Introduction À La Communication Globale NV [PDF]

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Zitiervorschau

Introduction à la communication globale

I- Définition : La communication globale se définit généralement, comme l’ensemble des actions de communication réalisées à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise dans le but de mettre en cohérence ses messages et ses réalisations ou produits. La recherche d’une perception cohérente entre les communicables (messages) et son savoir-faire est donc la principale motivation de la communication globale d’une entreprise. La communication globale s’appuie sur trois principes de base : • Une identité visuelle fédératrice et symbole des valeurs de l’entreprise • La déclinaison de l’identité visuelle dans tous les supports de la communication • La communication externe est le prolongement de la communication interne. II – Communication globale et typologie des entreprises. On peut distinguer trois types d’entreprises de manière générique : 1°) l’entreprise publique (administration publique, administration décentralisée, agences, sociétés nationales et publiques à participation publique, entreprises mixtes à vocation de service public). Cette notion peut-être étendue aux organisations internationales.

• Mission : intérêt général, élargir l’accès aux services à toutes les populations • Cibles : toutes les catégories de populations

2°) l’entreprise privée commerciale, industrielle, agricole, technologique ou autre • Mission : réaliser des profits • Cibles : le payeur ou celui qui a la volonté et la capacité à payer 3) les organisations sociales à but non lucratif (ONG, Fondation, Associations d’initiative locale, ASC, Groupement de Promotion Féminine etc.) • Mission : Assurer la promotion sociale de certaines catégories des populations • Les bénéficiaires ou démunis. La communication globale est largement fonction de l’entreprise communicante, selon qu’elle est publique, privée commerciale ou organisation sociale. En effet, les finalités des entreprises déterminent en conséquence, la nature de la communication globale. III – les enjeux de la communication globale : 1 – l’enjeu informatif : qui sait quoi comment et combien sont-ils Il permet de mesurer l’importance de l’information dans tout le processus de communication globale. Il s’agit ici de répondre aux questions suivante : Quel contenu d’information, à qui, sous quelle forme, quand et combien doivent-ils être pour avoir de l’impact ?

2 - l’enjeu de positionnement ou identitaire Il permet de tracer le territoire de communication de l’entreprise, autrement de montrer qu’elle existe et qu’elle a de valeur ajoutée. En se positionnant, l’entreprise affiche ses valeurs distinctives et démontre sa place dans les enjeux économiques, sociaux, politiques et face à ses concurrents. Elle occupe la place qui est sienne dans ce concert. L’identité visuelle constitue à ce niveau la carte d’identité de l’entreprise à travers ses différentes chartes ; graphique, couleur, son figuratif et sa symbolique. C’est en somme de l’image globale de l’entreprise qu’il est ici question. 3 - L’enjeu de mobilisation et d’influence La réalisation des missions de l’entreprise dépend surtout de sa capacité à mobiliser les parties prenantes à tous les niveaux. Autrement, ses cibles et tous ceux qui concourent à la réussite de ses projets. Il s’agit en interne de mobiliser les travailleurs grâce à la communication interne et au dialogue social, et les consommateurs et clients à la faveur de la communication externe en vue de les fidéliser. L’influence est le résultat de la capacité des acteurs et des cibles à mutualiser leurs expériences, à partager les informations et en fin de compte à prolonger partout les messages de l’entreprise en fonction de ses missions. 4 - L’enjeu relationnel Il s’agit ici de créer des interactions entre les acteurs de manière à rendre leurs relations plus conviviales et plus propices à créer les conditions de la réussite. Dans les stratégies de communication modernes d’aujourd’hui, le relationnel ou l’affectif a une importance capitale. Il détermine de beaucoup les conditions personnelles et humaines dans lesquelles baignent les relations verticales entre le staff et le personnel, mais aussi les relations horizontales entre les

différentes catégories du personnel en interne. En externe la capacité des acteurs à travailler en harmonie et dans la parfaite congruence est une condition sine qua none de succès pour la stratégie de communication de l’entreprise. 5 – L’enjeu normatif : Toute stratégie d’entreprise repose sur des socles éthiques, c’est-à-dire, les digues morales, juridiques, culturelles, sociales etc. à ne pas franchir. Il y a donc des normes à respecter, des valeurs à sauvegarder dans une campagne publicitaire. Les valeurs écologiques et environnementales, le souci du développement durable, la nécessité de coupler consommation et respect de la nature, production et responsabilité sociétale des entreprises est fondamentale. Dans la communication globale, la diffusion des messages doit aussi obéir à ces normes. III – les variables préalables à la politique de communication globale 1 – les variables fonctionnelles ou administratives (facteurs destructeurs d’image : retards, absences, absentéisme, l’accueil physique et téléphonique,, la formation. Principes de base : contrôle, motivation et sanction) 2 – les variables techniques, logistiques et de production (la maintenance des machines de production et matériel roulant, les plans de charge, l’entretien des climatiseurs, des photocopieuses, l’informatique, les toilettes etc. Principes de base : respect des délais de livraison et amélioration continue des conditions de travail) 3 – les variables commerciales (qualité et conformité du produit, rapport/qualité prix, respect des délais de livraison, de commande, de connexion, de branchement, de dépannage, de réponse s aux réclamations et plaintes. Principe de base : réaliser une étude ou

s’appuyer sur des enquêtes pour mesurer le niveau de satisfaction de la clientèle. IV – les domaines de la communication globale : A – la communication externe : Elle se définit comme l’ensemble des actions de communications destinées aux cibles externes dans le but d’atteindre les trois objectifs stratégiques suivants, soit concomitamment ou spécifiquement : la notoriété, l’image et l’appropriation, (adoption ou fidélisation) • La notoriété : l’ensemble des connaissances ou informations qu’un grand nombre de personnes de catégories socioprofessionnelles diverses ont d’une personne, d’une institution ou d’un produit. La notoriété répond à quatre variables essentielles : qui (identification, quoi (contenu) comment (supports formels ou informels, et combien (l’espérance mathématique en deçà de laquelle l’impact est faible). La notoriété a un enjeu cognitif et relève d’un jugement de réalité. Elle se résume en cette question fondamentale : qui sait quoi comment et combien sont-ils ? • Image : c’est l’ensemble des représentations qu’une cible externe se fait d’une personne, d’une institution ou d’un produit. C’est la somme des perceptions qu’une cible se fait d’une personne, d’une institution ou d’un produit. On dénombre généralement quatre sortes d’images ; • L’image réelle, effective ou perçue : celle à travers laquelle on est effectivement perçue

• L’image voulue : celle à travers laquelle on souhaiterait être perçue • L’image paradoxale ; elle est tellement dégradée que rien ne peut pas la réparer. Elle relève souvent d’une association d’idée négative : SENELEC = délestage. Afrique = pauvreté. • L’image idéale, c’est le contraire de l’idéale paradoxale. Elle est tellement positive qu’elle établit une relation de confiance absolue entre la cible le produit ou l’institution. Exemple elle relève d’une association d’idée positive entre le produit et un label de qualité. Exemple, OMO = lessive, frigidaire = frigo, Mercedes = voiture de qualité/ L’image a un enjeu affectif et relève d’un jugement appréciatif L’adoption (relation fusionnelle) 1 – la communication institutionnelle ou corporate : (missions, valeurs, savoir-faire, résultats techniques, financiers, économiques • La publicité institutionnelle (publi-reportages mass média, communiqués, films institutionnels, spots institutionnels, plaquettes, brochures, annonces et avis) • La sponsorisation : objectif commercial, relation entre le choix de la ci ble, du support et du produit. Exemple sponsoriser un sitcom, très suivi par les femmes à la télévision ; sponsoriser une soirée de jeunes par un fabricant de jeans. • Le parrainage : communication d’image action menée sans arrière-pensée commerciale, association d’idée entre l’image du parrain et la cible. Exemple : une grande librairie parraine la promotion Cheikh Anta Diop d’étudiants en histoire. Soutien en matériels didactiques, voyages d’études, formation

• Le mécénat : communication d’image. Action sans arrièrepensée commerciale. Altruisme, bienfaisance. Exemple : la SOCOCIM soutient les musiciens de Rufisque son lieu d’implantation. Soutien matériel et logistique • Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) : implication de l’ensemble dans les réalités de son environnement immédiat, prise en compte des problématiques d’éthique écologique, de développement durable, de citoyenneté etc. • La stratégie Média : c’est une technique par laquelle, l’entreprise communicante met en œuvre une stratégie de familiarisation avec les médias, de manière à susciter un intérêt pour ses activités et une couverture régulière de ses manifestations par les organes de presse. La relation-presse est une composante essentielle de la stratégie média. Elle est à la fois un outil d’information, de communication, mais aussi de suivi et d’évaluation de ses activités. La relation-presse utilise divers supports et outils : • La fichier-presse : base de données contenant l’ensemble des coordonnées techniques et professionnelles de tous les médias tous ordres confondus (presse écrite, radio, télévision, presse en ligne) • Le dossier de presse : un ensemble de documents d’information, d’illustration nécessaires à la connaissance de l’entreprise et destinés à renforcer la familiarisation de la presse avec l’entreprise pour susciter des projets de rédaction temporels ou intemporels, (articles d’actualité, dossier, enquête, grand reportage) Il existe en format papier et en version électronique.

• Le presse book : un classeur dans lequel on range selon l’ordre de parution les articles de presse diffusion dans la presse écrite sur une période déterminée. Il permet un suivi presse et une évaluation quantitative de la notoriété médiatique d’une entreprise. Une bandothèque contiendra les émissions et les passages d’entretien diffusés par les radios et les télévisions sous support CD ou électronique. • La note d’information : une synthèse exhaustive d’un évènement ou d’une information (un texte d’environ (50 lignes normalisées) comprenant un titre accrocheur, un chapeau succinct résumant l’information ou l’évènement. • Le baromètre presse : c’est une évaluation quantitative de la notoriété médiatique en termes de nombre d’articles d’émissions consacrés à un évènement par les mass média • L’Unité de Bruit Médiatique (UBM) est une évaluation qualitative faite à partir de la bonification par un coefficient d’un article d’une émission ou d’un buzz, selon l’audience du média, la place réservée à l’article ou à l’émission, etc. L’UBM prend en compte plus le taux de circulation d’un journal (nombre de lecteurs) que le taux de diffusion (nombre de journaux vendus) et encore plus encore le nombre de journaux imprimés 2 - Communication produit : c’est une communication essentiellement publicitaire qui porte sur les paramètres suivants : Confort : caractéristiques du produit, goût, couleur, sensation de bienêtre, ouïe) Réconfort : (sécurité, robustesse, solidité, caractéristiques physiques)

Avantages : distinctifs, avantages comparatifs, avantages sectoriels. En plus de la communication médiatique, elle s’applique le principe du pull and push. • Publicité directe • Publicité sur les lieux de vente • Communication par l’objet (sérigraphie, tee-shirts, casquettes, serre-tête, poignets, écharpes, cadeaux d’entreprise divers et toutes les formes de marquages voitures, murs etc.) • L’affichage : mural, routiers, panoramique, lumineux, murs d’enseigne etc. La communication interne I-Définition : Elle se définit comme l’ensemble des actions de communications menées à l’intérieur de l’entreprise pour réaliser quatre ces quatre principaux objectifs : • Mobiliser les compétences et les ressources humaines en vue de réaliser les missions essentielles de l’entreprise • Favoriser une bonne circulation de l’information pour permettre aux structures internes de réaliser leurs objectifs avec efficacité • Développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise, la culture d’entreprise et le patriotisme d’entreprise • Contribuer à l’instauration d’un climat social apaisé. Les missions essentielles de l’entreprise justifient sa raison d’être. Elles varient selon le secteur et le statut de l’entreprise. Elles sont déclinées en objectifs globaux et confiés aux directions de service, qui

les déclinent en objectifs spécifiques confiés aux services, départements, divisions etc. Chaque travailleur décline ces objectifs spécifiques en indicateurs dans son plan d’actions.

1 – L’audit de communication interne : Il consiste à mesurer les forces et faiblesses des outils et circuits de l’information, la perception et la qualité des relations dans une entreprise donnée et déterminer le statut des différents interlocuteurs internes. La communication interne part donc du principe que les travailleurs constituent le capital humain le plus précieux, aussi important que le capital technique, le capital financier. Ces « clients internes » sont donc considérés comme tels, c’est-à-dire les partenaires essentiels dans l’organisation. L’audit de la communication interne comprend généralement trois parties : • L’audit technique • L’audit d’image • L’audit culturel ou relationnel

Audit technique

Audit d’image

Diagnostic des outils Emetteur, récepteur, de communication et source, destination, canal, des circuits support, véhicule, vecteur, leader d’opinion Diagnostic de la Niveau de connaissance, perception des appréciation des missions travailleurs de leur et de la capacité de organisation l’organisation à réaliser ses

Audit culturel

Diagnostic des relations entre les différentes catégories de l’entreprise (directions – syndicats, cadreemployés

missions, plan de carrière, lieu de vie, ambiance Capacité à vivre en parfaite harmonie des acteurs internes, à investir les valeurs dans l’atteinte des objectifs

II – les supports et mouvements de la communication interne : • L’entreprise pyramidale ; communication éclatée : direction générale, direction du personnel et direction commerciale • L’entreprise poly cellulaire : la fonction prime l’organe : démarche intégrative, participative/ La communication est considérée comme une fonction à part entière spécifique, partagée et transversale. Elle part du principe que tout le monde est communicateur dans l’entreprise. Les communicateurs de fonds détiennent l’information technique, scientifique, commerciale, etc. et les communicateurs de forme sont chargés de la rendre accessible. Communication------implication------motivation----efficacité A – la communication verticale A ou hiérarchique : c’est une communication de décision et de management à travers la Direction manifeste la réalisation des missions et objectifs. Elle part du sommet à la base.

Elle utilise les supports suivants : La note de service : document administratif à caractère officiel destinée à notifier une décision à caractère individuel ou collectif (circulaire) en précisant de Qui il s’agit de quoi il est question, quand et où. La note technique : explique la mise œuvre de la procédure et dit comment elle sera expliquée La note d’information : justifie une décision et en donnant les raisons pour lesquelles elle a été prise dans un souci de transparence et de communication Le Procès-verbal : il restitue de manière exhaustive l’ensemble des interventions faites par les participants d’une séance de réunion à caractère officiel selon l’agencement de l’ordre du jour et de manière chronologique. Chaque décision est sanctionnée par une délibération, intitulée : décision du conseil. Le compte rendu, c’est une présentation succincte des décisions arrêtées au cours d’une réunion. L’affichage : c’est un tableau placé en un endroit très fréquente et qui permet la lecture des décisions, présentées sous forme de notes de service, de circulaires d’avis, d’annonces etc. Le carnet d’accueil : c’est un document sous forme de brochure contenant les informations nécessaires à connaître par les nouvelles recrues, afin de faciliter leur intégration rapide dans l’entreprise Le journal interne : sous forme de magazine piqué de 16 à 48 pages en couleur, elle est d’une périodicité large mensuelle, bimensuelle, trimestrielle ou semestrielle. Elle comprend plusieurs

rubriques très variées informatives ou ludiques et des articles souvent intemporels/ La lettre d’information, c’est un journal rédigé sous forme épistolaire ou contenu des brefs illustrés. Sa périodicités est très rapprochée (quotidienne, hebdomadaire ou bimensuelle) La plate-forme collaborative, ou intranet : réseau électronique interne permet la diffusion d’informations institutionnelles ou sociales et basée sur l’interactivité et la sociabilité. L’information téléphonée, La boîte à idées, La vidéo interne, Le film d’entreprise : documentaire permettant de présenter les fonctions de l’entreprise, ses résultats et ses projets. Les mouvements de la communication interne. B – la communication verticale B ou communication à la base : elle est le fait des syndicats et du personnel qui réagit à la communication du sommet. Ses principaux supports sont : le PV d’AG, le compte rendu d’AG, les tracts, les dazibaos, le journal des travailleurs, l’intranet C – la communication horizontale : elle s’appuie essentiellement sur le comité de pilotage communication dans lequel siègent les communicateurs de fonds et les communicateurs de forme. Chaque direction est représentée dans le comité dont le responsable communication est l’animateur principal. Le comité permet une approche de communication intégrale et qui touche tous les secteurs de l’entreprise. Elle favorise essentiellement la concertation, le dialogue, l’échange d’information et la mutualisation des

expériences. Elle s’appuie sur les rencontres inter et extra structures et permet de faire des raccourcis dans le processus d’échanges des informations. Le comité sert de sources d’alimentation et de validation des supports (journaux d’entreprise, comité de rédaction, panels de testing des messages) III – la communication globale face aux enjeux de la communication globalisée. 1 – Les trois enjeux de la communication globalisée : • L’interactivité : c’est rapidité, l’inter réactivité, l’hyper réactivité la spontanéité, l’instantanéité : l’information devient un instrument de pouvoir, un outil de puissance, un outil d’aide à la décision. La communication n’est plus seulement au cœur de tous les enjeux économiques, financiers, sociaux, militaires, c’est le cœur de ces enjeux. On n’organise plus la communication autour de tout, mais tout s’organise autour de la communication. Les problèmes de la communication sont nos problèmes essentiels et nos problèmes essentiels sont des problèmes de communication • L’intercommutatibilité : le mariage entre l’informatique, l’électronique et les sources du savoir reliés par des modems. C’est l’enjeu de la connectivité. Elle résume le slogan d’internet, « l’important n’est pas de tout savoir, mais de savoir chercher et trouver le savoir » Autrement dit, la capacité à aller chercher et trouver dans internet le savoir devient une compétence. Ne pas maîtriser l’outil informatique fait de nous des analphabètes fonctionnels. Internet ouvre les portes du savoir, mais attention, celle de tous les savoirs, y compris ceux qui ne sont pas utiles, voire nocifs. C’est un outil qui favorise la démocratie du savoir, mais la technique est accessible partout. Mais elle peut être un

outil de grande disparité en rapport avec les réalités socioéconomiques. Les limites d’accès ne sont pas d’ordre technique, mais plutôt d’ordre économique. • L’inter modularité : c’est la jonction entre les techniques de l’information et de la communication associées aux liens qu’offre internet et qui permet de créer ses propres outils de communication. Les TICS sont caractérisés par la miniaturisation, la dématérialisation, la multifonctionnalité la numérisation, le compact et les énormes capacités de stockage de l’information écrite, du son et de l’image. Faire une photo, produire une vidéo, produire du texte, imprimer c’est un jeu d’enfant. Le fait de pouvoir produire un contenu (modules éditorial, vidéo, photo etc.) et de le faire diffuser dans internet dans les meilleures conditions techniques et de rapidité est à la portée de tout de monde. C’est la déprofessionnalisation de la communication, ou c’est l’accessibilité ouverte de la communication. Conséquence professionnels de la communication sont contraints de maîtriser la technique de pointe, les logiciels et les progiciels de haut niveau technologique pour marquer leur différence. Au fond, tout le monde est communicateur. C’est la communication globalisée. 2 - Les cinq fonctions de la communication globalisée • La fonction Antenne : quand des sociétés données reçoivent de manière torrentielle des informations d’une autre société, la communication fonctionne comme une énorme antenne qui se déplace sur toute la surface du globe pour recueillir les informations des coins les plus reculés et les diffuser dans des sociétés totalement étrangères ; c’est la fin des barrières physiques, c’est le règne du Village planétaire de Mac Luhan/

• La fonction Amplification : ces informations sont diffusées en boucles par les télés, les radios, la presse écrite, internet, les campagnes d’affichage, le mobile. Elles ont ainsi une résonance particulière. Il est difficile d’échapper à la communication, le bruit médiatique est un indicateur des rapports économiques et sociaux. L’exposition à la communication est un indicateur de l’indice de développement humain • La fonction Focus : c’est la tyrannie du direct. Les médias déterminent la préséance de l’information. Tout ce qui est important pour eux l’est pour les autres ? Tout ce qui est passé en direct ou mis en focus est important. C’est la tyrannie de l’actualité mondialisée (coupe du monde, championnat du monde, mondialisation, jeux olympiques, le développement durable du monde, la planète mondiale) au détriment de l’actualité de proximité, des enjeux locaux • La fonction Prisme : c’est le miroir déformant, c’est l’adoption d’attitudes empruntées force de s’exposer avec récurrence à ces produits. Tout agit et interagit sur nous. La mode, le sport, l’économie,, l’habillement, la consommation, la modernité, le « in » et le « out » Même les personnes démunies ont leurs hobbies et leur modèle de consommation. Le règne du ciblage, chaque produit adopté à sa cible, pour catégoriser les consommateurs et les enfermer dans leurs strates. • La fonction Influence : c’est le changement de comportement du fait de la domination des modèles socioculturels mondialisés, l’abandon des valeurs locales, l’adoption de modèles de comportements prédominants véhiculés par les médias dominants et les industries culturelles de la musique, de

l’art. Ex le reggae, la musique funk, le jean, l’ameublement, la voiture, l’habitat, les approches natalistes, le féminisme etc. 3 – l’entreprise communicante face à ces enjeux mondialisés S’adapter ou disparaître ? Il faut choisir ! 1 – la politique de communication : • Le schéma directeur : intégrer la communication comme une dimension essentielle, spécifique, partagée et transversale. Elle est une fonction à part entière comme toutes les autres fonctions de l’entreprise. Elle implique tous les acteurs internes et externes et elle concerne tous les secteurs de ‘l’entreprise. Le schéma directeur est donc un document écrit qui trace les orientations stratégiques de la communication sur le moyen et le long terme (2 à cinq ans) Comme le plan de financement, le d’investissement, le plan de développement, etc. il accompagne l’entreprise à tous les stades de son évolution. Il comprend les rubriques suivantes : • L’historique de l’entreprise • Le rappel des objectifs essentiels de l’entreprise missions, réalisations, impact et projets • L’état des lieux de la communication (actions de communications antérieures, études d’impact de la communication, supports de communication existants, évaluation éventuelle) • Enjeux stratégiques de communication : en fonction de l’évolution de l’entreprise – • Méthodologie globale de communication ; interne et externe, choix des principaux supports et des messages fondateurs

• Découpage séquentiel des actions de communication (année par année Actions de Année 1 Année 2 communications Interne Externe Actions de Radio, télévision, communication de presse écrite, masse affichage, mobile, internet, cinéma Actions de Publicité directe, communication de PLV, Opérations proximité Portes Ouvertes, séances de démonstrations, de dégustation, show road, Rolling, journées d’information, phoning Résultats attendus • • Budget • Structure de prise en • charge Mode et outils d’évaluation Le plan annuel de communication est donc une annualisation du schéma directeur de la communication qui trace les grandes lignes de la politique de communication. Il est précédé selon l’approche de communication poly cellulaire par le plan « opératif », qui consiste à dégager pour chaque

direction les priorités internes et externes en matière de communication Ex : plan opératif DRH : actions de communication internes relatives à la gestion du personnel, carnet d’accueil, fêtes des retraités, remises de médailles, agent du mois, colonie de vacances etc. Direction financière ; diffusion du rapport d’activités, réunion avec les actionnaires Direction commerciale : actions commerciales majeures, force de vente, promotion etc. Direction marketing : lancement d’un nouveau produit séance de démonstration Direction technique et de production : processus de fabrication du nouveau produit Direction Communication : spots, actions médias, campagnes etc. Des priorités sont déjà retenues en fonction du planning arrêté.

2 – les étapes du plan de communication • Analyse des enjeux : informatif, positionnement ou identité, mobilisation ou influence, relationnel et normatif • Choix des actions de communication interne et externe • Elaboration des termes de référence pour les actions de communication à externaliser

• Elaboration du plan de communication :

Pourquoi un plan de communication ? • Un cadre de référence des actions • Valorisation de la place de la communication dans le management de l’entreprise • Clarification du rôle dans l’acticité de l’entreprise • Occasion de créer un débat et de remise en cause des idées reçues • Combat l’idée d’une communication conçue comme un outil. • Permet le suivi le contrôle et l’évaluation • Permet l’anticipation et l’approche non réactive • Facilite la hiérarchisation des priorités dans les actions à mener. • Elle légitime les allocations budgétaires • Elle préserve des remises en cause ponctuelles • Elle renforce la vision à long terme • Elle évite la fragilisation des messages à lors des flux des réseaux sociaux. • Elle contribue à valoriser le capital de réputation • Elle permet de gagner du temps dans la réponse aux sollicitations externes • Elle permet d’éviter les conflits internes liés aux intérêts divergents entre directions • Elle réduit les risques de crise dans la consolidation de l’image globale

1 – 1 Dénomination du plan : c’est le bulletin de naissance du plan. Il est déterminé par la localisation (national, local, départemental etc.),

la périodicité ou la temporalité (mensuel, trimestriel, annuel, semestriel 1 – 2 Période : tranche du calendrier 1 – 3 Durée : temps à consacrer au plan – 4 Contexte et justification : facteurs d’explication d’ordres, historique, politique, social, financier, économique, lié à la concurrence, résultats d’études consacrées à l’impact de la communication etc. – 5 Rappel des objectifs essentiels : les missions de l’entreprise justifiant la mise en œuvre du plan - 6 Objectifs stratégiques de communication (notoriété, image appropriation -7 : méthodologie ; combinaison des actions de communication de masse et de proximité -8 cibles ; cœur de cibles, cibles secondaires et cibles facilitatrices – 9chronogramme : période et durée du plan. Actions com

de janvier

Com masse

de

Radio Télé Affichage Presse

février

mars

avril

Internet cinéma Portable

Hors media

1 -10 Budget : Budget par Objectif (BPO : estimer financièrement toutes les dépenses nécessaires pour réaliser toutes les actions de communication de masse et de proximité. Actions de communication : principaux postes budgétaires : conception (design, photo, infographie, texte) réalisation (impression, tournage, montage et postproduction) et diffusion (achat d’espaces en radio, télévision, presse écrite, affichage, internet etc.) Communication de proximité (coût des prestations)

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