40 0 7MB
DÉNOMBREMENT ET IDENTIFICATION DES BACTÉRIES
1ml
1ml
10-1
1ml
1ml
1ml
10-2
10-3
10-4
10-5
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
PCA
∑C
V (n1 + 0,1n2 )d
C : Nombre de colonies sur les boites de chaque dilution retenue V : Volume de la suspension bactérienne déposée sur la boite (ml) n1: nombre de boites correspondant à la plus faible dilution n2 : nombre de boites correspondant à la plus forte dilution d: dilution correspondant à la boite de la plus faible dilution
EXEMPLES: Dilution
Nombre de colonies par boite de Pétri
10-2
Plus de 300
10-3
150; 183; 120
10-4
45; 70; 35
10-5
2; 1; 3
∑C
V (n1 + 0,1n2 )d
=
150 + 183 + 120 + 45 + 70 + 35 3 = 18. 104 UFC/ml 183. 10 = 1(3 + 0,1.3)10-3
DÉNOMBREMENT SUR LAME
DÉNOMBREMENT SUR MILIEU LIQUIDE TECHNIQUE COLORIMÉTRIQUE (NPP)
1ml
1ml
1ml
1ml
10-2
1ml
10-3
10-5
10-4
Tableau de Mac Grady 3
2
0
9
3
2
1
15
3
2
2
21
N =15. 102
+
+
3
+
+
+
2
-
+
-
1
-
-
-
0
-
TECHNIQUE DE FILTRATION
SYSTÈME DE FILTRATION
TECHNIQUE DE FILTRATION
MEMBRANE DE FILTRATION SOUS MICROSCOPE ÉLECTRONIQUE
COLONIES MICROBIENNE SUR LES MEMBRANES DE FILTRATION
DÉNOMBREMENT DES COLIFORMES ET DES ENTEROCOQUES PAR FILTRATION
TECHNIQUES D’ISOLEMENT
SCHÉMA GÉNÉRALE D’ISOLEMENT
TECHNIQUE D’ISOLEMENT PAR DILUTION
ENSEMENCEMENT
TECHNIQUE D’ISOLEMENT PAR ÉPUISEMENT (TECHNIQUE DES QUADRANT)
ISOLEMENT SUR MILIEUX SÉLECTIFS
Staphylococcus aureus
ISOLEMENT SUR MILIEUX SÉLECTIFS
ISOLEMENT SUR MILIEUX SÉLECTIFS
ISOLEMENT SUR MILIEUX SÉLECTIFS
IDENTIFICATION BACTÉRIENNE
I. L’IDENTIFICATION PHÉNOTYPIQUE Les méthodes d’identification choisies doivent être rapides et informatives afin d’assurer une identification la plus rapide possible. La démarche diagnostique se fait globalement en 2 étapes : - Test d’orientation - Identification d’espèce
1- Les tests d’orientation (Famille ou genre): - Caractères Structuraux (Gram, bacille, coque, spirille, incurvé, ramifié, mode de groupement …), - Caractères Culturaux (aspect des colonies, type d’hémolyse…), - Caractères Métaboliques (oxydase, catalase, coagulase),
-Tests unitaires : - Présence d’une coagulase : S. aureus - Colonies violettes avec éclat métalliques sur milieu EMB: E. coli
2- Identification d’espèce: Elle est généralement basée sur la fermentation des sucres est la mise en évidence de certaines enzymes essentielles (ADNase, LCD…) caractéristique de chaque espèce bactérienne.
N.B: le poids du caractère dépend du groupe bactérien à identifier.
EXEMPLE D’IDENTIFICATION Tableau1 : Caractère du genre de Bifidobacterium.
Gram
+
Mobilité
-
Catalase
-
Croissance en anaérobiose
+
Tableau 2 : Caractères métaboliques des espèces de Bifidobactéries. Sorbitol
-
-
L-arabinose
+
-
D-xylose
+
-
Salicine
-
+
Cellobiose
-
-
D-raffinose
+
+
Production de gaz
-
Production d’indole
-
Nitrate réductase
-
Gélatinase
-
Manitol
-
-
Coagulation du lait écrémé
+
D-mannose
+
V
Galactose
+
+
Sorbose
-
Fermentation
Dulcitol
-
des sucres
Glycérol
-
Maltose
+
+
Rahmnose
-
Amidon
-
-
Inositol
-
Adonitol
-
Conclusion
B. longum B. infantis
LES TECHNIQUES D’IDENTIFICATION AUTOMATISÉES
MÉTHODES AUTOMATISÉES: LES MICROPLAQUES
MÉTHODES AUTOMATISÉES – GALERIES D’IDENTIFICATION
LIMITES DES TECHNIQUES PHENOTYPIQUE
Les techniques phénotypiques ne sont pas adaptées au diagnostic des bactéries dont la culture est lente ou difficile (Chlamydiae, Rickettsiae…) ou aux germes non cultivables puisque la condition initiale est de disposer d’une culture pure de l’espèce à identifier.
D’autres limites proviennent des tests en eux-mêmes et leur nombre limité. Elles ne représentent qu’une faible partie du phénotype des bactéries; même en multipliant le
nombre de caractères étudiés (jusqu’à 300 parfois), la taxonomie numérique n’évalue que 5 à 20% du potentiel génétique d’une bactérie.
Certains facteurs (climat, géographie), peuvent intervenir et être responsables de grandes modifications dans l’identification. Les origines (cliniques, vétérinaires, environnementales, agro-alimentaires et géographiques) conditionnent dans une certaine mesure le choix des
propriétés biochimiques testées. Attention une souche représentative d’une espèce rencontrée aux USA peut avoir des propriétés biochimiques ou une distance génétique différente par en Europe.
rapport à d’autres souches, de la même espèce, isolées
Les tests peuvent aussi être erronés par :
La variation du phénotype par la présence ou l’absence d’un plasmide codant pour des fonctions métaboliques. La variation de la taille de l’inoculum et la durée d’incubation Des profils différents entre des souches récemment isolées et celles qui sont qui sont conservées depuis longtemps. Critères différents pour les bactéries d’un environnement différent (bactéries à intérêt biomédical par rapport aux bactéries de l’environnement par exemple) Expression différente des caractères phénotypiques selon la température, la composition du milieu de culture. Systèmes spécifiques à des taxons particuliers (par exemple les entérobactéries) et qui ne peuvent s’appliquer aux autres bactéries.
II. L’IDENTIFICATION GÉNOTYPIQUE
TECHNIQUE DE SÉQUENÇAGE DE L’ADN RIBOSOMAL (Micro seq)
TECHNIQUE DES PUCES À ADN
Deux applications importantes des puces à ADN dans l’analyse microbiologique: Analyse d’une population bactérienne mixte.
Détection de régions chromosomiques spécifiques d’un
isolat.
HYBRIDATION ADN/ADN
Détermination de ΔT
LES INDICATEURS DE CONTAMINATION FÉCALES
Pourquoi rechercher des indicateurs et ce n’ai pas les pathogènes? C’est quoi un indicateurs de contamination fécales?
Quels sont ces indicateurs?
- les coliformes (E.coli). - les entérocoques (Streptocoques fécaux) - les Clostridium sulfitoréducteurs (C. perfringens).
Comment les rechercher et/ou dénombrés? 1) Les coliformes totaux et fécaux. 2) les entérocoques totaux et fécaux (Streptocoques fécaux) 3) les Clostridium sulfitoréducteurs (C. perfringens).
Tests supplémentaires: - Salmonella-shigella (demande motivée) - Staphylococcus aureus. - Pseudomonas aeruginosa
N.B Les tests supplémentaires sont diffèrent selon le produit analysé.
1) LES COLIFORMES TOTAUX ET FÉCAUX. préparation d’une solution mère: 25g (ml) dans 225 ml d’eau physiologique stérile). Dénombrement des coliformes totaux sur BCPL ou BLBVB par la technique NPP. Confirmation de la présence des coliformes fécaux: recherche d’E. coli.
2) LES ENTÉROCOQUES (STREPTOCOQUES FÉCAUX)
Dénombrement des entérocoques totaux sur milieu de Rothe. Confirmation de la présence des entérocoques fécaux (Streptocoques fécaux) sur milieu EVA Litsky.
3) LES CLOSTRIDIUM SULFITORÉDUCTEURS (C. PERFRINGENS).
Recherche et dénombrement des Clostridium sulfitoréducteurs sur gélose viande foie additionné de l’alun de fer et du sulfite de sodium.
TESTS SUPPLÉMENTAIRES: Les salmonelles. - Enrichissement sur milieu sur bouillon au sélénite. - isolement sur milieu S-S.
COLORIMÉTRIE (Fermentation + Production de Gaz)
Résultats Sur Milieu Kligler (Aussi Sur TSI ou KIA)
Résultats Sur Milieu Kligler (Aussi Sur TSI ou KIA)
Résultats Sur Milieu Kligler (Aussi Sur TSI ou KIA)
PRODUCTION D’INDOLE
TEST DU CITRATE DE SODIUM
TEST DE VP (Vogues Proskauer)
TEST DE RM (Rouge de Méthyl)
TEST DE L’URÉASE
TEST DE MOBILITÉ
TEST DE MANNITOL MOBILITÉ
TEST DE LA NITRATE RÉDUCTASE
TEST D’OXYDASE
TEST DE DNase sur milieu fluorescent
TEST DE LA COAGULASE
Milieu Chapman
TEST DE CATALASE
TEST DE CATALASE