44 1 9MB
© Éditions Médicis, 2012, 2016, 2019 19, rue Saint-Séverin, 75005 Paris ISBN : 978-2-85327-510-1 [email protected] www.dervy-medicis.com Ce document numérique a été réalisé par PCA
Patricia DALMAS est Praticienne de Santé Naturopathe. Elle se passionne très jeune pour les plantes. Après des études de chimie et de commerce, elle retourne vers sa passion première et obtient un diplôme en Phytothérapie par le renommé Dominion Herbal College de Vancouver puis en Naturopathie. Elle complète sa formation par l’Auriculothérapie et l’Homéopathie uniciste. Installée comme naturopathe en Savoie, elle enseigne également dans une école de naturopathie et organise ponctuellement des stages pour le grand public. Elle est également la fondatrice de la marque LOFLORAL, « Les Véritables Eaux Florales », et met tout en œuvre pour faire connaitre l’hydrolathérapie.
Préface Patricia Dalmas est une femme qui a du sens. Sa rencontre avec les huiles essentielles et les eaux florales a commencé à la fin des années 1990 aux côtés de mon père Michel Sommerard. Depuis, telle une étudiante en quête de savoir, elle n’a de cesse d’expérimenter et de communiquer sa passion pour l’aromathérapie et le bien-être. Mi-thérapeute, mi-fleur, Patricia, publie ici son premier livre avec le souhait profond de vous faire entrer dans son jardin secret. Véritable hommage au végétal, découvrez ses compagnes de route, les eaux florales et accédez au plaisir et à leurs bienfaits. Toutes y passent : fleur d’oranger, rose, cassis, géranium, carotte, sureau, hamamélis, verveine et autres fées de la nature pour se soigner en douceur et accéder à un monde subtil. Au menu, des recettes efficaces et généreuses à tester et à partager au quotidien pour renaître en fleur. Alors qu’attendez-vous pour vous jeter à l’eau florale ? Jean-Charles SOMMERARD Aromagitateur, maître en identité olfactive et initiateur du bar à eaux florales Sevessence.
Introduction Depuis des millénaires, l’homme s’est tourné vers la nature et principalement vers les plantes pour trouver des solutions lorsque la maladie apparaît. La phytothérapie, médecine par les plantes, regroupe diverses formes : les infusions, les alcoolatures, les teintures mères, les granules homéopathiques, les fleurs de Bach et autres élixirs floraux, les huiles essentielles connues sous le terme d’aromathérapie… L’aromathérapie ne concerne qu’une catégorie de plantes, celle dites « aromatiques ». En effet, au cours de la distillation ces plantes vont libérer leurs molécules aromatiques. Ces molécules seront récupérées en fin de distillation dans deux produits distincts : le plus connu est l’huile essentielle, mais une petite quantité de ces molécules se retrouve dans l’eau qui a servi à la distillation et que l’on appelle eau florale ou hydrolat. L’hydrolathérapie, comme certains l’appellent fait partie de l’aromathérapie. À travers ce livre, je vous propose de découvrir cette nouvelle aromathérapie. Plongez dans l’intimité des eaux florales, ces produits méconnus se dévoilent enfin et nous révèlent leurs secrets bien gardés. Utiles pour la santé mais aussi en cuisine, pour la cosmétique et pour l’hygiène.
Eau florale ou hydrolat Le choix de la terminologie se fait en fonction de la partie de la plante qui est distillée. Si l’on distille des fleurs, l’eau qui est recueillie à la sortie de l’alambic s’appelle « eau florale ». Si l’on distille les autres parties d’une plante ; feuilles, graines, rameaux, écorce… l’eau recueillie se nomme « hydrolat ». Le mot « hydrolat » est donc un terme plus général. Si l’on se penche sur l’origine de ce mot : hydro signifie eau et lat pour lait, puisqu’il semble que pendant une courte période, juste après la distillation, certains hydrolats ont une couleur laiteuse. Les Anglo-Saxons utilisent le terme « hydrosol », qui est la traduction d’hydrolat.
Un peu d’histoire1 Les eaux florales existent depuis des siècles, partout dans le monde. Pourtant peu d’ouvrages leur sont consacrés et ce n’est que très récemment que l’on s’est interrogé ou plutôt réinterrogé sur leurs vertus thérapeutiques. On attribue à tort la découverte du procédé de distillation aux Arabes. En fait, il existe des écrits antérieurs, décrivant les plantes et la distillation chez les Égyptiens, les Grecs, et les Romains. Les Arabes ont pendant plusieurs siècles optimisé le procédé de distillation et contribué à le faire connaître en utilisant les eaux florales dans différents domaines : la cuisine, la santé et la parfumerie. C’est lors des Croisades que les croisés ont découvert cette technique et l’ont ramenée en Occident à leur retour. À cette époque, il semble que les eaux florales étaient le produit phare de la distillation et que les huiles essentielles n’étaient qu’un produit annexe. Les eaux florales servaient principalement à soigner et dans la parfumerie. Au XVIIe siècle, sous Louis XIV, il est de bon ton de se parfumer avec des eaux florales pour masquer les odeurs corporelles. Vers 1700, Nicolas Lemery un apothicaire décrit environ 200 eaux florales. Le XVIIIe siècle verra l’apogée des eaux florales. Elles entameront par la suite leur lente descente vers l’oubli. Dans le Codex (livre de référence des pharmaciens) de 1837, 42 eaux florales sont mentionnées ; en 1884 il y en a 22 ; en 1908 il en reste seulement 7 ; en 1966 elles ont totalement disparu. Actuellement, c’est dans le domaine de la cuisine et de la cosmétique que certaines d’entre elles, moins d’une dizaine, ont bâti leur réputation : • l’eau de fleur d’oranger, utilisée dans la pâtisserie ; • la célèbre eau de rose, pour nettoyer les peaux délicates et sensibles, qui remplace avantageusement les démaquillants du commerce. De plus, son odeur délicate est un vrai plaisir pour les sens. Elle est très appréciée dans la pâtisserie orientale ; • l’eau de bleuet ou de camomille, irremplaçables en cas d’irritation des yeux. En dehors de quelques eaux florales, les autres sont inutilisées car méconnues. Pourtant, il existe autant de variétés d’hydrolats que de variétés d’huiles essentielles. Ces 20 dernières années, les huiles essentielles ont suscité un intérêt grandissant auprès du grand public, on peut même parler d’un véritable « boom » des huiles essentielles, par contre les hydrolats restent les produits oubliés de la distillation. Mais certains signes donnent à penser qu’ils ne devraient pas tarder à revenir sur le devant de la scène.
Chapitre 1
Plongez dans le monde des hydrolats
Avertissement L’auteur vous engage à consulter un médecin ou un naturopathe en cas de symptômes graves ou persistants. Ce guide ne saurait se substituer à l’avis d’un professionnel compétent. L’auteur et l’éditeur se dégagent de toute responsabilité en cas de mauvaise interprétation ou d’automédication inappropriée.
Les hydrolats, pour qui, pour quoi ? En général, les hydrolats sont des produits doux, qui peuvent être utilisés par tous, petits et grands. Ils sont particulièrement bien adaptés pour : • les enfants • les personnes sensibles ou âgées • les bébés et les femmes enceintes (attention : certains hydrolats susceptibles de contenir des phénols, des cétones ou des phytohormones sont contre-indiqués). Information importante : Consulter la fiche individuelle de l’hydrolat que vous souhaitez utiliser afin de vérifier qu’il ne présente pas de contre-indications. Les hydrolats ne contiennent pas d’alcool, ils peuvent être utilisés par des personnes ayant des problèmes hépatiques ou sensibles à l’alcool. Ils sont particulièrement indiqués pour : • tous les soins de la peau y compris le visage et même les yeux pour certains ; • pour le drainage de l’organisme. Ce sont des alliés incontournables tout comme les tisanes mais ils présentent l’avantage d’être prêts à l’emploi, d’où un gain de temps pour la préparation ; • pour stimuler ou renforcer nos défenses immunitaires ou notre moral ; • pour calmer et apaiser tout en douceur ; • … Dans certains cas, ils pourront se substituer à l’huile essentielle : • huile essentielle trop agressive, voire nocive ; • en traitements de longues durées ; • en remplacement ou en complément d’une huile essentielle onéreuse. Dans d’autres cas, ils viendront compléter l’action de l’huile essentielle, d’une tisane ou d’une alcoolature de plante, pour retrouver le totum de la plante. D’une manière générale, on confère aux hydrolats une action plus forte que celle d’une tisane du fait de la présence de molécules aromatiques volatiles.
La distillation Les hydrolats sont obtenus par distillation à la vapeur d’eau. Des plantes d’origine biologique ou sauvage, de l’eau de source, du feu et un alambic. Voici les 4 principaux acteurs de la distillation. Le procédé est le même que pour la fabrication d’une huile essentielle. Les plantes sont tassées dans l’alambic. L’eau est chauffée jusqu’à transformation en vapeur d’eau. Il existe plusieurs types d’appareillage, mais le principe reste toujours le même : • soit l’eau et les plantes sont en contact ; • soit l’eau est dans le fond de l’alambic et les plantes sont « au sec » au-dessus d’une grille ; • soit l’alambic ne contient que les plantes et une chaudière externe chauffe l’eau pour produire de la vapeur qui sera acheminée via un tuyau à l’alambic.
La vapeur d’eau traverse les plantes. Sous l’effet de la chaleur, les poches contenant les essences de la plante explosent, libérant ainsi les molécules aromatiques. Ces molécules aromatiques se mélangent avec la vapeur d’eau et sont entraînées vers la sortie de l’alambic. Sous l’action de l’eau chaude ou de la vapeur d’eau, d’autres composés, non aromatiques, sont également extraits de la plante. Un certain nombre de ces éléments seront à leur tour entraînés par la vapeur d’eau. La température, la pression et la durée sont des paramètres très importants qui sont en permanence sous le contrôle du distillateur. La vapeur d’eau s’échappe de l’alambic par un col de cygne et s’engage dans un serpentin, luimême placé dans un bac réfrigérant. La vapeur d’eau se refroidit et se condense. À la sortie du serpentin, on récupère dans un essencier l’huile essentielle et l’hydrolat. L’huile essentielle a généralement une densité plus faible que l’hydrolat, et se trouve à la surface du liquide alors que l’hydrolat, d’une densité plus lourde, est au fond.
L’hydrolat, un produit unique Que se passe-t-il réellement au cours de la distillation ? Chacun des acteurs à son rôle dans cette alchimie. L’alambic est soit en cuivre, soit en inox. Selon le matériau utilisé, l’hydrolat ne sera pas tout à fait le même. Les premières différences sont visibles dès la fin de la distillation. Une bonne odeur et une coloration brouillée (due au cuivre) pour les hydrolats distillés dans un alambic en cuivre contre une odeur un peu moins agréable, qui va fort heureusement disparaître avec le temps, et la couleur finale pour les hydrolats distillés dans de l’inox. La plante constitue un élément clé dans la qualité de l’hydrolat. Elle dépend de nombreux paramètres qui ne sont pas tous contrôlables ; la terre sur laquelle elle pousse, la protection par rapport à diverses pollutions, les conditions climatiques pendant sa croissance, le stade de floraison au moment de la cueillette, l’attente avant d’être distillée… Tous ces paramètres vont créer une plante unique, différente de la même plante ramassée sur la montagne voisine ou de celle qui sera cueillie l’année suivante. Enfin l’eau, un élément bien vivant et non pas neutre et inerte, dont nous n’avons certainement pas encore découvert toutes les caractéristiques. Elle doit être la plus pure et la plus faiblement minéralisée. Certains distillateurs ont également remarqué que le pH initial de l’eau de source a une influence sur la composition du produit final1. L’eau a un rôle primordial et contribue également à faire de l’hydrolat un produit unique. Au niveau chimique, l’eau est un solvant qui permet l’extraction de certains principes actifs de la plante. Parmi ces principes actifs, certains seront entraînés par la vapeur d’eau et se retrouveront dans l’hydrolat sous leur forme initiale ou sous une forme transformée. D’autres, trop lourds, ne seront pas entraînés par la vapeur d’eau et resteront dans l’alambic. Faut-il en déduire que n’étant pas emporté par la vapeur, nous ne bénéficierons pas des vertus qui se rattachent à ces principes actifs ? D’après les travaux de Jacques Benveniste2, repris par Luc Montagnier3, il semblerait que : « L’eau qui a été en contact avec une substance conserve les propriétés de cette substance alors que celle-ci ne s’y trouve plus statistiquement. »
Naissance d’un hydrolat Personnellement, je vois la distillation comme un « passage » où la plante transmet son essence c’est-à-dire « une information » à l’eau. L’eau se charge de cette information, s’imprègne de « ce message » et a la faculté de le garder en mémoire pendant la phase gazeuse, avant de le faire renaître lorsqu’elle redevient liquide. Certaines de ces informations peuvent être détectables, analysables sur le plan chimique, d’autres sont d’une nature différente qui, pour l’instant, reste non comprise par la science. Après la distillation, l’hydrolat obtenu n’a plus rien à voir avec l’eau de source utilisée au départ, qui s’est enrichie de toutes les informations de la plante. Premiers signes de cette métamorphose ; son odeur et son goût, dus aux molécules aromatiques. L’hydrolat est un produit à part entière, d’une grande valeur et ne doit pas être considéré comme un sous produit de la distillation, moins intéressant qu’une huile essentielle. L’huile essentielle et l’hydrolat contiennent tous deux des molécules aromatiques mais dans des proportions bien différentes. Très souvent, l’hydrolat est uniquement présenté comme un substitut à son huile essentielle. En fait, si l’on prend la peine de s’y intéresser, l’hydrolat a beaucoup plus à nous offrir.
Les faux hydrolats Mise en garde importante Dans certains livres d’aromathérapie, vous trouverez des explications pour fabriquer vos propres hydrolats : • soit en mettant quelques gouttes d’huile essentielle directement dans de l’eau ; • soit en diluant quelques gouttes d’huile essentielle dans de l’alcool ou autre solvant avant de les mélanger avec de l’eau. Dans les deux cas, le produit obtenu n’est pas un hydrolat ! La composition ne correspond en rien aux hydrolats présentés dans ce livre. De plus, le 1er cas peut s’avérer dangereux si vous l’utilisez en interne ou sur la peau, en fonction de la nature de l’huile essentielle utilisée. Prudence également, lorsque vous voyagez dans certains pays où la vente d’eaux florales aux touristes représente une source financière non négligeable. On n’hésitera pas à vous vendre des eaux florales qui ne sont en fait que de l’eau dans laquelle ont été ajoutées quelques gouttes d’essence artificielle de fleurs. Enfin, les hydrolats actuellement vendus en pharmacie, parapharmacie et supermarché ne sont pas d’origine naturelle. Ce sont des produits aromatisés aux molécules de synthèse, non ingérables et uniquement destinés à des soins cosmétiques. Souvenez-vous qu’un véritable hydrolat est toujours obtenu par distillation d’une plante à la vapeur d’eau. Ces produits de qualité sont généralement revendus par des herboristeries, des magasins biologiques ou des sites spécialisés. Pour plus d’informations, reportez-vous à la page « En savoir plus sur les hydrolats » à la fin du livre.
Qualité 100 % purs et naturels, d’origine biologique Premier critère de qualité, choisissez des hydrolats 100 % purs et naturels d’origine biologique. • 100 % purs signifie qu’aucun additif, conservateur ou autre (benzoate de sodium, alcool, paraben…) n’a été ajouté. Cette information est obligatoirement inscrite sur l’étiquette4. • Biologique : Il existe plusieurs labels pour attester de l’origine biologique d’un produit. Dans le domaine alimentaire, vous trouverez le logo AB ou Nature et Progrès. Dans le domaine de la cosmétique, le logo Cosmebio est le plus répandu. Par voie interne, il est préférable d’utiliser un hydrolat alimentaire. À défaut assurez-vous que l’hydrolat cosmétique est bien 100 % pur et naturel.
Eau florale concentrée La concentration, c’est-à-dire la teneur en principes actifs contenus dans l’eau florale est un facteur primordial. Pour obtenir une eau florale de qualité, seuls les premiers litres recueillis au début de la distillation doivent être conservés. C’est ainsi que procédaient les distillateurs d’autrefois qui nous ont fait connaître les bienfaits des véritables eaux florales. De nos jours, les bons distillateurs appliquent généralement la règle de 1 kilo de plantes à distiller pour 1 litre hydrolat recueilli. Cette règle de distillation permet d’avoir des produits d’excellente qualité et d’une grande efficacité thérapeutique. Cette règle n’est cependant pas une obligation et chaque distillateur est libre de l’appliquer ou non. Il est fort regrettable de constater que les plus grandes marques d’eau florale n’hésitent pas à recueillir 10 ou même 20 litres d’hydrolats à partir d’1 seul kilo de plantes. Les produits ainsi obtenus ne sont pas ou peu efficaces et ont déçu toute une génération de consommateurs. La concentration est indissociable de la qualité de l’eau florale. Seul bémol, peu de litres d’eaux florales sont recueillies au cours d’une distillation, ce qui aura un impact sur la disponibilité du produit et également sur son prix5.
Conservation Les hydrolats « 100 % purs et naturels », ne contiennent aucun conservateur, ce qui les rend plus sensibles au développement des micro-bactéries. Seul, l’acidité du produit et la présence de micro gouttes d’huiles essentielles va éviter la prolifération des bactéries pendant un certain laps de temps. Malgré cette absence de conservateurs, les hydrolats de bonne qualité, c’est-à-dire concentrés et obtenus dans des conditions d’hygiène strictes, peuvent se conserver plusieurs mois (de 12 à 24 mois) en respectant certaines précautions. Avant ouverture, éviter toute exposition à la lumière et surtout à la chaleur ou à des différences de températures. Tel un bon vin, placez vos hydrolats dans une pièce fraîche ou une cave. La température de stockage idéale est de 15 °C. Après ouverture, respectez les règles suivantes : • Utiliser les hydrolats ouverts dans les 2 à 3 mois. • Conserver vos flacons à 15 °C ou à défaut au réfrigérateur (ceci est préférable en été). Remarque : Si vous consommez votre flacon rapidement, dans le mois qui suit l’ouverture, vous pouvez le laisser à température ambiante. • Refermer le flacon immédiatement après utilisation pour éviter la contamination aérienne. Généralement, les hydrolats sont conditionnés dans des flacons colorés en verre ou en plastique ce qui évite la photosensibilisation. La transparence du flacon permet de surveiller si aucune bactérie ne se développe. Si vous apercevez des filaments blancs en suspension dans le liquide, il s’agit de floculations inoffensives. Vous pouvez filtrer l’hydrolat à l’aide d’un chinois ou d’un papier filtre et l’utiliser rapidement de préférence pour le bain ou autres utilisations d’hygiène. Éviter la voie interne et les yeux. Si vous voyez d’autres matières en suspension, ou si vous sentez une odeur désagréable ou inhabituelle, votre hydrolat est probablement abîmé et inutilisable. Dans le doute, ne prenez aucun risque et jetez l’hydrolat.
Les différentes manières d’utiliser les hydrolats Agiter le flacon avant toute utilisation.
Pour se soigner • Voie orale : le moyen le plus courant pour utiliser les hydrolats. Ils se prennent purs (si le goût n’est pas trop fort) ou dilués dans de l’eau (froide ou tiède de préférence). Voir la partie « Hydrolat mode d’emploi » pour connaître les quantités à utiliser. • Par la peau : l’hydrolat est parfaitement adapté aux soins de la peau et même des yeux. C’est de cette manière qu’il a été le plus souvent utilisé pendant des siècles. En compresse froide ou chaude ou en lotion à vaporiser sur les zones à traiter. • Dans le bain : – Toute la surface de l’épiderme est en contact avec l’eau et absorbe les principes actifs et les molécules de l’hydrolat. Ce moyen efficace est fort bien adapté pour les bébés et les enfants. Ils bénéficient ainsi des bienfaits des molécules aromatiques sans aucun risque d’irritation ou de brûlure. – Bain de pieds, pour soulager en cas de fatigue ou traiter les mauvaises odeurs. • Gargarisme ou bain de bouche : pour adoucir les gorges irritées ou en hygiène dentaire. • Inhalation : idéal en cas de problèmes ORL et respiratoires. • Lavement rectal ou irrigation vaginale : des méthodes peu utilisées qui permettent de lutter efficacement contre des infections chroniques. Ces modes d’utilisation seront généralement conseillés par un thérapeute compétent.
Beauté/cosmétique • Peau : – En démaquillant ou lotion nettoyante à appliquer le soir. Choisir l’hydrolat en fonction de votre type de peau. – En sauna facial, pour bien nettoyer la peau. Idéal pour les peaux grasses, acnéiques. – En masque de beauté : ajouter 2 cuillères à soupe d’hydrolat dans 3 cuillères à soupe d’argile blanche ou rose ou du lait en poudre. Appliquez sur le visage et laissez agir 5 à 10 minutes. • Cheveux : – Déposer un parfum léger sur vos cheveux en vaporisant un hydrolat floral (géranium, rose…). – Repousser les poux avec l’hydrolat de lavande ou lavandin en le vaporisant sur la tête de vos chérubins et en insistant particulièrement derrière les oreilles et la nuque. • Fabriquer ses cosmétiques : les hydrolats rentrent souvent dans la composition de crèmes, lotions ou cérats. Si vous fabriquez vous-même vos propres cosmétiques vous pourrez sélectionner
l’hydrolat en fonction de l’efficacité recherchée.
Entretien/hygiène • Se rincer les mains avec un hydrolat pendant la période hivernale. • Fabriquer vos propres lingettes imbibées d’hydrolat, pour les mains, les fesses des bébés… • Aseptiser un espace clos (ascenseur, voiture,…) vaporiser un hydrolat de sarriette ou d’origan associé avec un hydrolat plus floral comme la lavande, la rose ou le géranium.
En cuisine • Comme aromate : – Dans des jus de légumes ou de fruits, ajouter 1 cuillère à soupe d’hydrolat. Il sera choisi soit pour sa saveur, soit pour une action particulière (détente, tonique, drainante…) – Dans les desserts : les hydrolats de géranium, rose, fleur d’oranger, lavande ou menthe se marient très bien avec les mets sucrés : sorbets, salades de fruits, mousse… – Dans les vinaigrettes : l’hydrolat de basilic ou de sarriette… • Comme digestif : Pour les plats un peu lourds à digérer, ajouter en fin de cuisson un hydrolat à visée digestive : basilic, sarriette, estragon…
Autres idées • Pour alléger ou rafraîchir l’atmosphère, vaporiser un hydrolat floral comme le géranium, la rose ou la menthe poivrée. • Pour parfumer la maison : vaporiser l’hydrolat sur des tissus comme les rideaux, coussins, nappes. Ils apportent une note discrète. • Pour parfumer les vêtements. On peut également ajouter l’hydrolat dans l’eau de rinçage de la machine à laver, vaporiser l’intérieur du sèche-linge ou remplacer l’eau que l’on met dans le fer à repasser par un hydrolat. • Pour chasser les moustiques ou autres insectes désagréables : vaporiser sur vos vêtements de l’hydrolat de géranium, menthe poivrée, lavande, lavandin ou un mélange de ces hydrolats.
Hydrolat, mode d’emploi Agiter le flacon avant utilisation. Abréviations parfois utilisées : « càs » pour cuillère à soupe et « càc » pour cuillère à café.
Voie orale Pur ou dilué selon votre préférence. Utiliser si possible une eau faiblement minéralisée, type eau de source, froide ou tiède. Généralement, on procède par cure de 25 jours. Si nécessaire, vous pouvez reconduire la cure une nouvelle fois après une interruption de 5 jours entre les 2 cures. Il est intéressant d’associer plusieurs hydrolats entre eux pour créer une synergie entre les plantes. Le plus simple est de préparer son mélange (de 3 à 5 hydrolats) dans un flacon et de respecter les posologies indiquées ci-après. Dans certains cas, la prise d’un seul hydrolat s’avèrera suffisante. Pour l’adulte (posologie moyenne) : • 1 cuillère à café (environ 5 ml), 3 à 4 fois par jour ou • 2 cuillères à soupe (environ 20 ml au total) dans un litre d’eau, à boire dans la journée. Remarque : si vous utilisez des hydrolats concentrés, comme ceux de la marque Lofloral, une seule cuillère à soupe par jour suffit. Dans un but de drainage, il est judicieux de diluer l’hydrolat (ou le mélange d’hydrolats) dans 1 litre d’eau. L’eau possède déjà une excellente action nettoyante et avec l’aide de l’hydrolat, le drainage sera encore plus efficace. Pour un drainage plus fort, vous pouvez augmenter la quantité d’hydrolat ; de 3 à 4 cuillères à soupe par jour dans 1 litre d’eau. Testez les effets et voyez si ce dosage est adapté à votre organisme. N’oubliez pas de consulter au préalable la fiche individuelle de l’hydrolat sélectionné afin de vérifier les recommandations d’utilisation. En cas de crise, pour enrayer un rhume par exemple ou passer une crise de sinusite, vous prendrez 1 cuillère à café toutes les heures pendant 1 ou 2 jours. Pour les bébés et jeunes enfants (< 3 ans) : 1 cuillère à café par jour. Certains hydrolats sont contre indiqués, voir les fiches individuelles. Pour les enfants de 3 à 8 ans : 1 à 2 cuillères à café par jour (en fonction de l’âge de l’enfant). Pour les enfants de 8 à 15 ans : de 2 à 3 cuillères à café par jour (en fonction de l’âge de l’enfant).
Dans le bain Ce mode d’utilisation convient parfaitement aux bébés et jeunes enfants. L’hydrolat pur sera directement versé dans l’eau du bain.
Pour les bébés et les jeunes enfants jusqu’à 12 mois : de 1 à 3 cuillères à café dans l’eau du bain (petite baignoire d’enfants) Pour les enfants de 1 à 3 ans : de 1 à 2 cuillères à soupe dans l’eau du bain. Pour les enfants de 3 à 8 ans : de 2 à 4 cuillères à soupe dans l’eau du bain. Au delà de 8 ans et pour les adultes : de 5 à 10 cuillères à soupe dans l’eau du bain (soit de 50 à 100 ml) en fonction de l’action recherchée (bain plaisir ou curatif). Remarque : À partir de 6 ans, l’utilisation dans le bain de quelques gouttes d’huiles essentielles douces et diluées dans un support constitue un bon complément à l’utilisation des eaux florales lors d’épisodes infectieux. Bain de pieds : 3 cuillères à soupe d’hydrolat dans l’eau de la bassine. Bain de siège : de 5 à 10 cuillères à soupe dans l’eau de la bassine.
Sur la peau En général, l’hydrolat s’applique pur sur la partie à traiter. Il sera dilué dans les cas suivants : • si l’hydrolat est caustique ; • lorsqu’on l’utilise chez un enfant sensible ou un enfant de moins de 3 ans (diluer de moitié) ; • lorsqu’on l’utilise sous la forme de compresse qui nécessite une quantité importante de produit. Utilisez un vaporisateur (2 à 3 sprays), un roll-on (idéal lorsque la zone à traiter est proche des yeux), une compresse ou un coton. Prévoir 2 à 3 applications par jour. En cas de crise (démangeaisons par exemple), vous pourrez doubler ou tripler le nombre d’applications. En compresse : mettre au minimum 4 à 5 cuillères à soupe d’hydrolat (soit 40 à 50 ml) dans 100 ml d’eau douce. Plonger un linge en coton dans le liquide et appliquer sur une peau propre. Laisser agir pendant 20 minutes. En général, on préconise l’eau froide en cas d’inflammation ou de sensation de chaleur (entorse, migraine) et l’eau chaude en cas de raideurs musculaires ou articulaires.
Bain de bouche En hygiène buccale : ajouter 1 cuillère à soupe d’hydrolat dans votre gobelet de rinçage pour un adulte ou 1 cuillère à café pour un enfant à partir de 3 ans. En soin : pour l’adulte, pur ou dilué de moitié avec de l’eau si le goût de l’hydrolat est trop fort, 2 à 3 fois par jour. Pour l’enfant de plus de 3 ans, 1 cuillère à soupe dans le gobelet de rinçage.
Gargarisme Pour l’adulte, pur ou dilué de moitié avec de l’eau si le goût de l’hydrolat est trop fort, 2 à 3 fois par jour.
Inhalation/sauna facial De 2 à 4 cuillères à soupe d’hydrolat par bol d’eau très chaude, 2 à 3 fois par jour. Éviter de sortir à l’air froid dans les 30 minutes qui suivent.
En lavement rectal
Ajouter 1 à 2 cuillères à soupe d’hydrolat dilué dans 1 litre l’eau ou suivre les indications du thérapeute qui vous a conseillé ce soin.
En irrigation vaginale En dilution de 20 à 50 % dans de l’eau selon l’hydrolat utilisé et les indications du thérapeute qui vous a conseillé ce soin.
Chapitre 2
Hydrolat, la composition Lorsque l’on boit une infusion de plante, on ne s’interroge pas sur la nature et la concentration des principes actifs qu’elle contient. Nous recherchons une action (diurétique, calmante, digestive…) pour laquelle la plante est renommée.
Force est de reconnaître que la composition chimique des hydrolats reste à ce jour encore assez mystérieuse. Plusieurs raisons expliquent cette situation : • Très peu d’analyses ont été faites sur les hydrolats. Nous n’en sommes actuellement qu’au début de l’utilisation de ces produits. Les huiles essentielles ont été largement analysées, mais les hydrolats, commencent tout juste à être redécouverts. Comme l’écrit Jeanne Rose1 les huiles essentielles sont à un stade « d’adolescent » alors que les hydrolats viennent juste de naître. • Il n’existe pas de méthodes d’analyses de référence. Chaque équipe de recherche choisit sa méthodologie (appareillage, méthode d’extraction, solvant utilisé pour l’extraction…), ce qui rend parfois difficile la comparaison et l’interprétation des résultats entre eux. • La composition des hydrolats n’est pas aussi stable que celle d’autres produits, comme les huiles essentielles. Beaucoup de facteurs interviennent (plante fraîche ou sèche, eau, nombre de litres d’eau par rapport au poids de la plante distillée…). Ponctuellement, quelques personnes2, scientifiques ou fabricants pour la plupart, ont eu la curiosité d’étudier les hydrolats. Les informations suivantes sont fondées sur leurs travaux.
La concentration La concentration en molécules aromatiques (ou essences volatiles) contenues dans un hydrolat dépend de la plante distillée et peut varier de quelques traces jusqu’à 1 g par litre. Un hydrolat de bonne qualité aura une concentration de l’ordre de 0,5 g/litre. Ce sont ces molécules, sortes de microgouttes aromatiques, qui confèrent à l’hydrolat à la fois son odeur et une partie de ses propriétés thérapeutiques. L’hydrolat contient une toute petite quantité de molécules aromatiques, ce qui rend son utilisation plus aisée, comparativement aux huiles essentielles.
La nature des molécules aromatiques L’huile essentielle, obtenue en même temps que l’hydrolat, est composée de molécules aromatiques, mais pas nécessairement les mêmes molécules que celles de l’hydrolat. Certaines molécules aromatiques sont solubles dans les corps huileux et sont dites « liposolubles ». On trouvera ces molécules essentiellement dans les huiles essentielles. Pour d’autres, l’attirance ira plutôt à l’eau, elles sont « hydrosolubles », et se trouveront majoritairement dans l’hydrolat. L’analyse de la partie aromatique d’un hydrolat est toujours une grande surprise. Parfois la composition de l’hydrolat se calque sur celle de l’huile essentielle, parfois elle est complètement différente ! Ceci a été très bien mis en évidence dans l’étude faite à Tokyo par S. Inouye3. Sur 44 hydrolats analysés, 18 avaient leur composé majoritaire qui différait de celui de l’huile essentielle obtenue au cours de la même distillation. L’hydrolat se différencie de son huile essentielle sur le plan chimique car les molécules aromatiques peuvent différer. Certaines molécules sont uniquement présentes dans l’huile essentielle et non dans l’hydrolat et inversement. L’hydrolat n’est pas une copie adoucie de son huile essentielle.
Classement des molécules en fonction de leur attirance4 TRÈS SOLUBLE DANS L’EAU : – Tous les acides ; présents en quantité importante dans les hydrolats et peu présents dans les huiles essentielles – Alcools ; surtout le linalol, alpha terpinéol, terpinéol-ol-4, et géraniol – Phénols ; encore plus solubles que les alcools (carvacrol, thymol et eugénol) – Cétones ; encore plus solubles que les phénols (camphre, thujone, verbénone…) – Un oxyde, le 1,8-cinéole – Aldéhydes aromatiques MOYENNEMENT SOLUBLE DANS L’EAU : – Aldéhydes terpéniques – Oxydes : autres que le 1,8-cinéole SOLUBLE DANS L’HUILE : – Hydrocarbones (terpène, monoterpène, et sesquiterpène) ; absence quasi-totale dans les hydrolats, sont uniquement présents dans les huiles essentielles – Esters ; rarement présents dans l’hydrolat à l’exception de l’acétate de lynalyle que l’on rencontre ponctuellement – Lactones.
Les autres composés5 Ce sont les principes actifs extraits de la plante lorsqu’on fait une infusion ; minéraux, oligoéléments, mucilage, tanins… Il semble que seuls les plus légers soient entraînés par la vapeur d’eau, c’est le cas des minéraux, oligo-éléments et de certains acides. Par contre, les plus lourds comme les mucilages, les tanins et les principes amers ne seraient pas ou peu présents dans l’hydrolat. Cette différence de composition explique que les propriétés des hydrolats et des infusions puissent être variables. Un hydrolat ne contient pas tous les principes actifs que l’infusion de la même plante. À travers ces analyses, l’hydrolat s’impose vraiment comme un produit à part entière. Il peut associer certains éléments de l’huile essentielle, certains principes actifs de la tisane et possède toujours des éléments qui lui sont propres. Dans certains cas, l’hydrolat aura un profil chimique proche de l’huile essentielle et pourra se substituer à celle-ci si nécessaire. Mais ceci n’est pas une règle absolue. J’espère que dans les prochaines années d’autres scientifiques nous fourniront de nouvelles analyses afin de mieux connaître la composition des hydrolats. Mais, gardons à l’esprit que le plus important est de connaître les actions thérapeutiques d’une plante sous la forme d’un hydrolat. En expérimentant les hydrolats dans ce sens, nous approfondirons nos connaissances et éviterons de tomber dans le piège de choisir un hydrolat uniquement en fonction de sa composition chimique, ce qui serait une parodie de la médecine actuelle où l’on prescrit un médicament en fonction des molécules chimiques qu’il contient. Le tableau ci-après, vous présente les différentes familles chimiques contenues dans les huiles essentielles (HE) et les hydrolats (HA) ainsi que leurs propriétés thérapeutiques et leurs aptitudes à être solubles dans l’eau. Les molécules aromatiques en caractères gras sont celles qui sont le plus souvent présentes dans les hydrolats. Les principales familles chimiques (présentes dans les huiles essentielles et les hydrolats)6 Familles Acides
Alcools monoterpéniques ou monoterpénol
Actions thérapeutiques
Anti-inflammatoire, antalgique
Anti infectueux puissant (anti : bactéries, virus, levures et parasites), immunomodulant, tonique, adaptogène
Précautions d’utilisation
Solubilité dans l’eau
Molécules aromatiques
Très solubles.
Acide benzoïque,
À l’état de traces dans l’HE et en grande quantité dans l’HA
acide géranique,
Oui, très solubles
Linalol, alpha terpinéol, terpinène-4-ol, géraniol, thujanol-4, menthol, lavandulol, bornéol, citronnelol, transpinocarvéol…
acide laurique, acide cinnamique, acide salicylique…
Alcools sesquiterniques ou sesquiterpénol
Décongestionnant veineux et lymphatique.
Aldéhydes aromatiques
Anti infectieux puissant (anti : bactéries, virus, levures et parasites), tonique, immunostimulant
Aldéhydes terpéniques
Calmant, anti-inflammatoire, antiviral,
HE : Irritation de la peau et des muqueuses
Oui, très solubles
Cinnamaldéhyde, cuminaldéhyde, benzaldéhyde…
HE : Irritation cutanée chez les personnes sensibles ou en cas de forte dose et non diluée
Oui
néral,
HE : toxique (système nerveux) et abortive. La toxicité dépend du type de cétone.
cholagogue, cholérétique,
citronnellal, cuminal…
cicatrisant, (anti : bactéries, virus, levures et parasites),
géranial, citral,
Mucolytique puissant, anti-infectieux
Esters
Bisabolol, eudesmol, viridiflorol, spathulénol, cédrol, santalol, carotol, patchoulol…
Renforce les défenses immunitaires, tonique, oestrogen-like (viridiflorol)
antifongique, antibactérien, hypotenseur Cétones
Oui, très solubles
Oui, très soluble
carvone, menthone, thujone, pinocamphone, camphre ou bornéone,
HA : Prudence avec certains hydrolats, voir les fiches individuelles
Anti inflammatoire,
Acétone,
pulegone, piperitone, verbénone, italidione… Peu ou pas
antispasmodique, relaxant et antidouleur, hypotenseur
Acétate de : linalyle, bornyle, lavandulyle, néryle, menthyle, myrtényle…
Ethers
Antispamodique, antalgique, antiallergisant, rééquilibrant du système nerveux
Peu
Méthyl chavicol, méthyl eugénol, méthyl thymol, anéthol…
Oxydes
Respiratoire (expectorant, mucolytique, anti-inflammatoire et décongestionnant),
Moyenne, sauf le 1,8cinéole
1,8 cinéole
Oui, encore plus soluble que les alcools
Thymol,
(ou eucalyptole), linaloloxyde, bisaboloxyde, pipéritonoxyde, ascaridole…
anti-infectieux (anti : bactéries, virus, levures et parasites), immunostimulante Phénols
Puissant anti-infectieux (anti : bactéries, virus, levures et parasites), tonique, immunostimulant
HE : Irritante pour la peau et muqueuses. Risque de toxicité pour le foie en cas d’utilisation prolongée.
carvacrol, eugénol, chavicol…
HA : Prudence avec certains hydrolats, voir les fiches individuelles Terpènes monoterpène
Stimulante, anti-inflammatoire, antalgique, anti-infectieux,
HE : Irritante pour la peau, peut déclencher des réactions allergiques
Non
Limonène, pinène, sabinène, terpinène,
respiratoire,
myrcène,
immuno stimulante,
ocymène…
chauffante, cortison-like Terpènessesquiterpène
Anti-inflammatoire, anti-allergique,
Très bien toléré par la peau
Non
Azulène, a et b caryophyllène, cadinène, chamazulène, farnésène…
calmant, anti-infectieux Composés soufrés
Stimulant digestif et bronchique, antibactérien, antiparasitaire,
Risque d’irritation cutanée
Oui
Lactones
Mucolytique puissant, expectorant, antifongique, antiparasitaire,
Neurotoxique à forte dose.
Peu ou pas
stimulant hépatique,
mintsulfide, isomintsulfide…
Sédative,
Photosensibilisante
myrtucommulone, artémorine…
Oui
hypnotique, antispasmodique, anticoagulante, circulatoire Phtalides
Drainant et détoxifiant hépatique et rénaux Stimulant foie et pancréas Éclaircit les tâches pigmentaires, antiparasitaire
Alantolactone… Achillone,
Allergisante chez personne à peau sensible
cholagogue, cholérétique Coumarines
Diméthylsulfide, disulfide,
Furocoumarine, herniarine, limettine, scopolétine…
Aucune connue
Non connu
Sédanolide, ligustilide, sédanénolide…
Chapitre 3
La naturopathie et les hydrolats
La philosophie La naturopathie s’adresse à tous, petits et grands. Elle regroupe un ensemble de méthodes de soins appartenant aux médecines douces, visant à préserver et à optimiser la santé ainsi qu’à aider l’organisme à guérir de lui-même par des moyens exclusivement naturels. Pour certains, c’est un art de vivre, qui a pour but de préserver sa santé tout au long de l’année, par une hygiène de vie naturelle et respectueuse de la nature. D’autres, y ont recours pour se soigner d’une manière naturelle, lorsque la maladie est là, par la mise en œuvre de méthodes curatives basées sur les cures naturopathiques. Parmi les méthodes naturelles utilisées, l’alimentation est de loin la plus importante, mais elle ne suffit pas toujours à elle seule, à retrouver l’état de santé espéré. Il faut alors accompagner la force vitale de l’organisme par d’autres techniques ; relaxation, musculation, plantes médicinales, compléments alimentaires, massages, réflexologie, thermalisme…
L’origine des maladies Dans la philosophie naturopathique, la maladie apparaît lorsque notre terrain est encrassé. Cet encrassement est dû à de nombreux facteurs ; excès alimentaires, mauvaises associations des aliments, stress et surmenage, manque d’activités physiques, manque de sommeil, présence trop importante de produits chimiques (engrais et pesticides dans l’alimentation, prise de médicaments, cosmétiques…). Toutes ces erreurs génèrent des déchets, que notre corps sait parfaitement évacuer. Malheureusement, si la quantité de déchets est trop importante, notre organisme est dépassé. Les déchets s’accumulent, provoquant ainsi l’encrassement du terrain, c’est-à-dire une lente autointoxication, responsable des maladies. Pour éviter cette situation, il faut adopter une hygiène de vie la moins pourvoyeuse de toxines et entretenir les organes responsables de l’élimination. Ces organes sont appelés « émonctoires », ils peuvent être comparés à un centre d’épuration puisqu’ils sont chargés de traiter et d’évacuer les déchets. Il s’agit du foie, des intestins, des reins, des poumons et de la peau. La mise en place de cures, à visées préventives ou curatives – cure de désintoxication, cure saisonnière – ou la pratique d’une monodiète ou d’un jeûne est indispensable, pour aider les émonctoires dans leur travail. Lors d’une cure, il est d’usage de cibler un émonctoire et de sélectionner une plante, qui a une action stimulante sur cet organe. Les hydrolats sont parfaitement bien adaptés pour le nettoyage de l’organisme.
Hydrolats et émonctoires Foie et vésicule biliaire RÔLE DU FOIE C’est la plus grosse glande de l’organisme. Il a de très nombreuses fonctions digestives et aussi hormonales : • sécrète la bile qui va être stockée dans la vésicule biliaire ; • neutralise les substances toxiques (additifs chimiques, médicaments…) ; • élimine les déchets issus de la fermentation et de la putréfaction des aliments dans les intestins. C’est un organe clé pour le bon fonctionnement de l’organisme. Il est intimement lié à l’intestin puisqu’il y a un échange continu entre les deux organes. La veine porte amène au foie des substances nutritives qui proviennent des intestins et en retour le foie évacue les sécrétions de bile à l’intestin. Si un dysfonctionnement apparaît sur le foie, il y a une répercussion sur l’intestin et vice et versa. RÔLE DE LA VÉSICULE BILIAIRE La vésicule biliaire a un rôle de stockage de la bile. Lorsque les aliments arrivent dans le duodénum, la vésicule biliaire par contraction va déverser de la bile pour entamer le processus de digestion. Foie et vésicule biliaire travaillent ensemble. HYDROLATS AYANT UNE ACTION SUR FOIE/VÉSICULE BILIAIRE • Indigestion, insuffisance hépatique : achillée millefeuille, livèche • Nettoyage de printemps : romarin, carotte, livèche, verveine citronnée • Atteinte du foie, hépatite, ictère : carotte, lédon du Groenland, livèche • Détoxifier le foie après une intoxication : livèche, carotte, lédon du Groenland • État nauséeux : basilic, mélisse, menthe poivrée.
Intestins/estomac RÔLE DES INTESTINS Composés de plusieurs parties : le duodénum puis le jéjunum et l’iléon, l’intestin grêle puis le gros intestin. Leurs fonctions : digestives, tri des déchets avec absorption des substances nutritives et rejet des
substances inutiles dans les matières fécales. HYDROLATS AYANT UNE ACTION SUR LES INTESTINS • Pour une action stimulante et drainante, on retrouvera des hydrolats déjà conseillés pour le foie, car foie et intestins sont très liés : carotte, livèche, romarin • Contre la constipation : achillée millefeuille, carotte, livèche, ortie, romarin, verveine citronnée • Pour éliminer les déchets issus des amidons et des sucres, appelés « les colles » : géranium • Pour une action assainissante/anti-infectieuse/antiseptique : thym (thymol ou linalol), sarriette, cannelle, laurier noble • Pour une action digestive (aérophagie, ballonnement, spasmes, flatulence…) : basilic, mélisse, livèche, marjolaine • Pour les colites : camomille romaine, verveine citronnée, mélisse QUELQUES INDICATIONS CONCERNANT L’ESTOMAC • Pour l’acidité gastrique, ulcère : lavande, camomille romaine, basilic, marjolaine • Pour les spasmes à l’estomac : achillée millefeuille, basilic, camomille matricaire, mélisse
Reins RÔLE DES REINS Les reins purifient le sang et filtrent les déchets avant de les éliminer par les urines. Ils éliminent les acides forts qui sont transportés dans le sang ou l’association des acides et des bases que l’on appelle sels. HYDROLATS AYANT UNE ACTION SUR LES REINS En cas de terrain acidifié (exemples des maladies les plus fréquentes : acide urique, goutte, rhumatismes, sciatique…), il faut aider les reins à éliminer les déchets acides. Nous choisirons des hydrolats qui stimuleront les reins. • Pour une action stimulante et nettoyante : diurétique fort : genévrier1, cyprès ; diurétique léger : verveine citronnée, cassis, sureau noir • Pour assainir en cas d’infection : genévrier, sarriette, thym (thymol)
Poumons RÔLE DES POUMONS Ils éliminent les acides légers dits volatils. Lorsque l’intestin sera surchargé, ce sont les poumons qui prendront le relais afin d’éliminer les déchets de type « Colles » sous forme de mucosités. HYDROLATS AYANT UNE ACTION SUR LES POUMONS
• Expectorant, mucolytique : hysope, pin sylvestre, eucalyptus globulus, inule, myrte verte, sureau noir, romarin • Antitussif : eucalyptus globulus, hysope, inule, myrte verte, sureau noir • Pour action anti-infectieuse : sarriette, thym (à thymol) • Pour les bronchites : cyprès, eucalyptus globulus, hysope, inule, pin sylvestre, romarin, sureau noir, thym à thujanol • Pour l’asthme : hysope, inule, pin sylvestre, sureau noir
Peau/yeux RÔLE DE LA PEAU Tout comme les autres émonctoires, la peau est capable d’accumuler et d’éliminer différents types de déchets ; cristaux via les glandes sudoripares ou colles via les glandes sébacées. Souvent la peau élimine ces déchets lorsque les émonctoires foie, intestins et reins sont saturés. HYDROLATS AYANT UNE ACTION SUR LA PEAU Lorsqu’il y a un problème de peau de type, eczéma, acné, psoriasis… il faut systématiquement prévoir le drainage du foie/intestins/reins. • Pour le drainage de la peau : agaricus, carotte, livèche, romarin Les hydrolats sont très bien adaptés pour les soins de la peau. En parallèle au drainage, ils seront utilisés en application sur la peau, pour apaiser, désinfecter, activer la circulation… • Pour les peaux normales ou mixtes : géranium, fleur d’oranger, rose • Pour les peaux grasses, acnéiques : genévrier, fleur d’oranger, lavande officinale, cèdre de l’atlas, romarin • Pour les peaux sèches et sensibles : rose, fleur d’oranger, sureau noir, tilleul, verveine citronnée • Pour les peaux irritées (piqûre, eczéma, érythème…) : camomilles, rose, lavande officinale, mélisse, achillée millefeuille • Pour les peaux abîmées, vieillies, ridées : carotte, rose, hamamélis, camomille matricaire, ciste • Pour les peaux couperosées, mal irriguées : hélichryse, hamamélis, ciste, cyprès • Pour les coups de soleil : lavande officinale, verveine citronnée, menthe poivrée • Pour les cicatrices et les hématomes : hélichryse, ciste • Pour une action antiseptique forte (mycose, acné) : sarriette en démarrage puis lavande officinale en entretien ou tea tree • Pour réguler la transpiration : sauge officinale, hamamélis HYDROLATS AYANT UNE ACTION SUR LES YEUX • Pour les yeux irrités, fatigués ou poussières : camomille romaine ou matricaire, bleuet, myrte verte, sureau noir Remarque : l’hydrolat de bleuet se conserve mal. Soyez certain qu’il ne contient pas de bactéries avant de l’appliquer sur les yeux sinon vous risquez d’attraper une conjonctivite. • Pour les conjonctivites : camomille romaine ou matricaire, myrte verte
Les hydrolats pendant les cures La cure de désintoxication L’objectif de cette cure est d’éliminer les toxines, tout d’abord en tarissant la source à l’origine des toxines (une réforme alimentaire est généralement conseillée) et en stimulant les émonctoires. Pour stimuler les émonctoires, on utilisera des hydrolats ayant une action sur l’organe choisi. Reportez-vous à la partie « Hydrolats et émonctoires » pour faire votre choix et à la partie « Hydrolat mode d’emploi » pour la posologie.
Cures saisonnières Les changements de saison sont des périodes clés pour nettoyer son organisme. Reportez-vous à la partie « Hydrolat mode d’emploi » pour la posologie. • Au printemps, c’est le moment idéal pour travailler sur le foie et la vésicule biliaire. Une cure de 3 semaines avec les hydrolats suivants : carotte, lédon du Groenland, livèche, agaricus, genévrier ou romarin (choisir 2 ou 3 hydrolats parmi la liste). • À l’automne, c’est un moment propice au nettoyage des intestins. Une cure de 3 semaines avec les hydrolats suivants, en association avec une monodiète ou un jeûne : carotte, livèche, lédon du Groenland, achillée millefeuille, géranium, verveine citronnée ou ortie (choisir 3 hydrolats parmi la liste).
Jeûne et monodiète Le jeûne et la monodiète sont des techniques fréquemment recommandées par les naturopathes. Un accompagnement par les hydrolats sera une aide précieuse. Les hydrolats seront sélectionnés en fonction de la toxémie à éliminer et de l’émonctoire chargé de l’évacuation des toxines. LE JEÛNE Durant un jeûne, on s’abstient de manger toute nourriture. Seule l’eau est autorisée, froide ou chaude avec des infusions de plantes. Le jeûne peut durer de quelques heures à plusieurs jours. Le corps sera privé d’aliments pendant toute la durée du jeûne. Il puise en lui-même, d’abord dans ces réserves puis dans les déchets de quoi fabriquer l’énergie nécessaire à son métabolisme. C’est un moyen unique pour désintoxiquer un organisme. De plus, toute l’énergie nécessaire au processus de digestion n’étant pas sollicitée, elle sera utilisée pour le nettoyage et la réparation de l’organisme. On imagine facilement, le rôle important que jouent les hydrolats dans cette phase de nettoyage. À cette occasion, concoctez-vous un mélange d’hydrolats pour nettoyer le foie et les intestins, stimuler un peu les reins et vous relaxer si nécessaire. • Posologie : De 2 à 4 cuillères à soupe d’hydrolats par jour (seulement 1 ou 2 si vous utilisez des
hydrolats concentrés), à adapter en fonction de vos réactions et à diluer dans de l’eau tiède ou chaude. Le corps ayant tendance à se refroidir lors d’un jeûne, on préfèrera une boisson chaude. • Hydrolats recommandés : le romarin est bien adapté car il stimule un peu tous les émonctoires (foie, vésicule biliaire, intestins et reins). On pourra compléter son action avec : soit la livèche (action sur foie et intestins), soit la carotte (action sur foie et vésicule biliaire), soit la lavande officinale ou la fleur d’oranger (en cas de stress ou tensions nerveuses). LA MONODIÈTE La monodiète consiste à ne consommer dans une période donnée qu’un seul aliment (pour les puristes) ou qu’une catégorie d’aliments. Par exemple, la monodiète de pommes ou de raisins ou à défaut une monodiète de plusieurs variétés de fruits. Pour une action drainante, nous préférerons les aliments cuits ; pommes cuites, riz, bouillon de légumes. L’approche est la même que lors du jeûne ; soulager au maximum le système digestif en apportant le moins d’aliments possible, pour favoriser l’auto-nettoyage de l’organisme. • Posologie : 1 à 2 cuillères à soupe si vous utilisez des hydrolats concentrés. • Hydrolats recommandés : les mêmes que pour le jeûne.
Chapitre 4
Les hydrolats de A à Z
Achillée millefeuille
Plante très répandue en France et dans le reste de l’Europe, ainsi qu’en Amérique et en Afrique du Nord. Elle est très résistante et pousse sur les terrains secs et sablonneux. C’est la plante des plaies qui de tout temps a été utilisée pour soigner les blessures. En Grèce antique, Achille s’en serait servi pour soigner les plaies de ses guerriers. Depuis cette époque, la plante porte son nom en référence à cette légende. Hippocrate également l’utilisait pour soigner les hémorroïdes. Autant d’utilisations qui sont possibles aujourd’hui avec l’hydrolat. Nom latin : Achillea millefolium Autres noms : le millefeuille, herbe au charpentier, herbe au soldat, saigne-nez, herbe de la Saint-Jean… Partie distillée : sommités fleuries Famille : astéracées Odeur : douce et florale Saveur : douce et moelleuse Durée de conservation : 24 mois Composé aromatique majoritaire : 1,8-cinéole (oxyde) Propriétés : anti-hémorragique ; circulatoire ; régulateur hormonal pour la femme ; cholérétique ; digestif ; diurétique ; vulnéraire Cibles : les plaies, les saignements, la femme Utilisations internes : • Saignements : – Favorise la cicatrisation ; ulcère, hémorroïde interne… – Minimise les règles trop abondantes, diminue les pertes de sang après un accouchement ou lors d’un fibrome1…
• Femme : – Soulage les règles douloureuses, syndrome prémenstruel (SPM), ménopause • Digestif : – Augmente le volume de bile, aide à la digestion des plats riches – Calme les spasmes de l’estomac – Lutte contre la constipation (en association avec l’hydrolat d’ortie) • Diurétique léger : lithiases urinaires, rétention d’urine Utilisations externes : • Pour cicatriser une plaie, nettoyer une blessure à vif • Stopper le sang en cas de – coupure lors du rasage, en compresse – hémorroïde externe saignante, en bain de siège – endométriose, en douche vaginale ou bain de siège – suite à l’extraction des dents de sagesse, en bain de bouche • Soulage en cas de douleur pelvienne chez la femme ; en bain de siège • Apaise les peaux irritées et les démangeaisons • Stimule la circulation du sang ; pour les jambes fatiguées ou les varices avec des compresses
Agaricus
L’agaricus est un champignon que vous avez certainement rencontré en vous promenant dans les prés à l’automne. Il est plus connu sous le nom de rosé des prés, magnifique champignon au chapeau blanc, bien charnu, pouvant atteindre 10 cm de diamètre, sur son pied de 5 cm de haut. Il ressemble au champignon de Paris, mais de par sa saveur, l’agaricus est préféré des connaisseurs. Des travaux ont mis en évidence que la prise de l’hydrolat d’agaricus permet de réguler le système immunitaire, en freinant la production de l’anticorps IgE, lequel est responsable des réactions allergiques immédiates. Cet hydrolat permet d’atténuer les crises allergiques, une véritable aubaine pour de nombreuses personnes. Nom latin : Agaricus campester ou Agaricus campestris Autres noms : rosé des prés, agaric champêtre Partie distillée : champignon Famille : agaricacées Odeur : champignon Saveur : délicieux, très doux Durée de conservation : 12 mois Propriétés : anti-allergique ; immunorégulatrice ; détoxifiant Cibles : le système immunitaire, l’allergie saisonnière, les maladies de peaux ; le foie
Utilisations internes : • Respiratoire : – Allergies saisonnières au pollen, rhume des foins ; en prévention prendre 2 cuillères à soupe par jour, puis 4 cuillères à soupe au moment de la floraison. – Allergies aux poils d’animaux, aux acariens… • Peau : – Eczéma, psoriasis – Urticaire – Dermite atopique • Foie : Draineur et détoxifiant hépatique Utilisations externes : Aucune utilisation externe connue à ce jour.
Basilic
Cette plante aromatique originaire d’Inde s’est parfaitement adaptée au climat des pays du pourtour méditerranéen. Basilicum viendrait du mot grec Basilikos qui signifie « petit roi ». On le considère à l’époque comme un condiment digne de la table des rois grâce à la finesse de son arôme. Aromate majeur de la cuisine provençale et italienne, son nom évoque instantanément le soleil, les tomates, les pâtes et la soupe au pistou. Sur le plan thérapeutique, on recommande couramment le basilic en cas de soucis digestifs ou de nervosité. Nom latin : Ocimum basilicum Autres noms : herbe aux sauces, herbe royale, pistou Partie distillée : feuilles ou plante entière Famille : lamiacées Odeur : douce et typique du basilic Saveur : douce et très agréable Durée conservation : 12 mois Propriétés : digestif ; antispasmodique ; tonique nerveux Cibles : les systèmes digestif et nerveux Utilisations internes : • Digestif : – Améliore les digestions lentes et difficiles
– Limite l’apparition de gaz, ballonnement, aérophagie – Apaise les douleurs, les spasmes à l’estomac (gastrite) ou à l’intestin (colique), surtout si l’origine est nerveuse – Constipation passagère • Nerveux : – Anxiété et angoisse ; procure une sensation d’apaisement – Peurs multiples (accident, maladies, mort) – Stress ; effet rapide sur le mental mais aussi physiquement lorsqu’il y a des tensions nerveuses entraînant des « mal de tête » ou « mal de dos » ou estomac noué… Utilisations externes : • Peaux ternes et fatiguées ; en lotion ou en masque. Cuisine : S’accorde très bien avec l’huile d’olive pour des vinaigrettes « basiliquées » tout au long de l’année. Avec la tomate, sauce tomate, les salades, les œufs, les pâtes. Version sucrée, osez le basilic dans une crème ou dans un sorbet. Plus simplement, en boisson digestive après le repas.
Bleuet
Le bleuet, jolie fleur bleue en forme de pompon, que l’on trouve dans les champs de céréales. À l’état sauvage, il a pratiquement disparu du fait des techniques modernes de culture. On le cultive pour ses propriétés médicinales. Il est principalement connu pour son action décongestionnante et apaisante sur les yeux quelle que soit l’origine de l’irritation. Il est distillé uniquement pour son eau florale car il ne donne pas d’huile essentielle. Son utilisation est strictement réservée à l’application externe. Nom latin : Centaurea cyanus Partie distillée : fleurs Famille : astéracées Couleur : incolore Odeur : douce et légèrement florale Saveur : pas de goût Durée conservation : maximum 12 mois Composé aromatique majoritaire : linalol (Alcool) Propriétés : apaisante ; ophtalmique ; anti-inflammatoire ; astringente Cible : les yeux Utilisations externes : • Apaise les yeux fatigués ou irrités : en cas de pollution, allergie, fatigue oculaire (travail sur ordinateur, console de jeux, couture…) • Yeux ou paupières gonflés • Conjonctivite ou orgelet – Dans ces 3 cas, appliquer l’eau florale pure sur les yeux et les paupières, à l’aide de compresses. 3 applications par jour de 5 à 10 minutes. Imprégner plusieurs fois la compresse
pendant le soin. En cas de conjonctivite ou d’orgelet sur un seul œil, il est préférable de traiter les 2 yeux, l’œil sain risquant d’être atteint à son tour. • Apaise les peaux irritées : en cas de piqûres d’insectes, d’égratignures, rougeurs… • Rafraîchit et tonifie l’épiderme • En cas d’inflammation dans la bouche (gingivite, aphte), traiter par bains de bouche. Précautions d’utilisation : • L’eau florale de bleuet est très sensible au développement des bactéries puisqu’elle ne contient pas d’huile essentielle jouant le rôle de conservateur. Vous devez vous assurer de la qualité et de la fraîcheur de cette eau florale avant de l’appliquer sur les yeux. À conserver au réfrigérateur dès l’ouverture. • Vous trouverez très facilement de l’eau florale de bleuet mais beaucoup contiennent des conservateurs chimiques. Prenez une eau florale 100 % pure et naturelle d’origine biologique. Astuce : Les hydrolats de camomille romaine ou de camomille matricaire donnent d’excellents résultats pour le soin des yeux et sont plus résistants au développement de bactéries.
Les camomilles Il existe 2 variétés de camomille, la romaine dont les fleurs sont de grosse taille, et la matricaire dont les fleurs sont plus petites, ce qui n’enlève rien à ses propriétés. Leurs propriétés thérapeutiques sont assez proches, elles peuvent facilement se substituer l’une à l’autre.
Camomille romaine
Elle a une action très douce, ce qui la rend incontournable dans les soins pour les bébés. De plus, elle a une action plus marquée que sa consœur sur le système nerveux. Nom latin : Chamaemelum nobile ou Anthemis nobilis Autres noms : camomille noble ou grande camomille Partie distillée : capitule (fleur) Famille : astéracées Couleur : incolore Odeur : douce, apaisante Saveur : douce Durée de conservation : 24 mois Familles aromatiques majoritaires : Alcool (pinocarvéol) et Ester. Le profil aromatique de
l’hydrolat est différent de celui de son huile essentielle. Propriétés : sédative ; anti-inflammatoire ; antalgique ; antispasmodique Cibles : les nerveux, les douleurs, les enfants, les yeux Utilisations internes : • Favorise la détente et le sommeil : stress, anxiété, insomnie • Apaise le système nerveux : hyperactivité chez les enfants, choc émotionnel • Calme les douleurs : – migraine ou névralgie (avec application de compresses sur les zones douloureuses) – maux de ventre ou d’estomac, crampes abdominales (surtout si d’origine émotionnelle) – Colites du nourrisson (1 cuillère à café dans le biberon) Utilisations externes : • Apaise : – Les yeux : irrités, fatigués ou en cas de conjonctivite ou d’orgelet – Les démangeaisons : eczéma (même pour les bébés), psoriasis… – l’érythème fessier du nourrisson • Soin pour peaux délicates, allergiques, irritées (soin de courte durée sinon risque d’assèchement de la peau) • Diminue les poches et cernes sous les yeux par compresses • Calme les douleurs en cas de poussées dentaires (masser les gencives ou vaporiser directement dans la bouche de l’enfant) • Détend les enfants : ajouter à l’eau du bain avant de les mettre au lit ou vaporiser dans la chambre.
Camomille matricaire
Elle sera le premier choix pour les peaux irritées/abîmées, les inflammations ou réactions allergiques de la peau. Nom latin : Matriarca reticula ou Matriarca chamomilla Autres noms : camomille allemande, camomille bleue, petite camomille
Partie distillée : capitule (fleur) Famille : astéracées Couleur : jaune orangé Odeur : douce Saveur : douce Durée de conservation : 24 mois Familles aromatiques majoritaires : Alcool ou Ester Propriétés : anti-inflammatoire ; antidouleur ; apaisante ; anti-prurit ; antispasmodique Cibles : la peau, les muqueuses, les yeux Utilisations internes : • Soulage en cas d’inflammations diverses ; bouche, estomac, intestins, colon (gingivite, aphte, stomatite, ulcère, colites…), cystite • Calme les douleurs : – migraine ou névralgie faciale – les colites ou autres maux de ventre • Calme l’agitation, le stress • Ouvre l’appétit en cas d’anorexie • Limite les réactions allergiques Utilisations externes : • Problèmes de peau (action plus forte que la camomille romaine) ; va apaiser et traiter l’inflammation : – Irritation, rougeur, démangeaison, brûlure, eczéma, psoriasis, urticaire, réaction allergique, dartre, érythème, plaie… • Excellent soin du visage « anti-âge » ; ralentit le vieillissement de la peau • Appliquer l’hydrolat sur les cheveux essorés pour les fortifier et conserver leur blondeur • Irrigation vaginale en cas de vaginite ou de candidose chronique ; à associer à la sarriette. • Toutes les autres utilisations externes décrites pour la camomille romaine
Cannelle de Ceylan
On récolte actuellement l’écorce ou les feuilles alors que par le passé seule l’écorce de cet arbre était utilisée. Enroulées sur elles-mêmes en plusieurs couches, les écorces forment de petits bâtonnets. La cannelle est très utilisée dans la cuisine indienne et arabe, mais peu en Occident où on la retrouve uniquement dans la pâtisserie ou en boissons réchauffantes. Elle est souvent associée à l’hiver et à Noël. Coupés en petits morceaux, l’infusion a des propriétés médicinales connues depuis des milliers d’années. La douceur de l’hydrolat contraste avec la causticité de l’huile essentielle. Son odeur et sa saveur vous envoûteront instantanément. Nom latin : Cinnamonum verum ou Zeylanicum Partie distillée : feuille ou écorce Famille : lauracées Odeur : la cannelle douce Saveur : sucrée, un épice doux Durée de conservation : 24 mois Propriétés : stimulant général ; anti-infectieuse, digestif ; réchauffante Cibles : l’antiseptique au parfum épicé, l’immunité et métabolisme Utilisations internes : 2 cuillères à café par jour au maximum • Stimulant physique : – Pendant la convalescence, après une infection, pour les personnes âgées ou fatiguées – Ouvre l’appétit y compris sexuel • Stimulant cérébral : – personnes âgées (1/2 à 1 cuillère à café par jour) – besoin de se concentrer sur un travail (étudiants) • Stimulant immunitaire : – Prévention : cure de 3 semaines pour stimuler vos défenses immunitaires (1 cuillère à café
par jour). – Curatif : en cas de refroidissement, d’état grippal, dès les premiers symptômes (2 cuillères à café par jour) • Stimule la circulation sanguine : réchauffe – syndrome de Raynaud – personnes frileuses ou lors d’un jeûne • Puissant antiseptique : 2 cuillères à café par jour pour les cas suivants : – Infection intestinale : diarrhée, gastro-entérite… préserve la flore intestinale en assainissant les intestins. – Infection urinaire (cystite) ou infection respiratoire • Facilite la digestion en augmentant les sécrétions gastriques. Prendre ½ cuillère à café avant un repas lourd. Utilisations externes : NE PAS VAPORISER PURE SUR LE VISAGE OU AUTRES PARTIES SENSIBLES ; PAS D’USAGE COSMÉTIQUE • Désinfecte : à vaporiser dans une pièce ou une chambre d’hôpital • Réchauffe : – dans le bain dès les premiers frissons ou au retour d’une journée de ski – Mains ou pieds froids ; plonger dans une bassine remplie d’eau chaude et ajouter l’équivalent de 2 cuillères à soupe de cannelle. Cuisine : son odeur sucrée et épicée donne immédiatement envie de l’utiliser dans les desserts, salade de fruits, thé…
Carotte
Plante potagère bien implantée en Europe, elle a été considérée comme le légume du pauvre jusqu’à l’introduction de la pomme de terre. L’hydrolat et l’huile essentielle sont obtenus à partir des graines de carotte et non du légume. Traditionnellement, les graines de carottes sont connues pour leurs actions sur le système digestif. Chez les Amérindiens, on leur attribue également des propriétés contraceptives sous la forme de teinture mère et d’huile essentielle (attention, ce contraceptif n’a pas une efficacité prouvée). L’huile essentielle a une action régénératrice sur le foie ainsi qu’une action dépurative hépato-rénale, que nous retrouvons dans l’hydrolat. Nom latin : Daucus carota Partie distillée : graines Famille : apiacées Couleur : légère coloration jaune Odeur : typique, douce, on retrouve l’odeur de carotte Saveur : marquée mais peut se prendre pur Durée de conservation : 24 mois Composés aromatiques majoritaires : linalol ou terpinène-4-ol (Alcool) Propriétés : régénératrice hépatobiliaire ; dépurative hépato-rénale ; régénération de la peau Cibles : le foie, la peau Utilisations internes : • Action régénérante sur le foie : – Hépatite, maladies du foie – En cas de prise régulière de médicaments ou de la pilule contraceptive, suite de vaccination
• Stimule le foie et la vésicule biliaire – Digestion difficile, repas trop riche, excès alimentaire – Cholestérol – Constipation • Problèmes de peau (eczéma) en association avec d’autres hydrolats • Légère action diurétique • Cures : – de détoxination : nettoyage du foie, vésicule biliaire et reins – au changement de saisons, notamment printemps et automne Utilisations externes : • Favorise la régénération des cellules cutanées : peaux abîmées, cicatrises, rides, escarres, certaines tâches (coloration de la peau) • Calme les peaux irritées, les démangeaisons ; eczéma, psoriasis. Précautions d’utilisation et contre-indications : En interne : • Éviter en début de grossesse (action abortive possible) • Éviter en cas de forte hypertension (action hypertensive légère) En interne et externe : Éviter toute exposition prolongée au soleil (j’ai constaté 2 cas de photosensibilisation chez des personnes qui utilisaient cet hydrolat)
Cassis
Le cassis est un arbuste touffu de 1 à 1,50 m qui pousse dans les régions tempérées. On le rencontre rarement dans la nature, c’est un arbre que l’on cultive dans nos jardins. Ses fruits sont très appréciés en gelée, sirop ou liqueur. Sur le plan médicinal, le cassis est un arbre généreux où toutes les parties sont intéressantes ; les bourgeons, les feuilles ou rameaux, et les fruits. La liste des bienfaits possibles sur notre santé est longue. L’hydrolat de cassis est très apprécié car il a su conserver sa saveur fruitée. Vous pourrez l’associer à d’autres hydrolats dont le goût est moins agréable. Il convient bien aux personnes âgées, alliant douceur et efficacité pour les soucis digestifs et articulaires. Nom latin : Ribes Nigrum Autres noms : groseillier noir Partie distillée : feuilles ou Rameaux Famille : grossulariacées Odeur : légèrement fruité Saveur : du cassis, très doux, délicieux Durée de conservation : 12 mois Propriétés : diurétique ; digestif ; anti-inflammatoire ; circulatoire Cibles : la digestion, les articulations et l’élimination
Utilisations internes : • Diurétique : – Favorise l’élimination de l’acide urique, des lithiases urinaires… – Soulage les rhumatismes, les douleurs articulaires – En cas de rétention d’eau, de surpoids • Digestif : – Digestion difficile ou lente – Calme les aigreurs d’estomac – Ouvre l’appétit • Circulatoire : – Favorise le retour veineux – Jambes lourdes Utilisations externes : • Tous types de peaux, action tonifiante • Odeur très agréable, à inclure dans de la cosmétique maison. En cuisine : En boisson rafraîchissante l’été, en infusion l’hiver. À ajouter dans vos cocktails ou dans vos smoothies. À associer à vos desserts : sorbet, crème, salade de fruits…
Cèdre de l’Atlas
Un arbre majestueux pouvant atteindre jusqu’à 50 mètres de hauteur. Originaire d’Afrique du Nord, le cèdre aime les zones montagneuses. En France, c’est dans les Pyrénées que l’on pourra l’admirer. Dans l’Égypte des pharaons, le cèdre était un arbre très apprécié. Son bois, très résistant était réputé imputrescible et servait à fabriquer de nombreux objets dont les sarcophages. Son essence a une action répulsive contre les insectes, quant à l’huile essentielle, elle était utilisée pour son parfum ainsi que pour fabriquer des onguents pour l’embaumement des momies. L’hydrolat tout comme l’huile essentielle possède de nombreuses vertus pour les soins de la peau et des cheveux. Généralement, on conseille de l’utiliser pour des applications externes et non comme boisson. Nom latin : Cedrus atlantica Autres noms : cèdre de l’Atlantique ou cèdre de l’Himalaya Partie distillée : bois Famille : pinacées Odeur : typique, boisée Saveur : marquée. Rarement utilisé par voie orale Durée de conservation : 24 mois Propriétés : régénérante peau et cheveux ; antiseptique ; tonique circulatoire et lymphatique
Cibles : les cheveux ; la peau ; les jambes Utilisations externes : • Soins des cheveux : par cure de 3 semaines – Cheveux gras, tombants, ternes, fatigués ; en lotion après shampoing et 2 vaporisations par jour sur cheveux secs. – Chute de cheveux, pelades ; pour activer la repousse avec l’hydrolat de sauge officinale – Affections du cuir chevelu (psoriasis, démangeaisons) ; soit seul, soit en association avec l’hydrolat d’achillée millefeuille ou l’une des 2 camomilles. Pur ou dilué de moitié avec une eau de source. – Pellicules en soin après shampoing et à vaporiser 2 fois par jour sur les cheveux. – Prévention contre les poux ; en après shampoing et à vaporiser sur les cheveux. À partir de 5 ans. Alterner ou associer à l’hydrolat de lavande. Pas d’utilisation prolongée. • Peau – Rééquilibre les peaux grasses, acnéiques. En compresse ou à vaporiser, pure ou diluée à 50 % avec de l’eau de source, matin et soir. – Bonne action antiseptique lors de maladies de peau ; eczéma, varicelle… – Lotion après rasage • Circulatoire et lymphatique : en compresse sur les jambes – Peau d’orange, cellulite – Jambes lourdes et gonflées – Pieds fatigués et gonflés ; en bain de pied avec l’hydrolat d’hamamélis Précautions d’utilisation et contre-indications : L’huile essentielle contient une cétone, l’atlantone, qui ne présente pas la forte toxicité habituelle des cétones. Les cétones étant très solubles dans l’eau, il est probable que l’hydrolat en contienne. En l’absence d’analyses chimiques sur l’hydrolat et d’études cliniques approfondies, il est préférable d’interdire son utilisation dans les cas suivants : • Femme enceinte : pas d’application sur le ventre pendant toute la durée de la grossesse. • Enfants : contre-indiqué avant l’âge de 5 ans.
Ciste ladanifère
Il existe plusieurs variétés de ciste, celle qui est utilisée en aromathérapie, s’appelle le ciste ladanifère. Cet arbuste pousse dans des zones arides, comme le maquis corse ou la garrigue de l’Esterel. On le retrouve aussi sur le pourtour méditerranéen. Il donne de magnifiques fleurs blanches, teintées de pourpre. Des rameaux s’écoule une gomme-résine très odorante, appelée Ladanum. Elle est très appréciée en parfumerie et a également été utilisée pour la fabrication d’un célèbre remède au e XIX siècle. Actuellement, l’huile essentielle et l’hydrolat constituent des formes beaucoup plus pratiques pour bénéficier des vertus de la ciste. Nom latin : Cistus ladaniferus Autres noms : ciste à gomme Partie distillée : rameaux Famille : cistacées Odeur : tonique, agréable et rafraîchissante Saveur : légère amertume au début puis comme le tabac Durée de conservation : 24 mois Propriétés : hémostatique ; cicatrisante ; antiride ; désaccoutumance Cibles : les saignements2, la peau Utilisations internes : • Saignements abondants, hémorragie • Règles abondantes, saignement utérin • Ulcère • Recto-coliques hémorragique, maladie de Crohn • Sevrage, dépendance (tabac, alcool) Utilisations externes : • Pour arrêter les saignements : – nez : compresse, vaporisation ou une mèche de coton imbibé d’hydrolat à placer dans la narine – blessures, coupures, du rasoir : compresse ou vaporisation
• Aide à la cicatrisation : coupure, blessure, chirurgie, maladie avec éruption sur la peau (varicelle, rougeole, acné…) • Antirides : à inclure dans vos lotions, en compresse autour des yeux, en vaporisation sur le visage… • Soin pour les peaux abîmées et sensibles • Cerne ou poche sous les yeux : en compresse ou vaporisation. Peut être associé à un autre hydrolat circulatoire (hélichryse italienne ou hamamélis) • Lotion après-rasage : l’odeur et l’action s’y prêtent à merveille
Cyprès
Originaire d’Orient cet arbre majestueux s’est parfaitement adapté au climat méditerranéen. Il est très présent en Italie, d’où l’appellation « cyprès d’Italie ». Planté en haies, il a pour but de protéger les cultures du vent. Ces aiguilles restent toujours vertes ce qui explique son nom latin sempervirens. Il peut atteindre 30 mètres de hauteur et son bois, réputé imputrescible, aurait servi à la construction de bateaux. Nom latin : Cupressus sempervirens Autres noms : cyprès toujours vert, cyprès d’Italie Partie distillée : rameaux Famille : cupressacées Odeur : forte, proche de l’huile essentielle Saveur : un peu piquante et sèche, à diluer Durée de conservation : 12 mois Propriétés : circulatoire ; diurétique ; décongestionnant ; anti-tussif Cibles : les reins et les veines Utilisations internes : • Stimule la circulation veineuse : – Varices, jambes lourdes ou violacées, taches rouges – Hémorroïdes • Diurétique :
– rétention d’eau, œdème, cellulite – infection urinaire, cystite – goutte, arthrose, arthrite, tendinite • Peut améliorer l’énurésie chez les enfants ou l’incontinence chez les personnes âgées • Élimine les toux rebelles ; vaporiser l’hydrolat pur dans le fond de la gorge après chaque quinte. Utilisations externes : • Circulatoire : – Jambes lourdes et fatiguées : vaporiser l’hydrolat pur (ajouter l’hydrolat de menthe poivrée pour son action rafraîchissante). – Varices ou jambes violacées : appliquer pur ou dilué en compresse – Peaux mal irriguées, couperosée : en lotion, alterner avec l’hydrolat d’hélichryse italienne ou d’hamamélis. – Hémorroïdes, en bain de siège : 50 à 100 ml d’hydrolat dans une bassine remplie d’eau froide, seul ou avec l’hamamélis. En cas de saignement : hydrolat de ciste ou d’achillée millefeuille. – Bain de pied, pour pieds fatigués ou transpiration excessive : seul ou en association avec l’hydrolat de menthe poivrée. • Décongestionne : – Le petit bassin (douleurs avant les règles) ou la prostate : pur en compresse chaude. Plonger une compresse dans l’eau chaude puis l’essorer avant de l’imprégner d’hydrolat. L’effet conjugué de la chaleur et de l’hydrolat décongestionne plus rapidement la zone douloureuse. – Lutte contre la cellulite : appliquer en compresse sur la peau Précautions d’utilisation et contre-indications : En l’absence d’études sur le sujet, nous appliquerons les mêmes contre-indications que pour l’huile essentielle. Interdit en cas de : mastose, cancer hormono-dépendant, et pour les femmes enceintes.
Eucalyptus globulus
Originaire de Tasmanie et d’Australie, cet arbre s’est bien acclimaté en Amérique du Sud et sur le pourtour méditerranéen. Il existe plus de 300 variétés d’eucalyptus mais seulement 4 sont couramment utilisées en aromathérapie. Les feuilles servent traditionnellement en périodes d’épidémies pour assainir les pièces. En été, si vous avez l’occasion faites l’expérience de placer des feuilles d’eucalyptus fraîches sur le tableau de bord de votre voiture exposée au soleil et à la chaleur, vous serez surpris par l’intensité de l’odeur. De nos jours, l’huile essentielle et l’hydrolat tendent à remplacer la plante fraîche. Nom latin : Eucalyptus globulus Partie distillée : feuilles Famille : myrtacées Odeur : forte typique de l’huile essentielle en plus atténuée Saveur : assez fort, à diluer Durée de conservation : 24 mois Composé aromatique majoritaire : 1,8-cinéole (Oxyde) Propriétés : respiratoire ; mucolytique ; anti-infectieux ; antiseptique ; antidiabétique Cibles : les poumons et les bronches
Utilisations internes : • Aseptise et décongestionne toutes les voies respiratoires ; favorise l’élimination des mucosités : excellente boisson à prendre en hiver en prévention de : bronchite, rhino-pharyngite, rhume, refroidissement, nez bouché… • En cas de rhume : prendre 1 cuillère à café diluée toutes les heures en association avec des huiles essentielles en diffusion et des inhalations avec l’hydrolat. • Semble avoir une action stimulante sur le pancréas d’où l’intérêt en cas de diabète. Utilisations externes : • Assainir une pièce en vaporisant l’hydrolat ou en faisant une fumigation • Gargarisme en cas de mal de gorge • Inhalation pour dégager les voies respiratoires • Soin pour peau grasse ou acné, en compresse ou en sauna facial • Éloigne les insectes : en association avec géranium et lavande, à vaporiser sur les vêtements, les rideaux.
Fleur d’oranger
Tout est bon dans le bigaradier ; les fleurs, les feuilles et les fruits. Ces 3 parties vont respectivement donner les huiles essentielles de néroli, de petit grain bigaradier et d’orange amère. L’eau florale de fleur d’oranger est obtenue lors de la distillation des fleurs. Traditionnellement, l’eau florale est très appréciée dans la pâtisserie et l’infusion des pétales est conseillée aux personnes nerveuses ou agitées. L’huile essentielle connue sous le nom de Néroli, est recommandée en cas de chocs émotionnels, stress ou dépression. C’est une huile rare et chère. De ce fait, l’hydrolat qui est beaucoup moins onéreux sera proposé en première intention. Nom latin : Citrus aurantium amara Autres noms : bigaradier Partie distillée : fleurs de l’oranger amer Famille : rutacées Couleur : quelques reflets jaune-oranger Odeur : très agréable, douce, florale, réconfortante Saveur : florale, fruitée, sucré. Peut se prendre pur bien que l’arôme soit alors presque trop fort. Il est préférable de le diluer, pour mieux révéler son arôme. Durée de conservation : 24 mois Composés aromatiques majoritaires : linalol et alpha-terpinéol (Alcool) Propriétés : relaxante ; sédative Cibles : les nerveux, les agités, en période de sevrage, les enfants Utilisations internes : • Stress, anxiété, choc émotionnel, dépression saisonnière, calmant cardiaque
• Insomnie (apaise le mental mais ne provoque pas d’endormissement) • Enfants nerveux, agités ou hyperactivité. 2 cuillères à soupe dans une petite bouteille d’eau à boire tout au long de la journée. Pour les bébés, ajouter à l’eau du bain ou mettre ½ à 1 cuillère à café dans le biberon. • En période de sevrage (tabac, alcool…), de régime alimentaire, pour contre carrer l’effet de la caféine chez les gros buveurs de café. L’hydrolat calme à la fois le physique et le mental. • En période d’examens Utilisations externes : • Rééquilibre tous types de peaux (grasses, sèches, fragiles…) • Acné comme lotion nettoyante • En vaporisation dans une pièce pour détendre/apaiser ; salle d’attente des dentistes, chambre d’enfants anxieux… • Relaxe les animaux avant une visite chez le vétérinaire, le toiletteur ou des feux d’artifice ; vaporiser sur la tête (ou dans l’eau de boisson) Cuisine : boissons aromatisées ; dans la pâtisserie ; avec les salades de fruits ; en sorbets
Genévrier
Le genévrier est un arbrisseau qui pousse à l’état sauvage, dans les landes ou les bois de préférence sur un sol calcaire. Il peut atteindre de 1 à 6 mètres en fonction de l’altitude ou il se développe. Les baies noires sont souvent ajoutées en cuisine pour faciliter la digestion des plats un peu trop lourds. Outre cet aspect digestif, elles ont également des vertus hypoglycémiantes. L’hydrolat est obtenu par distillation des rameaux avec les aiguilles et les baies. L’huile essentielle est appréciée pour son action diurétique et antidouleur en cas de rhumatismes ou d’arthrite. Nom latin : Juniperus communis Autres noms : générvier commun Partie distillée : rameaux avec aiguilles et baies Famille : cupressacées Odeur : forte Saveur : fort, à diluer Durée de conservation : 24 mois Composé aromatique majoritaire : Terpinène-4-ol (Alcool) Propriétés : diurétique ; antiseptique ; antirhumatismal Cibles : les reins, les rhumatismes Utilisations internes : • Stimule et nettoie les reins • Dans tous les cas ou l’on a besoin d’un diurétique puissant : – Terrain acide, élimine l’acide urique (goutte)
– Rhumatismes, arthrite, arthrose, sciatique, lumbago… – Rétention d’eau, œdème, cellulite – Cystite (action diurétique et antiseptique) ou prostatite – Eczéma, psoriasis en association avec d’autres plantes • Cure d’amincissement en association avec d’autres hydrolats (sauge officinale, cyprès, menthe poivrée) • Cure détoxiquante • Redonne de l’énergie • Aide pour le diabète Contre-indications en interne : Interdit en cas de : problèmes rénaux, femmes enceintes et enfants de moins de 12 ans Utilisations externes : • Peau grasse, acné, pores bouchés en compresse ou sauna facial • Lotion purifiante • Cellulite, massage en association avec des hydrolats circulatoires (cyprès, hélichryse italienne, hamamélis) Astuce : Cet hydrolat fort en odeur et en goût peut incommoder certaines personnes et être difficile à boire. Je vous conseille de le mélanger avec d’autres hydrolats (menthe poivrée ou fleur d’oranger).
Géranium
Le géranium est originaire d’Afrique du Sud puis il a été introduit dans de nombreux pays où il s’est parfaitement bien acclimaté ; île de la Réunion, Madagascar, Chine, Égypte… Il existe plus de 600 espèces de géranium dans la nature mais seules quelques-unes unes sont utilisées en aromathérapie ; les 3 principales sont le Pelargonium x asperum, Pelargonium rosat et le Pelargonium graveolens. L’île de la Réunion produit l’huile essentielle de géranium bourbon, la plus remarquable pour son efficacité et la finesse de son parfum. Son odeur est proche de celle de la rose et tout comme elle, il aura un effet très relaxant. Nom latin : Pelargonium x asperum Partie distillée : feuilles Famille : géraniacée Odeur : floral proche de l’huile essentielle Saveur : doux, peut être pris pur Durée de conservation : 16 mois Familles aromatiques majoritaires : Alcool (géraniol, citronnellol, linalol) et Cétone (isomenthone) Propriétés : relaxant ; purifiant ; circulatoire ; hypotenseur ; hémostatique Cibles : parfum d’ambiance, la peau, la purification, la circulation Utilisations internes : • Purifie l’organise en stimulant le foie et le pancréas : – Un excellent draineur pour l’élimination des sucres et des colles ou amidons, à inclure dans une boisson à visée amincissante. – Aide à baisser le taux de glycémie (diabète) • Améliore la circulation veineuse ; jambes lourdes, varices, hémorroïdes • Relaxant en cas de tensions ou stimulant en cas de fatigue
• Action sur l’hypertension Utilisations externes : • Abuser de cette odeur qui relaxe : – parfumer la maison, en parfum personnel ou à inclure dans de la cosmétique ; – dans le bain ; – lorsqu’on éprouve un certain mal-être. • Favorise la coagulation du sang : – coupure, blessure, rasoir, saignement du nez ; – hémorroïde en bain de siège. • Pour tous types de peau (en démaquillant, lotion) • Soins de la peau : – Favorise la cicatrisation ; blessure, brûlure… – Prévention des vergetures – Peaux irritées, acnéique, couperose… – Mycose cutanée, pieds d’athlète • Repousse les insectes, à vaporiser sur le corps En cuisine : Pour apporter une note d’exotisme à vos recettes. Se marie parfaitement avec les desserts sorbets, salades de fruits, crèmes dessert. Sinon dans les cocktails et en boissons chaudes ou froides.
Hamamélis
Originaire de la côte Est de l’Amérique du Nord, cet arbuste qui ressemble à un noisetier et peut atteindre jusqu’à 7 mètres de haut. Les Amérindiens utilisaient ses feuilles sous forme de décoction pour traiter les hémorroïdes et les hémorragies. La distillation des feuilles donnera un hydrolat mais pas d’huile essentielle. Il se conserve beaucoup moins bien que les autres hydrolats. Traditionnellement, l’hydrolat d’hamamélis est préconisé en usage externe ; pour les soins de la peau et pour ses vertus circulatoires. Récemment, une étude a mis en évidence ses propriétés antioxydantes. Ce serait l’une des meilleures plantes pour ralentir le vieillissement des cellules. Nom latin : Hamamelis virginiana Autres noms : hamamélis de Virginie, noisetier de la sorcière, café du diable Partie distillée : feuilles Famille : hamamélidacées Odeur : d’herbes, de foins coupés Saveur : doux, goût d’herbes Durée de conservation : 6 à 12 mois maximum Propriétés : circulatoire ; astringente ; antioxydant Cibles : la circulation, la peau Avertissement : Vous trouverez très facilement des « hydrolats » d’hamamélis en pharmacie ou
supermarché. Généralement, ces produits ne sont pas 100 % purs et naturels. Des conservateurs impropres à la consommation ont été ajoutés. Vous ne pouvez pas les utiliser tel que décrit ci dessous. Utilisations internes : • Stimule la circulation : – Crise hémorroïdaire – Jambes lourdes, œdèmes, impatiences, phlébite, varice ou ulcère variqueux • Astringent : – Contre les diarrhées avec l’hydrolat de sarriette ou de cannelle – Règles abondantes ou saignement en dehors des règles (consulter un gynécologue) Utilisations externes : • Circulatoire : – Varices, en compresse ou bandage lâche pour les phlébites – Hémorroïdes : en bain de siège à l’eau froide (même pour la femme enceinte ou allaitante) : Ajouter 50 à 100 ml d’hydrolat dans l’eau froide. – Bain pour pieds fatigués ou gonflés, en association avec la menthe poivrée pour son action rafraîchissante. – Peaux mal irriguées ou couperosées ; en lotion – Cernes sous les yeux, avec l’hydrolat d’hélichryse et de cyprès ; lotion ou compresse. – Problème de cicatrisation – Hématome • Visage : – Ralentit le vieillissement de la peau, grâce à ses propriétés anti-oxydantes – Raffermit les peaux matures (avec l’hydrolat de rose) – Soin à l’adolescence, peau grasse et acnéique • Calme les démangeaisons ; rougeurs, érythème, eczéma, piqûres d’insectes • Diminue la transpiration ; lotion avec l’hydrolat de sauge officinale
Hélichryse
Cette fleur pousse sur le pourtour méditerranéen (Corse, Italie), sur un sol rocailleux. C’est en été que les fleurs jaunes et odorantes s’épanouissent. Elles sont principalement utilisées pour obtenir une huile essentielle aux propriétés inégalées dans le domaine des hématomes. On la présente souvent comme étant l’huile essentielle préférée des boxeurs ! Malheureusement rare et d’un rendement faible, cette huile essentielle est l’une des plus chères. L’hydrolat peut dans certains cas, la remplacer ou la compléter en cas de traitement de longue durée. Nom latin : Helichrysum italicum Autres noms : immortelle d’Italie Partie distillée : sommités fleuries Famille : astéracées Odeur : moins forte que l’huile essentielle, mais pas florale du tout ! Saveur : fort, à diluer Durée de conservation : 24 mois Famille aromatique majoritaire : Cétone Propriétés : anti-hématomes ; circulatoire ; anti inflammatoire cutanée ; cicatrisant Cibles : les veines, la lymphe, les ecchymoses Utilisations internes : cure de 3 semaines maximum • Favorise la résorption des hématomes internes ; suite de fracture, entorse, opération chirurgicale… • Stimule la circulation veineuse et lymphatique – Problèmes veineux, jambes lourdes – Phlébites et prévention des phlébites en cas d’alitement prolongé
– Lymphoedème • Accompagne après une opératoire chirurgical : – résorbe les hématomes internes – aide à la cicatrisation, – petite action drainante sur le foie pour éliminer les anesthésiants – permet d’évacuer le choc de l’opération tant sur le plan physique que mental. Contre-indications pour l’usage interne : En l’absence d’études approfondies, il est préférable de ne pas utiliser cet hydrolat de manière prolongée. Au maximum, faire une cure de 3 semaines. Interdit pour la femme enceinte et les enfants de moins de 7 ans. Utilisations externes : • Coups, bosses, hématomes, contusions sur le corps ou sur le visage : en compresse ou vaporisation si les applications sont trop douloureuses • Œil au beurre noir, pur en compresse en gardant l’œil fermé • Entorse, déchirure musculaire avec épanchement sanguin : en compresse • Lymphoedème en compresse • Bain de bouche pour gingivite ou extraction de dents (avec Achillée Millefeuille) • Maladie de peaux : – Acné rosacée, psoriasis – Peau couperosée ou sujette aux rougeurs • Cicatrice boursouflée ; cicatrice d’acné Astuce : Remplissez un roll-on ou un vaporisateur d’hélichryse et gardez le dans votre sac à main pour soulager votre enfant en cas de chute, coups, bosses… Il fait partie des accessoires à avoir avec soi lorsqu’on fréquente le jardin d’enfants.
Hysope
Il existe 2 variétés ; l’hysope decumbens et l’hysope officinal. Ces 2 variétés ont les mêmes propriétés bien que leur composition aromatique soit différente. L’hysope decumbens est d’une grande douceur et pourra être utilisée par tous, même les bébés et femmes enceintes. L’hysope officinal aura une utilisation plus restreinte du fait de la présence de molécules neurotoxiques (voir paragraphe « Précautions d’emploi et contre-indications »). Cette plante pousse dans les terrains arides, en Provence, à côté de la lavande, du serpolet et du thym. Elle ressemble un peu à la lavande mais a une odeur bien différente, forte et sucrée. Utilisée depuis toujours pour la toux et les affections des bronches, elle assèche les mucosités et favorise leur élimination. Nom latin : Hysopus officinalis ou Hysopus decumbens Partie distillée : sommités fleuries avec feuilles Famille : lamiacées Odeur : forte Saveur : assez corsé, à diluer Durée de conservation : 24 mois Composés aromatiques majoritaires de l’hysope officinal : isopinocamphone et pinocamphone (Cétone) en très forte proportion (voir les contre-indications). Propriétés : expectorant ; béchique ; mucolytique ; tonique Cibles : les bronches, les sinus, la toux Utilisations internes : • Antiseptique et stimulant des voies respiratoires : – Bronchites chroniques, asthme, emphysème
– Toux grasses et persistantes – Rhume – Sinusite, rhinite • Tonique général indiqué pour : – Asthénie après maladie, en période de convalescence – Pour les personnes lymphatiques Précautions d’emploi et contre-indications pour l’hysope officinal : Du fait de la présence de cétones, l’huile essentielle est neurotoxique et abortive. L’infusion de la plante est déconseillée aux personnes nerveuses et aux jeunes enfants car elle peut provoquer des crises d’épilepsie. Il convient donc de ne pas abuser de cette plante. Pour l’adulte (sans fragilité nerveuse) : 2 cuillères à soupe d’hydrolat en cure de 15 jours maximum Pour l’enfant âgé de plus de 6 ans : 2 cuillères à café par jour pendant 7 jours maximum. Utilisation interdite pour les bébés, les femmes enceintes, les enfants de moins de 6 ans et les personnes épileptiques ou sensibles aux cétones. Clin d’œil : L’un de mes amis à un traitement radical pour passer ses crises de sinusite. Il prend 5 cuillères à soupe par jour d’hydrolat d’hysope pur jusqu’à ce que toutes les mucosités soient sorties ou au maximum pendant 5 jours. Il mouche, il crache… jours et nuits (vivement recommandé de faire chambre à part), voici un traitement pas romantique mais diablement efficace.
Inule odorante
C’est une plante annuelle qui pousse en Europe centrale et notamment en Corse. Elle donne de belles fleurs jaunes qui fleurissent à l’automne. Elle s’avère très efficace pour fluidifier et éliminer les mucosités en cas de pathologies respiratoires. L’hydrolat a des propriétés thérapeutiques très proches de l’huile essentielle. Il pourra se substituer à son emploi dans de nombreux cas, ce qui est appréciable étant donné le prix élevé de l’huile essentielle. Néanmoins, la plante contient des lactones et peut présenter une certaine toxicité3, en cas d’utilisation prolongée. De ce fait, l’utilisation sera limitée. Nom latin : Inula Graveolens Partie distillée : herbe fleurie Famille : astéracées Odeur : rafraîchissante, parfumée et florale Saveur : légèrement mentholé Durée de conservation : 12 mois maximum Composé aromatique majoritaire : Bornéol (Alcool) Propriétés : mucolytique ; anticatarrhale ; antitussif ; régulateur cardiaque ; antiseptique Cibles : troubles respiratoires et ORL Utilisations internes : Ne pas dépasser 15 jours de traitement • Fluidifie et élimine les mucosités dans les affections respiratoires : (en phase aiguë, un adulte
pourra prendre jusqu’à 5 cuillères à soupe d’hydrolat pur mais uniquement pendant la première journée). Adaptée la quantité en fonction des réactions. – Bronchites, rhino-pharyngite, laryngite – Asthme sécrétoire – Toux grasse – Sinusite, rhinite, rhume • Troubles du rythme cardiaque (tachycardie, arythmie) Précautions d’utilisation et contre-indications : Contre-indiqué chez l’enfant de moins de 6 ans et la femme enceinte Utilisations externes : Ne pas dépasser 15 jours de traitement • Problèmes respiratoires : – Bains : pour adultes et enfants de plus de 6 ans – Inhalation : adultes – Applications externes de l’hydrolat pur sur les bronches et poumons : adultes et enfants de plus de 6 ans.
Laurier noble
Arbuste à feuilles persistantes et aromatiques. Le laurier est originaire d’Asie mineure, et s’est parfaitement acclimaté au climat méditerranéen. Bien connu depuis l’Antiquité pour ses vertus digestives, les feuilles sont utilisées pour aromatiser les plats en sauce ou autres marinades. Il fait partie des plantes aromatiques qui composent le fameux « bouquet garni ». On ne peut que regretter que ses vertus aromatiques n’aient trop longtemps masqué ses autres propriétés thérapeutiques : antiinfectieux, bactéricide et même fongicide. Souvent associé à Apollon, avec sa couronne de laurier sur la tête, il symbolise la victoire. C’est la plante des vainqueurs, des « lauréats », de la confiance retrouvée. Nom latin : Laurus nobilis Autres noms : laurier sauce, laurier commun, laurier d’Apollon Partie distillée : feuilles Famille : lauracées Couleur : léger reflet orangé Odeur : forte mais très agréable, proche de l’huile essentielle Saveur : forte à diluer sinon trop piquant Durée de conservation : 12 mois Familles aromatiques majoritaires : alpha-terpinéol (Alcool) et 1,8-cinéole (Oxyde) Propriétés : digestif ; antiseptique puissant ; anti-inflammatoire cutanée ; hygiène buccale ;
antalgique Cibles : la sphère digestive (l’appétit, la bouche, les intestins) Utilisations internes : • Digestif : – Stimule la digestion en favorisant la sécrétion de sucs digestifs, ce qui évite les ballonnements, flatulences et les fermentations – Excellent antiseptique intestinal, évite le développement des bactéries, champignons et parasites : diarrhée, gastro-entérite, mycose… – Traitement des aphtes, gingivite ou parodontose (en association avec des bains de bouche ou des vaporisations) – Coupe l’appétit, vaporisation fréquente sur la langue • Gorge : calme les douleurs en cas de mal de gorge, amygdalite ou angine si traitée au début des symptômes (consulter impérativement votre médecin si aucune amélioration n’est constatée après 24 heures) Utilisations externes : • En bain de bouche – Apaise les douleurs dentaires, pourra être associé à l’hydrolat de menthe poivrée – Calme les douleurs, en cas de gingivite, parodontose ou aphtes, pur ou dilué de moitié avec de l’eau – Mauvaise haleine, en association avec la menthe poivrée (1 cuillère à café de chaque hydrolat dans l’eau rinçage) – Hygiène dentaire ; utiliser en solution de rinçage : 1 cuillère à café de laurier + 1 cuillère à café de menthe poivrée dans 1 gobelet d’eau. • En vaporisation, dans la bouche des enfants en cas de muguet ; 1/3 d’hydrolat et 2/3 d’eau • Purifie les peaux mixtes, grasses ou acnéiques • Apaise en cas d’inflammation, faire des compresses ou vaporiser • Excellent après rasage pour homme
Lavande fine
La lavande fine pousse en altitude, à partir de 600 mètres. À ne pas confondre avec sa sœur la lavande aspic ou latifolia, qui pousse en bord de mer et jusqu’à 500 ou 600 mètres. Leurs propriétés sont proches et très souvent, les livres parlent de lavande sans préciser s’il s’agit de la fine ou de l’aspic. L’hydrolat a un goût très prononcé et n’est pas toujours apprécié en boisson. La plupart des applications proposées seront par voies externes. C’est un hydrolat essentiel si vous venez d’avoir un bébé. D’une extrême douceur, vous l’utiliserez dans de nombreuses situations et son odeur florale plaît aux enfants. Noms latin : Lavendula officinalis, Lavendula vera ou Lavendula angustifolia Autres noms : lavande officinale, lavande vraie Partie distillée : sommités fleuries Famille : lamiacées Odeur : la lavande en moins fin que l’huile essentielle Saveur : fort, peu agréable Durée de conservation : 24 mois Famille aromatique majoritaire : linalol et des alcools monocycliques (Alcool). Remarque : l’huile essentielle contient beaucoup de linalol mais son composé majoritaire est l’acétate de linalyle (ester) Propriétés : sédative ; antalgique ; apaisante ; répulsive Cibles : les nerveux, les enfants, la peau, les douleurs
Utilisations internes : • Diminue le stress, l’agitation, la tension nerveuse • Favorise le sommeil, la détente • Calme les douleurs : – estomac, ulcère – intestins irritables, colopathies Utilisations externes : • Peau : pur ou dilué – Soin pour les peaux fragiles ou abîmées – Apaise, désinfecte et favorise la cicatrisation ; acné, eczéma, érythèmes (érythème fessier des bébés), égratignure ou blessure – Coups de soleil, brûlures, feu du rasoir, piqûres d’insectes (Remarque : l’hydrolat de lavande aspic sera encore plus efficace. L’hydrolat de menthe poivrée peut être combiné à celui de lavande pour rafraîchir. • Soulage les maux de tête ou migraines en compresse sur le front, diluée avec de l’eau froide. • Détente : – 80 ml dans l’eau du bain pour calmer les nerveux, les agités ou favoriser l’endormissement. Pour les nourrissons, ajouter 2 cuillères à soupe à l’eau du bain. – Vaporisez l’hydrolat dans la chambre de vos enfants pour de bonnes siestes et nuits. • Refroidissement ou rhume, ajouter l’hydrolat à l’eau du bain (2 cuillères à soupe pour les nourrissons dans la baignoire d’enfant). Remarque : l’hydrolat de lavande aspic ou de lavandin seront plus efficaces mais à utiliser à partir de 3 ans. • Contre les poux, rincer les cheveux avec l’hydrolat dilué avec de l’eau. Tous les matins, vaporisez le, pur derrière les oreilles et sur la nuque, avant que l’enfant ne parte à la crèche ou à l’école. N’oubliez pas de traiter toute la famille. Remarque : l’hydrolat de lavandin marche aussi contre les poux, à utiliser à partir de 3 ans. • Parfumer une pièce, son linge (ajouter dans le fer à repasser)… Cuisine : de nombreux chefs proposent des desserts à la lavande, c’est assez à la mode en ce moment. Ayez la main légère, car le « trop » est l’ennemi du « bon ».
Lédon du Groenland
Cet arbuste pousse au Groenland, en Alaska et dans la région du Labrador au Québec. Il adore les terrains tourbeux, humides, les landes nordiques. Les Amérindiens utilisaient ces feuilles en infusion et des chefs canadiens proposent également des plats aromatisés au thé du Labrador. Cette plante, peu utilisée car peu connue, possède des propriétés thérapeutiques très intéressantes. L’huile essentielle est rare et précieuse. Il arrive certaines années que toute l’huile essentielle soit déjà vendue avant même sa production ! L’hydrolat pourra s’y substituer dans certains cas. Il est très efficace sur le foie et possède des propriétés de régénération fort intéressantes. Nom latin : Ledum groenlandicum Autres noms : thé du Labrador, bois de Savanne Partie distillée : rameaux fleuris Famille : éricacées Odeur : douce et assez inhabituelle Saveur : légèrement amer mais doux. Meilleur dilué. Durée de conservation : 24 mois Propriétés : draineur hépatique et régénérateur hépatique ; digestif ; calmant Cibles : le foie, la peau, le système digestif Utilisations internes : • Draineur du foie : – Trouble hépato-biliaire, après une opération chirurgicale, une hépatite, une intoxication… – En accompagnement d’un traitement chimique lourd (chimiothérapie)
– Allergies – Maladies de peau ; psoriasis, eczéma • Régénérateur des cellules hépatiques : – Cirrhose – Hépatite • Digestif : – Trouble de la digestion ; flatulence, gaz… – Lourdeur après repas, poids sur l’estomac – Stimule le pancréas • Insomnie, nervosité, stress important Précautions d’utilisation et contre-indications : Démarrer la cure avec 1 cuillère à soupe par jour pendant 3 jours, puis augmenter progressivement jusqu’à 2 cuillères à soupe en fonction de vos réactions. Contre-indications : enfant de moins de 6 ans, durant les 6 premiers mois de grossesse et pour les personnes épileptiques. 4
Livèche
Cette plante de 1 à 2 m de haut est originaire d’Iran. Elle est peu connue, bien qu’elle pousse en France et dans le reste de l’Europe de l’Est. On la trouve dans les prairies montagneuses des Alpes ou des Pyrénées. Depuis l’Antiquité, cette herbe est utilisée comme aromate et comme plante médicinale. Son odeur et sa saveur sont proches du céleri d’où son appellation « céleri des montagnes ». En phytothérapie, on utilise la racine et les sommités fleuries, (fleurs de couleur jaune) pour ses propriétés digestives et dépuratives. L’huile essentielle possède une action antitoxique des plus remarquables. Nom latin : Levisticum officinalis Autres noms : ache des montagnes ou céleri des montagnes Partie distillée : fleurs et feuilles Famille : apiacées Odeur : douce Saveur : un peu amer, à diluer Durée de conservation : 16 mois Propriétés : digestive ; anti-toxique ; draineur ; diurétique Cibles : le foie, l’intoxication, la peau Utilisations internes : • Cure détoxifiante ; stimule les émonctoires (foie, vésicule biliaire, rein, peau) • Stimule la digestion et le foie :
– Congestion du foie, séquelle d’hépatite, elle facilite l’écoulement de la bile – Aérophagie, gaz, ballonnement, fermentation – Constipation, action dépurative • Action détoxifiante et antitoxique (contrepoison) ; – Suite d’intoxication alimentaire, chimique ou médicamenteuse • Améliore le psoriasis et autres maladies de peau • Petite insuffisance rénale Aucune utilisation externe n’est connue, probablement à cause du risque potentiel de photosensibilisation. Précautions d’utilisation et contre-indications : Éviter toute exposition prolongée au soleil lors de la prise de cet hydrolat.
Marjolaine
La marjolaine se dresse en touffes pouvant atteindre jusqu’à 50 cm de hauteur. Elle donne de toutes petites fleurs, de couleur rose pâle, pendant l’été. Originaire d’Afrique du Nord, on la rencontre maintenant dans tous les pays du pourtour méditerranéen. Ses feuilles froissées dégagent une bonne odeur sucrée, déjà appréciée en parfumerie par les Égyptiens et reconnue comme plante d’Aphrodite par les Grecs. La plante a été utilisée de tous temps pour ses vertus apaisantes et digestives, que nous retrouvons dans l’hydrolat. Nom latin : Origanum Majorana Autres noms : marjolaine à coquilles, marjolaine des jardins, grand origan, marjolaine vraie Partie distillée : fleurs et feuilles Famille : lamiacées Odeur : très agréable Saveur : délicieuse Durée de conservation : 12 mois Propriétés : apaisante ; antispasmodique ; digestive Cibles : le système nerveux, la digestion Utilisations internes : • Nervosité : – Apaise les nerveux, les agités
– En période de stress, d’anxiété, de peurs – Calme les spasmes nerveux (tics du visage) – Favorise le sommeil – Légère action anti-déprime, seul ou en association avec l’hydrolat de millepertuis • Digestion : – Améliore la digestion (aérophagie, flatulence, …) – Soulage les douleurs liées à l’acidité de l’estomac – Soulage les spasmes intestinaux – Stimule le foie et la vésicule biliaire Utilisations externes : • Soins pour les peaux sensibles • En lotion faciale, améliore les teints ternes, les visages gris et fatigués • Dans l’eau du bain pour une action calmante • Soulage certaines douleurs articulaires ou musculaires ; en compresse En cuisine : D’un goût agréable, vous pourrez utiliser cet hydrolat dans vos sauces, assaisonnements, salades, pâtes… En plus de sa saveur, votre digestion sera meilleure.
Mélisse
La mélisse pousse en Europe centrale et méridionale. Elle est très appréciée des abeilles à qui elle doit son nom (melissa signifie « abeille » en grec). Utilisée déjà par les Grecs et les Romains, ce sont les Arabes qui firent connaître les propriétés de la plante. En France, elle fût mise à l’honneur grâce à la célèbre « eau de mélisse des Carmes », remède datant du début du XVIIe siècle, toujours commercialisé, qui contient 14 plantes et 9 épices. Les feuilles sont cueillies avant la floraison et leur infusion a des vertus sédatives et digestives. Après distillation, l’huile essentielle et l’hydrolat offrent des vertus complémentaires. L’hydrolat sera d’autant plus utilisé que l’huile essentielle est d’un prix très élevé. Nom latin : Melissa officinalis Autres noms : citronnelle, menthe au citron, piment des abeilles, thé de France Partie distillée : feuilles Famille : lamiacées Odeur : douce et florale Saveur : assez marqué si pur, il est préférable de le diluer pour avoir une boisson très douce. Durée de conservation : 24 mois Famille aromatique majoritaire : Aldéhyde Propriétés : sédative ; digestive ; antispasmodique ; anti-inflammatoire ; antiviral Cibles : les nerfs, la digestion, en cas de zona/herpès
Utilisations internes : • Sédative : – Apaise l’anxiété, le stress, la fatigue nerveuse, voire l’hystérie ou la dépression saisonnière – Régule l’hyperactivité chez les enfants – Favorise l’attention chez l’adulte et l’enfant – Diminue l’irritabilité en période de stress ou de fatigue • Améliore la qualité et la durée du sommeil • Digestion : – Estomac : réduit les crampes et protège la muqueuse en cas d’ulcère – Intestins : soulage les douleurs abdominales, les inflammations, colites, colopathies (ex. : maladie de Crohn. Attention : peut avoir un effet laxatif chez certaines personnes). – Stimule légèrement le foie en cas d’indigestion – Évite les nausées et vomissements chez la femme enceinte – Apaise les migraines et céphalées d’origine digestive • Réduit les crampes et douleurs chez la femme avant ou pendant les règles • Cardiaque : – Diminue l’hypertension (surtout si elle est liée au stress), voire en bain – Régule certains troubles cardiaques comme les palpitations (sans cause organique) • Antiviral : – En cure préventive, l’hiver lors des périodes d’épidémies – Zona, herpès, varicelle Utilisations externes : • Calme les douleurs lors d’un zona, d’herpès et varicelle ; en compresse • Bain pour faire baisser la tension artérielle (1 jour sur 2) • Soins pour les peaux grasses • Action apaisante, calmante sur la peau : – peau irritée, acné, eczéma, érythème fessier des bébés… Précautions d’utilisation et contre-indications : Personne hypotensive pas de traitement de longue durée
Menthe poivrée
Il existe de nombreuses variétés de menthe, mais c’est la menthe poivrée qui est la plus communément utilisée en aromathérapie. Son odeur forte mais agréable et rafraîchissante due à la présence de menthol est caractéristique. Elle est présente dans de nombreux produits alimentaires ou cosmétiques. L’huile essentielle a une action refroidissante importante et de ce fait doit toujours être utilisée en très petite quantité et sur une surface punctiforme. L’hydrolat, plus doux, apportera de la fraîcheur et pourra être utilisé sur des surfaces cutanées beaucoup plus étendues. Nom latin : Mentha piperita Autres noms : menthe anglaise Partie distillée : feuilles et sommités fleuries Famille : lamiacées Odeur : caractéristique de la menthe Saveur : fort, à diluer très rafraîchissant Durée de conservation : 24 mois Familles aromatiques majoritaires : alcool (menthol) et cétone (menthone et isomenthone)
Propriétés : rafraîchissant ; stimulant ; digestive ; apaisant ; circulatoire Cibles : rafraîchir, dynamiser, pour son odeur Utilisations internes : • Boisson rafraîchissante : – Lors des bouffées de chaleur (avec l’hydrolat de sauge officinale) – Pour les personnes réchauffées qui supportent mal la chaleur de l’été • Boisson stimulante : – Baisse de libido, fatigue générale, surcharge de travail – Lors de grands trajets en voiture (vaporiser également l’hydrolat dans la voiture) – Dès le matin pour ceux qui ont du mal à démarrer… • Boisson digestive : – Foie paresseux, manque d’appétit, anorexie – Nausées, mal des transports – Après un gros repas, sensation de lourdeur sur l’estomac • Active la circulation lymphatique et veineuse ; associer à d’autres hydrolats Précautions d’utilisation et contre-indications : Par cure de 3 semaines pour les personnes non concernée par les restrictions d’utilisation. Du fait de la présence de cétones, la prise régulière de cet hydrolat par les femmes enceintes ou les enfants de moins de 7 ans est déconseillée. Contre-indications : enfant de moins de 3 ans Utilisations externes : • Apaise les démangeaisons ; eczéma, zona, urticaire et aussi morsures ou piqûres d’insectes • Pour les peaux acnéiques, grasses • Lotion après rasage • Soulage en cas de douleur ; entorse, migraine, brûlure ou réaction allergique • Atténue les mauvaises odeurs : pieds ou bouche (en bains) • Hygiène dentaire (haleine fraîche) : 1 cuillère à café dans le gobelet de l’eau de rinçage • Spray répulsif insectes : associer à d’autres hydrolats (lavande, géranium) • Spray rafraîchissant, vaporisez l’hydrolat pur : – Sur le corps et le visage lors des grosses chaleurs ou en cas de coups de soleil – Lors des bouffées de chaleur de la ménopause • Stimule la circulation : – jambes lourdes, pieds fatigués – peau du visage mal irriguée (teint gris) Cuisine : En glaçons, boissons chaudes ou froides (75 ml d’hydrolat pour 1 litre d’eau), ajouter aux desserts.
Millepertuis
C’est une plante herbacée de 20 à 70 cm qui donne de belles fleurs jaunes. Elle pousse sur le bord des chemins ou dans les prés, dans toutes les régions tempérées du globe. Ses feuilles ovales parsemées de points transparents, donnent l’apparence d’être perforées de petits trous, d’où l’origine de son nom (pertuis = trous). On la cueille en juin, vers la saint Jean. Ses vertus sont nombreuses mais la plus connue depuis ces dernières années, est son action antidépressive. L’hydrolat pris en interne ou appliquer sur la peau, ne présente pas de risque de photosensibilisation, contrairement aux autres formes galéniques. Nom latin : Hypericum Perforatum Autres noms : herbe de la saint Jean, chasse-diable, herbe percée, herbe aux milles trous Partie distillée : sommités fleuries Famille : hypericaceae Odeur : herbacées, très douce Saveur : douce et agréable puis sèche Durée de conservation : à surveiller régulièrement car très fragile. 12 mois maximum Familles aromatiques majoritaires : une analyse fait apparaître les alcools alors qu’un autre travail donne les aldéhydes. Propriétés : sédative ; anxiolytique ; antidépressive ; tonique nerveux Cible : le système nerveux Utilisations internes : • Calmant : diminue le stress, les idées noires • Régularise l’humeur • Antidépresseur léger : dépression saisonnière, émotions négatives, état de choc • Action euphorisante : manque d’entrain, de joie de vivre
• Calme les tensions nerveuses souvent à l’origine de mal de dos, douleurs diffuses, insomnie… • Redonne de l’énergie, en cas de fatigue mentale, après un choc/stress Précautions d’utilisation et contre-indications : Aucun test n’a été fait spécifiquement sur l’hydrolat, cependant le millepertuis est une plante qui présente des interactions avec certains médicaments. Il est formellement déconseillé de l’utiliser si vous prenez : des antimigraineux (type sumatriptan ou tramadol), des AVK (SIDA), de la digoxine (maladie du cœur), de la théophylline (asthme), de la ciclosporine, des anti-épileptiques (type phénytoïne, carbamazépine et phénobarbital), une contraception orale5. En cas de doute, demandez conseils à votre médecin. Utilisations externes : • Calme et adoucit les peaux sensibles, irritées • Favorise la cicatrisation, écorchures, plaies
Myrte verte
Originaire du Bassin méditerranéen, le myrte est un petit arbrisseau à fleurs blanches très odorantes, de 2 à 3 mètres de haut. Ces baies noires sont à maturité en janvier et permettent de fabriquer une excellente liqueur ainsi que de la confiture. En aromathérapie, ce sont les feuilles qui sont distillées. Selon sa région d’origine, le chémotype majoritaire va différer. On trouve généralement le myrte à « cinéole » dans le Sud de la France et en Turquie (myrte verte) et le myrte à « l’acétate de myrtényle » au Maroc (myrte rouge). On l’utilise principalement pour solutionner les problèmes pulmonaires. Nom latin : Myrtus Communis Partie distillée : rameaux feuillés Famille : myrtacées Odeur : douce, agréable Saveur : légère amertume, à diluer Durée de conservation : 12 mois Familles aromatiques majoritaires : terpinéol, linalol, myrténol (Alcool) et 1.8 cinéole (Oxyde) Propriétés : mucolytique ; expectorant ; apaisant ; antiseptique Cibles : les voies respiratoires, les yeux Utilisations internes : • Affections respiratoires : – Sinusite – Rhinite, rhino-pharyngite – Trachéite – Bronchite
Utilisations externes : • Yeux6 : un excellent hydrolat pour toutes les irritations ou inflammations oculaires : – Conjonctivite allergique : 60 ml d’hydrolat + 40 ml d’eau distillée. Rincer l’œil avec ce mélange et maintenez une compresse imbibée de cette solution pendant 10 mn. Vous pouvez également vous procurer des œillères pour faire un bain oculaire. 1 à 2 fois par jour. – Inflammation oculaire – Zona ophtalmique : 60 ml d’hydrolat de myrte verte + 60 ml d’hydrolat de camomille romaine + 130 ml d’eau distillée. Rincer l’œil avec ce mélange et maintenez une compresse imbibée de cette solution pendant 5 mn. Vous pouvez également vous procurer des œillères pour faire un bain oculaire. 4 fois par jour pendant 7 à 14 jours selon l’évolution. • Peau : grasse, acnéique, terne, dévitalisée • Affections respiratoires : – En friction sur le thorax et le dos (enfants) – En inhalation – Dans le bain
Ortie piquante
Une plante bien connue de tous qui n’est pas toujours appréciée à sa juste valeur. Les feuilles sont couvertes de poils irritants et délivrent un produit urticant si vous avez la mauvaise idée de vous approcher d’un peu trop près. Pourtant, sur le plan médicinal, c’est une plante de grande valeur. Elle est connue pour son action à la fois dépurative et reminéralisante. Elle est fréquemment conseillée par des ostéopathes ou des kinésithérapeutes avertis dans les cas de rhumatismes. L’ortie n’est pas une plante aromatique, c’est-à-dire qu’elle ne fournit pas d’huile essentielle. Les propriétés de l’hydrolat seront proches de celles de la plante infusée. Nom latin : Urtica dioica Autres noms : grande ortie Partie distillée : parties aériennes fleuries Famille : urticacées Odeur : douce un peu piquante comme fermentée Saveur : douce Durée de conservation : 15 mois Composé aromatique majoritaire : dimethyl sulphide (Sulphide) Propriétés : reminéralisante ; anti-anémique ; dépuratif ; diurétique ; anti-hémorragique Cibles : le système ostéo-articulaire, le métabolisme général Utilisations internes : • Apporte des minéraux : – Fatigue, convalescence, rachitisme
– Chute de cheveux – Fracture, ostéoporose – Rhumatismes • Carence en fer • Dépurative : – Nettoie le sang – Stimule le foie et la vésicule biliaire (lithiase biliaire) – Lutte contre la constipation – Aide en cas de diabète • Diurétique : – Rhumatismes – Élimine l’acide urique responsable de la goutte • Antihémorragique : – Règles importantes ; hémorragie utérine7 – Hémorroïde (avec hydrolat d’achillée millefeuille en bain de siège) Utilisations externes : • Soin des cheveux : évite la chute et favorise la croissance ou la repousse ; à vaporiser sur le cuir chevelu tous les matins.
Pin sylvestre
Ce bel arbre qui peut atteindre jusqu’à 40 mètres de haut est très répandu en Europe du Nord et également dans les zones montagneuses de certains pays du sud de l’Europe et de l’Asie. Le pin sylvestre est l’espèce de pin la plus répandue dans le monde. Il est apprécié pour ses vertus antiseptiques et connu comme étant un excellent désinfectant pulmonaire. On utilise les bourgeons, l’huile essentielle et l’hydrolat. Nom latin : Pinus Sylvestris Autres noms : pin commun, pin d’Auvergne, pin des Vosges, pin d’Écosse, pin du Nord… Partie distillée : aiguilles Famille : conifères Odeur : très agréable Saveur : très doux, presque moelleux Durée de conservation : 24 mois Composés aromatiques majoritaires : 1,8-cinéole (oxyde) et alpha-terpinéol (alcool) Propriétés : antiseptique ; tonique ; diurétique Cibles : les voies respiratoires et urinaires Utilisations internes : • Voies respiratoires : – Décongestionne et adoucit les voies respiratoires – Aide à mieux respirer dans toutes les affections respiratoires : sinusite, rhinite, rhinopharyngite…
– Aide lors des allergies saisonnières – Gargarisme en cas de laryngite ou angine • Voies urinaires, action diurétique et décongestionnante : – Cellulite, rétention d’eau – Cystite ou prostatite – Arthrose, rhumatisme • Tonique général : – Stimule les défenses immunitaires – En cas de fatigue, d’asthénie, de période de stress ou d’efforts intenses… Contre-indications en interne : Interdit en cas de problèmes rénaux et pour les femmes enceintes Utilisations externes : • Affections respiratoires : – Dans le bain des enfants – En inhalation • Compresse chaude pour les douleurs articulaires • Aseptiser un lieu : – Dans un humidificateur pour assainir une pièce – Ajouter un peu d’hydrolat à votre eau de lavage du sol
Romarin
Le romarin pousse en terrain sec, c’est une plante méditerranéenne. Une des grandes plantes aromatiques aux côtés du thym, de l’origan, de la sarriette… En tisane, il est connu pour son action stimulante sur le foie et la vésicule biliaire. En aromathérapie, des recherches ont montré que sa composition diffère en fonction du sol, de la provenance… Cela a permis d’identifier 3 variétés, appelées « chémotypes » : le verbénone, le camphré et le 1,8-cinéol. L’huile essentielle et l’hydrolat ont généralement l’une de ces variétés qui prédomine sur les autres. Il existe très rarement de chémotype pur. Une étude japonaise récente a montré que le chémotype majoritaire de l’hydrolat n’est pas nécessairement le même que celui de son huile essentielle. De plus, la proportion de camphre est souvent importante même s’il n’est pas le composé majoritaire.
Les fabricants d’hydrolats de romarin vendus dans le commerce indiquent souvent un chémotype. En fait, il s’agit de celui analysé sur l’huile essentielle et non de celui analysé sur l’hydrolat. Cette information n’a malheureusement aucune valeur. Nom botanique : Rosmarinus Officinalis Parties distillées : plante entière Famille : lamiacées Odeur : comme en Provence. Saveur : assez forte, à diluer Durée de conservation : de 12 à 24 mois Composant aromatique majoritaire : camphre ou verbénone (cétone) ou 1,8-cinéole (oxyde) Propriétés : cholagogue ; cholérétique ; tonique Cibles : le foie et la vésicule biliaire Interne : 2 cuillères à café par jour au maximum • Foie/vésicule biliaire : foie paresseux, draineur de la vésicule biliaire – Insuffisance hépato-biliaire, digestion difficile, excès alimentaire, cure de printemps, cure détoxifiante, régime amincissant • Allergie saisonnière qui se porte sur les voies respiratoires • Stimule toutes les fonctions de l’organisme : – En cas de métabolisme ralenti (à partir de 40 ans, période de pré-ménopause) – Personne affaiblie, asthénie, convalescence Précautions d’utilisation et contre-indications pour la prise en interne : 2 cuillères à café par jour, par cure de 3 semaines maximum. Interdit par voie interne chez la femme enceinte, les bébés et enfants jusqu’à 6 ans. Externe : • Bain revitalisant après une dure journée au travail ou un effort physique intense. • Cheveux gras, terne ou fragile : ajouter l’hydrolat dans le shampoing ou faire un soin avec l’hydrolat pur après le shampoing • Peau normale ou grasse Cuisine : À découvrir dans les vinaigrettes, les marinades ou les poêlées de légumes. Vous apprécierez également le romarin en boisson énergétique et digestive, qui remplacera avantageusement le traditionnel café.
Quelques indications sur les actions spécifiques en fonction du chémotype ROMARIN CAMPHRÉ Propriété complémentaire : Décontractant musculaire • Douleurs musculaires ou rhumatismes – En boisson pendant la crise – En compresse sur les zones douloureuses (muscles et articulations)
ROMARIN 1,8-CINÉOLE Le plus doux des romarins. Ce chémotype n’est pas facile à trouver. Il semblerait qu’au cours de la distillation, la molécule de 1,8-cinéole qui est très volatile s’évapore, laissant ainsi le camphre ou le verbénone prendre la dominance. Propriétés complémentaires : Respiratoire et mucolytique • Troubles ORL : – En boisson, élimine les mucosités et améliore la respiration ; sinusite, bronchite – En boisson, prévention des maladies respiratoires (rhumes, rhino, bronchite, …) à l’automne et en janvier après les excès de table et de chocolats qui ont fatigué le foie. – En compresse, sur les bronches ou les sinus en cas de congestion. • Allergie saisonnière qui se porte sur les voies respiratoires ROMARIN VERBÉNONE Propriétés complémentaires : Excellent draineur, emménagogue • Maladie de peau : Acné (hydrolat indispensable à l’adolescence), eczéma • Elimine les mucosités • Régularise le cycle, favorise l’arrivée des menstruations • Rétention d’eau avant les règles (diurétique léger, à prendre à partir du 18e jour du cycle)
Rose de Damas
La « reine des fleurs » ! La rose de Damas fait partie des roses anciennes tout comme Rosa Gallica et Rosa Centifolia. La Bulgarie et la Turquie sont les principaux pays producteurs de roses au monde. Ramenée en France après les Croisades, c’est dans la région de Provins qu’elle est cultivée. Ce sont les Arabes, vers le XIe siècle qui auraient été les premiers à distiller les pétales de rose. L’hydrolat de rose est plus couramment utilisé que l’huile essentielle. Ceci est dû au prix élevé de l’huile essentielle et à la faible quantité d’huile obtenue au cours d’une distillation. Avec 100 kg de pétales de rose vous obtiendrez seulement 25 ml d’huile essentielle pour 100 litres d’hydrolat. L’hydrolat est naturellement très parfumé et fait partie des ingrédients fréquemment employés dans la parfumerie ou pour la fabrication de cosmétiques. La reine Catherine de Médicis faisait parfumer ses gants de cuir à la rose incitant ainsi la ville de Grasse connue alors pour ses tanneries à travailler sur les parfums ! Ses vertus médicinales sont nombreuses et connues depuis longtemps. Nom latin : Rosa Damascena Partie distillée : pétales Famille : rosacées Odeur : la rose
Saveur : douce, de rose, très agréable Durée de conservation : 18 mois Famille aromatique majoritaire : alcool (nérol, linalol, géraniol ou alcool phénylethylique) Remarque : le composé aromatique majoritaire de l’huile essentielle est différent. Il s’agit du citronnellol (alcool), qui n’est que faiblement présent dans les hydrolats analysés. Propriétés : apaisant ; rééquilibrant nerveux et hormonal ; dermatologique Cibles : systèmes nerveux et hormonal Utilisations internes • Calme le stress, l’anxiété, les tensions nerveuses • Personne trop émotive, permet de lever certains blocages • Rééquilibrant hormonal pour la femme (puberté, pour réduire le syndrome prémenstruel, à la ménopause) • Peut soulager les douleurs de gorge (vaporisation ou gargarisme) Utilisations externes : • Convient à tous types de peau • Excellents résultats pour les peaux sèches, sensibles, abîmées • Un excellent antirides naturel • Apaise les rougeurs, les démangeaisons en cas d’eczéma • Bain relaxant • Soins du bébé • En parfum ; vaporiser sur les cheveux, les vêtements. Cuisine : Pour parfumer vos boissons, salades de fruits, crèmes desserts. De nombreuses spécialités orientales utilisent l’hydrolat de rose.
Sarriette
La sarriette pousse en Provence, dans les terrains arides, au côté du thym et de l’hysope. Elle est surtout utilisée en cuisine comme aromate. Sa saveur prononcée permet de remplacer le poivre que certains estomacs supportent mal. Elle possède de nombreuses vertus médicinales. Son huile essentielle possède des propriétés antiseptiques majeures mais elle est difficilement utilisable dans certains cas, du fait de sa dermocausticité. Ce sera alors l’occasion d’employer l’hydrolat, aux vertus similaires, sans risques de brûlure ou d’irritation. Nom latin : Satureja Montana Autres noms : pèbre ou poivre d’âne, poivre d’eau Parties distillées : sommités fleuries Famille : lamiacées Odeur : la sarriette Saveur : très fort, à diluer Durée de conservation : 24 mois Composé aromatique majoritaire : carvacrol (phénol) Propriétés : antibactérien ; antiseptique ; antifongique ; stimulant immunitaire ; tonique générale ; digestive
Cibles : les infections digestives et respiratoires, les mycoses Utilisations : • Immunité : – Dès les premiers signes d’une infection – Mal de gorge, angine, laryngite, amygdalite : en gargarisme ou en vaporisation – Prévention grippale ou autres maladies : en cure de 3 semaines – Faiblesse immunitaire, pour les personnes toujours enrhumées • Stimule : – Asthénie, convalescence, – Excès de travail, surmenage physique ou intellectuel – Tonique sexuel lorsque la libido est en baisse, pseudo aphrodisiaque. • Assainit : – Le tube digestif en cas de gastro-entérite, diarrhée, mycose, parasitose – Empêche les fermentations intestinales et protège la flore intestinale – Vermifuge – Hélicobacter pylori En externe : • Désinfectante : – Peau ; évite le risque d’infection (acné) : pur en nettoyage ou en sauna facial – Mycose ou infection urinaire chronique, en douche vaginale – Assainir le colon et renforcer la bonne flore, en douche rectale – Vaporiser dans une pièce, avec l’hydrolat de lavande, pour un voyage en Provence • Décongestionne les poumons et les sinus ; en inhalation Précautions d’utilisation : Éviter l’application dans les yeux ou dans les oreilles. Faire un test sur une petite zone de la peau, avant de l’appliquer pur sur les parties génitales. Cuisine : un arôme irremplaçable, qui s’accommode parfaitement avec les tomates, la ratatouille, les viandes grillées. À ajouter à la vinaigrette pour vos salades, jus de légumes, jus de tomate.
Sauge officinale
La sauge est souvent présentée comme étant la plante de la femme. C’est une plante précieuse, utilisée depuis l’Antiquité aussi bien pour ses propriétés médicinales que comme condiment en cuisine. La sauge officinale contient de la thujone (un composé de la famille des cétones, qui est toxique pour le système nerveux en cas d’utilisation prolongée). L’huile essentielle en contient dans de fortes proportions, et de ce fait est uniquement vendue en pharmacie, sur prescription médicale. Par contre, l’hydrolat est en vente libre. Il contient lui aussi des cétones (camphre et un peu de thujone) mais en quantité bien inférieure à l’huile essentielle. Nom latin : Salvia officinalis Autres noms : sauge commune, grande sauge, herbe sacrée Partie distillée : fleurs et feuilles Famille : lamiacées Odeur : variable selon les hydrolats et les « nez » : la sauge, le champignon ou le fromage Saveur : assez fort, à diluer Durée de conservation : 24 mois Familles aromatiques majoritaires : oxyde (1,8-cinéole) et cétone (camphre, thuyone) Propriétés : œstrogène-like ; anti sudorifique ; digestive Cibles : troubles gynécologiques, aphte, boulimie
Utilisations internes : • Femme : – Diminue les troubles liés au règles (syndrome prémenstruel) ; douleurs, rétention d’eau, gonflement – Période de ménopause (la sauge est œstrogène-like) – Aide à diminuer les bouffées de chaleur, sueurs nocturnes et transpiration excessive à la ménopause • Soulage en cas d’aphtes et d’inflammation des gencives ; bain de bouche (en association avec l’hydrolat de laurier noble et d’une alimentation hypotoxique selon l’approche naturopathique) • Coupe faim et réduit l’envie de sucrerie (boulimie ou régime amincissant) • Stimule et nettoie le système lymphatique ; en cas de ganglions gonflés Précautions d’utilisation et contre-indications pour la prise en interne : Du fait de la présence de cétones, d’hormones et d’absence d’études sur l’hydrolat, l’utilisation sera limitée à des cures de 3 semaines par les personnes non concernées par les contre-indications. Contre-indications : interdit pendant toute la grossesse (abortive) ; en cas de mastose ou de cancer hormono-dépendant ; pour les enfants de moins de 7 ans. En externe : • Bain de bouche ou gargarisme pour aphtes ou inflammation des gencives (seul ou en association avec l’hydrolat de laurier noble) • Lotion pour peaux grasses et mixtes • Aide à stimuler la pousse des cheveux (en association avec l’hydrolat de cèdre et d’ortie) à vaporiser sur le cuir chevelu tous les matins • Transpiration des pieds ou des mains : bain quotidien avec l’hydrolat d’hamamélis ou vaporisation des 2 hydrolats purs sur la peau.
Sauge sclarée
Tout comme la sauge officinale, la sauge sclarée est également la plante de la femme, mais elle a l’avantage de ne pas présenter de toxicité particulière. C’est une plante herbacée qui peut atteindre 1 mètre de hauteur. Originaire du sud de l’Europe et d’Asie occidentale. Elle donne de petites fleurs de couleur rose, bleu ou parme qui sont très odorantes. Traditionnellement, elle est utilisée pour relaxer et soulager les femmes de nombreux troubles du cycle. Dans certains pays, les viticulteurs avaient l’habitude d’ajouter de la sauge sclarée pour aromatiser le vin. Elle entre toujours dans la composition de liqueurs. Nom latin : Salvia sclareas Autres noms : « toute bonne », sclarée Partie distillée : fleurs et feuilles Famille : lamiacées Odeur : agréable Saveur : douce Durée de conservation : 12 mois Familles aromatiques majoritaires : alcool et ester
Propriétés : régulateur hormonal ; relaxante Cibles : troubles gynécologiques ou hormonaux Utilisations internes : • Aide à réguler le cycle à tout âge (de la puberté jusqu’à la ménopause) • Diminue les troubles liés aux règles (syndrome prémenstruel) ; douleurs, rétention d’eau, gonflement • Idéal en période de ménopause ; aide à diminuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, la transpiration excessive, les sautes d’humeurs et état dépressif • En période de stress, de transition ou de changement En externe : • Désinfecte les peaux grasses ou acnéiques • Améliore les peaux irritées • Fortifie les cheveux
Sureau noir
Ce petit arbuste pousse dans toute l’Europe. Traditionnellement, on utilise ses fleurs et ses fruits. Les molécules aromatiques se trouvent dans les fleurs. L’infusion des fleurs est bien connue pour ses propriétés diurétiques et sudorifiques. Les fruits sont noirs et donnent un jus violet très foncé. Consommés crus, ils apportent de la vitamine C ainsi que des vitamines B2 et B9. Ils contiennent beaucoup de polyphénols, des substances antioxydantes puissantes qui ralentissent le vieillissement cellulaire et limitent l’apparition de certaines maladies. L’eau florale de sureau est délicieuse à boire, pensez à l’associer à d’autres hydrolats moins goûteux. Nom latin : Sambuscus nigra Autre nom : arbre de Judas Partie distillée : fleurs, baies Famille : caprifoliacées Odeur : sucré et douce Saveur : délicieux Durée de conservation : 16 mois Propriétés : anti-asthmatique ; respiratoire ; immunostimulant ; diurétique Cibles : les poumons, les reins
Utilisations internes : • Respiratoire : – Asthme et autres problèmes pulmonaires, bronchite – Favorise l’élimination des sécrétions bronchiques • Stimule les défenses immunitaires : – Prévention des maladies virales pendant l’hiver – Écourter la durée des rhumes, état grippal… dès les premiers symptômes (frissons, douleur gorge, éternuements, toux…) • Diurétique léger : (surtout les fleurs) – Rétention d’eau, œdème, amincissement – Cystite, lithiase urinaire – Rhumatisme, douleurs articulaires Utilisations externes : • Peau : – Excellent pour les peaux sèches – Soin pour les peaux irritées, peaux ternes – Paupières gonflées, conjonctivite : en compresse, pur sur les yeux Cuisine : arôme doux et délicat, se marie bien avec les fruits, sorbets, sirops…
Tea tree
Cet arbre est originaire d’Australie et pousse dans des zones marécageuses. Il a été ensuite cultivé dans de nombreux pays où il prolifère (Madagascar, Floride…). L’infusion des feuilles a servi de boisson de substitution à l’équipage du Capitaine Cook, qui était en rupture de thé. L’arbre a ainsi été baptisé « arbre à thé ». Mis à part les Anglais, les Aborigènes utilisent depuis toujours ces feuilles pour ces vertus médicinales. Aujourd’hui, l’huile essentielle de tea tree est l’une des plus connues au monde. Généralement, les feuilles sont distillées sur place dans le pays d’origine, ce qui explique que l’hydrolat ne soit pas facile à trouver en France. Nom latin : Melaleuca alternifolia Autre nom : arbre à thé Partie distillée : feuilles Famille : myrtacées Odeur : proche de l’huile essentielle en plus doux et légèrement citronnée Saveur : extrêmement forte (comme du raifort), à diluer Durée de conservation : 15 mois Composé aromatique majoritaire : terpinène-4-ol (alcool) Propriétés : antifongique ; anti-infectieux ; antibactérien ; expectorant
Cibles : les mycoses, la peau, excellent purifiant Utilisations internes : à cause de son goût âpre et fort, l’usage interne sera indiqué pour des applications pour lesquelles cet hydrolat est irremplaçable. Je vous conseille de le prendre dilué dans ½ verre d’eau et de l’associer à l’hydrolat de menthe poivrée ou de cannelle. • Purification/Détoxication : – Parasites intestinaux – Candidose chronique (candida albicans) – Mauvaises odeurs corporelles (souvent dues à un système digestif encrassé et à la présence de champignons et/ou bactéries) • Expectorant : action légère pour éliminer les mucosités en cas de rhumes (voir hydrolat d’hysope, sureau ou eucalyptus, plus efficaces et plus agréables à boire) • Gorge douloureuse, en vaporisation (ou hydrolat de sarriette) Utilisations externes : • Peau : – Nettoyer et désinfecter les blessures, écorchures même pour les enfants – Désinfecter les mains en période d’épidémies – Excellent pour les soins sur peau infectée ; acné, psoriasis, varicelle. En association avec la lavande si vous trouvez l’odeur trop forte. • Mycose : – Douche vaginale : candidose, même pour la femme enceinte8 ou autre infection génitales ou urinaire, en compresse sur les parties génitales. – Pieds d’athlète : en bain, compresses ou vaporisation sur les ongles et les pieds. • Infection/inflammation : – En gargarisme, pour la gorge douloureuse et infectée – En bain de bouche pour les gingivites ou aphtose (voir hydrolat de sauge officinale ou de laurier noble). • Déodorant : – Vaporiser sous les aisselles en cas de mauvaise odeur. Soit pur ou en association avec l’hydrolat de sauge officinale qui régule la transpiration et la menthe poivrée pour sa bonne odeur et sa fraîcheur (à part égale).
Thym vulgaire
Le thym est un sous-arbrisseau de 20 à 30 cm de haut, qui pousse à l’état sauvage sur les collines arides de la Provence. C’est un aromate bien connu de la cuisine provençale mais il est également apprécié comme plante médicinale notamment pour ces vertus antiseptiques. L’huile essentielle et l’hydrolat de thym sont toujours associés à un chémotype, « linalol », « thymol » ou « thujanol ». Un chémotype indique la famille aromatique majoritairement représentée. Il varie en fonction de la région, du sol, du climat… et ceci a des répercutions sur les propriétés thérapeutiques. Pour les types « linalol » et « thymol », des analyses ont montré que l’hydrolat possède le même chémotype que son huile essentielle. Nom latin : Thymus Vulgaris Partie distillée : plante entière Famille : lamiacées Odeur : thym plus ou moins fort selon le chémotype Saveur : thym, à diluer surtout le thymol qui est très fort Durée de conservation : 24 mois
Thym à linalol Excellent anti-infectieux, l’hydrolat de thym à linalol est très doux et parfaitement bien adapté pour les
enfants. Composé aromatique majoritaire : linalol (alcool) Propriétés : anti-infectieux ; antifongique ; désinfectant ; tonique Cibles : les jeunes enfants, les infections, la peau Utilisations internes : • Anti-infectieux : – Détruit les bactéries/virus : rhume, bronchite, état grippal – Colite infectieuse • Parasites/champignons : – Aide à l’élimination des parasites et des vers intestinaux – Infection buccale (bain de bouche) – Mycose digestive (candida albicans) • Tonique : – Fatigue nerveuse, asthénie – Renforce les défenses immunitaires – Stimule la digestion – Réchauffant Utilisations externes : • Désinfecte la peau : – En cas de plaies (pur en compresse ou vaporisation) – Acné, psoriasis, eczéma… en vaporisation (pur) ou sauna facial. – Erythème fessier (pur) • Soins pour peau grasse (pur) • Bain : pour stimuler les défenses immunitaires (même pour les bébés) et protéger des infections hivernales. • Inhalation pour rhinite, sinusite… Cuisine : dans les soupes, sauces, viandes mijotées et même certains desserts.
Thym à thujanol C’est un thym doux tout comme le « linalol » mais son action anti-infectieuse semble être un peu plus forte. Il sera plutôt réservé pour les maladies chroniques et reste parfaitement adapté aux enfants. Pour les bébés, il est préférable d’utiliser le thym à « linalol ». Autres noms : thym à thuyanol Famille aromatique majoritaire : alcool Propriétés : anti-infectieux ; désinfectant ; tonique Cibles : les enfants, les infections récidivantes Utilisations internes : • Anti-infectieux : – Détruit les bactéries/virus : rhume, bronchite, état grippal – Idéal pour les maladies chroniques (bronchite chronique, cystite récidivante…)
– Prévention des épidémies hivernales, va stimuler le système immunitaire. – Infection buccale (bain de bouche) – Gargarisme pour douleur de gorge ou angine – Colite infectieuse • Tonique : – Fatigue nerveuse, asthénie – Renforce les défenses immunitaires – Stimule la digestion – Réchauffant Utilisations externes : • Désinfecte la peau : – en cas de plaies (pur en compresse ou vaporisation) – acné, psoriasis, eczéma… en vaporisation (pur) ou sauna facial. • Soins pour peau grasse (pur) • Bain : pour stimuler les défenses immunitaires et protéger des infections hivernales. • Inhalation pour rhinite, sinusite…
Thym à thymol C’est un thym fort, lié à la présence de thymol qui est une phénol. Cependant, l’hydrolat ne présente pas de dermocausticité contrairement à l’huile essentielle. Il sera tout de même nécessaire de le diluer avant tout usage interne et externe. Les propriétés sont proches de celles des thyms à linalol et à thujanol, mais ce thym a une action beaucoup plus puissante. Son usage sera réservé aux adultes. Composé aromatique majoritaire : thymol (phénol) Propriétés : anti-infectieux ; antifongique ; immunostimulant Cibles : les adultes, les infections Utilisations internes : • Anti-infectieux puissant : – Infections respiratoires : grippe, rhume, bronchite… – Infections intestinales : colite infectieuse, gastro-entérite – Douleur à la gorge – Infection urinaire • Stimulant : – Renforce les défenses immunitaires, protège des infections – Fatigue nerveuse, asthénie – Mycose buccale : en bain de bouche (diluer à 50 % avec de l’eau) Utilisations externes : • Désinfecte la peau : acné (diluer de moitié avec de l’eau), utiliser pendant une semaine puis continuer avec un hydrolat plus doux comme la lavande • Gargarisme en cas de douleur à la gorge ou d’angine • Inhalation pour sinusite et rhinite.
Tilleul
Ce grand arbre est très répandu en Europe, dans nos forêts et dans nos villes. L’usage le plus connu est la fameuse infusion de tilleul prise dans l’après-midi ou le soir après le dîner. L’infusion se fait à partir des bractées tout comme pour la fabrication de l’hydrolat. La distillation ne donne pas d’huile essentielle. Une autre partie du tilleul, appelé l’aubier (la 2e écorce), possède également des vertus thérapeutiques, mais qui sont totalement différentes de celles des bractées. Nom latin : Tilia vulgaris Partie utilisée : bractées avec fruits Famille : tiliacées Odeur : douce et légèrement citronnée Saveur : douce et fruitée Durée de conservation : 12 mois Propriétés : sédatif ; hypnotique léger ; apaisant, Cible : le système nerveux Utilisations internes : • Calme en cas :
– D’angoisse, de nervosité, de stress – De fatigue nerveuse ou déprime – Bébés agités ou qui ont du mal à s’endormir • Favorise le sommeil • Soulage les migraines, maux de tête Utilisations externes : • Soulage les maux de tête ; mettre une compresse sur le front • Apaise : – les peaux irritées ou sèches (pur en vaporisation ou compresse) – Les rougeurs et les démangeaisons (eczéma) • Calme les enfants agités, ajouté dans l’eau du bain • Détend ; à vaporiser dans une pièce (sur les rideaux) ou dans une chambre (sur l’oreiller) Cuisine : saveur très appréciée pour accommoder les desserts, en sorbets, en boissons chaudes ou froides.
Verveine citronnée
Ce petit arbuste de 2 mètres de hauteur pousse à l’état sauvage en Amérique du Sud, principalement au Chili et en Argentine. On le cultive dans les zones tempérées du sud de l’Europe ou du Nord de l’Afrique. Il ne faut pas le confondre avec notre verveine officinale, qui pousse naturellement en France. Sous l’effet de la chaleur, les feuilles dégagent une bonne odeur citronnée. Son infusion est connue pour faciliter la digestion et favoriser le sommeil. Lors de la distillation la quantité d’huile essentielle obtenue est très faible ce qui explique son prix élevé. L’hydrolat dont la composition aromatique est proche de celle de l’huile essentielle pourra dans de nombreux cas se substituer à l’huile essentielle. L’hydrolat de verveine citronnée est un rééquilibrant majeur tant sur le plan mental qu’au niveau de l’organisme. Nom latin : Lippia Citriodora Autres noms : aloysia triphylla, verveine odorante, verveine-citronnelle Parties distillées : feuilles
Famille : verbénacées Odeur : fraîche, citronnée Saveur : rafraichissante et douce, légèrement citronnée Durée de conservation : 24 mois Composé aromatique majoritaire : citrals (aldéhyde) Propriétés : rééquilibre le système nerveux ; détoxifiante ; anti-inflammatoire Cibles : le métabolisme général, l’inflammation Utilisations internes : • Système nerveux : – Action tonique : mal-être, fatigue nerveuse, idées noires, déprime… – Action calmante : stress, anxiété, insomnie… • Détoxifiant : stimule tous les émonctoires (foie/vésicule biliaire/reins/intestins/peau) ainsi que certaines glandes endocrines (pancréas et thyroïde) – Améliore la digestion, la constipation légère… – Action diurétique : rétention d’eau, prise de poids avant les règles – Maladie de peau : eczéma et psoriasis (l’hydrolat apaise aussi le côté émotionnel souvent impliqué dans les maladies de peau), acné – Cure détoxifiante au printemps et à l’automne ; pendant les diètes (régime amincissant), monodiète ou jeûne. • Anti-inflammatoire : – Coliques, douleurs aux intestins, maladie de Crohn – Spasmes et douleurs en relation avec les règles (améliore tous symptômes du syndrome prémenstruel) Utilisations externes : • Soin pour peaux sèches ou mixtes (à utiliser de préférence le soir, car cet hydrolat peut être légèrement photosensibilisant) • Bain de bouche ; haleine fraîche • Bain relaxant pour tous Cuisine : Accompagne aussi bien les plats sucrés (salades de fruits, sorbets, crèmes…) que les salés (riz, pâtes, poissons…) Délicieux en boisson froide ou chaude.
Chapitre 5
Se soigner
Ma première pharmacie Il n’est pas toujours évident de savoir quels hydrolats choisir pour démarrer sa pharmacie. La sélection que je vous propose vous permettra de solutionner beaucoup de petits maux du quotidien, tout en l’adaptant à vos propres besoins. Reportez-vous aux fiches individuelles pour avoir plus d’informations sur les propriétés et les précautions d’utilisation. Fleur d’oranger : relaxant, arôme délicieux, pour toute la famille, tous types de peau Carotte : draineur et régénérateur du foie et de la peau ; peau abîmée, vieillie ou romarin : draineur du foie et de la peau ; tonique ; peau grasse (cure de 3 semaines maximum) Verveine citronnée : hydrolat polyvalent ; détoxifiant général de tous les émonctoires ; rééquilibre le système nerveux (calme ou stimule) ; soulage les douleurs ; peaux sèches Sarriette : excellent antiseptique en interne et en local ; stimule les défenses immunitaires Camomille romaine : yeux irrités ; calme les douleurs (démangeaison, colite, dents…) ; pour les enfants ; apaisant ; peaux irritées et sensibles, problèmes de sommeil Géranium : tonique circulatoire et stimule le foie et le pancréas ; tous types de peau ; répulsif pour les insectes ; odeur très agréable Sureau noir : élimine les sécrétions bronchiques ; stimule les défenses immunitaires ; peaux sèches et irritées ; yeux irrités Menthe poivrée : rafraîchit ; stimule en cas de fatigue ; propriétés digestives ; haleine fraîche ; tonique circulatoire ; coups de soleil Basilic ou mélisse : améliore la digestion et l’apaisement mental ; peaux ternes et sensibles Hélichryse : stimule la circulation veineuse et lymphatique ; peau couperosée ; hématomes ou Hamamélis : tonique circulatoire ; ralentit le vieillissement de la peau ; peau couperosée Genévrier : diurétique indispensable en cas de problèmes urinaires, rhumatismes ou de cures
amincissantes ; peau grasse Hysope ou inule odorante : contre la toux ; élimine les mucosités. Voir les contre-indications pour ces 2 plantes.
Répertoire des maladies par système Vous trouverez dans ce chapitre, des traitements et des soins pour adultes, à visée préventive ou curative, pour les maladies ou les symptômes les plus fréquents. En cas de maladie grave ou si les symptômes persistent consultez rapidement votre médecin ou un thérapeute compétent. Référez-vous à la fiche individuelle de chaque hydrolat proposé dans le traitement afin de vérifier ses propriétés. Lorsqu’un « * » est placé après un hydrolat, consultez impérativement la partie « Recommandations » ou « Contre-indications » de la fiche. Les traitements proposés regroupent généralement un mélange de 3 hydrolats, afin de créer une synergie entre les plantes et d’augmenter leur efficacité. La partie « Autres hydrolats » constitue une alternative dans l’hypothèse où l’un des hydrolats proposés ne soit pas adapté à votre situation. Les hydrolats peuvent être pris purs ou dilués selon votre goût. Pour rappel : 1 càc = 5 ml (cuillère à café) ; 1 càs = 10 ml (cuillère à soupe)
Digestif AÉROPHAGIE : Basilic (1 càc) avant chaque repas et livèche (1 càs) le matin à jeun pendant 3 semaines Autres hydrolats : Marjolaine, menthe poivrée* Réglage alimentaire : diminution des aliments pouvant surcharger le foie et des associations alimentaires entraînant des fermentations. APPÉTIT : Pour couper l’appétit : laurier ou sauge officinale* (1 càc) avant chaque repas Pour ouvrir l’appétit : cassis ou camomille matricaire (1 càc) avant chaque repas BALLONNEMENTS/FLATULENCES : Basilic et sarriette : 1 càc de chaque avant chaque repas et livèche (1 càs) le matin à jeun pendant 25 jours. Autres hydrolats : laurier, marjolaine Réglage alimentaire : éviter les mauvaises associations alimentaires, consulter un naturopathe.
CIRRHOSE : Carotte et lédon du Groenland : Ajouter 1 càc de chaque hydrolat dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. Faire une cure de 25 jours, arrêter 5 jours et faire une nouvelle cure de 25 jours. COLIQUE/MAL AU VENTRE : Choisir 2 hydrolats parmi basilic, camomille romaine et marjolaine. Ajouter 1 càc de chaque hydrolat dans une tasse d’eau tiède. À prendre toutes les heures jusqu’à amélioration. Autres hydrolats : lavande fine, mélisse, verveine citronnée CONSTIPATION : Mélanger les hydrolats d’achillée millefeuille 100 ml, carotte 100 ml, livèche 100 ml et ortie 100 ml. Prendre 1 càs du mélange matin et soir avant les repas pendant 25 jours. Arrêter 5 jours et faire une nouvelle cure de 25 jours. Réglage alimentaire : introduire plus de fibres dans l’alimentation, limiter l’apport de produits raffinés et sucrés. DIARRHÉE : Préparer le mélange suivant : Hamamélis (2 càs) et sarriette ou cannelle* (1 càs). Mettre les 2 hydrolats dans 1 litre d’eau, à boire dans la demi-journée. Continuer le traitement pendant 2 jours avec le mélange suivant : Hamamélis (1 càs) et sarriette ou cannelle* (1 càs) à diluer dans 1 litre d’eau et à boire dans la journée. DIGESTION DIFFICILE : Action tonique : menthe poivrée* ou cannelle* ; ½ à 1 càc avant ou après le repas Si liée au stress : basilic ou mélisse ; 1 càc avant chaque repas Si liée à un foie paresseux, choisir 2 hydrolats parmi : carotte, lédon du Groenland, livèche ou romarin* ; 1 càc de chacun des 2 hydrolats dans une tasse d’eau tiède matin et soir avant le repas. Autres hydrolats : cassis, laurier, marjolaine, verveine citronnée ESTOMAC (DOULEUR GASTRIQUE, SPASME) : Si liée au stress : Choisir 2 hydrolats parmi basilic, lavande fine ou mélisse ; 1 càc de chaque dans un verre d’eau 2 à 3 fois par jour, de préférence avant le repas En cas d’acidité gastrique, préparer le mélange suivant : Basilic (250 ml), cassis (100 ml) et marjolaine (100 ml) : prendre 1 càs du mélange matin et soir avant le repas pendant 25 jours. Prévoir un réglage alimentaire, limitant la quantité d’aliments acides ou acidifiants ainsi que de mauvaises associations d’aliments entre eux. FOIE/VESICULE BILIAIRE (INSUFFISANCE HÉPATIQUE ET BILIAIRE) : Préparer le mélange suivant : carotte ou lédon du Groenland (250 ml) et livèche ou romarin*
(250 ml). Prendre 1 càs du mélange matin et soir, avant le repas, dilué dans une tasse d’eau tiède, pendant 25 jours. Autres hydrolats : agaricus, marjolaine, verveine citronnée GASTRO-ENTERITE : Cannelle* ou sarriette : 1 càc diluée dans de l’eau toutes les 2 heures. Ne pas dépasser 6 prises lors de la 1re journée. Autre hydrolat : thym à thymol Poursuivre pendant 1 semaine avec le mélange suivant : Laurier (1 càs) et cannelle* ou sarriette (1 càc) ; diluer dans 1 litre d’eau et boire dans la journée. Autre hydrolat : ajouter hamamélis en cas de diarrhée. HÉPATITE : Si l’hépatite est due à une intoxication alimentaire, chimique ou médicamenteuse, prendre au préalable : livèche (1 càs) matin et soir avant chaque repas, pendant 10 jours. Poursuivre avec l’hydrolat de carotte ou lédon du Groenland (1 càs) matin et soir avant chaque repas, pendant 25 jours, arrêter 5 jours et faire une nouvelle cure de 25 jours. HERNIE HIATALE : Basilic et fleur d’oranger : 1 càc de chaque avant les 3 repas Autre hydrolat : lavande INTOXICATION ALIMENTAIRE (SUITE D’) : Livèche (1 càs) matin et soir avant chaque repas, pendant 25 jours. Poursuivre avec lédon du Groenland pendant 25 jours, 1 càs matin et soir avant chaque repas. MALADIE DE CROHN (ADJUVANT AU TRAITEMENT) : Camomille romaine (1 càs) matin et soir avant chaque repas Autres hydrolats : mélisse, hamamélis MYCOSE DIGESTIVE : Sarriette ou tea tree (1 càs) diluée dans de l’eau matin et soir avant le repas, pendant 25 jours Autres hydrolats : Thym à linalol NAUSÉE, VOMISSEMENT : HORS GROSSESSE : menthe poivrée* (1 càc) diluée dans un verre d’eau froide à boire lentement (en 20 minutes) par petites gorgées. Renouveler toutes les 2 heures. Ne pas dépasser 4 càc dans la journée. Si les nausées ou les vomissements durent plusieurs jours, vous pouvez alterner avec l’hydrolat de
basilic. PENDANT LA GROSSESSE
: mélisse ou basilic, ajouter 2 càs dans un litre d’eau, à boire dans la journée.
ULCÈRE A L’ESTOMAC : Consulter un médecin. Camomille romaine par alternance avec lavande fine ; 1 càs matin et soir avant chaque repas, pendant 25 jours. En cas de saignement, ajouter 1 càs d’hydrolat d’achillée millefeuille ou de ciste. VERMIFUGE : Sarriette (1 càc) et tea tree ou thym à linalol (1 càc). Prendre les 2 càc ensemble, diluées dans un verre d’eau, matin et soir avant les repas, pendant 25 jours.
Psycho-émotionnel AGITATION Fleur d’oranger ou camomille romaine, 2 càs dans un litre d’eau à boire pendant la journée ANGOISSE/ANXIETE : Choisir 2 hydrolats parmi : basilic, millepertuis et mélisse, prendre 1 càc de chaque dans une tasse d’eau tiède matin et soir, avant ou après le repas. Si besoin, ajoutez 2 prises supplémentaires dans la journée. Autres hydrolats : fleur d’oranger, lavande fine, marjolaine, rose, tilleul. ANOREXIE : Préparer le mélange suivant : Camomille matricaire ou cassis, 200 ml Fleur d’oranger ou rose, 200 ml Cannelle*, 100 ml Ajouter 2 càs du mélange dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. BOULIMIE : Sauge officinale* et rose, 1 càs de chaque dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. Faire une cure de 25 jours, arrêter 5 jours et faire une nouvelle cure de 25 jours. CÉPHALÉE/MIGRAINE : En interne : au choix, camomille romaine, mélisse ou menthe poivrée*, 2 càs dans un litre d’eau à boire dans la journée.
En externe : appliquer une compresse sur les tempes pendant 20 minutes. Si nécessaire, renouveler plusieurs fois dans la journée. Mélanger 4 càs (40 ml) d’hydrolat dans 100 ml d’eau froide ; au choix menthe poivrée* ou camomille romaine. Si la céphalée est liée au stress vous pouvez ajouter 10 ml de lavande fine, de tilleul ou de rose. CHOC ÉMOTIONNEL : En interne : fleur d’oranger et millepertuis* ; dans les jours qui suivent le choc, prendre 3 càs de chaque hydrolat dans un litre d’eau et boire dans la journée. Lorsque le choc s’estompe, passer à 2 càs de chaque hydrolat pendant 10 jours puis terminer avec 1 càs de chaque pendant 10 jours supplémentaires. En externe : ajouter 100 ml d’hydrolat dans l’eau du bain, soit camomille romaine ou rose. DÉPENDANCE (TABAC, ALCOOL, DROGUE) : AIDE AU SEVRAGE : Mélanger l’hydrolat de ciste (250 ml), de fleur d’oranger (100 ml) et de rose (100 ml) dans un flacon de 500 ml. Ajouter 3 càs dans 1 litre d’eau à boire pendant la journée. Remplir un petit vaporisateur de poche avec de l’hydrolat de ciste pur et vaporiser dans la bouche à chaque envie. DÉPRIME, DÉPRESSION LÉGÈRE, FATIGUE NERVEUSE : Préparer 2 càs de millepertuis*, 1 càs de pin sylvestre et 1 càs de rose dans un litre d’eau, à boire dans la journée, pendant 25 jours. Autres hydrolats : le pin sylvestre pourra être remplacé par le thym à linalol ou à thujanol ou par la sarriette. HYPERACTIVITÉ (CHEZ LES ENFANTS) : La quantité est à adapter en fonction de l’âge de l’enfant (voir le chapitre « Hydrolat mode d’emploi »). En interne : fleur d’oranger ou camomille romaine. Cure de 25 jours, arrêter 5 jours et faire une nouvelle cure de 25 jours. En externe : ajouter à l’eau du bain l’un des 2 hydrolats. Donner un bain, un soir sur deux dans une eau assez chaude. INSOMNIE : Marjolaine et tilleul, prendre 1 càc de chaque dans une tasse d’eau tiède vers 18 h 00 et vers 21 h 00. En plus, mettre 2 càs d’hydrolat de camomille romaine dans un litre d’eau à boire pendant la journée. Autres hydrolats : lavande fine, mélisse, millepertuis* (si lié à un état dépressif). MÉMOIRE (STIMULANT CÉRÉBRAL) : Cannelle* (1 càc) le matin et le soir diluée impérativement dans de l’eau, avant ou après les
repas, pendant 25 jours. Pour les personnes âgées, se limiter à 1 càc par jour. Autres hydrolats : romarin*, sarriette. SPASMES NERVEUX (TICS) : Mélanger 1 càs de camomille romaine et 2 càs de marjolaine dans un litre d’eau, à boire dans la journée. Cure de 25 jours à renouveler après un arrêt de 5 jours. STRESS : Mélanger 1 càc de basilic, 1 càc de rose et 1 càs de fleur d’oranger dans 1 litre d’eau, à boire dans la journée. Cure de 25 jours, arrêt de 5 jours et nouvelle cure de 25 jours. Autres hydrolats : camomille romaine, lavande fine, marjolaine, mélisse, millepertuis*, tilleul
Dermatologie ACNÉ : En interne : mélanger l’hydrolat de carotte (200 ml), de livèche (100 ml), de romarin* (100 ml) et de verveine citronnée (100 ml). Prendre 1 càs du mélange diluée dans un verre d’eau, matin et soir avant les repas. Prévoir une cure de 25 jours, arrêtez 5 jours et refaire une cure de 25 jours. Réglage alimentaire indispensable : diminuer les sucres, les produits raffinés et les féculents, consulter un naturopathe. En externe pour désinfecter les boutons (compresse d’hydrolat pur) : sarriette au début pendant 10 jours puis au choix lavande, tea tree ou cèdre*. Faire 2 applications par jour matin et soir, sur une peau propre. ALLERGIE CUTANÉE : En externe : compresse ou vaporisation pure de camomille matricaire. BRÛLURE/COUPS DE SOLEIL : En externe : compresse (5 càs d’hydrolat dans 100 ml d’eau) ou vaporisation (hydrolat pur) de lavande fine que l’on peut associer à part égale à la menthe poivrée* pour son action rafraîchissante. Autres hydrolats : camomille matricaire, hélichryse italienne. CELLULITE : En interne : cyprès*, genévrier* et géranium. Ajouter 1 càs de chaque hydrolat dans 1 litre d’eau, à boire dans la journée. Cure de 25 jours, arrêter 5 jours et refaire une cure de 25 jours. En externe : dans un flacon de 500 ml, mélanger le cèdre* (250 ml) et l’hélichryse italienne* (250 ml). Faites chauffer 100 ml d’eau, ajouter 50 ml du mélange d’hydrolats. Imprégner des bandes et appliquer ces compresses chaudes sur les zones à traiter. À faire le soir et laisser agir 20 à 30 minutes. Si vous n’avez pas le temps, vaporiser le mélange pur directement sur la zone et laisser la peau absorbée le liquide.
CERNE OU POCHE SOUS LES YEUX : En externe : mélanger 10 ml d’hélichryse italienne* avec 10 ml de ciste et 10 ml soit d’hamamélis soit de cyprès*. Remplir un roll-on de 30 ml avec le mélange. Faire 2 à 3 applications par jour sur la zone à traiter. CICATRISATION : En externe : appliquer l’hydrolat de lavande fine pur sous forme de compresses ou de vaporisations ; 3 applications par jour pendant la première semaine. Poursuivre avec l’achillée millefeuille jusqu’à ce que la cicatrise se résorbe. COUPS, BOSSE, HÉMATOME : En externe : hélichryse italienne*, en compresse ou vaporisation 3 fois par jour. Appliquer l’hydrolat pur sur la zone à traiter. COUPEROSE : En externe : préparer une lotion en mélangeant 250 ml de cyprès* ou hamamélis avec 250 ml d’hélichryse italienne*. Appliquer matin et soir cette lotion pure et laisser la peau absorbée le liquide. Traitement de 3 mois minimum. COUPURE : Appliquer directement sur la coupure de l’hydrolat de ciste ou d’achillée millefeuille. DÉMANGEAISONS : Vaporiser ou appliquer pure sur la peau en compresse l’hydrolat de camomille matricaire ou de rose (y compris sur les muqueuses anales, génitales, gencives). Vaporiser toutes les 30 minutes si besoin. ECZÉMA : En interne : Enfant : verveine citronnée. Adulte : Choisir 3 hydrolats parmi : agaricus, carotte, lédon du Groenland, romarin*. Mélanger 100 ml de chacun des 3 hydrolats et ajouter 2 càs par jour diluées dans 1 litre d’eau, à boire dans la journée. Cure de 25 jours. À renouveler une fois après un arrêt de 5 jours. Consulter un naturopathe pour établir un réglage alimentaire, car une mauvaise alimentation est un facteur aggravant. Si les poussées apparaissent à la suite de stress, ajouter un hydrolat anti-stress. En externe : pour désinfecter et apaiser, vaporiser de l’hydrolat pur de camomille romaine pour les enfants ou de camomille matricaire pour les adultes. Autres hydrolats : cèdre*, lavande fine, rose. ÉRUPTIONS DIVERSES :
Appliquer sous forme de compresses ou de vaporisations l’hydrolat pur de camomille matricaire. Si l’éruption est accompagnée d’une douleur brûlante, ajouter en quantité égale de l’hydrolat de menthe poivrée*. Autre hydrolat : rose MYCOSE CUTANÉE : En externe : appliquer localement de l’hydrolat pur de sarriette ou de tea tree. PIQÛRE D’INSECTES : Vaporiser immédiatement sur la piqûre de l’hydrolat pur de lavande fine. PSORIASIS : En interne : choisir 3 hydrolats parmi : agaricus, carotte, lédon du Groenland, romarin*. Mélanger 100 ml de chacun des 3 hydrolats et prendre 2 càs par jour diluées dans 1 litre d’eau, à boire dans la journée. Cure de 25 jours. À renouveler une fois après un arrêt de 5 jours. Consulter un naturopathe pour établir un réglage alimentaire, car une mauvaise alimentation est un facteur aggravant. Si les poussées apparaissent à la suite de stress, ajouter un hydrolat anti-stress. En externe, pour désinfecter et apaiser : vaporiser 3 fois par jour ou plus si nécessaire le mélange camomille matricaire (50 ml) et cèdre* (50 ml) RIDES : En lotion externe, faire 2 applications par jour d’hydrolat pur de rose seul ou en association avec l’hydrolat de ciste. Traitement de 3 mois. TÂCHE, PIGMENTATION DE LA PEAU : En interne : 1 càs de carotte matin et soir avant les repas, pendant 25 jours. À renouveler une fois après un arrêt de 5 jours. En externe : appliquer sur les tâches de l’hydrolat de carotte pur à l’aide d’un roll-on ou en lotion traitante. Traitement de plusieurs mois. URTICAIRE : En interne : agaricus, 1 càs, matin, midi et soir diluée dans un verre d’eau pendant la crise. Continuer pendant 20 jours en prenant 1 càs le matin et le soir. En externe : vaporiser le mélange d’hydrolats purs de camomille matricaire ou de lavande fine associé à la menthe poivrée*. Autre hydrolat : rose VARICELLE : Vaporiser sur les boutons de l’hydrolat de de cèdre* ou tea tree pur pour désinfecter, apaiser et favoriser la cicatrisation.
Autre hydrolat : lavande fine VERGÉTURES : Appliquer des compresses de géranium pur sur la zone à traiter. 2 applications par jour pendant plusieurs semaines. ZONA (CALME LA DOULEUR) : En interne : mettre 1 càs de camomille romaine et 1 càs de mélisse dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. En externe : vaporiser ou appliquer des compresses de camomille romaine ou de camomille matricaire pur.
Orl/pneumologie/infectiologie ALLERGIE SAISONNIÈRE
:
En prévention, agaricus 1 càs matin et soir diluée dans de l’eau 3 semaines avant le début des allergies. Pendant la crise, 4 càs par jour. Autres hydrolats : camomille matricaire, pin sylvestre, romarin*. ANGINE/AMYGDALITE/LARYNGITE/MAL À LA GORGE PLUS DE
: CONSULTER UN MÉDECIN SI LES SYMPTÔMES PERSISTENT
24 HEURES.
Laurier noble ou sarriette : vaporiser l’hydrolat pur dans le fond de la gorge, toutes les 30 minutes au début puis espacer dès amélioration. On peut remplacer les vaporisations par un gargarisme. Autres hydrolats : pin sylvestre, rose, tea tree, thym à thujanol ASTHME (EN PRÉVENTION) : CONSULTER IMPÉRATIVEMENT UN MÉDECIN. Préparer les 2 mélanges : 1er mélange : sureau noir (100 ml), hysope* (75 ml), camomille romaine (75 ml) ; ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire dans la journée, pendant 15 jours puis continuer avec le mélange suivant. 2e mélange : sureau noir (100 ml), inule* (75 ml), camomille romaine (75 ml) ; ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire dans la journée, pendant 15 jours. BRONCHITE ASTHMATIFORME : En interne : préparer le mélange suivant : Sureau noir (50 ml), hysope* (50 ml), myrte verte (50 ml) et camomille romaine (50 ml) ; ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire dans la journée, pendant 10 jours. En externe : myrte verte, appliquer l’hydrolat pur en friction sur le thorax (2 fois par jour) ; dans le bain, ajouter de 50 à 100 ml d’hydrolat dans l’eau du bain ; en inhalation, ajouter 2 à 4 càs d’hydrolat dans un bol d’eau bouillante.
BRONCHITE CHRONIQUE : En interne : préparer le mélange suivant : Eucalyptus globulus (100 ml), myrte verte (100 ml), pin sylvestre (100 ml), thym à thujanol (100 ml) ; prendre 1 càs matin et soir diluée dans de l’eau, pendant 25 jours. Autres hydrolats : cyprès*, hysope*, inule*, romarin* En externe : comme pour « Bronchite asthmatiforme ». Pour le bain on associera les hydrolats de myrte verte et pin sylvestre, à part égale pour un total de 50 à 100 ml.
EMPHYSÈME
: CONSULTER IMPÉRATIVEMENT UN MÉDECIN
Prendre 1 càc 3 fois par jour d’hydrolat d’hysope* pendant 15 jours, arrêter 2 jours et continuer avec l’hydrolat de sureau noir pendant 21 jours. Cette cure pourra être répétée une deuxième fois après un arrêt de 5 jours. Ne pas continuer sans avis médical après la deuxième cure.
ÉTAT GRIPPAL, REFROIDISSEMENT, RHUME (EN PRÉVENTION OU DÈS LES
1ERSSYMPTÔMES)
Préparer le mélange : Cannelle* (100 ml), romarin* (100 ml), sarriette (100 ml), sureau noir (100 ml), thym à thujanol (100 ml) ; En prévention, prendre 1 càs matin et soir diluée dans de l’eau pendant 25 jours. En cas de maladie, traiter dès les 1ers symptômes en prenant 1 càc du mélange toutes les heures, ne pas dépasser 8 càc au cours de la 1re journée. Continuer le traitement pendant 7 jours, en prenant 6 càc les 2 jours suivant puis 4 càc jusqu’à la fin. Autres hydrolats : eucalyptus globulus, tea tree RHINITE, SINUSITE, RHINO-PHARYNGITE, TRACHEITE
:
Mélanger les hydrolats d’inule* (100 ml), myrte verte (100 ml), pin sylvestre (100 ml), et romarin* (100 ml) ; prendre dès les 1ers symptômes en prenant 1 càc du mélange toutes les heures, ne pas dépasser 8 càc au cours de la 1re journée. Continuer le traitement pendant 7 jours, en prenant 6 càc les 2 jours suivant puis 4 càc jusqu’à la fin. Autres hydrolats : eucalyptus globulus, hysope*
TOUX
:
En interne : mélanger cyprès* (50 ml), hysope* ou inule* (50 ml) ; prendre 1 càc 6 à 8 fois par en fonction de la fréquence des quintes. Pour les toux rebelles, vaporiser l’hydrolat de cyprès* pur dans le fond de la gorge après chaque quinte. Autres hydrolats : myrte verte, sureau noir En externe : inhalation d’eucalyptus globulus, 2 à 3 fois dans la journée. * Consulter obligatoirement la fiche individuelle de ces plantes pour vérifier les recommandations ou contre-indications.
Cardiologie, phlébologie CONGESTION, STASE VEINEUSE, JAMBES LOURDES :
En interne : hamamélis (1 càs) et cyprès* ou hélichryse italienne* (1 càs) ; ajouter les 2 càs dans 1 litre d’eau et boire dans la journée, par cure de 25 jours. En externe : en compresse ou vaporisation, appliquer matin et soir le mélange suivant : cèdre* (100 ml), hamamélis (100 ml) et menthe poivrée* (50 ml) HÉMATOME INTERNE : En interne : hélichryse italienne* (1 càs) matin et soir diluée dans de l’eau pendant 25 jours. HÉMORROÏDES : En interne : achillée millefeuille et hamamélis, 1 càc de chaque, 4 fois par jour pendant les 4 premiers jours puis 1 càc de chaque, matin et soir pendant 10 jours. Autres hydrolats : cyprès* En externe : pratiquer 2 bains de siège par jour. Mélanger 6 càs d’hamamélis avec 2 càs de ciste (en cas d’hémorroïde très saignante) et 2 càs de camomille matricaire pour apaiser. HYPERTENSION : CONSULTER UN MÉDECIN Géranium (1 càc) et lavande fine ou mélisse (1 càc), prendre 1 càc de chaque diluée dans de l’eau matin et soir pendant 25 jours. Adapter la dose en fonction de l’évolution de votre tension artérielle. LYMPHOEDÈME (GROS BRAS) : En interne : hélichryse italienne* (1 càs) matin et soir diluée dans de l’eau, par cure de 25 jours, arrêter 5 jours et renouveler pour 25 jours. Ne pas renouveler sans avis médical après la 2e cure. En externe : vaporiser ou appliquer des compresses d’hélichryse italienne* sur le bras 2 fois par jour. MALADIE DE RAYNAUD : En interne : cannelle* (1 càc) et cyprès* ou hamamélis (1 càc), diluée dans de l’eau matin et soir pendant 25 jours, arrêter 5 jours et renouveler pour 25 jours. En externe : 1 à 2 fois par jour, plonger les doigts dans un bol d’eau chaude (38 °C) dans lequel vous aurez ajouté 1 càc de cannelle* et 1 càs de cyprès* ou d’hamamélis. PALPITATION CARDIAQUE : CONSULTER UN MÉDECIN Si lié au stress : lavande fine ou mélisse, 1 càc diluée dans de l’eau, 3 fois par jour pendant 25 jours. Vous pouvez également vaporiser l’hydrolat de mélisse pur dans la bouche à chaque crise. PHLÉBITE : CONSULTER UN MÉDECIN En prévention : hélichryse italienne* et hamamélis, 1 càc de chaque, matin et soir diluées dans de l’eau pendant 25 jours. Renouveler si besoin après un arrêt de 5 jours.
VARICES : En interne : 1er mélange : cyprès* (150 ml), hamamélis (200 ml) et camomille matricaire (150 ml) 2e mélange : hélichryse italienne* (250 ml), menthe poivrée* (100 ml) et camomille romaine (150 ml). Ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. Pratiquer une cure de 25 jours avec le 1er mélange, arrêter 5 jours, démarrer une cure de 25 jours avec le 2e mélange, arrêter 5 jours et recommencer le cycle une deuxième fois. En externe : appliquer le mélange no 1 en vaporisation ou en compresses sur les jambes.
Rhumatologie ARTHRITE : En interne : mélanger les hydrolats de cyprès* (100 ml), genévrier* (100 ml) et verveine citronnée (200 ml). Ajouter 2 càs du mélange dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. Cure de 25 jours, arrêt de 5 jours et reprise de la cure pour 25 jours. En externe : appliquer des compresses (froides ou chaudes) de romarin* ou pin sylvestre. En cas de douleurs, ajouter l’hydrolat de menthe poivrée* dans la compresse. ARTHROSE : En interne : mélanger les hydrolats de cyprès* (150 ml), cassis (150 ml) et ortie (200 ml). Ajouter 2 càs du mélange dans 1 litre d’eau à boire dans la journée. Cure de 25 jours, arrêt de 5 jours et reprise de la cure pour 25 jours. GOUTTE : En interne : genévrier* ou cassis et cyprès* ; ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire dans la journée (avant 17 h). Cure de 25 jours, arrêt de 5 jours et reprise de la cure pour 25 jours. En externe : en compresse froide ou chaude, appliquer le mélange hélichryse italienne* (100 ml) et romarin* (100 ml). 1 à 2 applications par jour pendant 15 jours. OSTÉOPOROSE : En interne : mélanger cassis (250 ml) et ortie (250 ml). Prendre 1 càs diluée dans de l’eau avant le repas matin et soir. Cure de 25 jours, arrêt de 5 jours et reprise de la cure pour 25 jours. RHUMATISME : En interne : 1er mélange, traitement d’attaque : genévrier* (150 ml), ortie (150 ml) et romarin camphré* (150 ml) ; prendre 2 càs dans un litre d’eau à boire dans la journée (avant 17 h), pendant 21 jours. Continuer le traitement avec le 2e mélange. 2e mélange : cassis ou sureau noir (100 ml), ortie (300 ml) et pin sylvestre (100 ml) ; ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire dans la journée (avant 17 h), pendant 25 jours, arrêter 5 jours et reconduire la prise du 2e mélange pendant 25 jours si nécessaire.
En externe : en compresse (froide ou chaude) et/ou dans le bain ; romarin camphré* ou pin sylvestre. Si votre état est amélioré par le froid, vous pouvez ajouter de la menthe poivrée* (30 % du mélange) dans la compresse. SCIATIQUE : En interne : genévrier* (1 càs) et camomille matricaire (1 càs), dilué dans 1 litre d’eau à boire dans la journée (avant 17 h) En externe : préparer le mélange genévrier* (150 ml) et menthe poivrée* (50 ml). Appliquer en compresse froide ou chaude, 1 à 2 fois par jour.
Gynécologie AMENORRHEE, DYSMENORRHEE : En interne : achillée millefeuille (100 ml) et sauge officinale* ou sclarée* (100 ml), prendre 1 càc du mélange avant chaque repas, 3 fois par jour pendant 10 jours ou plus selon l’évolution. En externe : compresse chaude sur le bas-ventre avec l’hydrolat de cyprès*. BOUFFÉE DE CHALEUR (DE LA MÉNOPAUSE) : En interne : achillée millefeuille (100 ml), menthe poivrée* (100 ml), rose (100 ml) et sauge officinale* ou sclarée* (200 ml). Ajouter 2 càs du mélange dans 1 litre d’eau à boire dans la journée, pendant 25 jours. En externe : vaporisation de l’hydrolat de menthe poivrée* sur le corps ; bain relaxant avec l’hydrolat de rose. CANDIDOSE, VAGINITE : En interne : sarriette (contre-indiqué pendant la grossesse) ou tea tree. Prendre 1 càc avant les repas, 3 fois par jour pendant 25 jours. À renouveler si besoin. En externe : douche vaginale avec l’hydrolat de sarriette (contre-indiqué pendant la grossesse) ou de tea tree. Ajouter l’hydrolat de camomille matricaire pour son action anti-inflammatoire si nécessaire. Utiliser une poire pour l’injection vaginale et diluer l’hydrolat à 20 % pour la sarriette ou 50 % pour le tea tree. Adapter en fonction de votre sensibilité, prévoir 2 injections par jour. Si les parties génitales externes sont atteintes, appliquer des compresses en diluant l’hydrolat. CONGESTION DU PETIT BASSIN : En externe : compresse chaude sur le bas-ventre avec l’hydrolat de cyprès* seul ou associé à l’hélichryse italienne*, 2 à 3 fois par jour. LIBIDO (BAISSE) : En interne : cannelle* ou sarriette, prendre 1 càc matin et soir avant le repas, diluée dans de l’eau, pendant 25 jours. Autres hydrolats : menthe poivrée*, rose.
MÉNOPAUSE (TROUBLES) : En interne : achillée millefeuille (100 ml), rose (100 ml), romarin* (100 ml) et sauge officinale* ou sclarée* (200 ml). Ajouter 2 càs du mélange dans 1 litre d’eau à boire dans la journée, pendant 25 jours. Autres hydrolats : vous pouvez ajouter l’hydrolat de menthe poivrée* (100 ml) en cas de bouffées de chaleur et/ou l’hydrolat de millepertuis* (100 ml) en cas de baisse de moral. En externe : bain avec de l’hydrolat de rose ou de géranium. RÈGLES TROP ABONDANTES : En interne : ciste et ortie, 1 càs de chaque hydrolat dans 1 litre d’eau à boire dans la journée pendant la durée des règles. Autres hydrolats : achillée millefeuille, géranium. RÉTENTION D’EAU AVANT LES RÈGLES : En interne : romarin* ou verveine citronnée, 1 càc avant chaque repas, 3 fois par jour, 12 jours avant les règles. SAIGNEMENT UTÉRIN, FIBROME CONSULTER UN MÉDECIN EN URGENCE Dans l’attente, 1 càc d’hydrolat de ciste dans un verre d’eau, 4 fois par jour. SPM (SYNDROME PRÉMENSTRUEL) : En interne : achillée millefeuille (100 ml), rose (100 ml), sauge officinale* ou sclarée* (100 ml), et verveine citronnée (200 ml). Prendre 1 càc du mélange avant chaque repas, 3 fois par jour pendant les 12 jours précédent les règles. En externe : compresse chaude sur bas ventre avec l’hydrolat de cyprès*.
Urologie CYSTITE, INFECTION URINAIRE : En interne : genévrier* (200 ml), pin sylvestre (100 ml), sarriette (100 ml) et thym à thymol (100 ml). Prendre 1 càs dans un verre d’eau avant chaque repas, 3 fois par jour pendant la crise puis continuer avec 1 càc dans un verre d’eau, 3 fois par jour. Autres hydrolats : cannelle*, cyprès*, tea tree DIURÉTIQUE (LUTTE CONTRE LA RÉTENTION D’EAU) : En interne : genévrier* (250 ml), cyprès* (100 ml) et verveine citronnée (100 ml). Prendre 1 càc du mélange diluée dans un verre d’eau matin, midi et après-midi avant 17 heures, pendant 25 jours. Autres hydrolats : cassis, pin sylvestre, sureau noir.
ÉNURÉSIE, INCONTINENCE : En interne : Cyprès* (1 càc) matin et soir (18 heures) diluée dans un jus de fruit ou de l’eau pour enfant à partir de 6 ans. Cure de 2 mois. Ajouter l’hydrolat de fleur d’oranger ou de camomille romaine en cas de nervosité. PROSTATITE : En interne : pin sylvestre (1 càc) matin et midi diluée dans un verre d’eau. Cure de 25 jours, arrêt de 5 jours et reprise de la cure pour 25 jours. En externe : cyprès* en compresse chaude pour décongestionner, 1 à 2 fois par jour pendant 2 semaines.
Système immunitaire ALLERGIES (SAISONNIÈRE/ACARIENS/POILS ANIMAUX) : En interne : en prévention 1 càs d’agaricus, matin et soir dilué dans un verre d’eau, 1 mois avant la période des allergies. Lorsque l’allergie est déclarée, prendre 1 càs 4 fois par jour. Autre hydrolat : camomille matricaire en interne associée à l’agaricus et en application externe si nécessaire (yeux ou nez irrité). DÉFENSES (STIMULER LES) : En interne : cannelle* en alternance avec sarriette. Prendre 1 càc diluée dans de l’eau, 2 fois par jour, en cure de 3 semaines à l’automne et à l’hiver ou en cas de faiblesse immunitaire marquée Autres hydrolats : pin sylvestre, sureau noir, les thyms. En externe : bain avec le pin sylvestre.
Endocrinologie et métabolisme DIABÈTE GRAS : CONSULTER VOTRE MÉDECIN Adjuvant au traitement : au choix eucalyptus globulus, géranium et lédon du Groenland, genévrier*, ortie, ou verveine citronnée. Ajouter 2 càs d’un hydrolat dans 1 litre d’eau à boire dans la journée par cure de 25 jours. CHOLESTÉROL : CONSULTER VOTRE MÉDECIN En interne : carotte (250 ml) et livèche (250 ml) ou lédon du Groenland (250 ml) et romarin* (250 ml). Choisir l’un de ces 2 mélanges, ajouter 2 càs dans 1 litre d’eau à boire pendant la journée pendant 25 jours. ÉPUISEMENT PHYSIQUE (PÉRIODE DE CONVALESCENCE) : En interne : au choix cannelle* ou romarin* ou sarriette. 1 càc diluée dans un verre d’eau, 2 fois par jour, avant ou après les repas, pendant 25 jours.
Autres hydrolats : genévrier*, menthe poivrée*, pin sylvestre, les thyms En externe : bain avec l’hydrolat de pin sylvestre ou de romarin*. SURCHARGE PONDÉRAL/OBÉSITÉ : En interne : fleur d’oranger (100 ml), géranium (100 ml), romarin* (250 ml), sauge officinale* (100 ml) et verveine citronnée (250 ml). Ajouter 3 càs du mélange dans 1 litre d’eau et boire pendant la journée. Cure de 25 jours Autres hydrolats : cassis, cyprès*, genévrier*, laurier noble, ortie, rose
Dents/bouche Les affectations de la bouche et des dents se traitent à l’aide de bains de bouche ou en vaporisation locale. Mode opératoire pour le bain de bouche curatif : pur ou dilué de moitié avec de l’eau. Pratiquer 3 à 4 bains de bouche par jour. Vaporisation : mettre l’hydrolat(s) pur dans un vaporisateur. 4 à 6 vaporisations par jour. APHTE : En interne : laurier noble et sauge officinale*. Mettre 1 càs de chaque hydrolat dans un litre d’eau à boire pendant la journée. Cure de 25 jours. En parallèle, pratiquer des bains de bouches avec ces 2 hydrolats. Consulter un naturopathe pour établir un réglage alimentaire. Autres hydrolats : thym à linalol ou thujanol. DENTITION DOULOUREUSE CHEZ BÉBÉS : En local : hydrolat de camomille romaine ou camomille matricaire pur, en massage ou en vaporisation sur les gencives. 4 à 6 fois par jour. DOULEURS DENTAIRES CHEZ L’ADULTE : En local, hydrolat de laurier noble et/ou de menthe poivrée*, pur en vaporisation, massage et en bain de bouche. EXTRACTION DENTAIRE (APRÈS L’OPÉRATION) : Bains de bouche et vaporisations avec les hydrolats d’achillée millefeuille et d’hélichryse italienne*. Autres hydrolats : ciste en cas de saignement important et menthe poivrée* en cas de douleurs. GINGIVITE : Préparer le mélange suivant : laurier noble (200 ml), hélichryse italienne* (200 ml) et menthe poivrée* (100 ml). Pratiquer des bains de bouche avec ce mélange 3 à 4 fois par jour.
HALEINE (MAUVAISE) : En solution de rinçage : 1 càc de laurier noble et 1 càc de menthe poivrée* dans un gobelet d’eau. Prévoir un vaporisateur avec de l’hydrolat de menthe poivrée*. Consulter votre dentiste ainsi qu’un naturopathe pour un nettoyage de votre organisme et un réglage alimentaire. HYGIÈNE DENTAIRE : En solution de rinçage : 1 càc de laurier noble et 1 càc de menthe poivrée* dans un gobelet d’eau. Autres hydrolats : sauge officinale*, verveine citronnée. MUGUET : Mélanger les hydrolats de laurier noble (200 ml) et de tea tree (200 ml). Vaporiser le mélange pur ou dilué de moitié avec de l’eau dans la bouche. Pour les enfants, mélanger 1/3 d’hydrolats et 2/3 d’eau. Compléter le soin avec des bains de bouche, 2 à 3 fois par jour. SAIGNEMENT GENCIVES : Massage des gencives avec l’hydrolat de ciste pur. Compléter le soin avec des bains de bouche ½ eau et ½ ciste, 2 à 3 fois par jour.
Ophtalmologie Les affectations des yeux se traitent à l’aide de compresses, bains oculaires, rinçage ou vaporisation directe dans l’œil. Il existe seulement 5 hydrolats qui peuvent être utilisés pour cet usage. Ils doivent être purs, ne contenir aucun conservateur, ni alcool. Utilisez un flacon neuf dont la date de péremption est éloignée afin d’éviter tout risque de contamination extérieure. Conserver le flacon au réfrigérateur après ouverture. CONJONCTIVITE : Rincer l’œil avec l’hydrolat de camomille romaine pur (ou vaporiser directement dans l’œil). Maintenez une compresse sur l’œil pendant 5 à 10 minutes. Faire 4 applications par jour pendant 7 à 10 jours, suivant l’évolution. Autres hydrolats : camomille matricaire, myrte verte et sureau noir. FATIGUE OU IRRITATION OCCULAIRE : Appliquer l’hydrolat de bleuet pur en vaporisation et en compresse sur les yeux. Faire 4 applications par jour jusqu’à amélioration. Autres hydrolats : camomille matricaire ou romaine. PAUPIÈRE GONFLÉE :
Appliquer des compresses de bleuet ou de sureau noir pur sur les paupières. Faire 3 applications par jour, jusqu’à amélioration. Autres hydrolats : camomille romaine ou matricaire. ZONA OPHTALMIQUE : Mélanger les hydrolats de myrte verte (50 ml) et de camomille romaine (50 ml), les diluer dans 100 ml d’eau distillée. Rincer l’œil avec ce mélange (ou vaporiser le mélange dans l’œil) et maintenez une compresse imprégnée du mélange sur l’œil pendant 5 à 10 minutes. Faire 4 applications par jour pendant 7 à 14 jours.
Nez/cheveux/pieds Nez : EPISTAXIS (SAIGNEMENT DE NEZ) : Hydrolat de ciste ; appliquer une compresse ou vaporiser dans le nez, ou introduire une mèche de coton imbibée d’hydrolat dans la narine. Maintenez jusqu’à ce que le saignement s’arrête. Autres hydrolats : achillée millefeuille, géranium
Cheveux : AFFECTION DU CUIR CHEVELU : En externe : appliquer l’hydrolat de cèdre* pur sur la zone concernée soit en vaporisation ou en compresse. Faire 2 applications par jour selon l’évolution. Autre hydrolat : ajouter la camomille matricaire ou romaine en cas de démangeaisons. CHUTE/FORTIFIANT : En interne : 2 càs d’hydrolat d’ortie dans un litre d’eau à boire dans la journée, par cures de 25 jours En externe : mélanger les hydrolats de cèdre*(100 ml), romarin* (100 ml), ortie (100 ml) et sauge officinale* (100 ml). Appliquer ce mélange pur, 2 fois par semaine, sur les cheveux mouillés, en lotion après-shampoing, à garder 30 minutes avant de les sécher. À vaporiser, tous les matins sur les cheveux secs. Traitement de plusieurs mois. PÉLLICULES : En externe : hydrolat de cèdre* pur en soin après shampoing (2 fois par semaine), et vaporisation (matin et soir) sur les cheveux. POUX : En externe : à partir de 5 ans : mélanger l’hydrolat de cèdre* (200 ml) et de lavande fine
(300 ml). En lotion après shampoing (2 fois par semaine) et à vaporiser (2 fois par jour). Pour les enfants de moins de 5 ans, utiliser l’hydrolat de lavande fine uniquement. GRAS, TERNE : En interne : hydrolat de carotte (1 càs) et de romarin* (1 càs) dans 1 litre d’eau à boire dans la journée, cure de 25 jours. En externe : hydrolat de cèdre* pur en lotion après shampoing (2 fois par semaine), et vaporisation (matin et soir) sur les cheveux secs, pendant 3 mois. Alterner avec l’hydrolat de romarin*.
Pieds : Par voie externe uniquement. Mode opératoire : pour le bain de pied, ajouter 30 ml d’hydrolat dans une bassine d’eau. Pour la vaporisation, placer l’hydrolat pur ou dilué selon indication dans un vaporisateur et appliquer sur pieds secs. MAUVAISES ODEURS : Si excès de transpiration : bain quotidien avec les hydrolats d’hamamélis et de sauge officinale* (à part égale). Vaporisez les hydrolats purs 2 fois dans la journée. Vous pouvez ajouter l’hydrolat de menthe poivrée* pour sa bonne odeur. Si due à la présence de mycose : hydrolat de sarriette ou de tea tree en bain de pied (1 à 2 fois par jour) et pur en vaporisation (2 fois par jour) PIEDS FATIGUÉS OU GONFLÉS : En bain de pied, hydrolats de menthe poivrée* (10 ml) et de cyprès* ou hamamélis (20 ml). Pour une action encore plus forte, ajouter 4 càs de gros sel ou de sel de la mer Morte. Autres hydrolats : cèdre, hélichryse italienne. PIEDS FROIDS : Bain de pied avec la cannelle* (30 ml) dans une bassine d’eau.
Corps : FRILOSITÉ : En interne : cannelle* (1 càc) dans une tasse d’eau chaude, 2 fois par jour. Alternez avec le thym à linalol ou à thujanol. MAUVAISE ODEUR (DÉODORANT) : En externe : hydrolats de sauge officinale* (50 ml) et de tea tree (50 ml) dans un roll-on de 100 ml. Utiliser comme déodorant corporel.
Bébés/jeunes enfants Recommandations pour la prise d’hydrolats par voie orale : adaptée la posologie en fonction de l’âge. Jusqu’à 12 mois ½ càc, à partir de 12 mois 1 càc par jour. L’hydrolat sera ajouté dans le biberon d’eau ou posé directement sur le mamelon en cas d’allaitement. AGITATION/ANGOISSE : En interne : hydrolat de fleur d’oranger (½ à 1 càc) dans le biberon d’eau à boire dans la journée. En externe : ajouter l’hydrolat de camomille romaine dans l’eau du bain. Autres hydrolats : rose, tilleul. COLIQUE DU NOURRISSON : En interne : ½ càc dans le biberon de camomille romaine ou directement sur le mamelon en cas d’allaitement. En externe : massage du ventre avec l’hydrolat pur ou dilué de moitié avec de l’eau (3 fois par jour). CONSTIPATION : En interne : ½ à 1 càc d’hydrolat de verveine odorante (biberon ou sur le mamelon). DÉFENSES IMMUNITAIRES : En externe : hydrolat de thym à linalol dans l’eau du bain. DENTITION DOULOUREUSE : En local : hydrolat de camomille romaine ou matricaire en massage ou en vaporisation sur les gencives. Hydrolat pur ou dilué de moitié avec de l’eau. DÉTENTE : En externe : bain avec l’hydrolat de camomille romaine ou de lavande officinale. Autres hydrolats : rose, fleur d’oranger. DIARRHÉE INFECTIEUSE : En externe : hydrolat de thym à linalol dans l’eau du bain. ECORCHURE : En local : désinfecter avec l’hydrolat de lavande ou de tea tree pur.
ÉRYTHÈME FESSIER : En local : pour apaiser tout en désinfectant (au choix) : hydrolat pur de lavande, camomille romaine ou matricaire ou rose. Pour une action désinfectante plus forte ajouter le thym à linalol. INSOMNIE : Voir Agitation/Angoisse MAL DE GORGE : En interne : hydrolat de rose dilué de moitié avec de l’eau, vaporiser dans la gorge. RHUME : En externe : en friction sur le dos et le thorax : hydrolat de lavande ou de myrte verte Dans le bain (au choix) : lavande, myrte verte, tea tree, thym à linalol SOINS QUOTIDIENS : Hydrolats purs de lavande, camomille romaine ou de géranium sont parfaitement adaptés aux soins des bébés et jeunes enfants.
Chapitre 6
Pour en savoir plus sur les hydrolats Un site créé par l’auteur et dédié aux eaux florales et aux hydrolats. www.hydrolatherapie.com Où trouver des hydrolats de bonne qualité, sans conservateur et adaptés à l’utilisation décrite dans ce guide. • Les stages • Les conférences • Le carnet d’adresse de thérapeutes • De nombreuses informations sur l’actualité des hydrolats. Connectez-vous pour connaître les dernières informations sur l’hydrolathérapie.
Chapitre 7
Lexique des termes médicaux utilisés Abortive : qui provoque un avortement Amygdalite : inflammation des amygdales Anorexie : perte ou diminution de l’appétit Antalgique : calme la douleur Anticatarrhal : diminue l’hypersécrétion due à l’inflammation des muqueuses Anticorps IgE : sont produits lors d’un contact avec un allergène/L’IgE = immunoglobuline de type E est une molécule qui déclenche une réaction allergique. Antifongique : empêche le développement des champignons Antioxydant : empêche l’oxydation, lutte contre les radicaux libres Antiprurit : contre les démangeaisons Antiseptique : empêche le développement des microbes Antispasmodique : contre les spasmes Antitoussif : contre la toux Antiviral : contre les virus Anxiolytique : apaise l’anxiété ou l’angoisse Apéritive : ouvre l’appétit Aphtose : aphtes récidivant Arthrite : affection inflammatoire des articulations Arthrose : affection chronique des articulations Arythmie : anomalie du rythme cardiaque Astringent : qui resserre les tissus Asthénie : épuisement général (physique et intellectuel) Bactéricide : qui tue les bactéries Béchique : calme la toux Candida albican : levure provoquant des infections fongiques chez l’homme Candidose : infection fongique provoquée par des levures du genre Candida Carminatif : favorise l’expulsion des gaz intestinaux Chémotype : donne plus d’informations sur la composition chimique d’une huile essentielle ou d’un hydrolat Cholagogue : provoque l’évacuation de la bile Cholérétique : augmente la sécrétion biliaire
Colite : Inflammation du côlon Colopathie : toute affection du côlon Couperose : lésion cutanée sur le visage ; petites stries rouges dues à un trouble circulatoire Cystite : inflammation de la vessie Dartre : affection de la peau avec rougeurs et desquamations et souvent des démangeaisons Dépurative : qui épure l’organisme et purifie le sang Dermite atopique : ou eczéma atopique. Maladie dermatologique caractérisée par une éruption et souvent accompagnée de démangeaisons. Diurétique : facilite l’élimination de l’urine Eczéma : lésion cutanée rouge vif, sec ou suintant, accompagnée souvent de démangeaisons Emménagogue : facilite les règles Émollient : qui adoucit les tissus Emphysème pulmonaire : trouble pulmonaire chronique qui engendre des difficultés respiratoires Endométriose : formation de cellules endométriales en dehors de l’utérus Énurésie : « pipi » au lit Érythème : rougeur de la peau ou des muqueuses Expectorant : facilite l’évacuation du mucus, fait « cracher » Fongicide : détruit les champignons Galénique : aspect sous lequel se présente un médicament Gingivite : inflammation des gencives Hépato : en rapport avec le foie Hepato biliaire : en rapport avec le foie et la vésicule-biliaire Hépato rénal : en rapport avec le foie et les reins Hélicobacter pylori : bactérie impliquée dans l’ulcère duodénal Hémostatique : stoppe les hémorragies Hypnotique : favorise le sommeil Hypoglycémiante : qui diminue le taux de glycémie Hypotenseur : qui diminue la tension artérielle Immunorégulateur : qui régule (freine ou stimule) les réactions immunitaires Immunostimulant : qui stimule le système immunitaire Laxative : purge légèrement les intestins Lithiase biliaire : calculs dans les voies biliaires Lithiase urinaire : calculs dans les voies urinaires Lymphoedème : gonflement des bras ou des jambes dû à l’obstruction du liquide lymphatique Mastose : nom donné à différentes affections bénignes du sein Mucolytique : qui aide à liquéfier le mucus Muguet : plaques blanches dues à la présence de levures (Candida albicans) dans la bouche Névralgie : douleur localisée sur le trajet d’un nerf Œstrogène-like : substance qui ressemble aux œstrogènes Oligurie : diminution de la quantité des urines Onguent : pommade à consistance un peu plus épaisse Parasitose : affection provoquée par la présence de parasites Parodontose : affection dégénérative aboutissant à la chute des dents Peau acnéique : couverte d’acné pH : terme qui caractérise l’acidité ou l’alcalinité d’une solution
Phlébite : inflammation d’une veine Photosensibilisant : rend la peau plus sensible aux rayons du soleil, pouvant entraîner l’apparition de tâches cutanées Phytohormone : hormone produite par une plante Polyphénol : famille de molécules organiques très présentes dans les végétaux Psoriasis : affection cutanée de plaques avec démangeaisons Répulsive : qui repousse les insectes ou parasites Sédative : calmante SPM : abréviation de syndrome prémenstruel. Ensemble de symptômes ressentis par les femmes avant les règles (tensions dans les seins, gonflement, prise de poids, spasmes, irritabilités…) Stomachique : favorise le travail de l’estomac Stomatite : inflammation de l’estomac Sudorifique : favorise la transpiration Syndrome prémenstruel : voir SPM Tonique : stimulante, fortifiante Tract digestif : tous les conduits du système digestif Syndrome de Raynaud : troubles circulatoires des extrémités (doigts) souvent déclenchés par le froid Ulcère : perte de la substance qui protège une muqueuse Ulcère de l’estomac : perte de la substance qui protège l’estomac Ulcère variqueux : lésion de la peau localisée sur les jambes Urticaire : éruption cutanée avec démangeaisons qui apparaît après contact avec un allergène Tachycardie : accélération du rythme du cœur Tendinite : inflammation d’un tendon Vaginite : inflammation du vagin Vergeture : petites raies rouges puis blanches qui apparaissent sur la peau après une prise ou perte de poids importante Vermifuge : favorise l’expulsion des vers intestinaux
Chapitre 8
Bibliographie et références
Hydrolats Lydia Bosson et Guénolée Dietz, L’Hydrolathérapie, éd Amyris, 2006 Suzanne Catty, Hydrosols, the next aromatherapy, Healing Arts Press, 2001 Nelly Grosjean, Hydrosols mon ami, éd Nelly Grosjean, 2007 Valérie Jeannot, Jamal Chahboun et Hervé Casabianca, « Étude et comparaison de la composition chimique de l’huile essentielle et de l’essence extraite de l’hydrolat : cas du romarin (Rosmarinus officinalis L.) et du lentisque pistachier (Pistacia lenticus L.) », société Phytotagante. Valérie Jeannot, Jamal Chahboun, Diane Russell et P. Baret, « Quantification and determination of chemical composition of the essential oil extracted from natural orange blossom water (Citrus aurantium L.ssp. aurantium) », YIJAR 294, The International Journal of Aromatherapy, 15 avril 2005. Valérie Jeannot, B. Roger, Jamal Chahboun et P. Baret, « Ravintsara (Cinnamomum camphora (L.) Presl.) essential oil and hydrolat in therapeutics », par The International Journal of Essential Oil Therapeutics Valérie Jeannot, Jamal Chahboun, Diane Russel et Hervé Casabianca, « Origanum Compactum bentham : composition of the hydrolat aromatic fraction, comparison with the essential oil and its interest in aromatherapy », société Phytotagante. Claire Montésinos, Eaux florales et hydrolats, Solaure, 2010 –, Fiches pratiques pour l’usage des hydrolats, 2008 T. Moon, JM Wilkinson, HMA Cavanagh, « Antibacterial activity of essential oils, hydrosols and plant extracts from Australian grown Lavandula spp. », International Journal of Aromatherapy, 16, 9-14, 2006 Len et Shirley Price, Understanding Hydrolats, éd Churchill Livingston, 2004 Jeanne Rose, Hydrosols & Aromatic waters, 2007 –, 375 essential oils and hydrosols, Frog Ltd, 1999 Usages de quelques eaux florales et lotions, La Pensée sauvage, 2008 www.aromaticplantproject.com www.morningmystbotanics.com www.naturegift.com
Huiles essentielles Dominique Baudoux, L’Aromathérapie, se soigner par les huiles essentielles, éd Amyris, 2002 –, Les cahiers pratiques d’aromathérapie selon l’école française, tome 5 : Grossesse, coll. « L’aromathérapie professionnellement », éd. Amyris, 2006 Catherine Behar, Ronald Mary, Guillaume Gérault et Jean-Charles Sommerard, Le Guide de l’olfactothérapie, Albin Michel, 2011 Patrice de Bonneval et Franck Dubus, Manuel pratique d’aromathérapie au quotidien, éd. Le Sureau, 2007 Daniel Franchomme et Pierre Pénoël, L’Aromathérapie exactement, éd Roger Jollois, 1990 Nelly Grosjean, Les Huiles essentielles, Eyrolles Pratiques, 2010 Simon Lemesle, « Huiles essentielles et eaux florales de Madagascar », dans Guide pratique d’une aromathérapie innovante, 2011 Jean Raynaud, Prescription et conseil en aromathérapie, éd Lavoisier, 2005 Guy Roulier, Les Huiles essentielles pour votre santé, Danglès, 2006 Jean-Charles Sommerard, Parfums de confidences, Terre des Hommes, 2008 Michel Sommerard, Le Chemin des arômes, éd Médicis, 2006 Monica Werner et Ruth Von Braunschweig, L’Aromathérapie, éd Vigot, 2008
Phytotherapie Jean Bruneton, Pharmacognosie : phytochimie, plantes médicinales, éd Tec&Doc, 1999 Gérard Ducerf, Le Guide ethnobotanique de phytothérapie, éd Promonature, 2006 Christian Escriva, Précis de phytothérapie, éd Promonature, 2008 Marie-Antoinette Mulot, Les Secrets d’une herboriste éd du Dauphin, 1984 Marie Provot, Les Plantes médicinales et leurs usages, éd Valérie Lantôt, 2004 Maria Trében, La Santé à la pharmacie du Bon Dieu, éd Ennsthaler Steyr, 2008 Jean Valnet, Phytothérapie, Le Livre de Poche, 2001
Naturopathie Dr Paul Carton, Diagnostic et conduite des tempéraments, Librairie le François, 1951 Raymond Dextreit, La méthode Harmoniste, éd Vivre en harmonie, 2003 Daniel Kieffer, Comment se régénérer pour bien vieillir, éd Sully, 2004 –, Guide personnel des bilans de santé, éd Grancher, 2003 Dominick Léaud Zackoval, La Naturopathie au quotidien, éd Quintessence, 2002 Alessandra Moro-Buronzo, La Naturopathie, éd. Alpen, 2008 Christopher Vasey, Manuel de détoxication, éd Jouvence, 2003
Crédits photo P. 21, p. 22, p. 23 : Photos de l’auteur ; p. 57 : © Catherine Alaphilippe ; p. 60 : © Giuseppe Blasioli - Fotolia.com ; p. 62 : © Axel Gutjahr - Fotolia.com ; p. 64 : © Catherine Alaphilippe ; p. 66 : © victoria p. - Fotolia.com ; p. 68 : © 123RF ; p. 70 : © Unclesam - Fotolia.com ; p. 72 : ©Fotolia.com ; p. 74 : © corinne matusiak - Fotolia.com ; p. 76 : © maljalen - Fotolia.com ; p. 79 : © Catherine Alaphilippe ; p. 81 : © Dixi - Fotolia.com ; p. 84 : © jean claude braun - Fotolia.com ; p. 86 : © Unclesam - Fotolia.com ; p. 88 : © Catherine Alaphilippe ; p. 90 : © Unclesam Fotolia.com ; p. 92 : ©SchneiderStockImages - Fotolia.com ; p. 95 : © 123RF ; p. 98 : © 123RF ; p. 100 : © 123RF ; p. 102 : © Catherine Alaphilippe ; p. 105 : ©- Fotolia.com ; p. 108 : ©Fotolia.com ; p. 110 : © 123RF ; p. 112 : © Ramilya Bogens - Fotolia.com ; p. 114 : © Janine Fretz Weber - Fotolia.com ; p. 117 : © Silvia Crisman - Fotolia.com ; p. 120 : © LianeM-Fotolia.com ; p. 122 : © celeste clochard - Fotolia.com ; p. 124 : © Catherine Alaphilippe ; p. 126 : © Robosapien Fotolia.com ; p. 128 : © Birgit Kutzera - Fotolia.com ; p. 132 : © joël BEHR - Fotolia.com ; p. 135 : © 123RF ; p. 138 : photo de l’auteur ; p. 141 : © 123RF ; p.143 : © 123RF ; p. 145 : © Peter Skinner/BSIP ; p. 148 : © grimplet - Fotolia.com ; p. 153 : © Jean-Marie Polese - Fotolia.com ; p. 155 : © Unclesam - Fotolia.com.
1. Voir « Les hydrolats », conférence de Michel Vanhove et Herviane Viaud, 2e Symposium international d’aromathérapie scientifique, Grasse, 1999. Voir aussi Claire Montésinos, Eaux florales et hydrolats, Solaure, 2010.
1. Voir Len et Shirley Price, Understanding Hydrolats, éd Churchill Livingston, 2004. 2. Jacques Benvéniste est un biologiste et chercheur français à l’origine de la théorie de « La mémoire de l’eau », publiée en 1988 ; pour lui « l’eau qui a été en contact avec certaines substances conserve une empreinte de certaines propriétés de celle-ci alors même qu’elle ne s’y trouve statistiquement plus ». 3. Luc Montagnier, professeur français à l’origine de la découverte du rétrovirus du SIDA, et prix Nobel 2008 de médecine. Lors de sa conférence à Lugano (Suisse), le 27 octobre 2007, il a rendu hommage à Jacques Benveniste, et a annoncé que ses travaux sur le virus du SIDA, l’amenait à rejoindre la théorie de la mémoire de l’eau émise par son collègue. Voir http://www.lesmotsontunsens.com/luc-montagnier-vaccin-contre-le-sida-memoire-de-leau-jacques-benveniste-2744 4. Par manque de connaissance, beaucoup de magasins spécialisés proposent malheureusement des hydrolats avec conservateurs. 5. Pour plus d’informations, reportez-vous à la page « En savoir plus sur les hydrolats » page 189.
1. Voir Jeanne Rose, Hydrosols and Aromatic Waters, 2007. Jeanne Rose est productrice d’huiles essentielles et d’hydrolats et auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. 2. Henri Viaud (distillateur en Provence), Daniel Franchomme et Pierre Pénoël (voir bibliographie), Len et Shirley Price (voir bibliographie), Michel Vanhove et Herviane Viaud (conférence sur les hydrolats), Valérie Jeannot (société Phytotagante), et S. Inouye, M.Takahashi et S. Abe (université Teikyo à Tokyo, voir note suivante) 3. S. Inouye, M. Takahashi et S. Abe, « A comparative study on the composition of forty four hydrosols and their essential oils », International Journal of Essential Oil therapeutics. 4. Voir Daniel Franchomme et Pierre Pénoël, L’Aromathérapie exactement, éd Roger Jollois, 1990. Voir aussi Claire Montesinos, Eaux florales et hydrolats, op. cit. 5. Voir www.combedase.com 6. Voir Dominique Baudoux, Les Cahiers pratiques d’aromathérapie selon l’école française, Amyris, 1998. Voir aussi Franchomme et Pénoël, L’aromathérapie exactement.
1. Attention, interdit en cas d’insuffisance rénale.
1. En cas de saignements importants en dehors du cycle, il est indispensable de consulter un médecin ou votre gynécologue 2. Consulter un médecin en urgence. Il est impératif de connaître l’origine du saignement. 3. Voir Gérard Ducerf, Guide ethnobotanique de phytothérapie, éd Promonature, 2006 et www.helichryse.com 4. Ces contre-indications ont été établies par Suzanne Catty, une canadienne qui a beaucoup expérimenté cet hydrolat et a contribué à le faire connaître. 5. Information du laboratoire Pilège, fiche sur le Millepertuis. 6. D’après une expérimentation faite par Daniel Franchomme et Pierre Pénoël. 7. Il est indispensable de consulter un gynécologue pour connaître l’origine des saignements. 8. Information recueillie auprès de Suzanne Catty.