Formation Enfants de Chœur Pointe-Noire [PDF]

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Zitiervorschau

DIOCESE DE POINTE-NOIRE AUMONERIE DIOCESAINE DES SERVANTS D’AUTEL E-mail : [email protected]

MANUEL DIOCESAIN DE FORMATION

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AVANT-PROPOS Dans son Exhortation apostolique post-synodale Africae Munus, publiée à Ouidah, au Benin, le 19 novembre 2011, le Pape Emérite Benoit XVI disait : « Par ses membres laïcs, l’Église se rend présente et active dans la vie du monde. Les laïcs ont un grand rôle à jouer dans l’Église et dans la société. Pour qu’ils puissent bien assumer ce rôle, il convient que des écoles ou des centres de formation biblique, spirituelle, liturgique et pastorale soient organisés dans les diocèses »1. C’est dans ce sens que s’inscrit le présent manuel de formation des Servants d’autel du Diocèse de Pointe-Noire, comme partout ailleurs. « La Formation portera sur les fonctions des Servants ainsi que sur les éléments liturgiques qui sont à leur portée : les lieux, les vêtements, les objets, le mobilier, le déroulement de la messe, l’année liturgique. Elle pourra aussi s’étendre à la notion de service au-delà de la liturgie, c’est-à-dire à la manière de vivre en chrétien quand on est enfant ou jeune. La lecture des textes de la messe du dimanche à venir peut être un bon support. »2 Un grand Merci à tous les encadreurs diocésains, encore en fonction ou non, qui ont eu à former les jeunes servants d’autel dans ce Diocèse et se dévouent toujours à le faire avec amour, pour la seule gloire de Dieu et le salut des âmes. Un Merci spécial à tous ceux qui ont contribué à la mise en œuvre de ce manuel diocésain de formation : Eddy MISSOLO (Saint Jean-Marie Vianney) ; Gasmi MAKAYA (Saint Christophe) ; Arnaud PANGOU (Christ-Roi) ; et Patrice OKO (Saint Jean Marie Vianney). Ce Manuel est le seul et unique document officiel de Formation liturgique des Servants d’Autel dans toutes les Paroisses du Diocèse de Pointe-Noire à compter du 1er Avril 2018, Dimanche de Pâques 2018. Toutes les évaluations de passation de cordons se feront à partir de ce manuel, tant au niveau paroissial que diocésain.

Abbé Ulrich Ghislain TCHICAYA Aumônier diocésain Benoit XVI, AFricae Munus, n°128 national de pastorale liturgique et sacramentelle de la Conférence des évêques de France, Les Servants d’autel / Guide pastoral de l’accompagnateur, Ed. Cerf / SNPLS, Paris, 2007, p.40 1

2Service

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PRIÈRE DE L’ENCADREUR

Seigneur, ne me laisse pas troubler ou séduire celui que je sens faible ou fragile. Que je ne cède jamais au plaisir de la domination car les enfants ne m’appartiennent pas. Que je parvienne à dompter ou à canaliser mes propres violences naturelles dans une volonté de les transformer en forces non violentes, actives et efficaces. Que je n’utilise personne pour me valoriser mais que je m’efforce à mettre chacun en valeur. Que je ne manque pas de rappeler à chaque enfant qu’il est unique, précieux et que la tendresse est sur lui comme un pagne. Qu’il n’oublie jamais que Dieu, qui est le seul et unique Père, ne l’abandonnera jamais. Amen !

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MODULES DE FORMATION

1- ASPIRANT

2- CEROFERAIRE

3- SERVANT DE MESSE

4- ACOLYTE

5- THURIFERAIRE

6- CEREMONIAIRE

7- GRAND-CLERC

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DEGRE : ASPIRANT

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CHAPITRE I

LA VIE DE SAMUEL 1 Samuel 1, 1-28 Il y avait un homme de Ramatayim du nom d’Elkana. Il avait deux femmes, l’une s’appelait Anne et l’autre Peninna. Peninna avait des enfants, tandis qu’Anne n’en avait pas. Chaque année, cet homme montait de sa ville jusqu'à Silo pour adorer Dieu et lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d’Eli qui était prêtre de l’Eternel. L’Eternel avait rendu Anne stérile. Sa rivale Peninna se moquait d’elle. Un jour, à Silo, le prêtre Eli était assis sur son siège près de la porte du temple de Dieu. Anne pria et pleura, elle fit le vœu suivant : « Eternel…..Si tu donnes un fils à ta servante, je le consacrerai à toi pour toute la durée de sa vie….. » Le prêtre Eli lui dit : ‘’Va en paix’’. Le visage d’Anne ne fut plus le même. Dans le cours de la semaine, Anne devint enceinte et elle mit au monde un fils qu’elle appela ‘’Samuel’’, ce qui signifie «récompense de Dieu ». Quand l’allaitement de l’enfant était terminé, Anne monta à Silo avec des offrandes et le jeune Samuel. Samuel resta au service de Dieu devant le prêtre Eli. Les deux fils d’Eli étaient des vauriens qui ne connaissaient pas Dieu. Ils se rendaient coupables d’un très grand péché devant Dieu parce qu’ils gardaient les meilleurs parts des offrandes faites à Dieu… Quelques temps après, Anne eut trois fils et deux filles. Quant au jeune Samuel, il était agréable aussi bien à Dieu qu’aux hommes. Un jour, un homme de Dieu se rendit chez Eli et lui annonça le malheur qui devait lui arriver ainsi qu’à ses fils. La parole de Dieu était rare à cette époque. Un jour, Eli était couché à sa place habituelle et Samuel, là où se trouvait l’arche de Dieu. Alors, Dieu appela Samuel. Il répondit : ‘’ Me voici’’. Il courut vers Eli et dit : « Me voici, car tu m’as appelé ». Eli répondit : « Je ne t’ai pas appelé mon fils, retourne te coucher ». Dieu appela de nouveau Samuel, il se leva, alla vers Eli et dit : « Me voici, car tu m’as appelé ». Eli répondit : « Je ne t’ai pas appelé mon fils, retourne te coucher ». Dieu appela de nouveau Samuel pour la troisième fois. Il alla vers Eli et dit : « Me voici, car tu m’as appelé ». Eli compris alors que c’était Dieu qui appelait Samuel, et il dit à Samuel : « Va te coucher et si on t’appelle encore, réponds : parle, Seigneur, ton serviteur écoute. » 6

Dieu appela encore, ‘’Samuel, Samuel’’, il répondit : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». Alors, Dieu dit à Samuel : « J’accomplirai vis-à-vis d’Eli, tout ce que j’ai prononcé contre sa famille. Il avait connaissance du crime par lequel ses fils se sont maudits et il ne leur a pas fait des reproches… ». Le matin, Samuel avait peur de raconter la vision à Eli, mais Eli l’appela et lui dit : « Quelle est la parole que Dieu t’as adressée ? Ne m’en cache rien ». Samuel lui raconta tout et Eli dit : « C’est Dieu. Qu’il fasse ce qui lui semblera bon ». Alors, plus tard, se réalisa ce que Dieu avait révélé à Samuel pour Eli et ses fils. Samuel grandissait, Dieu était avec lui et ne laissa aucune de ses paroles rester sans effet. Sa parole s’adressait à tout Israël et il accomplit sa mission.

CHAPITRE II

LES PRIERES A CONNAITRE PAR LES SERVANTS D’AUTEL

1- Purifiez-moi Seigneur Purifiez-moi, Seigneur. Et quand je revêts mon aube, revêtez-moi de votre Fils Jésus ; remplissez mon cœur d’amour pour Vous, afin qu’à l’église, je vous serve de mon mieux. Et comme brille la lumière du cierge, Je vous promets d’être lumière, pour tous ceux qui m’entourent, à la maison, dans le quartier, partout et avec Votre aide, mon Dieu et le secours de Notre-Dame. Amen ! 2- Ô Dieu Ô Dieu, toi qui as donné l’Esprit Saint à tes Apôtres qui persévéraient dans la prière d’un même cœur avec Marie, Mère de Jésus ; donne-nous sous la protection de notre mère, la Reine des Apôtres, de servir ta majesté avec fidélité et de répandre la gloire de Ton Nom, par la parole et par l’exemple. Amen !

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3- Avant de revêtir l’aube Seigneur Jésus, Toi qui as permis que je serve à l’autel, donne-moi assez d’attention et de cœur pour être attentif à mieux te servir dans chacun de mes gestes. Fais qu’ils éveillent mon intelligence, mon cœur et mon esprit, à Ta présence et à Ton amour et qu’ils permettent à tous mes frères de T’aimer plus encore. Garde-moi des distractions, pardonne-moi mes imperfections, reçois mes joies et mes difficultés et fais que, par toute mon existence, je cherche à vivre mon service d’Église avec droiture, joie. Amen. 4- Avant la Messe (après avoir revêtu l’aube) Seigneur Jésus, Tu as allumé une flamme dans mon cœur et aujourd’hui, me voici devant Toi. Donne-moi la joie de Te servir le plus près possible, et la force de Te suivre jusqu’au bout. Garde-moi digne, et permets qu’à travers moi, au cours de cette messe et dans ma vie, ton amour resplendisse pour tous mes frères. De tout mon cœur, Seigneur, je t’en supplie humblement. Amen.

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5- Après la Messe Seigneur, apprends-moi à toujours mieux te rendre grâce pour les merveilles que Tu as faites, à Te découvrir dans Ta Parole, à Te découvrir dans mes frères. Fais de moi un loyal serviteur, témoin de Ta présence, proclamant Ta bonne nouvelle, portant Ta lumière avec joie. Donne-moi d’être sans cesse disponible à mes frères, semeur d’amour et de paix à l’exemple de Marie, mère de ton fils et notre Mère à tous. Secours-moi dans les difficultés Aide-moi à ne pas avoir peur pour m’engager sur la terre, comme au ciel. Amen.

6- Prière brève avant la messe Seigneur, me voici, je viens pour te servir ; aide-moi à me recueillir pour m’unir à ton sacrifice, afin que mon cœur ne vive que pour Toi. Amen !

7- Prière brève après la messe Seigneur, Tu m’as appelé à Ton service ; par ma participation à Ton Eucharistie, Tu m’as sanctifié. Aide-moi aujourd’hui et durant toute ma vie à suivre Ton chemin et à réaliser ma vocation. Amen !

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CHAPITRE III

LES QUATRE QUALITES D’UN BON SERVANT D’AUTEL

1- Introduction

Les quatre qualités sont des devoirs que tous les Servants doivent respecter. Elles sont importantes, car ne peut être bon Servant que celui qui les respecte et les applique. Les quatre qualités d’un bon servant sont donc : la piété, la pureté, le courage et le service.

2- Définitions

➢ La piété : la piété veut dire, aimer la prière ; car c’est la piété qui nous rendra agréable à Jésus. ➢ La pureté : La pureté c’est être propre dans son cœur et dans son corps. ➢ Le courage : Le courage c’est affronter toutes les difficultés et tenir jusqu’au bout. ➢ Le service : Etre servant veut dire, servir Jésus Christ à tout instant. Le bon service commence à la maison avec ses parents, se poursuit à l’école et dans le quartier, et se couronne à l’église.

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CHAPITRE IV

LES GESTES ET ATTITUDES AU CHŒUR

1- Introduction Les gestes et attitudes au chœur sont des actions et mouvements, des positions qu’un Servant d’Autel doit adopter durant la messe. Ce sont des conduites à tenir. Il existe principalement six (6) grands gestes et attitudes qui sont : Debout, Assis, A Genoux, Marche, Génuflexion, Prosternation. 2- Définition ➢ Debout : Quand on est debout, il faut garder le corps bien droit, la tête légèrement levée, les talons joints, les mains jointes. Ne jamais se tenir sur une seule jambe, ne jamais jouer avec son cordon, ne jamais écarter les jambes. ➢ Marche : Pour marcher, il faut tenir la tête et le corps bien droits, les mains jointes, les doigts ne doivent pas être trop dirigés vers le ciel. ➢ Assis : Quand on est assis, on tient le corps bien droit et les genoux joints. Les mains posées sur les genoux. Ne jamais adopter une position allongée. ➢ Génuflexion : Pour faire la génuflexion, on pose le genou droit au sol, près du pied gauche. ➢ A Genoux : A genoux, on se tient le corps bien droit, les mains jointes. ➢ Prosternation simple : pour faire la prosternation, on pose les deux genoux (Droit et gauche) au sol puis on fait une petite inclinaison vers l’avant.

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3- Les signes de croix ordinaires : ➢ Le signe de croix ordinaire : Lorsque le chrétien trace sur lui-même en posant la main sur le front puis à la poitrine, ensuite à l’épaule gauche et enfin à l’épaule droite. Il se fait au début et à la fin de chaque célébration. ➢ Le triple signe de croix : Il se fait sur le front (éclaire mon intelligence), les lèvres (purifie ma bouche) et la poitrine (enflamme mon cœur) au moment de la proclamation de l’Evangile. N.B : Durant une célébration liturgique, il n’est pas bon que les servants sortent. Ils doivent prendre les précautions avant la messe.

CHAPITRE V

L’EGLISE : MAISON DE DIEU

1- Définition L’église est la maison de Dieu. C’est une communauté chrétienne, un ensemble de tous les croyants dans la foi chrétienne. L’église est donc un lieu de culte. 2- Les différentes parties de l’Eglise L’église est divisée en trois parties qui sont : la sacristie, le chœur et la nef. ➢ La sacristie : La sacristie est l’endroit où l’on conserve tous les objets qui servent pour les célébrations liturgiques. C’est l’endroit réservé à la bénédiction des objets de 12

culte. La sacristie est aussi le lieu qui permet de se vêtir et se dévêtir (porter l’aube, le cordon, etc…) pour chaque célébration ➢ Le chœur : Le chœur est la partie principale de l’église réservée aux prêtres, aux servants d’autel et aux lecteurs. On y trouve : l’autel (la table sainte), la crédence, le tabernacle, l’ambon, la chaire (siège du Président de la Célébration) et / ou la cathèdre (siège de l’évêque diocésain à la cathédrale). ➢ La nef : La nef est le lieu où l’on trouve les bancs, les confessionnaux et les autres fidèles qui se réunissent pour participer aux cérémonies liturgiques. Elle va de la porte d’entrée ou transept. 3- Les subdivisions de l’église L’Eglise est subdivisée en deux grandes parties qui sont : l’Abside et le Parvis. ➢ L’Abside : du latin Absis lui-même dérivé du Grec ΨiϚ (voûte, arcade), c’est l’extrémité d’une Eglise, derrière le Chœur. ➢ Le Parvis : c’est l’espace ouvert devant l’entrée d’une Eglise.

N.B : A l’église on peut également trouver: Le presbytère, la grotte, les salles de catéchisme.

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CHAPITRE VI

CLASSIFICATION DES OBJETS LITURGIQUES

Introduction Les objets liturgiques sont des objets qui servent pour le Saint Sacrifice de la messe. Chaque objet a une importance et un rôle dans l’Eglise catholique. Tous ces objets sont bénis. Il existe plusieurs objets dans la liturgie. Mais nous allons seulement étudier les plus utilisés ou les plus élémentaires. Ainsi, nous verrons les vases et les linges liturgiques. 1- Les vases liturgiques a- Définition Ces vases en forme de récipient, la plupart d’entre eux sont faits à base d’un métal (le fer par exemple). Mais il existe quelques-uns en bois. b- Distinction Nous allons voire les vases sacrés et les vases non sacrés ➢ Les vases sacrés : Le calice, le ciboire, la patène, la custode, l’ostensoir. ➢ Les vases non sacrés : les burettes, le plateau, le lavabo, l’encensoir, le bénitier, la navette, le goupillon, la clochette, les chandeliers, la croix. 2- Les linges liturgiques a- Définition Les linges liturgiques sont des linges sous forme de tissu.

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b- Distinction Il y a d’une part, les linges sacrés et les linges non sacrés. ➢ Les linges sacrés : le corporal, le purificatoire, la pâle, le pavillon. ➢ Les linges non sacrés : Le manuterge, le conopée, la nappe d’autel.

CHAPITRE VII

ROLE ET FOCTION D’UN CEROFERAIRE

1- Le rôle Le rôle d’un Céroféraire est de porter les flamboyants allumés pendant la messe. Il doit penser à Jésus qui a dit dans l’évangile : ‘’ Je suis la lumière du monde’’ (Jean 8,12).

2- La fonction La fonction du Céroféraire consiste à porter les flamboyants allumés durant la messe solennelle ; il entre au chœur avant la consécration et repart à la fin du Pater (Notre Père).

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DEGRE : CEROFERAIRE

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CHAPITRE I

ROLE ET FONCTION D’UN CEROFERAIRE

1- Rôle Le rôle du Céroféraire est de porter les cierges allumés. Il doit penser à Jésus qui a dit dans l’évangile : ‘’Je suis la lumière du monde’’. (Jean 8,12) 2- Fonction La fonction d’un Céroféraire consiste à porter les cierges allumés durant la messe solennelle, il entre au chœur avant la consécration et repart après le Pater (Notre Père).

CHAPITRE II

LES COULEURS ET LES TEMPS LITURGIQUES La liturgie est l’exercice de la fonction sacerdotale. Elle comprend plusieurs temps bien distincts par rapport à leurs couleurs. A- Couleurs liturgiques On distingue quatre couleurs principales : le blanc, le vert, le rouge et le violet. ➢ Le blanc : Symbole de la joie, de la lumière, de la vie, de la pureté et de l’innocence ➢ Le vert : Symbole de l’espérance et de la vie. ➢ Le rouge : Symbole du feu, de la charité, du Sang versé par amour de Dieu et le Sang des martyres. ➢ Le violet : Symbole de la pénitence, de la conversion et de l’attente. N.B : A toutes ces couleurs, on peut ajouter d’autres selon les paroisses ou les diocèses. Ainsi, on peut aussi avoir les couleurs jaune, or, rose, beige (comme

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autres couleurs similaires). Il composées.

y a aussi le noir et bien d’autres couleurs

B- Les temps liturgiques 1- Le temps de l’avent : Vient du mot latin ‘’Advenus’’, avènement du Seigneur. Désigne les quatre semaines qui précèdent la fête de Noel. Durant l’avent, les ornements sont en violet, le gloria est supprimé pendant la messe. 2- Le temps de Noel (Temps festival) : Cette période liturgique va de la fête de Noel jusqu’au baptême du Seigneur. Noel, mot Hébreu signifiant « jour de naissance », est la fête instituée pour commémorer la naissance du sauveur et l’adoration des anges et des bergers. La couleur liturgique de ce temps de joie est le blanc. 3- Le temps ordinaire : Cette période de l’espérance qui commence au Baptême du Seigneur jusqu’à la veille du mercredi des cendres et reprend à la fête de la Sainte Trinité pour se terminer à la fête du Christ-Roi. La couleur liturgique utilisée est le vert. 4- Le temps de carême : Le carême du latin « quadragesimus » qui veut dire quarante, est le temps institué pour commémorer les quarante jours de prières et de jeûne de notre Seigneur au désert. La couleur utilisée est le violet. N.B : Le rouge est utilisé le dimanche de rameaux et le Vendredi Saint. Le blanc est utilisé le Jeudi Saint et le Samedi Saint. 5- Le temps pascal ou temps de pâques : Cette période liturgique va du jour de Pâques à la Pentecôte et dure cinquante jours. Pâques est la plus grande fête de l’Eglise. Elle commémore la résurrection du Seigneur. La couleur liturgique est le blanc. N.B : Le rouge est utilisé pour la Pentecôte.

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CHAPITRE III : LES VETEMENTS LITURGIQUES

On distingue plusieurs vêtements liturgiques qui sont : ➢ L’aube : C’est l’habit principal que revêtent le célébrant et les servants d’autel. Il symbolise la pureté. ➢ Le cordon : Entoure les reins et permet de retenir l’aube. Il symbolise la chasteté. ➢ L’étole : C’est une bande ornée que le prêtre passe autour de son cou. Il symbolise le sacerdoce. ➢ La chasuble : (Mot latin qui veut dire petite maison). C’est un vêtement ample sans manches qui enveloppe le corps. ➢ Le surplis : C’est une petite aube aux manches plus amples dont la taille s’arrête au-dessus des genoux. Il se porte sur la soutane. ➢ L’amict : C’est un grand carré de tissu blanc qui couvre le cou et les épaules. ➢ Le voile huméral : C’est un long voile qui recouvre les épaules du prêtre lorsqu’il transporte le saint sacrement. ➢ La dalmatique : c’est une sorte de grande tunique à manches courtes portée par le diacre aux messes solennelles. ➢ La Chappe : C’est un vêtement liturgique des solennités, ainsi que pour les bénédictions solennelles du saint sacrement. ➢ La soutane : c’est un vêtement en forme d’aube qui portent les membres du Clergé. ➢ La cotta : c’est un petit surplis très court et sans col. ➢ Le camail : c’est une sorte de pèlerine qui couvre les épaules d’une soutane.

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CHAPITRE IV : LES OBJETS LITURGIQUES

1- Les vases liturgiques On entend par vases liturgiques tous les vases dont on se sert pour le culte divin. Le calice : Coupe dans laquelle on verse du vin à consacrer ainsi qu’un peu d’eau durant la messe. Le ciboire : Vase sacré muni d’un couvercle, dans lequel on place les hosties à consacrer pour les fidèles. Les hosties consacrées sont conservés dans le tabernacle. La patène : Petit plateau sur lequel on dépose la grande hostie pendant la messe. La custode : Petite boite ronde qui sert à apporter la communion aux malades ou aux personnes souffrantes qui ne peuvent pas participer à la messe. Les burettes : Deux vases dont l’un contient du vin et l’autre de l’eau. Le plateau : Vase plat utilisé par les servants pour empêcher les hosties consacrées de tomber au sol, au moment de la communion des fidèles. Le lavabo : Récipient que le prêtre utilise pour laver ou purifier les mains. L’encensoir : Sorte de fourneau dans lequel on peut mettre les braises qui bruleront l’encens. Le bénitier : Vase qui contient de l’eau qui devient eau bénite. Le goupillon : Objet avec lequel le prêtre asperge de l’eau bénite sur les fidèles ou sur les objets. On l’appelle aussi aspersoir. La navette : Récipient en forme de navire qui contient l’encens. L’ostensoir : Objet de culte destiné à présenter à l’adoration des fidèles, la grande hostie consacrée. On le place sur l’autel pour les moments d’adorations silencieuse et personnelle et pour le salut du Saint Sacrement. 20

La clochette : Petit objet qui sert à sonner. Les chandeliers : Objets qui contiennent des bougies. Ils sont portés par deux servants. La croix : Objet qui symbolise le Christ. Les autres objets de cultes : la sacristie renferme encore d’autres objets dont la place et l’usage doivent être connus du clerc. La croix processionnelle avec manche de bois. Elle est portée en tête des processions. La fontaine-lavabo, avec un essuie-mains, ou le prêtre se lave les doigts avant la messe. Le Thabor : petit piédestal, pour supporter, pendant le salut, l’ostensoir, afin de le mieux mettre en vue. Les canons d’autel : ce sont trois tableaux de prières qu’on place debout sur l’autel le plus grand au milieu, les deux autres extrémités. La clef du tabernacle : munie d’un gland pour la reconnaitre, et ordinairement accrochée à l’intérieur du placard-tabernacle. L’osculatoire ou baiser de paix : portant l’image de N.S, que les fidèles baisent respectueusement. Les reliquaires : souvent en forme de petite chapelle, qui renferment des reliques des Saints. Les candélabres : chandeliers à plusieurs branches, qui portent des bougies allumées pendant les offices, le Salut. Les bannières : avec l’image de N.S, de la Sainte Vierge ou des Saints. On le pose dans les processions. Le dais : c’est un baldaquin supporté par deux ou quatre hampes, pour abriter le Saint Sacrement dans les processions. L’ombrellino : petit dais ressemblant à un parasol, pour porter le Saint Sacrement à l’intérieur de l’Eglise ou aux malades. Le prie-Dieu : sorte de chaise basse, sur laquelle on s’agenouille pour prier Dieu. 21

2- Les linges liturgiques Le corporal : Linge blanc carré avec une croix en bas (en dessous) que le prêtre tend sur la Table Sainte. Il est plié en neuf. Le purificatoire : Linge blanc rectangulaire avec une croix au centre. Il est plié en six. La pâle : Carré de toile dont le prêtre recouvre le calice lorsqu’il renferme le Sang du Christ (vin consacré). Le pavillon : Voile dont on recouvre le ciboire lorsqu’il renferme les hosties consacrées. Le manuterge : Tissu ou serviette avec lequel le prêtre s’essuie les mains. Le conopée : Voile qui enveloppe le tabernacle (ou l’on conserve le saint sacrement). La nappe d’autel : Nappe qui enveloppe la table sainte. Les nappes de communion : Nappes qu’on accroche à la grille pour la communion des fidèles, ou bien que les Servants d’Autel tiennent étendues sur leurs mains.

CHAPITRE V : LE PLAN DE LA MESSE

A- Définition La messe est une cérémonie chrétienne qui se fait par le ministère du prêtre devant un autel. C’est la plus grande prière des chrétiens. Lors de la messe, les chrétiens rendent grâce à Dieu. B- Les parties de la messe Les différentes parties de la messe sont : les rites d’ouverture ou rites initiaux, la liturgie de la parole, la liturgie de l’eucharistie et les rites de conclusion.

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1- Les rites d’ouverture ou rites initiaux Le rassemblement Le chant d’entrée La salutation du peuple L’acte pénitentiel (Je confesse à Dieu) Le kyrie eleison (Pour le pardon des péchés) Le gloria (Chant pour rendre gloire à Dieu) La Collecte 2- La liturgie de la parole La première lecture (Ancien testament) Le psaume responsorial La deuxième lecture (pas forcément les jours ordinaires) L’acclamation (Chant qui vient avant l’évangile) L’évangile (Saints Mathieu, Luc, Marc et Jean) L’homélie (Le commentaire de l’évangile) Le crédo (La prière du je crois de Dieu) La prière universelle 3- La liturgie de l’eucharistie La quête et offrandes des fidèles Préparation de l’autel et des oblats L’encensement (quand c’est liturgiquement possible) Le lavement des mains La prière sur les offrandes La préface Le sanctus La prière eucharistique L’anamnèse La doxologie (Par lui, avec lui et en lui) L’oraison dominicale ou le Notre Père Le rite de paix (La paix du Christ) L’agnus Dei (Agneau de Dieu) 23

La communion du prêtre L’administration de la Sainte Communion La purification L’action de grâce (Chant pour rendre gloire à Dieu) L’Oraison post-communion ou Prière après la communion 4- Les Rites de Conclusion Les Annonces La bénédiction finale L’Ite, missa est ou envoi Le chant de sortie. N.B : La messe est divisée en deux grandes parties : La liturgie de la parole et la liturgie de l’eucharistie.

CHAPITRE VI : ROLE ET FONCTION D’UN SERVANT DE MESSE Introduction : Le servant de messe est appelé au service de l’autel comme le désigne son nom. Il sert Jésus-Christ qui s’offre chaque jour à la messe pour sauver les hommes. D’où l’importance de son rôle et de sa fonction dans la liturgie. 1-Le rôle : Le servant a plusieurs rôles, il porte la croix de procession, le lectionnaire, le missel. 2- La fonction : ➢ Porter la croix des processions (entrée et sortie) ➢ Porter le missel lors de la procession ➢ Porter le lectionnaire pendant les processions et le présenter au prêtre ou au diacre lors de l’acclamation. ➢ Il peut aider les autres servants dans leur fonction (Procession des offrandes par exemple). NB : le servant de messe porte le cordon et la cordelière de couleur verte.

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DEGRE : SERVANT DE MESSE

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CHAPITRE I : ROLE ET FONCTION D’UN SERVANT DE MESSE

Introduction : Le servant de messe est appelé au service de l’autel comme le désigne son nom. Il sert Jésus-Christ qui s’offre chaque jour à la messe pour sauver les hommes. D’où l’importance de son rôle et de sa fonction dans la liturgie. 1- Le rôle : Le servant a plusieurs rôles, il porte la croix de procession, le lectionnaire, le missel. 2- La fonction : ➢ Porter la croix des processions (entrée et sortie) ➢ Porter le missel lors de la procession ➢ Porter le lectionnaire pendant les processions et le présente au prêtre ou au diacre lors de l’acclamation. ➢ Il peut aider les autres servants dans leur fonction (Procession des offrandes par exemple). NB : le servant de messe porte le cordon et la cordelière de couleur verte.

CHAPITRE II : LES LIVRES LITURGIQUES

Introduction : La liturgie est considérée comme l’exercice de la fonction sacerdotale de JésusChrist. Cependant, dans la liturgie on utilise un certain nombre de livres parmi lesquels nous avons :

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➢ Le lectionnaire : C’est un livre liturgique contenant des textes bibliques qui sont lus ou chantés lors d’une célébration.

On distingue 03 types de lectionnaires : 1- Le lectionnaire dominical ou du dimanche 2- Le lectionnaire de semaine 3- Le lectionnaire de fêtes ou des saints (sanctoral) ➢ Le missel : C’est un livre qui contient les prières pour la célébration d’une messe. C’est le guide du prêtre lors d’une célébration eucharistique. ➢ L’évangéliaire : C’est un livre qui contient les textes des Evangiles (les 04 Evangiles) ➢ Le pontifical : C’est un livre liturgique qui traite les cérémonies réservées aux Evêques et l’ordre de la bénédiction des objets de culte. ➢ L’épistolier : C’est un livre qui contient des Epitres (lettres) écrits par les apôtres aux premières communautés chrétiennes. ➢ Les rituels : Ce sont des missels utilisés pour les rites particuliers : funérailles, mariages, baptêmes, etc… AUTRES LIVRES LITURGIQUES : Il existe également quelques livres n’entrant dans aucune des catégories précédentes, par exemple : ➢ le bréviaire : C’est un livre contenant des prières (Psaumes, cantiques et oraisons) qui aide à prier à toutes les heures de la journée ; prières pour sanctifier les principales heures de la journée. ➢ L’ordo : C’est un petit livre qui contient pour chaque jour de l’année des indications de messe. ➢ Le livre des bénédictions : C’est un livre qui contient l’ensemble des bénédictions possibles dans de multiples circonstances. 27

➢ Le graduel : C’est un livre qui contient les chants de la messe. ➢ Le psautier : C’est un recueil de psaumes, souvent associé avec d’autres textes religieux comme le calendrier liturgique ou les litanies des Saints. ➢ Le sacramentaire : C’est un livre liturgique contenant les prières et les textes réservés au célébrant de l’Eucharistie et des autres sacrements (Ordination, Baptême) ou cérémonies (Consécration d’Eglise, Exorcisme) ou la présence d’un Ministre ordonné Prêtre ou Evêque est requise. ➢ Antiphonaire : livre d’Eglise ou les antiennes et autres parties de l’office sont notées avec des notes de plain-chant. ➢ Diurnal : livre de prières chrétiennes qui contient l’office canonial de chaque jour, à l’exception des matines, et quelquefois des laudes. ➢ Eucologe : livre de prière, missel contenant les offices des dimanches et des principales fêtes de l’année. ➢ Martyrologe : catalogue ou furent inscrits d’abord les noms des martyrs, et dans lequel on a inséré depuis les noms des autres Saints dont l’Eglise fait commémoration.

CHAPITRE III : L’ANNEE LITURGIQUE

Introduction : L’année liturgique est l’ensemble des dimanches et des fêtes, les fêtes des Saints et Saintes pour célébrer les mystères de Jésus Christ. L’année pastorale célèbre 28

surtout les deux grandes fêtes de l’Eglise ou mystère de : l’incarnation(Noel) et de la rédemption(Pâques).

➢ Les différentes années liturgiques : On distingue l’année liturgique : • A : cette année liturgique est consacrée à l’Evangile de Mathieu • B : elle est consacrée à l’Evangile de Marc • C : cette année liturgique est consacrée à l’Evangile de Luc L’année liturgique est subdivisée en temps liturgiques qui sont : • • • • •

l’avent Noel Carême Pâques Ordinaire

Chaque temps est symbolisé par une couleur définie que vous avez étudié quand vous étiez Céroféraire.

CHAPITRE IV : LES LINGES ET VETEMENTS LITURGIQUES

Introduction : La liturgie admet un certain nombre de linges et vêtements. Nous avons ainsi : 1- Les linges : Nous distinguons les linges sacrés et non sacrés On a ainsi :

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➢ Le corporal : c’est un grand linge carré avec une croix audessous sur lequel on dépose le calice et la patène pendant la consécration des dons ➢ Le purificatoire : c’est un tissu blanc rectangulaire avec une croix au centre. Il sert à purifier, nettoyer les vases sacrés après usage ➢ La pale : c’est un carré de toile dont le prêtre recouvre le calice pour éviter que des impuretés tombent dans le vin qui deviendra le sang du christ ➢ Le pavillon : C’est un voile dont on recouvre le ciboire lorsqu’il renferme les hosties consacrées.

➢ Le manuterge : c’est un linge blanc avec une croix à l’angle bordée en rouge, utilisé par le célébrant pour essuyer les mains après le rite du lavabo. 2- Les vêtements : Les vêtements utilisés lors d’une célébration liturgique sont : • L’aube : c’est l’habit principal que revêtent les prêtres et les servants d’autel pour une messe. • Le cordon : entoure les reins et permet de soutenir l’aube. • L’étole : c’est une bande ornée que le prêtre met sur l’aube et qui passe autour du cou. Il symbolise le sacerdoce. • La chasuble : c’est un vêtement ample sans manches qui enveloppe le corps, que le prêtre met au-dessus de ses ornements sacerdotaux pour la célébration d’une messe. • Le surplis : c’est une petite aube aux manches plus amples dont la taille s’arrête au-dessus des genoux. Il se porte sur la soutane • La dalmatique : Sorte de tunique portée sur l’aube dans certaines célébrations par les diacres et les sous-diacres. • L’amict : c’est un grand carré de tissu blanc qui couvre le coup et les épaules 30

• Le voile huméral : c’est un long voile qui recouvre les épaules du célébrant lorsqu’il transporte le saint-sacrement • La chape : c’est un vêtement liturgique des solennités ainsi que pour les bénédictions solennelles du Saint-sacrement. Cependant chaque ministre a des vêtements qui lui sont destinés pour son habillement pendant une célébration : ➢ Le servant d’autel : l’aube, le cordon ➢ Le diacre : l’amict, l’aube, le cordon, la dalmatique ➢ Le prêtre : l’amict, l’aube, le cordon, l’étole, la chasuble CHAPITRE V : COMMENT PREPARER UNE MESSE

Introduction : Le servant de messe dans ses multiples fonctions doit être capable de préparer la sacristie et l’autel pour une messe. ➢ Dans la sacristie : A la sacristie, il faut placer sur une table les vêtements sacerdotaux (une aube, une étole, le cordon, l’amict et la chasuble sont facultatifs) ➢ A l’autel : Pour préparer une messe il faut : une nappe blanche, une croix, les cierges de l’autel ou une bougie puis un livre pour les répons de la messe. ➢ La Crédence : Pour préparer les autres objets il faut sur la crédence : le calice, les deux burettes (de vin et d’eau), un ciboire rempli d’hosties, le lavabo et le manuterge.

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Chapitre VI : LA MESSE ET SON DEROULEMENT

I-Messe : Du latin missa : « action de laisser aller », « renvoi » (de missere : « envoyer », « renvoyer »), « congé », la messe tire son origine du dernier repas de JésusChrist avec ses Disciples le soir du Jeudi Saint. C’est au cours de cette occasion que le Christ a institué l’Eucharistie. La messe est le rassemblement du peuple de Dieu sous la présidence d’un prêtre pour réactualiser le sacrifice unique et suprême de Jésus Christ sur le Calvaire. Elle est composée de quatre temps : les rites d’ouverture, la liturgie de la Parole, la liturgie de l’eucharistie et les rites de conclusion. II-Déroulement I-RITES D’OUVERTURE : c’est tout le début de la messe qui nous aide à entrer dans le mystère de la messe. C’est aussi là que l’on demande à Dieu de nous pardonner nos fautes pour que nous puissions recevoir Jésus avec un cœur pur. Il comprend 1-le rassemblement : partie au cours de laquelle les chrétiens se préparent pour le début de la messe. Au cours de cette même partie la grande cloche de l’Eglise sonne pour avertir aux fidèles non présents le début de l’office. 2-l’entrée : partie au cours de laquelle nous notons l’entrée de la procession et de l’office à travers la salutation. 3-Kyrie : il commence par le Confiteor (Je confesse à Dieu) et se termine par le chant du kyrie. Au cours de cette partie on demande pardon au Seigneur pour toutes les fautes commises et on implore sa Miséricorde sur nous. 4-Gloria : c’est une partie de joie, car tout l’Univers chante la Gloire et des louanges à Dieu. 5-la collecte (Oraison) : c’est la prière d’ouverture d’une messe, elle varie selon les dimanches et les fêtes. 32

II-LITURGIE DE LA PAROLE 6-la 1ère lecture : lecture tirée des livres de l’Ancien Testament, sauf pendant le temps pascal où on lit plutôt les Actes des Apôtres. 7-le Psaume responsorial (Méditation) : nous apportons une réponse à la parole de Dieu par la méditation. Il est souvent tiré des psaumes et des cantiques. 8-2ème lecture : lecture tiré des lettres apostoliques situées dans le Nouveau Testament. 9-l’Acclamation (Alléluia) : à travers un chant, l’assemblée acclame le Christ « Parole de Dieu » et accompagne la procession du livre des Evangiles. 10-l’Evangile : il est tiré des textes évangéliques à savoir de Matthieu, Marc, Luc, Jean. 11-L’Homélie : c’est la période au cours de laquelle le prêtre prêche à l’assemblée. 12-Le Crédo (Profession de foi) : c’est la partie au cours de laquelle toute la communauté rassemblée réaffirme sa foi en Dieu Trinité : Père, Fils et Esprit Saint. 13-La Prière Universelle : c’est la partie au cours de laquelle les fidèles énoncent des intentions communautaires vers Dieu. III-Liturgie Eucharistique C’est là que Jésus se rend présent réellement parmi nous dans l’Hostie et le Vin consacré. C’est par la Parole de Jésus que le pain et le vin deviennent le corps le Corps et le Sang de Jésus. C’est la deuxième grande partie traditionnelle de la messe. Elle comprend essentiellement: 14-l’Offertoire : c’est la partie au cours de laquelle les membres du Clergé apportent les Objets Liturgiques nécessaires au Saint Sacrifice. 15- la Préface: c’est la grande action adressée à Dieu pour son œuvre de Salut. 16-le Sanctus : c’est la partie au cours de laquelle avec les Anges, nous chantons Dieu trois fois Saint : sa gloire remplit le ciel et la terre. 17-la Consécration : c’est l’un des moments les plus importants de la messe, elle nécessite le silence total. C’est au cours de cette partie que les prêtres implorent 33

la Puissance de l’Esprit-Saint sur les offrandes pour qu’ils deviennent Corps et Sang du Christ. 18-l’Anamnèse : c’est le moment au cours duquel à travers un chant, nous commémorons la résurrection du Christ. 19-le Mémento : c’est la partie au cours de laquelle nous commémorons et prions pour la mémoire de nos frères défunts. 20-la Doxologie : c’est le sommet de la messe, car nous venons de dire notre « oui » à la merveille de la présence de Dieu : Amen ! » 21-le Notre Père (Pater) : c’est le moment au cours duquel nous récitons la prière enseigné par le Seigneur à ses disciples. 22-Agnus dei (Geste de Paix) : c’est la partie au cours de laquelle Jésus nous sauve du péché dans son Amour ; et dans cet élan de joie nous nous transmettons sa paix. 23-la Communion : c’est la partie au cours de laquelle le Christ nous convie à sa Table pour communier avec lui et les autres. 24-Action de grâces : c’est la partie au cours de laquelle nous remercions le Seigneur pour ses bienfaits dans nos vies. III-Rites de Conclusion : « Allez par toute, de toutes les nations faites de disciples ». Dieu nous envoie annoncer aux Hommes que Jésus est notre Sauveur. C’est cette partie qui a donné son sens même à toute la célébration. 25-Les Annonces : c’est la diffusion des informations concernant le bien-être des paroissiens et de la paroisse. 26-Bénédiction finale : c’est au cours de cette partie que le Seigneur nous donne sa bénédiction pour fortifier notre route vers lui. 27-La sortie : c’est la dernière partie de l’office c’est dans cette partie que le peuple rassemblé est envoyé par Dieu pour témoigner sa bonté et son amour.

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CHAPITRE VII : ROLE ET FONCTION D’UN ACOLYTE

Introduction : Le terme acolyte renferme plusieurs sens. Déjà de son étymologie il dérive du grec : acolythus, acoluthus, acolithus. Familièrement le terme acolyte désigne celui qui accompagne quelqu’un. L’Eglise également emploie ce mot dans la liturgie. Ainsi l’acolyte est plus lié à la lumière et à la communion. D’où l’importance de connaitre son rôle et sa fonction. 1-Rôle : Le rôle de l’acolyte est de porter les cierges allumés et d’apporter les burettes durant la messe. Il suit le prêtre 2-Fonction : Sa fonction consiste à porter le cierge allumé durant la procession d’entrée, de sortie et la procession de l’Evangile. Au moment de la préparation des dons et après la communion, l’acolyte apporte les burettes.

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DEGRE : ACOLYTE

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CHAPITRE I : ROLE ET FONCTION D’UN ACOLYTE

Introduction : Le terme acolyte renferme plusieurs sens. Déjà de son étymologie il dérive du grec : acolythus, acoluthus, acolithus. Familièrement le terme acolyte désigne celui qui accompagne quelqu’un. L’Eglise également emploie ce mot dans la liturgie. Ainsi l’acolyte est plus lié à la lumière et à la communion. D’où l’importance de connaitre son rôle et sa fonction. 1- Rôle : Le rôle de l’acolyte est de porter les cierges allumés et d’apporter les burettes durant la messe. Il suit le prêtre 3- Fonction : Sa fonction consiste à porter le cierge allumé durant la procession d’entrée, de sortie et la procession de l’Evangile. Au moment de la préparation des dons et après la communion, l’acolyte apporte les burettes.

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CHAPITRE II : SIGNIFICATION DU CIERGE - LE SAINT SACREMENT

Introduction : Dans la liturgie, le cierge est utilisé en signe d’honneur. Le cierge des acolytes précédant les officiants est une marque de cette tradition comme dit jésus dans l’Evangile de Mathieu 4,24 « vous êtes la lumière du monde». L’Eglise utilise le cierge en des multiples circonstances. ➢ Les différents types de cierges : Il existe quatre (4) cierges qui sont : 1- Le cierge de la messe ou de l’autel : symbole de la vigilance et de la prière 2-. Le cierge baptismal : symbole de la grâce, Jésus Christ qui habite en nous par la grâce 3- Le cierge pascal : symbole du Christ ressuscité et sauveur 4- Le cierge béni : utilisé dans des circonstances exceptionnelles (prière en famille à la maison), l’Eglise invite les fidèles à s’en procurer et à les allumer car c’est un acte de foi en la grâce et en la protection de Dieu. NB : le cierge allumé autour du corps de défunt est le symbole de la croyance et de l’âme. ➢ LE SAINT-SACREMENT : 1-Définition : Le Saint Sacrement est dit du pain et du vin qui après avoir été consacré deviennent le Corps et le Sang du Christ. 38

Il est ensuite conservé dans le tabernacle ou placé dans l’ostensoir. Le saint sacrement est exposé pour l’adoration. Cependant l’Eglise célèbre tous les ans le dimanche du saint sacrement.

CHAPITRE III : L’EAU ET L’HUILE DANS LA LITURGIE ➢ L’eau : C’est une matière bien commune, et on pourrait s’étonner que l’Eglise en fasse si grand cas si la sainte Ecriture n’y faisait elle-même allusion en de nombreux passages. • L’eau lave et purifie: Le déluge purifie la terre de la méchanceté des hommes (Gen 6,11-22 ; 7,1-24). Jean baptiste prêche la pénitence purificatoire au bord du Jourdain (Luc 3,13-18) et Jésus lui-même inaugure son ministère actif par le bain pénitentiel après lequel se manifeste à nouveau l’Esprit de Dieu, sous la forme d’une colombe (Mat 3,1317). • L’eau désaltère : Abraham et Jacob creusent des puits pour s’abreuver et faire boire leurs troupeaux (Gen 15, 18,22). C’est près d’un puits qu’Eliezer rencontre Rebecca destinée par le Seigneur à devenir l’épouse de son maitre Jacob (Gen 24,10-66). C’est enfin sur la margelle du puits de Jacob que notre Seigneur se révèle à la femme de Samarie et lui annonce : « L’eau qui jaillira jusqu’à la vie éternelle » (Jean 4,1314) celui qui boira cette eau n’aura plus jamais soif ». • L’eau arrose et féconde : Elle donne la vie. Au vieux Nicodème, épris de vérité, Jésus dit qu’il faut : « renaitre de l’eau et de l’Esprit »pour entrer dans le royaume de Dieu (Jn 3,5). Enfin dans le temple, il proclame : « que celui qui a soif vienne à moi et boive » (Jn 7,37)

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CHAPITRE IV : LA PREPARATION DE LA CHAMBRE D’UN MALADE QUI RECOIT LA COMMUNION ET L’ONCTION DES MALADES

Pour préparer la chambre d’un malade qui reçoit la communion et le dernier sacrement : -

Le Servant d’autel doit faire la proprièté des lieux, préparer une petite table, prévoir une nappe blanche pour couvrir la table, un crucifixe, deux (2) bougies (cierges), prévoir du coton, un lavabo, un manuterge.

Après avoir préparer la chambre, le malade se dispose à recevoir l’onction des malades et la communion. CHAPITRE V : LA MESSE ET LES DIFFERENTES CELEBRATIONS LITURGIQUES Introduction : La messe est une célébration catholique qui commémore la mort et la résurrection de Jésus Christ, et qui se fait par le ministère du prêtre devant un autel. Dans l’Eglise, la liturgie rassemble les Chrétiens en communauté au nom du Seigneur. Cela se voit, car la prière qui nous unit ainsi à Dieu est rendue publique. L’année des chrétiens est marquée par un grand nombre de fêtes plus ou moins importantes. Ces fêtes rappellent l’essentiel des évènements vécus par Jésus. Elles manifestent notre foi en lui, Messie et Fils de Dieu. L’Eglise « déploie tout le 40

mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et de la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’Avènement du Seigneur ».

1-

Immaculée Conception C’est à la fois une manière de désigner Marie « sans tâche » (latin : macula), c’està-dire sans pêché, et également une fête de l’Eglise Catholique, à l’occasion de la laquelle ce mystère est célébré. 2-

Annonciation : C’est le Message de l’archange Gabriel à Marie pour lui annoncer qu’elle a été choisie par Dieu pour être la mère de son Fils Jésus. Le 25 mars, l’Eglise célèbre cet évènement qui inaugure l’accomplissement des promesses. 3-

Noël : Noël c’est la commémoration de la naissance du Christ Jésus parmi les Hommes, célébrée dans la nuit du 24 au 25 décembre (Mystère de l’Incarnation). 4-

Epiphanie

C’est la manifestation de Jésus comme Messie parmi les Hommes. En Occident, l’Epiphanie, fixée au 6 janvier ou au dimanche situé entre le 2 et le 8 janvier, est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». 5-

Rameaux C’est une fête chrétienne qui commémore l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem montée sur un âne, peu avant sa mort. (Célébration faite au temps pascale) 6-

La Semaine Sainte Cette semaine est constituée du triduum pascale à savoir : le Jeudi Saint, Vendredi Saint et le Samedi Saint. ➢ Le jeudi Saint : jour pendant lequel, Le Seigneur Jésus-Christ institua la Sainte Cène. ➢ Le Vendredi Saint : jour pendant lequel, Jésus-Christ mourut sur la croix du Mont Golgotha (lieu du crâne) et mis au tombeau. ➢ Le Samedi Saint : jour pendant lequel, Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts. 7-

Pâques 41

Pâques c’est la fête annuelle mobile des Chrétiens, qui commémore la résurrection du Christ (Mystère de la Rédemption). C’est le cœur même de la foi chrétienne. C’est pourquoi les chrétiens se préparent à la fête de Pâques depuis le début du Carême, et en particulier tout au long de la Semaine Sainte.

8-

Ascension L’Ascension c’est une fête chrétienne commémorant la montée miraculeuse de Jésus-Christ au ciel à la vue de ses disciples. 9-

Pentecôte : C’est la fête chrétienne célébrée le cinquantième jour après Pâques, en mémoire de la descente du Saint Esprit sur les Apôtres. 10-

Assomption La fête de l’Assomption célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie au Ciel. 11-

Christ Roi La fête du Christ Roi clôt le cycle de l’année liturgique. Toute l’année les chrétiens ont célébré les grands moments de la vie de Jésus. Lors du dernier dimanche de l’année, ils sont invités à se tourner vers le Christ Roi de l’univers et juge de l’humanité. 12-

Toussaint Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ. Schéma type d’une année liturgique

Temps

Subdivision

Temps de l’Avent

Couleur Dimanche ou fête liturgique

Violet

1er dimanche de l’Avent (Levavi), suivant le 34e dimanche du temps ordinaire

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2e dimanche de l’Avent (Populus Sion) violet ou rose

3e dimanche de l’Avent (Gaudete)

Violet

4e dimanche de l’Avent (Rorate) Solennité de Noël, le 25 décembre, solennité de la nativité de Jésus Octave de Noël Fête de la Sainte Famille dernier dimanche de décembre, à moins qu'il ne s'agisse de Noël, auquel cas vendredi 30 décembre

Temps de Noël

Blanc Nouvel an grégorien, le 1er janvier : fête de Marie, mère de Dieu Solennité de l’Épiphanie, le 6 janvier (ou le premier dimanche strictement après le 1er janvier dans certaines régions, en particulier en France, ayant reçu un indult en ce sens) Fête du Baptême du Seigneur 1er dimanche du temps ordinaire

Temps ordinaire

Vert 2e dimanche du temps ordinaire

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3e dimanche du temps ordinaire 4e dimanche du temps ordinaire 2 février : Présentation du Seigneur (au Temple), fête appelée familièrement 'Chandeleur" 5e dimanche du temps ordinaire, selon la date de Pâques. Le temps ordinaire avant le carême s'arrête entre le 5e et 9edimanche. Solennité de l’Annonciation du Seigneur à Marie, le 25 mars. Est décalée au 26, si le 25 est un dimanche (ou le premier lundi qui suit le deuxième dimanche de Pâques si le 25 mars se situe pendant la Semaine Sainte).

blanc

Mercredi des Cendres 1er dimanche de Carême (Invocabit) violet 2e dimanche de Carême (Reminiscere) Temps du Carême

3e dimanche de Carême (Oculi) violet rose violet

ou

4e dimanche de Carême (Lætare) 5e dimanche de Carême (Judica)

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Temps de la Passion

rouge

Dimanche de la Passion et des Rameaux, début de la Semaine sainte

blanc

Messe chrismale, consécration des Saintes huiles. Normalement le Jeudi saint, mais peut avoir lieu un autre jour de la Semaine sainte, selon les diocèses, pour des motifs pastoraux.

Blanc

Jeudi saint, célébration de la Cène du Seigneur. Début du Triduum pascal, fête des prêtres

rouge

Vendredi saint, commémoration de la Passion et de la Mort du Christ

violet

Samedi Saint, dernier jour du Carême, fin du Triduum pascal Dimanche de Pâques, Résurrection de Jésus-Christ

Temps de Pâques

blanc

Octave de Pâques, clos par le 2e dimanche du Temps Pascal, (depuis l'an 2000) Fête de la Divine Miséricorde, dit de Quasimodo ou in albis. 3e dimanche du Temps Pascal, 4e dimanche du Temps Pascal 5e dimanche du Temps Pascal

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6e dimanche du Temps Pascal Jeudi, solennité de l’Ascension du Seigneur 7e dimanche du Temps Pascal

Temps de la Pentecôte, temps de l'Église

rouge

Dimanche de la Pentecôte, solennité du Saint-Esprit

vert

Lundi de Pentecôte (et 7e semaine du temps ordinaire)

blanc

Dimanche de la Sainte Trinité,

vert

8e semaine du temps ordinaire

blanc

Jeudi de la solennité du Saint Sacrement (fête décalée au dimanche dans certaines régions, en particulier en France, ayant reçu un indult en ce sens)

vert

9e semaine du temps ordinaire

blanc

Vendredi : solennité du Sacré-Cœur

vert

10e dimanche du temps ordinaire, selon la date de Pâques et le nombre de dimanches dans l'année, on reprend entre le 9eet le 14e dimanche du temps ordinaire.

Temps ordinaire

46

11e dimanche du temps ordinaire 12e dimanche du temps ordinaire 13e dimanche du temps ordinaire 14e dimanche du temps ordinaire 15e dimanche du temps ordinaire 16e dimanche du temps ordinaire 17e dimanche du temps ordinaire 18e dimanche du temps ordinaire 19e dimanche du temps ordinaire Fête de la Vierge Marie

blanc

Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, le 15 août 20e dimanche du temps ordinaire 21e dimanche du temps ordinaire

vert 22e dimanche du temps ordinaire 23e dimanche du temps ordinaire

47

24e dimanche du temps ordinaire 25e dimanche du temps ordinaire 26e dimanche du temps ordinaire 27e dimanche du temps ordinaire 28e dimanche du temps ordinaire 29e dimanche du temps ordinaire 30e dimanche du temps ordinaire 31e dimanche du temps ordinaire

blanc

Solennité de la Toussaint, le 1er novembre

violet ou noir

Commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre

vert

32e dimanche du temps ordinaire

vert

33e dimanche du temps ordinaire

blanc

Le Christ Roi de l'univers (34e dimanche du temps ordinaire, dernier dimanche de l'année liturgique)

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L’année liturgique L’année liturgique invite les chrétiens à accueillir Dieu dans leur vie et à rester tendus vers la venue du Royaume. Elle déploie sur une année, ce que nous affirmons à chaque messe : « Nous proclamons ta mort, Seigneur Jésus, nous célébrons ta Résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire »

CHAPITRE VI : LE CHŒUR ET SES COMPOSANTS

I-Définition : Le chœur est la partie principale de l’église réservé aux prêtres (Diacre, Abbé, Evêque, Cardinaux, Pape) et aux servants d’autel. Dans une église le chœur est le lieu où se trouve l’autel et où se déroulent les liturgies. C’est le lieu par excellente de la célébration Eucharistique. II-Composants du Chœur : L’Autel de la messe : C’est la table sainte qui nous rappelle le dernier repas de Jésus avec ses Apôtres le soir du Jeudi Saint. Elle est utilisée lors de la consécration des offrandes (le pain et le vin). A-

La crédence : C’est une petite table sur laquelle repose les objets liturgiques qui sont utilisés au cours des différentes célébrations (Burettes, Calice, Ciboire…) B-

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Le tabernacle : Chambre sainte ou repose le corps du christ (Hosties consacrés) C-

L’Ambon : C’est un meuble sur lequel on pose les livres liturgiques. Il est aussi el lieu approprié Pour la lecture des textes (Evangiles, autres lectures). D-

La Cathèdre : Chaise réservé à l’évêque Diocésain, par définition est se trouve à la cathédrale. E-

CHAPITRE VII : LES DIFFERENTS SACREMENTS

Introduction : Les sacrements sont des signes laissés par Jésus. Ils manifestent Jésus non seulement dans la vie mais aussi dans le monde, car ils constituent ses actes de puissance. On peut aussi définir le sacrement comme étant un signe efficace de la grâce de Dieu. Il existe 7(sept) sacrements qu’on pourra regrouper comme suit : ➢ Les sacrements de l’initiation chrétienne : Le baptême L’eucharistie La confirmation ➢ Les sacrements de la transmission de la vie : L’ordre (vie spirituelle) Le mariage (vie humaine) ➢ Les sacrements de la guérison : La Réconciliation L’onction de malade CHAPITRE VIII : MISSEL ROMAIN

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ILa définition du Missel : Le Missel Romain vient d’un mot latin « missale » qui signifie un instrument relatif à la Messe (VOIR RITUEL DE LA messe). Le missel est le livre permettant de célébrer la Messe ou d’y participer. Le missel du célébrant ne comporte pas les lectures de la Messe mais les prières dont le prêtre a besoin pour célébrer la Messe. Chaque Servant d’Autel, de même que chaque fidèle devrait avoir le missel duquel on reçoit de l’Eglise le pain quotidien de la vie chrétienne qui procure une initiation progressive à l’Ecriture Sainte et à l’oraison. Le missel des fidèles contient à la fois les textes prévus par la liturgie pour chaque jour mais aussi toutes les prières nécessaires aux prêtres pour célébrer la messe. Mais pour célébrer la Sainte Messe, il n’y a que le Missel Romain à utiliser. De plus, Le missel est un livre liturgique dans lequel on trouve tous les textes de la célébration de l'eucharistie : chants, lectures, prières, et même des indications pour les gestes. Il en existe deux modèles : le missel d'autel, destiné à l'usage du célébrant, et le missel du paroissien, plus petit, destiné aux fidèles. Le missel comprend deux parties : 1- l’ordinaire : c’est la partie qui ne Change pas en dehors des préfaces et des prières eucharistiques. 2- le propre : c’est la partie qui contient les oraisons particulières de la messe du jour, du temps liturgiques, ou des fêtes célébrées II- la composition du Missel : Pour s’y retrouver, il faut regarder la table des matières qui nous aide à savoir tout ce qu’il contient. On remarque qu’il y a quatre parties : 1- Le Temporal : C’est-à-dire les prières du propre à la Messe dominicale ou de la férie : prière d’ouverture prière sur les offrandes ; prières après la communion. 2- L’Ordinaire : C’est-à-dire les textes habituels de la célébration Eucharistique, de la liturgie de la parole à la bénédiction finale ; textes approuvés par le concile Vatican II et qui constituent le fonds commun de toutes Messes, célébrées dans le monde. 3- Le Sanctoral : C’est-à-dire les prières propres aux Messes des Saints. 51

4- Le Commun des Saints : C’est-à-dire les différentes prières qui peuvent être dites pour des célébrations en l’honneur de la Vierge Marie, des Apôtres, des Papes, Evêques, Martyrs, Docteurs de l’Eglise, Intentions locales ou spéciales, ce que l’on appelle les Messes votives.

III- Classification et recueils des textes : Salutations du célébrant à la foule (le Seigneur soit avec vous) Le confiteor (Je confesse à Dieu) Prière d’ouverture Le crédo Prière Universelle (Intentions particulières et prières de conclusion) Prière sur les offrandes La préface (Varie selon les fêtes, les temps liturgiques.) La prière eucharistique La communion (La fraction du pain et le partage) La prière post communion La prière finale. N.B : L’utilisation du missel varie selon les célébrations. Ici nous avons mis en évidence le schéma des parties utilisées lors de la messe ordinaire. Il faut retenir que lors de la messe du vendredi saint, les textes portant la prière sur les offrandes jusqu’à la communion ne sont pas utilisées. CHAPITRE VIIII : ROLE ET FONCTION D’UN THURIFERAIRE Introduction : Du latin :«turifer, porteur d’encens »,lui-même composé d’un mot grec :«thus, l’encens »et du latin «ferre, porter »,le thuriféraire est le servant d’autel chargé du maniement de l’encensoir lors de la messe ou de certains offices de la liturgie catholique, anglicane ou luthérienne. Il est accompagné d’un naviculaire, servant qui s’occupe de porter la navette contenant l’encens ; d’où l’importance de son rôle et de sa fonction. 1- Rôle : 52

Son rôle est de porter l’encensoir et l’encens à la messe. 2- Fonction : Sa fonction consiste à présenter l’encensoir et l’encens au prêtre avant le départ de la procession d’entrée, avant la procession de l’Evangile et après l’offrande des dons.

DEGRE : THURIFERAIRE

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CHAPITRE I : ROLE ET FONCTION D’UN THURIFERAIRE

Introduction : Du latin :«turifer, porteur d’encens »,lui-même composé d’un mot grec :«thus, l’encens »et du latin «ferre, porter »,le thuriféraire est le servant d’autel chargé du maniement de l’encensoir lors de la messe ou de certains offices de la liturgie catholique, anglicane ou luthérienne. Il est accompagné d’un naviculaire, servant qui s’occupe de porter la navette contenant l’encens ; d’où l’importance de son rôle et de sa fonction. 1- Rôle : Son rôle est de porter l’encensoir et l’encens à la messe. 2- Fonction : Sa fonction consiste à présenter l’encensoir et l’encens au prêtre avant le départ de la procession d’entrée, avant la procession de l’Evangile et après l’offrande des dons.

CHAPITRE II : L’ENCENS ET L’ENCENSOIR A-Origine et symbole de l’encens : 54

L’encens est une substance résineuse qui dégage un parfum pénétrant, que l’on fait bruler lors de certains offices religieux. L’encens dégage une fumée blanche lorsqu’il est brulé. Il provient du tronc d’arbres en inde et en Arabie saoudite. La fumée de l’encens qui sort de l’encensoir symbolise la prière des fidèles qui montent devant Dieu. Psaume 140 :« Que ma prière devant toi s’élève comme un encens et mes mains comme l’offrande du soir ». Bruler l’encens est donc un signe de vénération.

B-Composition de l’encensoir : L’encensoir est un vase liturgique porté par le thuriféraire dans lequel on brule l’encens lors d’une messe. C’est un vase brule-parfum fait généralement en métal et en porcelaine. C’est une cassolette suspendue à des petites chainettes pour le suspendre ou le balancer. L’encensoir est composé des éléments suivants : • Le foyer ou réchaud : c’est une petite cassolette située dans la partie inférieure de l’encensoir dans lequel on met le charbon destiné à bruler l’encens qui sera versé par le prêtre. • Le couvercle : c’est la partie supérieure qui sert à couvrir le foyer ou réchaud pour éviter la chute du charbon. • Les anneaux : ce sont des petites bagues qui assurent le passage et la mobilité des chainettes. On distingue : l’anneau fixe, mobile et supérieur. Au thuriféraire de faire monter en temps voulu le couvercle pour permettre au célébrant de mettre l’encens dans le foyer. • Les chainettes : ce sont des chaines qui relient toutes les différentes parties de l’encensoir du réchaud à l’anneau supérieur. L’une d’entre elle est appelée « chaine principale » ; c’est celle qui relie l’anneau au couvercle. C- Comment tenir l’encensoir : Il existe deux(2) manières de tenir l’encensoir : 55

• Avec une seule main : cette pratique se fait quand l’encensoir contient le charbon (pendant les processions). Lorsque l’encensoir est porté par une main, la main gauche est placée sur la poitrine et la main droite tient l’encensoir par le disc. • Avec deux mains : cette pratique est souvent utilisé après un encensement, pendant une inclinaison, et quand l’encensoir ne contient pas le charbon. CHAPITRE III : L’ENCENSEMENT

Introduction : L’encensement est un geste d’honneur et de vénération. Le porteur de l’encensoir est appelé à avoir une maitrise sur l’encensement et son ordre. Ainsi nous avons : • Les coups simples : se font pour les servants et les autres fidèles. • Les coups doubles : se font au visage à la hauteur du front pour le célébrant et les concélébrants. • Les coups triples : se font à la hauteur de la poitrine (la croix pectorale) pour l’évêque. ➢ L’ordre de l’encensement : • Pendant le rite d’entré après le baiser de paix, le thuriféraire après avoir présenté l’encensoir au prêtre qui versera l’encens dans celui-ci, remet l’encensoir au célébrant qui descend et encense la croix murale. • Apres la procession des offrandes, le thuriféraire présente l’encensoir au prêtre qui versera l’encens puis le célébrant après avoir encensé le calice contenant le vin et la patène sur lequel est déposé l’hostie(pain) et les ciboires présent à l’autel, il descend et encense la croix murale puis il remonte, remet l’encensoir au diacre ou à défaut au cérémoniaire qui encense les concélébrant et remet l’encensoir au thuriféraire qui encense à 56

son tour les servants (le cérémoniaire, les acolytes et les autres servants) puis il encense le peuple de Dieu.

CHAPITRE IV : QUALITE ET DEVOIR D’UN THURIFERAIRE I – Le porte encensoir A- Qualité Le thuriféraire doit avoir la maitrise de l’encensoir et une attitude responsable. Il doit être attentif et agile dans sa gestuelle. B- Devoirs Il a pour devoir : ➢ D’être présent avec son aube une demi-heure avant la messe. ➢ De vérifier que l’encensoir est propre et la navette pleine d’encens. ➢ Il doit s’assurer que le charbon soit suffisant et le feu prêt. ➢ Il doit prendre connaissance des textes une heure avant la messe pour s’assurer d’être à temps lors de la procession de l’évangile. Attention au cas où il n’y a qu’une seule lecture et ou la deuxième lecture est courtes. Dans de pareilles circonstances, il devra alors compter le nombre de strophes du psaume. ➢ De préparer tout ce qui sera nécessaire lors de la célébration (petite cuillère, encens, charbon, allumette). II- Le porte navette

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A- Qualité ➢ Le porte-navette doit être attentif, rapide et agile dans sa gestuelle. ➢ Il se place à gauche du porte encensoir. B- Devoirs ➢ De vérifier que la navette est propre et pleine d’encens. ➢ Il doit s’assurer que le charbon soit suffisant et le feu prêt. ➢ De présenter la navette pour la bénédiction de l’encens lors des processions. CHAPITRE V : MISSEL ROMAIN

I- La définition du Missel : Le Missel Romain vient d’un mot latin « missale » qui signifie relatif à la Messe (VOIR RITUEL DE LA messe). Le missel est le livre permettant de célébrer la Messe ou d’y participer. Le missel du célébrant ne comporte pas les lectures de la Messe mais les prières dont le prêtre a besoin pour célébrer la Messe. Chaque Servant d’Autel, de même que chaque fidèle devrait avoir le missel duquel on reçoit de l’Eglise le pain quotidien de la vie chrétienne qui procure une initiation progressive à l’Ecriture Sainte et à l’oraison. Le missel des fidèles contient à la fois les textes prévus par la liturgie pour chaque jour mais aussi toutes les prières nécessaires aux prêtres pour célébrer la messe. Mais pour célébrer la Sainte Messe, il n’y a que le Missel Romain à utiliser. De plus, Le missel est un livre liturgique dans lequel on trouve tous les textes de la célébration de l'eucharistie : chants, lectures, prières, et même des indications pour les gestes. Il en existe deux modèles : le missel d'autel, destiné à l'usage du célébrant, et le missel du paroissien, plus petit, destiné aux fidèles. Le missel comprend deux parties : 1- l’ordinaire : c’est la partie qui ne Change pas en dehors des préfaces et des prières eucharistiques. 2- le propre : C’est la partie qui contient les oraisons particulières de la messe du jour, du temps liturgiques, ou des fêtes célébrées 58

II- la composition du Missel : Pour s’y retrouver, il faut regarder la table des matières qui nous aide à savoir tout ce qu’il contient. On remarque qu’il y a quatre parties : 1- Le Temporal : C’est-à-dire les prières du propres à la Messe dominicale ou de la férie : prière d’ouverture prière sur les offrandes ; prières après la communion. 2- L’Ordinaire : C’est-à-dire les textes habituels de la célébration Eucharistique, de la liturgie de la parole à la bénédiction finale, texte approuvés par le concile Vatican II et qui constituent le fonds commun de toutes Messes, célébrées dans le monde. 3- Le Sanctoral : C’est-à-dire les prières propres aux Messes des Saints. 4- Le Commun des Saints : C’est-à-dire les différentes prières qui peuvent être dites pour des célébrations en l’honneur de la Vierge Marie, des Apôtres, des Papes, Evêques, Martyrs, Docteurs de l’Eglise, Intentions locales ou spéciales, ce que l’on appelle les Messes votives. III- Classification et recueils des textes : Salutations du célébrant à la foule (le Seigneur soit avec vous) Le confiteor (Je confesse à Dieu) Prière d’ouverture Le crédo Prière Universelle (Intentions particulières et prières de conclusion) Prière sur les offrandes La préface (Varie selon les fêtes, les temps liturgiques.) La prière eucharistique La communion (La fraction du pain et le partage) 59

La prière post communion La prière finale.

N.B : L’utilisation du missel varie selon les célébrations. Ici nous avons mis en évidence le schéma des parties utilisées lors de la messe ordinaire. Il faut retenir que lors de la messe du vendredi saint, les textes portant la prière sur les offrandes jusqu’à la communion ne sont pas utilisées. CHAPITRE VI : Rôle et fonction d’un cérémoniaire

I-

Rôle :

Le cérémoniaire a pour rôle de diriger la cérémonie ; il est le coordonnateur principal des Célébrations liturgiques. II-

Fonction :

Le cérémoniaire a pour fonction de préparer le missel et de le manipuler pendant la messe. Il a aussi pour fonction d’orienter les servants d’autels au cours de la célébration. Il veille au bon déroulement de la messe.

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DEGRE : CEREMONIAIRE

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CHAPITRE I : Rôle et fonction d’un cérémoniaire

I-

Rôle :

Le cérémoniaire a pour rôle de diriger la cérémonie ; il est le coordonnateur principal des Célébrations liturgiques. II-

Fonction :

Le cérémoniaire a pour fonction de préparer le missel et de le manipuler pendant la messe. Il a aussi pour fonction d’orienter les servants d’autels au cours de la célébration. Il veille au bon déroulement de la messe.

CHAPITRE II : MISSEL ROMAIN

I-

La définition du Missel :

Le Missel Romain vient d’un mot latin « missale » qui signifie relatif à la Messe (VOIR RITUEL DE LA messe). Le missel est le livre permettant de célébrer la Messe ou d’y participer. Le missel du célébrant ne comporte pas les lectures de la Messe mais les prières dont le prêtre a besoin pour célébrer la Messe. Chaque Servant d’Autel, de même que chaque fidèle devrait avoir le missel duquel on reçoit de l’Eglise le pain quotidien de la vie chrétienne qui procure une initiation progressive à l’Ecriture Sainte et à l’oraison. 62

Le missel des fidèles contient à la fois les textes prévus par la liturgie pour chaque jour mais aussi toutes les prières nécessaires aux prêtres pour célébrer la messe. Mais pour célébrer la Sainte Messe, il n’y a que le Missel Romain à utiliser. De plus, Le missel est un livre liturgique dans lequel on trouve tous les textes de la célébration de l'eucharistie : chants, lectures, prières, et même des indications pour les gestes. Il en existe deux modèles : le missel d'autel, destiné à l'usage du célébrant, et le missel du paroissien, plus petit, destiné aux fidèles. Le missel comprend deux parties : 3- l’ordinaire : c’est la partie qui ne Change pas en dehors des préfaces et des prières eucharistiques. 4- le propre : C’est la partie qui contient les oraisons particulières de la messe du jour, du temps liturgiques, ou des fêtes célébrées

II- la composition du Missel : Pour s’y retrouver, il faut regarder la table des matières qui nous aide à savoir tout ce qu’il contient. On remarque qu’il y a quatre parties : 1- Le Temporal : C’est-à-dire les prières du propres à la Messe dominicale ou de la férie : prière d’ouverture prière sur les offrandes ; prières après la communion. 2- L’Ordinaire : C’est-à-dire les textes habituels de la célébration Eucharistique, de la liturgie de la parole à la bénédiction finale, texte approuvés par le concile Vatican II et qui constituent le fonds commun de toutes Messes, célébrées dans le monde. 3- Le Sanctoral : C’est-à-dire les prières propres aux Messes des Saints. 4- Le Commun des Saints : C’est-à-dire les différentes prières qui peuvent être dites pour des célébrations en l’honneur de la Vierge Marie, des Apôtres, des Papes, Evêques, Martyrs, Docteurs de l’Eglise, Intentions locales ou spéciales, ce que l’on appelle les Messes votives.

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III- Classification et recueils des textes : Salutations du célébrant à la foule (le Seigneur soit avec vous) Le confiteor (Je confesse à Dieu) Prière d’ouverture Le crédo Prière Universelle (Intentions particulières et prières de conclusion) Prière sur les offrandes La préface (Varie selon les fêtes, les temps liturgiques.) La prière eucharistique La communion (La fraction du pain et le partage) La prière post communion La prière finale.

N.B : L’utilisation du missel varie selon les célébrations. Ici nous avons mis en évidence le schéma des parties utilisées lors de la messe ordinaire. Il faut retenir que lors de la messe du vendredi saint, les textes portant la prière sur les offrandes jusqu’à la communion ne sont pas utilisées.

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CHAPITRE III : L’EGLISE ET SA HIERARCHIE

Introduction : L’Eglise dans son organisation dispose d’une hiérarchie bien établie. Cette hiérarchie se présente comme suit : ➢ Le pape : Encore appelé le souverain pontife, le vicaire du Christ, le successeur de Pierre, c’est le chef de l’Eglise catholique romaine. Il est choisi par le Saint-Esprit par l’intermédiaire des cardinaux réunis en conclave. Il siège au Vatican, à Rome. On lui attribue l’appellation de : « sa sainteté ». ➢ Les cardinaux : ce sont des évêques ayant reçu nomination au cardinalat. Ils forment le collège des cardinaux autrefois appelé le sacré collège. Ce sont des hauts dignitaires de l’Eglise choisis par le pape et chargés de l’assister. Ce sont donc les conseillers du pape. On leur attribue l’appellation de : « son éminence ». ➢ Le nonce apostolique : C’est un évêque choisit par le saint siège pour représenter le pape dans une contrée (pays, sous-région…). Il joue le rôle d’ambassadeur entre le vatican et le territoire dont il a la charge. ➢ L’archevêque :

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C’est un évêque qui est à la tête d’un archidiocèse. Il est le représentant direct du pape dans un pays. ➢ L’évêque : C’est un ancien prêtre qui a reçu l’ordination épiscopale. Il dirige un Diocèse ; il est donc le représentant du pape et de l’Eglise dans le territoire dont il a la charge. On lui attribue l’appellation de : « son excellence ».

➢ Le prêtre : C’est un ancien diacre qui a reçu l’ordination presbytérale. Il peut assumer les charges suivantes : • Vicaire général du Diocèse • Curé de paroisse • Vicaire paroissial • Conseiller épiscopal • Recteur ➢ Le Diacre : C’est un ancien séminariste ayant reçu l’ordination diaconale.

Chapitre IV : L’EVEQUE ET SES INSIGNES

A) L’EVEQUE Un évêque est celui qui a autorité apostolique sur une Église chrétienne particulière. Les Evêques assument à ce titre la succession des Apôtres et sont établis à la tête d'une communauté chrétienne d'un territoire défini. Dans le langage juridique du droit canonique catholique il est appelé ordinaire local. Chaque Evêque d'aujourd'hui a été ordonné par, au moins, trois Evêques issus d'une chaîne d'ordonnateurs qui, théoriquement, 66

remonte dans le temps jusqu'à un des Apôtres du Christ. C'est ce qu'on appelle la succession apostolique. B) INSIGNES EPISCOPAUX Les insignes épiscopaux que porte l’Evêque sont : l’anneau, la crosse, la mitre, la croix pectorale et le pallium s’il peut selon le droit. 1- L’anneau : signe de la Foi et de l’union nuptiale avec l’Eglise son épouse, est toujours portée par l’Evêque.

2- La crosse : C’est un bâton pastoral d’Evêque dont l’extrémité supérieure se recourbe en volute. Signe des fonctions pastorales, est utilisée par l’Evêque dans son territoire ; elle peut être utilisée par n’importe quel Evêque qui célèbre solennellement avec l’accord de l’Evêque du lieu. En outre, lorsque plusieurs Evêques sont présents dans une même célébration, seul l’Evêque qui préside utilise la crosse. L’Evêque emploie la crosse, la partie incurvée tournée vers le peuple ou en avant de lui, selon la coutume dans la procession, à l’écoute de la lecture de l’Evangile et lorsqu’il prononce l’homélie, à la réception de vœux, d’une promesse ou d’une profession de foi ; enfin à la bénédiction de personnes, sauf lorsqu’il doit imposer les mains. 3- La mitre : C’est une coiffure que portent les Evêques quand ils officient en habits épiscopaux. Elle ne sera qu’une dans chaque action liturgique, simple ou ornée en rapport avec le degré de célébration, sera utilisée par l’Evêque selon l’habitude : quand il s’assoit, lorsqu’il prononce l’homélie, aux salutations, allocutions, et monitions, sauf s’il doit la déposer immédiatement après, lorsqu’il bénit solennellement le peuple, lorsqu’il accomplit des gestes sacramentels, lorsqu’il processionne. L’Evêque n’utilise pas la mitre aux prières d’introduction, aux oraisons, à la prière universelle, pendant la prière eucharistique, à la lecture de l’Evangile, lorsqu’il chante debout une hymne, aux processions dans lesquelles le Saint Sacrement ou les reliques de la Sainte Croix du Seigneur défilent, en présence du Saint Sacrement exposé. Il est permit que l’Evêque n’utilise pas la mitre et la crosse lorsqu’il passe d’un lieu à un autre si le passage est trop exigu. 4- La croix pectorale :

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C’est enfilée sous la chasuble ou sous la dalmatique, ou encore sous le pluvial [la chape], mais sur le camail. 5- Le pallium C’est un ornement fait de laine blanche, semé de croix noires et béni par le pape, qui l’envoie aux Archevêques, pour marquer leur dignité, et quelquefois l’accorde à des Evêques comme faveur particulière. Fait à Pointe-Noire, le 1er Avril 2018, Dimanche de Pâques Abbé Ulrich Ghislain TCHICAYA Aumônier diocésain des Servants d’Autel de Pointe-Noire

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