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I- Présentation de l’audit 1- Origine et développement d’audit * Chez les occidentaux - Pour certains auteurs, la pratique de l’audit remonte à l’époque des romains ( IIIème siècle AJ) - Pour d’autres, la pratiques de l’audit au sens moderne, est liée au développement du capitalisme industriel et financier . Par
ailleurs,
plusieurs
raisons
sont
à
l’origine
de
son
évolution notamment des raisons conjoncturelles et des raisons structurelles.
Chez les Arabo – Musulmans : On peut assimiler l’audit à la notion de la Hisba.
2- Définition de l’audit « L’audit consiste dans l’appréciation de l’information comptable et financière et/ou de gestion, par une personne indépendante, suivant une démarche précise dans le but d’émettre des recommandations pour en améliorer l’utilisation ».
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3- Typologies d’audit 3-1- Critère relatif à la nature d’audit ( Schéma n° 1 ) 3-1-1- Audit comptable et financier L’Audit financier est un examen qui porte sur les comptes de l’entreprise, à propos des quels l’auditeur exprime une opinion sur leur conformité et leur régularité. 3-1-2- Audit opérationnel L’audit opérationnel est l’examen des activités d’une entité en fonction de sa finalité et ses objectifs en vue d’évaluer les réalisations, en identifiant les pratiques non-économiques, improductives et inefficaces, dans le but d’émettre des recommandations d’amélioration. Principe d’économie Moyens ressources
Entité Minimiser les moyens mis en oeuvre
Biens et services produits
Principe d’efficience Moyens ressources
Entité Minimiser le rapport
Biens et services produits
Moyens mis en œuvre sur les biens et services produits
Principe d’efficacité Finalité Objectifs
Apprécier L’écart
Moyens ressources
Entité Biens et services produits
Schéma n°1 : Les principes d’économie, d’efficience et d’efficacité.
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On peut distinguer différents domaines couverts par l’AO selon l’approche adoptée : Approche fonctionnelle (ex : Audit Marketing, Audit de la Production , audit des Ressources Humaines, Audit de la Fonction Comptable) Approche systémique ( ex : audit du système d’information , du système de contrôle) Approche par processus : on distingue différent types d’audits en fonction du processus choisi. ( exp : audit ventes, audit des achats, audit formation, audit logistique…). Le tableau suivant illustre les différents processus de l’entreprise. Les processus de réalisation
Produit, conception, fabrication, vente, prestation,
Les processus de support ou de soutien
Ressources, Formation, Informatique, comptabilité, maintenance,
Les processus de management ou de Politique, stratégie, technologie et pilotage innovation, plan, budget, Décision, Mesure
3-1-3- Audit à objectif étendu, audit global ou audit intégré
- Un concept développé par le GAO aux USA - Une synthèse de l’Audit financier et l’Audit opérationnel - Notion voisine : Vérification intégrée au Canada développé par le BVG. Le schéma suivant permet d’illustrer les domaines et les critères de l’audit à objectif étendu.
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AUDIT FINANCIER AUDIT A OBJECTIF ETENDU
AUDIT OPERATIONNEL
AUDIT FINANCIER ET DE CONFORMITE
AUDIT D’ECONOMIE D’EFFICIENCE ET D’EFFICACITE
Schéma n° 2 : Audit à Objectif étendu 3-2- Critère relatif au statut de l’auditeur 3-2-1- Audit externe Effectué par un personnel indépendant de l’entreprise auditée, l’audit externe a vu son champ d’application s’élargir en dépassant le cadre du contrôle et de la certification des comptes pour englober différents aspects de la gestion.
3-2-2- Audit interne Naissance avec la crise de 1929. IIA AMACI
1941. 1985.
IIA Maroc actuellement
La déclaration des responsabilités de l’audit interne précise que : « l’Audit Interne est, à l’intérieur d’une entreprise, une activité indépendante d’appréciation du contrôle des opérations, il est au service de l’entreprise. C’est dans ce domaine un contrôle qui a pour fonction d’estimer et d’évaluer l’efficacité des autres contrôles. Son objectif est d’assister les membres de l’entreprise dans l’exercice efficace de leur responsabilité. Dans ce but, 4
l’audit
interne
leur
fournit
des
analyses,
des
appréciations,
des
recommandations, des avis et des informations concernant les activités examinées. Ceci inclut la promotion du contrôle efficace à coût raisonnable. »
5
II- Les objectifs de l’audit 1- En terme d’audit de conformité et de régularité
- Objectifs liés aux enregistrements : Exhaustivité Exactitude Réalité - Objectifs liés aux soldes Existence des soldes Evaluation des soldes. 2- En terme d’audit de performance - Objectif d’Economie ; - ’’
d’efficience ;
- ’’
d’efficacité ;
- ’’
de sécurité.
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III- Les différents intervenants en audit 1- Commanditaire de l’audit C’est l’entité qui requiert l’information. Elle peut être : - Interne (Supérieur hiérarchique ; Direction etc.). - Externe (Bailleurs de fonds, Etat, créanciers etc.
2- Auditeur Il s’agit de la personne qui se charge de la mission d’audit. Elle peut être : interne ou externe, Publique ou privée
3- L’Audité C’est l’entité qui rend compte. Elle est liée au commanditaire par des liens de contrat, de mandat, de Responsabilité ou de hiérarchie. Auditeur Rapport
Audit
d’audit
Commanditaire de l’audit
Entité auditée Information
Schéma n°3 : Relations entre les différents acteurs en audit
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IV- Les concepts voisins de l’audit 1- Le commissariat aux comptes (CAC). CAC : Il consiste dans la certification des comptes. Domaine particulier de l’audit + Aspects complémentaires :
- Mission permanente - Assurer des missions connexes. - Informer les actionnaires - Révéler les faits délictueux.
2- La vérification Dans certains pays la vérification consiste dans l’audit comptable et financier. Dans d’autres, elle couvre tous les domaines de l’audit.
3- Le contrôle de gestion Contrôle de gestion est un processus, au sein de l’entreprise qui permet aux dirigeants de s’assurer du bon fonctionnement de l’organisation en vertus des principes d’EEE.
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Tableau n° 1 comparaison entre l’audit et le contrôle de gestion Audit
Contrôle de gestion
Action intermittente et peut Responsabilité permanente être permanente Dans le cas d’un audit légal Intervention à posteriori
Intervention a priori et a posteriori
Fonction de constatation
Aide à définir les objectif à atteindre
Recherche de l’information Réception de façon
de
l’information
et
demande
d’explication
indépendante Objectif :évaluer
Objectif :
mettre
en
place
un
système
l’exactitude du flux
d’information de la direction et des services ainsi
d’information et l’efficacité que des méthodes de prévision des résultats. de l’action Source : IGIC, pour une bonne pratique de l’audit p17
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IV - Les normes d’audit ( Voir document) 1- L’existence des normes et le contrôle de leur application 1-1- Aperçu historique
Les premières versions des normes remontent à l’époque où les censeurs romains et les auditeurs italiens appliquaient régulièrement certaines méthodes de contrôle.
Aux XIX siècle sous l’impulsion des lois sur les sociétés, l’application des normes d’élaboration des comptes et de formulation de l’opinion est devenue une nécessité impérieuse. « Railway compagnies consolidation act » en GB en 1845. En 1885 1er manuel d’audit « Auditing a practical manual for auditors » de Lawrence DICKCE
1-2- Intérêt des normes Pour les auditeurs : * Elles présentent les fondements de la démarche qu’ils doivent suivre. * Elles renforcent leur crédibilité. Pour les tiers : Elles offrent une certaine sécurité.
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1-3- Processus d’élaboration des normes
Au niveau le plus élevé, il y a un texte de loi instituant une organisation professionnelle disposant d’un pouvoir disciplinaire sur ses membres.
En suite, on trouve «un code d’éthique professionnel » qui stipule l’obligation pour les membres d’appliquer les normes, et prévoit la création d’un organisme chargé de leur élaboration.
Cet organisme réalise et coordonne les travaux de recherche et présente une version finale qui sera approuvée par l’organisation professionnelle.
Celle-ci met en place les éléments d’information et de formation.
Elle contrôle la qualité des travaux des auditeurs.
1-4- Les sources des normes
1-4-1- En audit externe
a- Au niveau international IFAC (International Federation of Accountants). Créée en
1977
Elle a pour objectif d’œuvrer pour l’avancement d’une profession comptable
mondiale
et
pour
l’harmonisation
recommandations. International Auditing practices : comité chargé des normes.
11
de
ses
b- Aux niveaux de certains pays Aux USA : AICPA (American Institute of Certified Public Accountants) 1957 Au Canada : ICCA (Institut Canadien des Comptables Agrées. En France : - CNCC (Compagnie Nationale des commissaires aux comptes) :
- Instituée par le décret du 12/08/69, et placée sous la tutelle du ministère de la justice, elle regroupe les professionnels ayant l’habilité de certification des comptes. - En 1980 elle a établi un recueil intitulé : « Recommandations relatives à l’exercice des missions ». Celui-ci a un double objectif : - Servir de guide - Servir de référence - En 1987 : Un autre recueil «normes relatives à l’exercice des missions ».
- OECCA : - Institué par le Décret de 1945 l’OECCA est placé sous la tutelle du ministère du budget. - Il dispose d’un pouvoir disciplinaire et de contrôle sur ses membres. - Il a publié «les normes de révision comptables » Au Maroc - L’OEC (l’ordre des experts comptables) : - Institué par la loi 15 – 89
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- Son objectif est de mieux organiser la pratique de l’expertise comptable et de l’audit externe. - Il édite tout règlement pour l’accomplissement de sa mission. -Il exerce ses attributions par l’intermédiaire du CN (Conseil National). 1-4-2- Au niveau de l’audit interne
a- Au niveau international L’IIA (Institute of Internal Auditors) : 1941 à New York Ses principaux objectifs : - Assurer la défense de la profession ; - Etablir les normes de l’audit interne ; - Développer la recherche par les publications, les conférences et les séminaires etc. (depuis 1944 « Internal auditor », « Membres news bulletin »). ECIIA (Confederation européenne des Instituts d’audit Interne) : 1980 UFAI (Union Francophone de l’Audit Interne) :
b- Aux niveaux locaux En France : IFACI (Institut français des Auditeurs et Consultants Internes) : - Crée en1965 - en 1991, il comptait 1.200 membres ; 600 entreprises.
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Au Maroc : IIA-Maroc (ex AMACI Association marocaine des auditeurs et consultants Internes). 1985 Ses principaux objectifs : - Développer les principaux, systèmes et méthodes d’audit et de contrôle interne. - Promouvoir la pratique de l’audit par des actions d’information et de formation.
2- Contenu des normes 2-1- Normes applicables à l’auditeur 2-1-1- L’indépendance L’indépendance hiérarchique Le service d’AI doit être situé à un niveau hiérarchique qui lui permet, d’exercer ses responsabilités. Ceci implique un rattachement au plus haut niveau. (DG ou PDG). L’indépendance d’esprit L’auditeur (interne ou externe) doit réaliser sa mission avec une grande intégrité et en toute objectivité.
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L’indépendance d’action - L’auditeur externe doit être libre de tout lien, relation ou intérêt qui pourrait influencer son opinion. - L’auditeur interne doit pouvoir agir en toute liberté dans le cadre des missions qui lui sont confiées.
2-1-2- La compétence L’auditeur doit avoir une formation technique, une expérience et une compétence suffisante en audit. En outre, il doit améliorer ses connaissances en suivant un programme de formation continue (30 heures / an au minimum).
2-1-3- Le secret professionnel L’auditeur doit respecter le caractère confidentiel des informations recueillies à l’occasion de son travail de même, il ne doit pas utiliser ces informations pour son propre intérêt ou pour l’intérêt d’une tierce personne. 2-2- Normes relatives au travail d’audit 2-2-1- Organisation de la mission d’Audit
* Planification : - En Audit Externe, l’IFAC insiste dans ses recommandations 3 et 4 sur la nécessité pour l’auditeur de planifier son travail avec efficience et dans les délais requis. L’auditeur doit acquérir une connaissance suffisante sur l’entreprise. 15
- En audit interne, elle doit être faite à deux niveaux : La mission d’audit Programme d’audit. * Organisation du travail d’Audit
- Délégation et supervision des travaux en Audit externe. - Gestion du service d’audit interne :
Définition des responsabilités
Elaboration des politiques et des procédures
Gestion et formation du personnel
Coordination avec les audits externe.
Contrôle de qualité.
2-2-2- L’évaluation du contrôle interne Dans sa recommandation n° 3 l’IFAC précise les travaux que doit effectuer l’auditeur dont nous trouverons : - L’étude du système et des conventions comptables, ainsi que des procédures de CI en usage. - L’appréciation du degré de confiance à leur accorder. La norme 2120 stipule que : « L’audit interne doit aider l’organisation à maintenir un dispositif de contrôle approprié en évaluant son efficacité et son efficience et en encourageant son amélioration continue » 2-2-3- Constitution du dossier et justification de l’opinion
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Pour pouvoir émettre son opinion, l’auditeur doit recueillir les éléments probants qui constitueront des preuves qui vont appuyer cette opinion. 2-2-4- La communication des conclusions d’audit Les conclusions aux quelles aboutit l’auditeur, ainsi que l’opinion qu’il émet , font l’objet d‘un rapport écrit.
MODULE II-
LA DEMARCHE ET LES
OUTILS DE L’AUDIT DES FONCTIONS ET DES PROCESSUS I-
Examen préliminaire :
Le préalable à la mission d’audit
- Audit externe : Contrat
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- Audit interne : Ordre de mission
Exemple
Société PERBLEUE CASA LE 10/09/2010 ORDRE DE MISSION Destinataire : le responsable de l’audit interne Copie pour information : le directeur de production Objet : audit de la fonction maintenance des équipements. La mission sera réalisée par Messieurs ENNOURI et BOUKRIM, auditeurs internes qui seront supervisés par Monsieur SABIR, chef de mission. Elle se déroulera du 01/10/2003 au 30/10/2003 - à la direction production au siége social ; - à l’usine d’Agadir au service production. On prévoira un bureau d’accueil dans chacun de ces endroits. Les auditeurs se déplaceront par voiture de service. Le budget de la mission ne doit pas dépasser 40000 DH. Le rapport sera diffusé en la forme habituelle avant le 30/11/2010 Le directeur général
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1- Prise de connaissance
1-1- Entretien avec les responsables - Informer - Obtenir des informations
1-2- Recueil de la documentation (Textes, Etats financiers ; Budgets ….). Sources : Internes ou externes
1-3- Visite des lieux - La visite matérialise l’information - Les observations portent sur : - Locaux - Stocks - Travaux en retard - Conditions de travail. 1-4- Description de l’entité à auditer Les éléments à étudier dépendent de la nature de l’entité. Mais, en général nous trouvons : - Historique - Objectif - Structures
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- Produit et services crées.
1-5- Identification des principaux systèmes de gestion et des questions importantes. Elle doit permettre d’aboutir à un examen préliminaire en terme de force et faiblesses et de risques encourus par l’entité. Dans le cadre d’audit, on considère quatre types de risques : Risque inhérent :
Les erreurs sont dans le système et tiennent à un travail défectueux à des erreurs de jugement, ou à des conditions défavorables. Risque lié au contrôle interne : La probabilité que le système de contrôle interne de l’entité sera impuissant à dépister les erreurs. Risque de détection : La probabilité selon laquelle les procédures d’audit ne permettront pas de mettre en lumière les erreurs. Risque d’audit Risque que l’auditeur n’identifie pas les erreurs et les irrégularités.
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Le seuil de signification Le seuil de signification est la mesure que fait l’auditeur du montant au delà duquel une ou plusieurs erreurs ou inexactitudes cumulées affectent les états financiers de telle manière qu’ils ne reflètent plus l’image fidèle de la situation financière de l’entreprise auditée.
Son utilité à deux niveaux : - Au niveau de la planification - L’émission d’opinion
Les éléments de référence sont : - Les capitaux propres - Le résultat net - Le résultat courant - Le chiffre d’affaires… La fourchette retenue se situe entre 5% et 10% de l’un des éléments de référence. Moins de 5% le montant sera considéré non significatif par l’auditeur. Au delà de 10% Le montant sera non significatif. Entre 5% et 10% l’auditeur pourra juger en fonction de l’entité auditée.
1-6- Examen des rapports existants Rapport d’audit ; Rapport d’étude ; Rapport d’activité …
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1-7- Etablissement de critères d’audit L’origine des critères soit : - Interne - Externe 1-8- Détermination de l’étendue des examens : Consiste à affiner les objectifs de l’audit en fixant le degré de profondeur de l’analyse, les domaines à inclure ou à exclure.
2- Organisation de la mission 2-1- Sélection de l’équipe d’audit Le personnel affecté à des missions d’audit doit posséder les compétences requises en fonction du domaine couvert. 2-2- L’élaboration du planning d’audit et du budget - Estimation du temps global nécessaire à la réalisation de l’audit - L’élaboration du planning - Détermination des dates des principales échéances (présentation orale ; remise des rapports). Planification
15 – 20 %
Exécution
60 – 50 %
Rapports
25 – 30 %
- Budget à consacrer à la mission. 2-3- Constitution des dossiers d’audit ( Voir document) Il existe deux types de dossiers d‘audit : - Dossiers permanents - Dossiers d’exercice
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EXEMPLE DE STRUCTURE DES DOSSIERS ET SOUS-DOSSIERS D’AUDIT
Dossier et sous dossiers permanents
PF
P
Juridique
PE
Fiscal-social
PD PC
Analyses permanentes
PB Comptes annuels et rapports Documentation contrôle interne PA Généralités Dossiers et sous dossiers d’exercice EH E
Correspondance
EG EF
EE
Documents clients*
Rapports
ED
Vérifications spécifiques Contrôles d’autres réviseurs*
EC
contrôle des comptes
EB
Appréciation du CI
EA Planification et synthèse * à ouvrir selon les besoins
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3- Conclusion de la planification 3-1- Note d’orientation générale (voir document)
3-2- Lettre de mission ( voir document) 3-3- Programme d’audit Le programme d’audit constitue un moyen qui permet de décrire la mission d’audit de manière plus détaillée et plus précise, dans un tableau récapitulatif des différentes actions qui seront menées dans le cadre de la mission. En général on y trouve les éléments suivants : - Objectifs de l’audit ; - Les personnes responsables de chaque action ; - Les dates des contrôles ; - Les types de contrôle…
Le programme de travail est flexible et peut être revu si de nouvelles données sont apparues.
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II- Analyse approfondie 1- Appréciation du contrôle interne. 1-1- Notion de CI. L’OECCA : « C’est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise il a pour but d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances . Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci ». L’IFACI : Selon le COSO : « Le CI est un processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie, le personnel d’une entreprise, et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectif entrant dans les catégories suivantes : - Réalisation et optimisation des opérations - La fiabilité des informations financières - Conformité aux lois et aux réglementations en vigueur. Le CI comporte cinq composantes étroitement liées qui découlent de la manière dont l’activité est gérée, et qui sont intégrés à la conduite des affaires. Il s’agit de : L’environnement de contrôle L’évaluation du risque Les activités du contrôle L’information et la communication Le pilotage. Il existe une synergie et des liens étroits entre ces éléments qui forment un système intégré capable de réagir de façon dynamique à tout changement ».
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1-2- Evaluation du CI
Appréciation du CI Etapes
Supports
Choix des fonctions
Note d’orientation G
Description du système
Diagramme et notes
Vérification de L‘existence du système
Tests de conformité
Evaluation préliminaire
Questionnaire CI
du CI
Oui
Fiable
Non
Vérification du
Fonctionne
test de permanence
Non Feuille d’évaluation du système
Evaluation De l’impact Oui Construction du programme
Evaluation définitive du CI
De contrôle des comptes en cas d’audit CF
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a- Description du système - Notes descriptives on mémorandum - Diagramme de circulation
* Diagramme Vertical Client ……………….…
Rédacteur …………………
Diagramme ……………
Date ……………………….
Description narrative
Responsable
Description graphique
* Diagramme horizontal Client ……………….…
Rédacteur …………………
Diagramme ……………
Date ……………………….
Service A
Service B
Service C
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* Exemple de table de symboles d’un Diagramme de circulation :
Début du diagramme Circulation d’un document Circulation d’information
Sortie de circuit
Création de document
Document
Photocopie de document
Dossier ou registre
A
Renvoi à une autre page portant le même symbole
Réunion à de document
Destruction de document
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Séparation de documents
Classement définitif
A : Alphabétique N : Numérique
Classement Provisoire
a
C : Chronologique
Renvoi en bas de page
v
Visa on signature du document
Alternatives
Entrée ou sortie de marchandises
b- Vérification de l’existence du système
Une fois les procédures sont décrites (par un diagramme ou un mémorandum), l’auditeur doit s’assurer qu’elles existent. C’est l’objet des testes de conformité. L’objectif de l’auditeur est de s’assurer qu’il a saisi correctement le CI de l’entreprise .
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1-2- Modalités pratiques des tests : Observation directe
Elle consiste à entrer en contacte avec les différents exécutants qui interviennent dans les procédures contrôlées afin de confirmer le déroulement et de vérifier l’existence des éléments matériels qui sont impliqués par leur mise en œuvre Exp : Visa ; tampon etc. Observation à posteriori Quand il s’agit de la circulation de documents, l’auditeur va refaire entièrement le circuit à partir du document d’origine.
Exemple
Le diagramme on le mémorandum indique que tout bon de commande est émis après création, par une personne autorisée, d’une demande d’achat signée. Le teste de conformité consistera à s’assurer pour quelques factures reçues que : - à ces factures correspondent des BC et des DA signées. - La signature est celle d’une personne compétente.
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c- Evaluation préliminaire du CI L’objectif d’une évaluation préliminaire consiste à dégager les forces et les faiblesses du système pour ce faire l’auditeur utilise ce qu’on appelle le questionnaire de CI. (voir document) Cinq questions fondamentales : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? A l’issue de son travail d’évaluation préliminaire l’auditeur établit un document de synthèse qui ressuent pour chaque procédure examinée les forces et les faiblesses. (voir exemple)
d- Vérification du fonctionnement. A ce niveau l’auditeur doit s’assurer de la permanence des procédures qui ont été considérées comme points forts. C’est l’objet des tests de permanence. Exp : Dans le QCI on répond à la question « toutes les Marchandises livrées sont -elles facturées ? » Oui, parce que c’est le bon de livraison pré numéroté qui sert de pièce de base de la facturation. On testera : - Qu’un même nombre de bons de livraison et de facture a été émis. - Qu’aucun Bon de livraison non numéroté n’a existé. e- Evaluation de l’impact des faiblesses
Parmi les outils utilisés en audit des fonction ou des processus on trouve : La feuille de révélation et d’analyse de problème
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Exemple de FRAP : Audit de sous- traitance de l’usine X Papier de travail : E 110
FRAP n° 5
Etabli par :
Validé avec :
Approuvé par :
Le :
Problème : Les commandes de travaux neufs ne respectent pas les procédures normales d’achat Faits : Les appels d’offres et les commandes de travaux neufs sont faits directement par le bureau d’études et la direction de l’usine, sans intervention du service Achats. Causes : Dans ce domaine très technique qui nécessite des compétences de spécialiste, le rôle et l’utilité du service Achats ne sont pas ressentis car ils apparaissent comme secondaires devant les problèmes techniques. Conséquences : Ce type d’organisation ne respecte pas les règles de contrôle interne (séparation des taches). Dans ce cas, les risques classiques sont d’ordre : -
Juridique : Certaines clauses peuvent être omises ou erronées et entraîner une
mauvaise protection lors de litiges avec les fournisseurs ; -
Pratiques : Les habitudes ne sont pas remises en cause ;
-
Financier : Collusion.
Dans le cadre des travaux neufs, les services de la direction de l’usine remplissent le rôle du service Achats, notamment pour les tâches administratives. Recommandation: Traiter les commandes de travaux neufs comme les autres en les faisant transiter normalement par le service Achats qui se chargera d’émettre les appels d’offres, de conserver les éléments justifiant le choix des fournisseurs, et de passer les commandes.
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A l’issue de l’évaluation du contrôle interne, l’auditeur met en lumière les points forts et les points faibles caractérisant les procédures de l’entreprise. 4- Recueil des éléments probants. (Voir document) ;
III- Phase de synthèse et de conclusion. Rapport d’audit des fonctions ou des processus.
1- Forme : - Orale - Et écrite
2- Structure :
- Synthèse - Détails - Conclusion (Plan d’action).
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