David Schwartz La Magie de Voir Grand [PDF]

Zitiervorschau

N°16

The Millionaire’s Library Les Livres de la Réussite

David J. Schwartz. La magie de voir grand

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« La magie de voir grand » De David J. Schwartz Aux Éditions Un monde différent

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Édito « Quand on veut vraiment quelque chose, on finit toujours par l’avoir ». Cette phrase est vraie (et je l’ai expérimentée à de nombreuses reprises). C’est une bonne nouvelle. Le problème, c’est que cela fonctionne dans les deux sens. Si l’on veut que des choses moyennes - et même parfois mauvaises - nous arrivent… elles nous arrivent. Je connais des personnes intelligentes, et qui travaillent dur. Mais elles ne se rendent pas compte qu’elles visent beaucoup trop petit. C’est normal. Voir grand fait peur. Rester dans sa zone de confort est plus tentant. On le fait tous. J’ai la chance d’avoir rencontré, à une époque de ma vie, des gens qui me l’on dit. Ça a été un déclic. Ce livre en est sûrement un, pour beaucoup d’autres personnes. Bonne lecture ! Guillaume Leblanc

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Biographie de l’auteur David J. Schwartz est né en 1927 aux États-Unis. Dans son pays, il est considéré comme l’un des plus grands spécialistes en matière de motivation. Il a été coach, auteur à succès, et a fondé le Creative Educational Services, un cabinet de conseil spécialisé dans le développement du leadership. Diplômé de l’université du Nebraska et de l’Ohio, il a longtemps été professeur à l’université d’État de Géorgie, à Atlanta, où il dispensait des cours de marketing et était directeur du département. Pendant des années, il a donné de nombreuses conférences à des associations commerciales dans le cadre de séminaires dédiés à la vente et à la gestion. Cela lui a permis d’entrer en contact avec des personnes ayant atteint le succès. Il a pu étudier les secrets de la réussite professionnelle, qui passe avant tout par le désir de l’atteindre et par le choix conscient de vouloir diriger et non pas d’être dirigé. Comme il l’explique dans La magie de voir grand, son livre paru en 1959, devenu un best-seller et une référence dans le registre de la motivation personnelle, le succès est un choix qui ne dépend pas de l’intelligence, des circonstances extérieures ou encore du talent, mais bien de la volonté d’y accéder et de la capacité de voir grand et de bien s’entourer. Dans sa préface, l’auteur le dit lui-même, nous sommes le produit des esprits qui nous entourent et la plupart de ces esprits sont petits et sans grandes ambitions. Alors il faut s’en détacher, découvrir la puissance de son propre esprit, et agir. Ce livre, qui a été réédité à de nombreuses reprises, s’est vendu à plus de 6 millions d’exemplaires dans le monde et a convaincu de nombreux lecteurs grâce à son incitation à penser positif. David J. Schwartz s’est éteint en 1987, laissant un héritage conséquent dans le monde de la motivation, et inspirant plus d’un auteur aujourd’hui.

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Résumé Le livre comporte treize chapitres principaux où David J. Schwartz délivre ses conseils sur comment atteindre vos objectifs en adoptant le bon état d’esprit et la bonne attitude. L’auteur donne au fil de sa pensée des principes, des techniques, des exemples afin que vous puissiez au mieux maîtriser votre esprit. Il conseille notamment de ne pas se comporter comme tout le monde, d’arrêter de se trouver des excuses, et d’être toujours dans l’action. C’est un livre riche, concret, où l’auteur parle d’un ton simple et accessible tout en racontant des anecdotes sur des personnes qu’il a rencontrées. Cela en fait un ouvrage vivant qui se lit facilement malgré ses presque 400 pages. Et tout commence par un premier conseil qui est peut-être le plus important de tous : « Pour réussir, il faut y croire ».

Adoptez le bon état d’esprit Avant de trouver des solutions pour obtenir ce que vous voulez, il est primordial d’avoir le bon état d’esprit. Les gens qui réussissent sont ceux qui ont confiance en eux et qui croient en leur chance de succès. Comme le rappelle l’auteur, il y a un nombre limité de gens qui croient vraiment à la réussite, et vous devez en faire partie. Pour cela, il s’agit d’être convaincu. La conviction vous permettra de déployer l’énergie pour passer à l’action et exploiter vos capacités à leur maximum. C’est grâce à cet état d’esprit que vous trouverez la bonne attitude dans votre travail. De la conviction naît le pouvoir d’agir, et David J. Schwartz le raconte à travers une anecdote que lui a racontée un de ses amis qui travaille à l’administration des autoroutes. Dans le cadre de la construction de routes, il cherchait une société d’ingénierie pour bâtir huit ponts. Le coût des travaux était estimé à 5 millions de dollars, et la société recevrait une commission de 4 %. 21 bureaux d’études ont été contactés. Les quatre plus importants ont soumis un projet, tandis que parmi les 17 restants, plus petits, une seule société a fait une offre. Elle

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n’a pas pensé comme les autres, mais s’est dit : Nous pouvons le faire ! Résultat, c’est elle qui a décroché le contrat, alors qu’elle comptait seulement trois ingénieurs. Pour réussir, il faut y croire et avoir la foi en de grands résultats. Et, soyezen convaincu, la certitude du succès est bien plus forte que le doute. Doutez et vous échouerez, croyez à la victoire et vous réussirez. L’auteur explique bien que l’esprit est gouverné par deux contremaîtres qu’il appelle : Monsieur Victoire et Monsieur Défaite. L’un vous tire vers le haut, fabrique des pensées positives, vous pousse à agir, quand l’autre anticipe l’échec et tente de vous freiner. Il est humain d’éprouver ces deux sentiments, mais il faut adopter l’attitude et le point de vue de Monsieur Victoire. Ne vous dites pas : Aujourd’hui est un jour nul, car vous allez vous en convaincre et une chaîne de pensées négatives va se mettre en action. Dites-vous plutôt : Aujourd’hui est une belle journée, et sachez-le, elle risque d’être excellente lorsqu’elle arrivera à sa fin. Apprenez à orienter vos pensées vers la réussite, cela favorisera votre esprit d’initiative. À force de penser à la même chose, celle-ci finit par arriver, conditionnez-vous afin de penser succès et non échec. Dites-vous : « Je vais gagner » et non pas « Je vais échouer ». Vous valez mieux que ce que vous pensez, et c’est en changeant votre état d’esprit que vous vous en rendrez compte. Et n’ayez crainte, vous n’êtes pas seul. L’auteur écrit que l’un des objectifs de ce livre est de vous aider à observer et à développer une intelligence du comportement humain. Pour mesurer le succès, il faut étudier les autres et s’inspirer de ceux qui réussissent.

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Assez d’excuses L’auteur vous incite aussi à pousser votre étude pour vous rendre compte que ceux qui vivent dans l’échec ont toujours de bonnes excuses. Il a même inventé un terme pour le définir : « l’excusite ». Elle est toujours invoquée par ceux qui ne réussissent pas. À l’inverse, observez les grands hommes et demandez-vous s’ils se sont jamais plaints. Avez-vous entendu dire que Franklin D. Roosevelt se plaignait de ses jambes paralysées, ou John F. Kennedy dire qu’il était trop jeune pour avoir des responsabilités et être président ? Non, bien sûr. La philosophie de l’excuse est perverse. Évitez-là, car à force de vous répéter sans arrêt la même excuse, vous allez y croire. Elle va s’ancrer dans votre subconscient et finir par devenir pour vous une vérité absolue. Vaccinez-vous contre « l’excusite » ! Et pour cela, sachez la débusquer, l’analyser. David J. Schwartz met en avant les quatre formes « d’excusite » que l’on trouve le plus souvent.

1. Ma santé n’est pas bonne. Combien de fois avez-vous entendu un proche se plaindre de sa santé, si bien que ça en devenait un handicap pour sa réussite ? « Je ne me sens pas bien » ne doit pas faire partie de votre quotidien. À force de chercher une maladie, vous allez finir par en créer une. L’auteur raconte l’histoire d’un trentenaire qui s’empêchait lui-même de réussir car il était persuadé qu’il avait une maladie du cœur, alors que plusieurs médecins lui avaient assuré que non. Pour certains d’entre vous cela peut être difficile, mais il faut prendre des mesures pour vaincre cette phobie de la santé. Faites un travail sur vous-même et : • Refusez de parler de votre santé et de vous inquiéter pour elle. Encore une fois, à force d’en parler vous n’allez penser qu’à ça et vous conditionner pour tomber malade ou pour vous sentir faible. • Réjouissez-vous plutôt d’être en vie et en bonne santé. Se réjouir a un effet positif sur votre corps et vous permettra d’aller de l’avant, ne restez pas à vous morfondre. • Enfin, « Il vaut mieux s’user que de rouiller », en clair : profitez, la vie passe vite.

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2. Il faut être intelligent pour réussir. Bien sûr, personne de votre entourage ne dira devant les autres « Je suis bête ». Mais il peut se penser moins intelligent que la moyenne, si bien qu’il refusera d’entreprendre quoi que ce soit. C’est une mauvaise habitude. Ce qui importe est l’usage que vous faites de votre intelligence, et non pas son degré. Votre manière de réfléchir, de penser, d’analyser les événements compte bien plus que votre seul degré d’intelligence. Le talent n’existe pas, il s’agit de travail ! Pour lutter contre cette « excusite », il faut avoir confiance en vous. Cessez de vous dévaloriser, et concentrez-vous sur vos points forts. Votre quotient intellectuel n’est qu’un chiffre, portez attention à vos ressources mentales et exploitez-les au maximum. Votre intelligence doit vous mener vers le succès, elle ne doit pas être un frein ou une excuse pour ne pas vous lancer.

3. L’âge. Combien de fois avez-vous entendu cette phrase : « Je suis trop jeune » ou « Je suis trop vieux ». C’est sans doute l’excuse la plus banale, la plus courante et la plus faussée. L’auteur raconte qu’au cours d’un séminaire il a rencontré Carl, 40 ans, qui voulait se reconvertir, seulement il se trouvait trop vieux. Il l’a amené à penser différemment, à ne pas se dire « Je suis trop vieux » mais « Je suis encore jeune. » Pour cela, il l’a fait parler. Il lui a demandé depuis combien de temps il travaillait : 20 ans. Il lui a ensuite demandé à quel âge un homme arrêtait d’être productif : 70 ans. Puis il lui a fait faire une simple soustraction : 70 - 40. Alors Carl a compris qu’il lui restait effectivement 30 années de productivité à venir, plus que ce qu’il avait déjà accompli. Voilà comment on balaie cette excuse de l’âge, en la mettant en perspective. Vous avez l’âge que vous avez, alors valorisez-le.

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Vous pouvez avoir de votre côté l’expérience, la jeunesse, la vitalité… chaque âge a son lot d’atouts et de qualités, servez-vous-en. Et soyez conscient de la part de vie active qu’il vous reste, c’est souvent très motivant. Cela vous pousse à utiliser votre temps à ce que vous désirez vraiment.

4. La malchance. Ah, combien sont malheureux car ils pensent être malchanceux. Comme si la nature avait placé sur eux une sorte de malédiction. Et souvent, si l’on se sent malchanceux, c’est que d’autres sont chanceux. Observez-les, ces soi-disant chanceux, et vous verrez que ce n’est pas de la chance mais du travail. Il ne faut pas confondre ses désirs avec la réalité. La réussite n’a rien à voir avec la chance. Elle a à voir avec des objectifs clairement définis et au fait que vous entrepreniez les actions pour les atteindre.

Ayez confiance en vous et voyez grand Certains freins vous empêchent d’atteindre le succès : la peur en fait partie. La peur est un phénomène réel qu’il ne faut pas négliger. Pour la vaincre, il faut reconnaître son existence. Comme les marins de la Seconde Guerre mondiale qui ne savaient pas nager et qui ont été poussés « accidentellement » dans l’eau pour apprendre, il faut s’y confronter de manière directe. L’unique remède contre la peur, c’est l’action. Dans un premier temps, vous devez l’isoler afin de la comprendre, puis agir en conséquence. Vous avez peur de perdre votre meilleur client : doublez vos efforts pour lui offrir un meilleur service, anticipez ses demandes, corrigez ce qui a pu le décevoir par le passé. Vous êtes anxieux à cause de facteurs extérieurs : focalisez-vous sur quelque chose d’autre, détournez votre attention en faisant du jardinage par exemple, ou une promenade. Ne laissez pas la peur prendre emprise sur vous. Votre mémoire contient des souvenirs innombrables qui peuvent être rappelés à votre esprit en fonction des événements. Stimulez les souvenirs po-

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sitifs. Ne vous rappelez pas les échecs, mais les réussites. Quand vous êtes en voiture, au bureau, pensez à une situation où vous étiez dans votre meilleur élément, pensez au jour où vous avez eu une promotion, où on vous a félicité pour votre travail, au jour où vous vous êtes marié… La mémoire sélective existe, alors effacez les échecs, ce n’est qu’une question de volonté. Comme le dit un psychologue réputé : beaucoup de patients iraient mieux s’ils parvenaient à simplement détruire les pensées négatives. Une fois votre peur surmontée, vous devez vous attaquer à la confiance en soi. La confiance est avant tout une attitude, elle permet d’être lucide, d’apprécier les autres avec justesse, d’avoir une attitude compréhensive vis-àvis de ceux qui vous entourent, et aussi de vous focaliser sur ce qui importe réellement pour vous. L’auteur vous incite à penser : « J’ai confiance, vraiment confiance ». Cela doit être un mantra, le fait de le dire vous aidera à y croire et à tout mettre en œuvre pour que ce soit le cas. Il donne aussi cinq conseils que vous pouvez appliquer dans votre vie professionnelle : • Lors d’une conférence, asseyez-vous au premier rang. Ne soyez pas comme ceux qui s’installent dans le fond, cela donne une mauvaise image. • Regardez les gens dans les yeux, si vous fuyez le regard de votre interlocuteur, il pensera que vous avez quelque chose à cacher. • Marchez plus vite. Des psychologues ont mis en avant le fait que la marche est associée à un tempérament. Marchez à un rythme moyen et vous serez perçu comme moyen. Alors, accélérez. • Prenez la parole, soyez sûr de vous, exprimez vos idées. • Souriez. La confiance se montre et se gagne par une attitude physique. Souriez, et les autres viendront à vous. Enfermez-vous, et vous n’intéresserez personne. Maintenant que vous avez confiance en vous, il faut voir grand ! La majorité des personnes pensent sans envergure, ils voient petit. C’est regrettable, mais cela signifie surtout qu’il y a bien moins de concurrence pour les carrières vraiment intéressantes. C’est un fait établi, plus le poste est élevé moins de gens postulent. Voilà un atout à prendre en considération. La réussite, c’est avant tout la force de pensée. C’est savoir ne pas se dévaloriser, ne jamais se dire « Je n’ai aucune chance que ça m’arrive. »

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Vous êtes plus fort que vous ne le pensez et pour vous le prouver faites cet exercice : Listez vos cinq points forts (patience, expérience, curiosité, savoir-faire technique…) et inscrivez sous chacun le nom de trois de vos connaissances qui ont réussi dans la vie et qui ne possèdent pas le même degré de talent que vous. Vous vous rendrez alors compte que vous battez ces gens qui ont réussi sur au moins un point. Vous valez mieux que ce que vous ne pensez. Intégrez-le et faites-en une force. Adaptez ensuite votre discours en conséquence. Comme nous l’avons vu, il faut penser positif. Quand vous employez des mots, vos interlocuteurs voient des images. Les mots servent donc à représenter ces images. Imaginez : vous avez travaillé longtemps sur un projet qui n’a pas abouti. Au cours d’une réunion, on vous demande de faire un point. Si vous dites « J’ai le regret de vous annoncer que nous avons échoué », alors vous êtes considéré comme un perdant et vous véhiculez une image de tristesse et de défaitisme. Si vous dites « Nous allons développer une nouvelle approche qui, à mon avis, devrait aboutir », vous allez redonner du courage et de la motivation aux équipes. Autres exemples : Ne dites pas « Nous avons un problème » mais « Nous avons un défi à relever ». Ou encore : « Personne ne voudra de ce produit » mais « Nous pensons que ce produit est améliorable ». Vous l’avez compris, un esprit fort crée des images positives, encourageantes, il sait choisir un vocabulaire favorable chaleureux, il sait encourager. Un autre point essentiel : Voir grand, c’est voir loin. C’est avoir de l’ambition sur le long-terme, c’est voir les choses comme elles pourraient être et non comme elles sont. C’est ne pas se contenter de ce que l’on a. Pour vous aider, il faut toujours que vous pensiez à trois éléments qui sont essentiels : • Valorisez les êtres qui vous entourent. Pensez à comment rendre votre équipe plus efficace. • Valorisez les choses qui vous entourent. Imaginez la manière de rendre telle ou telle pièce plus harmonieuse, plus chaleureuse. • Valorisez-vous. Chaque matin, demandez-vous comment augmenter votre valeur aujourd’hui.

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Pensez avec créativité Souvent, lorsque l’on vous parle de créativité, vous pensez littérature, art, innovations technologiques… mais sachez qu’elle ne s’arrête pas à certains domaines. L’esprit d’invention qui l’anime n’est pas exclusif, bien au contraire, il peut se retrouver dans votre quotidien. Un homme transforme un terrain vague en potager, c’est faire preuve d’imagination créatrice ; un employé trouve un meilleur moyen de classer ses dossiers ; quelqu’un parvient à éviter une dispute, à motiver ses collaborateurs… c’est aussi de l’imagination créatrice, car celle-ci consiste en fait à découvrir de meilleures méthodes d’action. À vous de tout mettre en œuvre pour la développer. La première condition est d’avoir foi en vos chances de succès. C’est une question de conditionnement. Croyez profondément que quelque chose est impossible, il le deviendra. Pensez au contraire que tout est possible, alors votre esprit se mettra à chercher de lui-même des moyens pour rendre la chose possible. Les solutions créatives sont animées par votre volonté de vouloir réussir. L’auteur raconte qu’à un de ses séminaires il a posé la question : « Combien pensent que d’ici 30 ans il sera possible d’éliminer toutes les prisons ? » Au départ, l’assemblée a juré que c’était impossible, mais l’auteur a insisté, alors l’assemblée s’est prise au jeu. Devinez quoi : après dix minutes, des dizaines d’idées émergeaient et proposaient toutes sortes de solutions pour réinsérer les criminels, les traiter avant qu’ils ne passent à l’action, faire de la prévention… Une assemblée qui était pleine d’idées reçues a finalement développé de nombreuses solutions. Pour pouvoir, il suffit de vouloir, d’avoir foi en vos projets et de vous conditionner pour les atteindre. Faites un exercice : pensez à une chose que vous avez toujours voulu faire mais que vous n’avez jamais faite parce que vous vous en sentiez incapable. À présent, dressez une liste des raisons que vous avez de vous en sentir capable, vous verrez, elles seront nombreuses. Trop souvent, nous nous focalisons sur l’impossible alors qu’il faut privilégier le possible. Ne trouvez pas les raisons de renoncer, trouvez celles d’agir.

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Cela inclut de sortir de votre zone de confort, de votre routine. Un mode de pensée routinier éteint votre créativité, vous devenez en quelque sorte une machine qui effectue des tâches. Sachez en sortir. Soyez attentif à ce qui se passe autour de vous, aux idées nouvelles et inattendues. La routine rassure, c’est vrai, mais sachez la provoquer. Faites de nouvelles expériences, changez de restaurant, allez au théâtre, changez de chemin pour aller travailler, faites-vous de nouveaux amis… Tout le monde en est capable, vous verrez que cela aura un impact sur votre état d’esprit. Vous devez aussi aller de l’avant. Laissez le passé où il est, ne reproduisez aucun modèle, mais tracez votre chemin. Les gens qui réussissent savent que la perfection absolue n’existe pas, ils ne veulent pas l’atteindre, ils recherchent simplement un moyen de faire mieux. Chaque jour, chaque heure, ils veulent s’améliorer. Avant de commencer votre journée, prenez dix minutes, relaxez-vous et demandez-vous : comment mieux faire ? comment être plus efficace ? comment améliorer la gestion de l’entreprise ? comment motiver mes employés ? Les questions peuvent être multiples et en accord avec votre situation, mais sachez vous interroger car vos capacités dépendent de votre disposition d’esprit. En vous interrogeant, vous vous motivez à vous améliorer et vous mettez toutes les chances de votre côté. Cela a un lien direct avec votre capacité d’action. Essayez de toujours en faire plus, d’être plus efficace, d’agir plus. Les gens qui réussissent sont des gens occupés. L’auteur avoue d’ailleurs se méfier des gens qui ont trop de temps car ils ne sont pas dans une disposition d’agir, ils sont trop passifs. Alors, soyez occupé, et ne refusez jamais une somme de travail supplémentaire. Votre créativité doit aussi aller de pair avec un sens de l’écoute. Pour diriger, il faut apprendre à écouter, à puiser des idées chez les autres ; les personnes d’envergure écoutent, les gens mesquins monopolisent la conversation. C’est essentiel d’écouter les autres, mais c’est aussi essentiel de les encourager à parler, de tester vos opinions sur eux, de vous intéresser à leurs retours… Les chefs d’entreprises écoutent les avis et prennent les décisions, mais aucun ne décide seul.

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Vous ouvrir aux autres vous permettra aussi d’ouvrir votre esprit, d’être apprécié et, pourquoi pas, de vous faire des amis. Donnez aux gens de la considération, ils vous seront dévoués et travailleront mieux. Vous devez avoir en tête que votre pensée dirige le reste. Elle détermine vos actions, et vos actions déterminent la réaction des autres à votre égard. Au quotidien, il est primordial que vous vous pensiez supérieur, sans être méprisant, bien sûr. C’est à comprendre dans le sens où vous ne devez pas penser être inférieur, car une fois encore, cela vous conditionne. Et pour que les autres pensent que vous êtes supérieur, vous devez en avoir l’air. Ne négligez jamais votre aspect extérieur. La manière dont vous êtes habillé, dont vous vous présentez, en dit long sur vous. Cela peut être triste, mais nous vivons dans une société d’apparence, alors sachez vous présenter, sachez être à l’image de celui que vous voulez être. Vous voulez être un grand patron : portez ce qu’un grand patron porte, mettez une cravate, reflétez ce que vous voulez que les autres voient en vous. D’autant que cela aura un effet bénéfique sur votre confiance.

Et contrôlez votre environnement Ce n’est pas un secret : Nous sommes le produit de notre environnement. Vous devez avoir conscience que pour voir la vie en grand, il faut être entouré de personnes qui ont la même ambition que vous. Votre pensée est en partie façonnée par votre environnement, celui-ci déteint sur vous. Passez vos journées avec des gens défaitistes, vous finirez inévitablement par le devenir. Votre niveau de réflexion doit être élevé, stimulé, poussé à son maximum grâce à votre entourage. David J. Schwartz décrit bien les différents groupes de personnes, il en distingue trois catégories : • Celles qui ont complètement renoncé, • Celles qui ont partiellement renoncé, • Celles qui ne renoncent jamais.

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Vous devez bien entendu appartenir au troisième groupe, mais il est aussi essentiel d’être entouré de gens du troisième groupe. Pour vous en assurer, faites un test. Racontez votre ambition autour de vous : devenir président de votre société, créer votre marque de vêtements, devenir millionnaire… les gens qui se moquent de vous, vous découragent, vous disent que c’est impossible n’appartiennent pas au troisième groupe. Les hommes d’envergure ne se moquent jamais des idées ambitieuses. Confiez vos espoirs, vos rêves, aux gens qui savent, qui ont réussi et qui peuvent vous aider à vous surpasser. Choisissez des gens qui vous stimulent, qui sont différents de vous et pas ceux qui alimentent les potins, les commérages, et qui voient l’aspect négatif des événements. Cela va aussi avec une attitude à adopter, qui va refléter votre état d’esprit. Vous voulez que de bonnes choses vous arrivent, alors cultivez ces trois convictions : • Soyez enthousiaste, • Vous êtes important, • Le service passe d’abord. Vous l’aurez compris, il s’agit de dégager une attitude qui attire les autres, qui est pleine de vie, de curiosité. Soyez celui qui annonce des bonnes nouvelles, qui dit bonjour aux autres, qui porte de la considération aux gens… Vous allez voir comme, en peu de temps, votre entourage va changer si vous lui donnez de la valeur, comme il va être prêt à travailler pour vous, à vous soutenir. Concrètement, cela veut dire d’appeler les gens par leur nom ou prénom, de s’intéresser à eux, de partager avec eux les succès, la gloire, de leur rendre service. Vous serez surpris de voir comme le service compte. Pensez à toujours offrir plus que votre interlocuteur n’en attend, vous en récolterez les fruits. Car vous le savez sans doute : le succès ne se construit pas seul, vous avez besoin de l’appui des autres. Et vous avez besoin d’être compréhensif. Personne n’est parfait, la différence est constructive et vous n’allez pas changer les autres, alors observez, apprenez, et tirez le maximum. Et cela en restant toujours branché sur votre moi positif.

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Agissez Souvent, le succès peut se rater à cause du manque d’aptitude à agir, à obtenir des résultats. Regardez autour de vous, tous les postes importants sont occupés par des hommes d’action, des hommes qui n’ont pas peur d’aller au bout, qui ont un esprit d’initiative. Vous pouvez être le plus intelligent, avoir les meilleures idées, si vous n’agissez pas, cela n’a aucune valeur. Mieux vaut une idée moyenne qui aboutit qu’une idée brillante qui n’est jamais exploitée. L’auteur décrit deux groupes de personnes : les actifs, qu’il appelle « activistes » et les passifs, les « passivistes ». Les activistes agissent, mènent leurs idées à terme et ainsi gagnent en assurance, en autonomie, et leur situation évolue. À l’inverse, les passivistes remettent l’action à plus tard, ils n’arrivent pas à se décider, et donc ils perdent confiance en eux et stagnent. Vous devez être prêt à agir, mettez-vous dans de bonnes conditions, l’action doit précéder l’action. Votre esprit doit être mis en marche. L’auteur raconte qu’un de ses amis écrivain, avant de se mettre à écrire, s’assoit à une table et mime le geste de l’écriture, il met son corps et son esprit en condition au lieu d’attendre que l’inspiration vienne. Il crée un automatisme. Entraînez-vous à l’action mécanique. Prenez les tâches ménagères, par exemple, et au lieu d’y penser, de les repousser, mettez-vous au travail. Votre dîner est fini, faites la vaisselle tout de suite après. Une fois que vous aurez mis en marche l’action mécanique, appliquez-la pour développer des idées, faire des projets… n’attendez pas que l’idée vienne à vous, provoquez-la. Il existe un mot que vous devez garder à l’esprit : Maintenant. Demain, plus tard, la prochaine fois… tout ce vocabulaire équivaut à : Jamais. Alors bannissez-le. Et soyez sûr qu’il n’existe pas de moment parfait pour agir, donc ne l’attendez pas. Peut-être vous dites-vous aussi que passer à l’action peut entraîner un échec. Vous avez raison, il est impossible d’atteindre un objectif ambitieux

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sans avoir connu l’échec, sans avoir rencontré des difficultés, des revers… mais c’est ce qui vous rendra plus fort. Les grands hommes, qu’ils soient chefs d’entreprises, politiciens, sportifs… ont tous connu des moments d’échec et de faiblesse. C’est normal de connaître l’échec, il faut simplement adopter la bonne attitude vis-à-vis de lui. Ce qui compte est d’en tirer parti, d’apprendre quelque chose, sur vous, sur l’extérieur… Analyser un échec et ses raisons vous permettra de ne pas le refaire. Soyez aussi lucide sur vous-même. Faire son autocritique est très positif, elle permet d’être lucide sur ses défauts ou sur ses insuffisances. Se voiler la face ne sert à rien, soyez honnête avec vous-même. Et ne blâmez jamais la chance, cela ne vous amènera nulle part. « C’est la faute à pas de chance » ne doit pas faire partie de votre vocabulaire. Ne cherchez pas d’excuses, cherchez des raisons. Il existe toujours un moyen de réussir. Prenez du recul et expérimentez. Soyez à nouveau dans l’action et prêt à essayer autre chose pour atteindre vos objectifs. L’expérimentation est primordiale, tentez de nouvelles approches.

Et progressez en vous fixant des objectifs Lorsque vous avez adopté la bonne attitude vis-à-vis de vous-même, il faut que vous vous fixiez des objectifs à atteindre. Ces objectifs sont plus qu’un rêve, il s’agit de choses concrètes. Ne vous dites pas « Si je pouvais… » mais « Voilà ce que je poursuis… » Il faut assumer ses objectifs et les revendiquer. C’est essentiel, car rien ne se produit si vous ne définissez pas un objectif clair. Vous risquez, sinon, de rester dans un état de confusion permanent et ne progresserez jamais. Pour vous aider à y arriver : planifiez. Vous devez vous représenter votre avenir dans trois domaines : professionnel, social, et privé. Projetez-vous dans quelques années et demandez-vous où vous voulez être et ce que vous voulez avoir accompli. Tâchez d’apporter la réponse la plus claire aux questions telles que : « Qu’est-ce que je veux

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devenir ? » « Qu’est-ce que je veux réaliser » « Quelles responsabilités je cherche ? » etc. Et lorsque vous planifiez, lorsque vous vous projetez dans votre vie future, voyez grand. Il est inutile de chercher à se préserver, à anticiper le pire, bien au contraire, élevez vos objectifs, n’ayez pas peur d’eux. Votre désir doit devenir un pouvoir qui vous poussera. Trop souvent, les gens étouffent leurs désirs car ils en ont peur, faites le contraire. L’auteur met en avant cinq critères qui sont des poisons mortels pour vos désirs et votre réussite. Vous devez les encadrer : • L’autodépréciation, • L’obsession de la sécurité, • La concurrence, • L’opinion des parents, • La responsabilité familiale. Ces cinq poisons doivent être maîtrisés. Ne cherchez pas d’excuses, ne vous réfugiez pas derrière de fausses vérités ou une peur de décevoir, vous êtes la seule personne qui connaît ses objectifs et ses désirs profonds, alors agissez pour les accomplir. Vous verrez, votre énergie, votre santé, votre enthousiasme se verront décuplés dès lors que vous travaillerez en vue d’atteindre ces objectifs. Avec la pratique, vous allez aussi créer des « automatismes d’orientation ». À force de penser à vos objectifs, ils vont pénétrer votre subconscient et vous allez finir par vous abandonner totalement à eux, ce qui est le meilleur moyen de vous en approcher. Ces objectifs, il faut ensuite les canaliser. Vous n’allez pas tout accomplir en un jour. Les réussites fulgurantes sont très rares, aussi avancez par étapes. Fixez-vous des objectifs à court terme, selon un calendrier défini. Tout progrès naît d’une multitude de petits progrès. Adopter une approche progressive est la meilleure manière d’avancer. Pensez en semaines, en jours, en heures, et demandez-vous toujours « Ce que je suis en train de faire me rapproche-t-il de mon objectif ? » Si la réponse est non, alors arrêtez. L’auteur utilise une image : vous voulez arrêter de fumer, alors pensez petit pour commencer, pensez 60 minutes. Dites-vous : les prochaines 60 minutes je ne vais pas fumer, puis augmentez la durée progressivement, passez à deux heures, puis une journée, jusqu’à ce que vous n’y pensiez plus. Le

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succès se construit de la même manière. Vous voulez devenir directeur de votre entreprise alors que vous venez d’être embauché, construisez votre plan pour y arriver et suivez-le étape par étape. Aidez-vous d’un programme mensuel de vos améliorations, et notez ce que vous faites. Souvent les gens méprisent l’écriture, mais poser par écrit vos ambitions et vos actions a un effet bénéfique réel. Chaque mois, faites le point sur ce que vous avez accompli. Et investissez sur vous-même, vous êtes la matière première, alors cultivez-la. Lisez, sortez, faites-vous de nouveaux amis, sortez de votre champ de compétences. Votre curiosité et votre goût pour l’inconnu doivent être stimulés, cela vous aidera à faire émerger vos objectifs et à vous rendre plus efficace. En adoptant cette attitude, vous finirez par penser comme un leader. L’auteur développe quatre principes basés sur les capacités d’un leader à faire en sorte que les autres le suivent, qu’ils agissent pour lui. Ces principes sont : • Mettez-vous dans la peau des gens que vous voulez influencer, • Demandez-vous quelle est la manière humaine de régler les problèmes, • Pensez progrès, croyez au progrès, et agissez pour le progrès, • Prenez du recul pour méditer. Vient donc en haut de la liste la capacité à mettre les choses en perspective et à adopter le point de vue de l’autre. Souvent, dans un conflit, les deux parties refusent d’admettre qu’elles ont tort, or c’est bien souvent le cas. La vérité peut se trouver entre deux, soyez assez intelligent pour penser comme l’autre et vous réglerez tous les problèmes. Mieux, vous serez apprécié pour votre jugement et votre valeur. L’humain doit toujours être au centre. Diriger signifie faire preuve d’empathie et non pas de cynisme, de moquerie… Ne cherchez pas à rabaisser les personnes, vous ne serez jamais un chef si vous adoptez une telle attitude. Quelles que soient leurs faiblesses, cherchez à les élever et vous vous élèverez avec elles. Sachez les complimenter, et elles travailleront avec plus d’ardeur. Travaillez avec ceux qui vous entourent vers plus de progrès, cherchez à toujours faire mieux, à vous améliorer, ensemble. Soyez un moteur et soyez exigeant.

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Enfin, ne redoutez pas la solitude, au contraire. Les grands hommes ont été des êtres solitaires à un moment. Qu’ils aient fait de la prison (Lénine, Dostoïevski…), qu’ils aient été malades (Roosevelt…), qu’ils se soient enfermés en eux dans un but de méditation (Gandhi, Bouddha, Confucius…), ils ont su être en accord avec eux-mêmes pour trouver ce qui comptait vraiment, pour penser en profondeur. Ne craignez pas d’être seul, et ne vous laissez pas distraire. Chaque matin, accordez-vous 30 minutes de méditation, levez-vous plus tôt et laissez votre esprit s’accrocher à ce qui compte vraiment. Vous verrez, les effets seront bénéfiques pour votre corps, votre esprit, et votre motivation. C’est une pratique qui vous aidera à voir grand.

Conclusion Lire David J. Schwartz permet de se confronter à l’un des maîtres de la motivation personnelle et, bien que le livre soit un peu daté et que certaines situations fassent sourire car s’adressant à une population nord-américaine des années 1960, la grande majorité des conseils sont d’actualité. La magie de voir grand est un livre humain qui vous aide à identifier la bonne attitude à adopter pour atteindre le succès. L’auteur parle à l’homme, et cela se ressent. Chaque lecteur est au moins une fois renvoyé à une de ses faiblesses, faiblesse qu’il connaît mais préfère ignorer. Ce livre a la capacité de vous renvoyer à certaines situations personnelles. Il est donc efficace sans être moralisateur, il vous bouscule et vous pousse dans vos retranchements.

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Les trois points clefs 1 / Ne vous trouvez pas d’excuses. C’est le meilleur moyen de gâcher votre vie. 2 / Fixez-vous des objectifs et agissez. Peu importe votre intelligence ou vos idées : sans action, il ne se passera rien dans votre vie. 3 / Voyez grand. N’ayez pas peur de vos ambitions. Ceux qui réussissent ne se moquent jamais des ambitions des autres, alors entourez-vous de telles personnes, elles déteindront sur vous.

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Voici ce que je vais faire concrètement pour appliquer les principes de ce livre dès demain : – – – – – – – – – – –

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The Millionaire’s Library – David J. Schwartz. La magie de voir grand Directeur de la publication : Guillaume Leblanc Crédits photos : © SergeBertasiusPhotography / Shutterstock.com

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