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Zitiervorschau

Mes cahiers d' écriture

Laurence

ierson

Écriture

Guide pédagogique ée s i l a n n o s r e p e d i A

Cycle 3 •6 CM1 • CM2

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Présentation • Mes cahiers d’écriture, une nouvelle méthode d’apprentissage de l’écriture Cette collection de cahiers a été mise au point par Laurence Pierson, graphopédagogue et formatrice, qui a enseigné en école primaire pendant près de 20 ans. Elle est membre fondatrice de l’association 5E : Enseignement de l’Écriture pour Élèves, Étudiants et Enseignants. Son site www.ecritureparis.fr présente de nombreuses informations sur l’écriture manuscrite. • Un cahier destiné à l’aide personnalisée au cycle 3 À partir du cours moyen, le rythme de l’écriture de l’élève doit s’accélérer et la quantité d’écrits augmenter. C’est à ce moment-là que les mauvaises habitudes prises plus tôt risquent de gêner l’enfant dans sa scolarité. Au cycle 3, l’écriture ne fait plus l’objet d’un horaire dédié. Or, de nombreux élèves ont de vraies difficultés d’écriture manuscrite. Ce cahier leur est destiné. • Un travail systématique sur la tenue du crayon et la posture Au cycle 3, l’enfant a des habitudes d’écriture bien ancrées. L’immense majorité des élèves qui ont des difficultés d’écriture tiennent mal leur crayon et/ou positionnent mal leur feuille et leur bras. Il s’agit donc de corriger ces mauvaises habitudes, ce qui demande un entrainement régulier. Le travail sur la mobilité des doigts, la tenue du crayon et la posture doivent être menés de manière systématique avant d’aborder la formation des lettres. Il est recommandé à l’élève de s’entrainer quotidiennement pour automatiser les bons gestes. • Un format adapté aux élèves de cycle 3, qu’ils soient droitiers ou gauchers Intermédiaire entre les formats classiques de « petit cahier » et de « grand cahier », le format de ce cahier d’exercices est adapté aux élèves de cours moyen et de collège. Les 64 pages permettent une quantité importante d’entrainement, sans que le cahier soit trop volumineux. En effet, les supports très épais (96 pages, voire plus) gênent l’enfant pour poser son poignet. La posture et la tenue du crayon sont présentées aussi bien pour les gauchers que pour les droitiers. Les modèles sont placés à gauche, ce qui incite les gauchers à bien positionner leur cahier. • Des modèles de lettres conformes aux programmes Les documents d’accompagnement des programmes officiels du ministère de l’Éducation nationale préconisent de normaliser la forme des lettres : le e est présenté en un seul geste comme une boucle, on n’ajoute pas d’œilletons aux lettres et il n’y a pas © MDI, 2019

de traits d’attaque avant les lettres rondes. Si les élèves ont appris différemment, ils auront besoin d’un temps d’adaptation, mais cette forme simplifiée leur permettra d’obtenir plus rapidement une écriture lisible et fluide. • Une progression des lettres par familles de formes Les pages consacrées à la révision des lettres sont organisées par familles de formes – boucles et pointes, lettres rondes, lettres en pont, lettres descendantes, lettres complexes. Ainsi, l’élève perçoit les similitudes entre les différentes lettres ; l’apprentissage est plus simple, chaque forme de base étant utilisée pour plusieurs lettres. • Une révision des majuscules d’imprimerie, de la ponctuation et des chiffres Les majuscules cursives ne sont pas abordées ici : il nous a semblé plus pertinent de revoir les capitales d’imprimerie, plus simples à tracer. Plusieurs pages sont consacrées en outre à la ponctuation, à l’écriture des chiffres et à la présentation des opérations. En effet, plus d’un élève est pénalisé par son écriture ou sa présentation imprécises, qui masquent la qualité de son travail. Chiffres et capitales d’imprimerie ont en commun de ne pas être cursifs, c’est-à-dire de ne pas être portés par le geste. • Un travail approfondi sur les stratégies de copie Bien souvent, les élèves qui ont des difficultés d’écriture copient mot à mot, voire lettre à lettre. Un travail est ici mené pour leur apprendre à mémoriser plusieurs mots avant de les écrire. Le lien avec l’orthographe grammaticale est également mis en avant, avec l’utilisation d’une fiche « Sherlock » permettant à l’élève d’identifier la nature des mots avant de les écrire. • Un entrainement pour acquérir vitesse et fluidité Afin d’automatiser le geste et d’acquérir la vitesse nécessaire, de petits jeux de rapidité et des phrases d’entrainement sont proposés. Il est conseillé de faire ces exercices en murmurant, afin de renforcer le lien entre le geste d’écriture et le langage. • Un site compagnon pour les enseignants Le guide pédagogique est disponible en ligne. Vous trouverez également sur le site compagnon des ressources supplémentaires (réglettes d’aide à l’écriture, vidéos explicatives, pages supplémentaires d’entrainement). L’adresse du site compagnon : ecriture.mdi-editions.com

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Sommaire Présentation ................................................................... pages 2-4 Grands principes adoptés ............................................ page 4 Avant de commencer ....................................................... page 5

Étape 1 • La gym des doigts, la posture et la tenue du crayon

La gym des doigts ........................................................pages 6-8 La posture • Le bulldozer ...................................... pages 9-10 La tenue du crayon • Le damier ........................pages 11-13 Les reliques de la mort • Les mandalas .......pages 14-15 Les colonnes • Les frises .......................................pages 16-17

Étape 2 • La forme des lettres

Les boucles et les pointes : e, l, i, u, t ..... pages 18-19 Les lettres rondes : c, a, d, o...........................pages 20-21

Les lettres en pont : m, n, r, h, p ...................... page 22

Les lettres descendantes : j, y, g, q .................. page 23 Les finales hautes : b, v, w ........................................page 24

La lettre s ..............................................................................page 25 La lettre f.............................................................................. page 26

Les lettres complexes : k, x, z ...............................page 27

Étape 3 • Les majuscules, la ponctuation et les chiffres

Les majuscules d’imprimerie ................................... page 28 La ponctuation .................................................................. page 29 Les chiffres ........................................................................... page 30

Étape 4 • Les stratégies de copie et la vitesse

Copie avec la fiche « Sherlock » ............................. page 31 Copie en couleurs ............................................................page 32 Copie au dos........................................................................ page 33 Vitesse de copie................................................................ page 34 Résultats ............................................................................... page 35

Remerciements de l’auteur Je tiens à remercier tout d’abord Hélène Frydenzon, grâce à qui cette belle aventure a commencé. Mes remerciements vont également à mes collègues rééducatrices en écriture de l’association 5E, qui m’ont aidée et soutenue dans la préparation de toute la collection, et en particulier à Mélanie Joary qui a pris le temps de relire les épreuves de ce cahier dans le détail. Je voudrais également remercier Rahma Nyckees-Zeghoudi, du collège Lucie et Raymond Aubrac, à Paris, avec qui nous avons organisé depuis plusieurs années des ateliers d’aide personnalisée d’écriture pour les élèves de Sixième. Ses remarques pertinentes m’ont permis d’améliorer la progression et de mieux l’adapter aux élèves de cycle 3. © MDI, 2019

La réalisation de ce cahier a bénéficié des bénédictions de beaucoup de bonnes fées. Tout d’abord, Marjorie Marlein, qui a porté le projet de bout en bout avec un immense professionnalisme et un souci du détail qui force l’admiration. Ensuite, Adèle Combes, dont les dessins frais et charmants ont donné sa personnalité au cahier et Hugues Vollant qui a su rendre la mise en page aérée et agréable. Jean Boyault, auteur de la police d’écriture Belle Allure, a fait preuve de patience et de réactivité en intégrant une à une toutes mes demandes de modifications. Frédéric Hanoteau a trouvé les bons angles pour prendre photos et vidéos. Un grand merci aussi aux enfants, Eliot et Anfal, qui se sont prêtés, avec beaucoup de patience, à cette séance photos.

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Grands principes adoptés

• Modèles à gauche

Les modèles sont volontairement proposés à gauche, y compris pour les élèves gauchers. En effet, le modèle à droite nécessite un balayage visuel permanent, obligeant le regard de l’enfant à des allers-retours. Le fait que le modèle soit éloigné du point de départ crée donc une difficulté supplémentaire. De plus, le modèle à droite prend de la place, et oblige l’enfant à anticiper la taille du mot pour ne pas télescoper le modèle. Bien souvent, le résultat est que les élèves sont tentés de partir du modèle, et donc d’écrire de droite à gauche ! Si le modèle est correctement positionné à gauche, l’élève sera obligé d’incliner son cahier pour le voir, adoptant ainsi une position physiologiquement adaptée pour écrire sans douleur. Il faut bien entendu que l’enseignant vérifie ce point, pour que l’élève ne trouve pas une adaptation différente (poignet cassé, main au-dessus de la ligne) qui risquerait de créer des douleurs à terme. Vidéo : https://www.youtube.com/ watch?v=mVOKm7IOg9U

• Absence de points d’attaque

Nous avons fait le choix de ne pas proposer de « petits points » que l’enfant devrait suivre pour démarrer chaque occurrence d’une lettre ou d’un mot. En effet, ces repères visuels peuvent être plus ou moins adaptés au rythme et à la taille d’écriture de chaque élève. On verra alors les élèves qui écrivent petit laisser un trop grand espace entre les mots, et ceux qui écrivent gros avoir du mal à ne pas les télescoper entre eux. Il nous semble plus pertinent de laisser chaque enfant trouver son propre rythme

d’écriture, et apprendre à gérer de manière régulière l’espacement inter-mots.

• Lien écriture–lecture

L’écriture est intrinsèquement liée à la lecture. On ne peut pas « écrire » un texte dans un alphabet que l’on ne connait pas. On pourrait reproduire le dessin des lettres, et le résultat serait sans doute lisible pour une personne connaissant cet alphabet, mais le geste que nous aurions produit ne serait pas un geste d’écriture : notre cerveau aurait utilisé les aires dévolues au dessin et à l’espace, pas au langage. Lorsque, pour une raison ou une autre, le premier apprentissage de l’écriture n’a pas donné les résultats escomptés, l’élève en difficulté a souvent mal construit ce lien entre écriture et lecture. Nous conseillons donc, lors de l’utilisation de ce cahier, de faire oraliser au fur et à mesure les mots écrits. Le cahier d’aide personnalisée propose un « mini-dico », permettant à l’élève de ne pas être en situation de copier un mot qu’il ne comprend pas.

• Présentation des majuscules

scriptes

Les majuscules enseignées à l’école élémentaire, le plus souvent à partir du CE1, sont les majuscules cursives. Ces majuscules, ornées, sont plus difficiles à tracer que les capitales d’imprimerie. Nous avons fait le choix, pour ce cahier d’aide personnalisée, de ne présenter que des majuscules d’imprimerie. Ce sont d’ailleurs les majuscules qu’adoptent spontanément la plupart des collégiens.

Avant de commencer Il est recommandé de prendre le temps, avant de commencer les exercices du cahier, de faire un « état des lieux » en demandant à l’élève de copier un texte de quelques lignes, tout en le chronométrant. À l’issue de la copie, il devra noter la date, le temps de copie, et dire s’il a eu mal à la main ou au poignet en copiant. Après avoir réalisé tous les exercices du cahier, un test semblable est proposé en page 64. Nous recommandons, pour que les conditions soient exactement les mêmes, d’utiliser le même crayon ou stylo pour réaliser cette seconde copie. Ainsi, la comparaison pourra se faire terme à terme et les progrès pourront être mis en évidence. S’il est nécessaire de reprendre certains points et que l’enseignant souhaite faire refaire le test ensuite,Avant cette page téléchargeable sur site compagnon la collection. deestcommencer lesleexercices dudecahier,

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Annie Pietri, Les Orangers de Versailles, © Bayard Jeunesse, 2000. Annie Pietri, Les Les Orangers de ,© Bayard Jeunesse, 2000. Annie deVersailles Versailles © Bayard Jeunesse, 2000. AnniePietri, Pietri, Les Orangers Versailles © Bayard Jeunesse, 2000. Orangers de Versailles ,, ,© Bayard Jeunesse, 2000.

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La gym des doigts

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 6-7

Les neuf exercices de gymnastique des doigts présentés ici ont pour but d’aider à la dissociation des doigts, à leur assouplissement et à leur musculation. Il peut être nécessaire de vérifier que les noms des doigts sont connus des élèves. Ces exercices peuvent être regroupés et faire l’objet d’une première séance, mais il est surtout recommandé d’en faire deux ou trois au début de chaque séance d’écriture, comme échauffement. Idéalement, l’élève devrait s’entraîner tous les jours quelques minutes chez lui. 1

Le petit soldat

L’avant-bras est posé bien à plat. Il est généralement positionné de biais par rapport à la table. La main doit toujours être dans l’axe, pour que les muscles du poignet ne soient pas sollicités. L'exercice consiste à gratter la table à tour de rôle avec l’index, puis le majeur. Certains enfants auront tendance à mobiliser les deux doigts en même temps. Il ne faudra pas hésiter à leur faire verbaliser « index, majeur, index, majeur, chacun son tour » pour les aider. D’autres auront tendance à lever le poignet par un mouvement de bascule. Cet exercice doit au contraire les habituer à dissocier les mouvements des doigts de celui du poignet, qui reste au repos.

Pour cet exercice, l’avant-bras est levé, avec le coude en l’air. L’enfant ferme tous les doigts sauf l’index et le majeur, qui sont tendus et dont la pulpe est posée sur la table. Il est à noter que le petit soldat n’est pas tout à fait droit, l’index étant plus court que le majeur. L’exercice consiste à plier et tendre chaque doigt individuellement.

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Le piano plat

Il est possible que certains enfants aient des difficultés à effectuer ce mouvement sans ouvrir les doigts repliés, ou bien à plier un seul doigt à la fois, ou encore à maintenir leur avant-bras dans l’axe des doigts.

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Le gratte-gratte

La main doit être posée bien à plat sur la table, dans l’axe de l’avant-bras. Il est conseillé de faire cet exercice en disant les noms des doigts. Une variante consiste à mobiliser les doigts dans le désordre, sur ordre de l’enseignant ou d’un élève maître du jeu. C’est une manière efficace de réviser les noms des doigts. L’enfant soulève d’abord le pouce, puis le repose et lève l’index, etc. Le but de cet exercice est bien entendu l’individualisation des doigts. L’annulaire est

© MDI, 2019

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particulièrement difficile à lever sans mobiliser ses voisins. Dans un premier temps, l’enseignant validera de préférence un mouvement infime de l’annulaire plutôt qu’un mouvement simultané de plusieurs doigts.

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La marche

Comme dans l’exercice du petit soldat, le poignet est soulevé. L’enfant doit mobiliser seulement l’index et le majeur pour faire avancer la main. À chaque pas, il convient de plier l’articulation du doigt et de la déplier vers l’avant. Lors de la marche arrière, la flexion des doigts est encore plus prononcée. Visant à assouplir les articulations des doigts, cet exercice est parfois difficile à réaliser. Il est possible que les enfants gardent les doigts rigides et les fassent sauter ou glisser sur la table. Il convient alors de leur rappeler qu’il faut « plier les genoux » pour marcher. Si l’exercice est trop difficile, il peut être fait uniquement en avançant dans un premier temps.

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Le piano-pouce

Les doigts doivent être légèrement arrondis au départ de cet exercice. Il s’agit de faire se joindre, tour à tour, le pouce et les autres doigts. À chaque nouvelle jonction, l’enfant arrondit les doigts. Il peut les nommer au fur et à mesure : « pouce-index, pouce-majeur, pouceannulaire, pouce-auriculaire ». Certains enfants ont tendance à réaliser l’exercice © MDI, 2019

avec les doigts tout raides. Il faut alors insister sur la souplesse du geste. Une variante consiste à demander à l’enfant, entre chaque « note » du piano-pouce, d’ouvrir la main en grand pour détendre complètement les doigts.

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Bravo

Commencer par croiser les doigts tous ensemble, puis sortir les pouces, les index et enfin les majeurs. Les doigts sortis sont tendus et collés l’un en face de l’autre. L’exercice consiste à applaudir avec chaque doigt à son tour, sans bouger les autres. Les enfants ont souvent tendance à éloigner les paumes de leurs mains l’une de l’autre pour réaliser cet exercice. Leur conseiller de laisser les paumes bien jointes, tout en mobilisant uniquement leurs doigts. Le majeur est beaucoup plus difficile à bouger : un mouvement de petite amplitude suffit.

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Le tourniquet

Les doigts doivent être arrondis autour d’une boule imaginaire. Sans bouger les quatre autres doigts, on commence par tourner les pouces, sans qu’ils se touchent, dans un sens, puis dans l’autre. Puis on joint à nouveau les pouces et on recommence l’exercice avec les index. Il est également possible de faire l’exercice avec les autres doigts, mais c’est plus difficile. 7

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Le monstre voyageur

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Pour cet exercice, on peut utiliser un petit monstre à doigts, un dé à coudre, voire un gros bouchon de feutre. Pour passer le monstre de doigt en doigt sans le faire tomber, il faut faire une pince avec deux autres doigts, qui changent constamment : on attrape le monstre entre le pouce et l’annulaire pour le passer de l’index au majeur, puis entre le pouce et l’auriculaire pour le passer sur l’annulaire, puis entre le pouce et l’index pour le passer sur l’auriculaire, etc.

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La bataille de pouces

Ce jeu s’apparente au « bras de fer chinois » auquel les enfants jouent souvent. La différence est que pour gagner, il faut respecter deux conditions : le poignet doit rester bien posé, d’une part, et le pouce qui a le dessus doit être plié, d’autre part.

© MDI, 2019

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La posture

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 8

Installe-toi confortablement pour bien écrire. On sous-estime souvent l’importance de la posture pour l’écriture manuscrite. Or, une mauvaise posture peut être gênante pour la formation des lettres ou le déplacement du bras, mais aussi générer tensions et douleur.

L’assise Assieds-toi face à la table, les pieds bien à plat. Il convient de vérifier que les pieds de l’élève sont bien à plat. Ceci peut être difficile en fonction du mobilier scolaire disponible. Le buste doit rester face à la table. Il ne faut pas hésiter à utiliser coussins ou marchepied si nécessaire.

La paille Pour vérifier que ton crayon est bien dans le sens de ton avant-bras, prolonge-le avec une paille. La prolongation du crayon avec une paille permet de mieux visualiser l’axe dans lequel il se trouve. Si le crayon est bien tenu et la posture correcte, la paille doit aller dans la direction du coude. Ce petit truc permet à l’élève de s’autocorriger assez facilement.

Le cahier Positionne ton cahier dans le même sens que ton avant-bras. Utilise la main qui n’écrit pas pour le maintenir. Ta main doit être en dessous de la pointe de ton stylo. Le cahier doit être incliné dans le sens de l’avant-bras. On peut faire remarquer aux élèves que la position ainsi adoptée est idéale pour le bras, mais pas pour les yeux : c’est la position pour écrire. La position pour lire, elle, nécessite de redresser le cahier pour le mettre en face de ses yeux.

© MDI, 2019

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Le bulldozer

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 9

Pour faire cet exercice, il convient de bien placer le cahier dans le sens de l’avant-bras et de vérifier la posture. On prend un objet (pas trop petit) et l’élève doit le pousser vers la droite en déplaçant son avant-bras. La pointe du crayon est posée sur le cahier, ce qui permet de joindre les points. Le dessin représente un élève droitier. Avec sa main droite, il est facile de déplacer son bras dans le sens d’ouverture et de le glisser vers la droite. Pour un élève gaucher, l’objet sera placé à l’intérieur du bras et poussé vers le corps. En effet, les gauchers doivent écrire dans le sens de fermeture de leur bras, ce qui est moins intuitif. Pour cette raison, il peut être plus confortable pour les gauchers de décaler leur cahier d’une dizaine de centimètres vers la gauche. Cet exercice est important pour que l’élève prenne conscience du fait que le poignet ne se lève pas quand on écrit, mais qu’il glisse sur la feuille. Certains élèves, qui ont pris l’habitude de lever le poignet à chaque mot, peuvent trouver ce contact désagréable ou gênant. Ils auront besoin de répéter cet exercice pour s’y habituer.

Place ton cahier dans le même sens que ton avant-bras. Pousse ensuite un objet vers la droite et joins les points de même couleur.

© MDI, 2019

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La tenue du crayon

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 10

Pour apprendre à bien tenir ton crayon, fais les exercices dans l’ordre.

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Les points bleus

Tracer un point sur le côté de la dernière phalange du majeur et sur la pulpe du pouce permet de repérer instantanément les points de contact du crayon. Cette méthode toute simple est également autocorrective : l’élève pourra rectifier sa tenue de crayon s’il voit le point bleu.

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Le soleil

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Lever le doigt

Cet exercice est plus facile à faire et plus facile à corriger en posant le coude sur la table. Le stylo est posé dans la commissure pouce-index, que l’on appelle le « hamac ». L’important, en faisant cet exercice, est que l’enfant perçoive que le crayon repose solidement sur le majeur, coincé seulement par le pouce. Il est essentiel qu’il se rende compte que l’index ne fait pas partie de la pince qui tient le crayon. Attention : certains élèves ont tendance à tendre le pouce, qui est alors « collé » au crayon. Bien leur rappeler de mettre les doigts « en soleil », avec le pouce légèrement fléchi.

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La fléchette

La pulpe du pouce doit être posée au contact du côté du majeur, sur la dernière phalange. L’index reste levé. Pour obtenir un arrondi, il faut plier légèrement le pouce. L’enseignant ne doit pas hésiter à montrer sur ses propres mains qu’en tendant le pouce, il déforme le soleil, qui n’est plus rond. Les élèves vont avoir tendance, pour faire le rond, à joindre la pulpe du majeur à la pulpe du pouce. Bien insister sur la bonne position, en s’aidant des points bleus qui permettent de se rendre compte si les doigts sont bien ou mal placés. © MDI, 2019

À partir de l’exercice précédent, on propose aux enfants de poser l’avant-bras tranquillement sur la 11

table, puis de poser l’index sur le crayon. Si c’est un crayon triangulaire, on visualisera préalablement le côté qui est libre pour l’index. Beaucoup d’enfants ont tendance à appuyer l’index sur le crayon. Il faut vérifier qu’ils perdent cette habitude et ne pas hésiter à leur demander de tapoter ou caresser le crayon avec l’index, qui doit rester souple et léger. Une métaphore possible à utiliser est celle du vélo : le majeur est la selle, sur laquelle on reste assis. Le pouce est le pédalier, qui permet d’avancer. L’index est le guidon, qui va diriger le vélo, mais sur lequel il ne faut pas appuyer (et où sont attachés les freins : si on serre trop fort l’index, on freine l’écriture). L’élève doit plier le pouce pour faire reculer le crayon, puis tendre le pouce pour le faire avancer. À aucun moment le crayon ne doit basculer.

© MDI, 2019

12

Le damier

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 11

Cet exercice a pour but d’habituer l’élève à bien positionner son cahier et son avant-bras, d’une part, et à bouger ses doigts pour diriger le stylo, d’autre part. Le cahier doit être positionné de manière à ce que l’avant-bras – ou plutôt la face interne de l’avant-bras, celle que l’on voit quand on écrit – soit dans une colonne. Attention : les élèves ont tendance à mettre le cahier dans la position pour lire (en face des yeux) et ensuite à se contorsionner pour venir poser leur avant-bras dans la colonne. Il faut faire le contraire : poser son avant-bras de manière confortable et tourner le cahier pour venir mettre la colonne dans le sens du bras. Une fois la posture correcte adoptée, c’est en pliant et tendant le pouce que chaque case du damier est remplie. Certains élèves peuvent avoir tendance à effectuer le geste en plusieurs fois – remplir le haut de la case, puis le bas de la case. Il convient d’insister pour qu’ils utilisent au contraire l’amplitude du mouvement de leurs doigts.

Pose ton avant-bras dans une colonne. Ne bouge que le pouce pour remplir une case sur deux du damier.

Ton geste est le même que celui de la fléchette.

© MDI, 2019

13

Les reliques de la mort

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 12

Pour faire les reliques de la mort, procède en trois étapes !

Cette allusion au dernier tome de la saga Harry Potter a de grandes chances de motiver les préados. En effet, les « reliques de la mort » sont les trois objets magiques que la mort donne dans un conte : la baguette de sureau, qui est la plus puissante baguette magique du monde, la pierre de résurrection, qui permet de dialoguer avec les morts, et la cape d’invisibilité, qui permet à qui s’en revêt de disparaitre aux yeux de tous. Le symbole est utilisé pour mobiliser les doigts dans toutes les directions :

3. Enfin, l’élève trace trois traits droits, comme ceux qui seront utilisés pour les majuscules d’imprimerie, toujours dans le sens de la descente (en pliant le pouce) ou de gauche à droite (sens de l’écriture).

1. Tout d’abord, pour faire la baguette, l’élève doit plier et tendre le pouce, en faisant le même geste que pour la fléchette (ou pour le damier, mais sans déplacement de gauche à droite).

2. Ensuite, en partant du bas, l’élève mobilise encore son pouce (sans bouger le poignet) pour tourner autour du trait obtenu. Le départ se fait dans le sens de l’écriture.

© MDI, 2019

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Les mandalas

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 13

Colorie les mandalas avec un seul crayon de couleur à chaque fois.

Cet exercice vise à faire prendre conscience à l’élève de la pression qu’il exerce sur le crayon. Il est conseillé de choisir les plus petites surfaces pour les zones les plus foncées, qui demandent plus d’effort puisqu’il faut exercer plus de pression, et les surfaces les plus grandes pour les zones les plus claires. Il est possible d’obtenir trois nuances différentes : pression forte, pression moyenne, pression légère.

Il est recommandé de tourner son cahier de manière à toujours avoir la main sous la surface à colorier. Les mandalas sont entièrement symétriques. Il est à noter que le coloriage n’est recommandé qu’avec de petites surfaces. En effet, pour colorier des surfaces plus importantes, l’élève serait obligé de mobiliser son poignet. Ici les surfaces sont suffisamment petites pour pouvoir être coloriées d’un mouvement des doigts.

© MDI, 2019

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Les colonnes

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 14

Pose ton avant-bras dans la première colonne : tourne les doigts puis glisse le bras et recommence.

Cet exercice permet de combiner des gestes appris précédemment : le déplacement de l’avant-bras, travaillé avec le bulldozer, et la rotation des doigts, travaillée avec les reliques de la mort. Ici, il faut alterner deux gestes : tourner les doigts, puis glisser l’avant-bras. Il faut bien vérifier que lorsque les doigts tournent, le poignet est immobile et, à l’inverse, lorsque le bras glisse, les doigts sont figés. Il faut également veiller à ce que l’ensemble du bras glisse bien dans la colonne suivante, et pas juste le poignet dans un geste qui pivote.

© MDI, 2019

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Les frises

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 15

Garde ton avant-bras parallèle à la marge. Ne bouge que les doigts pour faire les frises.

Après avoir travaillé la tenue du crayon, la posture, la position de la feuille et le geste des doigts, cet exercice permet d’aborder le repérage dans l’espace du papier Seyès. Ce papier, appelé ordinairement « papier à grands carreaux », est le plus utilisé dans le système scolaire français. Les exercices présentés ici visent à prendre des repères et à s’entrainer à bouger le pouce : tendre le pouce pour monter jusqu’aux deuxième et troisième interlignes, le plier pour descendre sous la ligne. Entre chaque tracé, l’élève doit glisser l’ensemble de l’avant-bras pour maintenir le parallélisme avec le bord du cahier.

© MDI, 2019

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Les boucles et les pointes

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 16-19

La première double page propose des exercices mécaniques. La seconde propose l’écriture de mots.

Le premier exercice consiste à reprendre l’alternance « tourner les doigts / glisser le bras », déjà travaillée dans les colonnes p. 14, mais cette fois sans support. Un espace est laissé pour que l’élève puisse s’entrainer plusieurs fois, mais il ne faut pas hésiter à reprendre l’exercice sur papier blanc s’il n’est pas réalisé de manière fluide.

La deuxième double page comporte les lettres e , l , i , u et t.

e    l    i    u    t

Bien souvent, à l’école élémentaire, les élèves ont appris à tracer des e comportant une cassure au milieu de tracé.

Une fois l’exercice maitrisé, on passe au tracé de boucles, qui sont réalisées en tournant les doigts tout en avançant légèrement.

Le premier modèle propose une boucle seule, avec un glissement du poignet entre chaque tracé. Le deuxième modèle travaille la continuité avec l’alternance de trois petites boucles et du glissement de poignet.

Le troisième modèle propose une première variante de la boucle : la pointe, qui est tracé avec le même geste sans tourner.

Sur la page de droite, on voit ensuite les différences de hauteur, qui sont obtenues grâce à l’allongement du pouce. On tracera ainsi d’abord de petites et de grandes boucles, puis de petites et de grandes pointes avant de mélanger les tracés pour entrainer les doigts à maitriser les différentes hauteurs de lettre. Il est conseillé d’oraliser en écrivant : « 1, 2, 3, glisse… »

© MDI, 2019

Cette interruption du geste, qui peut aller jusqu’au lever de crayon, ne permet pas l’accélération dans de bonnes conditions. Soit l’élève accélère, et il risque de déformer le tracé :

Soit il veut réussir ses e à tous les coups, et son geste est très ralenti.

Lorsque l’élève copie les mots de la page de droite, il convient de prêter tout particulièrement attention à la forme des e , pour vérifier qu’ils sont bien tracés en simple boucle. Il faut également vérifier que chaque mot a été tracé d’un seul tenant, et que les « passagers » (points sur les i , barres des t , accents) sont ajoutés à la fin. Le mini-dico explicite le lexique qui risquerait d’être inconnu des élèves. Ces mots sont signalés par des astérisques. 18

Luette, n. f. : petit morceau de chair qui pend à l’entrée de la gorge.

Luire, v. : émettre de la lumière, ou la refléter.

Tilleul, n. m. : grand arbre avec les feuilles duquel on fait des infusions.

Tutelle, n. f. : charge d’une personne qui est responsable d’une autre personne.

© MDI, 2019

19

Les lettres rondes

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 20-23

Le premier exercice consiste à tracer quatre lettres rondes sur des « horloges », avec un départ vers 2 heures. La première lettre proposée est la lettre c , afin de vérifier aisément que le sens de rotation est correct.

Il faut ensuite rappeler aux élèves que les autres lettres commencent comme le c .

L’exercice suivant permet d’apprendre à lever le crayon brièvement (« sauter ») pour enchainer une lettre ronde à la lettre qui précède. La suite de caractères proposée, « ece », permet de se rendre compte que le geste n’est pas interrompu (trois boucles consécutives) alors que le tracé est interrompu (léger levé de crayon entre la fin du premier e et le début du c).

On voit ensuite la manière dont les tracés du c et du i , puis du c et du d , mènent respectivement à écrire le a et le d . Les élèves peuvent ainsi se rendre compte du fait que les gestes de tracé des lettres sont réutilisés dans d’autres lettres, ce qui simplifie l’apprentissage.

Les enchainements de lettres de la page de droite permettent d’automatiser le « saut », léger lever de crayon avant chaque lettre ronde sans interruption de geste. © MDI, 2019

La deuxième double page propose des mots combinant les quatre lettres rondes apprises ici avec les cinq lettres vues précédemment (boucles et pointes). L’enseignant prêtera particulièrement attention au geste formateur des lettres rondes : si l’élève a pris l’habitude de tracer ses lettres rondes à l’envers, en sens horaire, il devra probablement ralentir provisoirement son geste pour s’habituer à commencer toutes les lettres rondes comme des c . Un certain nombre d’élèves ont appris à écrire en ajoutant systématiquement des traits d’attaque avant les lettres rondes.

Ces traits d’attaque, inutiles, deviennent vite gênants : en accélérant, il devient difficile de les joindre correctement à la lettre.

Là encore, l’élève devra prendre le temps de se concentrer, dans un premier temps, avant d’automatiser progressivement le tracé des lettres rondes sans trait d’attaque. 20

Le mini-dico explicite le lexique qui risquerait d’être inconnu des élèves. Ces mots sont signalés par des astérisques.

Mini Dico Actualité, n. f. : ce qui se passe dans le monde au moment où lon parle.

Cale,, n. f. : petit objet que lon met sous un meuble ou une porte pour lempêcher de bouger.

Coteau,, n. m. : petite colline ou pente dune colline.

Écuelle, n. f. : petite assiette creuse sans bord.

© MDI, 2019

21

Les lettres en pont

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 24-27

Les lettres en pont reviennent dans le sens de la boucle en touchant la ligne.

Le premier exercice consiste à tracer le mot « me », puis à revenir en arrière en bougeant les doigts, pour reproduire le tracé plusieurs fois. Cet exercice vise à automatiser le retour à la fin du m , pour arrondir le tracé. Il peut très bien être réalisé avec les lettres ne , re , pe , he , qui présentent le même retour sur la ligne en finale.

En effet, nombre d’élèves ont tendance à terminer les lettres en pont en « planté de bâton », droit sur la ligne. Cette mauvaise habitude rend difficile l’enchainement avec la lettre suivante.

Les exercices sur papier Seyès permettent d’automatiser le tracé des lettres en pont : le m et le n , bien sûr, mais aussi le r , le h et le p.

Pour tracer le p , nous déconseillons de lever le crayon mais proposons plutôt de faire un allerretour, en pliant puis retendant le pouce, le même geste que l’exercice de la fléchette.

Sur la double page suivante, nous avons fait le choix de ne présenter les lettres m, n , r , h , p que combinées avec les lettres e , l , i , u , t (boucles et pointes), afin de renforcer le travail sur la continuité. En effet, l’élève a dû s’entrainer à « sauter » pour les lettres rondes dans les pages précédentes. Ici, il retrouve des mots entiers sans lever de crayon. Certains mots sont relativement longs (millimètre, illimité). L’élève doit s’exercer à les tracer sans interruption. Il peut avoir besoin de décaler légèrement sont poignet vers la droite au fil du mot. Le mini-dico explicite le lexique qui risquerait d’être inconnu des élèves. Ces mots sont signalés par des astérisques.

Mini Dico Pépite, n. f. : petit morceau dor pur que lon trouve dans une mine.

© MDI, 2019

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Les lettres descendantes

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 28-31

Plie le pouce pour tracer les lettres descendantes, puis laisse remonter le crayon sur la ligne.

Le premier exercice consiste à plier et tendre le pouce, comme dans l’exercice de la fléchette, dans un geste qui descend. Pose la pointe du stylo et fais la fléchette.

Sur papier Seyès, on reprend le même geste, mais avec un léger décalage pour réaliser le jambage bouclé.

L’élève va ensuite ajouter ce jambage successivement à la lettre i pour faire le j , à la lettre u pour faire le y et à la lettre a pour faire le g .

Après la lettre q, notre langue prévoit toujours d’écrire la lettre u , pour laquelle il faut donc lever le crayon. Les enchainements du type « qa », « qo » sont très rares et présents seulement dans les transcriptions, entre autres de l’arabe et du chinois.

Sur la double page suivante, les mots réutilisent toutes les lettres vues : les boucles et les pointes, bien sûr, mais aussi les lettres rondes, les lettres en pont et les lettres descendantes. Le mini-dico explicite le lexique qui risquerait d’être inconnu des élèves. Ces mots sont signalés par des astérisques.

Mini Dico

Sur la page de droite, on présente ensuite la lettre q, seule lettre de notre alphabet à terminer sous la ligne. © MDI, 2019

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Les finales hautes : b, v, w

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 32-35

Copie les mots en observant bien la liaison pour savoir s'il faut baisser le bec.

Les trois lettres apprises ici sont présentées avec le o, car le bec final est le même pour ces quatre lettres. Il est intéressant de faire remarquer aux élèves la similitude de ces finales. La lettre b commence comme un l, la lettre v comme un n, et la lettre w est un v double.

Sur la page 32, des enchainements simples sont proposés : bl, vi, wa. La page 33 présente les enchainements plus difficiles, qui nécessitent de baisser légèrement le bec de la lettre pour pouvoir enchaîner sur la suivante : be, ve, oe , we , br , vr , or , wr et finalement le œ , qui a la particularité d’exiger un télescopage de lettres, habituellement interdit. Sur la double page suivante, les mots réutilisent toutes les lettres vues. Il est proposé à l’élève de travailler sur l’anticipation : en écrivant la lettre à liaison haute, il doit se demander si elle va être suivie d’un e ou d’un r, auquel cas il faut légèrement baisser le bec, ou d’une autre lettre, auquel cas le bec reste au premier interligne.

b    v    w

© MDI, 2019

24

La lettre s

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 36-37

La lettre s est la seule lettre qui se termine par un tracé qui va de droite à gauche. Quand une

autre lettre la suit, il faut rebondir vers la droite.

La lettre s est la seule lettre qui se termine « à l’envers », c’est-à-dire de droite à gauche. Cela justifie une double page à part pour l’étudier.

s

s

Du fait de cette particularité, on la trace de manière différente selon qu’elle est en fin de mot ou qu’elle est suivie d’une autre lettre. Bien souvent, les élèves négligent de fermer le s, ce qui le déforme facilement. Le premier exercice consiste donc à s’exercer à « rebondir », c’est-à-dire fermer le s avant de repartir vers la droite. Sur les trois s cursifs représentés, seul le dernier ne demande pas de rebondir. Lorsque le s est suivi d’une lettre ronde, l’enchainement est plus complexe : le scripteur doit d’abord rebondir, renvoyant ainsi son geste vers la droite, puis lever brièvement le crayon afin de « sauter » pour la lettre qui suit.

s

© MDI, 2019

Le mini-dico explicite le lexique qui risquerait d’être inconnu des élèves. Ces mots sont signalés par des astérisques.

Mini Dico Brassard, n. m. : morceau de tissu porté autour du bras comme insigne.

Stress, n m. : grande tension nerveuse.

sa so sc

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La lettre f

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 38-39

Pour tracer un f , commence par une grande

boucle et plie le pouce pour létirer vers le bas. Le f se termine sur la ligne.

La lettre f est la seule lettre qui est à la fois montante et descendante. Cela justifie une double page à part pour l’étudier.

Le mini-dico explicite le lexique qui risquerait d’être inconnu des élèves. Ces mots sont signalés par des astérisques.

Mini Dico Il n’est pas rare que les élèves forment le f avec un changement de sens : au lieu de prolonger la boucle du f vers le bas, ils terminent le f dans l’autre sens, comme un jambage bouclé. Cette variante peut tout à fait être acceptée dès lors que l’amplitude de la lettre est suffisante.

Effleurer,, v. : toucher très légèrement quelque chose.

Millefeuille, n. m. : gâteau alternant pâte feuilletée et crème pâtissière. Sur la page de droite (p. 39), les mots ont été choisis sans lettres rondes, afin de réviser la continuité du geste.

Les « passagers » - points sur les i, barres des t et accents doivent donc être placés une fois le mot écrit.

© MDI, 2019

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Les lettres complexes

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 40-41

Les lettres k , x et z , plus rares, ont des formes complexes. Elles sont travaillées à la fin, une fois les autres lettres bien maitrisées.

Le z est le tracé le plus complexe de tous. Il nécessite un retour en arrière puis le tracé d’une boucle à l’envers, qui n’est pas dans la continuité du geste précédent.

Pour la lettre k , il faut partir de la lettre h et fermer par une sorte de rouleau avant de repartir vers la droite.

La page de droite propose quelques mots pour utiliser ces lettres complexes en contexte.

k    x    z

Mini Dico

La lettre x est la seule lettre qui nécessite un lever de stylo au milieu. Elle commence par un rouleau, puis se termine comme la lettre c.

Kilt, n. m. : jupe à carreaux colorés que portent les hommes en Écosse.

Zébu, n. m. : bœuf africain qui a de longues cornes et une bosse.

© MDI, 2019

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Les majuscules d'imprimerie

Le tracé des majuscules cursives pouvant poser des difficultés, en particulier aux élèves dyspraxiques, et étant souvent abandonné par les collégiens, nous avons pris le parti de revoir directement le tracé des majuscules d’imprimerie. Elles sont présentées sur 3 interlignes, car il s’agit bien de majuscules initiales (de début de phrase et de nom propre) et pas de petites capitales (réservées aux sigles). Les lettres sont classées par familles de formes, sur quatre doubles pages. Pour travailler les lettres majuscules en situation, sont proposées sur la page de droite des listes de prénoms et des noms de pays.

La première double page est consacrée aux lettres formées uniquement de traits verticaux et horizontaux. Ces lettres doivent être tracées de haut en bas, en pliant le pouce.

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 42-49

Le M, le N et le K ne comportent que des traits droits. Le D, le P, le R et le B comportent des traits arrondis.

La troisième double page présente deux sortes de lettres : celles qui démarrent comme le C, avec un trait arrondi partant du haut, et celles qui démarrent comme le J, avec un trait droit qui s’incurve vers la gauche (J) ou vers la droite (U) en atteignant la ligne.

Enfin, la dernière double page présente les lettres restantes : celles qui démarrent par un trait oblique et le Z, qui là encore est une exception puisqu’il commence par un trait horizontal avant de descendre vers l’arrière par un trait oblique et de revenir sur la ligne.

La deuxième double page présente les lettres qui commencent de la même manière – un trait vertical, tracé de haut en bas – et continuent soit par un tracé oblique, soit par un tracé arrondi. © MDI, 2019

28

La ponctuation

La ponctuation est rarement travaillée en tant que telle et les élèves tracent souvent très mal les signes qui la composent. Cette double page propose donc une révision. La virgule doit être tracée de manière arrondie et vers le bas. On la voit parfois, dans les copies, remplacée par une sorte de /, qui gêne la lisibilité. Le point-virgule, qui n’est plus guère utilisé, se trace comme un point au premier interligne, au-dessus d’une virgule. Les points d’exclamation et d’interrogation se tracent de haut en bas. Les guillemets présentés ici sont les guillemets « à la française ». Ils servent à encadrer un dialogue ou une citation.

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 50-51

Sur la page de droite (p. 51), est présenté un court texte permettant d’utiliser les signes de ponctuation en contexte. Il peut bien entendu être utile de prolonger cet exercice par d’autres, en particulier des phrases où les élèves doivent rétablir la ponctuation manquante. On peut également jouer avec des phrases dont le sens change en fonction de la ponctuation. Le professeur dit : « Cet élève est un âne. » Le professeur, dit cet élève, est un âne. L’ogre appelle : « Venez manger les enfants ! » L’ogre appelle : « Venez manger, les enfants ! » Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! Messieurs ! Les Anglais ! Tirez les premiers !

Le tiret, trop souvent confondu avec le trait d’union (plus court et qui n’est pas séparé des mots par un espace), sert à introduire une réplique dans un dialogue.

© MDI, 2019

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Les chiffres

Les chiffres sont souvent mal tracés. Il n’existe pas de forme cursive des chiffres, ce qui fait qu’il n’est pas rare que des erreurs de latéralisation restent présentes, jusqu’au CE2, en particulier sur les 3, les 5 et les 7. En effet, le tracé des chiffres ne peut pas être porté par le mouvement comme les lettres cursives.

1 2 3 4 5

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 52-55

La page 53 permet de réviser la présentation des opérations, la page 55 celle des dates. En effet, les élèves oublient parfois que les opérations doivent être posées avec un chiffre par carreau, mais pas les dates. Les quelques repères historiques choisis ici correspondent au programme de l’école élémentaire.

Nous proposons ici de tracer le 5 avec un lever de crayon, pour deux raisons : d’abord, pour que le sens soit plus logique (descendre, tourner, avancer), ensuite, pour éviter qu’un tracé un peu imprécis ne fasse confondre le 5 avec la lettre S majuscule.

© MDI, 2019

30

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 56-57

Copie avec la fiche « Sherlock »

Le français est une langue difficile, en particulier parce qu’il n’est pas possible de la lire ou de l’écrire correctement sans avoir des rudiments de grammaire. En effet, on ne peut pas lire (ni écrire) « les poules du couvent couvent » sans savoir distinguer un nom d’un verbe.

À l’aide de la fiche, les élèves trouvent rapidement la nature de chaque mot en cherchant dans une liste fermée, ce qui facilite la tâche. La question du genre et du nombre est ensuite posée, sauf bien entendu dans le cas des mots invariables. S’il s’agit d’un verbe, on « saute » à la partie « analyse du verbe ».

Pour copier un texte correctement, il faut être capable, de manière instantanée, d’identifier déterminants, noms, adjectifs qualificatifs, verbes, pronoms et mots invariables. Il ne s’agit pas là d’une analyse grammaticale complète, mais du minimum nécessaire pour orthographier correctement les mots et comprendre les phrases.

Il nous semble également intéressant d’utiliser la fiche pour apprendre à se poser les questions dans le bon ordre : nature du mot, genre, nombre. En effet, certains élèves vont commencer par dire « c’est du pluriel », puis « c’est féminin », avant de dire « c’est un adjectif ». Le but est de créer des automatismes permettant d’identifier les mots de manière plus efficace.

Il est conseillé d’utiliser très régulièrement la fiche « Sherlock », qui s’appelle ainsi car, tel Sherlock Holmes, l’élève doit prendre sa « loupe » et examiner chaque mot pour trouver sa nature. L’exemple ici donné est une phrases très simple : « Le gros chien aboie fort dans la rue. » Cet exercice, pour être utile, doit être mené régulièrement sur les textes appris ou dictés en classe. Sur la page de droite, nous proposons un premier entrainement. Plutôt que de copier mot à mot en regardant à chaque fois le modèle, nous proposons aux élèves de travailler leurs stratégies de copie pour les rendre plus efficaces. Avant de copier chaque phrase, les élèves doivent l’analyser rapidement, à l’aide de la fiche Sherlock, et repérer les terminaisons ou autres difficultés orthographiques (deux p à approche, par exemple). Le but est d’inciter les élèves à prendre des repères et à se poser des questions avant de copier.

© MDI, 2019

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Copie en couleurs

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 58

Cet exercice permet aussi de travailler les stratégies de copie. Il consiste tout simplement à s’astreindre à ne regarder le modèle qu’une seule fois par couleur. Les groupes de mots colorisés sont assez courts, ce qui permet à tous les enfants de les mémoriser.

L’enseignant incitera les élèves à bien regarder le modèle avant de se lancer dans la copie, en insistant sur le fait qu’on n’aura plus le droit de vérifier. L’orthographe des mots doit être repérée. Avant de proposer cette « copie en couleurs » sur le cahier, elle peut être préparée collectivement en classe. L’enseignant écrit une phrase au tableau, avec différentes couleurs pour les groupes de mots. Tous ensemble, les élèves mémorisent le premier groupe de mots et font à voix haute les remarques qu'on peut faire sur l’orthographe (« ici, il y a une lettre muette », « là, il faut deux f », « il ne faut pas oublier le s du pluriel »). L’enseignant cache ensuite la phrase (en fermant le tableau ou en le masquant avec une feuille fixée) et les élèves n’ont le droit de toucher leur stylo qu’une fois le texte caché. Ils doivent se réciter à eux-mêmes la phrase qu’ils sont en train d’écrire.

© MDI, 2019

Bien entendu, les élèves sont incités à réutiliser les catégories vues dans la fiche « Sherlock » pour faire des remarques (« meilleure est un adjectif qualificatif féminin singulier, qui qualifie amie, donc il y a un e »). Il est possible de prolonger l’exercice en lançant des « défis » : combien de mots les élèves peuventils mémoriser, avec leur orthographe, et restituer correctement ? Les enfants apprécient généralement beaucoup ce genre de concours où chacun essaye d’augmenter son « score ».

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Copie au dos

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 59-60

Pour terminer ce travail sur les stratégies de copie, un poème est proposé à la copie au dos de la page. Ce petit stratagème permet à l’élève de se rendre compte du nombre de fois où il retourne la feuille pour prendre de nouvelles informations et le dissuader de revenir plusieurs fois sur le même mot ou le même groupe de mots pour vérification. Ce travail peut bien entendu être prolongé à de multiples reprises : il faut inciter les élèves à solliciter leur mémoire et à ne pas rester les yeux rivés au modèle en permanence. Leur copie sera également plus active et les aidera mieux à mémoriser. Il est bien entendu conseillé de faire apprendre et réciter le poème de Raymond Queneau.

© MDI, 2019

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Vitesse de copie

Cahier d’écriture aide personnalisée → p. 61-63

Une fois la tenue du crayon, la posture, la position du cahier, la forme des lettres et les stratégies de copie travaillées, la vitesse d’écriture est très souvent améliorée. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il peut y avoir des élèves qui, du fait d’avoir travaillé sur la forme des lettres et leur geste formateur, ralentissent le geste et restent dans le contrôle. Les petits exercices suivants permettent de travailler la vitesse de manière presque mécanique, pour augmenter la confiance et permettre l’accélération hors double tâche. Page 61, il s’agit juste de recopier le mot « minute », le plus rapidement possible, de manière répétée, pendant une minute. Ce mot est un mot simple, de 6 lettres, qui ne nécessite aucun lever de crayon, si ce n’est en fin de mot pour poser le point sur le i et la barre du t . Nous avons prévu 4 emplacements, mais l’exercice peut bien entendu être fait sur un cahier ou une feuille un bien plus grand nombre de fois. L’élève est ainsi incité à battre son propre record !

Page 62-63, différentes phrases, qui sont calibrées à 50 signes, sont à recopier sur la page de droite. Le but est de s’entrainer à écrire de plus en plus rapidement, sans copier toujours la même phrase.

© MDI, 2019

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Résultats Après avoir terminé tous les exercices du cahier, le moment est venu de comparer « Avant » (p. 5) et « Après » (p. 64). En copiant le même texte, de manière chronométrée, l’élève peut constater par lui-même les bénéfices de son travail : qualité d’écriture améliorée, douleur à la main disparue et / ou vitesse améliorée

Avant/Après Avant/Après

N’hésitez pas à nous envoyer vos plus beaux Avant / Après à : [email protected] pour que nous puissions les partager !

Avant de commencer les exercices du cahier, Maintenant quetutuasasterminé terminé tous Maintenant que tous les les recopie le texte ci-dessous. exercices deton toncahier, cahier, recopie le même exercices de recopie le même Utilise un chronomètre pour mesurer texte celuide delalapage page Noublie texte que que celui 5. 5. Noublie paspas ton temps de copie (quelqu’un peut t’aider). dutiliser unchronomètre chronomètre pour pouvoir dutiliser un pour pouvoir

comparer ton avant et après. comparer tontemps tempsdedecopie copie avant et après.

Le repas terminé, chacun retourna travailler. Avant de rejoindre son père repas terminé,se chacun retourna travailler. Avant de rejoindre son père à l’orangerie, Marion promena parmi ses chers dont certains Le Le repas terminé, chacun retourna travailler. Avantorangers, de rejoindre son père à l’orangerie, Marion se promena parmi ses chers orangers, dont certains étaient en fleurs. Marion Les feuilles luisantes, terre, etdont même le bois à l’orangerie, se promena parmil’écorce, ses cherslaorangers, certains étaient en fleurs. Les feuilles luisantes, l’écorce, la terre, et même le bois étaient en fleurs. feuilles luisantes, l’écorce, la terre, et même bois des caisses dans lesquelles ils ils étaient tout cela dégageait des caisses dansLes lesquelles étaient plantés, plantés, tout cela dégageait de lede des caisses dans lesquelles ils étaient plantés, tout cela dégageait de merveilleuses odeurs, dont elle était profiter pleinement. merveilleuses odeurs, dont elle étaitla la seule seule à àprofiter pleinement. merveilleuses odeurs, dont elle était la seule à profiter pleinement.

Pietri, Orangers de , ©,Bayard Jeunesse, 2000. 2000. AnnieAnnie Pietri, LesLes Orangers deVersailles Versailles © Bayard Jeunesse,

Annie Pietri, Les Orangers de Versailles, © Bayard Jeunesse, 2000.

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