Gestion Et Contrôle de Projets de Construction [PDF]

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Zitiervorschau

Ecole polytechnique privée d’Agadir

PROJET DE SESSION

TRAVAIL DEMANDE 

Il s’agit de planifier et suivre la réalisation d’un projet de votre choix en utilisant l’outil de planification MS Project.



Le projet devra être réel et aura comme objet la construction d’un des ouvrages de génie civil : bâtiment, pont, route, barrage….etc.



Le travail demandé consiste à suivre les différentes étapes étudiées pour planifier et gérer un projet, à savoir : 1-Introduction; 2- Informations sur le projet; 3- Paramétrage initial; 4-Saisie des tâches, définition de leurs durées et les relations inter-tâches;

5-Affichage du chemin critique; 5-Saisie des ressources; 6-Affectation des ressources et coût total;

7-Résolution des conflits; 8- Suivi du projet à une date fictive à préciser. 9- Conclusion,

TRAVAIL DEMANDE 

Le travail sera réalisé en monôme ( individuellement);



Il fera l’objet d’un rapport, avec un sommaire;



Des sorties ou prises d’écran devront être insérées dans le rapport pour illustrer les étapes effectuées.



En plus du rapport, des présentations du travail réalisé sont prévues au cours des semaines 13 et 14.



La notation de ce projet sera évaluée comme suit : 

Rapport : 12 points;



Présentation : 8 points.

Ecole polytechnique privée d’Agadir

MODULE : GESTION ET CONTRÔLE DE PROJETS DE CONSTRUCTION

GENERALITE SUR LES PROJETS DE CONSTRUCTION Préparé et présenté par : Mohamed TATANE Dr. et Ing en Génie Civil

SOMMAIRE Définition d’un projet de construction ;  Les différents intervenants dans un projet de construction  Phases préliminaires au démarrage des travaux. 

2

INTRODUCTION Assumer les diverses responsabilités inhérentes à un projet constitue l’un des aspects les plus importants de la pratique.  Le plus grand risque qui menace le professionnel débutant est de mal évaluer les étapes de son projet. Soucieux de la réussite de son design, il risque d’investir trop de temps dans la conception et sousestime les exigences de chaque étape de son projet jusqu’à la réalisation.  Les conséquences d’un projet mal planifié ou mal exécuté (erreur professionnelle) peuvent vous poursuivre longtemps et vous coûter très cher (réputation, temps, argent). 

3

1-DEFINITION •Un projet est un ensemble complexe de tâches et d’activités interdépendantes visant à produire un livrable (pour notre cas c’est une construction) conforme à des exigences spécifiques, tout en respectant les contraintes de budget, de délais et de qualité. •Dans le domaine de la construction, chaque projet est unique (site, client, programme, etc.). •La conséquence d’une réalisation unique est qu’il faut la réussir du premier coup, contrairement à la production industrielle qui est répétitive.

4

I1-CONDUITE DE PROJET •La conduite de projet consiste essentiellement à en évaluer les besoins et à en cerner les obstacles de manière à proposer des solutions qui respecteront les limites de temps et les contraintes budgétaires sans compromettre la qualité.

5

III-PHASES D’UN PROJET 

Un projet quoi qu’il soit, passe par plusieurs étapes pour sa concrétisation: ◦ Tout d’abord, c’est l’idée qui immerge à partir d’un besoin ou d’une volonté du porteur de projet; ◦ Ensuite, il faut mettre en place la structure et les moyens adéquats pour la réalisation du projet; ◦ Après avoir figé la solution à adopter, vient l’étape d’exécution. ◦ Et finalement, après réalisation, vient la dernière étape qui concerne la fermeture du projet

6

IV-TYPOLOGIES DES PROJETS

7

IV-TYPOLOGIES DES PROJETS

8

Quelles sont d’après vous les trois plus grandes réalisations de ces dernières années ?  Répondent-elles aux trois critères qui caractérisent un projet réussi : budget, délais et qualité ? 

9

IV-TYPOLOGIES DES PROJETS L’association française de management de projet ( AITEP) propose les critères suivants pour classer les projets en trois catégories de taille: petit, moyen et grand. Taille du En effectif projet

Par coût

Par délai

Exemple

Petit

1 à 10 personnes

Quelques milliers de dirhams

En semaines

Projet informatique

moyen

De 10 à 100 personnes

Quelques millions de dirhams

En mois

Réalisation de bâtiments sociaux

Plus de 100 personnes

Quelques milliards de dirhams

Grand

En années

- Ponts à hauban (Rabat) (3 Milliard ) - CHU d’Agadir ( 2.3 Milliard)

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION •En BTP, il existe plusieurs types d’ouvrage qu’on peut construire; -Bâtiment; -Routes; -Ouvrages d’art; ponts, dalots, trémies…. -Ouvrages hydrauliques : barrages, réservoir… -Ouvrages maritime: digues, caissons.. -Ouvrage aéroportuaire. -……etc.

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V-DIFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION • Par type d’ouvrage, il existe un ensemble d’intervenants responsables de l’acte de bâtir, et ce depuis la genèse de l’idée du projet jusqu’à sa concrétisation. • Certains intervenants peuvent suivre le cycle de vie du projet, alors que d’autres interviennent dans une ou plusieurs phases de sa réalisation. •Dans le reste de ce paragraphe nous allons cités les principaux acteurs dans le secteur de la construction du bâtiment , puisqu’il s’agit du domaine où le nombre d’intervenants est le plus importants.

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le maître d’ouvrage : 

Est une personne physique ou morale soit de droit privé (promoteur, entreprise immobilière) soit de droit public (l’État, une collectivité, établissement publics..) pour laquelle le projet de construction est réalisé. En d’autres termes, c’est le commanditaire du projet.

Son rôle : 

Le maître d’ouvrage possède plusieurs rôles importants au sein du projet. En effet, celui-ci : ◦ Apporte le financement nécessaire aux opérations; ◦ Définit le programme de construction en fixant ses objectifs en matière de besoins, de budget et de délai. Pour cela, le maître d’ouvrage transmet aux intervenants, tous les éléments nécessaires à l’élaboration du projet comme par exemple un cahier des charges. ◦ Valider chaque étape de la conception et de la production du projet. ◦ À la fin du projet, le maître d’ouvrage assure la réception des travaux. 13



Citer quelques exemples de MO que vous connaissez ?

14

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Quelques exemples des maîtres d’ouvrage : 

Administrations publics: Ministères, collectivités locales;



Etablissements publics: Régies, sociétés nationales; sociétés locales ( ex. société de développement local (SDL) Agadir Mobilité )



Promoteurs: ex. Al omrane; Doha; ….



Particuliers



Associations



,,,

15

V-DEFFERENTS INTERVENANT DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le maître d’ouvrage délégué : 

Le maître d’ouvrage a la possibilité de déléguer ses différentes missions, par manque d’expérience ou autres raisons, à un tiers qu’on appelle

le maître d’ouvrage délégué (MOD). On parle alors d’assistance au maître d’ouvrage (AMO). Le maître d’ouvrage délégué exerce les différentes tâches administratives et techniques au nom du commanditaire du projet. 

Celui-ci doit donc conseiller, accompagner ainsi qu’aider le maître

d’ouvrage à définir clairement le projet et à le réaliser. Ce mandataire fait également office d’interface entre le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre afin de savoir si le projet est « techniquement » réalisable.

16



Citer quelques exemples de MOD que vous connaissez ?

17

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Exemples des maîtres d’ouvrages délégués : 

Agence nationale des équipements publics;



Soco-consult;



CGI management



….

18

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le maître d’œuvre :  Tout organisme public habilité à cet effet ou toute personne morale ou physique de droit privé désigné par le maître d’ouvrage et qui a la responsabilité de la conception et/ou du suivi de l’exécution et de la réception d’un projet à réaliser. Le plus souvent, l'architecte est le maître d'oeuvre, mais cette fonction peut aussi être assurée par le BET.  Rôle : Plus précisément, le maître d’œuvre en bâtiment a plusieurs missions au niveau technique, architectural et économique : ◦ Concevoir, décrire et évaluer les ouvrages. ◦ Fixer les choix techniques et s’assurer que le chantier répond aux normes en vigueur. ◦ La présence d’un maître d’œuvre est ainsi primordiale dans un projet de construction puisqu’il est présent de la conception à la réception du bâtiment. 19

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION L’architecte : 

L’architecte est obligatoire lors d’un projet de construction de bâtiment, et il est généralement le premier interlocuteur du maître d’ouvrage. Sa principale mission est de concevoir et de dessiner la future construction, tout en respectant le cahier des charges. L’architecte peut très bien avoir plusieurs rôles notamment :



La conception ou la modification architecturale de l'oeuvre ;



L'établissement de tous documents architecturaux graphiques et écrits relatifs à la conception ou la modification de la construction en particulier ceux à fournir à la commune pour l'obtention du permis de construire conformément à la réglementation en vigueur ;

20

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION

L’architecte :  Veiller à la conformité des études techniques réalisées par les ingénieurs spécialisés en construction avec la conception architecturale ;  Suivre l'exécution des travaux de construction et en contrôler la conformité avec les plans architecturaux et les indications de l'autorisation de construire et ce, jusqu'à la délivrance du permis d'habiter ou du certificat de conformité.  En résumé, l’architecte est le véritable bras droit du maître d’ouvrage puisqu’il peut le conseiller et le guider sur les différentes décisions.

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le bureau d’études techniques :   

Le bureau d’études techniques en bâtiment (BET) est composé d’ingénieurs et de techniciens experts dans leur domaine. Calcule et dessine les plans de structure qui seront vérifiés par le bureau de contrôle, puis utilisés par l'entreprise de gros oeuvre. Les bureaux d’études techniques peuvent être soit généralistes ou spécialisés (BET thermique, BET structure, BET fluide…).

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V- DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION

Le bureau de contrôle  Afin de vérifier si les normes de construction sont respectées avant et pendant les travaux, le maître d’ouvrage peut faire appel à un bureau de contrôle. De manière plus concrète, cette entreprise de droit privée vérifie la solidité de la structure et que la construction parasismique est en norme. Dans certains cas, comme pour les logements sociaux, le bureau contrôle vérifie si le bâtiment est accessible aux personnes handicapées.  Ces spécialistes vont donc conseiller et émettre des avis sur les différents éléments du bien immobilier.  Le bureau de contrôle est le référent technique du Maître d'Ouvrage : s'il y a un doute, le CT ne dira pas juste "c'est bon, c'est bon", mais "cette disposition respecte la norme XXX".

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le Laboratoire: 

Son intervention est primordial pour un chantier de BTP.



Son intervention commence depuis les études d’exécution. En effet, Il réalise les essais nécessaires pour la mesure de la portance ( contrainte) des sols de fondations.



Il assure le suivi de la qualité sur chantier en vérifiant la conformité des matériaux utilisés aux exigences normatives et celles prévues au CPS.



Il peur également réceptionner les installations mises en œuvres en fin de chantier.



On peut avoir plusieurs laboratoire sur chantier si le cahier de charges les prévoient. Par exemple, un laboratoire à la charge de l’entreprise pour faire les contrôle régulier , et un autre laboratoire à la charge du maître d’ouvrage pour faire les contrôles inopinés ou à la demande de celui-ci.

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le géomètre topographe: 

Le géomètre topographe est l'expert des mesures topographiques et collectes de données cartographiques sur le terrain. Acteur indispensable du secteur du BTP, il compte parmi les premiers professionnels consultés lors d'un chantier de construction ou un projet d'aménagement. Ses conclusions donnent le feu vert aux travaux.



Le géomètre topographe évalue les dimensions d'un terrain avant le lancement de travaux de construction ou d'aménagement. Ses conclusions se lisent comme une véritable carte d'identité de la zone : délimitation, surface, dénivelé, relief...



Une fois les relevés effectués, le géomètre topographe reporte ses conclusions sur un schéma à l'échelle. Celui-ci jouera un rôle crucial et même légal lors des travaux.



Le géomètre topographe peut remplir une fonction juridique lorsqu'il est expert géomètre. Il peut alors intervenir dans un litige entre propriétaires concernant le tracé d'un terrain.



Enfin, le géomètre topographe peut occuper un rôle immobilier dans l'estimation d'un bien ou d'un terrain.

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION L’Entreprise :  Les entreprises de BTP ont pour mission de réaliser des travaux en mettant en œuvre les moyens personnels et matériaux nécessaires, tout en respectant les délais et le cahier des charges. Cela peut-être une entreprise générale ou une entreprise titulaire d’un seul lot.  Les entreprises du bâtiment peuvent également faire appel à des sous-traitants comme pour les travaux d’électricité, de carrelage ou encore de peinture. Dans ce cas-là, les sous-traitants sont sous la responsabilité de l’entreprise, et non du maître d’œuvre.  Le chantier peut ne comporter qu'une entreprise générale qui assure tous les travaux, ou différentes entreprises qui correspondent aux différents corps de métier : entreprise de gros oeuvre (GO), de VRD (voirie réseaux divers), de plomberie, d'électricité, de carrelage, de peinture, de menuiseries etc. 26

QUESTION: QUEL EST LE TYPE D’INTERVENANT POURLEQUEL VOUS SOUHAITIEZ JOUER LE ROLE AU SEIN D’UN PROJET DE CONSTRUCTION? POURQUOI ?

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION Le coordonnateur SPS : Le coordonnateur sécurité et protection de la santé 

Sa fonction principale est d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs sur le chantier.



En amont de la réalisation des travaux, ce professionnel procède à l’évaluation des risques pour le chantier en recensant des diagnostics sur les différents produits dangereux.



Il doit obligatoirement élaborer le plan général de coordination santé et protection de la santé (PGCSPS), sous la responsabilité du maître d’ouvrage. Ce document permet de définir l’ensemble des mesures qui doivent être mises en place pour prévenir les risques découlant de la coactivité..



Lors de la phase de travaux, le coordonnateur SPS est en constante coopération avec le maître d’œuvre lui informant des intervenants qui ne respectent pas les règles de sécurité. De son côté, le maître d’œuvre doit lui transmettre tous les documents et qui ont une incidence sur les choix de prévention.

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION L’O.P.C: 

Personne physique ou morale chargée d’assumer les prestations d’ordonnancement, de pilotage et de coordination d’un chantier.



Il aide à optimiser la réalisation des travaux , notamment lorsque plusieurs entreprises se croisent sur un chantier.



Missions de l’OPC : ◦ Dans le cadre de l’ordonnancement et de la planification, il s’agit d’analyser les tâches liées aux études d’exécution et aux travaux, de déterminer leurs enchaînements ainsi que leur chemin critique; ◦ Par coordination on entend harmoniser dans le temps et l’espace les actions des différents intervenants au stade des travaux. ◦ Par pilotage, il s’agit de suivre l’application des mesures d’organisation arrêtées au titre de l’ordonnancement et de la coordination, au stade des travaux et jusqu’à la levée des réserves ;



En gros, la mission OPC assure la liaison et

la coordination entre l’ensemble des intervenants à la réalisation de l’ouvrage. Il établit le calendrier

d’exécution et coordonne l’avancement des travaux pour faire respecter le délai global prescrit dans le contrat et de permettre la livraison des ouvrages conformes aux prescriptions.

29

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION 



Tout compte fait, l’OPC doit être considérée comme un instrument de stratégie donc comme une nécessité économique qui constitue un élément essentiel du prix de revient. Les délais non maîtrisés et les aléas de chantier coûtent chers au maître de l’ouvrage, à l’architecte et aux entreprises : ◦ Au maître de l’ouvrage, qui doit respecter des échéances financières et mettre en service un bâtiment à une date convenue ; ◦ A l’architecte, qui engage des moyens et du personnel dans l’opération ;

◦ Aux entreprises, qui devront supporter le coût des pénalités de retard éventuelles, le coût de leur personnel et logistique supplémentaire ainsi que les dysfonctionnements liés à la coordination,

30

A VOTRE AVIS QUI PEUT ASSURER LA MISSION DE L’OPC ?

31

V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION 

La mission d’OPC peut être réalisée par : ◦ La maîtrise d’œuvre ; ◦ Une des entreprise des travaux; ◦ Un organisme extérieur indépendant.

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V-DEFFERENTS INTERVENANTS DANS UN PROJET DE CONSTRUCTION 

B.I.M manager ou Chef de projet BIM « Building Information Modeling » :



Le BIM manager est responsable du Building Information Modeling (BIM) qui se traduit par la Modélisation des Informations du Bâtiment. Ce plan implique la mise en œuvre et l’utilisation d’un modèle numérique aidant à la coordination et à la prise de décision sur un projet immobilier.



A travers une plateforme numérique, ce professionnel assure la communication entre les différents acteurs.



Concrètement, ses missions sont les suivantes : • définir les processus BIM et préconiser les outils nécessaires à la mise en place du projet ; • élaborer une charte BIM ; • expliquer, voire former les acteurs du projet afin d’utiliser efficacement le BIM ; • coordonner les différentes équipes à travers l’animation de réunions ; • garantir le respect des règles du BIM ; • rédiger des rapports de conflits ; • surveiller les indicateurs de performance ; • assurer le contrôle qualité des dessins ; • opérer une veille technique et anticiper les nouvelles réglementations ; • mettre en place des solutions de support technique concernant le logiciel et le matériel ; • mettre à jour la base de données du projet de construction. 33

EXEMPLE DES REPRESENTANTS DE LA MAÏTRISE D’ŒUVRE SUR UN PRJET DE CONSTRUCTION

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VI-ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX 

Avant le lancement des travaux, notamment pour les projets publics, Le projet de construction passe par plusieurs étapes préliminaires de types administratives et techniques. A. Elaboration des plans architecturaux:

Après décision du MO de la réalisation du projet, celui-ci fait appel à un architecte. Ce dernier conçoit les plans selon un phasage logique en éditant tout d’abord l’esquisse, puis l’avant projet sommaire, (APS) ensuite l’avant projet détaillé (APD) et enfin le projet final d’exécution ( PE).  Chaque phase d’étude architectural devra recevoir la validation du MO avant de passer à l’étape suivante 

35

ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX A. Elaboration des plans architecturaux: 





Avant le démarrage de sa conception, l’architecte reçoit le plan de bornage, ainsi que les cordonnées topographiques du bâtiment à réaliser. L’architecte peut aussi demander les courbes de niveaux au droit du bâtiment, notamment pour les grands ouvrages où le changement des niveaux impact la conception et le coût global du projet ( terrassement , fondations, voiries…). Le topographe qui réalise cette prestation d’étude topographique est définit aussi par le MO en parallèle avec la désignation de l’architecte.

36

VI- ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX 

Études d’esquisse (ESQ) : Les études d’esquisse ont pour objet de : ◦ Proposer un détail (plan) architectural traduisant les éléments du programme fourni par le maître d’ouvrage, ne dépassant pas le budget prévisionnel maximum des travaux à réaliser fourni par le maître d’ouvrage et affecté aux travaux, ainsi qu’un calendrier d’établissement des études ; ◦ Vérifier la faisabilité du projet au regard des différentes contraintes du site.



Études avant-projet sommaire (AVS) : lors de cette phase d’étude, l’architecte prépare et remet au maître d'ouvrage, un dossier comprenant : ◦ Le plan d’implantation orienté du projet ; ◦ Les plans d’architecture du projet aux échelles appropriées ; ◦ La note de présentation du projet énumérant les ouvrages à réaliser et indiquant leurs caractéristiques fonctionnelles ; ◦ L’estimation sommaire du coût du projet établie sur la base du calcul des surfaces et des prestations techniques et de finitions proposées.

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VI- ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX 

Études avant projet détaillé (AVD) : L’architecte remet les documents suivants : ◦ Le plan de masse sur fond de plan côté; ◦ Le plan d'implantation des bâtiments ;

◦ Les plans, coupes et façades des différentes composantes du projet aux échelles appropriées; ◦ Les plans des lots secondaires aux échelles appropriées, faisant figurer le repérage, la nomenclature et les détails des menuiseries, l’implantation des foyers lumineux, prises de courant, tableaux, colonnes montantes, gaines techniques, plan d'implantation des appareils sanitaires et des installations complémentaires, plan de calepinage des revêtements des sols et murs, plans des plafonds ; ◦ Le mémoire descriptif général précisant les choix définitifs sur la nature des matériaux, les fournitures et appareillages à employer, lot par lot, pour tous les ouvrages du projet. 38

VI- ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX 

Dossier du projet d’exécution (PE) : L’architecte est tenu de préparer le projet d’exécution qui a pour objectif de déterminer dans le détail, sous forme écrite et graphique, les dispositions architecturales et techniques nécessaires pour l’exécution des ouvrages du projet.



Les plans architecturaux d’exécution comportant : ◦ Les plans sur lesquels seront reportés les raccordements des ouvrages du projet aux divers réseaux extérieurs existants (voirie, eau, électricité, égouts, téléphone, incendie, etc.) étant entendu que ces raccordements ont préalablement fait l’objet d’études et de plans mis au point par les ingénieurs spécialisés, choisis par le maître d’ouvrage ;

◦ Le report des implantations ou réservations de tous les équipements spéciaux éventuels telles que définies avec l’ingénieur spécialisé qui les a préalablement étudiées et mises au point. ◦ Les plans de détails spécifiques ;

◦ Les plans de second œuvre avec les détails afin de permettre aux entreprises une bonne compréhension du projet et son exécution

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VI-ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX A. Elaboration des plans architecturaux: 



Dossier de demande de permis de construire (DPC) : l’architecte doit obligatoirement réaliser une demande de permis de conduire à la commune afin de pouvoir commencer les travaux. L’architecte se charge du suivi administratif de son projet de manière à le mettre en conformité avec toute réglementation, et ce jusqu’à l’obtention du permis de construire ou de l’autorisation de lotissement

40

VI-ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX B. Elaboration des études techniques : plans de structure et des différents réseaux:

En plus de l’architecte, le MO devra désigner le ou les BET qui se chargeront de l’étude technique structurale ainsi que celle des différents réseaux de son bâtiment.  Comme pour les études architecturales, les études techniques peuvent passer par les trois étapes logiques et opérationnelles de validation: APS, APD et PE.  Après la validation de la phase PE, le dossier de consultation des entreprises (DCE) devient prêt pour pourvoir lancer l’appel d’offre et par la suite la désignation de l’entreprise qui réalisera les travaux. 

41

VI-ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX Processus de la validation des études techniques DONNEES D’ENTREE Données d’entrée : APS architecte Description sommaire Estimation sommaire Rapport géotechnique

Données d’entrée : APS technique validé APD architecte validé Description détaillée des ouvrages - Plans techniques détaillés note de calcul Estimation détaillée

Données d’entrée : APD validé - PE architecte validé - Avant métré – Estimation détaillée -Etudes techniques d’exécution

Données d’entrée : PE technique approuvé – Partie administrative – Règlement de la consultation- PE arch validé – Avant métré Estimation

DONNEES DE SORTIE Données de sortie :

Données de sortie :

Données de sortie :

Données de sortie :

APS technique validé

APD technique validé

CPS approuvé

DCE approuvé

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VI-ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX C.

Lancement d’appel d’offres:

Conformément aux dispositions de l’article 19 du décret 2.12.349 du 8 Joumada I 1434 ( 20 mars 2013), le dossier d’appel d’offres comprend :  La copie de l’avis d’appel d’offres  Le cahier des prescriptions spéciales comprenant : ◦ Clauses générales administratives et financières ◦ Clauses Techniques et devis descriptif ◦ Bordereau des approvisionnements ◦ Plan assurance qualité  Plans architecturaux et techniques ;  Le modèle de l’acte de l’engagement du marché des travaux;  Le modèle du bordereau des prix et détail estimatif ;  Le modèle du cadre du sous détail des prix.  Le modèle de déclaration sur l’honneur ;  Le règlement de consultation.

43

ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX D.



 

 

Ouverture des plis :

Après préparation des dossiers de participation aux appels d’offres par les entreprises, celles-ci déposent leurs plis auprès du MO. Celui-ci procéde à l’ouverture des plis des concurrents au jour et à l’heure communiqués aux entreprises. Après plusieurs étapes de vérifications des dossiers des concurrents, on retient celles dont les dossiers sont complets et répondent aux critères énoncées dans le règlement de consultation. Les entreprises retenues passent à la dernière étape qui est celle de l’ouverture des offres financières. Dans les marchés publics on retient l’entreprise dont l’offre financière est la moins disante ( la plus basse). 44

ETAPES PRELIMAIRES AU DEMARRAGE DES TRAVAUX E. Démarrage des travaux:

Après désignation de l’entreprise titulaire du marché (gagnante), et après visa des documents par les autorités compétentes, deux ordres de services sont ordonnées à l’entreprise soumissionnaires:  Ordre de service de notification de l’approbation du marché (OSNA): pour demander à l’entreprise d’enregistrer son marché;  Ordre de service de commencer les travaux (OCT): il devra être ordonné à l’entreprise au plus tard 30jours après le premier OSNA. Une fois l’OCT est notifiée (signée) par l’entreprise, elle peut démarrer ses travaux. le délai du marché commence alors à écouler. 

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Ecole polytechnique privée d’Agadir

MODULE : GESTION ET CONTRÔLE DE PROJETS DE CONSTRUCTION

PREPARATION ET ORGANISATION DE CHANTIER

Préparé et présenté par : Dr. et ing Mohamed TATANE

SOMMAIRE Définition d’un chantier ;  Organisation d’un chantier;  Organigramme de chantier;  Plan d’installation de chantier ;  Le plan particulier de sécurité et de protection de la sante 

2

DEFINITION D’UN CHANTIER C'est à la fois le lieu où l'on va construire notre ouvrage et dans lequel on s’installe.  Un chantier est limité dans l'espace et dans le temps.  Il sera pratiquement toujours diffèrent des chantiers précédents.  Il faut donc chaque fois repenser le problème de son organisation. 

3

ORGANISATION DE CHANTIER 

L'organisation d'un chantier de construction est l'ensemble des dispositions envisagées pour l'exécution dans les meilleures conditions possibles du projet.



Cette organisation consiste à définir et coordonner les moyens nécessaires à la réalisation de l'oeuvre tout en restant fidèle aux directives générales imposées par le maître de l'ouvrage.



Ces directives générales se résument dans certains éléments qui sont: la rapidité, l'économie et la qualité.



Organiser un chantier revient donc à prendre toutes mesures pour que la réalisation du projet se face:

◦ En conformité avec les plans établis; ◦ De bonne qualité; ◦ Aux moindres délais;

◦ Aux moindres coûts; ◦ Sans accidents humains. 4

ORGANIGRAMME DE CHANTIER Le chantier se trouve à la dernière place dans l’organigramme de l’entreprise. Il est le lieu opérationnel.  Ainsi toutes les structures de celle-ci doivent concourir à son bon fonctionnement ;  L’entreprise désigne généralement une équipe de direction de chantier qui a pour missions : ◦ Exécuter l’ouvrage dans les meilleures conditions techniques et financières ; ◦ Gérer le chantier sur les plans administratif et comptable ; ◦ Respecter les délais d’exécution ; ◦ Créer un bon climat humain sur le chantier. 

5

EXEMPLE DE POSITIONNEMENT DU CHANTIER PAR RAPPORT A L’ORGANIGRAMME GENERAL DE L’ENTREPRISE

6

ORGANIGRAMME TYPE D’UN CHANTIER

7

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DE CHANTIER Le Directeur des travaux :  Il est le premier responsable de l’Entreprise sur chantier et le représentant du chef d’Entreprise;  Ce dernier peut lui déléguer toutes ses responsabilités dans le cadre du marché des travaux en cours;  Il est l’interlocuteur directe de l’Entreprise vis-à-vis de la maîtrise d’oeuvre.  Il peut alors assurer la signature des ordre de service, des décomptes …  Il peut prendre toutes les décisions techniques et financières de l’Entreprise relatives au projet;  Il signe les devis internes de l’Entreprise, passe les commandes, recrute le personnel du chantier..  Il suit et coordonne la réalisation des travaux en étroite collaboration avec le conducteur des travaux. 8

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DU CHANTIER Le conducteur des travaux 

Il élabore le planning d'exécution des travaux ;



Il dresse le planning d'utilisation du matériel et du personnel (ordre d'acheminement du personnel et du matériel) conformément au planning d'exécution ;



Il identifie les problèmes techniques de terrains et les résout ou les soumet à son chef pour résolution ;



Il établit les attachements en vue de l'établissement des décomptes ;



Il assure le suivi budgétaire du chantier (bonne exécution du devis) ;



Il supervise les activités des autres intervenants sur le chantier

(chef de chantier); 

Il prépare l'exécution du travail: commande de matériel et

d'outillage, demande d'études et de main-d'oeuvre, approvisionnements. 

Il suit l'exécution du chantier et le respect du planning,



Fait les croquis nécessaires,



Participe aux réceptions.

9

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DU CHANTIER Le chef de chantier : 

C'est le technicien de l'exécution proprement dit, la charnière entre la main-d'œuvre ouvrière et les intellectuels du siège. C'est l'homme des travaux.



Il repartit les tâches aux chefs d'équipes;



Il élabore les rapports hebdomadaires et journaliers avec l'aide du commis Pointeur;



Il contrôle et vérifie la bonne exécution des tâches confiées aux chefs d'équipes;



Il gère le personnel et le matériel sous sa responsabilité;



Il dispose des hommes, du matériel et des matériaux nécessaires à l'exercice de sa fonction;



C'est le “ chef de famille ” du chantier et à ce titre, il doit avoir une bonne moralité et les qualités humaines requises pour entretenir une ambiance de famille propice au travail. Il est le garant de la discipline sur le chantier.



Le chef de chantier possède des collaborateurs qui l'aident directement dans l'exécution de ses tâches. Il s'agit : ◦ Du personnel d'appui technique : topographe, mécanicien,... ◦ Du personnel administratif et de gestion : magasinier, commis, gestionnaire,... ◦ Ils concourent tous à la bonne exécution des tâches du chef. 10

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DU CHANTIER Chef d'équipe :  Dans le bâtiment et les travaux publics, le chef d'équipe (également appelé maître-ouvrier) est un ouvrier de chantier apte à des tâches de haute technicité et gérant habituellement une équipe d'ouvriers de qualification moindre dans sa spécialité.  À partir des directives du chef de chantier, le chef d’équipe BTP doit : ◦ organiser sur le terrain le travail de son équipe, ◦ répartir les tâches; ◦ contrôler la réalisation des tâches dont il a la responsabilité; ◦ Animer et motiver les membres de son équipe, ◦ Transmettre oralement ou par écrit les consignes qui lui sont données, ◦ Gérer l’outillage qui est sous sa responsabilité,

11

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DU CHANTIER L’ouvrier :  L'ouvrier réalise l'ouvrage sous les ordres du chef d'équipe. Il peut intervenir en Gros-OEuvre ou en second oeuvre, suivant sa spécialisation.  On distingue différent niveaux de qualité et de qualification :  un apprenti : une personne en cours de formation ;  un manoeuvre : un ouvrier manuel, peu qualifié ;  un ouvrier qualifié : un ouvrier ayant une réelle qualification ;  un ouvrier spécialisé : ouvrier spécialisé dans un produit ou un type de travail.  De ce niveau dépendra le type de travail effectué et la rémunération associée.

12

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DU CHANTIER Ferrailleur :  Le ferrailleur travaille sur la base des plans de ferraillage, grâce auxquels il sélectionne les barres adéquats, la découpe, la plie et les ligatures pour renforcer le béton.  Le métier comprendra notamment les tâches suivantes :  Prend connaissance du dessin et des spécifications.  Prépare l'activité, par exemple détermine la quantité et la taille des éléments de ferraillage.  Coupe les barres et les treillis à la dimension voulue.  Façonne les barres et les treillis selon la forme souhaitée.  Positionne et fixe les armatures pour verser le béton.

13

MISSIONS PRINCIPALES DU PERSONNEL DE CHANTIER Coffreur Bancheur 

C’est le Monsieur responsable du montage du coffrage ainsi que du bétonnage;



Il devra :  Etre capable de lire les plans de coffrage ;  Connaître les matériaux (nature, composition, provenance, spécification, propriétés et défauts du bois et du béton)  Fabriquer, monter et assembler des coffrages traditionnels en bois ;  Faire la pose des panneaux de coffrages préfabriqués ;  Maîtriser le matériel;

 Fabriquer et/ou placer des joints d'étanchéité et de reprise, des joints d'expansion et autres joints dans le coffrage.  Etre capable de démonter ces coffrages, effectuer le ferraillage et le bétonnage.

 Connaître les prescriptions en matière de sécurité, hygiène et environnement.

14

EXEMPLES DE TYPES DE COFFRAGE

Coffrage métallique

Coffrage en bois

15

LE RESPONSABLE DE SÉCURITÉ ET DE PROTECTION DE LA SANTE DE L’ENTREPRISE (PPSPS)

il doit veiller :  Au respect des règles générales de sécurité et de circulation ;  A la sécurité du personnel et des tiers ;  Au maintien de l’hygiène des locaux et des conditions de travail ;  A l’entretien des réseaux d’égout, d’alimentation en eau, de distribution électrique et éclairage ;  Aux consignes de premier secours en cas d’accident ;  A l’élimination des ordures ménagères ;  Aux soins médicaux de l’ensemble du personnel du chantier ;  A l’évacuation des accidentés vers les hôpitaux et cliniques de la région.

16

LE PLAN PARTICULIER DE SÉCURITÉ ET DE PROTECTION DE LA SANTE (PPSPS)

Définition :  Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) de l’entreprise appelé aussi plan d’hygiène et de sécurité est un plan rédigé par son responsable sécurité sur le projet et qui vise à décrire les différents mesures entreprises par la société pour assurer la sécurité et la santé de son personnel pendant la période du chantier .  Le PPSPS devra suivre les recommandations générales listées par le plan général de coordination santé et protection de la santé (PGCSPS) édité par le coordinateur SPS du projet.  Le PPSPS de chaque entreprise devra être validé par le coordinateur SPS du projet .

17

LE PLAN PARTICULIER DE SÉCURITÉ ET DE PROTECTION DE LA SANTE (PPSPS)

Le PPSPS devra contenir entre autres :  Les dispositions en matière de secours et d’évacuation;  Les mesures prises pour assurer l’hygiène des conditions de travail et celle des locaux ;  Les conditions spécifiques de l’intervention de l’entreprise sur le Chantier

18

PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER

19

PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER : PIC 







Il s'agit d'un plan établi par l'entreprise et approuvé par le maître d'oeuvre. Il permet de préparer les lieux pour recevoir:  le personnel (locaux sociaux et bureaux, atelier…);  le matériel (aires d'installation);  les matériaux (aires de stockage). Il permet également de prévoir les besoins pour les travaux, en assurant :  les divers branchements si nécessaire (énergie, eau, ....),  la circulation aisée et en toute sécurité du personnel et des engins (voies d'accès et chemins de circulation intérieure) Il s'agit de repartir les espaces disponibles du terrain à bâtir entre les divers aménagements nécessaires à la vie du chantier, à son fonctionnement, et à l'édification de l'ouvrage.

20

EXEMPLE D’UN PIC

21

PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER PIC Le PIC sert aussi à obtenir:  Les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc.  Les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des services de l’inspection du travail.

22

CONSTITUANTS PRINCIPAUX D’UN PIC Le plan d'installation d'un chantier doit comprendre, entre autres: 1.

Contour des bâtiments à construire;

2.

Différents aires de préparation des travaux: préfabrication, ferraillage, bétonnage, coffrage..

3.

Aires de stockage du matériaux;

4.

Voies de circulation permanentes et provisoires;

5.

Les divers réseaux : eaux potables , eau usées , électricité, téléphonie..;

6.

Les installations utiles au transport et au levage sur le chantier: grues fixes, grues mobiles..;

7.

Locaux provisoires à usage administratif et personnel;

8.

Disposition des points de transformateurs provisoires, des projecteurs et des réseaux électriques de force de l'éclairage;

9.

Implantations des panneaux signalétiques et de sécurité;

10.

Clôtures provisoires.

23

EXEMPLE D’UN PLAN DE RESEAU D’UN PIC

24

EXEMPLES DE GRUES

Grue fixe ( grue à tour)

Grue mobile

25

METHODOLOGIE D’ELABORATION D’UN PIC 1. 2. 3. 4.

5. 6.

7. 8. 9. 10. 11.

Visiter le site et identifier l’environnement; Analyser les pièces écrites du D.C.E; Contacter les services administratifs; Etablir un fond de plan; Positionner le ou les engins de levage; Placer le poste de bétonnage ou les aires de stationnement des camions toupies; Définir les aires de coffrage, de ferraillage et de préfabrication ; Représenter les bureaux et les cantonnements; Représenter les réseaux; Représenter les aires de stockage et les voies de circulation; Représenter les équipements divers.

26

METHODOLOGIE D’ELABORATION D’UN PIC

27

FOND DE PLAN D’UN CHANTIER

28

REPRESENTATION DE L’INSTALLATION DE CHANTIER SUR FOND TOPOGRAPHIQUE

29

METHODOLOGIE D’ELABORATION D’UN PIC

30

INSTALLATION DES ENGINS DE LEVAGE

31

METHODOLOGIE D’ELABORATION D’UN PIC

32

PALISSADE DE CHANTIER

33

EXEMPLE DES LOCAUX DE CHANTIER ( CANTONNEMENTS)

34

EXEMPLE DES LOCAUX DE CHANTIER ( CANTONNEMENTS)

35

Aires de ferraillage

Aires de coffrage

36

ETUDE DE POSTE DE LEVAGE

37

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE



Les différents types de grues les plus utilisées dans les chantiers sont illustrées dans la figure suivante:

38

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

39

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

40

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

GRUE A TOUR :   





Les grues à tour permettent de soulever de lourdes charges à des hauteurs élevées. Elles sont constituées d’un mât (ou tour), sur lequel est fixée la flèche. Les charges sont soulevées par un câble, qui vient s’enrouler sur un treuil, en passant par des poulies dont les dernières se trouvent au niveau du chariot, celui-ci peut se déplacer le long de la flèche. Les grues à tour peuvent être équipées d’un contrepoids dans la contre-flèche qui équilibre le poids de la flèche et de sa charge. La flèche s’oriente par rapport au mât par l’intermédiaire d’un pivot situé juste en dessous de la cabine de pilotage. 41

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

GRUE A TOUR :

42

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

GRUE A TOUR :

On peut distinguer deux types de grues à tour :  les grues à montage par éléments ou GME qui sont montées sur chantier grâce à une grue mobile par exemple ;  et les grues à montage automatisé ou GMA qui ne nécessitent pas d’autre moyen de levage, et qui sont souvent montées sur porteur,  Les GMA sont reconnaissables par l’absence de contre-flèche.

43

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

GRUE A TOUR :

Les grues à montage automatisé ou GMA

44

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

GRUE MOBILE:  



 



Plus maniables que les grues à tour, les grues mobiles peuvent être mises en place très rapidement sur chantier. Bien que les grues mobiles standards soient limitées par leur portée et la charge maximale qu’elles peuvent soulever, elles sont très utilisées sur chantier du fait de leur polyvalence. Une grue mobile est constituée d’un porteur (à roues, à chenilles) permettant le déplacement de la grue, et d’une flèche relevable et généralement télescopique qui permet le levage . Notons qu’il est important de vérifier le sol sur lequel la grue pose ses stabilisateurs. Les grues mobiles peuvent être utilisées en remplacement des grues à tour sur des chantiers de petite envergure, et sont en général utilisées lors du montage de GME. Il est aussi possible que la configuration du chantier ne permette pas l’installation d’une grue à tour, ce qui force parfois l’utilisation d’une grue mobile.

45

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE

GRUE MOBILE:

Une grue mobile se compose de :  Châssis porteur,  Plate forme tournante,  Flèche orientable télescopique (se dépliant dans le sens de la longueur) ou articulée,  Contrepoids  Système de levage accroché au bout de la flèche (avec câble de levage et moufle à crochet).

Grue mobile

46

47

Montage d’une GME à l’aide d’une grue mobile

48

EXEMPLE D’ETUDE DU POSTE DE LEVAGE



L’étude du poste de levage consiste à choisir la grue pour: 1. Survoler l’ouvrage : hauteur + flèche ; 2. Calculer sa charge ( charge maximale en bout de flèche). 3. Assurer sa stabilité ( contre poids)

49

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Choix de la grue : 1. La flèche : C’est la distance horizontale entre l’axe de rotation de la grue et l’axe vertical du crochet en bout de flèche. Cette distance mesurée sur le plan doit permettre le transport des charges en tout point du bâtiment à construire.

Flèche

50

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

51

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Choix de la grue : 1. La flèche : La recherche de la position optimale, c.à.d la longueur de la flèche s’effectue à partir du plan de masse et des données concernant les techniques de réalisation tel que les panneaux préfabriqués, car il faut prendre en compte : ◦ La distance minimal pour la mise en place ou le dégagement d’éléments de grandes dimensions (panneaux, coffrages …) ; ◦ Les conditions de sécurité pour le personnel ; ◦ Les profilés et les dimensions des bâtiments mitoyens ; ◦ l’existence de zone ou le survol est interdite ; ◦ la présence de contraintes : lignes électriques, arbres…. ; ◦ ……………

52

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Choix de la grue : 1. La flèche :

53

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Contraintes conditionnant l’implantation et le choix de la flèche de la grue :

Installation de grues évitant le chevauchement de leurs zones de travail

54

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE Contraintes conditionnant l’implantation et le choix de la flèche de la grue :

La flèche de la grue supérieure (grue 2) se trouve dans la zone d’activité de la contre-flèche de la grue inférieure (grue 1).

55

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE Contraintes conditionnant l’implantation et le choix de la flèche de la grue :

un obstacle (p. ex. un arbre, une ligne électrique aérienne) empêche la grue de s’orienter librement. 56

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE Contraintes conditionnant l’implantation et le choix de la flèche de la grue :

Une ligne électrique aérienne empêche la grue de s’orienter librement.

57

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE Schéma illustrant les dimensions à respecter pour l’implantation et le travail de la grue en site adjacent à une ligne électrique

58

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Choix de la grue : 2. La hauteur sous crochet : C’est la distance verticale entre le niveau du dessus des rails et le dessous du crochet à vide remonté au maximum, chariot en pointe de flèche.

59

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE Choix de la grue : 2. 

La hauteur sous crochet : Pour calculer la hauteur sous crochet il faut tenir compte des hauteurs suivantes : ◦ De la hauteur la plus grande des bâtiments par rapport au niveau +0,00 de la grue : H0 • De la hauteur de sécurité entre les charges et le haut de l’ouvrage 2 m • De la hauteur maximale des charges à lever y compris matériels de manutention et d’élingage.((H1+ H2)

Hsc=H0+2m+H1+H2

60

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Elingues de levage. 61

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Caractéristique de la grue : 3. Charge en bout de flèche (CBF):  C’est la charge utile levée par la grue à sa portée maximale. Elle est déterminée par la plus grande des valeurs des charges à soulever (Ex : benne + béton).

62

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Grue à tour POTAIN Topkit MD 205 A H8 : caractéristiques générales 63

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE 4.     

  

Etude de la Stabilité de la grue: Le calcul de la stabilité consiste à vérifier que le moment de stabilité doit être supérieur à 1.2 fois le moment de renversement. Ms > 1.2 x Mr. D’ après le schéma de calcul suivant : Q : La charge Cp : Le contre poids Pp : Le poids propre de la grue (flèche+mât) V : La charge du vent c 1et 2 : Points de renversement a,b,c,d,e : Bras de levier des forces b

d

e a

64

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Stabilité de la grue:  Deux cas de renversements sont étudiés :  1 er cas : en présence de la charge Q  calcul de renversement par rapport au point 2 : Ms = Cp x c + Pp x e > Mr = 1.2 x [ Q x b + V x d ]  2 eme cas : Sans la charge Q  calcul de renversement par rapport au point 1 : Ms = Pp x (a-e) > Mr = 1.2 x [Cp x (c-a) + V x d]

65

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

66

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

EXEMPLE DE CALCUL

67

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE



Etape 1 : Déterminer la longueur de la flèche : LF

68

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE



Réponse :

69

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE



Etape 2 : Déterminer la longueur sous crochet (LSC) en se servant du schéma de la page et suivante et des informations suivantes :

• H: (benne à tuyau + tuyau + élingue)= 2,60+3,00+2,00 =7,60m • H: (benne à fond ouvrant + élingue)=2,60+2,00=4,60m • H:(Poutre+ élingue)=0,50+2,00=2,50m

Benne à fond ouvrant

Benne à tuyau

70

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

71

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE



Réponse :

Hsc= h1+h2+h3=h1+2.00+h3 Hauteur du bâtiment: h1=210,00-194,50=15,50m Hauteur des charges à lever: h3 (benne à tuyau + tuyau + élingue)= 2,60+3,00+2,00 =7,60m h3 (benne à fond ouvrant + élingue)=2,60+2,00=4,60m h3 (Poutre+ élingue)=0,50+2,00=2,50m Hauteur retenue: 7,60m. hsc= 15,50+2,00+7,60=25,10m

72

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

73

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE



Etape 3 : Déterminer la charge maximale à lever en bout de flèche: CBF:

1 ère configuration :  Benne à tuyau : 340 daN  béton =3000 daN 2 ème configuration :  Benne à fond ouvrant : 386 daN  béton =3000 daN 3 ème configuration :  Poutre =(0,30mx0,50mx4,00m)  Masse volumique du béton armé : 2500 kg/m3 NB: On néglige le poid des élingues La charge max à déterminer en tonne (t)

74

EXEMPLE D’ETUDE D’UN POSTE DE LEVAGE

Réponse :  Benne à tuyau + béton p=340+3000=3340 daN  Benne à fond ouvrant + béton p=386+3000=3386 daN  Poutre p=(0,30x0,50x4,00)=1500 daN  Charge retenue: 3386daN ou 33,86KN=3,386t 

75

76

77

Exercice d’application

78

TD : CHOIX DE GRUE DE MANUTENTION GESTION ET CONTROLE DE PROJETS DE CONSTRUCTION Responsable Module: Dr. M.TATANE Niveau: 5ème Année Filière: Génie civil

Année: 2021/2022 Session: 1 – hiver 2020

Sachant que l’on va soulever : - En bout de flèche une benne à béton de 1m3 de volume, 1.20m de haut et 200kg de masse à vide, et des banches de 4.00x3.00m avec 300kg/m2. - A portées déterminées des pré dalles de 4.50x2.50x0.08m soulevées à l’aide de palonnier de 350kg de masse et 3.50m de haut, et en bout de flèche des voiles de 5.00x2.80x0.15m soulevés à l’aide de palonnier de 250kg de masse et 2.50 m de haut Hauteur des élingues : 2.50m a- Déterminer la position de l’axe de la voie de grue par rapport au bâtiment A ; b- Calculer la longueur minimale de la flèche ; c- Calculer la hauteur sous crochet ; d- Calculer les charges admissibles en bout de flèche et à portées déterminées. N .B : La position de la grue par rapport à l’axe de la voie = 0.6+ hauteur décaissement du terrain par rapport au niveau TN+1/2 largeur de la voie ( voir schémas ci-dessous)

Diagramme de GANTT :

La société SGT (Société des Grands Travaux) a reçu la maîtrise d’œuvre de la construction d’une piscine sur un campus universitaire. Le tableau des antériorités des tâches est le suivant. Les travaux débutent le 1er avril :

Questions : 1. Déterminer si l’inauguration peut avoir lieu comme prévu le 05 juin. 2. Lors de la pose des canalisations, on apprend que, suite à un incident technique, cette opération durera 6 jours de plus que prévu. Cela aura-t-il une influence sur le délai prévu ? 3. La direction s’inquiète quant au respect des délais. Elle propose de se passer de la sonorisation sous-marine. Qu’en pensez-vous ?

Ecole polytechnique privée d’Agadir

MODULE : GESTION ET CONTRÔLE DE PROJETS DE CONSTRUCTION

PLANIFICATION DES PROJETS DE CONSTRUCTION

Préparé et présenté par : Dr. et ing: M.TATANE

SOMMAIRE 1. 2. 3.

4. 5. 6.

PLANIFIER UN PROJET, C’EST QUOI? MISSIONS DE LA PLANIFICATION CATEGORIES DE PLANNING DOCUMENTS NECESSAIRES POUR L’ETABLISSEMENT DE PLANNING PLANIFICATION PAR LA METHODE PERT PLANIFICATION PAR LA METHODE GANTT 2

PLANIFIER UN PROJET, C’EST QUOI? Planifier un projet c’est avant tout prévoir les différentes actions qui aboutissent à livrer, en temps voulu et dans les meilleures conditions, l’ouvrage dont on a la responsabilité.  En planifiant, on essaye de décomposer l’ouvrage à construire en tâches ou interventions et de les mettre en ordre logique .  On attribue ensuite des durées d’exécution logiques à ces tâches.  Pour atteindre, notre objectif on se sert d’un outil pratique appelé : planning 

3

MISSIONS DE LA PLANIFICATION   



Prévoir : Etablir les programmes d’action et les situer dans le temps ; Organiser : mettre en place les moyens propres à la réalisation des prévisions ; Coordonner : relier entre elles les différentes phases de réalisation des travaux et évaluer toutes les répercussions que peut entraîner leur enchaînement ; Contrôler :Vérifier que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions en vue de prendre nécessaires en cas d’écart ;

4

CATEGORIES DE PLANNING 

Dans le domaine de planification, on peut parler de deux grandes catégories de planning: ◦ Planning généraux: qui décrivent l’avancement global du projet en détaillant et on ordonnançant les différentes tâches; ◦ Planning particuliers: ils concernent une partie du projet qui nécessite d’être détaillée vu sa spécifité ou son impact sur le reste du projet.

5

6

7

DOCUMENTS NECESSAIRES POUR L’ETABLISSEMENT DE PLANNING 

1. Les plans d’exécution : L’ensemble des plans d’exécution offre une vision dans l’espace des ouvrages et permet d’organiser l’enchaînement des interventions des différents corps d’état qui se succèdent dans un même lieu.



2. Le devis descriptif : Permet d’apprécier la nature et la complexité des tâches à réaliser;



3. Le détail estimatif : En plus de son rôle financier, ce document est



aussi un outil de planification. En effet les quantités d’ouvrage à réaliser permettent de fixer le temps d’intervention et le nombre d’équipes nécessaires.



4. Le cahier des clauses administratives générales et particulières :

Ce document fournit les informations importantes relatives à : ◦ L’existence et la durée du délai de préparation, ◦ Conditions d’applications des prolongations de délai contractuel, ◦ Contraintes d’organisation de chantier, ◦ Clauses particulières sur la réception et la libération du chantier, etc…

8

PLANNING A ETUDIER Comme déjà vu, la représentation des planning peut être opérée par plusieurs méthodes.  Dans le reste du cours nous étudierons deux des méthodes les plus utilisées dans le domaine de planification en génie civil, à savoir :  La méthode PERT;  La méthode GANTT. 

9

LA METHODE : PERT   



PERT : en anglais Program Evolution and Review Technique ou Program Evaluation Research Task : La méthode PERT est une technique permettant de planifier et de gérer l’ordonnancement dans un projet. Elle consiste à représenter sous forme de graphe un réseau de tâches dont l’enchainement permet d’aboutir à l’atteinte des objectifs d’un projet. La méthode PERT a principalement trois objectifs : ◦ Réduire la durée de réalisation d’un projet. ◦ Réduire le coût de réalisation d’un projet. ◦ Optimiser les ressources d’un projet.

10

NOTIONS DE LA METHODE PERT  

La méthode s'appuie en grande partie sur une représentation graphique qui permet de bâtir un ≪ réseau PERT ≫. Un réseau PERT est constitué par des tâches et des étapes.



Étape : commencement ou fin d'une tâche. Une étape n'a pas de durée. On symbolise une étape (ou ≪ noeud ≫) sur le réseau par un cercle.



Tâche : déroulement dans le temps d'une opération. Contrairement à l’étape, la tâche demande toujours une certaine durée, des moyens (ou ressources) et coûte de l'argent. Elle est symbolisée par un vecteur (ou arc oriente, ou liaison orientée) sur lequel seront indiques l'action à effectuer et le temps estimé de réalisation de cette tache.

11

NOTIONS DE LA METHODE PERT 

Exemple de réseau :



Remarques : - La longueur des arcs n'est pas proportionnelle au temps d'exécution. - Pour alléger la représentation, on ne note pas le nom complet de la tache, mais une lettre ou code la représentant. 12

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT Tâches successives :

 

B ne peut commencer que si A est terminée (A précède B , ou A est antériorité de B) . C ne peut commencer que si A et B sont terminées ( A et B précédent C, ou A et B sont antériorité de C, ou A et B enclenchent C).

13

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT

Tâches simultanées :  Elles peuvent commencer en même temps en partant d'une même étape.  C’est l’exemple de la tâche B et C.



D ne peut commencer que si B est terminée. 14

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT Tâches simultanées :  Si l'on souhaite que D ne commence que si B et C sont terminées :



 

Du fait de la règle de construction qui interdit de faire se dérouler les deux taches B et C simultanément, nous utilisons une tache x (0) dite ≪ tâche fictive ≫ qui sert à représenter ce type de contraintes de liaison (contraintes d'antériorité). Il s'agit d'une tâche dont la durée et le coût sont nuls. On la représente en pointillés. 15

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT Tâches convergentes : 

Plusieurs tâches peuvent se terminer sur une même étape:



Ici, la tache A (12) a une durée de 12 unités de temps, B(6) a une durée de 6 unités de temps. On constate que la tache A dure plus longtemps que B. A est dite ≪ pénalisante ≫. Nous pouvons calculer la durée du projet (ici : 12+3 = 15 unités de temps) en prenant le chemin le plus long dit ≪ chemin critique ≫. Ce ≪ chemin critique ≫ pourra être repéré en rouge. Les tâches de ce chemin seront a surveiller prioritairement.

 

16

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT Quelques autres règles à respecter:



A) : Si le graphe doit débuter par plusieurs tâches simultanées, il ne doit y avoir qu'une seule étape d'entrée (ou étape de début, ou étape de départ). Les étapes seront donc regroupées en une seule.

17

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT Quelques autres règles à respecter:



B) : Si le graphe se termine par plusieurs tâches (plusieurs étapes de sortie (ou de fin), il ne doit y avoir qu'une seule étape de sortie.

18

REPRESENTATION GRAPHIQUE DES ETAPES ET DES TACHES DANS UN RESEAU PERT Représentation des étapes:  

Les étapes ou ≪ noeuds ≫ peuvent être représentées de différentes façons selon les informations que l'on souhaite mettre en évidence. Généralement on peut trouver cette configuration : Numéro de l’étape

Date de début au plus tôt de la tâche suivante

Marge

4

1

22

23 Date de début au plus tard de la tâche suivante

19

QUELQUES DEFINITIONS IMPORTANTES 





Marge d’une tâche: C'est le retard maximum qu'il est possible de prendre dans son exécution sans allonger le délai total du projet. En d’autres termes c'est la différence entre la date de début au plus tard et la date de début au plus tôt de cette tâche. Chemin critique : C'est l'ensemble des tâches dont la marge est nulle. C’est le chemin le plus long de l’origine du réseau à sa fin. Il peut éventuellement y avoir plusieurs chemins critiques. C’est le chemin critique qui définit la durée totale du projet. Etapes critiques : Ce sont les étapes situées sur le ou les chemins critiques. Elles ont leurs marges nulles.

20

METHODOLOGIE DE CONSTRUCTION D'UN RESEAU PERT. 1.

2. 3. 4. 5.

6. 7.

8.

Etablir la liste des tâches ; Déterminer les antériorités; Déterminer les niveaux d'exécution ou rang des tâches . Déterminer les tâches postérieures; Construire le réseau PERT. Pour faciliter ce travail, on suit le cheminement suivant: a) Insérer une étape « début » sur laquelle partent les tâches sans précédent; b) Insérer une tâche « fin » sur laquelle arrivent les tâches sans suivant; c) Insérer les autres tâches du projet à l’aide du calendrier du suivant; d) Déterminer les dates de début au plut tôt; e) Déterminer les dates de début au plus tard; Mettre en évidence les marges. Déterminer le chemin critique. Calculer la durée du projet,. 21

EXEMPLE D’APPLICATION Soit le projet qui se compose de 5 tâches. 1-La liste des tâches et l’ordre d’antériorité sont des données de l’énoncé: 

Tâche

Antériorité

Durée en jours

A

-

2

B

-

4

C

A

1

D

B

3

E

C,D

2

22

EXEMPLE D’APPLICATION 2- Détermination des niveaux d’exécution: Tâche

Antériorité

Durée en jours

A

-

2

B

-

4

C

A

1

D

B

3

E

C,D

2

Niveaux

23

EXEMPLE D’APPLICATION 2- Détermination des niveaux d’exécution: Tâche

Antériorité

Durée en jours

Niveaux

A

-

2

« 0 » : tâche sans antériorité

B

-

4

« 0 » : tâche sans antériorité

C

A

1

D

B

3

E

C,D

2

24

EXEMPLE D’APPLICATION 2- Détermination des niveaux d’exécution: Tâche

Antériorité

Durée en jours

Niveaux

A

-

2

« 0 » : tâche sans antériorité

B

-

4

« 0 » : tâche sans antériorité

C

A

1

D

B

3

E

C,D

2

25

EXEMPLE D’APPLICATION 2- Détermination des niveaux d’exécution: Tâche

Antériorité

Durée en jours

Niveaux

A

-

2

« 0 » : tâche sans antériorité

B

-

4

« 0 » : tâche sans antériorité

C

A

1

«1»

D

B

3

«1»

E

C,D

2

26

EXEMPLE D’APPLICATION 2- Détermination des niveaux d’exécution: Tâche

Antériorité

Durée en jours

Niveaux

A

-

2

« 0 » : tâche sans antériorité

B

-

4

« 0 » : tâche sans antériorité

C

A

1

«1»

D

B

3

«1»

E

C,D

2

«2»

27

EXEMPLE D’APPLICATION 3- P(x) calendrier des précédents et S(x) calendrier des suivants: Tâche

P(x)

S(x)

Durée en jours

A

-

C ( on fixe la ligne ou elle existe A)

2

B

-

D ( on fixe la ligne ou elle existe B)

4

C

A

E ( on fixe la ligne ou elle existe C)

1

D

B

E ( on fixe la ligne ou elle existe D)

3

E

C,D

( Sans précédent), elle n’est pas dans P(x)

2

28

EXEMPLE D’APPLICATION 

Soit alors le récapitulatif suivant: Tâche

P(x)

S(x)

Niveaux

Durée en jours

A

-

C

0

2

B

-

D

0

4

C

A

E

1

1

D

B

E

1

3

E

C,D

-

2

2

29

EXEMPLE D’APPLICATION 4- Construction du réseau PERT : a) Insérer une étape « début » sur laquelle partent les tâches sans précédent; 1 A2 0 Début

B4

2

30

EXEMPLE D’APPLICATION 4- Construction du réseau PERT : b)Insérer une tâche « fin » sur laquelle arrivent les tâches sans suivant; 1 A2 E2

0 Début

B4

2

Fin

31

EXEMPLE D’APPLICATION 4- Construction du réseau PERT : c) Insérer les autres tâches du projet à l’aide du calendrier du suivant; 1 C1

A2

3

0 Début

B4

2

D3

E2

4 Fin

32

EXEMPLE D’APPLICATION 4- Construction du réseau PERT : d) Déterminer les dates de début au plut tôt ;

1 A2

2

C1 3

0 0 Début

7 B4

2 4

D3

E2

4 9 Fin

33

EXEMPLE D’APPLICATION 4- Construction du réseau PERT : d) Déterminer les dates de début au plut tard ;

1 A2 0 0

2

6

C1 3

7

0

Début

B4

2 4

D3

E2

7

4 9

9 Fin

4

34

EXEMPLE D’APPLICATION 5- Détermination des marges :

A2 0 0

1

4

2

6

C1

0

3

0

0

7

7

Début

B4

2 4

0 4

D3

E2

4 9

0 9 Fin

35

EXEMPLE D’APPLICATION 6- Détermination du chemin critique:

A2 0 0

1

4

2

6

C1

0

3

0

0

7

7

Début

B4

2 4

0 4

E2

4 9

D3

0 9 Fin

Chemin critique : correspond aux tâches dont les marges sont nulles. C’est le plus long chemin.

36

EXEMPLE D’APPLICATION 7- Détermination du délai final de réalisation du projet:

A2 0 0

1

4

2

6

C1

0

3

0

0

7

7

Début

B4

2 4

0 4

D3

E2

4 9

0 9 Fin

Délai du projet: 4+3+2= 9 jours

37

EXERCICE 1 Dessiner le réseau PERT de ce projet et déterminer le chemin critique .

38

SOLUTION Tâche

P(x)

S(x)

Durée (j)

Rang

A

-

C,D,E

4

0

B

-

D

2

0

C

A

F

1

1

D

A,B

G

1

1

E

A

H

2

1

F

C

G

2

2

G

D,F

I

2

3

H

E

J

10

2

I

G

J

4

4

J

H,I

-

1

5 39

SOLUTION

40

EXERCICE 2 Une société doit réaliser un projet dont voici le réseau d’activités, la durée de chaque activité est indiquée entre parenthèses à côté du nom de l’activité. On a calculé la date au plus tôt de chaque évènement : ces dates sont indiquées près des sommets.

41

EXERCICE 2 1- Calculer la date au plus tard, la marge et le chemin critique. 2- La société s’est engagée à terminer le projet en 26 jours et à payer 20.000,00 dhs par jours de retards, Par ailleurs, la société estime qu’elle peut réduire la durée des activités C et G ( mais d’aucune autre activité), aux conditions suivantes : Activité

Durée prévue

Durée minimale

Coût ( par jour de réduction)

C

10 jours

5 jours

5.000,00 dhs

G

10 jours

6 jours

10.000,00 dhs

- Quelle stratégie recommandez-vous à la société si son unique objectif est de minimiser le coût total encouru ( à supporter),

42

LE DIAGRAMME DE GANTT 

La planification , le suivi et la coordination des chantiers de génie civil sont aussi assurés par un autre outil efficace appelé : planning à barres ou planning GANTT et plus fréquemment: le diagramme GANTT.



Etabli par Henry Gantt en 1885 , cet outil permet de représenter graphiquement les différentes activités (tâches) qui constituent un projet.



Il permet de visualiser, entre autres:

◦ Les différentes tâches à envisager; ◦ La date de début et la date de fin de chaque tâche; ◦ La durée escomptée de chaque tâche; ◦ Le chevauchement éventuel des tâches; ◦ La date de début et la date de fin du projet dans son ensemble. ◦ C’est un moyen de planification incontournable dans les projets de génie civil qu’ils soient simples ou complexes.

43

ASPECT GRAPHIQUE DU DIAGRAMME DE GANTT 

Le diagramme de Gantt est représenté par un graphique formé : ◦ Par l'axe horizontal des abscisses qui représente le temps; ◦ et l'axe vertical des ordonnées où sont représentées les tâches.



On représente chaque tâche par un segment de droite dont la longueur est

proportionnelle à sa durée. 

L'origine du segment est calé sur la date de début au plus tôt et l'extrémité du segment représente la fin de la tâche.



Les dépendances entre les tâches sont matérialisées par des flèches.

44

ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME DE GANTT 1.

 



DEFINTION DU PROJET: Une bonne connaissance et maîtrise du projet est la première étape à entreprendre pour débuter sa planification. Il s’agit en effet de connaître les différentes exigences du maître d’ouvrage ( CPS, descriptifs techniques..) ainsi que des contraints imposées par les plans d’exécutions qui conditionnent la réalisation du projet. A partir de ces documents on peut tirer l’ensemble des informations nécessaires qui sont: ◦ La date de début et la date de fin du projet ; ◦ Les moyens à maître en œuvre ; ◦ Le budget ; ◦ La liste des tâches ; ◦ Les délais ; ◦ Les limites et les risques ; 45

ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME DE GANTT 2.

 

 

DRESSER LA LISTE DES TÂCHES DU PROJET: Une fois le projet est bien définis, il y’a lieu d’établir la liste de toutes les tâches nécessaires à son accomplissement. Pour un projet de construction, les tâches à lister correspondent à toutes les étapes de la réalisation , du choix du terrain de l’installation de chantier, des différents corps d’état, ainsi que du repliement du matériel. Pour que le diagramme de Gantt soit correct et efficace, aucune tâche ne doit être oubliée. On commence par les grandes étapes du projet, puis on les décompose en sous-tâches.

46

ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME DE GANTT 3.  



ESTIMER LA DUREE DES TÂCHES: Pour une planification juste et efficace du projet, il faut impérativement estimer la durée précise de chaque tâche. On choisi une unité de mesure pertinente en fonction du projet : heure, jour, semaine, ... Cette unité est à conserver sur l'ensemble du diagramme. On détermine la date de début et la date de fin pour chaque tâche.

47

ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME DE GANTT IDENTIFIEZ LES DÉPENDANCES ENTRE CHAQUE TÂCHE:  Les différentes tâches qui constituent un projet sont connectées les unes aux autres, et doivent être réalisées dans un ordre précis.  Certaines missions ne peuvent démarrer qu'après la fin d'une autre tâche. Par exemple, la pose des faux cadres ne peut démarrer avant la réalisation des cloisons.  D'autres tâches peuvent se superposer. L'électricité peut être faite en même temps que la pose des fenêtres.  Et enfin, il y a les tâches annexes, qui n'ont aucune incidence sur les autres tâches, comme l'aménagement des espaces verts. On distingue donc 4 types de dépendance entre tâches :  Fin à fin : les deux tâches doivent se finir en même temps.  Fin à début : il s'agit du mode d'enchaînement standard où une tâche ne peut débuter que quand la tâche précédente sera terminée.  Début à fin : une tâche ne peut pas se terminer tant que la précédente n'a pas démarré.  Début à début : une tâche ne peut débuter que si la précédente a commencé. 4.

48

ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME DE GANTT 5.

AFFECTER LES RESSOURCES :



Définir les ressources aussi bien humaines que matérielles affectées à chaque tâche.



Cette donnée est utile lorsqu'il est nécessaire d'effectuer un suivi précis de l'allocation des ressources. Ou bien simplement afin de savoir qui fait quoi.

6.

ETABLISSEZ UN PLANNING DÉTAILLÉ DU PROJET :



Une fois toutes les étapes précédentes sont élaborées, il y’a lieu d'établir le planning détaillé de votre projet.



Le projet commence donc à une date précise, correspondant au démarrage de la première tâche (par exemple, dessiner les plans de la maison).



Quant à la date de fin ou la date de livraison, elle correspond à l'aboutissement de la dernière activité.



Le planning doit être le plus clair, complet et réaliste .

49

ETAPES DE CONSTRUCTION D’UN DIAGRAMME DE GANTT 7.

UTILISATION DE L’OUTIL INFORMATIQUE ADOPTE :



Pour rendre ergonomique et facile la réalisation du diagramme GANTT, des solutions informatiques ont été mises à dispositions.



Elles en existent plusieurs, dont on peut citer :



Microsoft Excel,



MS Projet;



Primavera;



Ganttproject…

50

COMPLEMENTARITE ENTRE GANTT ET PERT Le diagramme de Gantt complète l'information travaillée dans le diagramme PERT.  PERT permet d'analyser toutes les relations qui existent entre les activités, de dégager les séquences d'activités, d'identifier le chemin critique et les dates de début et de fin (au plus tôt et au plus tard) de chaque activité.  Une fois que l’enchaînement des tâches est définit par le graphique PERT, le diagramme de GANTT permet au chef de projet de voir graphiquement l’évolution des tâches. 

Le diagramme de Gantt permet de choisir les dates qui seront effectivement retenues pour réaliser les activités et, éventuellement, de montrer les relations entre les activités et donc les incidences en termes de retard.  En d'autres termes, le PERT est un outil d'analyse alors que le Gantt est un outil de planification. 

51

EXEMPLE D’APPLICATION 

Pour la réalisation d’un projet, l’ordonnancement des tâches prévisibles est donné dans le tableau suivant :



Compléter le tableau d’ordonnancement du projet ( colonne successeur);



Tracer le diagramme GANTT au plutôt et au plus tard;



Identifier le chemin critique;



Donner sous forme de tableau, les dates (début/fin) au plutôt, au plus tard et les marges totales des tâches.

52

SOLUTION



Colonne successeur :

53

SOLUTION 

Diagramme GANNT :

54

SOLUTION 

Tableau, les dates (début/fin) au plutôt, au plus tard et les marges totales des tâches.

55

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE JALON 

Le jalon (appelé aussi "milestone" ou encore "événement") est un point d'arrêt dans le processus permettant le suivi du projet. C'est l'occasion pour l'équipe de faire un bilan intermédiaire, de valider une étape, des documents ou d'autres livrables, puis de reprendre le déroulé des travaux.



Ils fixent des objectifs intermédiaires et contribuent à la prévention de l'effet tunnel. En effet, les validations partielles sont l'occasion d'une rencontre entre les différentes parties prenantes - notamment entre le client et l'équipe projet - pour s'assurer et valider que les travaux vont dans le bon sens.

N.B : 

Qu'est-ce que l'effet tunnel ? Il est considéré comme la principale cause d'échec : l'équipe projet avance dans son coin, sans communication avec le donneur d'ordre jusqu'au jour où la sortie du tunnel met en lumière des divergences profondes entre les parties

56

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE JALON • De nombreuses méthodes et outils de gestion de projet définissent le jalon comme une tâche de durée nulle. • Dans les diagrammes de Gantt, ils sont déterminés par des losanges.

57

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE RETRO-PLANNING 







Il s'agit d'une méthode de planification qui se base sur la date butoir (deadline) du projet. Contrairement à une planification classique qui se base sur le présent et qui part dans le futur, le rétroplanning part du futur pour revenir dans le présent. Pratiquement, on commence par positionner la date de livraison du projet. Puis l'étape précédente, puis celle d'avant, etc. Au final, le but est le même: respecter les délais, réduire les coûts et éventuellement visualiser les tâches à réaliser sur un diagramme de gantt.

58

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE RETRO-PLANNING 



Pourquoi utilisé le rétro-planning: ◦ Quand on planifie un plan d'action depuis le début, les probabilités de prendre plus de temps qu'en partant depuis la fin augmentent. ◦ Ainsi, le rétroplanning est une méthode souvent utilisée pour les projets / objectifs qui ont des deadlines non négociables. Ex: ◦ La méthode du rétroplanning est très utilisée pour l’événementiel - par exemple : organisation de sa participation à un salon. La date au plus tard étant par nature immuable.

59

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE RETRO-PLANNING 

Cet outil efficace possède de nombreux avantages comme : ◦ Organiser un projet sous contrainte pour respecter une date de livraison ferme. ◦ Vérifier sa faisabilité dans le temps imparti. ◦ Fixer un budget en termes de durée pour chaque étape. ◦ Déterminer les ressources nécessaires pour tenir les délais. ◦ Etablir quand débuter le projet au plus tard (date butoir).

60

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE RETRO-PLANNING

Deadline

61

NOTIONS LIEES A LA PLANIFICATION : LE RETRO-PLANNING 

Inconvénients des rétro-planning : ◦ Il n’y aura plus de place pour les à-peu-près; ◦ Si une activité du chemin critique prend du retard, le projet court un énorme risque de ne pouvoir délivrer dans les temps; ◦ Soit on aura prévu des coussins de sécurité, soit on devra augmenter les ressources, qu’elles soient humaines ou le travail supplémentaire voire les deux pour un travail 24 heures sur 24; ◦ Les problèmes éventuels doivent être réglés sans délai.

62

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LES RESSOURCES

Tout projet nécessite des ressources pour contribuer à sa mise en œuvre et finalement son succès.  Ces dernières peuvent être de plusieurs types, et peuvent être nommées de plusieurs façons: 

◦ Ressources matérielles et immatérielles; ◦ Ressources humaines, matérielles, et financières, ◦ Travail, matériel et coût. 63

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LES RESSOURCES 



Or, dans le processus général de planification du projet, l’évaluation des ressources et leur affectation aux tâches est une étape importante pour sa réussite. Car :

◦ Cela permet de s’assurer que l’on dispose de moyens suffisants pour assurer le réalisation des travaux dans les délais. ◦ Cela permet de réaménager le planning de sorte qu’ en aucun moment une même ressource soit en surutilisation.

64

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LA SUR-UTILISATION DES RESSOURCES 

Une ressource est surutilisée lorsqu’elle est affectée pendant une période de temps au-delà de sa disponibilité ou de sa capacité.

La ressource Y est en surutilisation entre le 7 et le 8 jours 65

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LA SUR-UTILISATION DES RESSOURCES 

Pour éviter la surutilisation des ressources et assurer leur optimisation, on peut procéder à deux opérations : 1. Le Lissage : qui consiste à déplacer uniquement les tâches non critiques de manière à respecter le délai initial. 2. Le Nivellement : Le nivellement consiste à modifier les tâches critiques et non critiques en minimisant le coût tout en résolvant le problème de la surutilisation.

66

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LA SUR-UTILISATION DES RESSOURCES

Exemple du lissage :

67

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LA SUR-UTILISATION DES RESSOURCES

Exemple du lissage :

68

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LA SUR-UTILISATION DES RESSOURCES

Exemple du Nivellement :

69

NOTIONS LIEES AU PLANNIFICATION : LA SUR-UTILISATION DES RESSOURCES

Exemple du Nivellement :

70

Exemple 1 : Une entreprise prévoit la construction d’un ouvrage dont le planning de réalisation est présenté ci-dessous. Ce planning présente également l’affectation des ressources en main d’œuvre (MO) pour chaque tâches. Sachant que le nombre maximum de ressources en main d’œuvre est limité à 10: Etablir le diagramme Gantt équivalent à ce planning et procéder à l’opération de lissage en cas de surutilisation des ressources pré-citées. Tâche

Durée ( semaines)

Antécédent

Ressources en MO

A

4

B

3

A

5

C

3

B

2

D

3

B

4

E

4

D

6

F

2

C

7

G

4

C,E

3

H

4

G

4

I

5

G

4

J

1

I,H,F

10

5

71

Exemple 2 : Une entreprise d’adjuvent met à l'étude le lancement d'une nouvelle gamme de produits. Ce lancement nécessite la réalisation de tâches repérées par les lettres A à I et dont les caractéristiques sont les suivantes : 1- Réalisez le diagramme de Gantt au plus tôt relatif à ce planning. 2- Effectuez un lissage sachant qu'on ne peut utiliser au maximum que 6 ressources mais que les ressources sont polyvalentes et peuvent être affectées à n importe quelle tâche.

72

Ecole polytechnique privée d’Agadir

MODULE : GESTION ET CONTRÔLE DE PROJETS DE CONSTRUCTION

ETUDE DE PRIX ET BUDGET DE CHANTIER

Préparé et présenté par : Dr. et ing: M.TATANE

SOMMAIRE INTRODUCTION;  CALCUL DE DEBOURSE SEC ;  FRAIS DE CHANTIER  FRAIS GENERAUX  COUT DE REVIENT  BENEFICE  ALEA  CALCUL DU PRIX DE VENTE  BUDGET DE CHANTIER 

2

ETUDE DE PRIX : INTRODUCTION 

L'étude de prix est une étape importante dans l'élaboration d'un projet car elle permet d'estimer tous les facteurs influençant le coût d’un ouvrage et de prévoir les besoins financiers nécessaires à sa réalisation.



Cette étude vise donc à estimer le prix de vente (P.V) d'un ouvrage avant sa réalisation.



Pour pouvoir déterminer le prix de vente, il y’a lieu de faire un sous détail de prix de l’ouvrage considéré.



Le sous détail de prix consiste à calculer les différentes dépenses directe et indirectes qui sont imputés sur cet ouvrage, puis d’ajouter la marge de l’entreprise qui est en effet le bénéfice recherchée par celle-ci.



Le prix de vente PV est donné par la formule : PV= DS+FC+FG+A+B



Où:



DS= Déboursé sec



FC= Frais de chantier



FG= Frais généraux d’entreprise



A = Aléas



B = Bénéfice

3

ETUDE DE PRIX : INTRODUCTION 

Les dépenses qui sont considérés dans le calcul du sous détail du prix sont de deux catégories :

a. celles directement rattachées à la production: 

Main d'oeuvre;



Fourniture et transport;



Matériel.

déboursé sec (D.S)

b. celles indirectement rattachées à la production: 

Frais de chantier;



Frais généraux.



Chacune des valeurs correspondantes est une moyenne ou même un pourcentage obtenu à partir de données statistiques.

4

Principe d’établissement de sous-détail du déboursé sec

5

LE DEBOURSE SEC   

C’est l’ensemble des dépenses engagées sur les ressources entrant directement dans la réalisation d’un ouvrage. En d’autres termes, c’est ce que l’on débourse effectivement pour réaliser l’ouvrage. La prise en compte de ces ressources dans la composition du déboursé sec est fonction de l’expérience de l’ingénieur étude, des ratios de l’entreprise et de la définition des prix dans le DAO.

6

LE DEBOURSE SEC 

Pour construire un déboursé sec, on a toujours une quantité élémentaire qui est multipliée par une valeur élémentaire correspondante et qui constitue de fait une partie de cet ouvrage élémentaire. D’où la relation : 𝐷𝑆 = [𝑄𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝐸𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒] × [𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝐸𝑙é𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒]

Pour chacun des paramètres on obtient : 

Concernant la Main-d’oeuvre : 𝐷𝑚𝑜 = [𝑇𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑈𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒] × [𝐷é𝑏𝑜𝑢𝑟𝑠é 𝐻𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒]



Concernant les Matériaux :

𝐷𝑚𝑎 = [𝑄. 𝐸𝑙𝑒𝑚. 𝑀𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑎𝑢𝑥] × [𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑈𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒] 

Concernant les Matériel : 𝐷𝑚𝑒 = [𝑄. 𝐸𝑙𝑒𝑚. 𝑀𝑎𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑙] × [𝑉𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑈𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒]



L’ensemble des quatre paramètres forme le déboursé sec de cet ouvrage élémentaire, d’où :

𝑫𝑺 = 𝑫𝒎𝒐 + 𝑫𝒎𝒂 + 𝑫𝒎𝒆

7

LE DEBOURSE SEC Temps unitaires de main d’oeuvre (M.O):

Ce sont des temps d’exécution, exprimés en heures de présence ou en heures productives, nécessaires à la main d’oeuvre de production pour réaliser une unité d’ouvrage élémentaire (O.E) donnée.  Les temps unitaires sont généralement donnés en heures d’ouvrier. Exemples :  Assemblage et mise en place d’armatures : 0.05 h/kg  Pose d’un escalier préfabriqué : 8.00 h/Unité  Les entreprises disposent de recueils de temps unitaires, établis grâce aux données fournies par des chantiers passées et utilisés pour les chantiers à venir. 

8

LE DEBOURSE SEC Temps unitaires de main d’oeuvre (M.O): Exemple 1:  Sur un chantier, une équipe de 5 ouvriers a mis en place 680 kg d’aciers pendant une matinée de 4.00 h, calculer le temps unitaire de mise en place des aciers. Solution :

9

LE DEBOURSE SEC Temps unitaires de main d’oeuvre (M.O): Exemple 1:  Sur un chantier, une équipe de 5 ouvriers a mis en place 680 kg d’aciers pendant une matinée de 4.00 h, calculer le temps unitaire de mise en place des aciers. Solution :  Les 5 ouvriers travaillent chacun 4 h, cela signifie qu’un ouvrier seul aurait mis 5x4=20.0 h.  TU=20.00/680 kg. Donc TU=0,03 h/kg

10

LE DEBOURSE SEC Temps unitaires de main d’oeuvre (M.O): Exemple 2 :  Calculer Le besoin en M.O pour le bétonnage d’un m2 de dalle en B.A (O.E) sachant que la quantité du béton nécessaire est de 0,200 m3/m2 et le T.U ouvrier est de : 2,50h/m3 Résultat : 

11

LE DEBOURSE SEC Temps unitaires de main d’oeuvre (M.O): Exemple 2 :  Calculer Le besoin en M.O pour le bétonnage d’un m2 de dalle en B.A (O.E) sachant que la quantité du béton nécessaire est de 0,200 m3/m2 et le T.U ouvrier est de : 2,50h/m3 Résultat :  2,50 x 0,200 = 0,50 h/m²

12

LE DEBOURSE SEC Déboursé horaire de main d’œuvre (D.H) :  Le déboursé horaire main d’oeuvre est le coût que doit payer l’entreprise pour une heure de travail de main d’oeuvre.  C’est le résultat du rapport suivant :

13

LE DEBOURSE SEC Quantités élémentaires des matériaux :  Ce sont les besoins réels en matériaux y compris les pertes, casses ou chutes servant à réalisation d’une unité d’O.E. (sable, armatures, briques,…).  Les pertes, chutes, casses entraînent une majoration des frais engagés par une majoration des quantités approvisionnées.  Elles sont estimées en % à partir de statistiques d’entreprises ou d’études précises du besoin réel en matériaux. 

Quantité approvisionnées = quantité en oeuvre + pertes

14

LE DEBOURSE SEC Quantités élémentaires des matériaux : Exemple :  On recherche la quantité de béton entrant en compte dans la réalisation d’un m2 de plancher en B.A de 20 cm d’épaisseur sachant que la perte pour le béton est estimée à 5% :

15

LE DEBOURSE SEC Quantités élémentaires des matériaux : Exemple :  On recherche la quantité de béton entrant en compte dans la réalisation d’un m2 de plancher en B.A de 20 cm d’épaisseur sachant que la perte pour le béton est estimée à 5% :  La quantité de béton en oeuvre est de : 1x1x0,20 = 0,200 m3 par m2 de plancher.

16

LE DEBOURSE SEC Temps unitaire du matériel de production:  Ce sont des temps d’utilisation, exprimés en heures productives du matériel de production pour réaliser une unité d’O.E donnée.  Les besoins réels en matériel de production pour réaliser une unité d’O.E donnée sont obtenus en calculant le produit du temps unitaire d’utilisation du matériel par la quantité d’O.E.  Besoin en Matériel pour l’O.E = T.U x Quantité d’O.E

17

LE DEBOURSE SEC Temps unitaire du matériel de production: Exemple :  Le temps unitaire pour la réalisation de fouille avec un tractopelle dans un terrain rocheux fracturé est de : TU= 2,5h/m3.  Calculer le besoin en matériel ( en heure) pour la réalisation d’une fouille en rigole de longueur égale à 1 ml, de 60 cm de profondeur et de 40 cm de largeur avec le tractopelle :

18

LE DEBOURSE SEC Temps unitaire du matériel de production: Exemple :  Le temps unitaire pour la réalisation de fouille avec un tractopelle dans un terrain rocheux fracturé est de : TU= 2,5h/m3.  Calculer le besoin en matériel ( en heure) pour la réalisation d’une fouille en rigole de longueur égale à 1 ml, de 60 cm de profondeur et de 40 cm de largeur avec le tractopelle :  Le besoin en matériel pour la réalisation d’un ml de fouille en rigole est : 2,50 x (0,40 x 0,60 x 1,00) = 0,60 h

19

LE DEBOURSE SEC Calcul des coûts d’utilisation des matériels de production :  Ils se calcul par la formule suivante :

20

LE DEBOURSE SEC Calcul des coûts d’utilisation des matériels de production :  Ils se calcul par la formule suivante :



Quatre dépenses principales sont à considérer : ◦ L’amortissement (ou les frais de location), ◦ L’entretien et les réparations (dans le tarif de location), ◦ Les matières consommables (carburants, lubrifiants,), ◦ Les frais complémentaires (assurance...).

21

LE DEBOURSE SEC Calcul des coûts d’utilisation des matériels de production :  Ils se calcul par la formule suivante :



Il existe trois moyens principaux pour estimer une production : ◦ Les rapports de chantier ou d’activité, ◦ L’expérience des conducteurs de travaux et conducteurs d’engins, ◦ Les données des constructeurs, souvent optimisées.

22

APPLICATION Calcul du DS : Exemple d’application N°1 :  Pour réaliser 1 m2 de mur en brique il faut 1,33 h de MO, soit 1h et 20 mn et il faut 0,04 m3 de mortier et 10 briques.  Le mortier vous revient à 40 dh/m3.  L’ouvrier est payé 10dh/h.  Le prix de la brique est de 6 dh/unité, mais pour une quantité comprise entre 1 000 et 1 500 briques livrées sur chantier votre fournisseur vous les propose à 4,5 dh/unité.  Calculer le déboursé sec de la réalisation d’1 m² de mur.

23

APPLICATION Calcul du DS : Exemple d’application N°1 :  Pour réaliser 1 m2 de mur en brique il faut 1,33 h de MO, soit 1h et 20 mn et il faut 0,04 m3 de mortier et 10 briques.  Le mortier vous revient à 40 dh/m3.  L’ouvrier est payé 10dh/h.  Le prix de la brique est de 6 dh/unité, mais pour une quantité comprise entre 1 000 et 1 500 briques livrées sur chantier votre fournisseur vous les propose à 4,5 dh/unité.  Calculer le déboursé sec de la réalisation d’1 m² de mur.  Réponse :  DS= DS mo+DS mx+DS Mater  DS mo= 1,33x 10 = 13,3 dh/m²  DS mx= DS mortier+DS briques = 0.04x40+10x4.5 = 46.6 dh/m²  Donc : DS= 13.3+46.6= 59.9 dh/m²

24

APPLICATION Exemple d’application N°2 :  Un carreleur étant chargé de poser un carrelage en faïence sur une surface de 5m2 dans une cuisine.  Il est payé 100 dhs la journée ( 7h);  L’historique de l’entreprise lui permet d’estimer 1.4 h pour la mise en place d’un m² par carreleur.  Le prix d’achat des carreaux en faïence est de 100 dh/m2.  Pour la réalisation de cette prestation, le carreleur devra se servir d’un monte charge pour soulever les paquets des carreaux.  Le coût d’utilisation de ce matériel de levage ( location , consommables..) est évalué à : 150 dh/j. 

Calculer le déboursé sec pour ce chantier de pose de carrelage

25

Principe de composition du prix de vente

26

LES FRAIS DE CHANTIER (FC) 



Les frais de chantier sont les dépenses imputables à l’ensemble des travaux du chantier et qui ne peuvent pas être affectées à l’exécution d’un ouvrage élémentaire précis. Ils comprennent plusieurs postes : ◦ Personnel d’encadrement : personnel non affecté à des tâches de production ◦ Main d’oeuvre indirecte ; installation, entretien, ◦ Frais de matériel non affecté à un ouvrage élémentaire : grue,… ◦ Frais d’installation et de repliement de chantier ◦ Fournitures complémentaires de chantier : eau, électricité, ◦ Intervenants extérieurs : laboratoire, géomètre ◦ Compte prorata 27

LES FRAIS DE CHANTIER (FC)

Les frais de chantier représentent, selon la taille et la nature de l’entreprise, un pourcentage du Déboursé Sec (généralement 5 à 10 %). 𝑭𝑪 = 𝑲𝟏 × 𝑫𝑺 Où K1 est le coefficient de frais de chantier.  Ajouté au déboursé sec, ils forment ce que l’on appelle déboursé total (DT) ou déboursé majoré ou coût de production 𝑫𝑻 = 𝑫𝑺 + 𝑲𝟏 × 𝑫𝑺 = (𝟏 + 𝑲𝟏) × 𝑫𝑺 

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LES FRAIS GENEREAUX DE L’ENTREPRISE Les frais généraux (F.G) sont les frais nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise qu’il n’est pas possible de ventiler et d’affecter à une production précise  On les classe en deux catégories : ◦ Les frais d’études (études générales, devis infructueux,…) ainsi que les frais d’exploitation (dépenses communes à l’ensemble des chantiers) ◦ Les frais de siège : frais d’organisation et de gestion de l’entreprise 

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LES FRAIS GENEREAUX DE L’ENTREPRISE Les frais généraux d’entreprise sont proportionnels au chiffre d’affaire, donc au prix de vente (PV).  Les frais généraux sont estimés par la formule : 𝑭𝑮 = 𝑲𝟐 × 𝑷𝑽 où 𝑲𝟐 est le coefficient de frais généraux La somme des FG et les coût de production 

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LE COUT DE REVIENT 

le coût ou prix de revient est la somme de toutes les dépenses directes ou indirectes nécessaires à la réalisation de l'ouvrage après l'intégration des paramètres liés à l'entreprise. PR = CP + FG

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Le bénéfice ( B ) Le bénéfice ou marge ou résultat est la marge positive que doit exécuter l'entreprise pour vivre, grandir et investir.  Cette marge est souvent exprimée en % du prix de vente hors taxes.  La détermination de son taux n’obéit qu’à la stratégie commerciale de chaque entreprise.  Généralement il est compris entre 1 à 5 % du PV ht. 

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Aléas( A ) Il s’agit d’un pourcentage du prix de vente PV par lequel l’entreprise anticipe les éventuels imprévus qui viendraient à survenir au cours de l’exécution du marché.  On distingue généralement deux types d’aléas : 

◦ Les aléas physiques qui portent sur les changements qui pourraient s’opérer dans la masse des Travaux; ◦ Les aléas financiers qui servent à anticiper sur d’éventuelles inflations des cours des intrants. 

En tout état de cause, la fixation du coefficient d’aléas est sensible et peut se révéler comme un couteau à double tranchant en ce qu’il peut renchérir le P.V et rendre l’offre moins concurrentielle.

B+A= K3 PV où K3 est le coefficient de bénéfices et aléas

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CALCUL DU PRIX DE VENTE ( PV) Pour calculer un prix de vente, il convient de trouver tous les paramètres cités ci-haut (déboursé sec, frais de chantier, frais généraux, aléas et bénéfice).  La somme de l’ensemble de ces coûts unitaires estimés pour une unité d’ouvrage élémentaire constitue son prix unitaire de vente.  Pour y parvenir, il faut à analyser l’ouvrage et son environnement pour en faire le sous détail dans lequel apparaîtront les dépenses de matériaux, de main-d’oeuvre, de matériel, majorées de toutes les charges de l’entreprise.  Le sous-détail des prix est une pièce contractuelle et l’entrepreneur peut être tenu de le fournir au maître d’ouvrage dans les délais qu’il aura fixé et dans une forme qu’il aura également précisée. Cette forme variera donc d’un client à un autre. 

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CALCUL DU PRIX DE VENTE ( PV) Exemple d’un sous détail de prix qui figure dans le règlement de consultation d’un marché des travaux

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CALCUL DU PRIX DE VENTE ( PV) 

Le prix unitaire de vente s’exprime également par la formule PV = K ∗ DS

où K est appelé coefficient de vente. 

PUV = DS + FC + FG + B + A



On a:



F.C = K1 % D.S,



F.G = K2 % PV,



B+A = K3.P.V



D’où: PV = D.S + K1 % D.S+ K2 % PV+ K3% P.V = D.S + K1 % D.S+ (K2+K3).P.V

 

Que l’on transforme en :PV = K ∗ DS



Avec :

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APPLICATION Le calcul d’une étude de prix a donné le déboursé sec suivant : D.S = 282.013,00 dhs.  A partir des différents frais donnés, on vous demande :  1- Calculez le prix de vente hors taxe (P.V).  2- Déterminez le coefficient de vente (K).  Frais de chantier : 91.463,00 Dhs  Frais généraux : 18% du P.V  Bénéfice et aléas : 8% P.V 

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APPLICATION Exemple N°2: Béton pour poutre en béton armé dosé à 350 kg/m3.  1- Calculer le coût de revient : C.R.  2- Calculer le montant du bénéfice : B+A.  3- Calculer le % du bénéfice sur le P.V ◦ ◦ ◦ ◦

P.V= 2030 dh/m3 F.C = 12,5% des D.S F.G = 18% du P.V.H.T D.S = 1350 dh

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BUDGET DE CHANTIER Le budget de chantier est une mise à jour de l’étude de prix, établi au tout début du chantier.  Il s’agit d’un document interne à l’entreprise qui n’a aucune valeur contractuelle, mais qui va servir de base au contrôle de gestion. La trame du budget est forcément différente de l’étude de prix, car les postes vont être traités sous forme de recettes et de dépenses.  Le prévisionnel de dépenses ainsi réalisé, va aboutir à une marge différente de la marge prévisionnelle. Cette marge pouvant être supérieure ou inférieure à celle de l’étude voir même négative. Dans ce dernier cas de figure il conviendra de limiter l’importance des pertes afin de ne pas mettre l’entreprise en difficultés. 

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BUDGET DE CHANTIER Il est impératif de bien faire la différence entre l’étude de prix et le budget chantier :

L’étude de prix est un document contractuel qui a permis à l’entreprise de chiffrer le montant total des travaux.  Ce document a été établi par le service « Etudes de prix » à partir de rendements moyens et des données fournisseurs.  Le budget chantier est un document établi par le service travaux, il tient compte de l’évolution du dossier de conception, entre la phase étude et la phase travaux. Il va permettre d’adapter les rendements aux conditions du chantier.  Grâce au budget le conducteur de travaux pourra identifier les parties de travaux difficiles à réaliser, il pourra anticiper sur ces difficultés afin d’éviter des surcoûts, préjudiciables au respect de la marge prévisionnelle. 

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BUDGET DE CHANTIER Le budget de chantier est ventilé suivant 5 rubriques :  Les déboursés : Main d’œuvre, matériaux et matériels;  Les coûts des travaux confiés à la sous-traitance;  Les Frais de chantier;  Les honoraires ou les prestations de bureaux d’études;  Le Compte prorata;

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RECHERCHE D’OPTIMISATION DU BUDGET DE CHANTIER 

En fonction de la marge prévisionnelle qui aura été prise en compte lors de l’étude, et les différences d’hypothèses constatées lors de l’élaboration du budget, il conviendra d’optimiser ce dernier en procédant à des aménagements : ◦ Modification du planning et de l’enclenchement des tâches; ◦ Rechercher une méthode de réalisation éprouvée et parfaitement maîtrisée par l’entreprise; ◦ Choisir un chef de chantier et des chefs d’équipes en fonction de la nature des travaux à réaliser et des affinités de chacun faire des choix techniques innovants en sachant néanmoins que la première fois où ils seront mis en oeuvre le rendement ne sera pas optimum; ◦ Optimiser le matériel immobilisé sur le chantier; ◦ Améliorer l’organisation de chantier en s’appuyant sur les compétences d’un service «méthodes»interne à l’entreprise ◦ Estimation des ouvrages

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TD N°2 GESTION ET CONTROLE DE PROJETS DE CONSTRUCTION Responsable Module: Dr. M.TATANE Niveau: 5ème Année Filière: Génie civil

Année: 2021/2022 Session: 1 – hiver 2020

A. Renseignements techniques : La construction d’un ouvrage nécessite de réaliser 14.000 m² de plancher de dalle pleine en béton armé de 20 cm d’épaisseur.  Fourniture de béton livré chantier : 470 Dh/m3 ;  Mise en œuvre du béton : o 28 Dh/m2 pour épaisseur de 0 à 12 cm ; o 29 Dh/m2 pour épaisseur de 13 à 21 cm ;  Treillis soudé livré sur chantier – 5 Dh /kg ;  Mise en oeuvre du treillis soudé – 4 Dh / kg ;  Déboursé horaire moyen de main-d’œuvre - 12 Dh/h ; B. Solutions envisagées : a) Plancher sur pré-dalles précontraintes ; - dalle de compression d’épaisseur 5 cm, sur 2 files d’étais : - achat (rendu chantier) = 105,00 Dh/m2 ; - temps unitaire de pose = 0,70 h/m2 ; - ratio treillis soudé = 4,100 kg/m2 ; - étaiement et consommables = 11 Dh/m2 ; b) Plancher sur pré-dalles autoportées, d’épaisseur 10 cm : - achat (rendu chantier) = 149,00 Dh/m2 ; - temps unitaire de pose = 0,70 h/m2 ; - ratio treillis soude = 2,200 kg/m2 ; c) Plancher type Webo : 15 cm + 5 cm : - achat (rendu chantier) = 201,00 Dh/m2 ; - temps unitaire de pose = 0,70 h/m2 ; - ratio treillis soude = 1,5 kg/m2 ; - étaiement et consommables = 5,5 Dh/m2 ; d) Plancher sur pré-dalle non précontrainte, d’epaisseur 6 cm : - achat (rendu chantier) = 110,00 Dh/m2 ; - temps unitaire de pose = 0,70 h/m2 ; - ratio treillis soude = 7,00 kg/m2 ; - étaiement et consommables = 11,00 Dh/m2 ; C. Travail demandé : - Etablir l’étude comparative en valeur déboursé sec du prix au mètre carré de plancher sur la base des 14.000 m² de plancher à réaliser. - Choisir la variante optimale du point de vue de ce prix.

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Année: 2021/2022 Session: 1 – hiver 2021

Etude de prix

Etude N°1 : Le calcul d’une étude de prix a donné le déboursé sec suivant : D.S = 282.013,00 dhs. 1- Calculez le prix de vente hors taxe (P.V.H.T). 2- Déterminez le coefficient de vente (K).  Frais de chantier : 91.463,00 Dhs.  Frais généraux : 18% du P.V.H.T.  Bénéfice et aléas : 8% P.V.H.T. Etude N°2 : Béton pour poutre en béton armé dosé à 350 kg/m³. 1- Calculer le coût de revient : C.R. 2- Calculer le montant du bénéfice : B&a. 3- Calculer le % du bénéfice sur le P.V.H.T    

P.V.H.T = 2030 dh/m³ F.C = 12,5% des D.S F.G = 18% du P.V.H.T D.S = 1350 dh

Etude N°3 : Le montant total T.T.C d’un devis est de 1.034.070,00 dh.  T.V.A : 8,5 %  Frais de chantier : 18 % D.S  Frais généraux : 26,5 % du montant H.T  Le coût des Bénéfices et aléa calculé est de : 65.396,30 dh La main d’œuvre représente 54 % des déboursés sec (D.S). D.H.M.O = 150,30 dh/h On vous demande de calculer : 1- Le montant H.T des travaux 2- Le pourcentage des bénéfices et aléas (B&a) par rapport au montant H.T 3- Le coût de revient (C.R) 4- Le montant des frais généraux (F.G) 5- Le coût de production (C.p) 6- Le déboursé sec (D.S) 7- Le nombre d’heures ouvrier. 1/ 1

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Année: 2021/2022 Session: 1 – hiver 2021

On projette de construire les piles d’un pont permettant d’effectuer les travaux en trois phases de façon à permettre la rotation des équipes. On utilise pour cela trois équipes composées comme suit : Equipe E1/coffrage : 4 ouvriers Equipe E2/ferraillage : 6 ouvriers Equipe E3/béton : 5 ouvriers Le tableau suivant indique le devis quantitatif des ouvrages élémentaires et leurs TU °N 10 10 10

seD seio tei éDitangiséD Coffrage pour piles Armatures pour piles Béton pour piles

Unités

Quantités

m² kg

205 19150

Temps unitaires (h/u) 1.00 0.11



235

2.20

Les coûts horaires moyens des équipes appliqués au chantier sont : Equipe E1 Equipe E2 Equipe E3

:13.50 dh/h :13.50 dh/h :15.50 dh/h

Le béton pour béton armé sera fourni au chantier prêt à l’emploi. Le béton de propreté à la composition suivante : Composition pour un m³ de béton pour piles Ciment CPJ35 Gravier 5/20 Sable 0/5 350 kg 720 litres 380 litres

Eau et Matériels Passés aux F.C

La pose de coffrage nécessite en plus de la main d’œuvre, la consommation 0.15 litre/m² d’huile de démoulage et la mobilisation de l’équipe de coffrage de 0,50 h. Les prix des matériaux fournis au chantier sont comme suit : Ressources

Ciment CPJ35 Prix unitaire 950 Dh/T

Gravier Sable 0/5 Banches Aciers FeE500 Huile démoulage 5/20 100 Dh/m³ 120 Dh/m³ 85 Dh/m² 3.80 Dh/kg 7.00 Dh/l

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Année: 2021/2022 Session: 1 – hiver 2021

Les pertes sur les matériaux mis en œuvre dans le chantier sont comme suit : Ressources Ciment CPJ35 Gravier 5/20 Sable 0/5 Banches Aciers FeE500 Huile démoulage 3% 6% 6% 0% 4% 10% Pertes Tous les matériels utilisés dans le chantier sont comptés dans les frais de chantier. On donne en plus les renseignements suivants :  Frais de chantier : 20 % du déboursé sec  Frais généraux : 24 % du prix de vente HT  Marge ( B+A) : 5% du prix de vente HT  TVA : 20 % On vous demande : 1-Calculer le DSi de chaque ouvrage élémentaire constituant les piles ? 2- Déduire le déboursé sec total DSt de la réalisation d’un pile de pont ? 3- Déterminer le coefficient de vente K 4-d’établir le devis quantitatif et estimatif