Cours Eco Conception en Construction Du Bâtiment 5eme Année 20202021 [PDF]

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Zitiervorschau

Eco‐conception En construction du Bâtiment 5ème

Année Génie Civil

Pr. A. ARID Pr  A  ARID 2020/2021

Eco conception Eco-conception

Eco-conception

• Intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement des produits (biens et services). • Méthode de conception pour définir les produits et les services en réduisant les impacts environnementaux négatifs au long de leur cycle de vie, tout en préservant/améliorant la qualité d usage.

3

Habitat écologique, Bioclimatique, Durable Quand on parle d’écologie en bâtiment, plusieurs termes, notions et thèmes peuvent être évoqués. Parmi eux nous avons sélectionnés: • Ecologique • Bioclimatique • Durable • Bâtiment à énergie positive • Bâtiment passif (autonome) • Bâtiment à basse consommation (BBC) • Eco-construction E t ti • Eco- habitat

architecture durable ou écologique : est un mode de conception et de réalisation ayant pour préoccupation de concevoir une architecture hit t respectueuse t de d l’environnement l’ i t ett de d l’écologie. l’é l i On O peutt distinguer di ti plusieurs l i orientations: le choix des matériaux, de dispositif pour favoriser les économies d’énergie en réduisant les besoins énergétiques énergétiques, choix des méthodes dd’apports apports énergétiques énergétiques, le choix d’un cadre de vie .Le but primordial de l’architecture durable est l’efficacité énergétique de la totalité du cycle de vie du bâtiment. bâtiment Les architectes utilisent de nombreuses techniques différentes pour réduire les besoins énergétiques de bâtiments, et ils augmentent leur capacité à capturer ou générer leur propre énergie.

Eco-construction : Ou construction durable est la création ou la restauration, l’innovation ou la réhabilitation dd’un un bâtiment en lui permettant de respect au mieux ll’écologie écologie à chaque étape de la construction et plus tard, de son utilisation (chauffage, consommation d’énergie, rejet des divers flux) . Ces constructions utilisent des matériaux de construction et dd’isolation isolation écologiques tel que la pierre, la brique de terre crue, chanvre et paille, fibre de bois, de laine…

Eco-habitat : « un bâtiment bioclimatique basse énergie, utilisant exclusivement des matériaux écologiques gq choisis selon le climat régional. g »

Bioclimatique : « Une discipline de ll’architecture architecture qui tire le meilleur parti des conditions dd’un un site et de son environnement, pour une architecture naturellement la plus confortable pour ses utilisateurs ». La conception bioclimatique a pour objectif d’obtenir des conditions de vie, confort dd’ambiance, ambiance, dd’adéquats adéquats et agréables (températures, taux dd’humidité, humidité, insalubrité, luminosité, etc..) de manière la plus naturelle possible, en utilisant avant tout des moyens architecturaux, les énergies renouvelables disponibles sur le site (énergie solaire, ggéothermique, q , éolienne,, et plus p rarement l’eau), ), et en utilisant le moins possibles p les moyens y techniques mécanisés et le moins d’énergies extérieures au sites. » Elle regroupe différentes appellations d’architectures ou de constructions spécialisées tel que: Solaire (capatage d’energie)+ Passivhaus (respect de certains principes bioclimatiques).

Architecte d’intérieur

Le rôle de l’architecte l architecte dd’intérieur intérieur est dd’orienter orienter, dd’accompagner accompagner en construction ou rénovation, les maîtres d’ouvrage à faire le meilleur choix en re-qualifiant leurs espaces de vie ou de travail, par une analyse de l’existant, une prise en compte de la qualité du bâti, bâti des énergies renouvelables et des matériaux écologiques.

L’architecture bioclimatique

Ce e succession Cette success o d’événement d évé e e à participer p c pe à une u e première p e è e définition dé o des principes p c pes bioclimatiques qui se résument en • Réduire les besoins énergétiques g q du logement g et d’assurer le confort de manière passive. • Choix d’implantation et d’orientation • Forme du bâtit • Prolongement vers l’extérieur • Les matériaux • Intégration de la végétation • Maison évolutive (selon les besoins de la famille)

L’architecture bioclimatique ou écologique:

• • • • • •

Relief : (Choix d’implantation et d’orientation) Climat Ressources régionales Culture locale Niveau social des usagers Choix politiques de ceux qui gouvernent

L’architecture bioclimatique: 1960-70

L’approche bioclimatique n’est pas nouvelle, elle s’inspire des maisons et habitats vernaculaires. Dans la période qui a suivi la seconde guerre mondiale, ll’expansion expansion économique des pays industrialisés à généraliser peu à peu l’emploi d’installations techniques chargées d’assurer le confort des usagers en été comme hiver. • 1960 – David Wright habitat organique profitant des apports solaires gratuits. • 1970 – Prix croissant du gaz naturel et du pétrole a suscité une première crise de conscience de la finitude des ressources naturels (pollution) refus des gaspillages ou des énergies fossiles.

L Architecture bioclimatique : L’Architecture David Wright 70’s a développé l'archétype d'une maison solaire capteur

L’architecture bioclimatique 1970 L'approche bioclimatique a été tout d’abord très intuitive sans des outils réelles de conception ou de mise en oeuvre. oeuvre Elle a tout de même évoluer vers une série de grille d’évaluation importante (HBC, HPE). 1990 Première grille destinées à évaluer ‘’objectivement’’ les caractéristiques environnementales du bâtiment. • Green building Tool en amérique du Nord • Breeam au Royaume-Uni, • Dbca aux Pays-Bas, y , • Klimaaktivhaus en Autriche, • Minergie en Suisse, • Habitat passif en Allemagne et en Autriche, • RTCM Maroc.

L’architecture bioclimatique 1992

Sommet au Brésil, engagement en faveur du développement durable. Nombre de pays ont accélérés le pprocessus menant à la ggénéralisation de la démarche environnementale dans tous les secteurs économiques. • Isolation renforcée de l’enveloppe pp • développement de techniques liées aux énergies renouvelable • Participation et insertion sociale (habitat écologique) , participation sociale : « Institut Californien Carl Earth » • Exp: Honduras l’association Eco-tec.

Aujourd’hui

3 tendances majeures en architecture: 1/ Low-tech : Antonius Lanzinger : économie des moyens et la mise en valeur de savoir faire traditionnel. 2/ High-tech: Soutenu par la révolution industriel (Domotique) 3/ Architecture raisonnée (juste milieu)

matériaux innovation matériaux, innovation, éco éco-conception conception et bâtiment

Les matériaux dans le bâtiment Trois i grandes d catégories i et, très vite, i une quatrième. i

métaux

composites plastiques céramiques

Les métaux dans le bâtiment fontes et aciers Aluminium Cuivre zinc i Les céramiques dans le bâtiment Pierres Briques Verres Ciments plâtres

Les polymères dans le bâtiment Polycarbonates Polyuréthane Résines époxy Silicones PVC Les composites dans le bâtiment Du mur de pisé au béton pisé : maçonnerie de terre argileuse comprimée sur place. torchis : mortier composé de terre grasse et de paille béton : mélange de ciment, sables et granulats

Obtention des métaux

Par voie chimique : on part d’un oxyde d’un silicate, d’un carbonate, d’un sulfate On ramène tout à ll’état sulfate....On état dd’oxyde oxyde que ll’on on réduira ensuite. Cette réduction produit des gaz à effet de serre (CO2 , SO2 , NOx , ...)) et consomme beaucoupp d’énergie. g Acier Aluminium l i i Zinc

15 MWh/tonne* 85 MWh/tonne h/ 20 Mwh/tonne

* Choix des matériaux en conception mécanique Michael F. Ashby Dunod 2000

Obtention du ciment

Le ciment est obtenu par calcination à 1300 °C ° d’un mélange de calcaire et d’argile. Cette calcination produit également du dioxyde de carbone. carbone La calcination de 1 tonne de calcaire pproduit 440 kgg de CO 2 L’énergie consommée pour obtenir 1 tonne de ciment est de l’ordre de : 1,5 MWh

La production de verre

Le verre pour le L l bâtiment bâti t estt un mélange él de d nombreux b (6 – 7) oxydes, silicates, carbonates, nitrates portés à 1500°C. Un tel mélange, à cette température, dégage environ 250 m3 de gaz, en majorité à effet de serre. Pour le verre de vitre il faut une énergie de 5 MWh/tonne

Mise en forme des polymères

Pour les différents matériaux polymères utilisés dans le bâtiment les énergies mises en jeu sont : Polystyrène : 35 MWh/ tonne PVC : 20 Mwh/tonne Tous ces matériaux sont dérivés du pétrole ou d’hydrocarbures.

Bilan énergétique A la suite des données numériques on peut rapidement faire un bilan de l’énergie qui a été dépensée pour élaborer les matériaux nécessaires à la construction du bâtiment. Il faut maintenant mettre en œuvre les économies d’énergie au moins i équivalentes é i l aux dépenses dé précédentes. é éd

Conception durable

IL FAUT REDESSINER NOS VILLES ET VILLAGES :

La meilleure source d'énergie est celle que l’on ne consomme pas ! Donc, pour limiter les déplacements des habitants, le bon sens voudrait que l'on trouve tout à proximité. i i é Il faudrait f d i revenir i à une mixité i i é des d zones : habitat h bi / travail / commerces / culture / loisirs / santé /... ◦ Favoriser le commerce de p proximité qqui est tué par p les concentrations commerciales (qui pullulent en périphérie). ◦ Retrouver des services (culture / loisirs / santé) entre les zones d’habitat d habitat et de travail. travail ◦ Le tout relié par des transports en commun. ◦ Crée également de ll’emploi emploi localement et une mixité sociale.

Pour commencer, quelques priorités : Transport Économies d’énergies Construction bioclimatique Urbanisme Matériaux Éclairage public

Aspects p sociaux Il ne faut surtout pas rater cette prise de conscience environnementale pour repenser une nouvelle façon de vivre et de travailler ensemble. ensemble ◦ Retrouver des zones de convivialité dans les quartiers et favoriser le lien social et intergénérationnel : Crèches jumelées avec des maisons de retraites ; ◦ Installer I ll d des espaces de d jardins j di pour cultiver li et apprendre, d même ê en ville ill ; ◦ Répartir des locaux de rencontre pour les jeunes, les fêtes de quartier, des activités de voisinage, g , associatives ou artistiques,… q , ; ◦ Créer des points de covoiturage, favorisés par des sites internet ; ◦ Dans chaque parking, pouvoir trouver des voitures partagées ; Généraliser les vélibs avec des circuits dédiés,…

Voici quelques propositions sur un urbanisme qui intègrerait économie d’énergies ; lien social et lieux de convivialités. La notion du triangle : LOGEMENT / TRAVAIL /COMMERCES LOISIRS, illustré par ce dessin :

Si l’on conçoit encore les villes en séparant les zones, on induit forcément des déplacements, p , sources de bien des maux (pollutions, (p , isolement,, exclusion,, temps p de transport au détriment des autres activités,…) Maintenant, si l'on ressert ce triangle, au sein même de la ville, on crée une mixité des zones en réduisant les distances de déplacements. zones, déplacements En créant des locaux ouverts aux rencontres des habitants du quartier (gérer par une association) on peut favoriser la convivialité... Il faut également réserver des rues aux modes de déplacements doux…

conception durable S Stratégies é i

IMPLANTATION ET BIO-CLIMATISME

L'architecture L' h bbioclimatique l est une discipline d l de d l'l'architecture h qui recherche un équilibre entre la conception et la construction de l'habitat, son milieu (climat, environnement, ...) et les modes et rythmes de vie des habitants.

DEMARCHE BIOCLIMATIQUE !

BIOCLIMATISME ! Le bioclimatisme consiste à trouver la meilleure adéquation entre "la vie et la nature", dans le but de réduire au maximum les besoins thermiques. BIO : c'est "la vie, lié à la nature« CLIMATISME : c'est l’adaptation de l'habitation à son environnement. Le bioclimatisme utilise: le soleil, le vent, le sol, pour un confort thermique inépuisable, tout en préservant l'environnement.

Une démarche bioclimatique se développe sur trois axes : -

capter la chaleur,

-

la transformer/diffuser

-

la conserver.

Trouver un équilibre entre ces trois exigences, sans n’en négliger aucune, c'est suivre i une dé démarche h bioclimatique bi li ti cohérente. hé t Dans les régions chaudes (de type méditerranéen par exemple), un quatrième axe fondamental doit être pris en compte : se protéger de la chaleur et l'évacuer. Cet axe, a priori contradictoire avec les précédents, est la base d'une d une conception bioclimatique bien comprise comprise.

Une maison bioclimatique se caractérise par :

y

des ouvertures d t de d grande d dimension di i au sud d quii apporteront t t beaucoup b de d chaleur en hiver (quand le soleil est bas), et moins en été (surtout si elle est protégée par un auvent).

y

très peu d'ouvertures au nord car elles auront un bilan presque nul en été et fortement négatif en hiver.

y

peu d d'ouvertures ouvertures à ll'est est (soleil du matin) car elles auront un bilan presque nul en été et négatif en hiver.

y

peu d'ouvertures à l'ouest (soleil du soir) car elles apporteront beaucoup de chaleur en été, mais en perdra en hiver.

y

une fenêtre zénithale ou inclinée aura un bilan positif été comme hiver.

Apports solaires passifs en hiver

Protection solaire en été

Répartition des pièces

DU MACRO AU MICRO Chaque construction oblige à hiérarchiser les stratégies différemment, d’où l’importance de définir les besoins… Dans tous les cas, une approche du macro au micro est pertinente. DU MACRO AU MICRO y

Topographie

y

Végétation

y

Plan de masse

y

Volumétrie Compacité

y

Orientations

y

Inertie

y

Ouvertures

Topographie

Etude du terrain

La végétation

Plan de masse

Volumétrie, Compacité

Inertie hiver et mi-saison En hiver et en mi-saison, lors d’une jjournée bien ensoleillée, une forte inertie (courbe rouge) permet d’emmagasiner les apports solaires et de décaler le pic de température intérieure plus tard dans journée, quand and la température tem érat re extérieure e térie re sera plus l s basse. basse Une faible inertie (courbe verte), par contre, n’amortit que très peu le pic de température intérieure, qu’il ne retarde qque de qquelques q heures seulement. L’inertie thermique agit donc comme une régulation naturelle du climat intérieur. Par contre, pour les maisons passives l’effet de l’inertie sera moins prononcé, parce que la température intérieure reste quasi constante jour et nuit

Inertie d’été

En été, les apports de chaleur reçus pendant la journée pourraient conduire à une surchauffe h ff considérable. dé bl U Une bonne b inertie (courbe rouge) permet de stocker la chaleur reçue en journée pour la restituer pendant la nuit, lorsque la température extérieure s’est refroidie. Pour les maisons ppassives l’effet de l’inertie sera moins prononcé.

Ouvertures Choix des ouvertures: a) Prévoir une grande fenêtre plutôt que plusieurs petites fenêtres. En effet, une grande ouverture à la lumière naturelle occasionne moins d’éblouissement qu’une petite car elle augmente le niveau d’adaptation des yeux et diminue le contraste de luminance et la sensation d’éblouissement qui lui est associée ; b) Voiler le ciel par l’utilisation d’une protection solaire ; c) Voiler en partie le ciel en assombrissant la fenêtre par un élément déflecteur (lightshelf, murs de refends, débords de toiture...) ; d) Voiler V il en partie i le l ciel i l en disposant di à l’l’extérieur éi d des élé éléments moins i llumineux i que lle ciel i l (atrium, ( i cour intérieure) ; e) Situer les percements en hauteur (ouvertures zénithales, clere-stories…), afin de limiter l’éblouissement direct puisque la plupart des tâches visuelles nécessitent une vue horizontale ou vers le bas ;

Les couleurs de surface : f) Diminuer le contraste fenêtre-châssis en augmentant le coefficient de réflexion du châssis au moyen de couleurs claires et mates ; g) Diminuer le contraste mur-fenêtre en éclairant le mur qui contient la fenêtre ; h) Diminuer le contraste mur-fenêtre en augmentant le coefficient de réflexion du mur qui contient la fenêtre ; i)) Diminuer le contraste mur-fenêtre f ê en augmentant la part indirecte de l’éclairage ’é naturel au moyen de parois très claires ; j) Favoriser les revêtements mats car ils diffusent la lumière

Optimiser la ventilation nocturne

y

Unilatérale : ouverture sur une seule façade

y

Transversale : ouvertures sur des façades opposées

y

P tirage Par ti th thermique i ou effet ff t de d cheminée h i é

LES STRATÉGIES DE CONCEPTION

Architecture et climat on peut distinguer 3 stratégies constructives : la stratégie é du chaud la stratégie du froid la stratégie de l’éclairage

EN HIVER (stratégie du chaud) En hiver, Il importe de : ◦ Capter l’énergie solaire gratuite à travers les surfaces vitrées orientées au sud. ◦ Se protéger du froid, en isolant l’enveloppe extérieure du bâtiment et en minimisant les ouvertures subissant les vents froids au nord. ◦ Conserver l’énergie accumulée à l’intérieur de l’habitat en recherchant la meilleure capacité d’ d’accumulation l ti d dans lles matériaux té i utilisés tili é (inertie thermique).

EN ETE (stratégie du froid)

En été, il faut : ◦ Se protéger de l’ensoleillement direct en rapportant un écran pare-soleil ou un écran de végétation é é i caduque. d ◦ Minimiser les apports internes de chaleur par le degré g d’inertie des parois. p ◦ Dissiper la chaleur excessive accumulée à l’intérieur de l’habitat en ventilant la nuit. ◦ Refroidir naturellement l’air par l’utilisation de plans d’eau extérieurs. ◦ Minimiser les apports internes de chaleur.

LA STRATEGIE DE LA LUMIERE NATURELLE y

L’habitat bioclimatique s’emploie à tirer le meilleur parti possible de la lumière naturelle (stratégie de la lumière naturelle).

y

Contrairement aux apports solaires, toutes les orientations peuvent apportées é de la lumière è naturelle.

y

Elle varie bien sur en qualité et quantité, le but étant d’assurer d assurer un éclairage suffisant et uniforme suivant les fonctions des pièces et le type d’activités.

y

Par contre un trop fort rayonnement solaire peut être source de d gêne, ê dans d ce cas on ttentera t de d contrôler t ôl l’éclairement de la lumière naturelle en évitant l’éblouissement, par la mise en place de stores, voilages, écrans mobiles, etc...

PARAMETRES DE CONFORT

La température ambiante confortable

Influence des rayonnements y

Calcul de la température opérative

Une bonne image du confort thermique est donnée par la température de confort (ou T° opérative), moyenne arithmétique entre la température de l'air et la température des parois. Tconfort = (Tair + Tparois) / 2 Température de surface d'une paroi nettement plus faible que la température p ambiante. Cette relation simple p s'applique pp q pour p autant que la vitesse de l'air ne dépasse pas 0,2 m/s.

Cas du vitrage Généralement les simples et les doubles vitrages ordinaires sont considérés comme des parois froides, cc'est est à dire qu qu'un un inconfort inévitable dû à un rayonnement froid se produit à leur proximité. Ce phénomène est d'autant plus important que la surface est grande. Température de surface d'un simple vitrage.

Température de surface d'un double vitrage.

Température de surface d'un double vitrage basse émissivité.

La plage de confort température-humidité

ASPECTS S C S SOC SOCIAUX U ET CU CULTURELS U S y

Age

y

Vitesse de l'air

Vitesses résiduelles

Réactions

Situation

0 à 0,08 m/s

Plaintes quant à la stagnation de l'air

Aucune

0,13 m/s

Situation idéale

Installation de grand confort

Situation agréable 0,13 à 0,25 m/s

mais à la limite du confort pour les personnes assises en

Installation de confort

permanence

y

0,33 m/s

Inconfortable, les papiers légers bougent sur les bureaux

Grandes surfaces et magasins

0,38 m/s

Limite supérieure pour les personnes se déplaçant lentement

Grandes surfaces et magasins

0,38 à 0,5 m/s

Sensation de déplacement d'air important

Installations industrielles et usines où l'ouvrier est en mouvement

Activités Minimum

Maximum

Travaux très légers

20°C

30°C

Travaux légers

18°C

30°C

Travaux semi lourds

15°C

26,7°C

Travaux lourds

12°C

25°C

Sensation de froid

Vitesse de l'air [m/s]

Refroidissement éq équivalent i alent [°C]

0,1

0

0,3

1

, 0,7

2

1,0

3

1,6

4

2,2

5

3,0

6

4,5

7

6,5

8

L’inertie thermique q On parle souvent d'inertie thermique au singulier concernant une paroi. Mais, plus précisément, nous pouvons distinguer deux types d'inertie de nature différente : l’inertie de transmission et l’inertie par absorption.

L'inertie de transmission ◦ Agit en résistant à la transmission de la température et de la chaleur. chaleur Elle ne concerne que les parois opaques de l'enveloppe d'un bâtiment. ◦ Concrètement, l'inertie de transmission augmente quand, pour les matériaux de paroi : x x x

La diffusivité diminue (a) La conductivité diminue (λ) L'épaisseur augmente (e)

L’inertie par transmission fait plutôt appel à des matériaux légers que sont les isolants.

L'inertie ppar absorption p ◦

Réduit les variations de température en absorbant (ou restituant) la chaleur (la puissance thermique).

L’inertie thermique q

L’inertie thermique L'inertie thermique d'un matériau est évaluée à l'aide des deux paramètres suivants : ◦

la diffusivité : α = λ / (ρ * c) [m²/s]



l'effusivité : E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]



λ conductivité thermique [W . m-1 . K-1]



ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]



c la l capacitéé thermique h massique du d matériau é en [J.kg [J k -11.K K-11]

où :

L’inertie thermique q Pour garantir le confort d'été (éviter les surchauffes) on essaiera d'utiliser un matériau possédant les caractéristiques suivantes : ◦

une faible diffusivité, pour que l'échange l échange d'énergie d énergie thermique entre le mur et le climat intérieur se fasse le plus lentement possible. Ceci conduit à choisir un matériau possédant une capacité thermique (ρ * c) élevée



une forte effusivité thermique pour que le mur stocke au maximum l'énergie thermique du climat extérieur

L’inertie thermique q

L’inertie thermique q

Parois : principe de fonctionnement Son principe de fonctionnement est simple : trois composants de base (peau interne, isolant, peau externe) calculés les uns par rapport aux autres afin d’accélérer le transit d’air, d’eau et de vapeur de l’intérieur vers l’extérieur. Ce qui entre dans le mur en ressort tout naturellement sans qu’il soit nécessaire d’établir de barrières étanches. Le matériau isolant est choisi principalement pour ses propriétés hygroscopiques qui lui permettent d’absorber d’ b b sans dommage d les l surplus l ponctuels l d de vapeur d’eau et de les restituer quand les conditions le permettent tout en limitant le flux de chaleur vers l’extérieur

Parois respirantes y

Une pparoi respirante p fonctionne ggrâce à un différentiel de p pression intérieur-extérieur q qui ppermet de faire migrer l’air lentement dans les murs, de l’ambiance présentant la pression la plus élevée à l’ambiance dont la pression est la moins élevée avec lesquels il échange peu à peu ses calories et son eau excédentaire.

y

Pour respecter P t ce principe, i i lla mise i en œuvre d de parois i respirantes i t nécessite é it le l respectt de d conditions diti suivantes : ◦ la paroi sera la plus homogène possible, donc sans ponts thermiques pour éviter les concentrations u té, d’humidité, ◦ les matériaux de construction devront être des matériaux perméants ayant tous une capacité hygroscopique moyenne à élevée, tels : bois, laine de bois, laine végétale ou animale, terre cuite, chaux, plâtre, etc, ◦ les matériaux seront disposés de telle sorte que leur résistance à la vapeur d’eau ou leur valeur Sd soit en dégressivité de l’intérieur vers l’extérieur.

Terminologie générale/Notions techniques La diffusion de la vapeur est caractérisée par la perméance d d'un un matériau. Plus un matériau est perméant, plus il permet le transfert de vapeur.

Par contre P t l'l'approche h éécologique l i de d l'isolation l'i l ti respirante i t prendd en compte t les l qualités lité hygroscopiques de la plupart des isolants naturels. Le plus spectaculaire étant la laine de mouton qui peut absorber 30 % de son poids de vapeur d'eau sans perdre ses propriétés pphysiques y q et isolantes. Dans cette optique p q il ne s'agit g pplus de placer p une barrière de vapeur p pour en interdire le transfert mais d'adapter la perméance du pare-vapeur (qui se place côté chaud du local à isoler) aux qualités de respiration de la paroi extérieure. Dans certains cas, comme l'isolation sur combles perdus où la masse d'air sous la toiture, elles constituent une paroi très respirante qui q i excluent e cl ent le pare-vapeur. pare ape r Ainsi le volant olant hhygrométrique grométriq e de l'isolant peut être utilisé au maximum pour participer à la régulation de l'humidité à l'intérieur du bâtiment.

Qualité de ll’air air La qualité de l’air dans les bâtiments est souvent moins bonne que celle à l’extérieur l extérieur. La raison de ce constat est double : o Tant les occupants que leurs diverses activités sont sources d d’eau eau, de CO2 et d d’autres autres polluants. polluants Le bâtiment lui-même, les revêtements, le mobilier, les plantes également. o Les L espaces clos l favorisent f i l’accumulation l’ l i d des polluants. Pour la vapeur d’eau, on parlera de pourcents d’humidité relative. Pour les matières radioactives, de becquerels par m³ d’air.

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Polluants physico-chimiques physico chimiques : o Les matériaux ppris isolément ppeuvent émettre des substances nocives ppour la santé. On peut citer les solvants organiques présents dans les colles et les résines, le formaldéhyde et d’autres substances de traitement de surface ou agents conservateurs de matériaux. Bio-contaminants (poussières, moisissures, champignons, …) : o Essentiellement, on évitera les matériaux difficile à entretenir et présentant un risque élevé d’accumulation de poussière (par exemple, les moquettes). o Lors d’activités générant des poussières, comme des travaux d’aménagement, on pensera à ouvrir les fenêtres pour ventiler intensivement le local. local o La condensation de la vapeur d’eau en des endroits spécifiques peut entraîner le développement de moisissures et devenir source de polluants affectant la qualité de l’air ambiant. Pour limiter les condensations et le développement pp de moisissures,, on ppeut jjouer sur un effet tampon p des matériaux. Certains matériaux, de par leurs propriétés hygroscopiques, permettant d’absorber rapidement de grandes quantités de vapeur (argile, enduits à la chaux, panneaux de plâtre, etc.) s’ils sont en contact avec l’ambiance humide. Ce faisant, ils atténueront les pointes de production de vapeur et ainsi un rôle de régulateur. régulateur

Les modes constructifs Bio-contaminants Bio contaminants : o Le choix et la mise en œuvre d’un pare-vapeur ou freine-vapeur couplé à l’isolant, le traitement des ponts thermiques et la ventilation des locaux i fl influencent la l formation f i ou pas d de condensation d i et, par conséquent, é la l présence de moisissure. Polluants physico-chimiques : o Des modes de mise en œuvre permettent d’éviter les sources de pollution chimiques que sont les colles et solvants. Par exemple, on privilégiera des fixations mécaniques plutôt que chimiques.

La production de chaleur

Le bon choix d d’un un système de production de chaleur minimisera le risque de production de polluants tels que le monoxyde de carbone CO, NOx, le dioxyde de carbone CO2, … On éévitera O it ttoutt contact t t entre t l’l’ambiance bi ett lles produits d it d de la l combustion b ti en choisissant des appareils à combustion fermés. On veillera également à ce que le système de ventilation ne perturbe pas le f fonctionnement d des appareils l à combustion b quell qu’il ’ l soit. En cas d’intoxication, une aération intensive et l’appel de secours sont indispensables.

La ventilation Le choix de la ventilation est primordial pour réduire les concentrations de polluants liés à l’occupation des locaux et ceux éventuellement liés aux matériaux. LLe principe i i d’ d’une ventilation il i hhygiénique ié i efficace, ffi est d’i d’insuffler ffl d de l’l’air i ffrais i d dans les locaux « secs » (chambres, séjours, bureaux) par des grilles dans les châssis ou un système de pulsion mécanique, de laisser cet air transiter dans le bâtiment, souvent en passant sous les portes, puis d’extraire dans les locaux « humides » (cuisines, WC, salles de bain) par des cheminées naturelles ou des ventilateurs. Une ventilation bien dimensionnée suffit à évacuer la plupart des polluants dont le dioxyde de carbone CO2

LE SYSTEME CONSTRUCTIF Un exemple : LE BLOC FIXOLITE C’est un bloc de coffrage de 30 cm d’épaisseur avec isolation intégrée côté extérieur, fabriqués à partir d’ bé d’un béton de d fib fibres d de bbois, i composés é de d copeaux de d bois de texture homogène et d’essences non acides, dépoussiérés, minéralisés et agglomérés au ciment Portland, intégrant côté extérieur un isolant thermique. Ce bloc de coffrage se pose à sec (sans mortier ni colle), les uns sur les autres, comme un jeu de construction puis une fois le mur monté reçoit un construction, béton coulé dans ses cavités.

Isolation par ll’extérieur extérieur ou par ll’intérieur intérieur ? Isolation par ll’intérieur intérieur Mur extérieur isolé par l’intérieur Mur extérieur isolé par l’extérieur Avantage g : – réduction des coûts de chauffage dans les pièces rarement occupées. Inconvénients : – capacité d’accumulation thermique du mur non utilisée, – variations de température rapides au niveau de la maçonnerie, – conduites dans le mur non protégées contre le gel, – ponts thermiques, – pare-vapeur pare vapeur la plupart du temps nécessaire côté intérieur pour prévenir la formation d’eau de condensation.

Isolation par l’extérieur Avantage : – excellente isolation thermique, – réduction éd i drastique d i des d coûts û d de chauffage, h ff – pas de ponts thermiques prononcés, – exploitation optimale de la capacité d d’accumulation accumulation thermique du mur mur, – climat ambiant agréable, –p protection contre la chaleur en été, – pas de dégradations dues à la température, – grande liberté de conception des façades, – valorisation du bâtiment. Inconvénient : – ne convient i pas aux façades f d des d bâtiments bâ i classés l é monuments historiques. hi i

Analyse du Cycle de Vie

L’éco-conception La mise en place d’une stratégie efficace d’éco conception conduit à fonctionner en deux temps. En ppremier lieu, la réflexion doit ppermettre d’élaborer les outils. Les axes de cette réflexion : • optimisation des sites de production pour conduire, à terme, à des chantiers sans nuisances environnementales ; • définition de technologies de production pour des systèmes constructifs plus économes ; • diffusion de bonnes pratiques avec, entre autres, des notices d’utilisation sur le mode d’emploi des ouvrages. En second lieu lieu, une série d d'objectifs objectifs sont définis définis, dans une stratégie d d'ensemblier ensemblier. Les objectifs à court terme : • redéfinition de la conception des ouvrages en partenariat avec la MO et la MOE ; • maîtrise du volume des prélèvements et des rejets polluants résultants d’un ouvrage ; • optimisation de la chaîne de valeurs en travaillant, en amont, avec les fournisseurs industriels et, en aval, avec les sous-traitants. Cette démarche d'éco conception est calquée sur les pratiques issues de l'industrie.

La notion de cycle de vie Une construction ne doit plus être pensée comme un simple chantier, mais bien comme un bâtiment qui durera entre 30 et 50 ans, voire plus. L’éco conception suppose que l’analyse des flux ne se limite plus à la stricte construction, mais intègre également l’analyse des flux propres à la période d’ ili i du d’utilisation d bâtiment. bâ i L’analyse de l’ensemble de ces flux dans le temps est l’analyse du cycle de vie d’un bâtiment. Elle doit être réalisée avant le début du chantier. Le modèle générique de l’éco conception est donc conçu sur l’analyse l analyse de la totalité des flux dans les différentes phases de vie d’un d un bâtiment. bâtiment

Étapes p d’une ACV

Définition des objectifs Unité fonctionnelle Frontières du système Hypothèses : énergie, énergie transport, transport recyclage Calcul de l’inventaire Agrégation g g (thèmes ( environnementaux)) Normalisation -> écoprofil Interprétation des résultats

Les piliers de l’éco conception L’éco conception repose sur trois grands principes : • la définition des flux mobilisés par l’ouvrage projeté ; • la qquantification de ces flux ppour mieux les considérer ; • le travail sur des choix appropriés pour les réduire. Pour cela nous avons 12 indicateurs : Chaque flux interagit avec le système écologique et son volume est converti en impact environnemental. Les douze indicateurs suivants ont été définis par des organismes scientifiques et sont largement répandus parmi les praticiens de l'analyse de cycle de vie. L’effet de serre L’eutrophisation La formation d’ozone photochimique L’odeur Le taux de toxicité humaine Les ressources naturelles L’énergie primaire L’eau utilisée Les déchets ultimes Les déchets radioactifs L’écotoxicité

Réglementation g Thermique q de Construction au Maroc (RTCM)

Objectifs du RTCM 1. Couvrir la plupart des types de bâtiments Le règlement thermique concerne uniquement l’enveloppe des bâtiments et couvre à la fois le secteur de l’habitat et les bâtiments tertiaires. Dans l’habitat, le règlement couvrira, a ppriori,, toutes les catégories g socioéconomiques q des bâtiments,, à savoir : ** Économique, ** Standing P Pour ces dderniers, i quatre t segments t sontt particulièrement ti liè t couverts, t à savoir i : ** Les hôtels, ** Les bâtiments administratifs (bureaux), ** Les bâtiments d’éducation et d’enseignement g supérieur, p , ** Les hôpitaux p

2. Focaliser sur le neuf Bien que la problématique de l’efficacité énergétique dans les bâtiments existants soit très importante compte tenu de l’ampleur du parc au Maroc, le règlement thermique proposé ne couvre, dans un premier temps, que les bâtiments neufs. neufs Le traitement du segment des bâtiments existants pourra être traité à travers les audits énergétiques et la mise en œuvre des mesures d’efficacité énergétique qui en découlent.

Zonage Climatique

Les travaux de zonage climatique ont été réalisés en étroite coordination entre la DMN et l’ADEREE, avec l’appui d’une expertise internationale. Le territoire Marocain a été subdivisé en zones climatiques homogènes en se basant sur l’analyse des données climatiques enregistrées par 37 stations météorologiques sur la période de 1999-2008 (10 ans). Le zonage final qui répond au mieux aux besoins de la réglementation thermique du bâtiment, est réalisé en se basant sur les zonages suivants: * Les degrés jours de chauffage à base 18°C (réalisé par la DMN) * Les degrés jours de climatisation à base 21°C (réalisé par la DMN) * Résultats de simulations énergétiques et thermiques sur plusieurs villes marocaines types (zonage réalisé par les experts désignés par ll’ADEREE ADEREE

Un zonage climatique unique pour les besoins du règlement thermique a été réalisé par les experts internationaux avec des fichiers climatiques annuels horaires horaires, sur la base des résultats de simulations des besoins thermiques annuels de chauffage et de climatisation des bâtiments dans onze villes marocaines représentatives.

Une carte représentative du zonage climatique adopté par le règlement thermique de la construction. construction

Le RTCM dans le secteur de l’habitat 1. Approche Performancielle Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments sont fixées par le RTCM conformément à l’approche performancielle suivante :

2. Approche Prescriptive Ces spécifications peuvent être exprimées selon une approche prescriptive, en fonction d zones, comme indiqué des i di é dans d le l tableau bl ci-après i è (Zone ( 5 prise i comme exemple). l )

Le RTCM dans le secteur tertiaire : Le règlement thermique proposé cible de manière spécifique les quatre grandes branches du secteur tertiaire à savoir : * Les bâtiments administratifs * Les établissements scolaires * Les bâtiments hospitaliers * Les établissements hôteliers

1. Approche Performancielle Selon l’approche performancielle, les spécifications techniques minimales de performance thermique des bâtiments sont fixées par le RTCM comme suit :

2. Approche Prescriptive Les spécifications techniques prescriptives sont exprimées de la même manière pour l’ensemble du secteur tertiaire dans un but de simplification de la mise en œuvre du règlement thermique. Ces spécifications prescriptives se présentent en fonction des zones comme indiqué dans le tableau ci-après (Zone 5 prise comme exemple).

PROJET Etude d'une maison individuelle

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Etude d'une maison individuelle

Dans le cadre de la réalisation d'une eco-conception et un développement durable d'un bâtiment au maroc, On est amené à étudier une maison (12 m x 7 m), située à Ifrane (et/ou Ouarzazate) dont le plan de masse est donné cidessous. En effet, on cherche à concevoir, de point de vue énergétique et environnementale, notre maison en phase de sa construction et aussi en phase d'utilisation. La ventilation de cette maison est assurée par une VMC auto-réglable. On cherche à maintenir la température de cette maison à Tint, sachant que la température extérieure de base est Text . La hauteur sous plafond est 275 cm. Les dimensions des parois vitrées sont regroupées dans le tableau1. N.B. Le premier groupe doit étudier la maison individuelle en période hivernale à ifrane (Tint = 20 [°C] et Text = -5 5 [[°C] C] ) pour dimensionner la puissance de chauffage à installer. Le deuxième groupe doit étudier la maison individuelle en période estivale à Ouarzazate (Tint = 25 [°C] et Text = 45 [°C] ) pour dimensionner la puissance de climatisation à installer.

Fig 1 : Plan de masse de la maison individuelle. Fig. individuelle

tableau1 : Dimensions des parois vitrées.

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Partie 1 : Eco-conception du bâtiment

I) Ventilation 1. Déterminer le débit maximum d'air vicié à extraire du logement. 2. Déterminer le débit d'air neuf à introduire dans le logement. g 3. En supposant que la ventilation est assurée par une VMC simple flux, déterminer les déperditions par renouvellement d'air Hv en [W.K-1]. p II)) Transmission des parois Le mur des façades est constitué, de l’extérieur vers l’intérieur, d’un enduit de mortier de 2 [cm] d’épaisseur, d’une couche de parpaings (20 × 20 × 50 à trois rangées d’alvéoles (R = 0, 24 [m2.K.W-1]) et d’un enduit de plâtre de 1.5 [ ] [cm]. Le plancher sur vide sanitaire non-chauffé est constitué d’une dalle en béton de 16 [cm] revêtue en sous-face de 5 [cm] d'un isolant fibreux (λ = 0, 12 [W m-1.K-1]) et en surface d’un carrelage (λ = 1.9 [W m-1.K-1]) de 1.5 [cm] d'épaisseur. Le plafond sous combles perdues non-chauffées, est constitué de deux feuilles de plâtre cartonnées (λ = 0, 35 [W m1.K-1]) de 15 [mm] d’épaisseur chacune, accrochées aux fermes et recouvertes de 6 [cm] de laine de verre (λ = 0, 047 [W m-1.K-1]).

1. Calculer le coefficient de déperditions surfacique Umur du mur en partie opaque. 2. Calculer les coefficients de déperditions surfaciques Uw des parties vitrées : menuiseries en PVC de coefficient Uf = 2,5 [W m-2.K-1] et représente 15 % de la surface total de l'ouvrant, double vitrage g 4/10/4 en verre p peu émissif et remplissage p g à 85% de krypton, yp , 2 -1 la résistance thermique de la porte est Rporte = 0,3 [m .K.W ]. 3. Faire l'inventaire de tous les ponts thermiques sachant que : – les liaisons d’angle mur-mur : Ψ mur,mur = 0.07 [W m-1.K-1] – les liaisons mur-plafond p : Ψ mur,ph ,p = 0.38 [[W m-1.K-1] – les liaisons mur-plancher : Ψ mur,pb = 0.35 [W m-1.K-1]. 4. Calculer le coefficient de déperditions Hs du plafond sous combles perdues. 5. Calculer le coefficient de déperditions p Hd des p parois en contact avec l'extérieur. 6. Calculer le coefficient de déperditions Hu du plancher sur vide sanitaire. 7. Calculer les coefficients de déperditions HT [W.K-1] et déduire le coefficient de transmission Ubat [W m-2.K1] à travers l'enveloppe du bâtiment. III) besoins énergétiques de la maison 1. Déterminer la puissance de chauffage à installer. 2. Déterminer les apports pp internes Ai ((kWh). ) 3. Déterminer les apports solaires As (kWh). 4. Déterminer les besoins annuels en chauffage, sachant que le Degrè Jour de chauffe annuel à ifrane est DJ=2000 K.J. Après p mesure des apports, pp on donne respectivement p l'ensoleillement et les apports pp internes p par surface -2 -2 habitable (SHON): E= 15 kWh. m et Ai= 20 kWh. m

Partie 2 : développement durable et ACV du bâtiment

Le bilan carbone est le total des émissions de CO2 engendrées par une activité de construction d'une maison individuelle. Dans le cadre de ce bilan, l’analyse du cycle de vie de tous les matériaux et produits formant cette activité sera prise en compte afin d’en faire ressortir l’impact environnemental en phase de construction et utilisation. I) bilan carbone en phase construction 11. faire ll'inventaire inventaire des matériaux utilisés pour la construction de cette maison. maison 2. Déterminer l'émission de GES des matériaux utilisés (kg eq CO2). 3. Déterminer le bilan carbone global de la maison (kg eq CO2). On donne : enduit d it de d mortier ti parpaings enduit de plâtre dalle en béton isolant fibreux carrelage laine de verre

5 kg k éq. é CO2 /m2 / 2 10 kg éq. CO2 /m2 2 kg éq. CO2 /m2 200 kg éq. CO2 /m3 3 kg éq. CO2 /m2 15 kg éq. CO2 /m2 5 kg éq. CO2 /m2

II) bilan carbone en phase utilisation Pour une durée de vie de 50 ans, on cherche à faire évaluer un bilan carbone de cette maison lors de son utilisation. Pour ce faire, on néglige la consommation énergétique des auxiliaires et on donne 40 % de la consommation globale pour l'éclairage et la production de l'ECS, assurée par le réseau électrique urbain. 1. Déterminer la consommation électrique annuelle de l'éclairage et la production de l'ECS de cette maison (kWh/an). 2. Déterminer le bilan carbone global annuel de cette maison, dans le cas où le chauffage est en bois(kg eq CO2/an). 3. Donner le bilan carbone de cette maison pour une DVT de 50 ans. 4. Donner le bilan carbone de cette maison en phases de mise en œuvre et utilisation.

DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE DPE

Qu'est-ce qu'un DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE ?

y

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une évaluation qui renseigne sur la quantité d'énergie consommée par un bâtiment et évalue sa performance énergétique, ainsi que l'impact de sa consommation en termes d'émissions de gaz à effet de serre.

y

Il se traduit par un document dont le contenu et les modalités d'établissement sont réglementés. Il s'inscrit dans le cadre de la politique énergétique définie au niveau européen afin de réduire la consommation d'énergie d énergie des bâtiments et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Le Diagnostic de Performance Energétique y

Concerne tous les types de bâtiments ( individuel, collectif,, non résidentiel))

y

Évaluation des consommations en kWh/m²/an.

y

(chauffage ECS (chauffage, ECS, Ventilation Ventilation, refroidissement refroidissement, éclairage)

y

Évaluation des Taux de CO².



Recommandations et Orientations.



Délivrance par un expert agréé (Défini en conseil d’Etat).



Validité du diagnostic pendant 10 ans.

Quelles opérations nécessitent un DPE ? Le DPE doit être établi à l'occasion de la vente ou de la construction de tout bâtiment ou partie de bâtiment clos et couvert, quel que soit son usage. Il doit o t également ga t être t établi tab à l'occasion occas o de laa mise s en location ocat o d'un u logement og t ou d'un u bâtiment bât t à usage usag principal d'habitation. L'obligation de fournir un DPE s'applique actuellement en France métropolitaine uniquement. Le DPE n n'est est pas obligatoire pour les opérations portant notamment sur les bâtiments suivants : - certaines constructions provisoires ; - un bâtiment indépendant p dont la surface est inférieure à 50 mètres carrés (un ( logement, g , qquelle qque soit sa taille,, lorsqu'il est situé dans un bâtiment dont la surface est supérieure à 50 m², est cependant soumis au DPE) ; - certains bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel, autres que le local servant à l'habitation ; - un monument historique classé ou inscrit à l'inventaire en application du code du patrimoine - un bâtiment ou partie de bâtiment neuf, dont la température normale est inférieure ou égale à 12°C ; - un logement à la vente qui ne dispose pas de système de chauffage fixe (même s'il existe un dispositif de production d'eau chaude), ou qui n'a pas d'autre moyen de chauffage qu'une cheminée à foyer ouvert ; en revanche, le DPE est obligatoire bli at ire pourr unn logement l ement à la vente ente pourvu r d d'un n équipement é i ement de cha chauffage ffa e de ttypee insert insert, cha chaudière, dière cha chauffage ffa e électrique fixe.

Le contenu du DPE Le contenu du DPE est réglementé. Il ne faut pas confondre le DPE avec tout autre diagnostic ne répondant pas aux mêmes exigences qui pourrait vous être proposé par des professionnels non certifiés pour l'établir. y

Le DPE décrit le bâtiment ou le logement et ses équipements de chauffage, de production d'eau chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation, ainsi que les conditions de leur utilisation.

y

Il indique suivant les cas, soit la quantité d'énergie effectivement consommée (sur la base de relevés de consommations d'énergie), soit la consommation d'énergie estimée pour une utilisation standardisée du bâtiment ou du logement. Deux étiquettes classent le logement ou le bâtiment, en fonction de sa performance énergétique et de la quantité de gaz à effet de serre émise. émise

Diagnostic de performance énergétique Nr : impact Date :

Type de bâtiment : Maison Surface habitable (m²) : 100 Date approximative de construction :

26/10/2005

Ce document ne peut être utilisé que dans le cadre de l'expérimentation IMPACT, la forme et le fond sont issus de documents de travail préparatoires au futur DPE. Les résultats (chiffres et recommandations) n'ont donc aucune valeur juridique. La responsabilité de l'expert ne peut, en aucun cas, être engagée.

Logement : Adresse : Propriétaire : Adresse : Syndic (s'il y a lieu ) : Adresse :

Code Postal : Code Postal : Code Postal :

INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX Consommation en énergie primaire : environ Emission de gaz à effet de serre : environ

pour le chauffage, l'ECS et la climatisation 328 kWhEP/m².an 67 kg d'équivalent CO2 par m² et par an

Consommations énergétiques :

Emissions de gaz à effet de serre (GES) :

Logement économe

Logement à faible émission de GES

≤ 50 kWh

A

50.01-100 kWh

100.01-150 kWh

≤ 10 kg

B

10.01-20 kg

C C

150.01-200 kWh

20.01-30 kg

30.01-40 kg

D

200.01-250 kWh

250.01-300 kWh

300.01-350 kWh

350.01-400 kWh

40.01-50 kg

E F F

50.01-60 kg

> 60 kg

G

Logement à forte émission de GES

H

> 400 kWh

I

Logement énergivore

P Pourquoi i un di diagnostic ti : Le diagnostic de performance énergétique - Pour informer le futur locataire ou acheteur. - Pour pouvoir comparer différents logements entre eux - Pour inciter à effectuer des travaux de rénovation afin d’économiser de l’énergie et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Statut des résultats : Les calculs ont été faits avec des conditions d'occupation moyennes, avec un comportement "standard" des occupants, déterminés à partir d'enquêtes de relevés de consommations dans différents logements et différents lieux. L Les résultats é lt t sontt conventionnels. ti l Il ne peuventt être Ils êt remis i en cause que sii lles d données é d' d'entrée t é pour lles calculs l l ne correspondent d t pas au llogementt ét étudié. dié

En application de la loi de simplification du droit 2004-1343 du 9/12/2004, ce diagnostic a été élaboré par l'expert indépendant :

Expert : Nom : Adresse :

Signature : Code Postal :

Détails Descriptions et indicateurs liés à la qualité de l'isolation de l'enveloppe et aux rendements des systèmes de chauffage et eau chaude : Indicateur Murs Toiture Fenêtres et porte-fenêtres Plancher bas Enveloppe Système de chauffage Système d'eau chaude sanitaire Le plus performant :

Description

*** *** **** ***

***** **** *** ** *

L'indicateur ci-dessus ne se rapporte qu'aux systèmes ou éléments d'enveloppe principaux.

Le moins performant -

Détails des consommations par énergie :

chauffage ; eau chaude sanitaire ; climatisation ; auxiliaires ; autres usages gaz et électriques

Electrique :

3000

-

4000

kWh

Gaz naturel :

33000

-

34000

kWh PCS

GPL :

0

-

0

kg

Fioul :

0

-

0

litres

Bois :

0

-

0

stères

Charbon :

0

-

0

kg

Réseau de chaleur :

0

-

0

kWh

Autre :

0

-

0

kWh

Répartitions des dépenses par poste de consommations conventionnelles : Répartitions des dépenses par poste abonnements 11%

Estimation du montant annuel conventionnel des frais inhérents à la consommation : 1687 €TTC Cette estimation théorique est basée sur les résultats du calcul

autres usages 22%

des consommations. Elle prend en compte les dépenses de chauffage, eau chaude sanitaire, chauffage 60%

climatisation, auxiliaires, autres usages et les abonnements. Elle a été établie avec : tarifs des énergies issus de l'Observatoire de l'énergie - août 2005 - eurosTTC

eau chaude sanitaire 6%

Factures (si elles sont disponibles) : Attention, les informations ci-dessous sont données à titre indicatif, si elles sont disponibles par le propriétaire. Elles ne peuvent pas engager la responsabilité de l'expert. Des divergences importantes entre les factures et les consommations conventionnelles peuvent apparaître pour plusieurs raisons raisons. Le calcul est fait avec des conditions climatiques moyennes du lieu, des occupants ayant un mode de vie et des comportements correspondant à des moyennes statistiques observées. Votre comportement et vos habitudes peuvent diviser ou multiplier par 2 vos factures énergétiques. Certaines consommations ne sont pas prises en compte dans la méthode : chauffage de l'eau d'une piscine, pompe de piscine ou d'aquarium ; machines de bricolage ; …

Consommations d'énergie basées sur les factures du logement : Type d'énergie

unité

Période de chauffage : Température séjour :

°C

Température inoccupation :

°C

Température chambres :

°C

Pièces non chauffées : Nombre d'occupant : Autres usages électriques spécifiques non pris en compte dans le calcul conventionnel :

Comportement :

LES ENERGIES RENOUVELLABLES

M i de Merci d votre t attention tt ti