Droit Commercial Cours Complet (Version 2) - 1 [PDF]

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Zitiervorschau

Economie et gestion

S4

Groupe 2

Université Cadi Ayyad Faculté Des Sciences Juridiques, Economiques Et Sociales Marrakech

Droit commercial et des sociétés

Prof. Karim SEFFAR 1

Economie et gestion

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Groupe 2

❖ INTRODUCTION : * Le droit commercial est une branche du droit privé qui régit les opérations passées par les commerçants et dans l’exercice de leur activité. Le doit commercial forme le système juridique applicable aux actes de commerce. Ainsi, il régit l’activité des commerçants (conception objective du droit commercial). Mais il s’applique également aux non-commerçants quand ils accomplissent un acte de commerce de manière occasionnelle (conception subjective du droit commercial). * Le droit des sociétés est la branche du droit privé qui étudie les sociétés civiles et commerciales. Les règles du droit des sociétés prévoient l’ensemble des dispositions nécessaires à la création, au fonctionnement ainsi qu’à l’éventuelle liquidation de la société.

* Ce cour comprends deux parties :

I. Les instruments juridiques du commerçant II. Les sociétés commerciales

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I.Les instruments juridiques du commerçant : Il existe plusieurs instruments juridiques utiliser par le commerçant, parmi lesquels :

1. Le fonds de commerce 2. Les effets de commerce

Chapitre 1 : Le fonds de commerce : Le fonds de commerce est défini par l’art 79 du code de commerce de 1996 comme étant « un bien meuble incorporel constitué par l’ensemble des biens mobiliers affectés à l’exercice d’une ou plusieurs activité commerciales ».

A. Les éléments du fonds de commerce : Ces éléments sont traditionnellement divisés en deux catégories, suivant leur nature, en éléments corporels et incorporels.

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a) Les éléments corporels : 1)Le mobilier commercial : C’est-à-dire tous les objets mobiliers comme les bureaux, les portes feuilles, les chaises, les salons de réceptions ….

2)Les marchandises : C’est l’objet même du commerce, il s’agit de tous les produits et objets destinés à la vente. Mais, en cas de vente du fonds commercial, les marchandises font normalement l’objet d’un inventaire et leur prix est fixé séparément.

3)Les matériels et outillages : Ces deux termes sont synonymes, ils désignent tous les biens meubles autres que les mobiliers commerciaux qui servent à l’exploitation du fonds. Exemples : les appareils et machines, les moyens de transports …

Il faut noter cependant que ces éléments corporels n’ont pas toujours une importance dans un fonds commercial sauf par exemple les appareils et machine dans l’industrie le mobilier dans

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l’hôtellerie ou les véhicules de transport (bus, car…) dans l’activité de transport. Par ailleurs, il existe bien des fonds commerciaux qui n’ont pas de marchandises tels que les fonds des courtiers et agents d’affaires …. Ce sont donc les éléments incorporels qui confèrent sont importance au fond commercial. Ce sont les éléments les plus divers du fonds commercial et les plus importants.

b) Les éléments incorporels : 1) La clientèle : C’est l’élément le plus important du fonds commercial, d’ailleurs, en vertus de l’art 80 du code de commerce. La clientèle est un élément obligatoire de fonds commercial, ce dernier ne peut en effet exister sans la clientèle. La clientèle est la faculté de grouper les clients habituels au commerce. Il ne s’agit donc pas de l’ensemble de clients d’un commerce, car le commerçant ne possède pas la clientèle, il n’en a pas le monopole et il suffit d’une mauvaise gestion pour la perde.

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2) Le nom commercial : C’est l’appellation empruntée par le commerçant pour l’exercice de son commerce.

Il peut s’agir du : • Nom patronymique du commerçant (ou nom civil), exemple : établissement Benjelloun. Le nom patronymique est hors de commerce c’est-à-dire ne peut être cédé. • Pseudonyme, exemple : Garage Elbidaoui. • Nom fantaisie, exemple : Hôtel Camélia.

3)L’enseigne : C’est un signe distinctif qui sert à individualiser un établissement commercial, l’enseigne ne peut prendre la forme d’un emblème figuratif, exemple : le lion de Peugeot, la pomme d’APPLE.

4)Les licences : L’art 80 parle des licences, mais il s’agit aussi des autorisations et des agréments. Elles sont accordées par les autorités administratives concernées pour l’exploitation de certain fonds commercial suivant le domaine d’activité : tourisme, transport, hôtellerie, restauration, cinéma ….

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5)Le droit au bail : Ce droit n’a d’intérêt que dans le cas où le commerçant n’est pas propriétaire du local dans lequel il exerce son commerce, il est désigné dans la pratique par l’expression de « propriété commercial », ce qui exprime aux locataires de locaux à usage commercial contre les éventuels abus propriétaires des murs qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur le commerçant.

6)Les droits de propriétés industrielles : L’art 80 dresse toute une énumération de ces droits ; il s’agit des brevets d’invention, des licences, des marques de fabrique, de commerce et des services, des dessins et modèles industriels et, généralement, tous droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique qui y sont attachés.

B. Les contrats portant sur le fonds de commerce : Le fonds de commerce peut être vendu, affecte en nantissement ou mise en location.

a)La vente de fonds de commerce : La règlementation de la vente du fonds de commerce prévoit des conditions particulières au contrat du vente du fonds de commerce, et partant des effets spéciaux. 7

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1) Les conditions de la vente : ➢ Les conditions de fonds : Comme tout contrat, la vente du fonds de commerce obéir aux règles générales en la matière : le consentement des parties, la capacité commercial (les opérations portant sur le fonds de commerce étant des actes de commerce). L’objet de la vente (les éléments du fonds de commerce) et le prix de la vente.

➢ Les conditions de forme : Afin de protéger l’acquéreur contre les manœuvres du vendeur qui viseraient éventuellement à dissimuler certains consentements relatifs à la valeur du fonds, le code de commerce oblige le vendeur d’insérer certaines mentions dans l’acte même de vente, notamment : • Le nom de vendeur • Le prix de cette acquisition en spécifiant distinctement les prix des éléments incorporels des marchandises du matériel • La date et la nature de son acte de l’acquisition • Sanction : en cas d’omission de l’une ces mentions, le législateur donne le droit à l’acquéreur d’exercer, dans le délai maximum d’une année, une action en annulation du contrat de vente, à la condition que cette omission lui porte préjudice.

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2) Les effets de la vente : Si la vente du fonds de commerce fait l’objet d’une réglementation spéciale, c’est justement pour protéger tous les intérêts en présence : • L’acheteur • Le vendeur • Les tiers

➢Les règles protectrices des droits de l’acquéreur : Il s’agit des obligations du vendeur qui doit notamment : • Transférer la propriété du fonds de commerce à l’acheteur • Inscrire un certain nombre de mentions obligatoire destinées à la protection de l’acquéreur • Obligation de non concurrence

➢Les règles protectrices des droits du vendeur : • L’acheteur du fonds de commerce à pour obligation principale le paiement du prix convenu • Devant l’importance de l’investissement, un crédit est souvent consenti par le vendeur à l’acquéreur du fonds de commerce ; aussi, le législateur offre des garanties légales au vendeur du fonds de commerce :

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*1* Le privilège du vendeur : L’utilité de ce privilège est de permettre au vendeur, qui ne veut pas récupérer son fonds de commerce, de le faire vendre par la voie du tribunal en bénéficiant du droit de suite et du droit de préférence. Pour pouvoir bénéficier de ce privilège, le vendeur doit l’inscrire au RC dans les 15 jours de la date de l’acte de vente.

*2* L’action de résolution : Au moment de l’inscription de son privilège c’est-à-dire dans les 15 jours de l’acte, le vendeur peut, en plus et en même temps, opte pour l’action résolutoire dans la perspective de récupérer son fonds de commerce dans le cas où il y verrait un intérêt. A défaut de paiement, elle lui permettra d’obtenir l’efficacement rétroactif du contrat de vent e du fonds de commerce pour inexécution par l’acquéreur de son obligation de payer le prix.

➢ Les règles protectrices des droits des créanciers du vendeur : Un commerçant doit normalement, préalablement à la vente de son fonds de commerce, procéder à l’apurement de sa situation vis-à-vis de ses créanciers ; ce qui n’est pas toujours le cas. C’est en prévision de certains pratiques malhonnêtes que le législateur a instauré des règles pour protéger ces créanciers. Dans ce but, 3 mécanismes complémentaires sont mis au point par le législateur : 10

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*1* La publicité : Dépôts : Pour que les créanciers soient mis au courant de l’opération de vente de fonds de commerce, l’art 83 du nouveau code impose tout d’abord, une fois l’acte de vente enregistrer de déposer une expédition de l’acte notarié ou un exemplaire de l’acte sous seing privé dans les 15 jours de sa date au secrétariat greffe du tribunal. * Publication au RC : Ensuite, un extrait de cet acte doit être publier au RC. * Publication au billet à ordre et journaux d’annonces légales : Enfin, une double publication doit être entreprise :  Une première publication de tout l’extrait inscrit au RC est effectuée sans délai par le secrétaire-greffier au billet à ordre et dans un journal d’annonces l’égales aux frais des parties.  Cette publication doit être renouvelée par l’acquéreur entre le 8éme et le 15éme jour après la première insertion. La sanction : Etant destines aux créanciers, le défaut de dépôt et de publicité pour conséquence que la vente de fonds de commerce leur est imposable et l’acheteur reste tenu des dettes du vendeur (art 89).

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*2* L’opposition : Une fois la seconde publicité accomplie, les créanciers des vendeurs même si leur dette n’est pas encore exigible ont délai de 15 jours pour former opposition au tribunal. Il ne s’agit pas d’une opposition à la vente du fonds de commerce, mais au paiement de son prix au vendeur, par conséquent, le prix de vente doit rester consigné entre les mains d’acheteur pendant le délai de l’opposition et même après ce délai au cas où des oppositions seraient formées s’il ne passe entre cette consignation et paie quand même le vendeur, il ne sera guère libéré vis-à-vis des tiers (Art 69). Afin de remédier à cette situation de blocage du prix du vente l’art 85 permet au vendeur après l’écoulement d’un délai de 10 jours de l’expiration du délai des opposition de saisir en référé le président du tribunal afin de l’autorisation à percevoir son prix à condition de verser à la caisse du tribunal une somme suffisante fixé par le président, pour désintéresser les créanciers opposants.

*3* La surenchère : Tout créancier qui se rend compte que le prix de vente déclaré est insuffisant pour désintéresser les créanciers opposant ou inscrits, à la possibilité de formuler son désir d’acheter lui-même le fonds de commerce en se déclarant sur enchérisseur et proposer de payer le prix déclaré majoré d’un sixième du prix des éléments incorporels. 12

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En réalité, cette procédure à pour objectif de lutter contre les pratiques de dissimulation de prix réel de la vente lors de la surenchère, à défaut d’un plus fort enchérisseur, est adjugé au créancier sur enchérisseur du sixième.

b) Le nantissement du fonds de commerce : Le code de commerce règlemente le nantissement du fonds de commerce sans déposséder le commerçant qui continue de l’exploitation.

1) Les conditions : Tous les éléments du fonds de commerce énumèrent à l’art 80 sont susceptible d’être compris dans le nantissement à l’exclusion des marchandises, le législateur entend garder cet élément du fonds aux créancières ordinaires.

2) Les formalités : Exactement comme pour l’acte de vente, le nantissement de fonds de commerce doit être dresse par un acte authentique ou sous seing privé et déposé au tribunal dans lequel le fonds est inscrit dans les 15 jours de sa date. Le dépôt sera suivi de l’inscription d’un extrait de l’acte au RC. Cette inscription du nantissement au RC doit, à peine de nullité être prise à la diligence du créancier gagiste dans les 15 jours de l’acte constitutif, autrement dit, à défaut de cet inscription le 13

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nantissement sera purement et simplement imposable aux autres créanciers du propriétaire du fonds de commerce. Cette inscription conserve le privilège pendant 5 ans et doit être renouvelée à l’expiration de ce délai, sinon son effet prend fin et il est procède à sa radiation d’office par le greffier. Bien entendu, le nantissement du fonds de commerce fera bénéficier la créancière nantie du droit de suite et de droit de préférence.

c) La gérance libre : La gérance libre (ou gérance location) permet au propriétaire de donner la gérance du fonds à une personne en vertu d’un contrat de location moyennement au loyer. Dans ce cas le gérant locataire bénéficier de la qualité du commerçant at assume les risques de l’explication mais le bailleur a aussi nombreuses obligations.

1) Les obligations du gérant libre : La location gérance est une formule contractuelle selon laquelle le propriétaire du fonds de commerce donne ce dernier en location à une autre personne dite locataire gérant ou encore gérant qui l’exploite à ses risque périls moyennant une redevance. Elle est différente du bail commercial car elle porte sur le fonds même et sur l’immeuble ou le fonds est exploité. Elle est différente aussi de la gérance salaries. 14

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Article 153 « le gérant libre à la qualité de commerçant et il est soumis à toutes les obligations qui en découlent ». Ayant la qualité de commerçant, le gérant libre doit se faire immatriculer au RC. Mais la publicité dont il est question ici a pour objectif de faire connaitre aux tiers que la propriété du fonds n’appartient pas au gérant.

2)Les obligations du bailleur : Le propriétaire du fonds doit être commerçant pendant 7 ans au moins, ou avoir exercé pendant la même durée des fonctions de gérant salariée ou du directeur commercial ou technique, en plus il doit avoir exploité le fonds de commerce mise en gérance pendant 2 ans. La gérance libre doit être constatée par un écrit (contrat). Un extrait du contrat de gérance libre doit être publié dans les 15 jours de sa date au billet à ordre et dans un journal d’annonce légales, il faut ensuite procéder aux formalités relatives au RC.

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Chapitre 2 : Les moyens de paiements : A. La lettre de change : Définition : La lettre de change (ou traite) est un écrit par lequel une personne (tireur) donne l’ordre à l’un de ses débiteurs (tiré) de payer une certaine somme à une date donné à une troisième personne (bénéficiaire) ou à son ordre (c’est-à-dire à une personne qu’elle désignera ultérieurement). Fonctions : A l’origine, la lettre de change était un moyen de change, c’est-àdire un instrument de transport d’argent dans le commerce international. Elle devient ensuite un instrument de paiement par lequel les débiteurs payaient leurs créanciers. Mais elle n’est pas une monnaie car elle n’est-elle n’est libératoire que si elle n’est effectivement payée. Actuellement, la lettre de change est devenue un instrument de crédit car le tireur peut l’escompter, c’est-à-dire la céder à un banquier sous déduction d’une commission et des intérêts. Contrairement au cheque et au billet à ordre, la lettre de change est un acte de commerce par la forme, c’est-à-dire qu’elle est commerciale quelles que soient les personnes qui l’utilisent 16

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(commerçant ou non) et quelque soit l’objet de la créance pour laquelle elle a été émise (civile ou commercial).

a) L’émission de la lettre de change : 1)La capacité : Tout signataire de la lettre de change doit avoir la capacité de faire le commerce car en vertu de l’article 9 au code de commerce, la lettre de change est toujours un acte de commerce. L’article 164 du code de commerce prévoit que la lettre de change souscrit par un mineur non commerçant est nulle à son égard, sauf les droits des parties conformément au droit commun c’est-à-dire le droit de la poursuivre civilement.

2)Les mentions obligatoires : La lettre de change n’est valable que si elle contient un certain nombre de notions obligatoires : • La dénomination « lettre de change » insère dans le texte. • Le mandat pure et simple de payer une somme d’argent. • L’indication de la date et du lieu où la lettre est créée. • La signature du tireur. • Le montant à payer. • L’échéance. 17

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• Le lieu du paiement. • Le nom du bénéficiaire. Au défaut de contenir les mentions obligatoires, le titre est nul. Le porteur de bonne loi perd toutes ses garanties cambiaires de paiement.

b) L’acceptation : 1)Formes et modalités : L’acceptation et l’engagement du tiré donne la lettre par signature de payer son montant à l’échéance à la personne qui on sera le porteur légitime. L’acceptation est exprimée par le mot « accepter » et la signature du tiré au recto. En principe, la présentation de la lettre de change à l’acceptation n’est pas obligatoire, ce pendant une lettre sans acceptation est difficilement négociable car le tiré pourrait refuser de payer. Le plus souvent elle est présentée à l’acceptation par le tireur lui-même pour pouvoir le négocier facilement puisque, à l’égard du porteur, elle consiste une garantie d’être payer à l’échéance.

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2) Conséquence de l’acceptation : ➢Provision et valeur fournie : *1* La provision : La créance du tireur sur le tiré s'appelle la « provision ». La provision est une créance en somme d’argent ou en marchandises que le tireur détient sur le tiré. Celui-ci est débiteur de la provision dès son acceptation « sa signature ». L'absence de provision ne frappe pas le titre de nullité, mais le rend inopérant. Dans la pratique, c’est l'existence de la provision qui détermine l'acceptation du tiré.

*2* La valeur fournie : Si le tireur a émis le traité au profit du bénéficiaire, c’est que ce dernier a une créance chez le 1er ; autrement dit, le tireur est débiteur du bénéficiaire, celui-ci a dû lui fournir une valeur échange de la quelle le tireur lui a remis la traite. Cette créance s'appelle « La valeur fournie ».

➢L’inopposabilité des exceptions du tiré au porteur : Le tiré accepteur ne peut pas opposer au porteur les exceptions que lui-même aurait pu opposer au tireur ou aux porteurs précédents. Example :

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• Les exceptions de compensation à l’égard du tireur ou d’un porteur au tireur. • L'exception basée sur l'absence de cause (inexécution de l'obligation du tireur) etc. Cette règle de l'inopposabilité des exceptions n’est cependant pas absolue ; autrement dit, il existe bien des exceptions que le tiré peut opposer au porteur. Tels sont les cas lorsque :  Le tiré a une exception personnelle contre le porteur (compensation par exemple).  Le tiré prouve que le porteur (« a agi sciemment » à son détriment, par exemple), sachant que le tiré lui opposerait une exception de compensation, le tireur, en connivence avec un tiers, endosse la traite, au profit de ce dernier, ce nouveau porteur serait de mauvaise foi, car il aurait agi sciemment au détriment du tiré.

➢ La garantie de paiement de la lettre de change : Pour une efficacité nécessaire au paiement du titre, au législateur prévoit, en plus de l'inopposabilité des exceptions, des mesures de garantie qui font tout l’intérêt de la lettre de change, il s’agit du principe du transfert de la propriété de la provision de la solidarité et de l’aval.

*1* Le transferts de la propriété de la provision : « La propriété de la provision est transmise de droit aux porteurs successifs de la lettre de change » dit article 166 alinéa 4. 20

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C'est le fameux principe de « la propriété de la provision » qui constitue une garantie solide de paiement. Il résulte en effet de ce principe qu’une fois la lettre émise, le tiré (qui en a la connaissance par l’acceptation) ne peut plus valablement payer le tireur (son créancier) ; sinon, il sera tenu à l’échéance de payer, une second fois, le porteur. En outre, en vertu de ce principe par exemple le décès ou l'incapacité du tireur après l’émission sont sans influence sur le droit du porteur sur propriété de la provision.

*2* La solidarité : C'est un principe général du droit commercial qui s’applique à la garantie de paiement de la lettre de change. Tous ceux qui ont tiré, accepté, endossé ou avalisé une lettre de change, c’est-à-dire tous les signataires, sont solidairement tenu de son paiement envers le dernier porteur qui, suivant ce principe légal, peut réclamer à l'un ou plusieurs d'entre eux son montant total.

*3* L'aval : Le donneur d'aval (avaliseur ou avaliste) est celui qui se porte caution de la créance. Il garantit personnellement le paiement de tout ou une partie de la lettre de change. L’aval est donné sur la lettre avec la mention « bon pour aval » et la signature.

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L'avaliseur est la caution solidaire du signataire en faveur du quel il s'est engagé (l'avalisé). Il doit préciser pour quel signataire il s’engage, à défaut l’aval est réputé donné au tireur.

➢La circulation de la lettre de change : En tant que titre à ordre, la lettre de change est un effet destiné à circuler en permettant la circulation de capitaux sans risque. Cette circulation s’opère par la technique de l’endossement, c’est-à-dire par une mention écrite portée au dos de titre et la signature. • Il existe 3 sortes d’endossement :

*1* L'endossement translatif de propriété : Cet endossement a pour effet de transférer la propriété de la lettre de change de l’endosseur a l'endossataire (créancier de l'endosseur). Il se fait par simple signature au dos. Cependant, il convient de préciser que le tireur a la possibilité d’exprimer sa volonté de ne pas transmettre la lettre, il lui suffit d'insérer dans la traite les mots : • « non à ordre » • Ou « non endossable »

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*2* l’endossement par procuration : Il résulte de l'endossement accompagné de la mention : • « valeur en recouvrement » • Ou « pour encaissement » • Ou « par procuration » Il donne mandat à l’endossataire, qui est le plus souvent un banquier, de recouvrer le montant de l’effet. Il laisse subsister les exceptions opposables à l’endosseur.

*3* L'endossement pignoratif : On le reconnaît à la mention « valeur en garantie » ou « en gage » suivie de la signature. Il permet de donner la lettre au porteur, à titre de gage, c’est-à-dire en garantie de la créance.

➢Le paiement de la lettre de change : *1* La présentation au paiement : La présentation au paiement doit être effectuée au jour de l’échéance ou l’un des 5 jours ouvrables qui suivent, au lieu désigne (domicile du tiré ou domiciliation). La mention de domiciliation, devenue obligatoire en pratique, permet de fixer le lieu de paiement à un endroit convenu, autre que celui du tiré. Dans la pratique, il pratique, il s'agit du domicile de la banque, celle-ci n'acceptant la remise pour 23

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encaissement ou pour escompte que lorsque le titre est domicile.

*2* Les obstacles au paiement de la lettre de change : ▪ L'opposition au paiement: La loi interdit l'opposition au paiement de lettre de change, sauf dans 3 cas : • Perte • Vol de traite • La situation de règlement judiciaire du porteur. Il appartient au porteur ayant perdu le titre de faire opposition auprès du tiré afin d'empêcher le paiement du titre à tout porteur illégitime : celui qui aura trouvé le titre. ▪ Le refus de paiement : En cas de refus de paiement du tiré, le porteur doit faire dresser un protêt « faute de paiement ». C’est un acte authentique dressé par agent du greffe du tribunal qui constate officiellement le refus de paiement et motifs de refus.

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B. Le billet à ordre : a) Spécificité : 1) Définition : Le billet à ordre est un titre par lequel une personne, le souscripteur, s’engage à payer à une certaine date une somme déterminé à une autre personne, le bénéficiaire, ou à son ordre. A la différence de la lettre de change, le billet à ordre met en rapport seulement deux personne : • Le souscripteur • Le bénéficiaire. Le souscripteur est en même temps tireur et tiré dans la mesure où il se donne l’ordre a lui-même de payer le bénéficiaire à l’échéance. La spécialité du billet à ordre découle des conséquences qui résultent de cette différence fondamentale. Le billet à ordre est également un moyen de paiement et de crédit dont le régime s’apparente à celui de la lettre de change, mais il est beaucoup moins utilisé dans le commerce.

2) Nature du billet à ordre : L’article 9 du code de commerce dispose dans que : « Indépendamment des dispositions de l'article 6, sont réputés acte de commerce : 25

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• La lettre de change • Le billet à ordre signé même par un non-commerçant lorsqu’il résulte d’une transaction commerciale ». Par conséquent, le B.O ne sera commercial que si la dette à l'occasion de laquelle il est souscrit est commercial ; à contrario le B.O sera civil si l'opération est civile.

3) Régime cambiaire : La plupart des règles de la lettre de change sont applicable au billet à ordre, notamment en ce qui concerne : • • • •

L'endossement Le paiement, le recours faute de paiement Le protêt, les prescripteurs ….

C’est pourquoi le billet à ordre, régi par les articles 232 à 238 du nouveau code de commerce (7 articles), ne comporte que peu de dispositions qui lui sont propres. Ce sont finalement 4 articles qui lui sont consacrés, car le code, par ses articles 234 à 236 (donc 3 articles), ne fait que renvoyer aux règles communes relatives à la lettre de change.

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b) Conditions de validité : 1)Les conditions de forme : Elles sont pratiquement les mêmes que celles de la lettre de change, sauf pour quelques originalités qu'il convient de signaler. Comme pour la lettre de change, pour être valable, le billet à ordre doit comporter un certain nombre de mentions obligatoire : • • • •

Les dates et lieu de souscription La clause à ordre Le lieu de paiement La signature de souscripteur

Le billet à ordre se distingue ainsi par :

➢La dénomination billet à ordre : Alors que la lettre de change doit comporter la dénomination « lettre de change », qui implique automatiquement la clause à ordre. Le billet à ordre doit contenir au choix soit la dénomination « billet à ordre » soit tout simplement « la clause à ordre » insérer dans le texte (je paierai à l'ordre de Mr untel).

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➢La promesse pure et simple de payer : Comme dans le billet à ordre il n’y a pas de mandat de payer donné à un tiers (le tiré), cette promesse de payer (je paierai) remplace le mandat de la lettre de change.

2) Les conditions de fond : C’est à ce niveau que nous rencontrons le plus de différence par rapport à la lettre de change dues à la nature de billet à ordre et à l’absence du tiré.

➢ La capacité : La capacité de faire des actes de commerce n’est requise que lorsque l'acte est commercial. Dans le cas contraire, si le mineur contracte une affaire civile (et c’est là que le billet à ordre n’est pas commercial par sa forme), le billet sera civil et le mineur devra seulement être émancipé, sans avoir à être autorisé à faire le commerce (sa signature sur le billet à ordre ne sera pas nulle puisqu'il s'agit d’un acte civil qui nécessite seulement l’émancipation du mineur).

➢ Absence de la notion de provision : En matière du billet à ordre, il ne peut être question de provision, qui est normalement une créance du tireur sur le tiré ; alors que dans le billet à ordre Le souscripteur cumule ses deux qualités. 28

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➢Absence de la notion acceptation : L’acceptation n'a pas de raison d’être en matière de billet à ordre puisque le souscripteur par sa signature à l'émission, s'engage juridiquement à payer à l’échéance entre les mains du bénéficiaire ou à son ordre ; c’est pourquoi l’article 237 précise que le souscripteur d’un billet à ordre s'engage de la même manière que l’accepteur d'une lettre de change.

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II.Droit des sociétés « les sociétés commerciales » : INTRODUCTION : Les entreprises individuel (commerçants, personnes physiques) jouent un rôle considérable dans notre vie économique mais leur pouvoir économique reste très limité en comparaison avec celui des sociétés. Les sociétés puisent leurs forces de la réunion des associés et de leurs capitaux avec des projets économiques plus ambitieux et des bénéfices souvent plus avantageux. Les sociétés commerciales sont non seulement plus puissantes dans le commerce et l'industrie mais des secteurs d'activités des plus importants ne peuvent être exploités que par des sociétés anonymes, tels que la banque et les assurances du secteur commercial. De plus, les sociétés, et surtout les SA (sociétés anonymes) peuvent réunir d’énormes capitaux. Notamment en attirant l'épargne des ménages par l'émission des valeurs mobilières sous forme d'actions et obligations.

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Chapitre 1 : le contrat de société : A. Les conditions de formation des sociétés : a) Les conditions de fond : Le contrat de société est soumis à 3 conditions de fond : • Les associés • Les apports • Le partage de bénéfice Il convient d’ajouter une 4ème condition jurisprudentielle : « L'affection societatis ».

1)Les associés : ➢ La capacité : À l’âge de 16 ans le mineur émancipé peut être : • Actionnaire d'une SA ou une société commandite par actions. • Commanditaire dans une société commandite simple. • Ou associé d’une SARL. Cependant dans les sociétés de personnes qui nécessitent la qualité de commerçant, le mineur ne peut être associé dans une société en nom collectif ou commandité dans une société en commandite simple ou par action que s'il est émancipé est autorisé à faire le commerce. 31

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➢ Le nombre d’associés : Le principe : art 982 D.O.C une société peut être constituée au moins par 2 associés. La société commerciale : le nombre minimal d’associé varie selon le type de société : • 2 pour SNC (société en nom collectif) • 1 commandité au moins et 1 commanditaire au moins la SCS (société en commandite simple) • 5 pour SA (société anonyme) • 2 pour la SARL (société à responsabilité limitée) • 1 pour la SARL à associé unique.

2) Les apports : On distingue 3 types d'apports : • Les apports en numéraire • Les apports en nature • Les apports industriels

➢ Les apports en numéraire : Ce sont les espèces (argent) apportés par les associés pour constituer la société. Chaque société remet aux fondateur sa quote-part financière lors de la constitution de la société. 32

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➢ Les apports en nature : Ils sont constitués par différents types de biens autres que le numéraire susceptible d’être capitalisés. Ces apports peuvent prendre la forme de meubles (machine, véhicule …) ou d’immeubles (bâtiments, terrains ...). Ils peuvent être corporels (ordinateurs, bureau…) ou incorporels (brevets, fonds de commerce…). Ces apports doivent objets d'une évaluation, c’est pourquoi les associés doivent, dans les sociétés autres que les sociétés de personnes, faire appel à des commissaires aux apports chargés de donner sous leurs responsabilités, une valeur à ces apports.

➢ Les apports d'industrie : Ils sont constitués par le savoir-faire de certains associés et ne sont possibles que dans les sociétés de personnes et dans certaines conditions dans les SARL. N’étant pas saisissable, ils n’entrent pas dans la constitution du capital social (ce sont des apports non capitalisé). En revanche, ils donnent droit à une part des bénéfices et rendent leur titulaire responsable des dettes de la société à concurrence de l’évaluation de la valeur de son apport.

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3) Le partage des bénéfices : La société est constituée dans le but de faire des bénéfices. Ainsi, chaque associé recouvra une part des bénéfices au prorata de ses apports. Ces règles s’appliquent également aux contributions des associé aux pertes.

b) Les conditions de formes : 1) Les statuts : C’est l’acte fondateur de la société il consiste dans la rédaction et la signature des statuts. En principe, en vertu de l’article 987 D.O.C le contrat de société et simplement consensuel, c’est-à-dire que seul le consentement des parties est nécessaires pour constituer une société ; cependant s’agissant des sociétés commerciales, il est obligatoire que les statuts soient établis par écrit. Les statuts peuvent prendre la forme d’acte sous seing privé ou d’acte authentique, ils contiennent des indicateurs sur : • L’identité de la société (forme, objet social, siège social, durée, capital social …) • Celle des associés apporteur (nom, domicile, types d’apport, montant…)

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• Ainsi que les règles de fonctionnement qui le régissent (gérance, tenue des assemblées, partage des bénéfice…)

2) Souscription du capital et libération des apports : Une société ne peut être constituée que si tous les titres émis sont souscrits par les associés. Dans les SA et SARL la souscription au capital est exigée parce qu’il est possible de fractionner la libération. Par contre, dans les autres sociétés, les apports en numéraire doivent être libérés intégralement dès la constitution. Pour les SA la réalisation du capital se fait par des bulletins de souscription qui doivent être établie en double exemplaire dont l’un est remis au souscripteur, contenant un certain nombre de renseignement sur la société.

➢La libération des apports en numéraire : La libération des apports en numéraire est l’exécution de la souscription par la réalisation de l’apport promis en numéraire.

➢La libération des apports en nature : Les apports en nature doivent être intégralement libérés lors de la constitution de tout sorte de société commerciale. Ces apporte doivent être transfères à la société en formation, mais après avoir été vérifiés. 35

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*1* S’agissant des SA : Les fonctions désignent un ou plusieurs commissaires aux apports. Le commissaire aux apports établit sous sa responsabilité, un rapport qui d’écrit chacun des apports et affirme que la valeur des apports correspond à la valeur nominale des actions à émettre. Ce rapport est dépose au siège social et au greffe du tribunal et mis à la disposition des futurs actionnaires 5 jours au moins avant la signature des statuts, cette signature par les actionnaires vaudra donc approbation de l’évaluation des apports.

*2* S’agissant des SARL : Les commissaires aux rapports sont obligatoires : • Quand la valeur d’un des apports dépasse 100.000 dh • Si le total des apports en nature est supérieur à la valeur de la moitié du capital

*3* Concernant les sociétés de personnes : L’évaluation des apports ne pose pas de problème vu la responsabilité illimité des associés.

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3) Le dépôt des fonds en banque : Cette formalité n’est prévue que pour les sociétés qui exigent au capital minimum notamment la SA et la SARL. Les fonds provenant des souscriptions en numéraires doivent être obligatoirement déposés par les fondateurs au nom de la société en formation dans les 8 jours de leur réception, dans un compte bancaire bloqué avec la liste des souscripteurs indiquant les sommes versées par chacun deux. Pour les autres formes de sociétés, puisque aucun capital n’est requis pour leur constitutions, elles ne sont pas tenues de déposer de fonction en banques, mais elles sont obligées de se faire ouvrir un compte bancaire ou postal du moment qu’elles sont commerçantes.

4) La déclaration de souscription et de versement : Cette formalité ne concerne que les SA lorsque le capital est intégralement souscrit et les versements effectués de manière régulière, les fondateurs doivent établir une déclaration constatant ces opérations soit par acte notaire, soit par acte sous seing privé déposé au greffe du tribunal du lieu du siège social. On constatera que, contrairement au DAHIR de 1922 la DSV n’est plus obligatoirement notariée.

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Pour ce faire, les fondateurs doivent présenter avec leur déclaration : • Les bulletins de souscription. • Un certificat de la banque dépositaire (afin de vérifier la déclaration des fondateurs). • La liste des souscriptions et l’état des sommes versées par chacun d’eux. • Un exemplaire ou une expédition des statuts.

5) La déclaration de souscription et de versement : Les fondateurs de la société doivent déposer au tribunal un certain nombre de pièces notamment : • 2 pièces ou 2 exemplaires des statuts • Les actes de nomination des premiers dirigeants • Le cas échéant, le rapport du commissaire aux apports …

6)La publicité de la constitution : Après le dépôt des documents au tribunal, les fondateurs doivent faire une demande d’immatriculation au registre du commerce qui permettra à la société d’acquérir la personnalité morale. En suite dans les 30 jours de l’immatriculation de la société au RC, les fondateurs doivent faire publier un extrait des statuts dans un journal d’annonces légales et au bulletin officiel. Cet extrait doit mentionner les renseignements essentiels sur le montant du capital.

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B. La fin des sociétés : a) La durée : L’existence juridique de la société en tant que personne morale débute le jour de son immatriculation registre de commerce. Sa durée ne peut excéder 99 ans sous réserve de prorogation.

b) La volanté des associés : S’ils le désirent, les associés peuvent décider de mettre fin à leur société avant l’arrivée du terme. Cette décision sera prise lors d’une assemblée générale extraordinaire.

c) La disparition de l’objet : L’objet peut disparaitre pour de nombreuses raison (réalisation, expropriation, interdiction d’exploitation…) dans ce cas, la société n’ayant plus de raison d’exister, devra être dissoute.

d) L’annulation de la société : Lorsque les conditions de la formation du contrat ne sont pas respectées (vice du consentement ; par exemple) la justice peut prononcer l’annulation du contrat de société, cette dernière cessera donc d’exister.

e)La dissolution judiciaire : Pourvu qu’il y ait de justes motifs, tout associé a le droit de demander au tribunal la dissolution de la société. 39

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C’est le cas par exemple de mésintelligence (pas d’accord) graves survenues entre associés, le manquement d’un ou plusieurs associés à leurs obligations….

f) L’application d’une procédure collective : En cas de difficultés, la société peut être soit liquidée (lorsque aucune solution de redressement n’est possible) soit mise en redressement judiciaire. Dans ce cas si la fin da la période d’observation aucun plan de redressement n’est jugé satisfaisant, le tribunal pourra prononcer la dissolution de la société.

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I. Les instruments juridiques de commerçants Chapitre 1 : Fond de commerce A. Les éléments du fonds de commerce a) Les éléments corporels : 1) le mobilier commercial 2) les marchandises 3) les matériels et outillage b) Les éléments incorporels 1) la clientèle 2) le nom commercial 3) l'enseigne 4) les licences 5) le droit au bail 6) les droits de propriété industrielles B. Les contrats portant sur le fonds de commerce a) La vente du fonds de commerce 1) les conditions de la vente ➢Les conditions de fonds 41

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➢Les conditions de forme 2) Les effets de la vente ➢Les règles protectrices des droits de l'acquéreur ➢Les règles protectrices des droits du vendeur *1* le privilège du vendeur *2* l'action de résolution

➢Les règles protectrices des droits des créanciers du vendeur *1* la publicité Dépôts La sanction

*2* l'opposition *3* la surenchère

b) le nantissement du fonds de commerce 1) les conditions 2) les formalités c) la gérance libre 1) les obligations du gérant libre 2) les obligations du bailleur

Chapitre 2 : les moyens de paiement A. La lettre de change a) l'émission de la lettre de change 1) la capacité 2) les mentions obligatoires 42

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b) l'acceptation 1) formes et modalités 2) conséquence de l'acceptation ➢Provision et valeur fournie *1* la provision *2* la valeur fournie

➢L'innopposabilité des exceptions du tiré au porteur ➢La garantie de paiement de la lettre de change *1* le transfert de la propriété de la provision *2* la solidarité *3* l'aval

➢La circulation de la lettre de change

*1* l'endossement translatif de propriété *2* l'endossement par procuration *3* l'endossement pignoratif

➢Le paiement de la lettre de change

*1* la présentation au paiement *2* les obstacles au paiement de la lettre de change L'opposition au paiement Le refus de paiement

B. Le billet à ordre a) spécificité 1) définition 2) nature du billet à ordre 3) régime cambiaire b) condition de validité 43

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1) les conditions de forme ➢La dénomination billet à ordre ➢La promesse pure et simple de payer 2) les conditions de fond ➢La capacité ➢Absence de la notion de provision ➢Absence de la notion acceptation

II. Droit des sociétés « les sociétés commerciales » : Chapitre 1 : le contrat de société : A. Les conditions de formation des sociétés : a)Les conditions de fond : 1)Les associés : ➢La capacité ➢Le nombre d’associés 2)Les apports : ➢Les apports en numéraire ➢Les apports en nature ➢Les apports d'industrie 3)Le partage des bénéfices : 44

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b) Les conditions de formes : 1)Les statuts 2)Souscription du capital et libération des apports *1* S’agissant des SA *2* S’agissant des SARL *3* Concernant les sociétés de personnes

3)Le dépôt des fonds en banque 4)La déclaration de souscription et de versement 5)La déclaration de souscription et de versement 6)La publicité de la constitution B. La fin des sociétés : a)La durée : b) La volanté des associés : c) La disparition de l’objet : d) L’annulation de la société : e)La dissolution judiciaire : f) L’application d’une procédure collective :

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