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Contrôle Non Destructif Introduction Tout équipement nécessite un contrôle pour garantir sa fiabilité et sa disponibilité en particulier les équipements industriels il existe plusieurs méthodes La maintenance corrective La maintenance préventive Les Contrôles Non Destructifs
1 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Plan Introduction CND par Ressuage CND par Magnétoscopie CND par Courants de Foucault CND par Ultrason CND radiographie
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Contrôle Non Destructif définition Les essaies (ou contrôles) non destructifs, désignent de façon générale toutes les méthodes qui permettent l’essai ou l’examen d’un matériau sans en altérer son utilisation future
Contrôler sans détruire Du point de vue industriel, ces essaies servent à déterminer si un matériau ou une pièce répondra d’une façon satisfaisante à la fonction qui lui sera demandée
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Contrôle Non Destructif
Types de défauts décelés par CND
Il existe trois classes de défauts:
1.
défauts introduits pendant l’élaboration de la matière première
2.
Défauts d’usinages introduits pendant l’usinage
3.
Ségrégations Porosité Criques ou fissures thermiques
Défauts de soudage Défauts superficiels Défauts de traitement thermique
Défauts en service apparaissant au cours de l’utilisation
Défauts de fatigue Défauts de corrosion Défauts de l’usure par contact
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Domaines d’application
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Contrôle Non Destructif Profits réalisés à l’aide du CND Les essais non destructifs permettent: L’augmentation de productivité (éviter les rebuts,redéfinir les procédés correctes de fabrication) l’augmentation de la durée de vie Garantir la sécurité du personnel et des utilisateurs Meilleure connaissance des matériaux
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Contrôle Non Destructif Il existe plusieurs techniques de CND
CND par Ressuage CND par Endoscopie CND par Magnétoscopie CND par Courants de Foucault CND par Ultrasons CND par Radiographie CND par Thermographie
CND par Émission Acoustique 7 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Chacun de ces contrôles est effectué en cinq phases essentielles
1.
La mise en œuvre du procédé
2.
La modification du procédé par les défauts
3.
La détection des défauts ou des variations
4.
La conversion de ces variations en une forme convenable
5.
L’interprétation de l’information obtenue
8 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Définition: Le ressuage est un terme qui désigne l’extraction d’un fluide d’une discontinuité dans laquelle il s’était préalablement accumulé au cours d’une opération d’imprégnation Les étapes du ressuage
• • • • •
1- Nettoyage de la pièce 2- Application du pénétrant 3- Élimination de l’excèdent du pénétrant 4- Application du révélateur 5- Observation et interprétation
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Contrôle Non Destructif
Application du pénétrant
Élimination de l’excédent du pénétrant
Application du révélateur
Observation 10 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
11 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Phénomène de capillarité
zone A
air
liquide Surface liquide-air : plane et horizontale
air α
liquide
α
air liquide
Zoom sur la zone A
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Contrôle Non Destructif h h
Le liquide mouille le solide
Le liquide ne mouille pas le solide Mercure : Ø > 90°
Eau : Ø < 90°
Ø Ø
Si Ø < 90°le liquide est mouillant
Si Ø > 90°le liquid e n’est pas mouillant
Un bon pénétrant a donc un pouvoir mouillant élevé alors un angle Ø très petit 13 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 1.Nettoyage de la pièce
Zone A Impuretés
Pièce fissurée
Zoom sur la zone A
Remarque: • Surface à examiner propre, dégraissée, sèche, • exempte de contamination et de tout produit ou irrégularité. 14 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 2.Application du pénétrant
Pénétrant compatible avec le matériau inspecté Application du pénétrant Arrosage Pulvérisation Immersion Durée d’imprégnation : entre 5mn et 1 heure 15 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Classes de pénétrants de différentes sensibilités pénétrant coloré faible sensibilité (matériau poreux ou surface rugueuse) pénétrant fluorescent pré-émulsionné (rinçable à l’eau) moyenne sensibilité pénétrant fluorescent à post-émulsion (émulgation avant rinçage) sensibilité élevée (pièce très sollicitées (bien préparer la surface)
16 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Le choix du procédé dépend de la nature de la pièce et de la nature des défauts recherchés : le procédé coloré sera utilisé de préférence pour la recherche de défauts grossiers et pour les contrôles sur site le procédé fluorescent sera utilisé lorsque l’on cherche une grande sensibilité et lorsque l’on effectue un travail en série, en particulier sur chaîne.
17 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 3.Application du révélateur Application du révélateur Arrosage Pulvérisation Immersion Temps de révélation : entre 7 et 30mn
18 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Matériel
utilisé
19 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Ordre de grandeur
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Contrôle Non Destructif
Contrôle des soudures
Contrôle de pièces en cours de fabrication
Contrôle de pièces en service
21 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Les produits utilisés : Pénétrant : ARDROX
Solvant:: ARDROX
Révélateur: ARDROX
Temps opération
Température mini
1
Dégraissage au solvant
2
Application du pénétrant par pulvérisation
3
Élimination de l’excès de pénétrant à l’aide d’un chiffon sec
4
Séchage : air ambiant
5
6
Application du révélateur par pulvérisation puis ressuage pendant…. Examen sous lumière blanche
observation
maxi Ambiante
Éliminer les excédents d’impuretés au chiffon propre
Ambiante
Appliquer périodiquement une nouvelle couche dans les zones critiques, dans le temps imposé
Aussi court que possible
Ambiante
Vérifier l’efficacité de l’élimination de l’excès de pénétrant par examen approfondi : absence de pénétrant en surface
Instantané
Ambiante
Dans ce cas, le caractère très volatil du solvant rend l’opération de séchage quasi instantanée.
Ambiante
Se tenir à distance éloignée pour créer un film de révélateur peu épais à la surface de la pièce.
Ambiante
S’aider d’une loupe de grossissement x10 pour un lever de doute plus précis
15 min
10 min
20 min
30 min
22 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Avantages : applicable à tous les métaux Bon marché Procédé simple Applicable aux matériaux magnétiques ou non Limitations: seuls les défauts de surface sont révélés Indications approximatives de la profondeur
23 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Principes de l’aimantation I-2- Composition des aimants I-3- Principales propriétés des aimants I-4- Spectre magnétique d’un aimant : champ de fuite d’un aimant I-5- Propriétés d’un conducteur parcouru par un courant I-6- Champ magnétique d’excitation et champ magnétique d’induction I-7- Substances susceptibles d’être aimantées : classement des différents Matériaux I-8- Mécanismes d’aimantation des corps ferromagnétiques : Le cycle d’hystérésis
24 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
spectre magnétique
Si on dépose la limaille de fer finement divisée sur une feuille de papier ,en contact avec un aimant, elle s’oriente suivant des lignes bien précises: lignes de champ
L’image globale des particules constitue le spectre magnétique
25 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Elle montre que des forces sont mises en jeu entre l’aimant et les particules, d’autant plus intenses que l’on se trouve à proximité des pôles de l’aimant.
L’origine de ces forces est liée à la présence d’un “champ magnétique” crée par l’aimant.
26 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Champ de fuite
Si le même aimant était découpé en son plan médian dans le sens travers, de telle sorte que les deux extrémités restent proches l’une de l’autre, on obtiendrait un nouveau spectre différent du précédent. La différence serait surtout très marquée dans la région de l’entrefer séparent les deux aimants : elle est liée à la présence des deux pôles nouvellement crées. Le volume d’air entourant l’aimant influencé par le “champ magnétique”
constitue le champ de fuite de l’aimant.
27 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Remarque En un point de l’espace l’orientation du champ peut être définie par la direction de l’aiguille aimantée de la boussole
28 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Propriétés d’un conducteur parcouru par un courant Champ magnétiqu e
Courant de magnétisation
Cond ucteu r
Un conducteur rectiligne parcouru par un courant crée généralement dans son environnement un “champ magnétique” : la manifestation de ce champ se traduit aussi par la concentration de la limaille de fer suivant des lignes circulaires 29 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Champ magnétique d’excitation et champ magnétique d’induction Les particules de limaille de fer soumises à l’action de ce “champ magnétique d’excitation” provoquent une perturbation locale de ce champ “source” en modifiant principalement son intensité. Cette modification résulte du “champ d’induction magnétique” qui vient se superposer au “champ d’excitation magnétique” : la limaille de fer ou plus généralement la pièce de fer, soumise à l’action du champ d’excitation, acquiert à l’intérieur d’elle-même un champ d’induction responsable des forces attractives ou répulsives.
A son tour la pièce de fer est aimantée et se comporte comme une nouvelle “source” qui modifie notablement le champ d’excitation initial qui existait en son absence. 30 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif En l’absence de matière, l’induction magnétique existe, et les deux champs sont directement liés par un coefficient de proportionnalité appelé µ0 qui est une constante universelle (µ0 = 4π π10-7 H. m-1 ). B= µ0H • H : champ d’excitation magnétique s’exprime en ampère par mètre ( A.m-1) • B : champ d’induction magnétique s’exprime en tesla (T).
31 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Familles de matériaux Lorsqu’une pièce est placée dans un champ magnétique H, elle perturbe ce champ en modifiant principalement son intensité
→
La pièce soumise à l’action du champ d’excitation acquiert à l’intérieur d’elle-même un champ d’induction B =µ H
→
µ= µ0 µr µr désignant la perméabilité relative du matériau par rapport à celle du vide µ0.
H
Champ d’excitation magnétique uniforme et homogène
B=µ0 H
Comportement d’un barreau d’aluminium
Comportement d’un barreau de fer 32
Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Or µr = 1 + χ ainsi suivant la valeur de , χ appelée susceptibilité,on peut classer les matériaux en trois familles: Matériaux diamagnétiques: avec une susceptibilité négative et faible χ eau = − 0.95.10 −5 Matériaux paramagnétiques: présentant une susceptibilité positive et faible χ= 2.1.10 −5 aluminium Matériaux ferromagnétiques:présentant une susceptibilité positive et élevée χfer = 10 5
33 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Certains alliages contenant du fer ne sont pas ferromagnétiques.
Exemple : mélange Fe 88% + Mn12% ou Fe 68% + Ni 32%.
Certains alliages sont fortement ferromagnétiques alors que chacun des constituants pris isolement, ne l’est pas.
Exemple : mélange Cu 61.5% + Mn 23% + Al 15%.
34 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Cycle d’hystérésis d’un matériau ferromagnétique
Hystérésis : mot d’origine grecque signifiant retard 35 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Courbe I (dite de première aimantation, ou d’induction normale): Le matériau n’ayant subi aucune influence magnétique antérieure son induction est nulle dans un champ nul : le point représentatif est en O. On fait croître positivement le valeur du champ et le point représentatif se déplace jusqu’au point A de coordonnées (Hs, Bs). Ce point se caractérise par le fait qu’une augmentation supplémentaire de H au-delà de Hs n’apporte aucune augmentation significative de B
Courbe II
C’est la saturation
si on fait décroître la valeur du champ d’excitation L’induction dans le matériau reste toujours supérieure à la valeur atteinte lors de la première aimantation et conserve une valeur non nulle + Br au point B, alors que le champ en ce point est nul. La valeur Br est appelée induction rémanente 36 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Courbe III si on fait croître le champ par valeur négative,l’induction B décroît jusqu’au point C de cordonnées (-Hc, 0) appelé champ coercitif, puis on retrouve le même phénomène observé lors de la première aimantation
Courbe IV & V Si on fait croître le champ de la valeur –Hs à la valeur + Hs, on retrouve un phénomène identique à celui des courbes II et III
37 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Flux magnétique Le flux magnétique à travers r r une surface S quelconque est donnée par la relation φ = B . S
S1 B1
B2
S2
Ce flux est conservé, en effet lorsque les lignes de champ d’induction passent d’une section S1 à une section S2, l’induction B change aussi La conservation du flux se traduit par: B1.S1=B2S2
38 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Induction magnétique créée par un circuit parcouru par un courant Loi de Biot et Savart :
La forme vectorielle est la suivante
39 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif théorème d’Ampère L'intégrale curviligne
pour n'importe quel parcours fermé est égale à
représente le courant continu total traversant la surface délimitée par le parcours.
40 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Théorème d’Ampère
I2 I3 I1
C
C : courbe fermée qui embrasse les courant I1, I2, I3...In
41 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Champ crée par un fil rectiligne infini
42 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Principe de la magnétoscopie L’examen par magnétoscopie consiste à soumettre la pièce ou une partie de la pièce à un champ magnétique de valeur définie en fonction de celle-ci. Les discontinuités superficielles provoquent à leur endroit des fuites magnétiques qui sont mises en évidences par des produits indicateurs disposés à la surface de la pièce.
43 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Présence de l’entrefer
accroissement local de la réluctance
Dispersion des lignes de champ 44 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Fissure
Ségrégation
Configuration des lignes de fuites sur la surface.
45 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
I
D
H= NI D
direction de H
l
bobine
solénoïde
direction de H
N : nombre de spires I : courant traversant la bobine (ou la solénoïde) D : diamètre de la bobine l : longueur de la solénoïde 46 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
N spires
L
e électro-aimant
L est la longueur moyenne du circuit (matériau + entrefer )
47 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Les étapes de la magnétoscopie : Préparation de la surface de contrôle Aimantation de la pièce Application du produit indicateur Observation Désaimantation de la pièce
48 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 1.Préparation de la surface de contrôle Trois raisons essentielles motivent la propreté de la pièce : le liquide porteur, dans le cas d’un révélateur liquide, “mouille” mieux les surfaces magnétisées les particules magnétiques se déplacent plus librement sur la surface La pollution du révélateur est limitée lorsqu’on procède à un recyclage de ce dernier.
49 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 2.Aimantation de la pièce On classe habituellement les méthodes d’aimantations en deux catégories : les méthodes directes pour lesquelles l’aimantation de la pièce est réalisée directement à partir du champ d’excitation magnétique Les méthodes indirectes pour lesquelles l’aimantation de la pièce est réalisée indirectement par l’intermédiaire d’un courant traversant la pièce et donnant ainsi naissance à un champ d’excitation magnétique.
50 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Procédés d’aimantation directe
Lignes de champ
soudure
Bobines de N spires
Électro-aimant Bobine Pièce
Appareil fixe
Lignes de fuite
Lignes de champ
Appareil mobile 51 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Champ magnétique crée à partir d’une bobine ou d’un solénoïde
52 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif procédé d’aimantation indirecte Le champ d’excitation magnétique est créé dans ce cas par le passage d’un courant circulant dans la pièce.
Système à deux électrodes Lignes de champ magnétique
53 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Les modes de courant utilisés Courant alternatif : en raison des courants de Foucault, le flux magnétique reste en surface Il en résulte une bonne détectabilité des discontinuités débouchantes ou faiblement sous-cutanées, quelle que soit la forme de la pièce Courant redresse monophasé, une alternance : ce mode est intermédiaire entre le courant alternatif et le courant continu Courant redressé monophasé, deux alternances s'apparente au courant continu Courant continu ou assimilé au continu : il convient pour les pièces de forme simple Il permet une détection plus en profondeur que celle obtenue avec le courant alternatif
54 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Origine Pays
Document Organisme
Recommandations
AFNOR A09-70
Intensité du champ magnétique supérieure à celle conduisant au maximum de perméabilité
IRSID
Recommandations de la norme AFNOR adaptées aux teneurs en carbone G I. Aciers non alliés 300 à 600 A.m-1 G II. Aciers à 13 % Cr 800 à 1 400 A.m-1 G III. Aciers à 17% Cr et 4 %Ni -3200 A.m-1
France AIR 0819 (SNECMA)
Fils, barres billettes aciers en réception 6400 à 12 800 A.m-1
Bureau de Normalisation de la fonderie
S'applique aux bobines circulaires: 40 à 80 Arnpère-tours par centimètre de long
MULLER
RESW (Vôlklingen} Allemagne
HEPTER et STR.OPE
Valeur du champ préconisée en A.m-1 2000 < HT < 4000 300 < HT < 600 800 < HT < 1400 HT ≈ 3200
6400 < HT < 12800
4000 < HT < 8000
Valeurs pratiques du champ: 4800 à 9600A.m-1 Aciers doux 960 A.m-1
960 < HT < 9600
Aciers en barres gros défauts 1 600 A.m-1 petits défauts 4 000 A.m-1 lignes d'inclusions 8 000 A.m-1
1600 < HT < 8000
Pièces de forges usinées. fissures 800 à 1 600 A.m-1 petits défauts 1 600 à 4 000 A.m-1
800 < HT < 4000
Environ 4 800 A.m-1
HT ≈4 800
55 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Choix du procédé d’aimantation
défaut non détecté
défaut détecté
défaut transversal
I défaut longitudinal
lignes du champ 56 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 3.Application du révélateur Révélateur (produit indicateur) poudre magnétique à grains fin
liqueur magnétique coloré ou fluorescent (poudre suspension dans un liquide porteur )
poudre sèche (coloré) (poudre pulsé par l'air ) grande sensibilité pour la détection des défauts sous–jacents
57 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 4.Observation Observation
Révélateur coloré
Révélateur fluorescent
Lumière blanche naturelle ou artificielle (éclairage de 500 lux minimum)
Lumière noire (lumière de Wood) : lumière UVA : l = 365 nm
58 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif 5.désaimantation de la pièce Raisons de désaimantation Les pièces peuvent être exposées en stockage à la présence de particules étrangères, ferromagnétiques, susceptibles d’être attirées par les pôles résiduels L’induction rémanente dans la pièce, ou les pôles résiduels, provoquent une déviation de la trajectoire des électrons lors du soudage par faisceau d’électrons. Cette déviation provoquera des manques de pénétration L’induction rémanente subsistant dans une pièce animée d’un mouvement de rotation en utilisation provoquera des champs magnétiques tournant pouvant agir sur des circuits de mesure (capteur de vitesse, accélération…).
59 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Processus de la désaimantation On réalise généralement la désaimantation des pièces à partir de l’une ou l’autre des possibilités ci-dessous : directement à partir de l’installation à poste fixe par passage d’un courant alternatif dans la pièce (ou dans un conducteur auxiliaire) qui est réduit progressivement en intensité jusqu'à la valeur nulle à partir d’un tunnel de désaimantation prévu à cet effet. Après avoir placé la pièce dans le tunnel, on l’éloigne progressivement jusqu'à un minimum de 2 mètres de distance et on coupe l’alimentation du tunnel.
60 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Remarque Le tunnel est constitué d’une bobine de grand diamètre généralement parcourue par un courant alternatif et le simple fait d’éloigner la pièce réduit l’intensité du champ d’excitation magnétique
désaimantation de la pièce
Br
61 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Vérification globale de l'efficacité de la méthode Des témoins, placés en contact direct avec la surface de la pièce, permettent de tester l’efficacité globale de la méthode à savoir les conditions d’aimantation et l’aptitude du révélateur. Les trois types de témoins les plus utilisés sont : Les 2 témoins français préconisés dans la norme AFNOR NF A09-125. le témoin allemand (Berthold) Le témoin américain (ASME).
Exemple: Cette vérification est réalisée à partir du témoin AFNOR placé à la surface de la pièce: 2 indications diamétralement opposées doivent apparaître, d'orientation perpendiculaire à celle du champ. 62 Adapté par M.Ramadany
Types de témoins
63 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Avantages Meilleure sensibilité que le ressuage( surface+ sous cutané) Localisation précise des défauts de surface Appréciation de la longueur des défauts Inconvénients La technique s’applique seulement aux matériaux ferromagnétiques Pas d’appréciation de la profondeur des défauts La sensibilité dépend de l’orientation du défaut Des variations de perméabilité magnétiques peuvent donner lieu à de fausses indications
64 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Exemples de détection de défauts
65 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Courants de Foucault
Principes et bases physiques:
Lorsque l’on place un corps conducteur dans un champ magnétique variable dans le temps ou dans l’espace, des courants induits se développent en circuit fermé à l’intérieur de celui-ci, ce sont les courants de Foucault . Ce contrôle se base sur le principe de création de courants de Foucault dans le matériau à l’aide d’une bobine. Le défaut est repéré par le changement des caractéristiques physiques du courant induit dans la bobine.
66 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Bobine
I
H Pièce
Icf
Schéma du contrôle par COURANT DE FOUCAULT.
67 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
68 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
69 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Palpeur droit
70 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Le palpeur d'angle est essentiellement constitué par un palpeur de taille X
collé sur un coin en plexiglas, de telle façon que l'axe du faisceau ultrasonore frappe obliquement la surface de la pièce à contrôler
71 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
amortisseur
transducteur (élément actif) Vp
i OL
L ou T
r
sin( i ) sin( r ) = Vp V
plexiglas VL, VT
72 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Palpeur Émetteur/Récepteur à éléments séparés
Ce type de palpeur permets la détection des défauts très près de la surface ( jusqu’à 3mm environ) 73 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif palpeur focalisé élément actif
lentille acoustique
Focalisation par lentille acoustique
élément actif
Focalisation par mise en forme
A l’aide de ce type de palpeurs, on arrive à augmenter l’énergie ultrasonore par une concentration du faisceau.
Ils sont généralement utilisés lors du contrôle sous l’eau 74 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Appareil de contrôle par US Reflectogramme ultrasonore
Récepteur/ amplificateur
palpeur
Emetteur
Pièce
Générateur d ’impulsion Base de temps
Synoptique d ’un appareil
75 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Un palpeur est caractérisé par: Son type d’onde (L, T, S…) Son diamètre D Sa fréquence centrale F Son amortissement
76 Adapté par M.Ramadany
Choix du traducteur Choix de l’onde de contrôle Traducteur L0
Traducteur OT
Traducteur OS
défaut défaut Onde L
défaut Onde T
Onde S
77 Adapté par M.Ramadany
Choix du traducteur Choix de la fréquence λ= V/F Si F est élevée meilleure résolution diminution de la zone de silence Atténuation de l’onde augmente (α α = KF²) Faibles épaisseurs et matériau non absorbant : utiliser les hautes fréquences Fortes épaisseurs et/ou matériau absorbant : utiliser les basses fréquences 78 Adapté par M.Ramadany
Choix de la fréquence Résolution axiale td
Si F augmente λ diminue Améliorer la résolution axial :
tp défaut
défaut
Meilleur détection (zone de silence réduite) Meilleur localisation Meilleure mesure d’épaisseur
fond
excitation fond défaut
HF Bonne résolution
BF mauvaise résolution
Adapté par M.Ramadany
79
Choix de l’amortisseur Zone de silence traducteur
traducteur zone morte
défaut
zone morte
défaut écho de défaut (caché par l'écho de surface)
écho de défaut
temps écho de surface
temps écho de surface
80 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Les défauts appartenant à la zone de silence ne sont pas détectés. Pour réduire la zone de silence : – augmenter la fréquence (réduire ) – améliorer l’amortissement – utiliser des traducteurs E/R séparés
81 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Les ondes interfèrent dans toutes les directions et si le diamètre D de la source n’est pas petit par rapport à la longueur d’onde, alors il se trouve des points où les mouvement des particules arrivent en phase : ce sont les maxima de pression acoustique. Par contre, d’autre points arrivent en opposition de phase : ce sont les minima de pression acoustique
82 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif FORME SIMPLIFIEE D’UN CHAMP SONOR
Cette divergence du faisceau dépend elle aussi du rapport D/λ , ce qui entraîne que si ce rapport augmente, la divergence diminuera. Pour obtenir une directivité du faisceau. il faudra augmenter la fréquence ou le diamètre
83 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Rôle de l’amortisseur
84 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Vibration d’un palpeur non amortie
Vibration d’un palpeur amortie
Remarque: La courbe enveloppée de ces raies détermine la largeur de bande, d'où le terme "bande étroite" ou "bande large " désignant un palpeur peu amorti et un palpeur très amorti 85 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif
Le taux d'amortissement peut se caractériser par le facteur de qualité "Q" défini par : Q= f0 f2 − f1
A’= A – 6 dB f0 = fréquence centrale f1 = fréquence de début de bande f2 = fréquence de fin de bande
Le taux d'amortissement détermine la largeur de bande, l'énergie globale émise dans la pièce, mais aussi le pouvoir de résolution proche et éloigné 86 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Un transducteur faiblement amorti, c'est à dire dont la durée des oscillations est relativement longue permet d'obtenir une puissance et une sensibilité élevées, mais par contre un pouvoir de résolution faible en raison de la largeur des impulsions. Un transducteur fortement amorti, c'est à dire dont la durée des oscillations est très brève, permet d'obtenir un pouvoir de résolution élevé, mais aux dépens de la puissance et de la sensibilité.
87 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Dans la technique de contrôle par US avec contact, différentes modalités pratiques permettent l’exécution d’un sondage. On distingue: Sondage par réflexion Sondage par émission et réception distinctes Sondage par transmission
88 Adapté par M.Ramadany
CND par Ultrasons Types de contrôle
eau
Contrôle par contact
Contrôle en immersion
89 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif METHODE DE CONTROLE PAR Réflexion
90 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Méthode de contrôle par transmission
91 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Sondage par émission et réception distinctes
E
R
réception H
t
Pièce saine E
R H H’ t 92 Adapté par M.Ramadany
Contrôle Non Destructif Exemples de contrôles
Contrôle par échos
Contrôle par transparence
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Contrôle Non Destructif Dimensionnement des défauts Types de défauts: On distingue les défauts unidirectionnels ou non volumiques et les défauts Multidirectionnels ou volumiques. En effet au cours du balayage de l’onde ultrasonore dans une pièce • les défauts non volumiques produisent des échos pointus( décroissance rapide) • Les défauts volumiques provoquent des échos dont la décroissance d’amplitude est lente
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Contrôle Non Destructif Exemples d’application: L’institut de soudure IS a défini une méthode de distinction des défauts, on fait pivoter d’environ 10° à partir de la position donnant la hauteur maximale le palpeur autour du défaut si la décroissance de l’écho est inférieure à 6dB, on considère que le défaut est volumique. Il existe des méthodes pour évaluer la dimension du défaut : Méthode à –6dB Méthode AVG (Abstand Verstarkun Grösse) soit (Amplitude,Distance traducteur- défaut, et Grandeur du défaut)
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Contrôle Non Destructif Méthode de distinction de défaut volumique (dans les cas des soudures)
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Dimensionnement des défauts méthode –6dB 2
1
3
2
L Dimension du défaut = L Incidence normale
3
Incidence oblique
L : distance qui sépare les 2 positions ‘2’ et ‘3’ donnant une amplitude = -6dB (moitié) par rapport à l’amplitude ‘1’
H H/2
Position ‘2’
H/2
Position ‘1’ Adapté par M.Ramadany
Position ‘3’
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Dimensionnement des défauts Méthode AVG Écho de fond (référence)
H Gain Hd
Écho du défaut
Gain A l’aide d’un bloc de référence donné, on évalue la courbe de réponse ( distance- amplitude) à partir de la réponse obtenue par chaque réflecteur
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Contrôle Non Destructif • Palpeur droit
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Contrôle Non Destructif • Palpeur d’angle
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Contrôle Non Destructif • Point d’émergence
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Principales applications du contrôle par ultrasons Contrôle des tôles (dédoublures), des tubes Contrôle des soudures : recherche des défauts plans (manque de pénétration, manque de fusion, fissures, criques) recherche des défauts volumiques (soufflure, inclusion) Contrôle des pièces moulées (recherche des soufflures inclusions, retassures, criques, fissures…) Mesure des épaisseurs Mesure de caractéristiques mécaniques. 102 Adapté par M.Ramadany
Mesure des épaisseurs par ultrasons
eau e ∆t
∆t
e = V.∆ ∆t/2
surface
fond
2ème fond Adapté par M.Ramadany
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Caractérisation des matériaux par ultrasons Module d'élasticité (E) Module de rigidité (G) Coefficient de Poisson (ν ν)
VL=
E(1−ν) ρ(1+ν)(1−2ν)
VT=
E 2ρ(1+ν)
G=
Mesure de VL et VT
E 2(1+ν) 104 Adapté par M.Ramadany
Contrôle par Ultrasons Avantages & Inconvénients
Avantages Détection et localisation des défauts plans et volumiques Dimensionnement des défauts plans et volumiques Mise en évidence des discontinuités très fines Contrôle effectué en ayant accès à une seule face de la pièce Pouvoir de pénétration très important
Inconvénients Sensibilité de la méthode est fortement influencée par l'orientation du défaut Interposition d'un milieu de couplage Interprétation délicate des résultats 105 Adapté par M.Ramadany
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