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LAMRANI Mohammed / classe 2 ; groupe 4 ; numero 44
La société d’autrefois n’est plus comme aujourd’hui. Elle est plus réglée, gérée, au niveau social, culturel, politique et mode de vie des gens. En effet, l’Homme a remarqué, qu’il n’est pas seul; il vit en collaboration avec l’autre c’est pour cela il promulgue et met des lois, des nomes, des règles pour qu’il gère ses comportements, afin de vivre en paix dans une société gérée par la conscience et la raison d’où il atteint le bonheur social dont il a parlé Rousseau. Et comme on a accentué sur l’importance des lois gérant les relations entre les gens, il est nécessaire de noter que la gestion ne s’arrête pas ici mais elle se diffuse vers d’autres domaines, didactique et pédagogique d’où parvient la gestion
de
classe.
Ces
deux
dimension
sont
interdependentes
et
complementaires. I-
La gestion didactique:
La fonction didactique concerne la gestion des apprentissages dans la matière enseignée. Plusieurs paramettres sont à prendre en compte : - La planification des apprentissages - Les approches et pédagogies adoptees - Le choix des activités d’apprentissages - La méthodologie adoptée dans la présentation de la matière (clarté, principe de progression, variation des supports et des exemples…) - Modalités du travail - Rythmes d’apprentissage - Types d’animation - Vérification de l’acquisition des apprentissages - Motivation des apprenants (motivation intrinsèque par le biais de situations - problèmes)
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La gestion pédagogique et didactique préconisée par les orientations officielles se base sur le principe selon lequel l’apprenant doit être au cœur des apprentissages. D’où, nécessité de: La contextualisation des apprentissages en partant de situations-problèmes pertinentes et ayant une signification pour les apprenants afin de les impliquer dans cette situation-problème en prenant en considération leur pré requis et créer les conditions nécessaires pour favoriser les échanges et les interactions (conflits cognitifs ou sociocognitifs), le conflit cognitif peut concerner les oppositions entre apprenants ou les connaissances antérieures et les nouvelles connaissances pour chaque apprenant. l’enseignant ne doit pas transmettre des savoirs ; mais accompagner les apprenants dans la construction de leurs propres savoirs lors des activités d’apprentissage tout en renforçant leur confiance en eux-mêmes. (dimension cognitive et dimension affective), il doit remettre constamment en question sa pratique de classe, la réguler en fonction des résultats obtenus. La Gestion des situations d’apprentissage suivant l’approche par competence est une situation d’apprentissage contenant des données qui permettent à l’apprenant de construire un nouvel apprentissage et/ou de développer des acquisitions antérieures, elle présente un problème ou défi auxquels l’apprenant doit faire face pour trouver la solution adéquate. Elle doit être liée à la vie quotidienne de l’apprenant (environnement, école). La situation-problème : La situation-problème est une situation d'apprentissage qui propose une tâche globale, complexe et signifiante. C'est un moyen d'apprentissage qui permet la construction des savoirs et non le résultat, elle constitue la stratégie d'enseignement optimale qui permet de favoriser l'engagement des élèves. Elle doit être accessible au niveau des apprenants, à leur âge (ni trop facile, ni
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trop difficile), ainsi qu’elle doit prendre en compte le pré requis, les représentations des apprenants et leurs capacités. II-
La gestion pédagogique:
La gestion de la classe représente un construit relativement nouveau puisqu’on situe sa naissance vers le début des années 1970. En d’autre sens son apparition était en année 1970. Elle correspond toutefois à un ordre de préoccupations ayant pris sa source en Europe au XVIIe siècle, au moment où naît la pédagogie, Martineau, Gauthier et Desbiens affirme que: « un discours et une pratique d’ordre qui visent à contrer toute forme de désordre dans la classe ». Ainsi, des allusions plus ou moins explicites à la gestion de classe sont retrouvées chez plusieurs grands psychopédagogues comme Freinet, Jones, Skinner… Aujourd’hui, le sens attribué au construit de gestion de classe englobe l’ensemble des actes réfléchis et simultanés qu’effectuent les enseignants pour établir un bon climat de travail. La gestion pedagogique Prend en considération le type de communication pédagogique selon la modalité de travail en question, ainsi qu’elle permet de fournir les conditions favorables à la gestion des apprentissages et le règlement à respecter,sans oublier le temps, l’espace et le matériel pédagogique.
Définition de gestion de classe Dans le sens large, gérer une classe est une activité complexe et difficile dans le métier scolaire. Pour la première fois elle présente un choc pour l’enseignant car de jour en jour la classe s’évolue, se transforme avec le temps et de même il n’y a pas deux groupes d’élèves identiques. Donc gérer une classe est un travail qui n'est jamais terminé, un art qui n'est jamais entièrement maîtrisé et qui, de plus en plus, devra s'exercer en collégialité.
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Dans le sens étroit, la gestion de classe concerne l’ensemble des stratégies, conduites et tactiques utilisées par les enseignants pour obtenir une coopération des élèves qui permette d’enseigner et d’apprendre. Elle s’effectue aussi bien sur les plans: pédagogique que didactique. La coopération des élèves se traduirait par le fait qu’ils soient idéalement occupés, calmes, contents et mobilisés intellectuellement. En d’autre terme, la gestion de classe est un élément incontournable pour assurer un climat de classe propice à l’enseignement et à l’apprentissage. L'enseignant a un rôle très important à jouer et ses choix ont des conséquences sur l'apprentissage, le développement, la motivation des élèves et la dynamique de son groupe-classe. Elle se traduit par la mise en place d’attitudes, de comportements et d’actions de l’enseignant situés sur trois pôles qui agissent en interaction : la création et la régulation d’un cadre de travail, la conduite de situations de travail pertinentes, la gestion d’événements survenant en temps réel. On peut resumé tout cela dans le schéma suivant:
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Gestion traditionnelle d’une classe :
Avant d’arriver a la gestion participative, il faut signaler que la gestion s’est évoluée en passant dans deux types qui sont la gestion fermée et la gestion mécanique. 1- La gestion fermée : « fais comme je fais ou comme je dis » C’est une gestion basée sur la méthode traditionelle avec un style autoritaire, elle est caractérisée par •
le climat est lourd et la discipline
• le cours magistral est privilégié • l'enseignant est le seul maître du déroulement • les interactions sont pratiquement inexistantes entre les élèves • c'est "l'enseignant qui fait la classe." 2- La gestion mécanique : « fais ce qu’on te dit de faire » C’est une gestion basée sur le behaviorisme en adoptant un style transmissive, est caractérisée par: • le climat n'est pas important. Ce qui compte, ce sont les tâches à accomplir • les apprentissages sont guidés par les manuels et le programme • le déroulement est rigoureux et soigneusement contrôle
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• les interactions sont peu nombreuses et centrées sur les tâches à accomplir • Il faut respecter le programme et le manuel. D’apres ces deux types déjà vu on peut dégager les caractéristiques de la gestion traditionnelle au niveau de: L’apprenant : •
Est passif.
•
Est seulement le récepteur de l’information.
•
Ne participe pas à l’activité éducative.
•
Ne participe pas l’évaluation.
•
N’interagit pas avec l’autre.
L’enseignant :
•
Est le centre des activités éducatives.
•
Est le monopole du savoir et du pouvoir.
•
Impose les contenus des matières.
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•
Sa méthode est autoritaire.
•
Impose l’ordre et la discipline.
•
Tient compte sur le côté intellectuelle de l’apprenant.
•
Ne prend pas compte des intérêts et des besoins des apprenants.
•
Est la source de l’information (émetteur).
L’apprentissage : •
Est centre sur la matière.
• Est base sur le programme de l’enseignant sans prendre en considération l’expérience et le vécue de l’élève. •
A pour but le développement du coté intellectuelle de l’apprenant
Gestion participative d’une classe: « faisons ensemble, selon toi » La classe à gestion participative es tune classe centrée sur l’apprenant, il respecte son rythme et ses capacités et l’erreur y source de defit de reajustement et d’apprentissage. - Les caractéristiques de la gestion participative sont: •
le climat est serein, ouvert et agréable
•
la discipline est gérée avec les élèves
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• les situations d'apprentissage sont greffées sur le savoir et l'expérience des élèves, elles sollicitent constamment leur participation •
le déroulement s'ajuste aux constats
•
les interactions sont nombreuses •
guidé par l'enseignant, l'élève apprend en faisant.
- L’apprenat a droit à la parole et au choix des méthodes d'apprentissages qui lui sont le plus appropriées. - L’enseignant est un guide, un soutien, un médiateur entre l'élève et le savoir qu'il a à construire, il abandonne l'image du "maître" pour endosser celles du médiateur.
En guise de conclusion, la gestion est indispensable, comme on a déjà vu, pour chaque enseignant, c’est pour cela l’enseignant doit exercer des efforts pour non seulement enseigner mais encore pour les éduquer en prenant compte de toutes leurs valeurs humaines (cognitive, personnalité, affective) et de son entourage scolaire. Donc pour aboutir a sa mission il faut savoir comment gérer sa classe pour offrir un climat adéquat a l’apprentissage afin de former un bon citoyen.
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