés et présentés en accord avec leur substance et la réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique. Inscription à l’actif(classe 2) du bien de l’utilisateur (ou preneur) des biens utilisés dans le cadre d’un contrat de crédit-bail (et
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Postulats comptables
4 applications retenues pour ce postulat
assimilés) et de location vente et en contrepartie au passif une dette financière (compte 17 dette de location-acquisition) Inscription à l’actif du bilan (comme si l’entité en était propriétaire) des biens détenus avec « réserve de propriété» Inscription dans les « charges de personnel » du personnel facturé par d’autres entités. Inscription à l’actif du bilan des effets remis à l’escompte et nonMABUDU encore échus Joël
ou honorés;
LE PRINCIPE DE LA PRÉÉMINENCE DE LA RÉALITÉ SUR L’APPARENCE Cas des effets remis à l’escompte et non encore échus ou honorés;
Chez le fournisseur(Tireur)
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Lors de la mobilisation de la créance commerciale
42
D : 412 client effets à recevoir(valeur nominale VN) C : 411 client(VN) (Ou) D : 4852 créances sur cession, effet à recevoir C : 4851 créances sur cession en compte (Pour créances sur cessions d’immobilisations) Joël MABUDU
13/02/2018
LE PRINCIPE DE LA PRÉÉMINENCE DE LA RÉALITÉ SUR L’APPARENCE Cas des effets remis à l’escompte et non encore échus ou honorés;
Chez le fournisseur(Tireur) Copyright MABUDU
Si effets à l’escompte ou négociés
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D : 415 clients effets escomptés non échus C : 412 (Lors de la remise à l’escompte)
D : 52 (net = VN – agios) D : 675escompte des effets de commerce (agios) D : 4454 Tva déductible sur prestations de services C : 565 crédit d’escompte(VN) : Prééminence de la réalité financière sur l’apparence juridique (Lors de réception de l’avis de crédit) D : 565 C : 415, 4855 (Après dénouement, bonne fin de l’opération)
43
Joël MABUDU
13/02/2018
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Cas 7 : Cas des effets remis à l’escompte et non encore échus ou honorés 10/09/N: Remise à la BIAO d’un effet pour escompte:Valeur nominale totale de 936.000 (date d'échéance 21/09) 14/09/N: Reçu de la BIAO le bordereau d'escompte de notre remise du 10/09. Intérêt: 27.600, Commissions 10.000 (ne pas tenir compte de la TVA sur agios).
Mission : PASSER LES ÉCRITURES NÉCESSAIRES
Joël MABUDU
CORRIGE DU CAS 7 10/09/N
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415
Clients effets escomptés non échus 412
675 565
936 000
Clients effets à recevoir en portefeuille Selon bordereau de remise à l'escompte 14/09/N Banque Escompte des effets de commerce (27 600 + 10 000)
521
936 000
Effets de crédits ordinaires (Selon le postulat de la prééminence de la réalité sur l'apparence) Suivant bordereau d'escompte
Joël MABUDU
898.400 37 600 936 000
Principes comptables fondamentaux
Coût historique (art. 35 et 36)
La convention du coût historique consiste à comptabiliser les opérations sur la base de la valeur nominale de la monnaie sans tenir compte des éventuelles variations de son pouvoir d’achat. Selon la convention du coût historique, les actifs sont comptabilisés pour le montant payé ou pour la valeur de la contrepartie qui a été donnée pour les acquérir. Les passifs sont comptabilisés pour le montant des produits reçus en échange de l’obligation (dérogation : réévaluation).
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Conventions comptables
Selon les articles 35 et 36 : à leur date d'entrée dans le patrimoine de l'entité, la valeur des actifs est déterminée dans les conditions suivantes : les actifs acquis à titre onéreux sont comptabilisés à leur coût d'acquisition ; les actifs produits par l'entité sont comptabilisés à leur coût de production ; les actifs acquis à titre gratuit sont comptabilisés à leur valeur actuelle ; les actifs acquis par voie d’échange sont comptabilisés à la valeur actuelle des actifs reçus, sauf si cette valeur actuelle ne peut être estimée de façon fiable. Dans ce cas, les actifs acquis sont comptabilisés à la valeur actuelle des actifs donnés en échange.
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Coût d’acquisition d’une marchandise, d’une matière première ou d’un service
Principe
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Coût réel d’acquisition =
prix d’achat HT - remises, rabais, ristournes, + taxes non récupérables. + frais accessoires rattachables directement à l’opération d’achat.
NB : Les escomptes de règlement sont des produits financiers (compte 773)qui ne viennent pas en déduction du prix d’achat comme pour les immobilisations
Les frais accessoires rattachables directement à l’achat Utilisation d’un sous compte spécifique (exemple compte 6015 Frais sur achats
ou
L’entité peut créer des sous comptes du compte 6015 : douane, transport, frêt, manutention, assurance sur achats, commissions, courtages sur Joël MABUDU achats, frais de transit, etc…
Utilisation du compte d’achats (exemple 6011 pour les frais accessoires d’achats
COMPTABILISATION D’UNE FACTURE D’ACHAT DE MATIERE PREMIERE Europlas
01/06/N
NCC: ………………. Régime d'imposition:…………………..
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Centre des impôts:………………….. FACT n°312 DOIT: SA THAUSSONI
Matière première Droit de douane assurance transport Transport Frais de transit Autres frais accessoires Commission et courtage
500000 70000 30000 7000 13000 5000 3000
Net commercial 628000 TVA 18% 113040 Net à payer 741040 Règlement au comptant par chèque date de réception: 02/06/N Enregistrer la facture et le règlement chez la SA Joël MABUDU
THAUSSONI
6021 6025 4452
Achats de mat prem et fournitures Frais sur achats de mat premières TVA récupérable sur achats 4011
500000 128 000 113040
Fournisseurs
741040
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CORRIGE DU CAS
741040
4011
741040
521
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Coût d’acquisition d’une immobilisation
Principe
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Coût réel d’acquisition =
prix d’achat hors taxes - remises, rabais, ristournes et escompte, + taxes non récupérables. + frais accessoires rattachables directement à l’opération d’achat ( douane ,transport installation montage , manutention, transit, assurance maritime, droits d'enregistrement, les honoraires, les commissions, les frais d'actes, etc..) ; + coûts relatifs au démantèlement ,enlèvement + coûts d’emprunt nécessaires au financement de l’acquisition ou de la production d’un actif (si la période de préparation est supérieure ou égale à 12 mois : mais si inférieur à 12 mois ,justification dans les notes annexes) Joël MABUDU
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COMPTABILISATION DE FRAIS ACCESSOIRES D’ACQUISITION D’IMMOBILISATIONS La société MAMACHARIF a effectué le 30/06/N, pour l’installation d’une machine-outil les dépenses suivantes : Prix d’achat 1 000 000 Droit de douane 120 000 Frais de transit 26 000 Droit de mutation 10 000 Taxe sur la valeur ajoutée 228 080 assurance transport 60 000 Transport (non soumis à la TVA) 14 000 Frais d’installation, de montage pour utilisation 45 000 Frais financiers exposés pour l’acquisition (12 mois) 25 000 Commission et courtage 6 000 Frais d’actes 2 000 Honoraires intermédiaires 3 000 Coût de démantèlement 260400
Calculer le coût d’acquisition de la machine-outil et passer les écritures
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Coût d’acquisition: Prix d’achat Droit de douane Frais de transit Droit de mutation Frais d’installation, de montage pour utilisation Honoraires* Commission et courtage Assurance transport
1 000 000 120 000 26 000 10 000 45 000 3 000 6 000 60 000
Sous Total 1270 000 TVA 18% = 228 600 Transport 14 000 Frais financiers exposés pour l’acquisition(12mois) 25 000 Frais actes 2 000 Coût de démantèlement 260400 Coût total = 1 800 000
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1311000
24111 24112
Matériel-outillage-actif de support Matériel-outillage-actif de support
4451
Etat, TVA récupérable sur immo 4812
4812
228 600 1 800 000
Fournisseurs d’investissement (selon facture n° )
Fournisseurs d’investissement
521
260400
Joël MABUDU Banques
1 800 000
1 800 000
Principes comptables fondamentaux Conventions comptables
Ce principe est observé pour une appréciation raisonnable des faits afin
Prudence (art. 3 et 6)
susceptibles de grever le patrimoine et les résultats. La règle de prudence crée une dissymétrie de traitement des charges et produits: toute perte probable est enregistrée en charge alors que les gains potentiels ne le
sont pas (dérogation : contrat pluri-exercices avec étalement du
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d’éviter le risque de transfert sur l’avenir d’incertitudes présentes,
bénéfice par la méthode à l’avancement, le postulat de séparation des exercices est privilégié).
Transparence et régularité (articles 6, 8, 9, 10, 14,34);
Il faut inclure dans ce concept: la conformité aux règles et procédures du Système Comptable OHADA (art.6 , 8 et 10); la présentation et la communication claire et loyale de l’information, sans intention de dissimuler la réalité derrière l’apparence (art. 6 ,9 et 14) le respect de la règle de non-compensation (article 34)
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Principes comptables fondamentaux Conventions comptables Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de
du bilan (art. 35 et 36)
clôture de l’exercice précédent. Ne peuvent être imputés sur les capitaux propres d’ouverture les incidences des changements de méthodes ainsi que les produits et les charges sur exercices antérieurs. Deux exceptions : - Changement de méthode comptable - corrections d’erreurs significatives
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Intangibilité
Importance significative : (art. 33)
En vertu de ce principe, tout élément susceptible d’influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation financière et le résultat de l’entité doit leur être communiqué. Seuil de signification : sont significatifs tous les éléments susceptibles d’influencer le jugement que les destinataires des états financiers peuvent porter sur le patrimoine, la situation Joël financière et MABUDU le résultat de l’entité
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CAS 8 : LES PRINCIPES COMPTABLES Indiquer le principe comptable (en précisant s’il s’agit d’un postulat ou d’une convention) à appliquer dans chacun des cas énumérés cidessous: 1. Le comptable d’une entreprise qui présente les états financiers selon le système minimal de trésorerie (SMT)décide de comptabiliser les transactions que lorsqu’elles ont été réglées.
2. Un litige en cours avec un client concernant une livraison de l'année N
laisse présager le versement de dommages et intérêts estimés par l'avocat à 2 000 000. 3. La prime d'assurance annuelle de 1 800 000 payée le 1/09/N couvre la période du 1/09/N au 31/08/N+1.
4. Le compte collectif «Fournisseurs» laisse apparaître un solde global créditeur de 956800, tenant compte de comptes fournisseurs débiteurs pour un montant total de 28700, correspondant à des avoirs reçus non encore imputés. 5. L'entreprise a cautionné un prêt bancaire de 19 600 000 accordé à l'un de ses salariés. Joël MABUDU
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CORRIGE DU CAS 8 1. Par dérogation au postulat de la comptabilité d’engagement les entités qui présentent leurs états financiers selon le système minimal de trésorerie (SMT)peuvent tenir une comptabilité de caisse ou de trésorerie.
2. Convention de prudence : l'entreprise doit tenir compte de la perte probable de 2 000 000 en comptabilisant une provision pour litige. 3. Postulat de séparation des exercices ou d'indépendance des exercices ou de spécialisation des exercices : la charge comptabilisée le 1/09/N se rapporte à hauteur de 8/12 à l'exercice N+1. Une charge constatée d'avance doit être constatée pour un montant de 1 200 000 (1 800 000 x 8/12).
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4.Convention de la transparence et régularité : en occurrence de la non-compensation: les comptes fournisseurs débiteurs doivent être présentés séparément à l'actif pour un montant de 28 700, alors que les dettes fournisseurs apparaîtront au passif pour un montant de 985 500 (956 800 + 28 700).
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CORRIGE DU CAS 8
5. Convention de l'importance significative : mention dans le notes annexes en fonction du caractère significatif de la caution eu égard aux caractéristiques de l'entreprise.
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Cas 9 : LES PRINCIPES COMPTABLES Vous êtes chef comptable dans votre société et votre Directeur Financier vous soumet les documents suivants: 1. Les factures de location payées d’avance sont adressées à l’entreprise tous les deux (2) mois: la dernière facture établie le 10/12/N comprend le loyer du 1er Décembre au 31 Janvier N+1 ; 2. L’entreprise a acquis en crédit-bail un matériel, la redevance est payable trimestriellement ; 3.L’entreprise a acquis un immeuble en début d’année N ; en fin d’exercice, un expert a estimé cet immeuble à une valeur supérieure à son coût d’acquisition ; 4.En cas de licenciement des salariés, les primes à verser s’élèvent à une somme importante ;
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Cas 9 : LES PRINCIPES COMPTABLES 5. L’entreprise a cautionné un prêt bancaire de 25.000F accordé à l’un de ses salariés ;
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6. L’inventaire des espèces de caisses laisse apparaître une différence de 5 francs ; 7. Un
terrain acquis il y a 10 ans figure pour sa valeur d’acquisition à l’actif du bilan ;
8. Sur un contrat pluri-exercices (contrat à long terme), partiellement exécuté et accepté par le contractant; on constate la réalisation d’un bénéfice ; 9. Acquisition d’une immobilisation à crédit avec clause de réserve de propriété dont le prix est fixé en monnaie étrangère, le montant des règlements effectués est différent de la valeur de l’immobilisation fixée initialement ; 10. Evaluation de la sortie des stocks de matières selon la méthode PEPS (Premier Entré, Premier Sorti), alors qu’au cours de l’exercice précédent cette évaluation avait été effectuée au coût moyen pondéré ;
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Cas 9 : LES PRINCIPES COMPTABLES 11.La prime d’assurance incendie versée le 1er Octobre N couvre la période du 1er Octobre N au 30 Septembre N+1 ;
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12. L’entreprise n’a atteint au cours de l’exercice N que 75% de sa capacité normale de production ; 13. L’entreprise demande si elle peut chaque année faire varier ses amortissements en fonction des résultats ; 14. L’entreprise a acquis des matières premières à un fournisseur et en échange, lui a adressé un lot de produits finis. 15. L’un des associés de la société demande d’enregistrer ses dépenses personnelles dans les charges de l’exercice.
Mission : Justifier la comptabilisation de ces événements en se référant aux principes comptables ou hypothèse de base.
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1. Le postulat de spécialisation des exercices doit être respecté, il faut constater d’avance la prise en compte du loyer du mois de Janvier N+1 ; 2. Le postulat de la prééminence de la réalité financière sur l’apparence juridique doit être respecté. En effet, le bien acquis en crédit-bail doit être inscrit au débit du compte d’immobilisation à l’actif et en contrepartie au crédit du compte 17 « Dettes de location-acquisition ». Mais ce retraitement ne s’impose pas si la valeur d’entrée de l’immobilisation est faible. 3. La convention du coût historique implique de ne pas réévaluer en fin d’exercice l’immeuble. Sa valeur brute au bilan doit être le coût d’acquisition de cet immeuble. La réévaluation légale ou libre constitue une dérogation à cette convention. 4. L’hypothèse de base de continuité d’exploitation permet, s’il est appliqué de ne pas comptabiliser de provision pour primes de licenciement à payer; l’entreprise, en effet, est censée continuer son activité et n’avoir pas à licencier de personnel. Cependant, si l’entreprise était appelée à cesser son activité très prochainement (hypothèse de non-continuité) ; ces primes de licenciement devraient être provisionnées.
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5. L’entreprise doit faire figurer dans Les notes annexes, une information sur cette caution si cette information est significative. La convention de l’importance significative s’applique ici : vu sa faible importance, la mention de cette caution dans les notes annexes est facultative. La convention d’importance significative appliquée ci-dessus (question 5), ne s’applique pas en ce qui concerne le bilan et le compte de résultat: la différence de 5 francs doit être enregistrée.
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6.
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7. Le terrain doit rester en application de la convention du coût historique, à la même valeur à l’actif du bilan. Même en cas de réévaluation du bilan par dérogation à la convention du coût historique, celle-ci doit porter sur l’ensemble des immobilisations corporelles et financières de l’entité (art.62). 8. La convention de prudence voudrait qu’on ne comptabilise pas de profit latent sur cette opération; cependant, en respectant les conditions particulières liées aux contrats pluri-exercices prévues par le Système Comptable OHADA, ce bénéfice peut être comptabilisé selon la méthode à l’avancement (en fonction du degré d’avancement) en privilégiant le postulat de la séparation des exercices.
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9. Le postulat de la prééminence de la réalité sur l’apparence permet l’inscription du bien à l’actif du bilan (comme si l’entreprise en était déjà le propriétaire), et en vertu du principe du coût historique, la valeur de l’immobilisation évaluée en francs CFA ou l’équivalent dans l'unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, ne doit pas être modifiée.
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10.Le postulat de permanence des méthodes doit être respecté. Cependant, en cas de modifications substantielles des conditions d’activité et pour rechercher une image fidèle plus améliorée, un changement de méthodes peut s’opérer, mais doit donner lieu à des justifications dans les notes annexes. 11. Il faut respecter le postulat de spécialisation des exercices et comptabiliser dans un compte de régularisation la charge constituée d’avance (du 1er Janvier N+1 au 30 Septembre N+1). 12. Le Système Comptable OHADA stipule que la quote-part des charges correspondant à la sous activité est exclue du coût de production. Ainsi, par application de la convention de prudence, on évite une surévaluation des stocks ou de la production immobilisée.
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14. Il faut respecter la convention de la transparence et régularité notamment celui de la non-compensation : la vente doit être comptabilisée dans un compte de produit, et l’achat dans un compte de charge. 15. Il faut respecter le postulat de l’entité, en effet, les opérations personnelles de l’associé (personne physique) ne doivent pas être enregistrées dans les livres comptables de la société (personne morale).
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13. En application du postulat de permanence des méthodes, on ne peut pas faire varier les amortissements pratiqués en fonction des résultats.
1.
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FICHE 3
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Caractéristiques qualitatives de l’information financière et définitions des éléments des états financiers
Joël MABUDU
FICHE 3
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Caractéristiques qualitatives de l’information financière et définitions des éléments des états financiers
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Cadre conceptuel
Caractéristiques qualitatives des états financiers
2 Caractéristiques qualitatives essentielles
4 Caractéristiques qualitatives auxiliaires
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Caractéristiques qualitatives des états financiers
Pertinence
(valeur prédictive et/ou valeur de confirmation) Image fidèle : information complète et exempte d’erreurs significatives (art.10)
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Comparabilité (art.8) Rapidité (art.15) Vérifiabilité Compréhensibilité ou intelligibilité
RELATIONS ENTRE PRINCIPES ET CARACTERISTIQUES QUALITATIVES Prudence
Intangibilité
Transparence et régularité
Coût historique
Importance significative
Principes : Comptabilité d’engagement
Permanence des méthodes
Séparation des exercices
Prééminence de la réalité sur l’apparence (substance over form)
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Entité
Pertinence
Caractéristiques qualitatives
Comparabilité Rapidité Vérifiabilité Compréhensibilité ou Joël MABUDU intelligibilité
Image fidèle
Cadre conceptuel
Définition des éléments des états financiers
BILAN
Capitaux propres (passif interne)
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Actifs
Un actif est un élément identifiable du patrimoine représentant une ressource économique actuelle contrôlée par l’entité du fait d’événements passés. Une ressource économique est un droit ou toute autre source de valeur qui est capable de produire des avantages économiques.
Les capitaux propres désignent les ressources mises ou laissées par ses propriétaires à sa disposition et qu'elle gère comme si elles étaient siennes. Ils sont déterminés par la différence entre, d'une part, l'ensemble des éléments actifs de l'entité et, d'autre part, l'ensemble des éléments du passif externe. Dettes (passif externe)
Une dette est une obligation actuelle de l’entité de transférer une ressource économique à la suite d’événements passés. Joël MABUDU
Dettes
Cadre conceptuel Charges
Définition des éléments des états financiers
Compte de résultat
Ce sont les sommes ou valeurs reçues ou à recevoir : Produits soit en contrepartie de la fourniture par l'entité de soit en contrepartie de biens, travaux, services, marchandises, ainsi que des avantages approvisionnements, travaux et qu'elle a consentis ; services consommés par soit en vertu d'une l'entité, ainsi que des avantages obligation légale existant à qui leur ont été consentis ; la charge d'un tiers ; soit en vertu d'une obligation soit exceptionnellement légale que l'entité doit remplir ; sans contrepartie. soit exceptionnellement, sans contrepartie directe. Joël MABUDU ©
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Ce sont des emplois définitifs ou consommations de valeurs décaissés ou à décaisser par Charges l’entité :
Produits
Structure des états financiers annuels
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Système normal (article 26)
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Supprimé
Système allégé (article 27 abrogé)
Deux modèles de présentation (art.11)
Système minimal de trésorerie (article 28) Joël MABUDU
La structure des états financiers annuels (Système normal : article 26)) Un jeu complet d’états financiers forment un tout indissociable et comprennent (art.8) :
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BILAN Etat explicatif du résultat de
Compte de résultat
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l’exercice
Etat du patrimoine de l’entité
Analyse de la variation de la trésorerie
Explications et compléments d’informations
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BILAN (article 30)
ACTIF
PASSIF
Actif immobilisé
Capitaux propres et dettes financières (ressources stables)
Actif circulant d’exploitation
Passif circulant d’exploitation
Actif circulant H.A.O
Passif circulant H.A.O
Trésorerie - actif
Trésorerie - passif
Ecart de conversion-Actif
Ecart de conversion-Passif
Joël MABUDU
Modèle en paysage
EXERCICE AU 31/12/N-1 REF
EXERCICE au 31/12/ N REF
ACTIF
Note BRUT
AD IMMOBILISATIONS INCORPORELLES AE Frais de développement et de prospection AF Brevets, licences, logiciels et droits similaires AG AH AI AJ
3
AVANCES ET ACOMPTES VERSES SUR IMMOBILISATIONS
AS AZ BA BB BG BH BI BJ BK BQ BR
Autres immobilisations financières TOTAL ACTIF IMMOBILISE ACTIF CIRCULANT HAO STOCKS ET ENCOURS CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES Fournisseurs avances versées Clients Autres créances TOTAL ACTIF CIRCULANT Titres de placement Valeurs à encaisser
BS Banques, chèques postaux, caisse et assimilés BT TOTAL TRESORERIE-ACTIF BU Ecart de conversion-Actif BZ TOTAL GENERAL
NET CA Capital CB Apporteurs capital non appelé
(-)
13 13
CD Primes liées au capital social
14
CE Ecarts de réévaluation CF Réserves indisponibles CG Réserves libres
3e 14 14 (+ ou -)
14
CL Subventions d'investissement CM Provisions réglementées CP TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
15 15
3
DA Emprunts et dettes financières diverses
16
4
DB Dettes de location acquisition DC Provisions pour risques et charges
16 16
©
AQ IMMOBILISATIONS FINANCIERES AR Titres de participation
Note
CJ Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -)
AL Aménagements, agencements et installations AM Matériel, mobilier et actifs biologiques AN Matériel de transport AP
NET
PASSIF
CH Report à nouveau
Bâtiments (1)dont Placementen en Net…………../……….….
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AK
Fonds commercial et droit au bail Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains (1) (1)dont Placementen en Net…………../……………
3
AMORT et DEPREC.
5 6 17 7 8
DD DF DH DI DJ DK DM DN DP
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES TOTAL RESSOURCES STABLES Dettes circulantes HAO Clients, avances reçues Fournisseurs d'exploitation Dettes fiscales et sociales Autres dettes Provisions pour risques à court terme TOTAL PASSIF CIRCULANT
5 7 17 18 19 19
9 10
DQ Banques, crédits d'escompte
20
11
DR Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie
20
12
DT TOTAL TRESORERIE-PASSIF DV Ecart de conversion-Passif DZ TOTAL GENERAL
12
Joël MABUDU
EXERCICE AU 31/12/N
EXERCICE AU 31/12/N-1
NET
NET
Modèle en portrait
ACTIF
EXERCICE AU 31/12/N-1
EXERCICE au 31/12/ N REF
ACTIF
Note BRUT
AD AE
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Frais de développement et de prospection
AF
Brevets, licences, logiciels, et droits similaires
AG AH AI
Fonds commercial et droit au bail Autres immobilisations incorporelles IMMOBILISATIONS CORPORELLES Terrains (1) (1) dont Placement en Net………../………… Bâtiments (1) dont Placement en Net…........./…...…........
AJ
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AK
3
3
AL
Aménagements, agencements et installations
AM AN
Matériel, mobilier et actifs biologiques Matériel de transport
AP
Avances et acomptes versés sur immobilisations
3
AQ AR AS AZ BA BB BG BH BI BJ BK BQ BR BS BT BU BZ
IMMOBILISATIONS FINANCIERES Titres de participation Autres immobilisations financières TOTAL ACTIF IMMOBILISE ACTIF CIRCULANT HAO STOCKS ET ENCOURS CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES Fournisseurs avances versées Clients Autres créances TOTAL ACTIF CIRCULANT Titres de placement Valeurs à encaisser Banques, chèques postaux, caisse et assimilés TOTAL TRESORERIE-ACTIF Ecart de conversion-Actif TOTAL GENERAL
4
5 6 17 7 8 9 10 11 12
Joël MABUDU
AMORT et DEPREC.
NET
NET
Modèle en portrait REF
PASSIF PASSIF
Note
EXERCICE AU
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NET
CA CB CD CE CF CG CH CJ CL CM CP DA DB DC DD DF DH DI DJ DK DM DN DP DQ DR DT DV DZ
Capital Apporteurs capital non appelé (-) Primes liées au capital social Ecarts de réévaluation Réserves indisponibles Réserves libres Report à nouveau (+ ou -) Résultat net de l'exercice (bénéfice + ou perte -) Subventions d'investissement Provisions réglementées
13 13 14 3e 14 14 14 15 15
TOTAL CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
Emprunts et dettes financières diverses Dettes de location-acquisition Provisions pour risques et charges
16 16 16
TOTAL DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
TOTAL RESSOURCES STABLES Dettes circulantes HAO Clients, avances reçues Fournisseurs d'exploitation Dettes fiscales et sociales Autres dettes Provisions pour risques à court terme TOTAL PASSIF CIRCULANT Banques, crédits d'escompte Banques, établissements financiers et crédits de trésorerie TOTAL TRESORERIE-PASSIF Ecart de conversion-Passif TOTAL GENERAL
5 7 17 18 19 19 20 20
Joël MABUDU 12
31/12/N
EXERCICE AU 31/12/N-1 NET
Compte de résultat (article 31) Présentation sous forme de liste avec mise en évidence des soldes intermédiaires en cascade
Marge commerciale
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Valeur ajoutée (intégrer le compte 781)
Marge brute sur matière Supprimé e
Excédent brut d’exploitation Résultat d’exploitation Résultat des activités Résultat financier
Résultat HAO Résultat net Joël MABUDU
ordinaires (AO)
LIBELLES Ventes de marchandises Achats de marchandises Variation de stocks de marchandises
RQ RS XI
Participation des travailleurs Impôts sur le résultat
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REF TA RA RB XA TB TC TD XB TE TF TG TH TI RC RD RE RF RG RH RI RJ XC RK XD TJ RL XE TK TL TM RM RN XF XG TN TO RO RP XH
Ventes de produits fabriqués Travaux, services vendus Produits accessoires
Compte de résultat
A
MARGE COMMERCIALE (Somme TA à RB) B C D CHIFFRE D'AFFAIRES (A + B + C + D)
Production stockée (ou déstockage) Production immobilisée Subventions d’exploitation Autres produits Transferts de charges d'exploitation Achats de matières premières et fournitures liées Variation de stocks de matières premières et fournitures liées Autres achats Variation de stocks d’autres approvisionnements Transports Services extérieurs Impôts et taxes Autres charges VALEUR AJOUTEE (XB +RA+RB) + (somme TE à RJ) Charges de personnel EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (XC+RK) Reprises d’amortissements, provisions et dépréciations Dotations aux amortissements, aux provisions et dépréciations RESULTAT D'EXPLOITATION (XD+TJ+ RL) Revenus financiers et assimilés Reprises de provisions et dépréciations financières Transferts de charges financières Frais financiers et charges assimilées Dotations aux provisions et aux dépréciations financières RESULTAT FINANCIER (somme TK à RN) RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE+XF) Produits des cessions d'immobilisations Autres Produits HAO Valeurs comptables des cessions d'immobilisations Autres Charges HAO RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES (somme TN à RP)
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RESULTAT NET (XG+XH+RQ+RS)
+ -/+
NOTE 21 22 6
+ + +
21 21 21
-/+
+ + -/+ -/+ -
6 21 21 21 12 22 6 22 6 23 24 25 26
-
27
+ -
28 3C&28
+ + + -
29 28 12 29 3C&28
+ + -
3D 30 3D 30
-
30
31/12/N
(NET)
31/12/N-1 (NET)
Tableau des flux de trésorerie (article 32)
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Les flux de trésorerie sont classés en trois sections:
Quel a été l’excédent de la trésorerie générée par l’ensemble de l’activité ?
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES OPERATIONNELLES
Quel a été l’effort d’investissement en immobilisations, net des produits de cessions d’immobilisations ?
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES D’INVESTISSEMENT
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT
Quels ont été les choix de financement à moyen et long terme ? VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE = Cumul de ces trois flux de trésorerie
Joël MABUDU
Tableau de flux de trésorerie (structure chiffrée) Trésorerie nette au 1er janvier
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Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements Flux de trésorerie provenant des activités de financement Flux de trésorerie provenant des capitaux propres 0
1000
(B )
- 6000
(C) -10 000
(D) 20 000
Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers 20 000
Variation de la trésorerie nette de la période Trésorerie nette au 31 Décembre Contrôle =
(A)
E= (B+C+D) 4000 (F = E+ A)
5000
Trésorerie-actif au 31 décembre (7000) - Trésorerie- passif au 31 décembre (2000) = 5000
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TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
REF LIBELLES Trésorerie nette au 1er janvier ZA (Trésorerie actif N-1 - Trésorerie passif N-1) Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles FA Capacité d'Autofinancement Globale (CAFG) FB - Variation de l’Actif circulant HAO (1) FC FD FE
FF FG FH FI FJ ZC
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ZB
FK FL FM FN ZD FO FP FQ ZE ZF ZG ZH
- Variation des stocks - Variation des créances + Variation du passif circulant (1) Variation du BF lié aux activités opérationnelles (FB+FC+FD+FE) : ………............... Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles (somme FA à FE) Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations incorporelles - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations financières + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations financières Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement (somme FF à FJ) Flux de trésorerie provenant du financement par les capitaux propres + Augmentations de capital par apports nouveaux + Subventions d'investissement reçues - Prélèvements sur le capital - Dividendes versés Flux de trésorerie provenant des capitaux propres (somme FK à FN) Trésorerie provenant du financement par les capitaux étrangers + Emprunts + Autres dettes financières - Remboursements des emprunts et autres dettes financières Flux de trésorerie provenant des capitaux étrangers (somme FO à FQ) Flux de trésorerie provenant des activités de financement (D+E) VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE DE LA PÉRIODE (B+C+F) Trésorerie nette au 31 Décembre (G+A) Contrôle : Trésorerie actif N - Trésorerie passif N =
A
B
C
D
E F G H
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Note
EXERCICE N EXERCICE N-1
Notes annexes (article 33)
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Chaque élément des états financiers de synthèse doit faire l'objet d'une référence croisée vers l'information liée figurant dans les notes.
Les notes doivent être commentées : Pas de mention « RAS » ni de « NEANT » NOTE 2
Déclaration de conformité au SYSCOHADA
INFORMATIONS OBLIGATOIRES
Les états financiers sont établis en conformité avec le Système comptable OHADA et l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière. Joël MABUDU
Listes des Notes annexes INTITULES
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NOTES NOTE 1
DETTES GARANTIES PAR DES SURETES REELLES
NOTE 2
INFORMATIONS OBLIGATOIRES
NOTE 3A
IMMOBILISATION BRUTE
NOTE 3B
BIENS PRIS EN LOCATION ACQUISITION
NOTE 3C
IMMOBILISATIONS : AMORTISSEMENTS
NOTE 3D
IMMOBILISATIONS : PLUS-VALUES ET MOINS VALUE DE CESSION
NOTE 3E
INFORMATIONS SUR LES REEVALUATIONS EFFECTUEES PAR L'ENTITE
NOTE 4
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
NOTE 5
ACTIF CIRCULANT ET DETTES CIRCULANTES HAO
NOTE 6
STOCKS ET ENCOURS
NOTE 7
CLIENTS
NOTE 8
AUTRES CREANCES
NOTE 8A
TABLEAU D’ETALEMENT DES CHARGES IMMOBILISEES
NOTE 9
TITRES DE PLACEMENT
NOTE 10
VALEURS A ENCAISSER
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Liste des Notes annexes
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NOTES
INTITULES
NOTE 10
VALEURS A ENCAISSER
NOTE 11
DISPONIBILITES
NOTE 12
ECARTS DE CONVERSION ET TRANSFERTS DE CHARGES
NOTE 13
CAPITAL : VALEUR NOMINALE DES ACTIONS OU PARTS
NOTE 14
PRIMES ET RESERVES
NOTE 15
AUTRES CAPITAUX PROPRES
NOTE 16A
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES
NOTE 16B
ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES (METHODE ACTUARIELLE)
NOTE 16B bis
ENGAGEMENTS DE RETRAITE ET AVANTAGES ASSIMILES (METHODE ACTUARIELLE : SUITE)
NOTE 16C
ACTIFS ET PASSIFS EVENTUELS
NOTE 17
FOURNISSEURS D'EXPLOITATION
NOTE 18
DETTES FISCALES ET SOCIALES
NOTE 19
AUTRES DETTES ET PROVISIONS POUR RISQUES A COURT TERME
NOTE 20
BANQUES, CREDIT D'ESCOMPTE ET DE TRESORERIE
Joël MABUDU
Liste des Notes annexes
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NOTES
INTITULES
NOTE 21
CHIFFRE D'AFFAIRES et AUTRES PRODUITS
NOTE 22
ACHATS
NOTE 23
TRANSPORTS
NOTE 24
SERVICES EXTERIEURS
NOTE 25
IMPOTS ET TAXES
NOTE 26
AUTRES CHARGES
NOTE 27A
CHARGES DE PERSONNEL
NOTE 27B
EFFECTIFS, MASSE SALARIALE ET PERSONNEL EXTERIEUR
NOTE 28
PROVISIONS ET DEPRECIATIONS INSCRITES AU BILAN
NOTE 29
CHARGES ET REVENUS FINANCIERS
NOTE 30
AUTRES CHARGES ET PRODUITS HAO
NOTE 31
REPARTITION DU RESULTAT ET AUTRES ELEMENTS CARACTERISTIQUES DES CINQ DERNIERS EXERCICES
NOTE 32
PRODUCTION DE L'EXERCICE
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Liste des Notes annexes INTITULES
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NOTES
NOTE 33 NOTE 34 NOTE 35
NOTE 36 NOTE 37 NOTE 38
ACHATS DESTINES A LA PRODUCTION
FICHE DE SYNTHESE DES PRINCIPAUX INDICATEURS FINANCIERS LISTE DES INFORMATIONS SOCIALES, ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES A FOURNIR (Note obligatoire pour les entités ayant un effectif de plus de 250 salariés) TABLES DES CODES EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLOTURE DE L’EXERCICE DETERMINATION DU RESULTAT
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Présentation des états financiers annuels système minimal de trésorerie (art.11)
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Règles générales de présentation
Structure des états financiers
Modèles journaux
Journal de trésorerie
Journal suivi des créances impayés
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Sont éligibles au Système minimal de trésorerie, les entités dont le chiffre d’affaires hors taxes annuel est inférieur aux seuils suivants (article 13) :
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Critère d’éligibilité au SMT (art.13)
soixante (60) millions de F CFA ou l’équivalent dans l'unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour les entités de négoce ; quarante (40) millions de F CFA ou l’équivalent dans l'unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour les entités artisanales et assimilées ; trente (30) millions de F CFA ou l’équivalent dans l'unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, pour les entités de services. Joël MABUDU
Présentation des états financiers annuels système minimal de trésorerie
Modèle d’états financiers
Compte de résultat Notes annexes
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Bilan
Suivi matériel, mobilier et cautions
Etat des stocks
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Etats des créances et des dettes non échus
BILAN ET COMPTE DE RESULTAT DU SMT
BILAN SMT AU 31/12/N MONTANT
MONTANT ACTIF
NOTE
Immobilisations (1) Stocks
1 2
Clients et débiteurs divers
3
PASSIF
NOTE
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EXERCICE N-1
Compte exploitant Résultat de l' exercice (en + ou en -)
Emprunt Caisse Fournisseurs et créditeurs divers Banque (en + ou en -) Total actif Total passif (1) A faire figurer sur l’état de situation si elles correspondent à des montants significatifs.
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EXERCICE N
3
COMPTE DE RESULTAT SMT AU 31/12/N RUBRIQUES
NOTE
Recettes sur ventes ou prestations de services Autres recettes sur activités TOTAL DES RECETTES SUR PRODUITS Dépenses sur achats Dépenses sur loyers Dépenses sur salaires Dépenses sur impôts et taxes Charges d'intérêts Autres dépenses sur activités TOTAL DEPENSES SUR CHARGES SOLDE : Excédent (+) ou insuffisance (-) de recettes (C = A-B)
4 4 A 4 4 4 4 4 4 B C
Variation des stocks N / N-1
2
Variation des créances N / N-1
3
Variation des dettes d'exploitation N / N-1
3
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS RESULTAT DE L'EXERCICE
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MONTANT EXERCICE N EXERCICE N-1
NOTE 1 : SUIVI DU MATERIEL, DU MOBILIER ET DES CAUTIONS
Désignation
Montant
Date de sortie
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Date
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Prix de cession
NOTE 2 : ETAT DES STOCKS
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Référence
Désignation
Quantité
Prix unitaire
VALEUR DU STOCK FINAL VALEUR DU STOCK INITIAL
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Montant
NOTE 3 : ETAT DES CREANCES ET DES DETTES NON ECHUES AU 31 DECEMBRE
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DATE
NOM DU CLIENT
Montant au 31 décembre
Montant au 1er Variation janvier %
Montant au 31 décembre
Montant au 1er Variation janvier %
TOTAL DES CREANCES
DATE
NOM DU FOURNISSEUR
TOTAL DES DETTES
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NOTE 4 : JOURNAL DE TRESORERIE SMT Ventilation recettes Date
Libellés
Recettes Dépenses Solde
Ventes
Ventilation dépenses
Matériel Achats Achats Autres et matières et Loyers Salaires marchandises Mobilier fournitures
Impôts et taxes
Autres
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report à nouveau
Solde à reporter
NB : Prévoir un journal par banque et un journal pour la caisse. Les colonnes « ventilation recettes et dépenses » peuvent être complétées en cas de besoin par des rajouts notamment « Charges d'intérêts et compte de l’exploitant ». Il est possible si nécessaire, de regrouper les opérations mensuellement.
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JOURNAL DE SUIVI DES CREANCES IMPAYEES SMT
N° facture
Nom du client
Montant
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Date
Joël MABUDU
Date paiement
JOURNAL DE SUIVI DES DETTES A PAYER SMT
N° facture Nom du fournisseur
Montant
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Date
Joël MABUDU
Date paiement
FICHE 4
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Règles d’évaluation, de comptabilisation et de décomptabilisation
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Règles d’évaluation
Valeur d’entrée
à une date quelconque, ou date de la clôture de l’exercice
A l’arrêté des comptes
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Le système comptable OHADA distingue :
Coût historique (art.35et 36)
La valeur actuelle (art. 42 et 43)
valeur nette comptable = plus faible valeur entre valeur d’entrée et valeur actuelle (convention de prudence : art. 3 et 6 )
Joël MABUDU
CADRE CONCEPTUEL LA VALEUR ACTUELLE
La valeur actuelle est une valeur d’estimation
du moment qui s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité de l’élément pour l’entreprise (donc dans le cadre d’une continuité d’exploitation).
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DEFINITION (article 42 et 43)
Fonction du marché : prix potentiel de revente du bien sur Fonction de l’utilité : Flux de le marché sous déduction du cas revenus attendus pour échéant des frais de démontage l’entreprise de vente. Attention : La valeur actuelle peut être le prix probable de revente (net des frais de vente) du bien sur un marché très actif ou en cas 13/02/20 103de non continuité d’exploitation. 18 Joël MABUDU
CADRE CONCEPTUEL LA VALORISATION DES STOCKS : CAS DES BIENS FONGIBLES
Coût unitaire moyen pondéré en fin de période
Inventaire intermittent
Coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée
Inventaire permanent
Coût unitaire moyen CUMP sur la durée pondéré après chaque moyenne de stockage entrée
Inventaire permanent FIFO « First in, First out» ou PEPS
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Dispositions de l’article 44
Valeur du stock initial+ Valeur des achats
Durée (D) = stock Quantité du stock initial+ quantité achetée
moyen x 12 ou 360 / Total des sorties de la période (on peut retenir deux fois D )
Valeur du stock précédent+ Valeur des achats Quantité du stock initial+ quantité achetée
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Premier entré, premier sorti
CADRE CONCEPTUEL Exemple de calcul du CMP calculé sur la durée moyenne de stockage Stock final en quantités : 2000 Stock moyen en quantités : 1600 Total des sorties de l’exercice : 8000 Coût moyen pondéré des entrées observées durant la dernière période de stockage ( Octobre à Décembre) : 280 Mission : Calculer la durée moyenne de stockage et valoriser le stock final. ©
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CORRIGE Durée moyenne de stockage = (1600 x 12) / 8000 = 2,4 mois Coût moyen d’entrée 2,4 mois avant la clôture de l’exercice soit courant Octobre : 280 Montant du stock final : 2000 x 280 = 560 000 Joël MABUDU
Comptabilisation : Un élément doit être comptabilisé si les deux critères de comptabilisation suivants sont simultanément satisfaits : : : CCom
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Règles de comptabilisation et de décomptabilisation
il est probable que tout avantage économique futur qui est lié à l'élément ira à l'entité ou en proviendra; l'élément a un coût ou une valeur qui peut être évalué(e) de façon fiable.
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Règles spécifiques de comptabilisation des produits
Ventes de biens sous conditions
Ventes de biens Principe général Rattachement à l'exercice : contrôle du bien par l’acheteur Contrôle du bien = livraison
Prestations de services Principe général
Suspensives (vente suspendue jusqu’à la date à la laquelle la condition se trouve réalisée ,
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Règles spécifiques de prises en compte des produits
Rattachement à l'exercice : date d'achèvement de la prestation
par exemple vente sous réserve d’acceptation ou d’installation sauf si l’installation est simple)
Résolutoires (La vente n'est pas suspendue par la condition et le produit est pris en compte immédiatement, par exemple vente à l’essai
Cas particuliers: degré d’avancement
(loyers, contrat de maintenance)
déjà encaissée )
Avec clause de réserve de propriété
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(vente rattachée à l'exercice de livraison du bien)
Prestations continues
Prestations discontinues à échéances successives (contrat d’abonnement…)
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Règles de comptabilisation et de décomptabilisation
Actif : Les droits contractuels sur les flux de trésorerie de l'actif arrivent à expiration ou encore lorsque l'entité transfère cet actif.
Actif
Décomptabilisation
Passif
Le terme « décomptabilisation » est réservé aux postes du bilan et non du compte de résultat
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Passif : Lorsque le passif est éteint, ou lorsque l’obligation précisée au contrat est exécutée, qu'elle est annulée ou qu'elle expire.
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Contrainte à prendre en considération : équilibre avantages-coûts
Equilibre avantages -coûts
Les informations contenues dans les états financiers doivent procurer un intérêt supérieur au coût de leur production.
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Concepts de capital et de maintien du capital
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capital financier
Capital de l'entité
(Capital = actif net ou capitaux propres)
capital physique ou opérationnel
Pas de règles imposées en évaluation Résultat = variation de l’actif net à exclusion de toute distribution et contribution des propriétaires
Règles d’évaluation = coût actuel Résultat = variation de la capacité de production physique de l’entité Choix opéré par le SYSCOHADA= capital financier.
Joël MABUDU
Joël MABUDU
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Quiz 1.L’information fournie dans les états financiers doit être compréhensible immédiatement par tous les utilisateurs.
vrai
faux
2. Parmi les affirmations suivantes, laquelle est fausse?
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A. L'objectif du cadre conceptuel est d'aider les utilisateurs des états financiers à interpréter l'information contenue dans les états financiers préparés conformément aux dispositions du SYSCOHADA. B. L‘un des objectifs du cadre conceptuel est d'aider les normalisateurs à développer les futures normes du SYSCOHADA. C. Le cadre conceptuel représente le droit comptable OHADA. 3. Quelles sont les deux caractéristiques qualitatives essentielles l'information financière selon le cadre conceptuel du SYSCOHADA ? A. La pertinence.
D. L'image fidèle
B. La vérifiabilité.
E. La rapidité
C. L'intelligibilité.
F. La comparabilité
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de
Quiz 4.Quelle affirmation est vraie?
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A. Le concept de capital est le concept financier de capital, c'est-à-dire celui de l'argent investi, ou du pouvoir d'achat investi (capital : actif net ou capitaux propres). B. Le concept de capital est le concept physique de capital, c'est-à-dire celui qui est considéré comme la capacité productive de l'entreprise (ex.: nombre d'unités produites par jour). C. Le concept de capital peut être de deux natures : le concept financier ou le concept physique. 5. Lequel de ces concepts n’est pas retenu dans le cadre conceptuel : A. Neutralité B. Continuité d’exploitation C. Comptabilité d’engagements.
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Quiz 6. L’un de ces éléments n’est pas un actif : A. Immeuble qui n’est pas utilisé mais donné en location B. Frais d’établissement
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C. Rachat d’actions propres. 7. Une information est pertinente et importante lorsque : A. Elle est supérieure à 100 millions F CFA ou l’équivalent dans l'unité monétaire ayant cours légal dans l’Etat partie, B. Son omission peut influencer l’utilisateur des états financiers C. Elle est exhaustive et détaillée quel que soit le montant et sa nature. 8. Selon le cadre conceptuel, l’information financière est destinée : A. en priorité aux investisseurs et aux prêteurs actuels et potentiels B. à la direction générale des impôts C. à toutes les parties prenantes D. à la centrale des bilans
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1.Faux L'information fournie dans les états financiers doit être compréhensible immédiatement par les utilisateurs, ayant une connaissance raisonnable
3. A. La pertinence. D. L'image fidèle.
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des affaires et de la comptabilité . 2. C. Le cadre conceptuel représente le droit comptable OHADA.
4. C. Le concept de capital peut être de deux natures : le concept financier ou le concept physique. 5. A. Neutralité. 6. B. Frais d’établissement 7. B. Son omission peut influencer l’utilisateur des états financiers. 8. C. à toutes les parties prenantes
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ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT COMPTABLE ET A L’INFORMATION FINANCIERE (AUDCIF)
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TITRE I : DES COMPTES PERSONNELS DES ENTITES (PERSONNES PHYSIQUES ET PERSONNES MORALES)
S T R U C T U R E
o o o o o
Dispositions générales (art. 1er à art. 13) Organisation comptable (art. 14 à art. 24) Jeu complet d’états financiers annuels (art. 25 à art. 34) Règles d’évaluation et de détermination du résultat (art. 35 à art. 65) Valeur probante des documents, contrôle des comptes, collecte et publicité des informations comptables (art. 66 à art. 73-1).
TITRE II : DES COMPTES CONSOLIDES ET DES COMPTES COMBINES o Comptes consolidés (art. 74 à art. 102) o Comptes combinés (art. 103 à art. 110)
TITRE III : DES DISPOSITIONS PENALES (art. 111)
TITRE IV : DES DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES (art. 111 à art. 113)
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Obligations de fond
(art. 15 à 17 et 22)
Tenue de la comptabilité dans la langue officielle et dans l’unité monétaire du pays Emploi de la technique de la partie double (partita doppia)
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Enregistrement exhaustif au jour le jour et sans retard des informations de base dans le respect des principes comptables;
Justification des écritures par des pièces probantes datées, conservées et classées dans un ordre défini par le manuel de procédures Identification des enregistrements par l’indication de l’origine de l’imputation, le contenu de l’opération, et les références des pièces justificatives
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Obligations de fond
(art.15 à 17 et 22)
Numérotation et mention d’une date certaine sur les états périodiques Pratique de l’inventaire des biens, créances, dettes, de l’entité
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Irréversibilité des traitements effectués
Recours à un plan de comptes issu du SYSCOHADA
Tenue obligatoire des livres autorisés et mise en œuvre des procédures de traitement
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Obligations formelles
Livre journal cotés paraphé; Livre d’inventaire coté et paraphé; Grand livre Balance générale des comptes
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Livres légaux (art 19 ):
Tenue des livres comptables sans blanc ni altération (art. 20) Durée de conservation des livres légaux et des pièces justificatives:10 ans à compter de la date de clôture (art. 24 ) Manuel de procédures comptables et administratifs ( art. 16 ) Arrêté des états financiers : 4 mois après clôture des comptes (art 23) Joël MABUDU
Sanctions pénales ( art. 111)
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Encourent une sanction pénale les dirigeants d’entités qui
n’auront pas, pour chaque exercice social, dressé l’inventaire et établi les états financiers annuels, consolidés, combinés ainsi que le rapport de gestion et le cas échéant le bilan social
auront sciemment, établi et communiqué des états financiers ne délivrant pas une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’exercice
Les infractions prévues par le présent Acte uniforme seront punies conformément aux dispositions du Droit pénal en vigueur dans chaque Etat partie
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Dispositions transitoires ( art. 111-1)
Les comptes d’actif ou de passif supprimés ou traités autrement par le présent Acte uniforme doivent être traités comme indiqué au titre VIII Opérations spécifiques, Chapitre 41 par le biais d’un compte qui a été créé exclusivement à cet effet : 475 Compte transitoire lié à la révision du SYSCOHADA, compte actif-compte passif.
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Dispositif Comptable relatif aux Comptes Consolidés et Combinés (D4C)
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L’Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière traite des comptes consolidés et des comptes combinés à travers notamment :
Les articles 103 à 110 du titre II chapitre 2 qui traitent des comptes combinés
Les articles 74 à 102 du titre II chapitre 1 qui traitent des comptes consolidés
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FICHE 1
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Evaluation des amortissements (article 45)
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Notion d’amortissement
Définition
L’amortissement consiste pour l’entité à répartir le montant amortissable du bien sur sa durée d’utilité selon un plan prédéfini. Le montant amortissable du bien s'entend de la différence entre le coût d'entrée d’un actif et sa valeur résiduelle prévisionnelle (article 45).
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NOTIONS
La valeur résiduelle La valeur résiduelle est le montant, déduction faite des coûts de
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sortie attendus, que l'entreprise obtiendrait de la cession de l'actif sur le marché à la fin de son utilisation. Valeur résiduelle = Prix de cession - Coûts de sortie* *Coûts externes ou internes directs permettant à l'actif d'être vendu (frais d'actes, coût d’enlèvement… ). Elle doit être déterminée lors de l'entrée de l'actif dans le patrimoine. Joël MABUDU
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CAS : LA VALEUR RÉSIDUELLE
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CAS 35 :LA VALEUR RÉSIDUELLE Le coût d'acquisition d'un véhicule utilitaire, mis
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en circulation le 1er octobre N, s'élève à 24.000.000. L'entreprise cède systématiquement ses véhicules utilitaires au bout de trois ans d'utilisation à 25 % de leur prix d'acquisition. Les coûts de sortie sont estimés à 6 % du prix de cession.
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CORRIGE DU CAS Valeur résiduelle Prix de cession - Coûts de sortie
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(24 000 000 x 25 %) - (6 000 000 x 6 %) 6 000 000 -
360 000
= 5 640 000
Base amortissable Valeur brute
- Valeur résiduelle
24 000 000 - 5 640 000
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= 18 360 000
Le plan d'amortissement Principe : Terme
Définition
Base de calcul Valeur d'origine (VO) ou brute, c'est-à-dire le coût d’amortissement d'entrée dans le patrimoine :
• pour les biens acquis à titre onéreux: Valeur d'origine = Coût d'acquisition hors taxes (si TVA déductible) (Prix d'achat net HT + Frais liés à l'acquisition HT)
• pour les biens créés par l'entreprise pour ellemême : Valeur d'origine = Coût de production La valeur résiduelle peut venir en déduction de la valeur d'origine dans les conditions précitées.
Modalités d’amortissement Principe : Le mode d'amortissement est choisi sur la base du rythme
de consommation des avantages économiques
Typologie
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Mode linéaire
Mode dégressif à taux décroissant (SOFTY)
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Ce mode conduit à une charge constante sur la durée d'utilité de l'actif ; Lorsque le rythme de consommation des avantages économiques ne peut être déterminé de façon fiable, le mode d'amortissement linéaire est le plus pratique à appliquer et conduit à une prise en compte prudente de l'obsolescence.
Ce mode d'amortissement conduit à une charge décroissante sur la durée d'utilité de l'actif.
Mode des unités d’oeuvre
Ce mode d'amortissement donne lieu à une charge basée sur l'utilisation ou la production prévue de l'actif. Dans ce cas, la dotation aux amortissements peut donc être nulle lorsqu'il n'y a aucune production.
Ou tout autre mode mieux adapté
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Mode dégressif Amortissement dégressif à taux décroissant ou méthode SOFTY (sum of the year’s digits)
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Elle consiste à amortir selon une suite arithmétique décroissante ; Amortissement = Nombre d’année restant à courir jusqu’à la fin de la durée d’utilité du bien /Somme des numéros d’ordre des différentes années. Pour une durée d’utilité de de 5 ans par exemple : On fait la somme des numéros d’années : 1 + 2 + 3 + 4 + 5 = 15 ; Et l’on amortit 5/15e de la valeur du bien la première, 4/15e la deuxième, 3/15e la troisième, etc Si l’on désigne par n le nombre d’année, V la valeur à amortir et p une année quelconque, la dotation de l’année p s’obtient grâce à la formule : 2V(n + 1 – p) / n(n + 1) La suite des dotations est en progression arithmétique décroissante . .
Joël MABUDU
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Amortissement dégressif à taux décroissant ou méthode SOFTY (sum of the year’s digits)
Le 01/01/N, une entité a acquis une machine-outil dont est estimée à 50 000. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans.
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le coût d’acquisition est de 550 000. La valeur résiduelle
1.Présenter le plan d’amortissement de la machine 2.Présenter le plan d’amortissement en supposant que la date d’acquisition de la machine est le 01/10 /N. Joël MABUDU
1. Plan d'amortissement : date d’acquisition le 01/01/N Date
Base amortissable
Taux
Annuité
cumulés
Valeur nette comptable
Amortissements
d'amortissement d'amortissement
500 000
5/15
166 667(1)
166 667
383 333
31/12/N+1
500 000
4/15
133 333(2)
300 000
250 000
31/12/N+2
500 000
3/15
100 000(3)
400 000
150 000
31/12/N+3
500 000
2/15
66 667(4)
466 667
83 333
31/12/N+4
500 000
1/15
33 333(5)
500 000
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31/12/N
50 000
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(1) 500 000 x (5/15) = 166 666,67 ou 2V(n + 1 – p) / n(n + 1) = 2x500 000x(5+1-1) / 5x6 = 166 666,67 (2) 500 000 x (4/15) = 133 333,33 (3) 500 000 x (3/15) = 100 000 (4) 500 000 x (2/15) = 66 666,67 (5) 500 000 x (1/15) = 33 333,33 (6) Valeur comptable nette = valeur brute au bilan - Amortissements cumulés – Dépréciations cumulées.
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(6)
2. Plan d’amortissement : Date d’acquisition le 01/10/N
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Date 01/01/N 31/12/N
31/12/N+1
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Amortissement
31/12/N+2 31/12/N+3 31/12/N+4 31/12/N+5
Valeur comptable (1) 550 000
500 000 x (5/15) x 3/12 = 41667 500 000 x (5/15) x 9/12 +500 000 x (4/15) x 3/12=158333 500 000 x (4/15) x 9/12 +500 000 x (3/15) x 3/12=125000 500 000 x (3/15) x 9/12 +500 000 x (2/15) x 3/12= 91667 500 000 x (2/15) x 9/12 +500 000 x (1/15) x 3/12= 58 333 500 000 x (1/15) x 9/12 = 25 000
(1) valeur résiduelle comprise. (2) Valeur résiduelle.
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508 333 350 000 225 000 133 333 75 000 (2) 50 000
AMORTISSEMENT PAR UNITES D’ŒUVRE Il s’agit de la répartition d’un montant amortissable en fonction d’unités d’œuvre qui peuvent être le nombre de
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de
produits
fabriqués,
le
nombre
de
kilomètres
parcourus, le nombre d’heures de fonctionnement d’une machine, nombre d’heure de travail, etc. L’annuité d’amortissement est obtenue en multipliant la base amortissable par le rapport entre le nombre d’unités d’œuvre consommés pendant l’exercice et le nombre total d’unités d’œuvre prévues.
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AMORTISSEMENT PAR UNITES D’ŒUVRE Annuité d’amortissement =
total d’unités d’œuvre prévues
Le nombre total d’unités d’œuvre prévues est déterminé en fonction de la durée d’utilité de l’immobilisation.
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base amortissable x
nombre d’unités d’œuvre consommés
Pour le calcul des annuités d’amortissement, on n’applique pas de prorata temporis car les annuités se calculent en fonction des unités d’œuvre consommés et non en fonction du temps ; Joël MABUDU
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AMORTISSEMENT PAR UNITES D’OEUVRE
Le 01/01/N, une entité a acquis une machine-outil dont le coût d’acquisition est de 550 000. La valeur résiduelle est estimée à
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50 000. La durée d’utilité de la machine est estimée à 5 ans. On vous indique que les avantages économiques attendus sur les 5 exercices sont mesurés en fonction des unités fabriquées soit respectivement: Années Unités fabriquées
N+1 150 000
N+2 250 000
N+3 250 000
N+4
N+5
50 000
50 000
Total 750 000
Présenter le plan d’amortissement de la machine Joël MABUDU
Base d’amortissement = 550 000 -50 000 = 500 000 Base
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Date
amortissable
Amortissement
Amortissements
Valeur nette
cumulées
comptable
31/12/N
500 000
100 000 (1)
100 000
450000
31/12/N+1
500 000
166 667
266 667
283 333
31/12/N+2
500 000
166 667
433 334
116 666
31/12/N+3
500 000
33 333
466 667
83 333
31/12/N+4
500 000
33 333
500 000
50 000 (2)
(1) (550 000 – 50 000) x 150 000 /750 000 = 100 000. (2) Valeur comptable nette = valeur brute au bilan - Amortissements cumulés – Dépréciations cumulées
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La comptabilisation des amortissements L'écriture type est : 681 28…*
Dotations aux amortissements sur immobilisations X Amortissements
X
Plan d’amortissement *A subdiviser selon les besoins de l’entreprise. Au bilan, les amortissements se cumulent d'un exercice à l'autre et viennent en diminution de la valeur brute (valeur d'origine) figurant à l'actif . Dans le compte de résultat, seule l'annuité de l'exercice considéré est prise en compte.
La présentation des amortissements dans les tableaux de synthèse (art.47) Au bilan Les amortissements comptables L'actif du bilan comprend quatre colonnes de sommes : Exercice « N – 1 » Exercice « N – 1 »
Brut Solde débiteur des comptes « 21 à 24 Immobilisations …» à la clôture de l'exercice
Amortissements = Solde créditeur des comptes « 28 ... Amortissements à la clôture de l'exercice
Net
Valeur nette calculée par différence entre le montant brut et les amortissements cumulés
Valeur nette correspondant au bilan de l'exercice précédent
La présentation des amortissements dans les tableaux de synthèse Au compte de résultat Dans le compte de résultat, seule l'annuité de l'exercice considéré est prise en compte. Elle est classée selon le critère de récurrence :
Annuité normale Annuité HAO
Charges d'exploitation: cas le plus fréquent; Charges HAO: lorsque la dotation à un caractère HAO
Le compte de résultat (charges) comprend deux colonnes de sommes. Exercice « N »
Exercice « N-1 »
Annuité de l'exercice clôturé.
Annuité de l'exercice précédent.
FICHE 2
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Dépréciation des immobilisations (article 46)
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Dépréciation des immobilisations (article 46)
Définition
La dépréciation permet de constater la perte de valeur de l’actif. A la clôture de chaque exercice, une entité doit apprécier s’il existe un quelconque indice qu’un actif a subi une perte de valeur. S’il existe un tel indice, l’entité doit estimer la valeur actuelle de l’actif concerné et la comparer avec la valeur nette comptable. L’actif doit être déprécié lorsque la valeur nette comptable est supérieure à la valeur actuelle. (article 46).
Article 47 : Les amortissements et les dépréciations sont inscrits distinctement à l'actif en diminution de la valeur brute des biens et des créances correspondants pour donner leur valeur comptable nette.
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Dépréciation d’immobilisations Problématique
(article 46)
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Début
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Fin
Immobilisation acquise en début N-1 valeur 1000 Durée d’utilité 10 ans
1
2 ans plus tard
Perte de valeur à constater en N 800 – 600 = 200 Débit du compte 69 par le crédit du compte 29 (600 à amortir sur 8 ans )
6
Valeur actuelle 750- (750/10)x2 = 600 5
Amortissement sur 2 ans = (1000/10 x 2) = 200 VNC = 1000 - 200 = 800 Mais au cours de la deuxième année, l’immobilisation est tombée en panne plusieurs fois. 2 Il y a donc un indice de perte de valeur 3 4
Prix du marché 750 Joël MABUDU
Test de dépréciation pour rechercher la valeur actuelle
Exemples d’indices de dépréciation Indices internes
Indices externes
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Obsolescence ou dégradation physique d’un actif; Changement important survenu dans le degré ou le mode utilisation d’un actif ayant un impact négatif (actif non loué, actif dont la durée d’utilité devient finie alors qu’elle était indéfinie Performance économique inférieure aux prévisions.
Baisse de la valeur de marché de l’actif considéré Changement important survenu dans l’environnement technique, économique, juridique ou de marché Évolution de la hausse des taux d’intérêt Valeur comptable de l’actif net supérieure à la capitalisation boursière Joël MABUDU
Reprise ou complément de dépréciation d’une perte de valeur
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Fréquence des tests
Modalités de la reprise Cas d’un complément de dépréciation
On effectue un test de dépréciation lorsqu’on décèle à la clôture de l’exercice un indice indiquant qu’une perte de valeur antérieurement constatée peut avoir diminué, augmenté ou disparu (le test n’est donc pas lié simplement au temps passé). La valeur comptable d'un actif ayant fait l'objet d'une reprise de valeur ne doit pas être supérieure à la valeur nette comptable qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif au cours d'exercices antérieurs. Par contre lorsque le test révèle une dépréciation supérieure à l’ancienne , il faut constater une augmentation de la Joël MABUDU dépréciation
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DÉPRÉCIATION DES IMMOBILISATIONSÉVALUATION ULTÉRIEURE Un matériel industriel d'une valeur brute de 30 000 000 F est acquis le 01 janvier de l'année N-1 et est amorti sur une période de 6 ans. La dotation aux amortissements annuelle est
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de 5 000 000F (30 000 000/6). Après deux années d'utilisation, la valeur nette comptable est donc de 20 000 000 F [30 000 000 – (2 x 5000 000)].
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A la clôture de l’exercice N, un test de dépréciation a été réalisé suite au constat d’un indice de perte de valeur. La valeur actuelle du matériel industriel à l’issue du test a été estimée à 8 000 000 F. A la clôture de l’exercice N+2,suite à une modification du marché, il apparaît que la valeur actuelle s'établit désormais à 9 000 000 F. .
Procéder à l’analyse des opérations Joël MABUDU
Conséquences du test de dépréciation A la clôture de l’exercice N, une perte de valeur de 12 000 000 F (20 000 000 – 8 000 000) est comptabilisée de sorte que la nouvelle valeur nette comptable s'établit en fin d'année N à 8 000 000 F. La nouvelle charge d'amortissement annuelle s'élève à 2 000 000 F (8 000 000/4), soit 8 000 000 F amorti sur la durée résiduelle de Copyright MABUDU
4 ans (6 ans -2 ans). En fin N+2, la valeur nette comptable s'élève à 4 000 000 F, soit 8 000 000 F diminué de 2 x 2 000 000 F. A la suite d'une modification du marché, il apparaît que la valeur actuelle s'établit désormais à 9 000 000 F. La
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valeur nette comptable de l'actif sur base historique s'élève à 10 000 000 F soit 30 000 000 F - (4 x 5 000 000). Par conséquent, l’entité peut reprendre la perte de valeur à hauteur de 5 000 000 F (9 000 000 - 4 000 000), car le montant de 9 000 000 F est inférieur à 10 000 000 F (le plafond à ne pas dépasser). La nouvelle valeur comptable après amortissement et reprise de perte de valeur s'établira à 9 000 000. La nouvelle charge d'amortissement annuelle s'élève à 4 500 000 F (9 000 000/2), soit 4 500 000 F amorti sur la durée résiduelle de 2 ans (6 ans - 4 ans).
Dans ce même exemple, si la valeur actuelle était de 13 000 000, l’entité limitera la reprise de perte de valeur à 6 000 000 (10 000 000 -4 000 000) de sorte que la nouvelle valeur comptable s'établisse à 10 000 000.
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Plan d’amortissement révisé
Années N-1
Base amortissable 30 000 000
Date de mise en service : 01/01/N-1 Valeur au bilan : 30 000 000 F Base amortissable : 30 000 000 F Dépréciations
Amortissements Dotation de l’exercice
Cumul à la clôture
30 000 000 x 1/6
5 000 000
Dotations
Reprises
VNC à la clôture de l’exercice 25 000 000
= 5 000 000
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Nature de l’immobilisation : matériel industriel n°… Durée d’utilité : 6 ans Rythme d’amortissement : linéaire
N
30 000 000
5 000 000
10 000 000
N+1
8 000 000
2 000 000
12 000 000
N+2
8 000 000
2 000 000
14 000 000
N+3
9 000 000
4 500 000
18 500 000
5 000 000
N+4
9 000 000
4 500 000
23 000 000
0
TOTAL
23 000 000
12 000 000
8 000 000 6 000 000 (1) 5 000 000
12 000 000
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5 000 000
9 000 000
(1) 8 000 000 – 2 000 000 = 6 000 000. Dans ce même exemple, si la valeur recouvrable était de 13 000 000, l’entité limitera la reprise de perte
10 000 000.
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de valeur à 6 000 000 (10 000 000 -4 000 000) de sorte que la nouvelle valeur comptable s'établisse à
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FICHE 3
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Provisions, passifs éventuels, actifs éventuels
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Evaluation et comptabilisation d’une provision
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Définition Une provision est un passif externe (dette) dont l'échéance ou le montant est incertain. Selon le Système Comptable OHADA, le
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terme « provision » désigne les provisions pour risques et charges et de façon dérogatoire, les provisions règlementées (article 48).
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Evaluation et comptabilisation d’une provision Bloc notes
Obligation actuelle (juridique ou implicite) Non résultant d’un fait générateur d’obligation (envers un tiers)?
Arbre de décision Obligation potentielle?
Oui Sortie de ressources probables?
Non
Oui Non
Montant significatif?
Non
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Cliquer
oui Estimation fiable?
Oui Non
oui Provision
Informations sur le passif éventuel (Notes annexes)
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Ne rien faire
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CONSTITUTION D’UNE PROVISION
Opération 1 : Un magasin de détail a une politique de remboursement des achats pour les clients non satisfaits, même s'il n'existe aucune Copyright MABUDU
obligation légale de le faire. Sa politique de remboursement est généralement connue.
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Opération 2 : En vertu d'une nouvelle législation, une entité doit installer dans ses usines des filtres à fumée à partir du 30 juin N. L'entité n'a pas encore installé de filtres à fumée au 31/12/N.
Faut-il dans chaque cas énoncé, constituer une provision Joël MABUDU
Opération 1 Le fait générateur d'obligation est la vente des produits qui génère une obligation puisque le comportement du magasin a créé une attente légitime de la part d'un remboursement des achats par l'entreprise. L'obligation traduira probablement une sortie de ressources égale à la proportion de Copyright MABUDU
marchandises retournées pour remboursement. Opération 2 Au 31/12/N-1, il n'y a pas de fait générateur d'obligation ni pour le coût des filtres, ni la contravention à
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la législation. Aucune provision ne doit donc être constituée. Au 31/12/N, il n'y a pas d'obligation pour le coût des filtres car il n'y a pas de fait générateur d'obligation (la mise en place des filtres). Toutefois, une obligation de payer des pénalités ou amendes liées au non-respect de la législation peut survenir, car le fait générateur d'obligation est survenu (le non-respect de la législation par l'entité). L'évaluation de la probabilité d'encourir des pénalités ou amendes liées au non-respect la législation dépend des détails de la loi et de la rigueur de son régime d'application. Une provision doit être constituée, égale à la meilleure estimation des pénalités ou amendes, qui sont plus probables qu'improbables.
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FIN DE LA PRESENTATION
& MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION
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