Comment Devenir Un Bon Medium - Christophe Jacob [PDF]

Zitiervorschau

Du même auteur Tous éveillés !, éditions Exergue. Tous médiums !, éditions Exergue. Ces enfants de lumière qui naissent dans l’au-delà, éditions Exergue. Le Pouvoir de guérison de l’ego – Petite anthologie de la vraie nature humaine, éditions Dervy.

© Éditions Exergue, 2018. ISBN : 978-2-70291-859-3 Tous droits de reproduction, traduction ou adaptation, réservés pour tous pays.

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Sommaire Couverture Page de titre Page de copyright Avant-propos Entrez dans la pratique PREMIÈRE PARTIE Chapitre I – Qu'est-ce qu'un médium ? Youpi ! On joue à la balle au camp ? Déontologie, qualités et défauts pour un médium Test sur votre volonté d'implication dans le développement de la médiumnité Chapitre II – Comment maîtriser son mental ? Qu'est-ce que le mental ? Et si on parlait d'énergie ? Test sur le niveau de votre mental Chapitre III – Comment maîtriser son ego ? Test sur votre niveau d'ego négatif Exercice du black-out Exercice quotidien du : « Cours-moi après si tu peux ! » Exercice du « T'aimes pas l'ego ? M'en fous, m'en tape ! » Exercice du : « Que je m'aime, que jeu m'aimeuh, ahh ! Que je m'aiiiiimmme ! » Exercice du « Faire l'amour en reliance au divin » Chapitre IV – L'enfant intérieur, votre atout intuition La journée kids Méditation de l'enfant intérieur Chapitre V – L'ancrage de votre être Le test des Bisounours Exercice « Ah ! C'est le pied ! » Chapitre VI – Rêves et intuition Test du rêveur qui sommeille en vous Exercice de l'induction programmée d'un rêve de questionnement Exercice du « Encore et encore ! » Chapitre VII – Couleurs, essences et pierres : le taux vibratoire en ébullition

Test sur la perception du taux vibratoire Exercice sur la mesure de votre taux vibratoire avec l'échelle de Bovis Quelles conditions mettre en place pour élever son taux vibratoire ? Exercice sur les rééquilibrages énergétiques avec les pierres, les essences et les couleurs Mise en place de l'exercice de rééquilibrage énergétique Chapitre VIII – Le poids des mots et des intentions Test du « Comment je sais causer ! » Exercice sur « S'écouter parler, s'écouter penser » Exercice de « La lettre d'amour à soi » Exercice de la prière en Connexance Chapitre IX – Visualisation créatrice Test du « Je veux y croire ! » Exercice de visualisation concernant l'amour Exercice de visualisation créatrice concernant l'abondance Exercice de visualisation créatrice concernant la santé Exercice de visualisation créatrice concernant la médiumnité Chapitre X – « L'amour du risque ». Le test des fonceurs Observons à présent les vrais risques du métier Exercice du « Et si c'était à refaire ! » Exercice du « Ben si, je le ferai quand même ! » Exercice du « Chiche, t'es pas cap ! » Chapitre XI – L'intuition au quotidien : le jeu du médium Test du « Tu veux jouer avec moi ? » Exercice de l'intuition dans le domaine du travail Exercice de l'intuition dans le domaine amoureux Exercice de l'intuition dans le domaine amical Exercice de l'intuition dans les affaires courantes de la vie Chapitre XII – Le pardon Exercice du pardon « version Christophe Jacob » Le pardon simple Le pardon conditionnel Chapitre XIII – L'amour Test sur votre perception de l'amour Exercice du pense-bête de l'amour Exercice du centrage dans le cœur Exercice du remerciement aux défunts Chapitre XIV – Vivre ! SECONDE PARTIE – Les mangeurs de bonheur

Ce qu'il ne faut jamais faire quand on veut devenir – un bon médium Conclusion Remerciements

Avant-propos

Ce manuel s’inscrit dans la continuité de Tous médiums !, un livre qui a rencontré un très bon accueil auprès d’un public n’ayant pas forcément expérimenté les arcanes de l’intuition et de la médiumnité. En effet, nous avons tous en nous la possibilité de développer notre intuition et nos capacités médiumniques, c’est un état de fait, quoi qu’en disent certains. Il n’y a plus de preuves à apporter, car les centaines de personnes ayant suivi mes séminaires ont toutes sans exception validé cela. Certains sont devenus professionnels, d’autres s’exercent dans un cercle familial ou amical, mais, dans tous les cas, leur vie a changé. C’est le travail qui permet d’atteindre un bon niveau de médiumnité, et tous les conseils et exercices que je vous propose s’intègrent dans cette démarche, ne l’oubliez pas. Bien souvent, lorsqu’on ne maîtrise pas quelque chose, on se décourage. Dans le cadre de ce livre, vous constaterez que les exercices proposés sont faciles à réaliser et que leurs effets se mesurent rapidement !

Entrez dans la pratique J’ai souhaité proposer des exercices simples et pratiques afin d’aider les personnes qui souhaitent développer leur intuition et leur médiumnité. Vous saisirez comment je fonctionne personnellement, et pourquoi ces exercices sont importants pour un médium. Je les ai tous testés pendant de très nombreuses années, et ils m’ont permis d’accroître mes facultés et d’affiner mes perceptions. Dans les chapitres deux et trois, vous trouverez principalement des exercices favorisant le lâcher-prise, ainsi que l’harmonisation énergétique. Une pratique très régulière apporte un support, un socle de développement de l’intuition et de la médiumnité sans pareil. Les exercices des chapitres suivants sont centrés sur l’apprentissage de techniques de lecture des messages et tout ce qui concerne le développement des facultés médiumniques. C’est un peu le moteur du véhicule qui vous permet d’avancer alors que l’entretien a été fait régulièrement. Vous découvrirez à la fin de chaque exercice la possibilité de noter sur le manuel vos remarques, vos ressentis, etc. C’est important en effet de garder une trace de l’évolution de votre parcours au fur et à mesure…

Bonne lecture et bon travail.

PREMIÈRE PARTIE

Chapitre I

Qu’est-ce qu’un médium ?

Médium, spirite, voyant, channeling, chamane, tous ces termes vous interpellent certainement, et, pour certains, il est impossible de les différencier. Nous sommes dans une époque d’évolution spirituelle qui, malgré les apparences, surtout en France, connaît un développement important, une sorte de nouvelle mutation issue d’un mal-être social bien palpable. Beaucoup de personnes me consultant depuis quelques années, que ce soit pour des médiumnités ou pour un coaching spirituel, expriment un sincère désir de comprendre leur vie intérieure, celle que l’on ne nous enseigne pas à l’école, ou très mal, comme par le biais de dogmes religieux qui nous assomment depuis des siècles. Le médium d’aujourd’hui est un homme ou une femme capable de percevoir une dimension parallèle à la nôtre et, surtout, de capter les messages de ses intervenants lumineux. À ce stade de développement, nous parlons d’un sujet qui semble assez subjectif. Pourquoi ? Parce que la science commence à perdre pied devant les récentes découvertes en physique quantique, notamment, de nouveaux paradigmes qui tendent à prouver l’existence du phénomène « médium » ainsi que ses dimensions parallèles. C’est pour cette raison que je vous demanderai d’oublier tout ce que l’on vous a enseigné à l’école pendant la lecture de ce livre. C’est l’un des premiers engagements conscients de votre bonne volonté que je sollicite chez vous, celui de tester tous les exercices de ce livre avec la naïveté d’un enfant de cinq ans, et pour cause, c’est bien de cela que nous allons avoir besoin : redevenir un enfant ! Chouette, on va pouvoir enfin s’amuser sans s’occuper de ce que pensent les grandes personnes qui nous entourent, sans pour autant faire de grosses bêtises, je vous rassure. Mais, avant toute chose, je me dois de vous indiquer quelques points indispensables pour bien saisir ce qu’est un médium.

Youpi ! On joue à la balle au camp ? Eh oui ! Balayons quelques fausses rumeurs qui circulent dans le camp des médiums. Tout d’abord, comme je l’ai démontré dans Tous médiums !1, nous avons tous ce pouvoir sacré en nous. Bah là, c’est comme le bambin à qui on raconte l’histoire du père Noël et qui y croit tout de suite ! Je vous ai conseillé d’oublier vos apprentissages d’autrefois, alors jouez le jeu ! Redevenez un enfant ! Autre chose que vous devez savoir : les médiums sont des hommes et des femmes comme tout le monde, avec leurs failles et leurs faiblesses, leurs peurs, leurs angoisses, leur courage et leurs joies. Les gens pensent, après une séance de médiumnité en salle, par exemple, que j’ai « un truc » de plus que les autres. Pas vraiment ! J’ai travaillé cette faculté de médiumnité en ouvrant le canal de l’intuition tout comme le maçon s’est perfectionné dans la construction de ses maisons par son expérience et sa rigueur. Un autre point important concernant l’histoire du fameux don de Dieu. Oubliez les versets qui, prétendument, interdisent la communication avec les défunts. Non seulement c’est un ramassis de stupidités teintées de religion d’un autre âge, mais c’est également faire preuve d’un grand manque d’autonomie de pensée, de ressentis, donc, c’est s’empêcher d’être, tout simplement. Je ne peux non plus passer sous silence le fait qu’un médium n’est pas un questionneur lors d’une séance de médiumnité, un chercheur d’informations sur le Net, ou un mentaliste en reconversion spirituelle frauduleuse. Mon guide pratique vous éclairera sur la façon dont vous pouvez conduire un développement réel de la médiumnité et de l’intuition en toute intégrité. Je vais vous apprendre à devenir qui vous êtes, à vous révéler, mais rien de plus, vous serez l’artisan du développement de vos propres facultés intuitives et médiumniques. Ce qui risque de vous surprendre dans la normalité de l’état de médium, c’est qu’avant chaque séance la peur et le doute sont toujours là. C’est tout à fait normal. Le seul point à développer est une bonne maîtrise de nos pensées parasites, de nos peurs conscientes, et il faut aussi pratiquer le lâcher-prise. Nous sommes le pont entre deux mondes de vibrations différentes, et nous allons apprendre comment gérer la complexité du mental, comment « s’ancrer » tout en gardant la tête dans les nuages. Un dernier point important avant de passer à un premier test, oubliez vos idées ou préjugés concernant la médiumnité, car c’est bien par vous-même que vous allez savoir ce qui vous convient ou correspond pour développer vos facultés. Par exemple, pour réaliser une séance de médiumnité, certains professionnels vont vous dire qu’il est nécessaire d’allumer une bougie et de faire brûler de l’encens, sans quoi les défunts ne viennent pas. C’est grotesque ! Les défunts savent très bien qu’ils vont être sollicités, et, s’ils ne viennent pas, c’est soit qu’ils ne le peuvent pas, soit qu’ils n’en ont pas envie, tout simplement. Ainsi, ces rituels mystiques entretiennent une image sulfureuse du médium que je vous invite à combattre. Ne vous inquiétez pas, je vous propose de nombreux conseils dans ce manuel pour vous guider. Nous sommes passés dans une nouvelle ère, et je vous emmène avec moi !

Déontologie, qualités et défauts pour un médium Un médium ne doit pas être parfait, loin de là. Ce sont surtout ses qualités de cœur qu’il doit développer : de l’empathie, la foi en l’Univers, un réel sens de la psychologie humaine et, cerise sur le gâteau, de L’HUMILITÉ et de L’HONNÊTETÉ ! Si vous êtes grincheux, que vous n’aimiez pas les gens, que vous aimiez trop l’argent, que vous soyez prétentieux, et que vous adoriez avoir du pouvoir sur autrui, un conseil : changez de crémerie ! Lorsque vous exercez vos facultés naturellement avec sérieux et intégrité, cela se passe très bien sans qu’il y ait quoi que ce soit à démontrer ; vous êtes médium et c’est tout ! L’important est de pouvoir donner le meilleur de soi-même à ses consultants. Je vous invite cependant à vous remettre constamment en question car vous serez toujours en proie au doute et à la peur aussi parfois, c’est humain… Vous trouverez dans ce manuel des conseils, des exercices et des astuces qui vous aideront, je l’espère, à prendre confiance dans vos capacités et à les développer jour après jour…

Test sur votre volonté d’implication dans le développement de la médiumnité Répondez à ces questions spontanément avec la plus grande franchise, cela vous donnera une belle idée de votre capacité à développer votre intuition et votre médiumnité.

1) Alors que vous êtes dans une soirée avec des amis, une intuition vous envahit lorsque vous croisez le regard du conjoint d’une amie : il est très malade ! a) Vous glissez l’information à l’oreille de votre époux•se en attendant sa réaction. b) Je vais aller lui parler entre le fromage et le dessert. c) Non, ce n’est pas possible…, et si c’était moi qui avais contracté cette maladie ? d) Vous sortez prendre l’air, histoire de reprendre vos esprits.

2) Pour vous, l’exercice de la médiumnité, c’est : a) Réservé à une élite, car il faut quand même rester à sa place… b) Un début de schizophrénie qu’il va falloir surveiller. c) Une évidence intérieure que vous avez hâte de faire émerger. d) De la curiosité…, et si c’était vrai ? 3) Vous avez perçu que votre collègue de travail allait avoir un accident de voiture, et, une fois arrivé•e au bureau, le téléphone sonne, et votre collègue vous prévient qu’il vient d’emboutir la voiture d’une jolie dame et qu’il ou elle sera en retard pour la réunion. a) Vous lui sortez spontanément : « Yes ! Je le savais ! » b) Vous appelez votre conjoint•e pour partager la bonne nouvelle de ce nouveau pouvoir qui vous tend les bras. c) Vous restez dix secondes sans voix, puis reprenez vos esprits. d) Après vous être inquiété•e de sa santé, vous raccrochez en vous grattant la tête.

4) Vous vous rendez compte que vos prédictions sur votre entourage se révèlent toujours assez justes, et vous commencez à vous poser des questions. a) Il est temps de se renseigner sur le sujet en entrant dans une librairie

ésotérique. b) Vous prenez rendez-vous avec un psy, car tout cela n’est pas très normal. c) Vous organisez un salon de la voyance avec des amis déjà bluffés par vos prédictions. d) Il y a certainement un peu d’argent de poche à se faire, on va y réfléchir… 5) Alors que vous êtes profondément endormi•e, vous entendez la voix d’un proche défunt vous parler nettement à l’oreille, jusqu’à vous réveiller en sursaut. a) Non mais c’est quoi, ces bêtises ! Encore un coup fumeux du fiston ! b) Vous notez tout de suite sur un calepin le contenu du message pour ne pas l’oublier. c) Vous vous cachez sous la couette en récitant dix « Notre Père » de suite. d) Vous réveillez votre conjoint•e pour savoir ce qu’il ou elle en pense.

6) Alors que prenez un repas en famille, un oncle goguenard vous demande ce que vous pensez des médiums, vous lui répondez : a) Non mais tu rigoles, tu crois à ces trucs-là, toi ? b) Je pense qu’on est tous médiums ! c) Moi, je suis comme saint Thomas ! d) Il y a toujours une part de mystère, mais qui sait ?

7) Votre entourage commence à savoir que vous parlez à des défunts, et ils vous sollicitent de plus en plus pour avoir quelques nouvelles, juste comme ça, pour voir. a) Pas de souci ! Vous bloquez tous vos week-ends pour répondre à la demande. b) Vous faites comprendre que ce n’est pas un jeu, et qu’il vaut mieux consulter un professionnel. c) Pourquoi pas, mais un petit billet ne ferait pas de mal… d) Hors de question ! Maintenant, je vais me faire plus discret•ète.

8) La médiumnité pour vous, c’est : a) La garantie d’un bon revenu et la reconnaissance sociale de votre pertinence. b) Une mission qui se vit dans l’ascétisme, la prière et le jeûne. c) Une corde de plus à votre arc, mais aussi un jardin secret. d) L’obligation d’aller vers la nature de votre essence en y travaillant sérieusement.

9) Parler avec des défunts ou des êtres de lumière c'est :

a) Un rêve, une chance par rapport aux autres. b) Comme les avoir au téléphone, mais, là, vous êtes le merveilleux combiné. c) Gore et cela vous fait trop peur. d) Un nouveau langage à apprendre pour découvrir d’autres perceptions intérieures.

10) Le Christ vous apparaît avec force en rêve et vous inonde de sa lumière d’amour : a) Dès le lendemain vous partez pour Lourdes. b) Ça y est, c’est bon, mon heure est bientôt venue ! c) Je savais que j’avais une mission à accomplir moi aussi. d) Je n’aurais pas dû reprendre trois fois de la tartiflette !

Allons à présent voir les résultats de ce petit test sans prétention…

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Résultats de 28 à 40 points : Bravo, c’est bon, vous avez gagné le ticket d’entrée dans le Graal de l’apprentissage du développement de l’intuition et de la médiumnité. Vous êtes très en harmonie avec les lois de l’Univers, et les exercices de ce livre vont très certainement vous inciter à devenir un bon médium en herbe dans un premier temps. Avec du travail et les qualités d’un bon médium telles qu’elles sont décrites ci-avant, vous arriverez peut-être à en faire un métier ; courage, le chemin est long et sinueux parfois !

Résultats de 18 à 27 points : Grâce à ce livre, vous allez apprendre les bases pour être un bon intuitif, et, pourquoi pas, comprendre que la médiumnité est à la portée de tous si on s’en donne les moyens. Allez, un peu de travail et les progrès vous boosteront, j’en suis certain !

Résultats de 4 à 18 points : Bravo ! Si, si ! Vous avez tout à découvrir sur le développement de l’intuition et de la médiumnité. C’est à vous de voir si votre profil va de pair avec la motivation inhérente à celle d’un médium ! Osez ! Tout est possible après tout !

1. Éditions Exergue.

Chapitre II

Comment maîtriser son mental ?

J’ai choisi de commencer par le phénomène qui surgit en premier quand on souhaite développer son intuition et sa médiumnité : le mental. Ah ! ce sacré mental, qui vous fait tourner en bourrique dès que vous avez l’envie de faire un peu le calme en vous. Vous savez, lorsque vous souhaitez ne plus être pollué par toutes sortes de pensées qui vous traversent l’esprit en permanence. Un bon médium arrive justement à ne plus laisser le « Fripon coquin1 » vous balader dans tous les sens. Je vais donc vous parler de l’aspect théorique de la nature du mental, et, surtout, vous proposer des exercices qui permettent de le contrôler.

Qu’est-ce que le mental ? Si l’on se réfère aux définitions didactiques, on vous parlera d’adjectif et de nom masculin qui se fait dans l’esprit seulement, sans expression orale ou écrite, comme le calcul mental. Ou encore, une autre façon de parler du « Fripon coquin » est de faire référence aux fonctions intellectuelles, au psychisme, tels les processus mentaux. Mon cursus de psychologie pourrait me permettre de vous donner encore d’autres définitions, mais il n’est pas question d’intellectualiser à outrance le jeu déjà assez pervers du mental. Je vais vous expliquer ce que je pense de la bête, et surtout pourquoi et comment la maîtriser.

Et si on parlait d’énergie ?

Notre mental inférieur est l’énergie de vibration terrestre qui construit la perception de notre environnement en « cogitant ». C’est une machine à conceptualiser, à construire des réalités qui vont permettre l’épanouissement d’un autre « organe » psychique : l’ego (développé dans le prochain chapitre). Le mental nourrit l’ego, et c’est pour cette raison que nous avons intérêt à mettre de notre côté les énergies les plus hautes possible afin de construire au mieux notre personnalité. Le mental supérieur, lui, est en quelque sorte la balance, celle des énergies plus spirituelles, donc reliées à l’au-delà, et aux trois chakras supérieurs. Nous avons besoin des deux, et nous devons chercher à équilibrer tout cela, bien évidemment. Lorsque l’on parle d’un mental fort, c’est l’énergie des trois premiers chakras qui est concernée et qui nous « plombe », nous empêchant d’évoluer, englué•e•s dans la matière, dans notre monde bien terrestre. Notre recherche inconsciente a toujours été d’utiliser notre mental supérieur afin de nous connecter avec le divin. En décidant de dompter son mental, on fait le choix de lâcher sa vision purement matérialiste et rationnelle (cerveau gauche) afin de venir se fondre dans les énergies du mental supérieur, spirituelles et divines (cerveau droit). Vous aurez compris que toute notre vie dépend de notre capacité à nous centrer sur un niveau d’énergie le plus élevé possible, et ce sont les moyens utilisés dans ce livre par le biais d’exercices concrets qui vont vous permettre de réaliser le fameux lâcher-prise, et d'acquérir bien d’autres outils très pertinents. Avant de passer au test, il vous faut cependant connaître ces chakras qui seront un fil conducteur tout au long du livre.

Premier centre : chakra racine, plexus sacré (corps physique), élément Terre De couleur rouge, il est notre ancrage avec la Terre mère. Il est associé à l’odorat, au sexe, ainsi qu’aux parties inférieures du corps. Il est localisé entre les organes génitaux et l’anus. L’encens utilisé peut-être le cèdre, par exemple. Il est le feu qui régule la température du corps, la colère. En général, lorsque l’on vit des difficultés financières, des peurs de pertes matérielles, ainsi qu’une relation difficile avec la mère, on travaille sur celui-ci. On a tendance à fuir dans des excès de plaisirs physiques et matériels. On a besoin d’être sécurisé ; a contrario, les personnes ayant beaucoup de difficultés à jouir de la vie doivent aussi être à l’écoute de ce chakra. Nous utiliserons par conséquent des aspects propres à celui-ci que nous introduirons dans certains exercices techniques, et cela de façon identique pour tous les centres d’énergie. Son mantra est « LAM » (son correspondant « Ou »), et la note de musique associée le do.

Deuxième centre : chakra lombaire, plexus lombaire (corps émotionnel), élément Eau Sa couleur dominante est l’orange. Il est le siège de l’énergie sexuelle alliée à l’élément liquide (sperme, sang, eau…). Le patchouli est l’encens ou le parfum associé. Il dysfonctionne lorsqu’il y a déviance sexuelle ou difficulté à se laisser ressentir sensoriellement, émotionnellement et physiquement ou tout autre problème avec la nourriture et l’eau. Son mantra est « VAM » (son correspondant « O »), et la note associée le ré. Les parties du corps associées sont les lombaires, la zone abdominale, les organes génitaux et le système d’assimilation.

Troisième centre : chakra du plexus solaire (corps mental), élément Feu Centre du bien-être personnel, sa couleur est le jaune. Les notions de pouvoir, de liberté et d’image de soi sont parmi ses caractéristiques. Lorsqu’on manque de confiance en soi ou que l’on est un tyran, c’est sur ce centre qu’il faut travailler, en relation avec les cinquième, sixième et septième chakras. Le romarin et le santal sont ses essences principales. Son mantra est « RAM » (son correspondant « O ouvert »), et sa note est mi. Les parties du corps concernées sont le système digestif, la peau et les muscles.

Quatrième centre : chakra du cœur, plexus solaire (corps astral), élément Air De couleur verte, rose ou or, il dénote la capacité d’aimer de façon inconditionnelle, mais aussi la capacité de partager son amour avec quelqu’un, d’être en relation avec l’autre. Lorsqu’on ne sait pas aimer ou que l’on se sent rejeté, cela provient d’une difficulté au niveau de ce centre. C’est un chakra central où se trouve le siège de l’âme, là où l’on peut transcender bien des difficultés lors de son incarnation. L’encens ou les parfums qui le représentent sont la rose et le jasmin. Son mantra est « YAM » associé au son « A ». Sa note de musique est le fa. Tous les organes tels que le cœur, les poumons, ainsi que le système immunitaire et la circulation sanguine y sont associés.

Cinquième centre : chakra de la gorge, plexus nerveux (corps éthérique), élément Éther Siège du langage et de l’expression, il traduit notre capacité à nous exprimer, à ancrer notre réalisation avec l’Univers ou avec Dieu. Sa couleur est le bleu ciel. Tout ce qui concerne l’expression fait référence à ce centre, comme la mauvaise foi, la difficulté à s’exprimer ou à recevoir, l’excès de paroles, etc. Son parfum est la menthe, sa note le sol, son mantra est « HAM » (son correspondant « E »). La gorge, les bras et les mains, ainsi que le métabolisme, y sont associés.

Sixième centre : chakra du 3e œil, plexus nerveux (carotide), corps bouddhique, élément spirituel du son intérieur De couleur bleu franc, indigo, il est notre capacité à prendre conscience de notre nature spirituelle, intellectuelle, matérielle et physique. Il nous invite à réaliser notre être intérieur. Il est aussi le siège des facultés extrasensorielles comme la voyance, l’intuition, les capacités télépathiques. Trop d’intellectualisation, un complexe de supériorité, un rejet inconscient du corps ou l’impression de ne pas être perçu pour ce que l’on est sont autant de troubles associés à ce centre. Ses parfums sont la lavande, l’eucalyptus, le lys. Le mantra à pratiquer est « OM », (son correspondant « I »), avec la note la. Les zones du visage et le système endocrinien y font référence.

Septième centre : chakra coronal, plexus du cerveau, corps causal, élément spirituel de la lumière intérieure Sa couleur est le violet, le blanc, l’or ; il est la synthèse ultime de notre être qui expérimente l’unité absolue, la conscience cosmique, la Métaconscience2. Il transcende la peur de l’inconnu, il est l’accomplissement de l’unité totale en nous. Ceux et celles qui sont illuminés, qui ont la connaissance ultime et immédiate, rayonnent par ce centre. Penser que la vie n’a pas de sens et être incapable de communiquer avec l’extérieur traduit un mauvais fonctionnement du chakra couronne. Son parfum est le lotus, l’oliban, avec comme mantra « OM / SOHAM » (son correspondant « M »), et sa note est le si. Le sommet de la tête et le système nerveux central s’y réfèrent.

Test sur le niveau de votre mental

1) Votre conjoint•e vous annonce son désir de divorcer après dix années de mariage et deux beaux enfants : a) Vous vous effondrez en larmes à genoux devant lui•elle, en le•la suppliant de réfléchir deux secondes à ce désastre programmé. b) Dans un élan de colère, vous claquez la porte et allez prendre l’air. c) Alors finalement on en est vraiment là ? Tu comptes faire quoi ?… d) Je t’écoute, parle-moi.

2) Un reportage à la télévision parle de cette guérison miraculeuse d’une femme étant condamnée par les médecins, et cela sans appel : a) Comment est-ce possible que des scientifiques se soient trompés à ce point ? b) Mais qu’est-ce qu’elle veut, cette femme ? De l’argent, être connue ? c) Bien entendu que l’on ne peut tout saisir dans notre Univers ! d) En voilà une qui a bien de la chance, c’est vraiment un miracle ! 3) Cela fait dix fois que votre manuscrit sur l’approche du kangourou dans la vie celtique est refusé : a) Zut, j’avais oublié le chapitre sur le chant des chiens sauvages endeuillés ! b) Peut-être qu’à l’étranger cela aurait plus d’intérêt ? Et si j’essayais ? c) Vraiment aucune culture, ces éditeurs… d) Bon, je vais finalement parler des requins-baleines qui poursuivent les sousmarins soviétiques en Alaska.

4) Après six mois de travail « à fond les ballons » dans votre service overbooké, vous êtes enfin à l’aéroport, en partance vers les îles : a) Oh non, j’ai oublié mon maillot de bain ! Ce n’est pas possible ! b) Les amis, que la fête commence ! c) J’espère que la chambre de l’hôtel est fidèle à la brochure, car parfois… d) Finalement, j’ai bien fait d’oublier mon portable ! Là, il n’y a plus personne messieurs dames !

5) Ça y est, la cuisine que vous avez enfin réussi à installer est tout simplement

superbe ! Le voisin débarque, peu convaincu : a) Ah ouais ! Chacun ses goûts ! b) Attends, je le connais… Pourquoi il n’aime pas ? c) Je le savais, je n’ai pas choisi le bon modèle ! d) Ben oui, Paulo, ce n’est pas toi qui aurais été capable de faire ça, hein ?

6) Vous découvrez que vous avez gagné à l’Euromillion : a) Je ne vois pas pourquoi je devrais changer ma façon d’être. b) Alors, là, j’en connais qui vont déchanter… c) À moi le tour du monde et les découvertes insoupçonnées. d) Je vais enfin pouvoir me faire plaisir !

7) On vous annonce que vous avez contracté une grave maladie, mais que vous en êtes à un stade précoce : a) Je le savais, on ne vit pas vieux dans la famille. b) Pas question de passer à la phase II ! c) Voilà ! Avec tout ce qu’on nous fait avaler de nos jours, c’était programmé ! d) Je me rends au Brésil voir un guérisseur !

8) Vous devez, avant votre anniversaire de mariage, rentrer dans votre costume : a) De toute façon, je devais en racheter un, allons-y ! b) Direction la diététicienne et la salle de sport ! c) Si tu te mets au régime, moi aussi ! d) C’est normal de prendre du poids en vieillissant…

9) Il vous reste une semaine pour réviser avant de passer le concours de votre vie : a) On va se la jouer cool ! Je suis un as des concours de toute façon. b) Où sont mes fiches, mes vitamines et mon prof de yoga ? c) Je ne vais jamais y arriver ! C’est fichu, mais j’y vais quand même… d) Finalement, il vaut mieux le passer l’année prochaine, là, je ne le sens pas…

10) Votre meilleur ami a réussi à vous traîner au marathon de New York : a) On part ensemble en petite foulée, et je m’arrête à l’angle de la Cinquième prendre un petit déjeuner. b) Ah, il croit être plus sportif que moi, il ne va pas en revenir !

c) C’est vrai que gagner est impossible, son idée est vraiment bizarre… d) Ben écoute, mon pote, on m’a volé mes baskets à l’hôtel, vas-y, je t’encourage !

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Allons à présent découvrir votre score : Résultats de 28 à 40 points : Bravo, vous possédez de bons atouts avec un mental qui peut vous permettre d’aller assez loin. L’important, c’est de saisir que le mental inférieur doit être un outil de combattant. Il peut devenir le moyen d’inverser une tendance négative à la base, et vous allez pouvoir l’utiliser avec bonheur ! Résultats de 18 à 27 points : Rien n’est perdu, il va vous falloir apprendre à connaître le Fripon coquin afin de ne pas lui laisser une seule chance de vous balader ! Je vous invite à bien appliquer les exercices qui vont suivre. Résultats de 2 à 18 points : Si je vous dis que c’est bien de partir de presque rien pour arriver bien plus haut, c’est un peu comme cela que je vous invite à modifier votre façon de penser. Il faut juste vous remonter les manches et vous laisser guider dans la maîtrise de votre mental au quotidien, allons-y !

1. Je ne sais pas pourquoi, je trouve que ça lui va bien, cette appellation ! 2. Terme désignant le divin et sa structure fondamentale intrinsèque à notre nature.

Chapitre III

Comment maîtriser son ego ?

Poursuivons dans le vif du sujet avec cette notion d’ego bien dérangeante parfois. Pour ce faire, nous pouvons reprendre le schéma du chapitre précédent avec cette approche de mental inférieur et de mental supérieur. Il suffit de calquer l’ego sur le même principe que celui du mental, et vous obtenez un ego négatif et un ego positif ! Incroyable, non ? Quand on m’a montré de l’autre côté ces évidences, j’ai tout de suite compris le principe. L’ego n’est pas que purement négatif, et, dans un livre intitulé Le Pouvoir de guérison de l’ego1, j’ai expliqué en détail sa nature. L’ego est divisé en deux sous-personnalités, positive et négative, qui se caractérisent par une forme d’énergie, un corps énergétique que l’on se trimbale de vie en vie. L’ego positif, c’est celui qui est empreint de vie, d’amour, de joie, de spiritualité épanouie, d’altruisme, etc. En ce qui concerne son contraire, l’ego négatif, on a tendance dans la vie courante à l’assimiler trop rapidement à un ennemi, ce qui est faux. C’est la façon de comprendre ce fonctionnement si particulier des sous-personnalités qui va permettre sa maîtrise. Il doit être présent, mais dans des proportions très raisonnables. Dans un premier temps, il est important de déterminer votre taux d’ego négatif, car, pour devenir un bon médium, il ne faut surtout pas qu’il soit trop présent. En effet, le consultant vient pour qu’on parle de lui et de ses défunts et non de votre belle personne si extraordinaire, et dotée d’un savoir exceptionnel. Vous allez découvrir durant le test suivant que cet ego négatif peut parfois se cacher bien sournoisement…

Test sur votre niveau d’ego négatif

1) Vous êtes invité•e à une soirée entre amis, et vous ne connaissez personne : a) Vous restez dans votre coin en regardant les jolies filles (ou les beaux garçons). b) En deux temps trois mouvements, vous devenez le boute-en-train de la fête en entraînant tout le monde sur la piste de danse ! c) C’est l’occasion de placer un des produits phares de votre start-up. d) On est là pour faire de nouvelles rencontres et partager. Tiens, si j’invitais cette fille (ou ce garçon) à danser ?

2) Quand vous jouez au Monopoly en famille : a) Famille ou pas, je suis là pour gagner, un point c’est tout ! b) Ça m’agace ces jeux idiots, mais sourions, on est filmé•e•s ! c) Peut-être une occasion de passer un bon moment, pourquoi pas… d) Je vais encore perdre, j’en suis sûr•e !

3) Vous êtes venu•e voir un médium exercer ses talents en salle devant plus de cent personnes. a) Il faut que ça tombe sur moi, je ne suis pas venu•e pour rien quand même ! À lui de faire son boulot, non ? b) Peu importe que j’aie un message ou pas, je sais que cela va réconforter quelqu’un. c) Vu sa tête, il a l’air d’être médium comme moi je suis prêtre… d) Non, mais regarde-moi ce médium habillé tout en noir, n’importe quoi !

4) Vous êtes face à une consultante qui a une histoire bien similaire à la vôtre : a) Vous savez, ma petite dame, mon mari aussi regardait les autres femmes ! Je le lui ai fait payer cher au tribunal, vous devriez faire pareil ! b) Bah, allez, ce n’est pas si grave ! Un de perdu, dix de retrouvés ! c) Je suis certain•e que l’Univers vous offre une nouvelle possibilité de rencontrer quelqu’un de bien. d) Ce n’est vraiment pas simple, en effet, mais vous avez toute l’énergie qu’il faut pour vous relever et enfin être heureuse, votre guide spirituel est formel !

5) Ça y est, les médias viennent enfin vous interviewer ; télévision, radio, réseaux sociaux reconnaissent vos talents de médium : a) Ben quoi, c’est normal non ? Depuis le temps que j’attends, et quand on voit ce dont je suis capable ! b) Attention quand même, on ne sait jamais comment mes propos vont être repris… c) Ah, j’attends de voir la tête de l’autre médium prétentieux pour lui clouer le bec tiens ! d) Restons naturel, de toute façon je n’ai pas besoin de ça pour travailler je crois.

6) On vous fait remarquer que vous « postez » quand même beaucoup de vidéos de vous sur Internet : a) Oui, et alors ? Est-ce que je vous oblige à les regarder ? b) Si je veux être en haut de l’affiche et passer devant tout le monde, je n’ai pas vraiment le choix ! c) Oui, je suis l’un•e des meilleur•e•s, et c’est bien que tout le monde le sache. Quoi de plus naturel ? d) Ah, vous trouvez ? Ben je vais peut-être y réfléchir… si vous le dites… 7) Une cliente, fan de vos services, vous envoie par mail une critique insultante postée sur le Net par une collègue médium bien connue : a) Je vais répondre par de fausses rumeurs, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce ! b) Allô, maître Cognard ? Je voudrais assigner en justice une collègue pour diffamation. c) Allô, Anaéléonra Saint Amour médium ? C’est moi, le•la médium que vous insultez sur le Net ! Vous pouvez m’expliquer ? d) Bon, ben tant qu’on parle de moi, c’est plutôt bon signe !

8) Vous recevez un couple en consultation, et les deux personnes restent assez froides malgré de nombreuses prédictions qui semblent les convaincre. On vous rappelle le lendemain matin pour vous demander les numéros gagnants du prochain tiercé. a) Ce n’est pas dans mes compétences, et, à l’avenir, je vous invite à consulter un collègue ! b) Non, mais je peux vous dire que, depuis hier, vous courez un grand risque d’accident de voiture ! c) Allô Houston, ici la Terre, vous vous moquez de moi ou quoi ?

d) Mais bien sûr, seulement mon guide est en plein loto actuellement, je ne peux pas le déranger pour si peu… 9) Une consultante vous dit que son mari n’est pas mort alors que vous l’aviez vu comme une évidence : a) Oh ! pardon… Je suis désolé•e, j’ai parlé trop vite… b) Ah ben, sur ce coup-là, je suis sincèrement désolé•e, je n’ai pas réussi à interpréter correctement ce qu’on me montrait. c) De toute façon, vous savez, on finit tous par mourir ! d) Suis-je bête…, c’est son père ! (pas vraiment en fait…).

10) Lors d’une émission de radio, le journaliste vous présente la photo d’une personne décédée alors que cela n’était pas prévu : a) Désolé•e, je ne suis pas dans les conditions optimales pour faire de la médiumnité en direct. b) Cela n’était pas prévu il me semble, non ? Bon, allez, essayons, mais je ne garantis rien. c) Vous les journalistes, on ne peut pas vous faire confiance ! Faire le buzz, c’est tout ce que vous cherchez ! Je m’en vais ! d) Pensez-vous qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour déclencher une médiumnité ? En tant que journaliste people, si je vous demandais d’interviewer la présidente du FMI sur les valeurs boursières sans vous être préparé•e, cela vous paraîtrait-il convenable ?

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Résultats de 20 à 34 points : Mais ce n’est pas mal du tout ! On va pouvoir faire de vous un bon médium !

Résultats de 13 à 19 points : Bon, ça coince par-ci, par-là, mais ce livre va vous aider à grimper les échelons afin de dompter votre ego négatif ! Allez, en route vers les marches de l’ego positif !

Résultats de 7 à 12 points : Franchement, là, il y a un peu de boulot quand même ! Après, c’est vous qui voyez, mais, dans cet état d’ordre des choses, il faut travailler afin d’optimiser votre ego négatif, car, en médiumnité, rappelez-vous les qualités d’un médium au chapitre I, c’est fondamental ! Je vous propose plusieurs exercices pour tirer votre ego négatif vers le haut. Ils semblent relativement simples, mais, ce qui est vraiment important, c’est de les faire au quotidien, car, dans notre profession, nous devons nous entraîner régulièrement. Ils ont été conçus spécialement pour les personnes qui souhaitent développer leur intuition et leur médiumnité sans laisser leur ego négatif gagner trop facilement ! Dompter l’ego est synonyme de bienveillance, de gentillesse, de calme et de paix intérieure, de générosité, mais aussi de respect de sa propre image. Nous sortons du don messianique tel qu’on se l’imagine en ce qui concerne la médiumnité. Comme je le disais précédemment, nous ne sommes pas obligés de tout accepter, et de nous mortifier toutes les deux minutes pour être un bon médium.

Un bon médium doit avoir un ego équilibré, être bien dans sa tête, vivre dans un état d’harmonie, et, surtout, ne doit pas extrapoler ! Tous les exercices de ce chapitre peuvent se combiner en même temps, durant le black-out notamment, que je vous recommande vivement !

Exercice du black-out

C’est un très bon exercice de départ, qui ne va pas plaire à votre ego négatif, mais c’est réellement important de le réaliser au moins une fois par semaine minimum ! Le Fripon coquin va vous trouver des milliers d’excuses pour ne pas le faire, et, pourtant, ce qui se cache derrière lui est un fondamental pour n’importe quel médium : le temps présent. Imposer un black-out à votre ego négatif, c’est comme réinitialiser le programme en revenant quelques années en arrière, là où les portables et Internet n’existaient pas. Nous n’en sommes pas morts je crois ! Retirez votre montre, et, surtout, ne vous souciez pas de l’heure. L’ego déteste le temps présent, là où le mental ne peut projeter des milliers de scénarios possibles. Vous devez reprendre ce pouvoir, vous chouchouter en vous coupant de ce qui fait trop gamberger. Prenez une journée pour aller à la piscine, vous promener dans la nature, enlacer un arbre, écouter de la musique douce, cuisiner, jouer de la musique, lire un bon roman d’amour ou même des enseignements spirituels, écrire, chanter, faire l’amour, jouer avec le chien, faire du sport, etc. Vous voyez, vous pouvez en faire des choses pendant cette journée ! Vous allez redécouvrir la notion du temps, des sens premiers, sans artifice ; être, tout simplement. Cette capacité d’autocentrage est réellement très importante pour un médium, car elle favorise considérablement la confiance en soi, l’estime de soi et la paix intérieure. On se coupe de l’extérieur afin de se recentrer sur l’intérieur avec joie, tout simplement. Se faire plaisir naturellement, voilà l’un des premiers exercices à accomplir. C’est dingue de parler d’exercice, alors que cela devrait être naturel, non ?

Exercice quotidien du « Cours-moi après si tu peux ! » Un ego négatif dompté, c’est un ego qui vous laisse ressentir votre être inclus dans l’Univers comme étant une partie de lui, indépendante, autonome, et surtout dépolluée dès le réveil. Cela fait près de vingt-cinq ans que je cours tous les matins. Aujourd’hui, après cinquante ans, j’ai réduit mes distances et je suis passé de douze kilomètres à sept ou huit, avec un temps minimal de trente-cinq à quarante minutes. Cela nécessite de l’entraînement. Lorsque je travaillais en tant que dirigeant associatif, par exemple, je me levais à 5 h 45 pour vivre durant toutes les saisons des expériences de connexion matinale formidables. Je sais, votre ego va vous trouver dix mille excuses, mais je vous propose d’essayer juste quelque temps. Cela vous mettra dans un état de bien-être absolu, surtout couplé à l’exercice suivant que je pratique également. Un médium doit être connecté, et prendre un maximum d’énergies de vie. Le sport dans la nature au petit matin, c’est comme boire un bon bol d’énergie fraîche à l’aurore. Si vous ne pouvez pas courir, marchez, et surtout respirez ! Les odeurs des saisons sont fantastiques. Une activité par tous les temps éveille les sens, avec la pluie, le vent, la neige, le soleil levant, bref, autant de connexions à l’Univers qui vont vous nourrir dès le petit matin. L’ego négatif va vous dire qu’il ne fait pas beau, ou trop froid, ou je ne sais quoi. Ne vous laissez pas berner ! Osez ! Vous pouvez, en cas d’impossibilité motrice, faire du yoga, du qi gong, ou je ne sais quelles autres activités de connexion douce, voire du vélo électrique pour les moins courageux. L’idée, vous l’aurez saisie, est qu’un médium prêt à travailler doit avoir un début de journée actif, énergisant et dynamique, et, par conséquent, c’est en changeant ses énergies de la veille que l’on recharge ses batteries pour démarrer une bonne journée de travail ! J’ai aussi parfois envie de rester sous la couette, mais, quand je me rends compte que le Fripon coquin est en train de m’avoir, je saute du lit, et, dès mon retour du jogging, je suis tout sourire, bien content de ne pas m’être fait avoir par la bête.

Exercice du « T’aimes pas l’ego ? M’en fous, m’en tape ! »

J’adore cet exercice, car il est un excellent moyen de berner votre ego négatif en toute autonomie, tout en produisant des réponses conscientes aux comportements du Fripon coquin. Munissez-vous d’une feuille de papier et d’un stylo. Souvenez-vous d’un moment particulier, d’une situation que vous avez vraiment détestée dans la semaine, le mois ou l’année en cours. Osez exprimer tout ce que vous avez ressenti de désagréable face à cette situation : les personnes, les lieux, les enjeux, l’objet du mécontentement. Décrivez ce que vous avez réellement ressenti d’injuste, ce que votre démon intérieur aurait vraiment voulu faire s’il n’y avait pas eu d’interdit, et surtout lâchez-vous sans scrupule, c’est très important pour la suite, tout est permis ! Maintenant, prenez le temps de vous concentrer sur toute l’agressivité ressentie, et hurlez ! Frappez, pleurez et surtout insultez ! Laissez passer quelques minutes avant de reprendre la lecture, et l’écriture surtout. Finalement, est-ce que cette violence, c’est vous ? Est-ce que la situation, c’est vous ? Est-ce que vous souhaitez revivre ce genre de situation ? Rien de tout cela n’est vous, ni à l’extérieur, ni à l’intérieur. Vous êtes seulement une blessure qui se cicatrise par l’appel d’un mental supérieur guérisseur.

Exercice du : « Que je m’aime, que jeu m’aimeuh, ahh ! Que je m’aiiiiimmme ! » Cet exercice vise à neutraliser l’ego négatif ainsi qu’à apporter un bien-être et une harmonie. Il peut se pratiquer de différentes façons, seul ou avec un partenaire. Il s’agit de l’option massage, détente, relaxation : se faire masser de temps en temps par un professionnel, un conjoint, un ou une amie sans équivoque. À titre personnel, je n’aime pas me faire masser par une autre personne que mon épouse, Babette. Cela est lié à mon passé : ayant été agressé physiquement lorsque j’étais enfant par un méchant grand-oncle, je garde ce traumatisme du toucher étranger. Toutefois, la majorité des personnes aiment le massage, qui nous ramène à l’état de bébés, là où les caresses sont les premières expressions d’affection des parents. Le massage est un véritable moyen de faire bouger les énergies, de détendre le mental et l’ego négatif. Une amie masseuse a développé de réelles facultés de médium rien qu’au contact de personnes, c’est assez fabuleux. Nous sommes alors face à une vraie reconnexion à nous-mêmes, moment personnel important rien qu’à soi, car Dieu sait combien nous nous maltraitons, sans avoir conscience qu’un petit massage peut vraiment remettre les choses en place ! Cet « exercice » vous ouvrira spontanément les voies de l’intuition grâce à cette douce reconnexion à vous-même.

Exercice du « Faire l’amour en reliance au divin » Bien entendu, cela suppose d’avoir un conjoint avec lequel on éprouve du désir, ou l’envie d’avoir envie. En tant que thérapeute ayant suivi un cursus de psychologie, ma formation a été très orientée sur la libido, car les fondamentaux psychanalytiques sont repris dans ce travail. Je dois admettre que je suis souvent surpris de constater que les gens oublient de faire l’amour. Il existe une réelle pauvreté sexuelle de nos jours. Trouver un partenaire sexuel ayant la même libido que soi n’est guère facile, ni faire l’amour et réénergétiser tous ses chakras grâce à un orgasme universel partagé au même moment avec son ou sa partenaire. Faire l’amour implique complicité, amour, respect, dialogue, échanges, et surtout l’expression de son ressenti à l’autre, l’expression de ses désirs. Est-ce un exercice ? Pour certains, oui ! Sachez que faire l’amour avec joie et humour aussi parfois peut faire gagner jusqu’à dix années d’espérance de vie supplémentaires et diminuer considérablement les risques de maladies de toutes sortes. C’est très bon pour l’ego positif, car c’est une reliance au divin, mais aussi une façon d’évacuer les pulsions et les tensions en se faisant plaisir à deux. Si vous êtes seul, la solution d’auto-érotisation existe, même si c’est moins glamour, mais l’important est de ressentir au moment de l’orgasme toute l’énergie de vie et d’amour de l’Univers en même temps !

1. Éditions Dervy.

Chapitre IV

L’enfant intérieur, votre atout intuition

L’enfant intérieur est un sujet passionnant et incontournable lorsqu’on parle d’intuition et de médiumnité. Dans ce manuel pratique, j’ai choisi de vous orienter davantage vers l’enfant joyeux que nous avons été à certains moments. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que l’énergie de l’enfance est une source de joie, de naïveté, et d’émerveillement ! L’intuition est totalement assimilée à l’enfance grâce à la spontanéité qui se manifeste à ce moment de la vie. Elle s’exprime toujours sans retenue, en un éclair, comme une évidence. Enfant, tout est possible, on imagine des choses extraordinaires. En effet, l’imaginaire est une source de créativité qui se trouve dans le cerveau droit, tout comme… l’intuition ! Voilà pourquoi redevenir un enfant est vraiment essentiel afin de bien maîtriser son intuition. Je n’ai pas eu une enfance très heureuse, et je sais combien d’efforts il m’a fallu pour retrouver ce chemin qui devrait être joyeux pour tous. Avec de la pratique, vous allez pouvoir vous faire plaisir avec peu de choses, comme les enfants ! Cela va certainement paraître bien curieux à certains, et, pourtant, voilà ce que je vous propose :

La journée kids… Après la journée black-out, la journée kids était une évidence. Alors entendez-moi bien, il n’est pas question de faire plaisir à vos enfants en les emmenant à Disneyland ! C’est à vous que je pense ! Je ne vais pas vous imposer de retomber en enfance, je vous demande juste de tester d'anciennes activités qui sont bien loin derrière vous, et qui pourtant vont vous faire un bien fou ! Vous connaissez mon adage favori : OSEZ ! Je conseillerais, si vous avez des enfants, de les associer à cet exercice, et, mieux encore, avec des amis, un conjoint, bref, tout le monde peut s’y mettre, c’est rigolo.

Petit déjeuner culotte courte Vous rappelez-vous des petits déjeuners que vous aimiez enfant ? Ceux de la grand-mère, de la tante, ou tout simplement ceux de votre maman ? Commencez la journée avec un de ces petits déjeuners qui évoquent un moment heureux, un bon bol de cacao et de grosses tartines de pain frais, peut-être ! Peu importe le menu, dans la journée kids, vous faites ce que vous voulez ! Retrouver les plaisirs de l’enfance est réellement revigorant pour l’ego positif, voire même pour l’ego négatif, qui, pour une fois, a le droit de jouer la carte du passé.

Déjeuner et dîner de « l’enfer de la mort qui tue » ! Bien sûr, nous ne tuons que l’adulte qui vit en nous pour un instant ! Il faut être plusieurs, sinon c’est moins drôle. Le principe est le même que pour le petit déjeuner, sans oublier les boissons gazeuses trop sucrées, les bonbons et surtout, surtout, les batailles de mie de pain pour les plus sages ou les projections de chantilly à la petite cuillère pour les plus audacieux ! Ah si ! Là, on se marre vraiment ! Vous avez aussi cette merveilleuse assiette de pâtes à la sauce tomate à manger les mains dans le dos qui fait fureur à tout âge, ne vous en privez pas. Et, pour corser le tout, il sera indispensable, avant et après, de jouer au loup et à chat perché. Un bon repas avec des bêtises est vraiment de mise. En cas de manque d’imagination, demandez aux enfants, vous verrez, ils vous aideront avec plaisir…

Activité barbouille, saleté, bagarre… Les enfants sont toujours les bienvenus, car ils vont vous montrer l’exemple pour vraiment vous laisser aller. Je vous propose plusieurs activités. Celle des bonshommes en pâte à pain est encore assez raisonnable. Plus sale que la pâte à modeler qui parfois ne sent pas très bon, la pâte à pain permet de vous livrer à une vraie bataille avec des textures bien collantes qui seront un véritable bonheur pour les cheveux. On peut imaginer des variantes,

bien entendu, avec concours et gages pour le perdant, par exemple, bref, la routine enfantine. Dans un esprit plus « gore », je vous conseille vivement la peinture avec les doigts. Fou rire garanti quand les débordements se font sur la peau et les vêtements, alors lancez-vous, osez, et dites bien aux enfants que ce n’est que pour cette fois, sinon, vous n’êtes pas sorti de l’auberge…

Activités propres et jeux O.K., d’accord, on peut aussi s’amuser sans se salir (m’enfin moi…, je n’en suis pas si sûr…). Vous vous souvenez avoir été à une fête foraine lorsque vous étiez enfant ? Retrouvez le plaisir des autos tamponneuses, du train fantôme, du grand huit… Ce sont des classiques, mais on peut encore correctement exploiter le filon, croyez-moi. Il existe de nombreuses activités de plein air : karting, trampoline, toboggan dans une piscine, bref, vous voyez, le programme peut être très amusant, surtout en prévoyant de regarder un dessin animé en fin de journée ou de jouer à un jeu de société que vous adoriez lorsque vous étiez enfant !

Résultat des courses : une bonne journée de franche rigolade qui va vous reconnecter avec votre enfant intérieur, celui qui sait lâcher prise et s’amuser avec les petits copains. Vous ressentirez une joie antérieure remonter à la surface le temps de cette journée de partage, qui aura le mérite de renforcer votre complicité avec vos enfants ! Amusez-vous bien !

Méditation de l’enfant intérieur

Vous êtes confortablement allongé, et cela va être pour vous le moment de vous détendre, de vous autoriser à revenir en arrière, un peu plus tôt dans votre vie, celle d’un instant, des moments de vie sucrée ; des images vont venir se projeter sur votre troisième œil, doucement, sans forcer. C’est dans une douce chaleur lumineuse que vous commencez à remonter le temps, vers des instants de bonheur, de partage intense. Vous allez enfin pouvoir ressentir à nouveau la force et la puissance des sentiments de l’enfance, cet amour intense qui va vous amener à revivre cette naïveté du passé, loin des tracas des adultes. Imaginez-vous à présent marcher tranquillement vers une porte aux couleurs pastel, c’est l’entrée vers le château magique de votre enfance, avec des jeux, des bonbons, des sourires, des câlins. Ouvrez à présent cette porte. Un paysage splendide s’impose à vous. La nature se confond avec ces habitations toutes rondes en forme de bonbons de toutes les couleurs, un monde d’enfants aux rires éclatants est devant vous. Ils jouent, courent dans tous les sens, s’amusent dans la gaieté et la joie. Vous pouvez revenir en arrière et vous voir à présent à leurs côtés. L’allégresse inonde les visages de ces poupons en culottes courtes ; des oiseaux virevoltent près des enfants, cherchant à partager des chants subtils, le bonheur éclatant des enfants. Et puis, soudain, apparaît un personnage vêtu de blanc qui s’approche à présent de vous. C’est votre guide intérieur, celui qui vous accompagne depuis le tout début de votre incarnation. Sa magnificence, son élégance, et la subtile lumière divine qui envahit son regard est bienveillante, pleine d’amour. Il vous tend la main, vous la saisissez alors, et, comme une vague de chaleur, l’amour de l’enfance commence à se répandre en vous. Il veut vous guider vers une source d’eau lumineuse. Des cristaux d’une somptueuse beauté donnent un éclat extraordinaire à l’eau qui s’écoule en cascade. Il prend un verre cristallin et l’emplit de cette eau miraculeuse avant de vous le présenter. Allez-y, portez le verre à vos lèvres et buvez les gorgées de plénitude de l’enfance. C’est un nouveau contrat d’amour avec vous-même que vous allez rétablir. Les enfants autour de vous applaudissent en riant très fort, comme pour vous assurer de leur soutien. Une douce joie naïve et pure s’est ancrée en vous. Vous renouez enfin avec votre nature d’enfant, bravo, vous l’avez fait. Il va être temps à présent de leur dire au revoir. D’un coup de baguette magique, vous allez vous retrouver ici et maintenant, fort de cette énergie d’enfance qui coule à nouveau dans vos veines. Dites merci, merci à l’Univers. Profitez de cet instant magique et vivez en vous ce bonheur intense de l’enfance ; c’est lui qui va vous permettre de poursuivre votre vie à présent. Merci, merci à cette magie de l’enfance. Merci.

Chapitre V

L’ancrage de votre être

Il est un paradoxe chez un médium, c’est celui de monter en haute vibration, mais aussi d’être et de rester bien ancré sur cette Terre. Je ne suis pas le genre de médium qui balance du « Namaste » ou « Paix et lumière » à toutes les sauces, et encore moins celui des incontournables Padre Pio et autres êtres ascensionnés auxquels il est bon de se référer toutes les deux minutes. J’aime les choses simples, claires et sans chichis. Pour l’ancrage, c’est pareil ! Mais de quoi parle-t-on réellement ? Nous avons vu au chapitre II que nous sommes constitués d’énergie, et que nos corps subtils possèdent des densités différentes, donc des vibrations qui commencent profondément dans la matière en s’élevant vers des énergies subtiles, très éthérées. Monter en vibration, c’est élever sa conscience à un niveau supérieur de conscience, là où les vibrations sont en rapport avec de hautes énergies. Nous verrons au chapitre VII comment monter, mais, pour l’heure voyons comment ne pas rester perché en gardant son premier chakra bien proche du sol. L’image de l’ancre de marine montre bien qu’il ne faut pas nous laisser dériver dans les hautes sphères au risque de n’avoir plus aucune envie d’être sur Terre. Nous nous sommes incarnés dans l’espoir d’évoluer grâce aux expériences de vies partagées. La douceur et l’harmonie que l’on découvre en état de conscience élevé vers des mondes de haut niveau ne doivent pas nous faire oublier pourquoi nous sommes là. C’est pour cette raison qu’un ancrage est indispensable. J’ai connu une médium professionnelle, qui avait une vie sexuelle débridée tout en suivant des enseignements venus d’une secte américaine bien connue. Elle avait la flamme rouge du premier chakra qui ressemblait plus à un chalumeau vraisemblablement, alors qu’elle ne voyait que sa flamme violette du dernier chakra à laquelle elle voulait absolument croire. Résultat ; elle est partie dans des délires d’ego négatif qui l’ont poussée à se croire en connexion directe et permanente avec Jésus. Voilà un exemple de gens perchés à l’ego surdimensionné qui, en suivant un prétendu chemin d’élévation vibratoire, sont devenus des cas relevant de la psychiatrie. Il est vrai qu’habitant à côté de la forêt de Brocéliande il n’est pas rare que je voie se promener des personnes à moitié cul nu sous des toges blanches, tout en chantant des airs assez psychédéliques, une harpe celtique à la main. Pour vous éviter de tels inconforts, observons le type de personne que vous êtes réellement : perchée ou ancrée ?

Le test des Bisounours 1) Le journal de France 2 annonce qu’un homme prénommé Joshua, né à Jérusalem en l’an 2000, fait des miracles autour de lui : a) Vous tombez à genoux devant votre écran télé en remerciant Jésus d’être enfin revenu. b) Vite, un billet d’avion, il faut que je filme ça au plus tôt avant que les autres n’aient le scoop ! c) Encore un mentaliste qui a flairé le filon ! d) Attendons de voir s’il y a un reportage, c’est quand même curieux ce truc…

2) Manger vegan aujourd’hui, pour vous, c’est : a) Vivre avec son temps, respecter les animaux, son corps, et vivre une aventure intérieure intense. b) Pour les bobos des grandes villes, histoire de se la péter. c) Une alternative, pourquoi pas ! d) Pas vraiment en rapport avec la vraie vie, vous préférez un petit blanc avec du saucisson plutôt qu’un jus d’herbes et des graines de courge !

3) Faire une retraite dans un endroit totalement isolé du monde, c’est : a) Le boulot d’un moine, et c’est tout ! b) Une folle envie de silence et de paix, moment de jeûne potentiel. c) Une expérience d’un moment, pourquoi pas ? d) Un vrai temps perdu à ne rien faire alors que les factures arrivent.

4) Voter aux élections : a) Il faut être citoyen, nom d’une pipe en bois ! b) Non mais ça ne va pas ? Mais qui croit encore à ces guignols de politiciens ? c) Un petit espoir pour cette fois. d) O.K. pour le parti naturiste défenseur des animaux et du cannabis.

5) Ouvrir un livret A, c’est : a) Du bon sens, que l’on devrait enseigner à l’école.

b) Idiot, de toute façon vous êtes cigale. c) Un plan sécurité, on ne sait jamais. d) Vous êtes adepte du troc sans restriction !

6) Pour vous, un complotiste, c’est : a) Paix et amour mes frères, libérez votre compassion sans limites grâce aux cercles de prière pour la paix dans le monde ! b) Un gars qui a du bon sens et de la réflexion. c) Une perte de temps, car le monde va disparaître, l’apocalypse nous le prédit. d) À transmettre au plus grand nombre, si tous ils savaient… 7) « Je vous aime, je nous aime ! » : a) Faux cul va, il•elle ne pense qu’au fric de toute façon ! b) Comme c’est bien dit, quelle belle âme lumineuse ! c) Il y a un truc qui me gêne là… d) Oui, c’est juste, et le pardon et la lumière à vous tous.

8) Un journal télévisé, c’est quoi ? a) Une jolie présentatrice ! b) De l’info, oui, et alors ? c) La pollution de mon esprit de lumière. d) L’occasion de tester mon intuition !

9) Un guide spirituel, c’est : a) Un crétin qui arnaque une bande de zozos crédules. b) Un être de lumière qui marche dans vos pas pour vous aider. c) Vous après une dizaine de bières à la fin du match. d) Un maître ascensionné avec lequel vous avez des relations très intimes au quotidien.

10) La prière, c’est pour : a) Les bigotes et grenouilles de bénitiers. b) Gagner au Loto c) Une reliance et un rituel encadré avec vos frères et sœurs dans la joie du divin en vos cœurs. d) Quelque chose d’intime.

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Résultats de 26 à 40 points : Là, je pense que les exercices qui vont suivre vont vous faire le plus grand bien ! Plus on avance vers le score des 40 points, et plus votre être divin doit prendre conscience que le jus d’herbe, c’est bon, mais pour les vaches… Vous allez voir, cela ne sera pas douloureux, juste un petit moment de recentrage vers le bas, histoire de revenir dans la réalité terrestre. Résultats de 16 à 25 points : Là, on se tâte un petit peu, surtout quand on approche des 25 points. Peut-être de la tiédeur, de la naïveté, mais l’on sent du bon sens en devenir ; finalement, ce n’est pas si mal, allez, au boulot ! Résultats de 10 à 15 points : L’exercice inverse de monter en hautes vibrations vous fera certainement du bien, mais veillez à garder quand même cet ancrage qui est parfois peut-être un peu excessif, mais au moins, à vous, on ne vous la fait pas ! En tout état de cause, maintenant que vous savez à quoi vous êtes plus ou moins affilié•e, le camp des perché•e•s, ou le camp des ancré•e•s, essayons de mettre en pratique des exercices assez simples à réaliser.

Exercice « Ah ! C’est le pied ! »

Je vous vois sourire devant le titre de l’exercice, et, pourtant, cela n’est pas forcément ce que vous croyez ! L’ancrage signifie très souvent un rapport à la Terre, et cela, grâce à notre premier chakra, le chakra racine, dont je vais reprendre la courte définition du chapitre II, en l’explicitant.

« Premier centre : chakra racine, plexus sacré (corps physique), élément Terre De couleur rouge, il est notre ancrage avec la Terre mère. Il est associé à l’odorat, au sexe ainsi qu’aux parties inférieures du corps. Il est localisé entre les organes génitaux et l’anus. L’encens utilisé peut-être le cèdre, par exemple. Il est le feu qui régule la température du corps, la colère. En général, lorsque l’on vit des difficultés financières, des peurs, des pertes matérielles, ainsi qu’une relation difficile avec la mère, on travaille sur celui-ci. On fuit dans les excès de plaisirs physiques et matériels. On a besoin d’être sécurisé ; a contrario, les personnes ayant beaucoup de difficultés à jouir de la vie doivent aussi être à l’écoute de ce chakra. Nous utiliserons par conséquent des aspects propres à celui-ci que nous introduirons dans certains exercices techniques, et, cela, de façon identique pour tous les centres d’énergie. Son mantra est « LAM » (son correspondant « Ou »), et la note de musique associée le do. »

La couleur rouge va être réellement un outil d’ancrage qu’il ne faut pas sous-estimer, mais, a contrario, il ne faut pas en abuser non plus. Et c’est là qu’intervient le pied ! Une couleur est une longueur d’onde qui transmet de l’information. Le rouge étant une couleur d’ancrage primordiale, l’une des premières parties de notre corps qui a besoin de retrouver ses énergies d’ancrage sont les pieds. Achetez-vous des chaussettes rouges ! C’est discret, concret, et ça marche ! (c’est le cas de le dire…). Nous pouvons même pousser plus loin l’expérience avec l’achat de chaussures rouges ! Bon, O.K., ce n’est pas vraiment fun quand vous êtes banquier et que les collègues vous appellent Bozo1… Restons dans le pied, et apprenons à le prendre et à le comprendre. Prendre son pied au sérieux, c’est aussi le cajoler, le caresser, lui laisser entrevoir les délices qu’il peut espérer afin de mieux se connecter à la Terre. Nous avons parlé des chakras majeurs, mais il en existe des mineurs, tous associés au pied. La réflexologie plantaire est un exercice qui peut également apporter des solutions d’ancrage simples. Parmi les chakras mineurs, les chakras des pieds sont les seuls capables d’établir un lien entre la Terre, les sept chakras et l’Univers auquel nous appartenons, et c’est bien cela dont nous avons besoin. La reliance des énergies telluriques et cosmiques, donc des premiers centres énergétiques aux plus subtils, passe aussi par un rééquilibrage. Quand on travaille sur un ancrage dit tellurique, ce sont ces chakras mineurs du pied qu’il faudra stimuler pour ainsi permettre à certaines énergies négatives d’être absorbées par le sol, la terre. Travailler grâce aux massages sur nos pieds va nous permettre une réharmonisation subtile et très agréable. Bien entendu, ces stimulations permettent également, par effets connexes, une réharmonisation de l’entièreté des énergies, et je fais

référence à l’aura, qui peut ainsi s’amplifier pour le plus grand bonheur de notre énergie vitale et de notre corps physique. Il existe encore bien d’autres techniques simples d’ancrage où l’on utilise un nombre incalculable de crèmes et d’huiles afin d’optimiser le massage et ses effets. Je vous conseille donc cette délicate intrusion dans le monde du pied massé, pour le plus grand bonheur de votre intuition.

Un dernier petit exercice à pratiquer chez vous ou dans un parc, ou si vous avez la chance d’habiter non loin d’une plage : marchez pieds nus ! Eh oui, lorsqu’on retrouve ses sens primaires, c’est un vrai délice pour le partage d’énergie. Si vous avez la chance, comme moi, d’être proche de l’océan, marchez et courez sur la plage, l’air iodé va accentuer les bienfaits de l’aventure, et je vous garantis des moments intenses et puissants.

1. Bozo le clown, avec ses grandes chaussures rouges.

Chapitre VI

Rêves et intuition

Voilà un sujet incontournable lorsqu’on souhaite apprendre à développer son intuition et sa médiumnité. Mon cursus en psychologie a confirmé la pratique antérieure que j’avais concernant les rêves, leurs symboles et la relation intime qui existait avec le phénomène des « synchronicités ». Vous allez constater qu’avec de simples exercices de lecture onirique ou d’induction onirique il est possible d’optimiser grandement votre intuition et votre médiumnité. Je vais dans un premier temps vous expliquer pourquoi et comment cela fonctionne. Nous verrons par la suite par le biais d’un test si vous êtes un bon rêveur potentiel, puis je vous présenterai trois exercices qui vont vous faire un bien fou ! Nous rêvons tous ! Même si nous ne nous souvenons pas toujours de nos rêves, nous en faisons tous chaque nuit. C’est quoi, un rêve ? Le souvenir d’images revenues à notre conscient après notre réveil, et qui est souvent teinté d’une perception étrange, non saisissable, comme si un message pas forcément verbalisé dans notre langage quotidien était pourtant bien présent. En psychologie, on va vous dire que c’est un retour de ce que votre inconscient a engrangé le jour, et qui travaille dans l’inconscient la nuit afin de produire des images ou un film. C’est vraiment très limité, car l’inconscient est la passerelle avec l’audelà, les dimensions parallèles, et une infime et toute petite partie de refoulé. Pour faire simple, et au risque de me fâcher avec les psys et les psychanalystes, les rêves sont souvent des messages de nos retours des voyages dans l’astral la nuit, là où nous rencontrons nos défunts et autres êtres de lumière. Ce qui se passe par la suite, c’est que les informations doivent être parfois décodées selon un langage universel qui passe par les symboles, les signes et les archétypes. Un bon dictionnaire des rêves et la connaissance de votre grille de lecture psychique (votre propre perception des associations des symboles)1 favoriseront le travail de lecture et d’interprétation. Pour ce qui est de l’état de veille, les synchronicités sont là pour compléter les rêves. Wikipédia donne une définition assez juste selon moi : « Dans la psychologie analytique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l'occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. Cette notion s'articule avec d'autres notions de la psychologie jungienne, comme celles d'archétype et d'inconscient collectif. »

Prenons un exemple : je vois une publicité sur un panneau d’affichage pour une marque de voiture que j’affectionne, et, deux secondes plus tard, en arrivant à mon rendez-vous, la personne que j’attendais sort de cette même voiture alors qu’au petit matin je me disais en

me réveillant : « Tiens, j’aimerais bien m’offrir cette voiture ! » Les synchronicités sont comme des clins d’œil de l’Univers, donc l’au-delà est présent afin de nous aider à avancer dans notre vie. Alors utilisons-les sans ménagement, cela fait du bien à notre inconscient !

Test du rêveur qui sommeille en vous 1) À l’école vous étiez plutôt du genre : a) Toujours à l’écoute de l’instituteur en faisant bien attention de ne rien louper. b) Les yeux vers la fenêtre à compter les nuages. c) À bavarder en cachette et à envoyer des petits mots aux copains. d) À refaire la partie du jeu de la veille avec l’impatience d’y retourner.

2) Vous êtes plutôt du genre : a) Mais où ai-je encore mis mes clés ? b) Zut, j’ai oublié les enfants à l’école ! c) Je voudrais deux cents grammes de chocolat et pas un de plus ! d) Bah, le repassage attendra demain, là, je me pose un petit peu !

3) Pour vos vacances : a) Quelles vacances ? Je n’ai vraiment pas le temps de réfléchir à ça ! b) Oh, ce serait bien d’aller dans les îles ! Et si je regardais sur Internet… c) On verra le moment venu, rien ne presse. d) Je ne vois pas comment je pourrais faire quelque chose de sympa, je n’ai pas un rond ! 4) Un aventurier des temps modernes part à la recherche d’un trésor en Amazonie : a) Ouah, la chance, il va s’éclater celui-là ! b) Non mais il est givré, ce gars-là ? c) Et t’imagines, s’il trouve le trésor, la tête des gens ! d) Ben c’est bête à dire, mais pourquoi pas ?

5) Vous êtes plutôt : a) Surprise pour ton anniversaire ! Regarde, une cocotte-minute ! b) Et tu sais où l’on va avec mon•a fiancé•e à Noël ? En Laponie, dans le village du père Noël ! c) Ce n’est ma faute si mon boss me demande de travailler le week-end où tu voulais aller avec les enfants à Disneyland… Allez, vas-y seul•e avec eux !

d) Allez, viens, regarde les billets d’avion que j’ai en poche ! J’ai fait notre valise, on part en week-end !

6) Des fées en forêt de Brocéliande : a) N’importe quoi ! b) Des petites nymphettes… hum… pourquoi pas ? c) Peut-être qu’il y a du vrai là-dedans ! d) Après une bonne méditation guidée en Connexance, pas de souci, attendezmoi les filles ! 7) Les guérisseurs philippins a) J’ai vu des choses incroyables sur eux ! b) Faut bien qu’ils vivent ces gens-là, alors une arnaque de plus ou de moins… c) Pourquoi ne pas essayer, après tout ! d) Bon, c’est bien beau, mais ils parlent quand de la cuisine du pays ?

8) Des archéologues viennent de découvrir des ossements humains de géants, photos à l’appui. a) Non mais regarde-moi ça ! Les géants ont bien existé ! Je le savais ! b) C’est vrai, c’est quand même questionnant ce truc… c) Oh le fake d’enfer ! Tu vas voir, ils vont tous y croire ! d) Au fait, chéri•e, on mange quoi ce soir ?

9) Vous voyez un reportage sur les gens qui ont tout plaqué pour changer de vie. a) Eh bé, ils sont gonflés ces gens-là ! b) Laisser un salaire d’ingénieur pour celui d’un smicard ! Faut être fêlé, non ? c) C’est décidé, demain je démissionne et je pars en Australie ! d) Ça vaut peut-être le coup de prendre le temps de la réflexion après tout…

10) Il paraîtrait, selon certains témoignages anciens, que la Terre serait creuse : a) Alors là, mais on nous prend vraiment pour des imbéciles ! b) Moi, je vais étudier la question sur le Net. c) C’est bizarre, ça ne me sonne pas faux à l’oreille… d) Ouah, imagine qu’on découvre que toutes les théories mathématiques, physiques et scientifiques sont fausses !

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Voyons les scores : Résultats de 26 à 40 points : Quelle bonne nouvelle ! Vous avez de réelles qualités de doux•ce rêveur•euse ! Non seulement le rêve est présent en vous, mais passer à l’action est une option qui peut réellement s’envisager, bravo ! Quand on a un tel potentiel, eh bien on sait que les rêves pendant le sommeil peuvent tout à fait vous aider à grandir en conscience, et à parvenir ainsi à de très bons résultats. À vous de jouer !

Résultats de 16 à 25 points : Les rêves, c’est bien, mais attention de ne pas se mettre en danger ! Alors c’est un coup « j’aimerais bien », et puis un autre coup « attends », je ne m’emballe pas non plus, soyons raisonnables. Une petite touche de lâcher-prise va vraiment vous conduire au nirvana du rêve, c’est juste la porte à gauche au fond du couloir… Cependant les exercices peuvent tout à fait bien fonctionner sur vous !

Résultats de 10 à 15 points : Je ne trouve pas les mots en fait… Bravo ! Tout est à faire ou presque afin de vous guider vers la dimension des rêves, qu’ils soient éveillés ou conscients. Des expériences nouvelles et trépidantes sur l’ouverture de conscience vous attendent !

Exercice de l’induction programmée d’un rêve de questionnement

Après des années d’expérimentation de ce type d’exercice, j’ai compris que dompter l’accès à certaines réalités oniriques afin d’obtenir des réponses est tout à fait possible, mais cela ne se fait pas n’importe comment. L’idée en fait est d’arriver à induire avant la phase d’entrée en sommeil un questionnement dans l’inconscient, donc au niveau de l’au-delà, et d’obtenir une réponse à un moment précis du réveil, afin de la noter brièvement. Ce que l’on oublie souvent, c’est que nous sommes les pilotes de notre réalité et qu’il nous est tout à fait possible d’aller vers les réponses des acteurs de lumière de l’au-delà. Je sais que, dans d’autres dimensions où l’espace-temps se confond et n’a rien à voir avec ma réalité, se trouvent des aides et des réponses. Je vais donc dans un premier temps faire attention à tous les facteurs qui pourraient empêcher l’endormissement, comme le café, l’énervement, les jeux vidéo, etc. Vous devez savoir qu’il faut parfois un certain temps avant de réussir l’exercice, alors, surtout, ne vous découragez pas. C’est toujours la persévérance et un état d’esprit sensible à l’utilisation des mots et des intentions2 qui permet une réussite optimale et rapide. Déterminez quelle sorte de réponses vous souhaiteriez obtenir sur un sujet qui vous tient à cœur, mais soyez précis dans votre demande, car sinon, vous risquez d’obtenir des réponses vagues.

Exercice du « Encore et encore ! »

C’est une technique d’autosuggestion tout à fait banale. Il faut savoir que le cerveau est un organe stupide qui ne fait pas la différence entre la réalité, le virtuel et l’imaginaire. En fait, il prend tout pour argent comptant à partir du moment où vous le matraquez pendant un petit bout de temps. Ainsi, vous devez vous répéter au moins dix fois de suite avant de vous endormir qu’au réveil vous vous souviendrez des messages de vos rêves afin de les noter et de les déchiffrer par la suite. Vous pourrez ainsi tenir un véritable journal des rêves, correctement daté, dans lequel il vous sera possible de faire des liens au fur et à mesure de votre vie. C’est vraiment formidable de voir comment dix années passées après un rêve, on constate que l’on nous avait prévenus d’une rencontre déterminante avec une personne, par exemple ! Essayez !

1. Largement explicité dans Tous médiums !, éditions Exergue. 2. Concept développé au chapitre VIII.

Chapitre VII

Couleurs, essences et pierres : le taux vibratoire en ébullition

Voici un chapitre tout à fait incontournable pour tout médium en herbe qui souhaite optimiser au maximum son potentiel intuitif. Je vais donc vous expliquer (une fois le petit test qui suit effectué, afin de voir si vous croyez ou pas aux vertus des pierres, essences, couleurs, etc.) pourquoi certains outils très simples peuvent réellement vous aider à devenir un bon médium.

Test sur la perception du taux vibratoire 1) L’élévation du taux vibratoire, pour vous, c’est : a) Le frisson amoureux ressenti lors du premier rendez-vous. b) Une histoire à dormir debout. c) Une découverte à exploiter. d) Proche du taux de radiation atomique. 2) Une pierre qui guérit, c'est : a) Comment ? Un caillou, c’est un caillou ! b) Une femme qui s’appelle Pierre et qui guérit… c) Un moyen d’optimiser son taux vibratoire. d) Un élément vivant de la nature.

3) Porter la couleur orange ou jaune, c'est : a) Bon pour les moines uniquement. b) Pas mal pour le teint… c) Montrer son intérêt pour les oranges et les citrons. d) Bon pour la confiance en soi.

4) L’essence de lavande, c’est utile pour : a) Les toilettes dans les aéroports. b) Bien se relaxer. c) Aromatiser les pâtisseries orientales. d) S’endormir sereinement.

5) L’essence qui vous fait monter dans les tours, c’est : a) L’essence d’agrumes. b) Le prix du Super à la pompe. c) Un blocage des raffineries par les routiers. d) Peu importe, tant que ça le fait ! 6) La situation de la forêt amazonienne, c'est : a) Une vraie urgence internationale.

b) Un combat pour les écolos. c) Une honte économique de plus. d) Pourquoi, il s’y passe quelque chose ?

7) Se soigner par les couleurs passe par : a) Manger des crayons. b) Tremper sa tête dans des seaux de peinture. c) Tester la luminothérapie. d) Essayer, pourquoi pas ?

8) Des pierres chaudes posées sur le corps, c’est : a) Très certainement agréable et bon pour le corps. b) Se prendre pour un fakir. c) Un moyen de se réchauffer. d) Une technique de soins ancestrale.

9) S’habiller en noir pour un médium, c'est : a) Normal, le prolongement du croque-mort. b) Une protection, car le noir n’est pas une couleur. c) Une envie, et alors ? d) Une mode, ça lui passera… 10) Prendre un sauna avec des essences de pin, c'est : a) Un bon moyen de déstresser après une journée de travail. b) Se prendre pour une chipolata qui cuit avec l’assaisonnement. c) Devenir un peu plus sec plus rapidement. d) Un mode de vie venu des pays nordiques.

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Passons aux scores : Résultats de 26 à 40 points : Alors, là, je dis bravo ! Le taux vibratoire n’a pas de secret pour vous apparemment, ou en tout cas c’est en passe d'être le cas ! Vous possédez donc tout ce qu’il faut pour devenir un bon médium qui doit impérativement monter en vibrations, sans quoi il n’est pas vraiment possible de bien travailler. Avec la pratique, vous allez vous faire plaisir, car c’est un état particulier très euphorisant, quel que soit le côté duquel on se trouve. Résultats de 16 à 25 points : Le taux vibratoire est en hausse, donc ce n’est pas si mal finalement. Un petit travail supplémentaire vous fera accéder au Saint Graal de la maîtrise du taux vibratoire. Ce ne sera qu’une formalité, vous verrez. Les exercices plus loin vont vous aider ! Résultats de 10 à 15 points : Le taux vibratoire vous est totalement inconnu, alors lisez attentivement ce qui suit pour mieux comprendre de quoi il s’agit !

Explications sur le fameux taux vibratoire Il est de nos jours, de plus en plus courant, d’entendre parler de taux vibratoire, et nous le devons en grande partie au radiesthésiste Alfred Bovis. Voici la définition de Wikipédia :

« L'unité Bovis est une unité de mesure parfois utilisée en radiesthésie. Son invention a été attribuée au radiesthésiste français Alfred Bovis par son petit-fils Jacques Bovis. Elle exprimerait le supposé taux vibratoire ou la supposée énergie cosmo-tellurique d'un lieu ou d'un corps, mais sa définition varie suivant les auteurs puisqu'il n'existe aucun moyen de la mesurer avec les outils de la physique conventionnelle. L'origine du nom Bovis est un sourcier français nommé André Bovis (1871‑1947), parfois prénommé Alfred ou Antoine selon les radiesthésistes. L'ensemble théorique sous-jacent de cette unité Bovis est scientifiquement inoccupé, les chiffres obtenus sont intuitifs et ne sont pas falsifiables . »

Tout ce qui vit, croît et meurt est vivant. Ainsi, TOUT ce qui existe, les plantes, les animaux, les êtres humains et même les objets inanimés sont constitués d’énergie. L’énergie se transmet et se mesure en « vibrations ». Les sons et la lumière possèdent des vibrations qui leur sont propres. Il est donc important de savoir que la Terre, qui est un organisme vivant, vibre également. Son taux de vibration est en train de grimper ces dernières années, donc il influence forcément tout ce qui se trouve sur son sol. Les minéraux sont en phase avec le sol qui les accueille, et certains cristaux possèdent des propriétés vibratoires en rapport avec la vibration propre à chaque corps énergétique. On sait, pour avoir mesuré le taux vibratoire de certains lieux ayant une énergie particulière le Mont-Saint-Michel dans la Manche, les alignements de Carnac et ceux de Kerzerho à Erdeven, l'Hôtié de Viviane – en forêt de Brocéliande – dans le Morbihan, l'abbaye de Saint-Martin-du-Canigou dans les Pyrénées-Orientales, les ruines du château de Montségur en Ariège, celles des châteaux de Quéribus et de Peyrepertuse dans l'Aude, la Roche de Solutré et la basilique de Vezelay en Bourgogne, la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe au Puy-en-Velay dans la Haute-Loire, le mont Sainte-Odile et le Donon dans le Bas-Rhin, etc.), qu’ils ont parfois doublé en énergie ces dernières années. Bien entendu, ce ne sont que des exemples en France, mais dans le monde entier se trouvent également de nombreux lieux sacrés. L'échelle de Bovis est habituellement graduée de 0 à 18 000 unités et est généralement utilisée par les radiesthésistes. On sait par exemple mesurer la santé vibratoire d’un humain lambda qui se trouve autour de 6 500 UB (unités Bovis). Si on lui fait ingurgiter des toxines en quantités importantes comme de l’alcool ou de la drogue, cela fera descendre son taux vibratoire. Un bon médium ne doit jamais travailler sous influence, c’est évident. Avant de faire le lien naturel avec les pierres, essences et couleurs, voyons comment mesurer son taux vibratoire.

Exercice sur la mesure de votre taux vibratoire avec l’échelle de Bovis Munissez-vous d’un pendule. Placez-le au centre, en bas, et laissez-le se balancer vers la direction qui l’intéresse. Il indiquera votre taux vibratoire. Il se placera sur un des trois plans, physique, énergétique ou spirituel selon le degré auquel vous vibrez. Pour un médium en pleine forme, on est généralement au-dessus de 12 000. Personnellement, je tourne régulièrement à 17 000, voire 18 000 sans souci.

Quelles conditions mettre en place pour élever son taux vibratoire ? Une hygiène de vie correcte permet de maintenir un taux vibratoire assez élevé, en conservant une attitude optimiste, en favorisant les rencontres et les échanges avec des personnes que l’on aime, mais aussi en allant vers de nouvelles personnes qui vibrent de la même énergie que soi. J’habite Mauron-en-Brocéliande, à côté d’une forêt réputée pour être un haut lieu vibratoire en énergie, car nous sommes dans le pays du roi Arthur, des fées, etc. Je cours tous les jours en pleine nature, je chante, je joue de la musique, et j’utilise tous les exercices qui sont dans ce livre régulièrement ! C’est pour cette raison que, malgré une activité très intense dans de nombreux domaines, je peux faire face sans le moindre déficit énergétique aux aléas de la vie.

Exercice sur les rééquilibrages énergétiques avec les pierres, les essences et les couleurs

Allongez-vous au calme, dans un lieu dépourvu de pollutions électriques ou électroniques. Vous allez suivre le protocole à mettre en œuvre avec les indications des correspondances des énergies des pierres, des essences et des couleurs selon le schéma des chakras ci-après vu en partie au chapitre II. Premier centre : chakra racine, plexus sacré (corps physique), élément Terre. De couleur rouge, il est notre ancrage avec la Terre mère. Pierres du chakra racine : héliotrope, œil-de-tigre, hématite, agate, tourmaline noire. Deuxième centre : chakra lombaire, plexus lombaire (corps émotionnel), élément Eau. Sa couleur dominante est l’orange. Le patchouli est l’encens ou le parfum associé. Pierres du chakra sacré : citrine, cornaline, pierre de lune, corail. Troisième centre : chakra du plexus solaire (corps mental), élément Feu. Centre du bien-être personnel, sa couleur est jaune. Le romarin et le santal sont ses essences principales. Pierres du troisième chakra : malachite, calcite, citrine, topaze. Quatrième centre : chakra du cœur, plexus solaire (corps astral), élément Air. De couleur verte, rose ou or. L’encens et le parfum qui le représentent sont la rose et le jasmin. Pierres du chakra du cœur : quartz rose, jade, calcite verte, tourmaline verte. Cinquième centre : chakra de la gorge, plexus nerveux (corps éthérique), élément Éther. Siège du langage et de l’expression, il traduit notre capacité à nous exprimer, à réaliser notre union avec l’Univers ou avec Dieu, sa couleur est bleu ciel. Le parfum est la menthe. Pierres du chakra de la gorge : lapis-lazuli, turquoise, aigue-marine. Sixième centre : chakra du 3e œil, plexus nerveux (carotide), corps bouddhique, élément spirituel du son intérieur. Pierres du chakra du troisième œil : améthyste, fluorine violette, obsidienne noire. De couleur bleu franc, indigo, il est notre capacité à prendre conscience de notre nature spirituelle, intellectuelle, matérielle et physique. Ses parfums sont la lavande, l’eucalyptus, le lys. Septième centre : chakra coronal, plexus du cerveau, corps causal, élément spirituel de la lumière intérieure. Pierres du chakra couronne : sélénite, quartz clair, améthyste, diamant. Ses couleurs sont le violet, le blanc, l’or ; il est la synthèse ultime de notre être qui expérimente l’unité absolue, la conscience cosmique, la Métaconscience1. Les parfums sont le lotus, l’oliban.

Pierres du chakra couronne : sélénite, quartz clair, améthyste, diamant.

Mise en place de l'exercice de rééquilibrage énergétique Je vous conseille la version instrumentale du morceau de l’enfant intérieur ou celle des médecins guérisseurs de l’au-delà, téléchargeable sur eolevolution.fr. (Attention, c’est réellement très puissant !). Vous allez programmer dans les délais qui vous conviennent un exercice après l’autre sur une durée qui vous convienne (jour après jour, ou autre…). À chaque fois, vous respirerez trois fois intensément par le nez au début, puis vous expirerez puissamment. Vous aurez au préalable posé les pierres correspondantes sur les chakras, avec de préférence, séance après séance, une couleur dominante dans la pièce et sur vos vêtements propre au chakra sur lequel vous travaillez. Vous ferez la même chose concernant les essences, soit avec un diffuseur, soit avec un encens naturel. Une fois les sept chakras rééquilibrés, et même bien avant, vous allez péter le feu ! Bon exercice.

1. Terme désignant le divin et sa structure fondamentale intrinsèque à notre nature, développé dans Tous éveillés !, chez le même éditeur.

Chapitre VIII

Le poids des mots et des intentions « La science moderne n’a pas encore produit de médicament tranquillisant aussi efficace que quelques mots bienveillants. » SIGMUND FREUD.

Voici un chapitre vraiment important, car un couple torride s’immisce chaque jour dans votre vie sans la moindre gêne avec le pouvoir sinistre de vous détruire sans même que vous en preniez conscience une seule seconde. Il s’agit du pouvoir des mots et des intentions. Vous allez me dire que vous ne voyez pas bien ce que ces notions viennent faire dans un manuel de développement de l’intuition et de la médiumnité. Et, pourtant, si vous ne maîtrisez pas un minimum de ces deux notions, vous pouvez rapidement vous retrouver en panne d’intuition sans prévenir, et la communication avec l’au-delà peut tout à fait s’arrêter d’un jour à l’autre. Rien que ça ! Je vais donc, dans un premier temps, vous expliquer pourquoi, puis nous vous testerons sur votre perception de la combinaison de ces deux notions inséparables. En dernier lieu, je vous proposerai trois exercices faciles pour vous rééduquer et permettre ainsi un développement de l’intuition et de la médiumnité optimal. En 2004, un scientifique japonais du nom de Masaru Emoto mena une étude pour démontrer le pouvoir des mots. L’expérience consistait à faire bouillir du riz et à le répartir dans trois récipients identiques. L’un d’eux portait une étiquette positive, l’autre, une étiquette négative, et le dernier, une étiquette neutre. Pendant un mois, il dit des mots agréables et bienveillants au riz qui portait une étiquette positive et fit tout le contraire avec le pot qui portait l’étiquette négative : il proférait des insultes et des mots de mépris, d’indifférence ou de haine. Après quelques jours, le pot qui contenait du riz « bienveillant par les mots » était toujours clair et sain, alors que celui comportant « des mots d’insultes et de haine » se remplissait de champignons et de moisissures. Conclusion : faites attention à ce que vous dites lorsque vous mangez ! Comment cela, je plaisante ! À peine… Les mots sont des vibrations empreintes d’énergie. Jusque-là, c’est assez simple à comprendre. Si l’énergie est positive, la vibration ne va pas dégrader le récepteur de l’information, que ce soit un légume, un animal ou un humain. En revanche, si l’énergie du mot contient des choses très négatives, cela impactera négativement le récepteur. Jusque-là vous me suivez, pas besoin d’avoir fait Sciences-Po pour bien comprendre la démarche. Ce qui complique la

tâche, c’est l’intention. Un mot déjà négatif en lui-même n’est pas de bon augure, mais, si l’on amplifie celui-ci avec une mauvaise intention, là on est vraiment très mal ! L’intention est une attention braquée sur un sujet, une personne, un groupe, bref, elle cible un objectif à atteindre. Son moteur est alimenté par nos émotions et nos volontés conscientes ou non. Si, par exemple, je souhaite entrer en contact avec un défunt et que le médium vous dit d’entrée de jeu : « Écoutez, je ne sais pas si votre mari va venir, je l’espère parce qu’effectivement vous êtes vraiment très mal ! Surtout qu’il s’est suicidé ! », de prime abord, cela paraît saugrenu ! Et, pourtant, certains collègues n’ayant pas une once de psychologie parlent bien comme cela, j’en ai consulté par le passé, croyez-moi. En revanche, si le médium dit : « Nous allons appeler votre mari afin qu’il vous rassure et qu’il vous confirme qu’il est bien dans la lumière », l’impact est bien différent ! Non seulement les mots choisis sont bienveillants, mais l’intention est alimentée par un sentiment positif venant du cœur et intégrant par conséquent la parfaite harmonie des lois de l’Univers. Cela devient un facilitateur de connexion avec l’au-delà, tout simplement.

Test du « Comment je sais causer ! » 1) Qu’est-ce qui vous plaît dans la médiumnité ? a) D’être un facteur de l’au-delà. b) De ne pas être comme tout le monde. c) De vivre des expériences de souffrance partagée avec des personnes tristes. d) D’être une réponse lumineuse et pleine d’espoir.

2) Un médium doit avoir une dose de : a) Psychologie. b) Manipulation. c) Éthique. d) Humilité.

3) S’exercer à pratiquer la médiumnité : a) Franchement, c’est difficile et pas évident. b) Ce n'est pas simple, mais pas impossible. c) Avec la foi et la volonté, tout est possible. d) Bah, je me lance, et on verra bien… 4) Les collègues médiums : a) Je ne vais pas me laisser impressionner ! Pourquoi je ne serais pas aussi bien ? b) Beaucoup de charlatans et d’opportunistes. c) Je ne m’en préoccupe pas, j’ai ma mission à remplir dans l’amour et la joie. d) Peut-être que s’unir dans l’entraide permettrait de mieux exploiter mes facultés.

5) Un consultant assez froid en début de séance n’ouvre pas la bouche : a) Bon, écoutez, là, je ne le sens pas ! Vous venez pour quoi ? b) Détendez-vous, tout va bien se passer, je vous rassure. c) Vous pourriez ouvrir votre chakra du cœur juste deux minutes, s’il vous plaît ? d) Je suis désolé•e, là, j’ai un petit peu de mal à me connecter.

6) Un homme vous interpelle en salle en remettant vos compétences en doute :

a) Dehors, ou je vous sors moi-même ! b) Quelqu’un pourrait-il répondre à ce monsieur avant que je ne le fasse ? c) Si vous le dites…, merci de vous asseoir, je vais poursuivre. d) Alors celle-là, elle est bonne ! Vous vous prenez pour qui, là, Dark Vador ? 7) Un article d’une journaliste vous ayant consulté•e vous intronise meilleur•e médium au monde ! a) Ben… ce n’est pas faux ! b) Ouh là ! Je l’appelle pour qu’elle rectifier son papier ! c) J’en connais qui vont baver devant l’article ! d) Elle est gentille, mais cela risque de la desservir, je l’appelle tout de suite. 8) Vous êtes allé•e voir en salle une médium célèbre : a) Ouais, eh bien y a que la célébrité qu’elle a de grande… b) Pas mal, mais cela me rassure sur mes facultés, je suis bien aussi ! c) Je n’arriverai jamais à un tel niveau ! d) Génial, on voit et on entend les mêmes choses ! 9) Interviewé•e dans un salon à l’improviste sur un stand, on vous demande de prouver votre don : a) ous avez mangé un clown ce matin, monsieur ? b) Pas de souci, je peux vous dire que vous avez un arrière-grand-père qui est décédé ! c) Vous savez, la médiumnité, c’est sérieux, on n’appuie pas sur un bouton, et vlan, tout arrive ! d) Ah, mais c’est vous l’animateur de « Caméra cachée » ? 10) Un monsieur vous appelle pour prendre rendez-vous en vous expliquant que vous avez eu son épouse hier qui, en rentrant, lui a proposé de divorcer. a) Chaud patate sur ce coup-là, mais, après tout, il a tout autant le droit de consulter ! b) Euh…, j’ai un confrère qui vous ira très bien, attendez, je cherche ses coordonnées… c) Désolé·e, je ne prends pas les hommes ! d) Rappelez l’année prochaine s’il vous plaît, mon planning est complet !

Voyons vos résultats :

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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2

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0

1

Résultats de 26 à 40 points : Je pense que vous avez saisi que le poids des mots et des intentions est énorme dans l'exercice de la profession. Il est essentiel de rester vigilant•e quant aux mots que l’on emploie, car cela peut vraiment desservir dans l’exercice de la médiumnité… Poursuivez dans cette voie !

Résultats de 16 à 25 points : Eh bien, on va se mettre au travail, hein ? Refaites le test, simplement pour voir si vous n’étiez pas éligible au paragraphe au-dessus, allez, on s’y remet !

Résultats de 2 à 15 points : Comment dire…, la tâche est ample, surtout quand on est très proche du bas du score. Un médium doit garder son sang-froid et surtout rester respectueux des gens. Peut-être êtesvous un peu écorché•e ? Un travail personnel sur vous-même pourrait vous aider avant d’exercer…

Exercice sur « S’écouter parler, s’écouter penser » Ceux qui ont lu Tous médiums ! vont certainement reconnaître cet exercice. Comme c’est un basique incontournable de mes guidances avec mes patients, je me dois de le présenter à nouveau, car il est d’une efficacité incroyable. En effet, nous savons à présent que l’attention est l’une des valeurs sûres afin de bloquer l’ego négatif. Nous parlons tellement vite, que nous ne prenons même plus le temps de penser, dans un monde qui le fait parfois à notre place. Je vous propose de prendre un instant de « pause consciente » afin de vous rééduquer. Cela paraît très simple à première vue, mais la difficulté réside en la vigilance. Il ne s’agit pas de vouloir se contrôler, seulement d’observer. Jouez le jeu une journée entière. Écoutez-vous parler, quelle est la « couleur » de vos paroles ? Sont-elles positives, lumineuses, optimistes, enjouées ? Puis passez à une analyse de vos pensées au quotidien. Lorsqu’il vous arrive quelque chose, comment pensez-vous, quelles sont les « couleurs » de vos pensées ? Cet exercice va vous permettre de corriger votre ego négatif, et laisser ainsi la vibration de l’ego positif ainsi que celle du cœur dominer votre mental inférieur. S’écouter penser et parler va jouer un rôle fondamental dans votre vie, car l’impact des mots et des pensées structure notre réalité et la perception qu’on en a. Écoutez toutes les négations que vous employez et apprenez à les modifier en direct, tout de suite, puis reformulez à haute voix la phrase de façon positive. Une fois que vous aurez analysé votre façon de parler et de penser, appliquez cette règle face aux personnes avec lesquelles vous vivez, celles que vous rencontrez dans votre travail, vos amis, etc. Vous allez voir, c’est étonnant !

Exercice de « La lettre d’amour à soi »

Cet exercice est très simple, il va falloir vous pencher un peu sur vos qualités. Je sais bien que votre ego négatif pourrait tout à fait s’emparer de l’occasion pour en faire des tonnes, mais je vous fais confiance, car, si vous êtes déjà arrivé•e à ce chapitre, c’est que vous avez cerné comment fonctionne le développement de l’intuition et de la médiumnité. Avec humilité et non moins bienveillance, vous allez lister vos qualités. L’idéal, c’est que vous repreniez les qualités que j’ai déjà décrites au premier chapitre, cela sera pour vous une relecture toujours intéressante. Bien entendu, vous pouvez en rajouter, c’est même très conseillé ! Il suffira par la suite de relire de temps en temps cette lettre et surtout de la mettre à jour, cela ne vous fera que du bien. Voici un petit exemple pour vous aider à écrire cette lettre d’amour à soi : « Je suis une belle personne pleine de bonne volonté et d’intentions positives envers celles et ceux qui me consultent. Je suis capable de transmettre dans l’amour, avec intégrité et sans le moindre jugement, les messages qui me sont donnés avec amour et honnêteté. Je suis dans l’attention de l’autre et la bienveillance afin de ne blesser personne, car j’aime partager ces moments de plénitude que sont les connexions merveilleuses avec l’audelà… »

Exercice de la prière en Connexance

La Connexance, c’est l’accès à l’amour inconditionnel de soi et des autres, de l’environnement, de l’Univers tout entier. Ce terme qui m’est venu en connexion avec l’audelà il y a près de vingt ans (néologisme) exprime le fait de se connecter à son essence et à la connaissance intérieure par le biais de musiques, méditations guidées, et textes totalement canalisés de l’au-delà, alors que je ne suis absolument pas musicien. Voici la définition extraite de Tous éveillés !, qui explicite clairement le concept : « Moyen de se connecter à l’entièreté de son être incarné et désincarné dans notre Univers ainsi que dans d’autres, hors de notre espace-temps, afin de guérir de ses maux par un phénomène de réparation intérieure, et une connexion à l’au-delà. C’est aussi saisir la mission que nous avons choisie dans cette vie présente et passée, grâce à la connexion avec des êtres de lumière et toutes autres personnes ayant existé, existantes, et qui existent dans un futur non défini. »

Bien entendu, cela paraît incroyable de pouvoir, grâce à ces méditations guidées, entrer en contact avec son guide spirituel ou un défunt par exemple, et, pourtant c’est ce dont cet outil d’auto-guérison est capable. La science et les neurosciences aujourd’hui, avec l’appui des mathématiciens, et des physiciens, nous entraînent dans le monde des univers parallèles avec une souplesse extraordinaire. Que ce soit Emmanuel Ransford avec son livre La Conscience quantique et l’au-delà, Deepak Chopra avec Le Fabuleux pouvoir de vos gènes, le Dr Luc Bodin avec Connectez-vous au pouvoir infini de l’Univers afin d’éveiller votre être, ou encore le Dr Joe Dispenza avec L’Effet placebo, c’est vous, tous ces scientifiques reconnus expliquent l'air ébahi que la magie de la vie est une organisation mathématique parfaite, sous-tendue par des lois qui parfois sont au-delà de la compréhension rationnelle et cependant bien fonctionnelles. Les schémas que je qualifierais d’« holoquantiques » qu’ils proposent en hypothèse ne sont rien d’autre que des variantes accessibles à toutes et à tous sous d’autres appellations, telles que la méditation guidée, l’acceptation inconditionnelle de sa vie, la prière ou autres pratiques visant l’épanouissement de la personne, dans le respect et l’intégrité. La Connexance est une opportunité de connexion au cheminement de l’âme, au-delà de l’espace et du temps. Nous accédons, grâce à des musiques reçues en état de médiumnité, à une musicalité universelle. Il est donc normal lorsque l’on parle du pouvoir des mots et de l’intention de les confondre avec la Connexance en utilisant la musique instrumentale du CD (premier morceau) d'y ajouter une prière très personnelle que l’on lit pendant la musique. Vous pouvez également l’enregistrer et l’écouter avec la musique, ce qui est aussi une autre variante. Avant de faire une médiumnité ou une journée de travail, vous pouvez faire cette méditation « prière » qui permet réellement de se connecter et d’ouvrir ainsi correctement le canal de l’intuition et de la médiumnité. Je vous propose donc un texte que vous pourrez exploiter, mais, attention, lorsque vous changerez les mots, soyez vigilant à leur « couleurs » positives ! « J’accepte, je prends conscience, je comprends, et je remercie, pour la connexion

possible avec cet au-delà et les êtres de lumières et défunts qui vont pouvoir transmettre le meilleur à ceux et celles qui veulent avoir des messages. Je suis un canal d’amour, conscient de la magnifique tâche qui m’est confiée, de la force d’amour qu’elle incarne. Je remercie celles et ceux qui de l’autre côté sont bienveillants à mon égard, et je suis fier•ère d’être à leur service. La magie de la vie ici et ailleurs est un accomplissement de la beauté absolue de l’Univers, de sa nature céleste qui inonde mon esprit, mon âme, ma conscience. Je sens en moi des forces de vie lumineuses et scintillantes de mille feux afin d’éclairer ma vision sur cet au-delà. Je suis dans une perception authentique et vraie de ce que l’on veut bien me montrer, et je sais que tout est mis en place afin de me faire voir et entendre ce qui doit être vu et entendu, transmis par la suite au consultant. Je laisse l’harmonie de mon cœur se fondre dans l’étendue des désirs des êtres de lumière bienveillants à mon égard, des soutiens célestes qui viennent donner une foi amplifiée au service de la lecture des messages qui me seront adressés. Merci à vous, merci à la vie, merci. »

Chapitre IX

Visualisation créatrice

Il est impossible de passer sous silence cette méthode qui a de réelles qualités, mais celle que je vous propose est différente de celle que l’on connaît. Je vais vous expliquer en quoi la visualisation créatrice que je vous propose est différente de celle que l’on apprend dans les cours de sophrologie, par exemple. La visualisation créatrice Métaconsciente1 est un outil formidable, tel un vecteur d’accomplissement de vos souhaits les plus chers. C’est bien grâce à l’acte de Connexance à la Métaconscience, doublé de vos agissements créatifs, que votre nouvel espace de vie, celui du bien-être, va combler vos désirs les plus fous. Si nous avons la capacité de créer des maladies, dites-vous bien qu’il est tout aussi possible de créer notre bonheur. J’ai abordé le sujet du « Penser à l’endroit et penser à l’envers » dans Tous médiums !, qui est l’un des fondements de la visualisation créatrice que je vous propose aujourd’hui, et je vais y revenir. Commençons par définir ce que signifie le terme de « visualisation créatrice ». Il s’agit d’un acte de projection sur grand écran d’informations organisées par notre conscience afin d’obtenir une image correspondant à nos souhaits ici et maintenant. Cette définition fait bien référence à l’idée que nous mettons en scène des images et des situations grâce à notre imaginaire. Nous sommes créateurs d’un scénario mental qui a pour objectif d’enclencher un processus réel par la suite. « Je pense donc je suis » de Descartes se transforme en « Je pense donc je crée ma réalité ». En théorie quantique (physique nucléaire et subatomique), les scientifiques partent du principe que la réalité existe telle qu’on la voit uniquement au moment où on l’observe avec ses yeux. Sans cela, rien n’existe, et notre conscience crée par conséquent une réalité. Encore plus fort, la réalité perçue, même si elle donne l’impression de matérialité, n’est qu’une illusion virtuelle, ce qui rejoint la philosophie bouddhiste. Effectivement, la matière est composée d’atomes qui eux-mêmes sont composés de 99,9 % de vide, donc, a fortiori, rien de palpable. C’est bien le filtre de notre conscience d’hommes et de femmes qui enclenche seul l’acte de Connexance et qui permet de ressentir la vraie réalité, celle que l’on peut créer avec la force de son esprit. Je me suis souvent visualisé en train de signer des dédicaces de mes livres alors que je n’avais même pas terminé le premier chapitre ! C’est seulement sept années après avoir terminé les deux premiers ouvrages que j’ai repris cette visualisation, déclenchant derechef deux contrats d’édition en l’espace de quelques jours2 ! Entre-temps, la guérison relative des graves troubles que j’avais au foie et au cœur a été facilitée grâce à cet exercice métaconscient.

Alors qu’est-ce qui se passe réellement pour que cela fonctionne ? Dans un premier temps, ce qu’il faut savoir, c’est qu’à partir du moment où je pense consciemment quelque chose dans mon esprit, les informations vont passer le filtre du subconscient pour se projeter dans l’inconscient, qui est en fait une machine à créer la réalité3. L’inconscient, c’est l’audelà, avec ses lois de l’Univers, qui mijote alors une réponse et renvoie l’information dans le conscient en créant notre réalité. Le filtre du subconscient doit être propre, ce qui signifie un taux vibratoire élevé (relire le chapitre VII). Mais il faut impérativement garder à l’esprit que c’est uniquement au temps présent que l’on pratique la visualisation. Vous devez prendre conscience que votre cerveau croit sur parole ce que vous visualisez dans l’ici et maintenant et non pas dans le futur. Cet outil devient alors d’une puissance phénoménale. Je l’ai, à titre personnel, tellement expérimenté positivement que, parfois, je me suis demandé comment cela pouvait être réellement possible. Cela n’a rien à voir avec la pensée positive, qui peut être totalement polluée par l’ego négatif. Penser « je vais mincir » en continuant à grignoter n’aide pas vraiment… Se voir svelte ici et maintenant en utilisant un maximum d’exercices de visualisation peut réellement changer la donne. Pour faire une bonne visualisation créatrice, il faut déjà voir si votre esprit veut bien le concevoir, alors passons par un nouveau test.

Test du « Je veux y croire ! » 1) Un sportif de haut niveau pour vous c’est : a) Quelqu’un qui utilise la visualisation créatrice en plus de sa discipline. b) Quelqu’un qui est doué pour ce qu’il fait. c) Un dopé de plus. d) Un « mental » avant tout.

2) En allant au cinéma, vous êtes plutôt du genre : a) À fond dans le film pendant une heure trente. b) Mais qu’est-ce qu’ils sont pénibles avec leurs pop-corn ! c) N’importe quoi, on voit bien dans cette scène que ce ne sont que des effets spéciaux ! d) Le film terminé, difficile de se lever et de partir…

3) Obtenir la maison de vos rêves : a) Ben oui, mais dans mes rêves, hélas ! b) Et si je changeais de boulot pour gagner plus ? c) Je la vois déjà, peinarde dans mon salon ! d) Ça, c’est pour les riches, pas pour moi !

4) Votre acteur préféré explique à la télé son parcours, comment, parti de rien, il a réussi dans la profession. a) Chapeau le gars, il en a bavé ! b) Encore un qui a couché ! c) À force d’y croire, c’est arrivé ! d) C’est un exemple à suivre.

5) Ça y est, vous venez de terminer l’écriture de votre manuscrit « Réflexion des ambidextres de Tasmanie sur l’utilisation des manches de pioche ergonomiques » : a) Alors, voyons quel éditeur serait intéressé… b) Je vais le garder pour moi, le sujet est trop pointu… c) Dans le pire des cas, je m’autoéditerai !

d) Au suivant !

6) Vous n’y connaissez rien en musique et un ami musicien vous propose de vous prêter son clavier. a) Cela tombe bien, j’ai une mélodie dans la tête ! Le futur tube de l’été ! b) Ça va vite me prendre la tête… c) Ouh là ! Moi et la technologie, même pas pour rire… d) Après tout, pourquoi pas ?

7) Vous apprenez que vous avez une maladie grave : a) Chéri•e, il faudrait penser à un contrat obsèques tout de même… b) Vous demandez au médecin une radio d’un organe sain pour le visualiser en vous. c) Vous imaginez toutes les douleurs du futur… d) O.K., ce n’est pas cool, mais on va réagir, je suis encore en vie ! 8) Votre amoureux vient de vous plaquer pour une autre : a) Ah la garce ! Je la vois déjà entre quatre planches ! b) Tant mieux, mon idéal est à venir ! c) Il va se chopper un truc grave, c’est sûr ! d) J’ai pas mérité ça !

9) Votre conjoint vient de vous demander en mariage : a) Ce sera une belle journée ensoleillée, avec des rires et des moments de joie uniques ! b) Zut ! La belle famille à inviter ! c) Oui, mais faudrait pas que ça nous coûte trop cher… d) C’est bizarre, je ne voyais pas mon mari comme ça !

10) On annonce des licenciements dans votre entreprise : a) Mon dieu, faites que ce soient les autres et pas moi ! b) Moi qui voulais changer de boulot, cela me donnera le temps de me reconvertir ! c) Je veux bien qu’on baisse mon salaire, mais pas la porte s’il vous plaît ! d) Bon, eh bien, c’est comme ça, va falloir que je réfléchisse un peu à ce que je veux faire.

Voyons à présent les scores :

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Résultats de 26 à 40 points : Ce n’est si compliqué d’aller enfin vers un avenir positif au temps présent ! On voit le beau potentiel qui est déjà en train de bouillonner sous ce crâne de cristal ! Vous allez pouvoir découvrir avec délice comment on peut s’organiser une petite vie bien sympa avec peu d’efforts en fait, car il ne s’agit que d’apprendre à penser à l’endroit, et tout le reste se met en place comme par enchantement !

Résultats de 16 à 25 points : Vous avez un potentiel de visualisation qu’il va falloir développer. On sent une volonté encore un peu timide d’avancer vers la visualisation créatrice, mais cela devrait se mettre en place correctement avec un peu d’efforts et la mise en application des exercices !

Résultats de 10 à 15 points : La visualisation créatrice est une vue de l’esprit pour le moment, mais cependant je vous invite à laisser vos peurs de côté, car, en réalité, c’est bien cela qui vous mine. Lorsqu’on sait que ce que l’on projette a de fortes chances de se réaliser, et que l’ego négatif est très puissant, il faut essayer de travailler sur ses pensées pour transformer le cours de sa vie. Grâce aux exercices qui vont suivre, vous allez comprendre comment réagir à une situation donnée afin de la transformer en une future réalité positive au temps présent !

Exercice de visualisation concernant l’amour Nous vivons toutes et tous des histoires d’amour plus ou moins intenses. Bien souvent, nous n’acceptons pas nos échecs comme des leçons de vie, et nous nous posons trop souvent en victimes. C’est humain après tout, mais c’est surtout très mauvais pour nos futur•e•s conquêtes. Je vous propose, dans un premier temps, si vous avez en mémoire une histoire d’amour douloureuse, de bien noter tous les points qui ont été négatifs. En effet, si l’on souhaite créer une réalité future contraire, il est nécessaire de les connaître. Il s’agit ensuite de dessiner le portrait de la personne qui pourrait être votre « idéal ». N’hésitez pas à écrire tout ce qui vous vient à l’esprit. Personnellement, après mon second divorce, j’ai fait exactement cette démarche, las de me trouver dans des situations de vie qui ne me convenaient pas. J’ai donc écrit le profil de Babette, mon épouse, bien des mois avant notre rencontre. J’ai pris le temps d’enregistrer son profil sur une musique et, de temps en temps, j’écoutais cet enregistrement, en me disant que c’était une expérience. Chaque fois, je visualisais des traits un peu plus précis ou une situation de la vie courante, etc. J’ai tellement lâché prise que, lorsque je l’ai vue pour la première fois, j’ai su que c’était elle (alors qu’un médium voit rarement pour lui). Non seulement elle possédait tous les critères que j’avais imaginés, mais j’ai reçu également des « bonus » auxquels je n’avais pas pensé ! Ah, vous voyez, n’hésitez pas, faites-vous plaisir !

Exercice de visualisation créatrice concernant l’abondance Ce thème parle à tout le monde. Il est en effet important de noter que l’abondance ne fait pas uniquement référence à l’argent. C’est ce qui va venir à l’esprit de beaucoup de personnes, mais le dicton « l’argent ne fait pas le bonheur » est une réalité. Vous pouvez définir les critères d’une abondance spirituelle en vous voyant marcher aux côtés d’êtres de lumière par exemple, dans un monastère ou un décor qui vous plaît. C’est à vous de choisir le type ou les types d’abondance, d’écrire votre scénario, comme dans l’exercice précédent. Essayez, et n’oubliez pas que vous créez ici et maintenant, alors écrivez au temps présent.

Exercice de visualisation créatrice concernant la santé Ce thème me tient à cœur, car je l’ai expérimenté au moment d'un début de cancer et d’autres problèmes de santé assez graves à une période de ma vie. Il est impératif alors de suivre les traitements préconisés, mais la visualisation créatrice est réellement un vecteur d’accélérateur de guérison. Se voir en bonne santé en train de rire, de partager, d’aimer, c’est comme le vivre réellement et le faire vivre à son cerveau, qui croit tout ce qu’il voit ou entend. Alors autant en profiter.

Exercice de visualisation créatrice concernant la médiumnité Je souhaite à présent vous proposer cet exercice que je me suis évidemment appliqué à moi-même. Cela concerne surtout la médiumnité en salle. J’ai toujours été très impressionné par ce genre de performance qui demande une force, une énergie et une audace incroyables. Il y a sept ans, lorsque j’ai regardé une vidéo de l’extraordinaire médium anglais Gordon Smith sur Internet, je me suis dit : « Si un jour je fais de la médiumnité en salle, j’aimerais atteindre ce niveau ou ne rien faire du tout ! » Je pense encore avoir du travail, mais le fait de se visualiser à la hauteur de quelqu’un comme lui m’a vraiment aidé. On peut donc utiliser facilement la visualisation créatrice dans ce domaine sans problème. À vous de composer vos scénarios et de les optimiser par la visualisation de manière régulière.

1. L’approche de la Métaconscience est développée dans Tous éveillés !, aux éditions Exergue. La Métaconscience est la grande conscience qui nous relie toutes et tous de l’intérieur vers l’extérieur (et vice versa). Elle se situe au-delà de l’espace et du temps, et sa nature créatrice de l’Univers fait qu’elle est création et créatrice à la fois. La Connexance, connexion à l’essence de son être et à la connaissance grâce aux méditations guidées notamment, est le moyen de ressentir cette Métaconscience en soi. 2. Mes deux premiers ouvrages, parus en 2003 et 2004. 3. Largement explicité au chapitre IX de Tous médiums !

Chapitre X

« L’amour du risque »…

Un petit rappel télévisé pour ceux qui ont connu « Pour l'amour du risque » cette série des années 1980 avec le couple de justiciers milliardaires Jennifer et Jonathan Hart. Dans ce cas précis, il s’agissait bien d’une fiction avec des rebondissements, de l’aventure, du suspense, bref, les ingrédients de la vie trépidante d’un couple hors du commun qui bravait tous les dangers. Pour devenir un bon médium, il faut être capable de faire EXACTEMENT la même chose que ces deux personnages. Oui, en effet, on ne doit pas être tiède, voire pire, froid !… Non, je plaisante ! J’ai bien senti un doute dans votre esprit (mdr1). Il faut déjà savoir, dans un premier temps, que devenir milliardaire en étant médium… eh bien… c’est un peu croire qu’un jour, en se baladant en forêt, on va découvrir un trésor. Cela se saurait si c’était vrai ! Même si certains croient encore aux contes de fées, je vous le dis nettement : arriver à payer ses factures et vivre normalement n’est déjà pas si mal, croyez-moi. En revanche, en ce qui concerne la prise de risque, on pourrait même dire parfois que, finalement, on se rapproche presque de la fiction. En effet, gardez à l’esprit que l’exercice de cette profession peut comporter quelques risques. Avant de vous en faire part, testons un peu votre capacité à prendre des risques et quel est le niveau de conscience, ou d’inconscience, qui vous habite.

Le test des fonceurs 1) Alors que vous êtes dans votre lit prêt•e à vous endormir, la lumière s’allume et s’éteint à deux reprises. a) Ah, bonsoir papa, à tout de suite, j’arrive ! b) Vous hurlez en vous cachant sous la couette. c) Un léger frisson vous rappelle que nous ne sommes, il est vrai, jamais seul•e•s. d) Mais c’est quoi ce délire-là ! Vous allez me ficher la paix ?

2) On vous propose de sauter en parachute avec un professionnel chevronné. a) Non, mais ça ne va pas ? Et si le parachute ne s’ouvrait pas ! b) Faut voir…, tout dépend avec qui ! c) Ah, génial, c’est vrai ? J’arrive ! d) J’ai vraiment besoin de sauter avec quelqu’un ?

3) Débarqué•e•s dans un village loin de toute civilisation, les touristes sont invité•e•s à un dîner traditionnel : des sauterelles grillées et des vers. a) Ils ont l’air en bonne santé, allez, passez-moi le plat ! b) Les sauterelles ça va, mais les vers, c’est pas mon truc… c) Ce n’était pas précisé sur la brochure, je ne suis pas prêt•e. d) Je suis sûr•e que ça a un petit goût fumé et acidulé… 4) Votre collègue qui devait présenter une conférence que vous avez préparée ensemble sur la mélodie des ailes de libellule moldaves au printemps 1942 est coincé dans un train. L’organisateur vous supplie de le remplacer au pied levé à la vue des trois cents personnes dans la salle. a) Eh bien, voilà enfin ma chance de pouvoir montrer que, moi aussi, je maîtrise le sujet ! b) Ah oui, quand même… Ouh là, c’est pas gagné… c) D’abord, est-ce qu’on est sûr de l’enregistrement de cette fameuse mélodie, hein ? d) Chacun ses soucis, je passe mon tour !

5) Il paraît qu’une émission de télévision cherche des volontaires pour dormir dans un château hanté et les filmer.

a) C’est bien payé ? b) Même pas en rêve ! c) Hanté, hanté !… C’est vite dit ! Je ne vois pas l’intérêt. d) Je vais enfin passer à la télé ! On va bien s’amuser !

6) Célibataire, vous venez d’emménager dans votre immeuble, lorsque, soudain, juste en face, au rez-de-chaussée, une jolie fille ou un beau garçon vous sourit tout en lisant un livre sur le bord de la fenêtre. a) Vous foncez de l’autre côté de la rue pour connaître son nom, vous faites une recherche dans l’annuaire, et vous l’appelez. b) Encore un•e exhibitionniste, laissons tomber ! c) À votre tour de vous mettre à lire en jetant des coups d’œil en sa direction. d) « Alors, elle est belle cette histoire ? » demandez-vous à la fenêtre.

7) Alors que vous prenez un sauna dans un spa, trois jeunes gens bruyants font irruption et discutent à haute voix. a) Vous sortez et allez trouver le maître-nageur pour lui demander d’intervenir. b) Vous demandez aux jeunes de baisser d’un ton. c) Marre du manque de respect, vous partez, tant pis ! d) Vous leur expliquez gentiment le règlement et les conditions dans lesquelles doit se prendre un sauna.

8) Dans vos prises de risque au quotidien : a) Vous pouvez manger une crème dessert dont la date est périmée de trois semaines. b) Déplacer une réunion de travail pour dormir plus longtemps le matin. c) Franchir une ligne blanche, car un tracteur vous ralentit. d) Sonner chez le fleuriste qui vient de fermer il y a un quart d’heure, car c’est la Saint-Valentin.

9) Une vraie prise de risque, c’est : a) Faire l’impasse sur les révisions en vue d’un concours par manque de temps. b) Faire du camping sauvage en forêt, au Canada. c) Demander une augmentation deux fois par an. d) Dire à votre belle-mère que vous ne supportez plus d’entendre ses sempiternelles histoires de conflits de famille.

10) Pour vous, la médiumnité, c’est : a) En public, en salle, sans aucun support. b) Avec un auditoire, à la radio, mais avec un support photos. c) En face-à-face avec des photos. d) En connexion avec son guide spirituel.

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Passons aux résultats : Résultats de 26 à 40 points : Bravo, vous avez la fibre du médium qui ose ! Attention toutefois d’exercer vos talents selon les conditions de déontologie nécessaires à la pratique de cette profession.

Résultats de 16 à 25 points : Vous n’êtes pas un aventurier dans l’âme, mais on sent chez vous la volonté de ressembler aux justiciers milliardaires de la série. Cette belle ambition intérieure de se dépasser est présente en vous, et il va falloir la cultiver en vous exerçant au quotidien.

Résultats de 9 à 15 points : Bon, vous ne faites pas partie de la prochaine compagnie du GIGN ou des démineurs des

champs du Vietnam. Après tout, on apprend avec le temps à appréhender le risque comme un jeu en fait. Vous avez cette envie irrésistible de dépasser vos limites, alors à vous de travailler tout votre potentiel inexploité !

Observons à présent les vrais risques du métier Tout métier comporte ses parts d’ombre et de lumière qu’il est bon de connaître. Le premier risque que l’on prend, lorsqu’on décide d’exercer la profession de médium, est de subir le jugement de son entourage. Si votre démarche est authentique, vous n’avez pas à vous justifier. Les risques négatifs sont souvent liés aux entités qui peuvent rester près de vous, et, là, il suffit de monter le ton, et c’est bon ! Des nettoyages à la sauge blanche feront le reste. Évidemment, comme je l’ai dit précédemment, il faut avoir les pieds sur terre et un ego équilibré, au risque de prendre la grosse tête rapidement et de se prendre, à tort, pour quelqu’un d’exceptionnel ! La fatigue psychique est une réalité, il faut donc prendre soin de soi, bien se nourrir et surtout dormir suffisamment. La rivalité entre confrères est difficile à vivre, la concurrence est rude, alors sachez tout de même que, pour développer sa clientèle, trois années sont en moyenne nécessaires. Une bonne réputation met des années à se construire, donc, si vous voulez vous lancer en salle, par exemple, testez-vous avec des personnes à l’aveugle avant d’organiser des événements payants de qualité. Idem pour les défis à la radio ou à la télévision, attendez d’avoir acquis de l’expérience. Les côtés positifs de ce métier, sont, surtout pour moi, de voir la joie sur le visage d’un consultant lors d’un contact avec un défunt qui transmet des messages très précis avec force détails. Résoudre une énigme ou une enquête peut aussi faire partie de nos attributions. Je me souviens de cette dame qui avait perdu son papa et qui cherchait désespérément où il avait caché ses fameux louis d’or. Non seulement elle était vraiment dans le besoin, mais elle avait peur que cela tombe entre de mauvaises mains…

Je vous propose à présent, grâce aux exercices suivants, de trouver une stratégie d’optimisation de vos prises de risque, car c’est bien là que se niche la véritable source du dépassement de soi et de la revalorisation de votre ego positif.

Exercice du « Et si c’était à refaire ! » Au fur et à mesure que l’on vieillit, on prend de l’assurance, et, bien souvent, on se dit que, dans le cas d’une situation passée difficile, on n’agirait pas de la même façon aujourd’hui. On se refait alors le film, et, curieusement, cette fois-ci, on trouve toutes les réponses aux réactions que l’on aurait pu avoir. C’est exactement ce que je vous propose de faire : reprendre une situation du passé à laquelle vous pourriez répondre autrement aujourd’hui. L’idée est de noter les faits, car une trace écrite s’imprime mieux dans le conscient. Un fois que tout est mis en place, écrivez ce que vous répondriez à présent. Bien entendu, faites-le avec le cœur et non dans un esprit de vengeance ! Il s’agit uniquement de réparation, ce qui va vous donner l’occasion de commencer à vous affirmer. Que ce soit ici ou dans le passé, peu importe, c’est l’acte en lui-même qui a de l’importance ! N’oubliez pas de terminer cet exercice en remerciant l’Univers d’avoir pu vous permettre de répondre ainsi.

Exercice du « Ben si, je le ferai quand même ! » Ici, nous passons à la vitesse supérieure, et vous allez voir que, si vous prenez le temps de réaliser cet exercice, la revalorisation de votre ego positif va très vite se faire ressentir, quel que soit le résultat. Nous ne sommes justement pas encore dans l’obligation de résultat. Ces deux premiers exercices sont destinés à entraîner votre ego positif à reprendre le pouvoir sur l’ego négatif. Dans ce cas précis, il faut comprendre que l’ego négatif n’est pas toujours de bon conseil pour vous faire évoluer, avec sa charrette de peurs, de doutes, d’angoisses, de dangers de mort complètement idiots, et j’en passe. Dès qu’une opportunité d’évoluer se présente, l’ego négatif – qui adore ne surtout rien changer – va sortir spontanément la carte de l’immobilisme absolu pour ne pas se mettre en péril. Et là, vlan ! Vous dégainez votre « Ben si, je le ferai quand même ! ». Il faut être impitoyable et mettre ça tout de suite en route, sinon vous pouvez vous faire avoir ! Un exemple tout bête : je déteste aller sonner chez les voisins pour leur demander de baisser le son quand ils font la fête, mais, comme c’était le deuxième soir consécutif et que la veille je n’avais pas osé y aller, je décidai d’y aller malgré un ego négatif qui me faisait croire que tout allait rentrer dans l’ordre tout seul. J’arrive devant la porte en peignoir et en tongs, et je sonne. Une jeune femme souriante m’ouvre, et je perçois une grande tablée de personnes goguenardes. J’explique ma démarche, et, là, elle me dit que ce sont les 18 ans de son fils, mais que, bien sûr, ils vont baisser la musique. Mais voilà que, soudain, la jeune femme enjouée s’exclame devant la famille et les amis en me prenant la main : « Mais c’est vous le médium, vous qui parlez avec les morts ! Venez, venez, entrez, allez, et raconteznous un peu ! Allez, je vous en supplie ! » Forcément, quand on est nu sous son peignoir, en tongs, on a l’air un peu bête… Je dus leur promettre de revenir le matin avec les croissants pour qu’ils me laissent rejoindre Babette, qui avait craint pour ma vie ! Au final, je me suis senti un peu gêné, mais, devant tant de sympathie que je n’imaginais pas lors de ma démarche, j’ai récolté non seulement ce que j’étais venu chercher sans souci, avec en prime de nouveaux copains ! Et vous, qu’allez-vous faire quand même ?

Exercice du « Chiche, t’es pas cap ! » Voici la suite logique des précédents exercices tout en montant en gamme sur la revalorisation de votre ego positif. Il s’agit de faire quelque chose dont vous avez envie depuis longtemps et que vous estimiez que ce n’était pas faisable jusqu’à présent. Vous comprenez ce qui vous reste à faire maintenant ! OSEZ !

1. Abréviation de mort de rire.

Chapitre XI

L’intuition au quotidien : le jeu du médium

La médiumnité, ce n’est pas que parler avec des défunts, c’est aussi un état d’esprit au quotidien qui nous lie à notre environnement selon notre mode de vie. Il existe de nombreuses façons d’exploiter son intuition, à condition d’être un peu joueur. Être médium, c’est aussi savoir jouer, et, comme je l’ai déjà dit, il faut garder ce côté enfantin qui sommeille en nous. Vous allez vous rendre compte que chaque moment de la vie est en fait une belle occasion de s’exercer à la pratique du développement de l’intuition et de la médiumnité. Commençons par tester un peu votre capacité de joueur.

Test du « Tu veux jouer avec moi ? » 1) Votre femme vous rejoint au restaurant après le travail après être passée vite fait à la maison. Elle vous regarde d’un air malin. a) Quels sous-vêtements porte-t-elle ce soir ? b) Ça y est, elle veut que sa mère passe une semaine à la maison ! c) Ah, tiens ? Je lui ferais toujours de l’effet ? d) Je me demande si le ciné ne serait pas de trop…

2) Ça devait arriver, vous êtes invité•e à la soirée karaoké de votre patron. a) Je vais le filmer et diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux ! b) Je vais lui montrer ce que c’est que de se casser la voix ! c) Hors de question que je chante devant lui… d) Je pense que je vais avoir une extinction de voix juste avant !

3) Votre mari arrive avec un petit chaton dans les bras. a) Oh trop mignon ! regarde ses petites papattes ! Passe-moi un bout de ficelle ! b) Je te préviens, c’est lui ou c’est moi ! c) Ça mange quoi, un chaton ? d) J’aurais préféré un bijou, mais bon… 4) Au bureau, les collègues, après vous avoir surpris dans le parking en train d’échanger un baiser avec la comptable du sixième étage, ont laissé des photos de la situation traîner sur votre bureau. a) Vous devenez rouge comme une tomate et vous vous empressez de tout faire disparaître au plus vite. b) Ben au moins, nous, on passe du bon temps ! c) Quel est l’imbécile qui m’a fait ça ? d) Nous cherchons un caméraman pour filmer nos ébats coquins, ça tente quelqu’un ?

5) Vous recevez un appel du centre des impôts pour vous avertir d’un surplus en votre faveur de 3 000 euros. a) Eh bien, c’est génial madame, j’attends le chèque.

b) Vous êtes sûre que c’est bien en ma faveur ? c) Tu pensais réellement que je n’allais pas te reconnaître, Jacqueline ? d) C’est ça, mais, avant de m’appeler, il faudrait bien vérifier parce que, si c’est faux, je vous tue !

6) « Question pour un champion », c’est : a) Ringard. b) Un jeu pour intellos. c) Un test en famille pour voir ! d) Une façon de mesurer ma culture générale. 7) Une course d’orientation en équipe afin de retrouver des objets cachés dans les bois, c’est : a) Destiné aux jeunes, il y a plus sérieux à mon âge… b) L’occasion de draguer un peu. c) Vérifier votre intuition et votre sens du partage. d) Une galère en perspective, surtout quand on n’a pas le sens de l’orientation !

8) On vous propose de faire une séance de bagarre dans la boue pour une association caritative. a) Faut absolument que je tente le coup ! On va bien s’amuser ! b) Non, mais ça ne va pas ? C’est dégoûtant ! c) En tant qu’homme, j’exige une jolie partenaire en face (en tant que femme, un homme). d) Si c’est pour la bonne cause…

9) Votre mère vous offre une mallette de casse-tête chinois pour votre anniversaire. a) Ce n’est pas moi qui vais vers l’Alzheimer ! J’te jure… b) Là, je n’y aurais jamais pensé ! Bon, voyons ça. c) Il faut toujours qu’elle me teste… Tiens, vas-y, commence ! d) Et si je résous tout, j’ai une partie de l’héritage en avance ?

10) L’émission « Caméra cachée » vient de vous surprendre en se faisant passer pour des policiers interpellant votre véhicule. a) Vous éclatez de rire. b) Vous faites une syncope.

c) Vous insultez l’acteur. d) Moyen moyen, quand on s’est déjà fait retirer le permis…

Voyons les scores à présent : Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Résultats de 26 à 40 points : Bravo ! Vous êtes un•e joueur•se qui possède tout ce qu’il faut afin de jouer de l’intuition dans pas mal de situations de la vie quotidienne. C’est important pour vous de ne pas trop se prendre au sérieux et de tester toutes vos capacités, quitte à en rire en cas d’échec ! Je vous rassure, vous allez pouvoir vous amuser avec les petits exercices qui suivent. On y va !

Résultats de 16 à 25 points : Petit•e joueur•euse deviendra grand•e ! Il serait bien de vous laisser aller encore davantage, car, après tout, vous ne risquez pas votre vie ! Il est temps de poursuivre votre investissement dans l’antre du jeu au quotidien, vous allez voir, on peut vivre de véritables moments de bonheur.

Résultats de 9 à 15 points : Ne soyez pas triste comme ça, dites donc ! La vie n’est pas qu’un jeu, d’accord, mais il faudrait penser aussi de temps en temps à lâcher les chevaux ! Là, en l’occurrence, il faut vraiment lâcher prise et vous faire plaisir ! Laissez s’exprimer en vous cet enfant intérieur blessé, qui, j’en suis certain, ne demande qu’à s’amuser !

Passons aux choses sérieuses avec les exercices qui suivent. Ils doivent toujours se faire avec de la concentration, mais surtout du lâcher-prise. On demande à ses guides un petit coup de pouce, et on se laisse aller à l’instantanéité qui s’opère avec l’intuition. Aucun raisonnement logique, pas de déduction, seulement laisser sortir ce qui vient naturellement. Apprenez à ressentir avec le cœur et non avec la tête.

Exercice de l’intuition dans le domaine du travail L’environnement de travail est excellent pour s’exercer. Vous pouvez vous créer une petite fiche concernant les domaines qui vous motivent et ainsi vérifier par la suite l’impact de votre intuition. Commencez par vous. Il faut adapter votre perception de l’intuition à votre activité. Si vous êtes un•e commercial•e, concentrez-vous sur les objectifs, dans un hôpital, vous ciblerez la personne qui nécessite le plus d’attention et de soins, l’anticipation du résultat d’un protocole, par exemple. Dans le bâtiment, cela pourra concerner un problème lié aux travaux en cours, dans un restaurant, vous imaginerez le nombre de couverts, dans la publicité, l’impact sur les parts de marchés, et, dans les finances, la spéculation sur la Bourse. Un libéral pourra se poser la question du nombre de rendez-vous pour le mois suivant, et un prof celle de la moyenne de la classe au prochain contrôle. Chaque activité peut trouver un terrain de jeu très pertinent pour développer l’intuition, il suffit d’un peu d’imagination. J’interviens personnellement auprès d’entreprises de toutes tailles pour aider au recrutement, à la restructuration d’un service, au développement d’un projet national, bref, vous le voyez, cela peut vraiment toucher tous les domaines de l’entreprise. Soyez innovant•e et créatif•ive.

Exercice de l’intuition dans le domaine amoureux

J’admets que c’est un peu plus difficile pour soi, et c’est pour cette raison que vous pouvez tout à fait mettre votre intuition au service d’amis ou de personnes de la famille. Comme le sujet est sensible, prenez quand même des pincettes en expliquant l’exercice comme un jeu, par exemple. Cela peut s’étendre également aux people, car, là, ce sera forcément vérifiable.

Exercice de l’intuition dans le domaine amical

Parfois, quand on est médium, on se découvre plein de tout gentils nouveaux amis qui souhaitent, non pas forcément nouer une amitié sincère et profonde, mais bénéficier seulement d’une consultation gratuite. À vous de « sentir » quelles relations sont franches ou pas, et c’est alors une belle occasion de faire le ménage. Lors de nouvelles rencontres, c’est un bon test, puisque c’est dans les trente premières secondes que l’on saisit par le corps et la conscience qui est réellement la personne face à soi. C’est vraiment un jeu très amusant que je conseille vivement.

Exercice de l’intuition dans les affaires courantes de la vie

Quel va être le contenu du courrier du jour ou qui vous appelle lorsque le téléphone sonne ? Si vous allez à la boulangerie, posez-vous la question du nombre de clients qui seront devant vous. Vous faites la queue à une caisse dans un supermarché, laquelle sera la plus rapide ? Quelle file de voiture emprunter pour gagner du temps, sans parler de la fameuse place de parking qui vous sauve la vie au bon moment grâce à votre intuition. Quel va être le plat du jour au restaurant ce midi ? Trouvez les sujets qui seront développés dans votre émission de télé préférée du soir. Vous voyez, là aussi, le terrain de jeu est important, alors surtout ne vous mettez aucune limite…

Chapitre XII

Le pardon

C’est un thème qui paraît curieux dans un manuel de développement de l’intuition, car peut-on apprendre à pardonner ? Et, surtout, en quoi cela présente-t-il un intérêt pour le sujet principal du livre ? J’ai plusieurs raisons qui m’ont poussé à écrire ce chapitre. La première est que le consultant est très souvent confronté à cette pratique judéochrétienne (mais pas seulement !), qui est vécue parfois comme un véritable enfer de questionnements. Pour certains, cela les « plombe » depuis des années. Tout le monde a été confronté à cette question, et j’admets que ce n’est que vers l’âge de 45 ans que j’ai compris le sens réel du vrai pardon. Si je vous en parle ici, c’est peut-être avec l’espoir que, d’une part, vous comprendrez ma perception de cette notion ampoulée, et, qui sait, que vous pourrez la transmettre et soulager à votre tour les personnes que vous rencontrerez dans l’exercice de la pratique médiumnique. J’ai élaboré des exercices pour les personnes qui sont plutôt « traditionnelles », car, en fait, l’important est toujours que l’amour soit au centre de chaque démarche, quelle qu’elle soit. Comme c’est une démarche populaire à la fois religieuse et laïque, j’ai choisi de prendre une définition de Wikipédia :

« Le pardon est le résultat de l'acte de pardonner, la rémission d'une faute. C'est tenir une offense, une faute, pour nulle (et/ou l'excuser) et renoncer soit – sur le plan personnel – à en tirer vengeance, soit – sur le plan institutionnel – à poursuivre et à punir les responsables. Le pardon ne doit pas cependant être confondu avec l'amnistie qui est une simple dispense de peine. Le pardon peut s'entendre de manière différente selon le contexte : religieux, philosophique, psychologique, social ou politique. »

Je commencerai par une approche relative à un dicton : « Je pardonne, mais je n’oublie pas ! » C’est l’approche qui me semble le moins en phase avec le réel pardon, et, si l’on adhère à la définition ci-dessus, cela n’est tout simplement pas possible. C’est bien ici que l’on voit qu’il y a un réel problème avec le pardon classique ; non seulement on est censé annuler tout dans l’amour, mais il faut vraiment qu’aucune trace ne vienne salir ce pardon offert avec le cœur. Franchement, je ne crois pas que cela soit réellement possible si l’on prend conscience que cette forme de pardon est un sacrifice dans l’amour, et l’annihilation d’une partie de soi toujours en souffrance inconsciemment, et offerte à l’autre, comme ça ! Ceux qui pardonnent et n’oublient pas ne pardonnent rien du tout. Ce sont des rancuniers

qui s’ignorent. Selon mon point de vue, ils sont mal placés dans la compréhension de ce qu’est réellement le pardon. On voit bien un élan du cœur envers l’autre, et une belle rétention d’on ne sait quoi de l’autre côté. Certains vont mordicus être prêts à me hurler à la face qu’ils ont pardonné (je parle de fautes un peu graves). Non, vous avez fait certainement mieux que cela en vous trompant de mots, de notion et de cible. Nous allons déjà repositionner les choses. Effectivement, nous sommes des émanations du divin, mais, qu’on ne s’y méprenne pas, nous ne sommes pas Dieu. Une infime partie créée à son image comme disent les religions, donc des décalcomanies, un processus divin homéopathique sans plus. Le pardon est une idée purement humaine inventée afin de faire accepter un pouvoir sur le peuple par des religieux. « Il faut pardonner ! », non, pas du tout ! Bien au contraire, il ne faut pas du tout pardonner, surtout si vous voulez que la personne ait une toute petite chance de tirer la leçon de son erreur ! Je vais vous expliquer en quoi consiste le pardon réel selon ma conception des choses et de la vie. Pardonner, c’est comprendre que la faute de l’autre est de sa responsabilité et non de la vôtre, que c’est un choix pour elle ou lui d’évoluer en posant un acte pas forcément sympathique qui finira consciemment ici ou ailleurs par lui permettre de s’ouvrir à l’amour avec le cœur. Pardonner, c’est aussi amener l’autre à une réflexion et vers son propre pardon. Qui peut pardonner réellement ? Dieu ! Le Big Boss a cette option divine, effectivement, mais, moi, qui suis-je pour croire que j’ai ce pouvoir en moi ! Comment estil possible que je pardonne à celui qui a abusé de moi enfant ? C’est son problème ! J’ai déjà eu assez de mal à sortir de ce cauchemar, ce n’est pas pour me mêler de ces affaires divines ! J’ai été un outil de développement de sa conscience, et tant mieux, mais qu’il ne me demande pas de lui donner quelque chose chose qui n’est pas de l’ordre de mes compétences ! J’ai vécu beaucoup d’atrocités dans ma vie, comme ce beau-père qui a abusé de ma fille, que j’ai fait condamner à de la prison, et qui s’est suicidé par la suite. Vous croyez que, lorsqu’il a tenté de m’incorporer une nuit en me demandant là où il était avec force et violence, je lui ai envoyé de la lumière comme certains se glorifient de le faire ? Je l’ai renvoyé bien loin dans son univers afin qu’il comprenne tout ce qu’il avait détruit, avec l’aval de mon ex-première femme. Il a crucifié un père et la relation à ses enfants, et tellement plus encore… J’ai bien compris que la seule chose que je pouvais faire, après un long travail sur moi, était d’accepter d’avoir été une victime pour aider l’autre. Voilà déjà un vrai pas vers un pardon dénué de toute frasque religieuse grotesque. Mon pardon à moi, c’est l’acceptation de ce chemin de vie qui m’a semblé si atroce pendant tellement d’années. C’est demander avec ferveur et force aux êtres de lumière d’amener ces bourreaux à l’éveil d’une conscience dès qu’ils en seront capables. Faire cela sincèrement avec le cœur, voilà ce qu’est le pardon pour moi. Je n’ai pas ce pouvoir de pardonner au sens chrétien du terme, car je ne suis pas Dieu ! Je sais que nous avons tous besoin des autres, et merci à l’Univers de m’avoir permis de vivre tout cela en toute compréhension de la réalité profonde des choses. Non seulement je ne veux pas oublier, car c’est très important de pouvoir transmettre une mémoire de souffrance résiliente dans l’amour, avec la compréhension de la mise en place d’un schéma victime/bourreau, mais, si vous me demandez si j’aime ces personnes qui m’ont fait souffrir, je vous répondrai très clairement : j’y travaille. Je ne suis qu’un homme, et j’aspire avec ferveur à connaître en mon cœur un accueil d’amour inconditionnel pour tous les êtres en souffrance. Lorsque nous pardonnons réellement, nous nous pardonnons à nous-mêmes dans un premier temps, et c’est bien souvent cela que l’on confond avec le pardon.

J’accepte ma blessure, elle ne peut venir que de moi et de moi uniquement. Une personne blessée doit apprendre à s’aimer à nouveau, mais non par l’acceptation d’un pardon (par exemple) inconditionnel et chrétien envers son agresseur qui est parfois dénué de conscience et de respect des deux parties. Au contraire, on doit comprendre qu’il a sa part de responsabilité et nous la nôtre, voilà tout. Je le répète à nouveau, c’est ma perception du pardon, et elle n’engage que moi. J’ai mis des années de réflexion à comprendre le pardon de la sorte, et je ne laisserai personne me dire comment penser ce pardon. Je suis épidermiquement et farouchement opposé à ceux qui veulent imposer, avec une soi-disant bonne conscience, des dogmes anachroniques qui ont détruit des millions de consciences. Je pense qu’il était important d’apporter un regard différent, de proposer, et non d’imposer, quoi que ce soit ; voilà qui est fait.

Exercice du pardon « version Christophe Jacob » Je commence par vous proposer un exercice inédit, et s’en suivront deux autres plus « classiques ». Comme je le disais ci-avant, le pardon est, dans un premier temps, un acte de prise de conscience de l’acceptation d’une souffrance dont l’origine est à l’extérieur de soi. Il existe donc quatre phases dans mon approche du pardon. J’accepte le fait que, pour les deux parties, l’expérience de souffrance possède une utilité en termes d’évolution de conscience. Dans les meilleurs cas, nous ne connaissons qu’une infime partie de la causalité karmique de cette souffrance. En effet, subir un viol enfant reste insupportable, mais qui sait si je n’ai pas moi aussi commis cette faute grave antérieurement ? Et le violeur n’a-t-il pas une âme en évolution qui peut-être était encore pire auparavant ? N’est-ce pas là aussi une chance pour lui d’avancer ? On ne peut juger l’acte en soi, car tout a ses raisons dans l’Univers, même si certains sont horrifiés lorsque je parle de la sorte. En tant que victime, je pense être assez bien placé pour dire ce que je pense. Dans cette forme de pardon, on a de la colère, et on a le droit de l’exprimer, c’est tout l’inverse du pardon classique. La seconde phase est celle de l’imploration des êtres de lumière. Leur demander de permettre au bourreau de comprendre et d’accepter à son tour le caractère dramatique de son geste et l’effet qu’il a produit en dommages collatéraux. Il faut le faire avec le cœur, sincèrement. La troisième phase est celle de demander que la splenseur de ces êtres de lumière inonde notre cœur, nous réconforte, panse nos blessures. C’est accueillir l’amour divin en soi tout simplement. La dernière phase est certainement la plus compliquée, c’est celle d’aimer l’autre inconditionnellement, malgré la faute. Les trois premières phases sont justement là pour permettre une mise en place progressive de la quatrième, qui, de plus, n’est absolument pas obligatoire, car, je vous le répète, nous ne sommes pas Dieu ; au mieux nous tendons vers cette perfection, donc il est logique de ne pas réussir cette quatrième phase dans une incarnation. Je rappelle également que, même dans ce type de pardon, il faut réellement le vouloir. Nous avons le droit de ne pas vouloir entendre parler de pardon quel qu’il soit, c’est une affaire entre nous et notre conscience, et personne d’autre. Il n’y a rien de plus énervant pour moi que d’entendre : « Tu dois pardonner. » Non, je ne dois rien du tout, et toi tu n’es pas dans ma tête ! Qui es-tu pour te permettre de me dire ce que je dois faire ? Le pardon est un acte personnel loin de toute influence extérieure. La douleur parfois est si intense qu’elle ne laisse pas la place à une autre perception. C’est le temps ou pas qui fait le reste du travail, ainsi que le passage en douceur durant les trois phases bien intégrées en soi. Maintenant, en ce qui concerne la mise en scène technique, elle reste totalement à votre bon vouloir. On peut imaginer allumer des bougies blanches, avoir une photo d’un saint ou autre, faire brûler de l’encens. On peut faire cela dans la nature ou devant un lieu de culte, chez soi. Vous pouvez aussi le faire en plusieurs fois ou recommencer l’exercice plusieurs fois. Chacun le fera comme il le sent. Vous aurez donc saisi que mon pardon à moi est un pardon « conscient », réfléchi et sensé. À vous de voir à présent comment ces exercices résonnent en vous et si vous avez envie de vous libérer, par cette forme, de certains traumatismes.

Le pardon simple Ce pardon réalisé avec un véritable amour et avec le cœur aura forcément un impact positif. C’est un pardon de base, simple, non décortiqué, avec le risque de garder en soi un peu d’amertume. Dans ce type de pardon, on le pense d’abord, puis on s’adresse à la personne afin qu’elle entende notre inclination envers elle. C’est aussi là que peut exister une réelle difficulté, car l’autre peut ne pas vouloir l’accepter. Le pire étant qu’il se croie complètement blanchi de tout, sans le moindre repentir ou prise de conscience de sa responsabilité. Ce pardon peut même avoir lieu lorsque la personne est défunte. D’un point de vue pratique, c’est surtout dans un cadre religieux qu’il aura lieu.

Le pardon conditionnel C’est un type de pardon dont on ne parle jamais, et pourtant beaucoup de gens y ont recours : « Je veux bien pardonner pour ceci ou cela, mais pas pour ça ! » C’est déjà un début, et c'est mieux qu’un refus pur et simple. En tout état de cause, nous arriverons tous un jour ou l’autre à pardonner à celle ou celui qui nous a blessés. C’est notre nature lumineuse qui nous conduit immanquablement vers ce qu’il y a de plus divin en nous : la Métaconscience1.

1. Dieu, concept explicité dans Tous éveillés !, éditions Exergue.

Chapitre XIII

L’amour

Pourquoi un chapitre sur l’amour ? Il a plus que sa place, en effet, dans la profession de médium, car non seulement il n’existe aucune reconnaissance officielle de l’activité, mais, dans l’exercice même de ces facultés, il y a comme un air de « mission sacrée » apparenté à de l’amour. Il y a un amalgame entre ce que doit être un médium aux yeux des gens et sur ce qu’il est réellement. Nous sommes des humains, mais, dans les faits, compte tenu du pouvoir que le médium peut exercer sur les personnes, une bonne éthique est indispensable. Ce n’est pas qu’il soit impensable de faire des erreurs, car nous en faisons tous à un moment ou à un autre, mais notre travail est de transmettre des messages d’amour de l’au-delà, alors mieux vaut quand même que nous soyons réellement empreints d’amour. Comment je perçois l’amour ? Selon moi, l’amour est partout et en tout. C’est le sens de la vie, le pourquoi nous sommes en vie. C’est éprouver sa conscience individuelle en résonance avec l’autre afin de ressentir la quintessence de notre nature, l’amour, la Métaconscience1. Il est l’essence du moteur de la vie, l’énergie vitale à la base de tout, le sens profond de l’être, la flamme de l’existence. C’est une haute vibration créatrice, architecte de nos volontés de partage et d’échanges. Chaque humain sur terre peut se contenter de l’amour de son chien, d’un ami, de rencontres, mais il restera à jamais en quête consciente ou non de l’amour qui est en lui : l’amour complément, prolongement de sa vibration intime. Cet amour-là vibre différemment. Il échafaude des plans d’accession à deux vers le sanctuaire de la fusion ultime. Il protège des blessures, devient baume de l’âme, cataplasme de l’esprit. Il comble le vide, illumine les ténèbres, accompagne vers la paix. Il est le breuvage limpide qui apaise notre soif de vivre. Cet amour que nous cherchons tous, le chemin de lumière qui s’ouvre en nos cœurs, l’arcen-ciel de notre vie aux couleurs du désir, la puissance de l’élan qui se fond en passion. Il coule en nos veines, éclaircit un regard, partage une histoire, habille nos saisons. Il est le son de la corde de la vie qui vibre sous l’archet de l’union. La note de musique qui se joue des corps enlacés, le la magnifique des amants fusionnés. L’amour est l’alchimie céleste, la vérité intérieure, il est ma femme, Babette, qui illumine au quotidien la voûte céleste de mon âme pour l’éternité. C’est le fondement de l’existence, là où tout commence, l’endroit mystérieux d’où émane la première vibration céleste. C’est le diapason des consciences, de la nature, du monde en totalité. Aucun homme sur terre ne peut vivre sans amour, même le plus rudimentaire soit-il. Cette énergie est en toute chose, partout, comme le ciment de notre réalité. Observez une fleur, sa couleur, son parfum, sa forme. Tout n’est que pureté, beauté et délicatesse. C’est une caresse de l’amour dans la

nature. L’amour est créateur et création à la fois, de saison en saison, d’âme en âme, de vie en vie. L’amour ne peut être négatif. Il a toujours, de par sa nature d’énergie, de vie, une vibration positive. Il est une recherche constante d’équilibre et d’harmonie. C’est un équilibre intérieur, une paix confondue en joie. Bien des fois nous entendons dire que l’amour fait mal, et cela m’est insupportable, car, en réalité, c’est tout le contraire ! L’amour est un regard détaché de l’objet. Il ne s’intéresse qu’à faire vibrer le sujet en résonance de sa propre nature. L’amour est un partage, une communication, une transmission, véritable relais des sens émotionnels. Beaucoup de personnes vivent non pas ensemble mais à côté les unes et des autres. En effet, en amour, l’attention portée à l’autre et la volonté de donner et de recevoir sont l’une des clés de voûte de la structure d’un couple. Le plaisir de donner sans calcul, celui de recevoir avec attention, caractérise l’une des expressions les plus fortes de l’amour. C’est très certainement la vibration de l’Univers qui est la plus présente en tout et partout, au-delà des époques, des systèmes planétaires, et j’en passe. À l’origine de toute conscience, la Métaconscience, l’amour, s’impose en maître absolu dans l’Univers. Il est impossible d’imaginer que l’amour ne force pas au respect. Inscrit comme une évidence dans sa nature magnifique, l’amour est tolérance, écoute, attention. Il est non violent, empathique et compréhensif. Il n’impose rien de négatif, que du bien-être et de l’harmonie. Vous allez peut-être trouver que j’en fais trop, mais cela est ma perception de l’amour, et je vais donc vous inviter à vous poser à votre tour les bonnes questions sur ce qu’est réellement l’amour pour un médium. Et je vous proposerai par la suite un exercice qui permet de se connecter à une sorte d’amour particulière pour exercer au quotidien vos belles facultés de médium.

Test sur votre perception de l’amour 1) La peine de mort : a) Oui, je suis « pour » dans certains cas ! b) Donc on tue quelqu’un qui a tué pour montrer que c’est mal de tuer ? c) Alors là, non, même pas la peine de discuter. d) D’accord, on ne les tue pas, mais on les enferme à vie !

2) Les centrales nucléaires : a) C’est propre, nickel ! b) Bah, on n’a pas le choix… c) Une honte pour les futures générations, un cadeau empoisonné ! d) Ça ou autre chose, après tout…

3) Un SDF vit en bas de votre immeuble dans le hall d’entrée : a) Ras le bol, j’appelle les flics ! b) Bon, je le fais monter, mais une nuit seulement ! c) Je vais lui descendre des vivres. d) Il ne pourrait pas bosser comme tout le monde au lieu de vivre aux crochets de la société ?

4) La pollution atmosphérique : a) Les industries sont responsables ! b) Qu’on arrête de dire que c’est l’homme qui en est responsable uniquement ! c) Moi, je m’en fous, je n’ai pas de voiture ! d) Prions pour que les consciences s’éveillent et agissons !

5) Votre conjoint•e se plaint de n’avoir vraiment plus l’attention du début de votre relation : a) Ah ? De mon côté, tout va bien, je ne comprends pas ! b) Franchement, t’as vu les kilos que tu as pris ? c) Oh… oui… pardon, je suis désolé•e, je me suis laissé•e envahir par mon boulot et les habitudes ! Viens dans mes bras !

d) Allez, viens, on monte !

6) Des enfants sonnent à votre porte pour avoir des bonbons pour Halloween : a) Les trois sacs de bonbons suffiront, j’espère… b) Mais ils sont fous, ces parents, de laisser des mômes dans la rue à cette heurelà ? c) Vite, éteins les lumières, on n’est pas là ! d) Va ouvrir pendant que je cherche dans le buffet ce qui nous reste !

7) C’est la Toussaint, la vieille dame du dessous monte vous demander si vous allez au cimetière demain : a) Ben non, madame Pichon, je suis musulman. Pourquoi, vous n’avez personne qui peut vous accompagner ? b) Vous foncez sur la télécommande pour éteindre le son jusqu’à ce qu’elle redescende. c) Ah ! désolé•e, madame Pichon, Je ne serai disponible qu’à 19 heures ! d) Je n’avais pas vraiment prévu ça…, mais allez, pour une fois, je sais que c’est important pour vous de mettre des fleurs sur la tombe de votre mari et de vos enfants.

8) Après un mois de grève de carburant, il vous reste pas mal de réserve d’essence dans votre garage : a) Tu sais que les Dupont ne peuvent plus aller travailler, je viens de voir la voisine ! Je vais leur faire le plein avec les bidons du garage. b) Je n’ai pas stocké pour rien ! Je vais tripler le prix du litre ! c) Après tout, chacun pour soi ! Zut alors ! d) Si on me demande, je donnerai ! Tant que je ne sais rien…

9) Un ami vient vous proposer d’être bénévole dans une association caritative le temps d’un week-end : a) C’est cool, Polo ! Il y aura du monde, histoire de faire de nouvelles rencontres ? b) Pas de chance, c’est l’anniversaire de ma belle-mère… c) Tiens, bonne idée, ça va me changer un petit peu de mon quotidien ! d) Ras le bol de se faire exploiter par ces associations qui nous demandent de l’argent toutes les cinq minutes !

10) Un reportage sur les abattoirs et ce qui s’y passe est proposé par l’animateur télé : a) Bon, qu’est-ce qu’il y a sur la huit ? b) Il faut que je voie ça, même si c’est difficile ! c) Non, je n’en peux plus d’être culpabilisé·e par les médias ! d) Je ne peux pas regarder ça, mais demain je me renseigne sur la cause animale.

Passons aux résultats :

Question Points (a) Points (b) Points (c) Points (d) 1

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Résultats de 26 à 40 points : Apparemment, c’est bon pour vous ! Plusieurs types de sentiments d’amour sont dans ce test : l’amour universel, la compassion, l’amour du couple, l’amour de l’environnement, l'amitié, etc. Avec un tel score, vous êtes paré•e pour l’aventure. L’important pour un•e médium, c’est d’être en phase avec tous ces types d’amour. Je ne dis pas qu’il faut tout maîtriser, bien sûr, mais avoir un équilibre dans la perception de ce qu’est l’amour en globalité est vraiment un atout.

Résultats de 16 à 25 points : On y est presque ! Allez, ne vous découragez pas, quelques perceptions de la réalité vous échappent encore pour le moment, mais tout cela rentrera dans l’ordre avec un peu de travail et de réflexion supplémentaire sur ce qu’est l’amour en fin de compte. Le principal

est d’avoir été sincère, mais vous savez à présent qu’il reste encore quelques efforts à fournir pour vous connecter à l’énergie de l’amour…

Résultats de 9 à 15 points : Ah… oui, quand même ! Bon, quand on part du plus bas, on ne peut que remonter ! L’amour ne se traduit pas encore en vous comme une évidence à titre personnel, donc, pour la médiumnité, comment dire, il faudra attendre un petit peu encore. Ça vous laisse le temps de travailler tout ça, une bonne nouvelle finalement, le meilleur reste à venir !

Exercice du pense-bête de l’amour

Je commence par cet exercice d’une simplicité absolue qui peut faire rire ou sourire. Nous avons tous chez nous un pense-bête, dans la cuisine, par exemple, où nous notons notre liste de courses. Nous allons faire exactement la même chose pour la semaine à venir, mais dans des domaines liés aux différents types d’amour (pour les personnes ayant obtenu de 16 à 25 points dans le test ci-avant, notamment). Vous allez donc associer un sentiment d’amour à une action, tout simplement ! Ne pas oublier de dire je t’aime à votre femme ou à votre mari, discuter avec un SDF, recycler vos déchets, échanger avec une personne âgée, proposer vos services à quelqu’un, offrir une consultation gratuite ! Bref, vous le voyez, cet exercice est un vrai entretien conscient de votre implication envers les autres au quotidien ! Il fallait y penser !

Exercice du centrage dans le cœur L’idée est de faire remonter dans chaque chakra l’énergie de la base jusqu’en haut de la tête dans un premier temps. Nous allons donc utiliser l’énergie du souffle associée à la visualisation créatrice. Avant de commencer, demandez à vos guides et anges gardiens de venir près de vous pour optimiser la puissance de l’énergie d’amour. Remerciez-les de leur présence. Faites trois grandes inspirations par le nez et expirez à fond par la bouche. Une fois que vous vous sentez prêt•e, prenez une longue inspiration en imaginant le flux d’énergie d’amour des êtres de lumière entrer dans votre premier chakra. Expirez par la bouche bien à fond. Reprenez une belle inspiration par le nez en imaginant cette énergie monter du premier chakra au deuxième. Répétez l’exercice en repartant toujours du premier chakra vers le chakra au-dessus jusqu’à atteindre le chakra couronne. Une fois cela fait, une dernière inspiration du premier chakra jusqu’à revenir à lui en formant un anneau de lumière. Faites une pause, puis demandez que l’énergie du cœur explose de votre chakra du cœur tout autour de vous jusqu’à vous couvrir d’une pluie de lumière. Laissez-vous envahir par cette plénitude intérieure et remerciez les êtres de lumière. Avant la fin de la visualisation, tout disparaîtra en un clin d’œil dès que vous le souhaiterez. Vous aurez ainsi ressourcé tous vos chakras et corps subtils d’amour inconditionnel.

Exercice du remerciement aux défunts C’est un exercice très efficace que je pratique à chaque séance de médiumnité. En effet, si le défunt s’est déplacé jusqu’à vous, c’est que non seulement il vous fait confiance, mais qu’il a consenti à perdre beaucoup d’énergie pour transmettre un message parfois très important. Le respect du défunt est essentiel pour une bonne raison : vous pouvez à votre tour le remercier en lui donnant la force de repartir. Non seulement cela va lui faire plaisir, mais en cas de nouvelle séance de médiumnité par la suite, il n’hésitera pas une seconde à revenir et à être de plus en plus précis pour affiner votre lecture médiumnique. J’ai l’habitude de remercier en présence des personnes, car cela augmente la vibration et l’émotion qui s’en dégage, et c’est un cadeau pour le défunt. Je conclus ainsi ma médiumnité, et, avec l’accord du consultant, je propose de remercier dans l’amour pour la bénédiction d’avoir pu établir le lien avec la personne. Sans rien dire, je capte tout l’amour du consultant, j’y ajoute le mien et ma compassion et je lui transmets un flux de lumière. Voilà, c’est tout simple, mais réellement efficace et sympathique pour tout le monde !

1. Dieu ou le Big Boss, comme vous voulez !

Chapitre XIV

Vivre !

Un bon médium, c’est avant tout quelqu’un qui aime la vie et qui sait en profiter. Cela étonne toujours les gens de savoir qu’un médium peut être un vrai épicurien qui adore faire des gros câlins à son époux•se, par exemple. J’ai souhaité écrire ce chapitre afin de faire comprendre au plus grand nombre que l’ascétisme n’est pas forcément la voie unique qui mène à l’exercice de la médiumnité. Être médium, cela veut dire simplement évoluer entre deux mondes (voire plus) et sentir des perceptions de différentes réalités qui ont cependant toutes en commun la même chose : la vie. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai reçu des messages de défunts invitant ceux qui restent sur terre à Vivre ! Il y a peu de temps, j’ai reçu une dame qui a perdu son mari alors que ses trois enfants étaient en bas âge. C’était pour elle sa première médiumnité, et elle était impressionnée, surtout quand je lui ai dit avoir depuis plus d’une demi-heure un homme à côté de moi dont le prénom commençait par la lettre « P ». Elle fondit en larmes en m’expliquant que son mari s’appelait Philippe, qu’elle savait qu’il serait là, car il était toujours en avance, et ce fut donc le cas. Ce monsieur était parti de l’autre côté à l’âge de quarante ans, d’une tumeur au cerveau foudroyante. Je voyais bien que quelque chose ne tournait pas rond, qu’il était un peu énervé. Il m’explique alors que son fils est renfermé, qu’il ne va pas bien, et je sens avec son geste de la main ramené vers sa poitrine, le visage crispé, que tout cela n’est pas très positif. J’explique à la maman ce que me dit son mari, qui, spontanément, me répond : « Oui, oui, c’est vrai ! À vingt-deux ans, il n’a pas de copine, il reste tout le temps dans son lit, ne travaille pas, et explique qu’il préférerait rejoindre son père, et que là, au moins, il serait bien ! ». J’ai cru alors que le papa de l’autre côté allait me bondir dessus ! Ni une ni deux, il me dit avec force que non seulement son fils ne croit en rien, mais qu’en plus il n’a aucune spiritualité. S’il passe à l’acte, il sera coincé dans le noir pendant un bon bout de temps, et dans une prochaine vie, il revivra la même chose, jusqu’à accepter de se bouger ! De plus, il insista en disant qu’il devait vivre sa vie et ne pas prendre la mort de son père comme une excuse pour ne rien faire, que c’était lamentable, qu’il devait se bouger les fesses, car s’il était encore vivant, cela ne se passerait pas comme ça ! Le grand-père, qui était aussi de l’autre côté, en rajouta une couche en disant qu’en plus il peinait sa mère ! La maman m’écoutant sagement les larmes au bord des yeux acquiesça avec un grand « Ah oui, ça c’est vrai ! Mon mari a raison…, et donc il dit qu’en plus, s’il se suicidait, il serait coincé, et tout ce qui va avec ? Eh bien, dès que je rentre, je vais lui raconter ce que son père a dit ! ». J’ai vu que la maman était soulagée, comme si son mari et son père de l’autre côté venaient de lui donner une précieuse clé. Elle m’expliqua que son fils avait consulté

plusieurs psychologues, et qu’aucun n’avait réussi à le faire changer. Elle surenchérit en me demandant lequel de mes livres elle devait lui acheter pour qu’il comprenne ! Apparemment, cela a fait son effet par la suite ! Des cas comme celui-là ne sont pas rares. Je me souviens aussi très bien d’une femme très dépressive qui m’avait été adressée par une amie psychologue afin que je puisse travailler en complémentarité avec les efforts qu’elle déployait pour l’aider. Dans des cas pareils, il vaut mieux faire mouche tout de suite, car c’est vraiment la preuve de la présence de la personne qui va permettre parfois d’avoir un impact rapide dans son inconscient. Cette dame était fille unique et avait consacré sa vie à ses parents. J’ai rarement vu des liens fusionnels aussi forts, car elle aussi avait confondu sa vie avec celle de ses parents. Du coup, une fois ses parents partis, elle n’existait plus. Sauf que, de l’autre côté, les parents se sont rendu compte du problème, et surtout de leur égocentrisme, et de tout ce qu’ils avaient empêché de se réaliser pour leur fille à cause de leur comportement fusionnel. J’expliquai cela à la dame, qui ne s’attendait absolument pas à ce discours, espérant plutôt des mots d’amour plus « choisis ». Elle changea rapidement de tête, et me regarda ahurie, mettant en doute ma capacité médiumnique, de toute évidence. Mais c’était sans compter sur le papa, qui me parla du fameux « José » dont il savait bien que sa fille était amoureuse, alors qu’elle n’en avait jamais parlé, se sacrifiant pour ses parents. Elle changea une nouvelle fois radicalement de couleur ! La maman vint enfoncer le clou avec la mutation dans les îles que sa fille avait obtenue et refusée sans même leur avoir dit quoi que ce soit, ne voulant pas laisser ses parents seuls en métropole. Cela finit par faire son effet ! Vous voyez, de l’autre côté, nous n’avons pas forcément la même vision de la vie, et, ce qui est formidable, c’est de pouvoir transmettre des perceptions différentes ressenties par nos défunts. J’entends souvent des personnes défuntes ayant vécu une vie pénible expliquer que c’était leur choix, et qu’elles auraient pu faire bien mieux si elles s’étaient rendu compte de l’opportunité qu’est une vie incarnée pour élever son âme et celles des autres. Vivre en pleine conscience notre réalité au quotidien comme une opportunité bouleverse considérablement les plans de l’autre côté. C’est tout simplement s’inscrire dans les lois de l’accomplissement de l’Univers, œuvrer pour l’ensemble de l’humanité. Refuser de vivre sa vie, c’est ne pas prendre en considération sa préciosité et les vecteurs de joies et de plénitude qui en découlent. Être un bon médium, c’est comprendre profondément que la vie n’est qu’un passage fait de recommencements, d’évolution en évolution pour le bien de tous. Bien sûr que nous sommes humains, avec nos forces et nos faiblesses, mais, compte tenu de la perception que nous avons de l’au-delà, je ne conçois pas que l’on puisse renforcer la tristesse de ceux qui restent avec des « prêchi-prêcha » ou des mines affligées. Les gens qui viennent me voir savent qu’on rit souvent beaucoup avec les défunts, comme ce fut le cas avec cette dame et son fils. Alors qu’à la fin de la consultation elle lui demandait ce qu’il pensait de « Franck », son nouveau petit copain fraîchement rencontré, il répondit : « Avec lui, c’est bon, au moins ce n’est pas un coureur et il ne pense pas qu’au sexe ! » faisant référence à d’autres conquêtes antérieures. Elle éclata de rire, stupéfaite qu’il ait vu très juste sur le personnage. Elle était passée des larmes au rire et fut une nouvelle fois rassurée sur ses choix. Parfois j’ai rencontré certains cas plus complexes, mais je tente toujours de trouver un moyen de dédramatiser cette coupure physique entre les deux mondes, car, en fait, il ne s’agit que de cela ! Si l’on vous dit que vous retrouverez les personnes que vous aimez dans

l’au-delà, que vous en ayez des preuves, et qu’en plus vous sachiez que vous revivrez des moments formidables dans l’au-delà et dans d’autres vies, cela n’est plus la même affaire ! Qu’est-ce qui nous empêche, nous médiums, de prendre cette perception des choses comme un code déontologique à appliquer en toute conscience ? Il est important de vivre, vous l’aurez compris, mais vivre selon des règles de respect de l’autre, vivre en pleine conscience du pouvoir que nous avons en nous, celui de créer, de donner, d’accepter, et de devenir. C’est aussi pour cette raison que je dois aborder un autre thème vraiment sérieux pour devenir un bon médium. Cet autre point très important, je ne l’ai pas soulevé, réside parmi les qualités indispensables d’exercice de la médiumnité : c'est le non-jugement. Cela vous paraît évident ? Eh bien, cela ne l’est pas tant que ça pour tous les médiums, hélas ! Je sais que parfois c’est difficile de voir des situations de viol d’enfant par exemple, de torture, de meurtre atroce (eh oui, c’est aussi ça le travail d’un médium…), mais de quel droit poser un jugement sur ce qu’une personne a choisi de vivre en s’incarnant et en passant par de terribles épreuves pour évoluer. Non seulement la victime l’a décidé avant de s’incarner, mais c’est exactement la même chose pour le bourreau. La vie de l’un va alimenter l’évolution de l’autre, et chaque chose dans l’Univers est à sa place. Alors, parfois, notre ego négatif est tenté de porter un jugement en refusant le fait que de telles atrocités existent sur terre. J’entends cela très souvent : « Ah, s’il y avait un Dieu, il ne permettrait pas ce genre de choses ! » Eh bien si ! Au contraire ! Comment voulez-vous expliquer à quelqu’un ce qu’est par exemple la culpabilité s’il ne l’a pas réellement vécue par lui-même ? Idem pour la violence et l’amour ! La vie est un enchaînement d’expériences diverses et variées en intensité, en émotions, elle est faite de rencontres, de partages, d’échecs et de réussites que l’on ne mesure souvent qu’une fois que l'on est retourné de l’autre côté. On pense parfois ne rien avoir réussi ou fait qui soit reconnu comme tel dans notre vie, alors que c’est totalement faux. C’est presque une insulte à la vie que de croire qu’une vie normale sans trop de vagues est inutile. Tout a un sens et sert pour le plus grand nombre. J’ai rencontré un jour un monsieur qui venait me consulter avec une drôle de phrase d’introduction : « Bonjour, je viens vous voir pour que mon père m’explique pourquoi il ne m’arrive rien dans ma vie. Tout est plat, j’ai un boulot, un revenu suffisant, je n’ai pas de problème de santé, mais je n’ai ni femme ni enfants. Je ne sais pas ce que je fais là ! » Le père, sollicité de l’autre côté, avait plutôt un fort caractère et répondit à son fils assez sèchement : « Daniel, il ne se passe rien dans ta vie, car tu ne fais rien pour que quelque chose t’arrive, et cela depuis l’enfance, rappelle-toi ! N’attends rien des autres et regarde autour de toi, la vie est belle ! » Daniel n’a pas aimé sa réponse, et nous avons mis fin à la séance. Au moins, là, il a pris une décision, celle de ne pas voir le bon sens de son papa… Je terminerai ce chapitre en vous donnant un petit conseil, en toute humilité, pour bien vivre votre vie : ne demandez à personne comment faire, et faites les choses par vousmême ! Eh oui, combien de fois ai-je vu des personnes passer à côté de leur vie tout simplement parce qu’elles avaient besoin de l’avis des autres pour prendre n’importe quelle décision ! La seule personne qui sait ce dont vous avez besoin, c’est vous et vous seule. Je ne dis pas qu’on ne doit jamais demander un avis, mais, dans un métier comme le mien, c’est tellement subjectif que vous êtes vite confronté à des remarques parfois blessantes ou désobligeantes par jalousie ou méchanceté. Il m’aura fallu beaucoup de temps afin de passer outre ces réflexions faciles et sans fondement objectif, mais j’y suis arrivé, car j’ai compris que personne sauf moi et tous ceux

qui ont fait mes séminaires (dont le livre s’inspire), ne peut savoir profondément en luimême qui il est et ce qu’il a vécu. N’oubliez donc pas que pour devenir un bon médium, vivre sa vie consciemment c’est bien mieux que par procuration. La vie est belle, que ce soit ici ou ailleurs, et la bonne nouvelle, c’est qu’elle ne finit jamais !

SECONDE PARTIE Les mangeurs de bonheur

Ce qu’il ne faut jamais faire quand on veut devenir un bon médium

Cela pourra vous paraître curieux de découvrir un exercice lié à une nouvelle, et pourtant celle-ci est importante pour comprendre quel comportement adopter au quotidien quand on veut devenir un bon médium. Comme je l’ai fait dans Tous éveillés !, j’ai souhaité vous proposer une nouvelle qui tient en son sein un message pour le lecteur qui soit en rapport avec la philosophie développée ici même. Devenir un bon médium passe par la compréhension de ce qu’il ne faut surtout pas faire, et c’est au travers de la fiction suivante, que vous allez pouvoir tester les ressentis qui ne sont pas du tout en phase avec l’exercice de la médiumnité. Comme je l’ai expliqué au chapitre II de la première partie, nous devons posséder des qualités humanistes, être désintéressés, humbles et ne pas être prêts à tout pour arriver à nos fins. Tous les ingrédients des actes à ne pas poser sont là, et l’arène de la fin pourrait bien ressembler à une autre forme d’arène dans laquelle parfois certains médiums seraient prêts à se battre. La légèreté parfois de la première partie contrebalance ce qui est censé nous permettre de méditer sur notre mission de vie et la manière dont nous souhaitons nous investir pour aider les autres et nous aider nous-mêmes. J’ai souhaité planter le décor près de Lille, une ville que j’aime beaucoup, où j’ai vécu. Le tableau parfois sordide que je décris ne correspond pas à la réalité de cette ville, bien entendu. Je tiens à le préciser. Je suis certain qu’après cette lecture vous vous sentirez prêt à investir une faculté qui est merveilleuse et tellement généreuse, un pont entre deux mondes dont vous serez le gardien. Bonne lecture…

1

Dans le petit studio situé au rez-de-chaussée du numéro 9 de la rue des Travailleurs, s’écoulait la vie pénible d’un jeune couple âgé d’une vingtaine d’années à peine. Clarisse et Jonathan vivaient là depuis près de cinq ans et avaient laissé s’installer profondément la médiocrité de la vie des petites gens de ces quartiers miniers du nord de la France. Euxmêmes enfants de mineurs, ils avaient acquis au fil des années la certitude que la fatalité des pauvres gens avait vraisemblablement sa raison d’être ne serait-ce que par le profond attachement transgénérationnel de la misère qu’ils vivaient en leur corps et en leur cœur. Le quartier dans lequel ils habitaient ne laissait planer aucun doute sur le caractère austère qu’avait véhiculé l’esprit de dénuement de ces dernières décennies. C’était pourtant encore le temps où le travail permettait de nourrir les bouches des familles plus ou moins nombreuses, l’époque des gueules noires descendant au fond du trou avec courage, et avec l’assurance pour ceux que la mine ne gardait pas en son ventre de pouvoir brandir fièrement la paie à la fin du mois. Désormais, les façades de brique rouge n’en avaient plus que le nom, car la poussière s'était incrustée dans les pierres, comme pour saluer le deuil de la ville entière, qui était à présent privée de l'exploitation de la mine. En cette matinée du mois d’octobre 2007, c’est avec persistance que le crachin avait déployé son épais manteau de tristesse, rappelant à tous le fait que vivre dans cette région pouvait parfois noyer l’esprit des habitants dans de sordides et sournoises dépressions. Comme à son habitude, après avoir fait sa tournée de distribution de prospectus, seul et unique travail qu’il avait réussi à trouver depuis deux ans, Jonathan profitait de la solidarité alcoolique distillée par la Janine, l’énigmatique patronne du Vieux Ch’timi. Contre quelques services rendus de temps en temps à la vieille, il lui était possible d’attaquer gaillardement quelques pintes de bière journalières, juste avant de rentrer à la maison pour un éventuel déjeuner. – Salut, la Janine, s’écria-t-il avec affection, une fois la porte d’entrée de l’établissement entrouverte. – Ah ! V’là le p’tiot ! s’exclama-t-elle bruyamment devant la petite assemblée de personnes qui peuplait le bar. Avant même de faire le tour du comptoir afin d’embrasser la Janine, Jonathan, dit « Jojo », salua comme à son habitude les quelques connaissances au statut reconnu et méritoire d’« habitués ». – Ah, quand même ! dit la vieille en l’embrassant. Tu sais pas qu’on commence toujours par les femmes quand on est galant ? Ta femme ne te l’a jamais dit ? – Bah ! À la maison, c’est moi le chef. Elle n’a rien à dire la Clarisse ! Elle file comme je siffle ! – Attends que je le lui dise quand je la verrai ! Tu seras moins fier après… – Qu’est-ce que tu me sers, dis-moi ?

– Une pinte ? Comme d’habitude ? – Vas-y pour une… enfin… pour commencer ! Un large sourire se lut alors sur le visage marqué par l’alcool de la propriétaire. C’était bien en souvenir de son père qu’elle gardait de l’affection pour le p’tiot, comme elle disait. Dédé avait tiré sa révérence au fond du trou alors que Jonathan n’avait que 3 ans. La dernière victime des gueules noires, qui pourtant n’était plus qu’à quelques mois de la retraite, hélas ! Elle se souvenait souvent des soirées ou Dédé, accoudé au bar, jouait en sa compagnie aux dés. C’était le temps où les hommes laissaient une bonne partie de leur paie au fond des verres, mais aussi celui où la solidarité n’était pas qu’une vague idée désuète et sans consistance. – Alors, quoi de neuf, mon Jojo ? Jonathan s’étira longuement, laissant encore davantage apparaître la maigreur de son corps long et filiforme. – Bof… pas grand-chose, la Janine…, et toi ? – Tu veux pas jouer au Loto-Conso aujourd’hui ? Jonathan fronça les sourcils. – Pourquoi ? – Eh, faut te tenir au courant, mon gars, reprit Albert en pointant son journal sur lequel on pouvait lire : « Loto-Conso : la plus grosse cagnotte au monde jamais mise en jeu, ce soir ». – Ah ?… Tu sais, moi ce genre de chose, je n’y crois pas vraiment… – Comment tu peux dire ça si tu ne joues jamais ? reprit la Janine. Tiens, fais au moins une grille, j’te l’offre ! Présenté de cette façon, Jonathan se dit qu’après tout il ne risquait rien d’essayer. La chance et le hasard étaient devenus depuis bien longtemps des notions quasi inexistantes dans son esprit fataliste. – Moi, s’exclama Albert, je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a gagné 6 millions d’euros au Loto-Conso. – Ah ? s’étonna la Janine. Et ils y sont allés avec une telle somme ? – Tu penses bien que oui ! – Et comment c’était ? – On dit que tous ceux qui gagnent au Loto-Conso et qui partent à Consoland ne reviennent jamais tellement la vie y est merveilleuse ! – C’est bien pour ça qu’on les appelle les « mangeurs de bonheur » ! reprit la vieille. Faudrait être fou pour revenir dans la vie normale alors que tout à Consoland est fait pour que tu n’aies plus jamais de soucis jusqu’à ta mort ! – Vous y croyez vraiment, à ces histoires ? demanda Jonathan, l’air dubitatif. – Forcément, morbleu ! s’insurgea Albert. Un pays où tu peux acheter tout ce que tu veux, quand tu veux. Tu peux aller où tu veux et faire ce que tu veux du moment que tu acceptes de rester toute ta vie à Consoland ! – C’est vrai que ça doit faire drôle, dit Justin, qui n’avait pas encore parlé. Moi, je ne sais pas si on s’habitue à avoir autant d’argent… Peut-être bien que je préférerais rester comme je suis finalement. J’ai ce qu’il me faut, ni plus ni moins, et je ne suis pas obligé de rester dans un pays toute ma vie…, surtout qu’on est coupé de son passé et de sa famille !

– Attends un peu, Justin, s’amusa la vieille, ne me dis pas que tu regretterais ta famille tuyau de poêle et le peu d’amis que tu as ici ? – Ben j’sais pas…, faut voir… – Moi, dit Albert, je crois qu’avec tout l’argent que tu as, tu peux t’acheter tout ce que tu veux, même des amis et de la famille ! Devant la discussion perçue par Jonathan comme très ésotérique, le jeune homme se sentit curieusement mal à l’aise. Il essaya de changer de sujet. – Bon, à part ça, quoi de neuf ? La Janine le regarda d’un air suspicieux. – Ben mon Jojo, y a quelque chose qui te dérange dans ce qu’on dit ? – Non, mais… tiens, voilà ma grille…si ça peut te faire plaisir… Elle prit le ticket, le valida et le lui rendit aussitôt. – Et ne le perds pas, mon gaillard ! On ne sait jamais ! Il le mit alors sans conviction dans la poche arrière de son jean et passa l’heure suivante à remplir copieusement son estomac de quelques autres pintes de bière, ne laissant ainsi qu’un minimum de place à un éventuel repas que Clarisse aurait peut-être préparé. Il introduisit la clef dans la serrure de la porte de son petit appartement avec la surprise de sentir l’odeur d’un ragoût de veau envahir toute la pièce. – Tu aurais quand même pu faire un effort pour rentrer plus tôt ! s’exclama Clarisse d’un air visiblement fâché. – Comment ça se fait que t’aies fait à manger ? Où t’as trouvé les sous ? Le regard de la jeune femme s’assombrit alors laissant apparaître une triste mine devant l’inattention de son jeune mari. – Sais-tu quel jour nous sommes ? Il se gratta le cuir chevelu, quand, soudain, une bouffée de chaleur envahit tout son être. Il chercha à dissimuler son émotion sans y parvenir, ce qui déclencha la colère de son épouse. – Cela fait cinq ans que l’on est mariés aujourd’hui et, toi, tu ne prends même pas le temps de faire un effort, de te souvenir… Tu penses qu’à boire et tu te fous du reste, alors que moi, ça fait des semaines que je mets de l’argent de côté afin de faire un bon repas ! Elle s’effondra en larmes, à la grande stupeur de Jonathan, qui se rendit compte de son manque d’attention évident. C’est alors qu’une idée de génie lui traversa l’esprit. – Mais non, Clarisse…, je m’en souviens, regarde la preuve, dit-il en sortant son billet de la poche de son jean. J’ai joué pour toi au Loto-Conso ! C’est la plus grande cagnotte au monde jamais jouée, et je me suis dit, comme je sais que c’est un rêve pour toi, que tu serais contente que je t’offre ça !… Elle enleva ses mains de son visage et regarda Jonathan, l’air étonné. – Fais voir… Il lui tendit le ticket sur lequel il avait joué en partie la date de naissance de son épouse. – Alors tu vois que j’ai pensé à toi ! Viens là, mon petit oiseau… Il la prit dans ses bras. Clarisse ne sut que dire devant l’attention de son mari. C’était en effet pour elle un précieux cadeau et l’espoir peut-être de sortir de leur condition.

– Ah ?… Merci mon chéri… C’est gentil… Excuse-moi… Elle l’embrassa avec amour, oubliant même l’haleine alcoolisée de son époux. – Nous n’avons plus qu’à attendre les résultats dans le journal de demain matin, ma colombe. Si tu veux, on se retrouvera Au vieux Ch’timi après ma tournée ? C’est d’accord ? – Oui, mon Jojo… allez, à table, je t’ai préparé ce que tu aimes tant. Ne laissons pas refroidir, c’est si rare ! – Oh, merci, ma tourterelle, si on gagne au Loto-Conso, je te promets de t’acheter tout ce que tu voudras pour toute la vie.

2

Le ciel était d’un bleu surprenant ce matin-là, et Clarisse, qui marchait les yeux pointés vers le ciel, se laissait aller à rêver à une autre vie, une vie de bonheur et de consommation à Consoland. La beauté du ciel pour la saison était tout à fait inhabituelle, et elle espérait en son for intérieur voir là un signe positif du destin. Cette jeune femme qui avait dans son enfance été recueillie par un couple qui n’avait pas d’enfants gardait toujours en elle la trace d’un abandon inscrite dans sa chair. La silicose avait eu raison de son père adoptif alors qu’elle devenait une jeune fille. Plus tard, alors qu'elle était à peine majeure, sa mère disparut à son tour, ne lui laissant que des dettes comme seul héritage. Elle avait bu le peu de patrimoine de la famille après le décès de son époux, et ne s’était jamais remise de sa disparition. Clarisse était une fille courageuse qui croyait en Dieu et à sa bonne étoile. Peutêtre cette nouvelle journée allait-elle lui donner enfin raison. Gagner au Loto-Conso était le seul espoir de ces braves gens, et les organisateurs de ce jeu mirobolant privilégiaient, disait-on, parfois de telles populations en détresse, mais ce n’était là qu’une supposition, car le hasard ne pouvait être forcé selon elle ; quel intérêt y auraient-ils trouvé ? Elle se dirigeait vers l’angle de la rue afin de tourner sur la place où se situait le café Au Vieux Ch’timi quand elle aperçut une foule de personnes, des journalistes et des agents de police agglutinés devant le bar. Une superbe voiture tout-terrain au logo du « Loto-Conso » était stationnée devant l’établissement de façon ostentatoire. Le cœur de la jeune femme se mit alors à battre avec une intensité redoublée. Jonathan devait la rejoindre, et, devant la foule amassée face au café, elle eut peur de ne pas pouvoir le retrouver. C’est à ce moment précis qu’elle sentit une main sur son épaule, et elle se retourna. – Jonathan ! Oh, j’avais peur de ne pas te voir ! Regarde ça ! Quelqu’un de chez nous a trouvé les bons numéros du Loto-Conso ! – Oui, c’est ce qu’on a dit toute la matinée, et ils attendent de voir qui c’est ! Elle le regarda avec amour et lui dit : – Peut-être que c’est nous ? – Eh bien, c’est ce qu’on va voir ! Il sortit le ticket de sa poche et s’approcha de l’entrée du bar. Ils réussirent à se frayer un chemin parmi la foule et, une fois la porte du bar ouverte, c’est le sourire goguenard de la Janine qui les accueillit. – Ah ! Le p’tiot et sa femme ! Tu viens voir si tu as trouvé les bons numéros, hein ? – Ben oui, la vieille, tant que j’y suis ! Passe-moi donc le journal que je regarde les chiffres. Elle lui tendit les résultats avec une certaine impatience dans le geste, ce qu’elle n’avait pas arrêté de faire depuis le début de la matinée auprès de ses clients.

– Alors, mon Jojo ? C’est toi le gagnant ? Clarisse et Jonathan avaient les yeux rivés sur la grille à la recherche des résultats. Il fallait, afin de remporter le gros lot, avoir coché huit chiffres gagnants sur douze. Ils essayaient de garder un certain sang-froid devant l’assistance muette qui essayait de lire sur le visage des jeunes gens une possible victoire. Les yeux de Clarisse croisèrent alors ceux de son époux avec, au fond du cœur, un sentiment totalement envahissant, d’une force magistrale et sans appel. Ils devaient à présent se rendre à l’évidence, ne plus se voiler la face et affronter la vie avec courage et respect. – Alors, Jojo ? C’est toi ? Jonathan referma le journal avec en son centre son ticket. – Tiens, la Janine, ce n’est pas encore aujourd’hui qu’on sera millionnaire à Consoland. Le couperet venait de tomber. Ils avaient perdu. Un grand vide s’était imposé en leurs deux cœurs meurtris une fois de plus par la vie. Rien, décidément rien, ne pouvait les laisser croire qu’ils parviendraient un jour à sortir de leur condition. Jonathan pensa un instant que son mensonge de la veille envers sa jeune épouse était très certainement à l'origine d’une telle situation à présent. Il n’en dit rien, profondément meurtri, et coupable de cet échec ; c’était évident. – Allez, viens, ma colombe, de toute façon je ne crois plus en toutes ces sottises depuis bien longtemps… Ils se donnèrent la main et tournèrent les talons lentement, quand un hurlement sauvage provenant de derrière le bar les fit stopper net. – C’est eux ! Ils ont gagné ! Jojo !!! T’as gagné ! Il se retourna les yeux grands écarquillés. – Hein ? Quoi ??? – Mais tu as tous les numéros du joker, Jojo !! Le joker !! Le mot joker sonna dans les oreilles de nos jeunes mariés comme le son inébranlable du jackpot. – T’as même pas vu le joker, pauvre idiot, tu as bien failli tout perdre ! Les photographes firent crépiter leurs appareils avec frénésie alors que les policiers avaient pris le soin instantanément d’entourer le couple par précaution et par sécurité. Il s’ensuivit une tournée générale qui dura toute la journée. Maintenant, les choses étaient claires : ils allaient être dès le lendemain matin acheminés vers l’imposante île de Consoland, véritable paradis de la consommation pour les mangeurs de bonheur qu’ils allaient très certainement devenir…

3

L’avion venait tout juste de se poser sur l’aéroport de Consoland Island alors que le jour était à peine en train de se lever. Clarisse et Jonathan scrutaient par le hublot du jet privé la ville illuminée de mille feux. – On dirait Las Vegas ! Regarde toutes ces lumières ! Ces buildings magnifiques ! Oh, et la végétation ! s’exclama Clarisse. Il lui prit la main amoureusement et lui dit : – Nous voilà enfin chez nous ! – Oh, mon Jojo ! Je suis si heureuse ! Elle versa une larme de bonheur qui émut son mari au point qu'il laissa paraître à son tour une vive émotion traduite par un grand frisson intérieur. – Le commandant de bord et son équipage vous souhaitent la bienvenue à Consoland Island. La température extérieure est de 20 degrés et l’heure locale est 6 h 45 du matin. Nous vous souhaitons une vie de bonheur et de consommation la plus longue possible avec votre partenaire Loto-Conso, qui sera toujours à vos côtés quoi qu’il arrive. M. Oliver Banks, directeur de Loto-Conso, va vous accueillir en personne au pied de la piste. Bonne journée et belle vie. – Eh, tu te rends compte ? M. Banks en personne ! – C’est incroyable ! Je n’en reviens pas… Les deux tourtereaux semblaient très impressionnés par cet accueil pour le moins surprenant. Rencontrer Oliver Banks était un privilège accordé à de très rares personnes. Cet homme d’affaires multimilliardaire avait créé le concept de Loto-Conso voilà trente ans et avait mis en place un empire mondial sans précédent. Sa fortune colossale lui avait permis de créer de toutes pièces Consoland Island pour le plus grand plaisir des grands gagnants du Loto-Conso. Mais les deux jeunes mariés n’étaient pas au bout de leurs surprises. La porte de l’avion s’ouvrit. En bas des marches, le milliardaire leur sourit et s’exclama : – Clarisse et Jonathan ! Enfin ! Dans mes bras mes amis ! Clarisse rougit de plaisir devant l’accueil si chaleureux d’un homme aussi fortuné. – Avez-vous fait bon voyage ? – Oh oui ! C’était…, dit Clarisse avec hésitation. – Le personnel vous a-t-il servi tout ce que vous souhaitiez ? – Oh… nous n’avons pas l’habitude de tant de soins, vous savez ! reprit-elle aussitôt. – Qu’à cela ne tienne ! Les nouveaux millionnaires que vous êtes vont bien vite s’y faire, vous verrez ! Allez, montons en voiture. Un petit déjeuner gigantesque vous attend dans

mon bureau. Cela nous donnera l’occasion de signer quelques papiers et, surtout, de vous remettre vos 80 millions d’euros ! Petits veinards ! Ils montèrent dans la limousine d’un blanc immaculé avec le sentiment de vivre un rêve éveillé. Ils traversèrent la ville dénommée Cashtown où se situait le siège de Loto-Conso, découvrant une vie aussi animée en cette matinée que partout ailleurs en pleine soirée estivale ; cela surprit Jonathan. – Il y a beaucoup de monde pour cette heure ? – Ah, ah, ah ! Ah, Jonathan…, vous êtes sur l’île la plus vivante du monde et même de l’Univers ! Le paradis de la consommation en tout genre où rien ne s’arrête jamais. Tout est ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Chacun fait ce qui lui plaît, quand ça lui plaît, et il n’y a pas de limites ! Vous pouvez rester une semaine entière à jouer au casino si cela vous chante ou bien dans nos galeries marchandes sans jamais en sortir. Au contraire, si vous souhaitez voyager sur l’île, nous avons recréé de nombreux lieux de plusieurs pays, des monuments, des pistes de ski, jusqu’au grand canyon du Colorado. Quel que soit votre souhait, nous faisons l’impossible pour l’exaucer. Dites-vous bien, mon jeune ami, que, sur Consoland Island, tout est possible à condition d’y mettre le prix ! Devant un tel discours, Clarisse et Jonathan avaient réellement l’impression d’être arrivés au paradis. Cette fortune était inespérée, et il était clair qu’ils allaient goûter à des plaisirs qu’ils n’auraient pas imaginés, un seul instant dans leur existence.

Quelques minutes plus tard dans le bureau ovale d’Oliver Banks – Alors voici le moment de vérité, mes amis ! L’homme d’affaires tendit un contrat d’au moins cent cinquante pages et plaça à côté de celui-ci le chèque tant convoité. – Êtes-vous toujours décidés à devenir des mangeurs de bonheur ? Clarisse et Jonathan se regardèrent et répondirent à l’unisson : – Oui, monsieur. – Attendez, attendez…, il faut toutefois que vous lisiez le contrat qui nous lie à ce moment-là, car vous savez certainement que cela vous engage à renier tout votre passé et à vous créer une nouvelle famille, des nouveaux amis, etc. – Oui, nous le savons, reprit Jonathan. Mais nous ne perdons pas grand-chose, vous savez. – Nous sommes presque orphelins en fin de compte… – Parfait, parfait ! Voilà un bon point pour vous !… Mais vous vous demandez certainement pourquoi nous demandons à nos gagnants de renoncer à leur passé ? À vrai dire, les jeunes mariés ne s’étaient jamais vraiment posé la question. Il ne leur laissa cependant pas le temps de répondre. – Tout simplement afin de vous protéger, mes amis ! Eh oui, votre vie nous intéresse ! Les jeunes gens se regardèrent l’air étonné. – Savez-vous que pendant les deux premières années, à Consoland Island, il était possible de garder des contacts avec sa famille et ses amis ? Si, si ! Et puis c’est ce qui ruina presque

la moitié des gagnants, qui dilapidèrent leur fortune sous l’influence de ceux-ci, qui ne voyaient en eux que leur argent. Ici vous êtes en sécurité, bien à l’abri de toute influence démoniaque de l’extérieur. Il en est de même pour les enfants. Pourquoi n’autorisons-nous qu’une naissance par couple d’après vous ? Clarisse et Jonathan se regardèrent à nouveau, ne sachant que répondre. – Tout simplement afin d’éviter la surpopulation de l’île, et cela permet également, après votre décès, une transmission simple et rapide à un seul descendant ! Intelligent, non ? Le bon sens de cet homme d’affaires était stupéfiant. Rien dans ce que disaient certains sur les règles prétendument draconiennes du Loto-Conso n’avait de quoi casser trois pattes à un canard. Oliver Banks avait, semble-t-il, créé un univers où la facilité devait être le maître mot, ce qui ravit nos amis. De toute façon, avec 80 millions d’euros, il était difficile de croire que ce gain puisse être perçu comme un fardeau, bien au contraire. – Alors, voilà ! Vous pouvez prendre le temps de lire ce pavé, qui n’est rien d’autre que les règles en détail de notre beau pays, ou alors vous partez immédiatement avec le chèque et déjà à la conquête de la ville pour vous trouver un nid douillet ! Sans même réfléchir et devant l’enthousiasme de l’homme d’affaires, Clarisse répondit : – On prend le chèque ! On vous fait confiance ! Où doit-on signer ? – Ici et ici, dit-il avec satisfaction. À présent, je dois juste, comme cela est stipulé page 42, alinéa 3, vous vacciner contre d’éventuelles maladies, mais ce n’est qu’une formalité, bien entendu. C’est dans l’esprit de vous protéger de toute difficulté, même si nous possédons les meilleurs hôpitaux au monde. Il sortit une espèce de gros pistolet argenté et le posa directement sur l’épaule de Jonathan. – C’est un tout petit peu douloureux au départ, mais cela passe très vite, n’ayez crainte. Il injecta les deux doses à ses nouveaux mangeurs de bonheur qui, effectivement, s’en remirent presque instantanément. Puis la porte s’ouvrit. – Ah, Jim ! Bien, très bien ! Je vous présente Jim, votre guide gratuit pour une semaine, qui possède de multiples talents, comme vous le constaterez par vous-mêmes. Au-delà de ce temps, il vous sera possible de l’acheter, si vous en êtes satisfaits, bien entendu. Il faut savoir que le personnel vient parfois de très loin pour vendre ses services à nos gagnants. Au lieu des contrats de travail à durée indéterminée désuets, nous avons opté pour l’achat global de la personne et de ses services selon différentes durées possibles. Nous connaissons un grand succès avec cette formule que notre agence peut vous proposer. Et cela, c’est uniquement sur Consoland Island que vous le trouverez ! – Ah oui, c’est original, c’est vrai…, dit Jonathan en toute bonne logique. – Vous voyez ! Vous allez vous plaire ici, je vous le dis ! – Allez, zou, filez ! Il doit vous tarder de consommer, non ? Clarisse rougit à nouveau, comme pour confirmer une toute nouvelle frénésie d’acheter, bien légitime, évidemment…

4

– Dites-moi, Jim, est-ce qu’il y a un bon hôtel où nous pourrions passer un peu de temps avant d’acheter une maison, demanda Jonathan avec impatience. – Oui, monsieur, certainement, répondit Jim tout en conduisant la somptueuse Cadillac offerte comme cadeau de bienvenue. Le Gigantissime possède les plus belles suites de la planète. Ce fut le premier six étoiles au monde et il reste toujours le premier… en l’occurrence. Aucun autre n’égale ses prestations. – Ah ? Bon… eh bien, allons-y ! Moi qui n’ai jamais mis les pieds dans un hôtel de luxe, pensa-t-il. Le Gigantissime était une imposante bâtisse pyramidale ressemblant à une sorte de dôme en cristal, ce que ne manqua pas de faire remarquer Clarisse avec un étonnement d’enfant. – Madame est connaisseuse… Le bâtiment est en effet en partie recouvert de cristal. Les vertus des reflets du soleil pour ses occupants sont étonnantes, dit-on… Incroyable ! Même si son milieu de petite condition ne faisait pas de la jeune femme une spécialiste en joaillerie, elle fut bluffée par la réponse de son serviteur. Puis, par un vieux réfl xe d’ancien pauvre, elle questionna Jim. – Le prix d’une nuit doit être assez important ? – Moins de 10 000 euros la nuitée, madame. Une affaire, comparé à ce que l’on trouve sur la planète. À l’annonce du chiffre, la jeune femme faillit s’étrangler. – Ah ?… – Avec les gains que vous avez touchés, ce sont des milliers de nuitées que vous pouvez vous offrir sans souci, madame… Jonathan et Clarisse éclatèrent de rire en même temps, se moquant un peu d’eux-mêmes et de leur naïveté, bien peu égratignée finalement. Tout cela était, en y réfléchissant, bien normal pour deux individus privés de tellement de choses, et cela depuis si longtemps. Tout à coup, alors qu’ils passaient devant une bijouterie, Clarisse s’exclama avec force : – Stop, Jim ! Arrêtez ! Elle regarda spontanément Jonathan, qui, d’un ton enjoué, reprit à son tour. – Vite, ma chérie, il nous faut nous acheter de nouvelles alliances en diamants et pourquoi pas d’autres bijoux ! Ils bondirent aussitôt de la voiture avec l’envie irrésistible d’entrer dans la bijouterie, laissant à leur chauffeur à peine le temps de freiner. Dans le rétroviseur, le regard de Jim s’éteignit alors. Il comprit que la mise en place du processus de Consoland Island venait de s’enclencher et, ce, de façon irréversible. Une pointe lui transperça alors le cœur et lui déchira l’âme. Les deux jeunes gens ne se doutaient pas de ce qui était tout bonnement en train de se passer. Ils allaient tôt ou tard à leur tour

découvrir une réalité à laquelle ils devraient inéluctablement être confrontés, comme tous les habitants de ce paradis de la consommation.

Quelques mois plus tard… La luxueuse villa que venaient d’acheter Clarisse et Jonathan avait un point de vue admirable sur la ville de Cashtown. Nichée en hauteur sur les fl abrupts de la colline dénommée « Le Grand Capital », l'imposante bâtisse était agrémentée par une somptueuse piscine en cascade, ce qui lui donnait un cachet incomparable. Les jeunes millionnaires s’étaient faits assez rapidement à cette nouvelle vie d’aisance, avec une étonnante facilité. – Jim, s’il vous plaît, vous qui êtes toujours de bon conseil pour nous, s’exclama Jonathan, quels sont les meilleurs fournisseurs de famille de Conso Island ? – Oh ! monsieur…, je pense très certainement que… le Cercle des aïeux reste selon moi le meilleur fournisseur de l’île…, mais le plus cher également ! – Jim, enfin, s’étonna Clarisse, vous savez bien que ce n’est pas une question d’argent ! – Certainement, madame, je voulais juste souligner l’excellente réputation et la qualité de ce fournisseur. Souhaitez-vous que je vous y conduise aujourd’hui ? – Oui, très bonne idée, répondit Jonathan, allons-y immédiatement, je suis pressé de nous offrir enfin une vraie famille. Tu es d’accord, ma chérie ? – Tu as raison, Jonathan, ça fait assez longtemps qu’on y songe maintenant ! Le hall d’accueil de ce grand supermarché familial était d’un raffinement des plus subtils. Tout le climat ambiant n’était que bonheur, perfection et amour inconditionnel. On pouvait distinguer une multitude de boxes vitrés dans lesquels des personnes semblaient vivre, au cœur même d’un univers à chaque fois bien particulier, mais toujours élégant, richement meublé, orné d’objets d’art d’une grande valeur. – Madame, monsieur, bienvenue dans le monde du Cercle des aïeux. Notre maison est heureuse de vous accueillir dans ses magnifiques et chaleureux locaux, comme vous pouvez le constater. Puis, après une première hésitation, le vendeur se retourna vers madame. – C’est peut-être un premier achat ? demanda l’homme aux allures de croque-mort. – Oui…, c’est ça, répondit Clarisse. Mon mari et moi… Une ode musicale entonna alors spontanément son oraison magistrale avec une puissance stupéfiante, provoquant un parcours de frissons intenses chez Clarisse et Jonathan. Un chant angélique poursuivit l’effet : – La force, l’amour, la joie et l’allégresse d’une famille parfaite, c’est ici que votre vie passée et future se construit, c’est ici que vous pouvez devenir l’acteur de votre vie, bienvenue au Cercle des aïeux…, et la musique se tut. Les jeunes millionnaires se sentirent un instant les personnes les plus importantes de la Terre, celles que l’on avait comprises, aimées, désirées. Le temps d’une nouvelle ère venait enfin de sonner. – Puis-je vous guider dans votre choix ? Avez-vous une idée de ce que vous désirez acquérir ?

– Eh bien…, en fait, mon époux et moi-même souhaiterions acheter des parents… enfin, nos parents…, et peut-être un frère ou une sœur… – Magnifique, quelle admirable décision, madame. Tous nos produits sont garantis à vie, issus des meilleures sélections au monde, avec un rendement de satisfaction égocentrique maximal, je puis vous l’assurer ! – Ah ?… reprit Jonathan. Et quels sont les tarifs pour une petite famille ? Le regard du vendeur s’illumina, laissant un soupçon d’humanité éclairer une conscience éteinte depuis bien longtemps. – Venez par ici messieurs-dames… Je vous en prie, visitez notre galerie de produits et revenez me voir dans quelques petites minutes. Nous parlerons argent tout à l’heure, rien ne presse… – Eh bien…, bonne idée. Viens, ma chérie. – Juste une petite précision : vous avez une fiche tactile sur chaque vitrine concernant les produits qui se trouvent à l’intérieur afin de faciliter vos choix. Il existe également un catalogue, bien évidemment, car il ne nous est pas possible d’exposer tous nos produits ici même… Allez, faites votre shopping ! dit le vendeur en se frottant les mains, un large sourire affiché avec complaisance sur son visage. Clarisse et Jonathan entrèrent dans la galerie avec un peu de réticence inconsciente. C’était la première fois qu’ils osaient enfin venir dans un tel endroit. On leur en avait tellement parlé de ce merveilleux marché de la famille qui réjouissait tous leurs semblables qu’ils avaient enfin franchi le pas ! Après tout, compte tenu de leur fortune et de leur nouvelle situation, il n’était pas anormal de vouloir s’offrir une nouvelle famille, de se créer un nouveau monde sur cette île paradisiaque de Consoland. Oliver Banks, créateur de ce lieu merveilleux, leur avait bien dit que tout pouvait s’acheter sur l’île ; tout était enfin possible et selon leur propre volonté, bien loin d’un destin qui avait choisi pour eux des aïeux qui finalement ne correspondaient pas à ce qu’ils étaient à présent. Après une bonne demi-heure passée dans les allées de la grande boutique, ils revinrent enfin vers le vendeur. – Alors, messieurs-dames, avez-vous trouvé votre bonheur ? Clarisse rougit, presque comme une enfant qui vient de se faire démasquer devant une intention peu raisonnable. – Oui…, mais nous aimerions connaître un peu mieux vos conditions d’achat… – Comme je vous comprends ! Ce n’est pas tous les jours que l’on s’offre une famille sur Consoland Island, n’est-ce pas ? Suivez-moi dans mon bureau, nous serons bien plus à l’aise pour en parler. Ce qu’ils firent sans la moindre hésitation. Une fois dans le centre névralgique du commerce, le vendeur exposa la situation. – Nous disposons de plusieurs formules, voyez-vous. L’achat d’un membre de votre nouvelle famille doit être réfléchi en rapport avec la vie que vous souhaitez vivre à l’avenir. Par exemple, nous avons la possibilité de vous fournir un produit paternel pour une durée de cinq à trente ans, selon vos ambitions, voire plus. – C’est-à-dire ? reprit Clarisse.

– Tous nos produits sont garantis dans l’exercice de leurs rôles et, bien évidemment, selon vos conditions d’achat. Si vous souhaitez un père aimant, mais respectueux de votre vie intime, sachez qu’il ne changera pas durant toute la durée d’achat du produit. – Ah ? s’étonna Jonathan. – Mais il est également possible de choisir son physique, sa mémoire, ses connaissances, ses souvenirs proches des vôtres. Ce sont des options tout à fait intéressantes à court terme, croyez-moi. Nous n’en avons que des compliments, voyez plutôt. Il appuya sur un bouton qui mit en marche un spot publicitaire vantant tous les bienfaits de l’achat d’un produit familial. Joie, bonheur et épanouissement éclataient au grand jour devant les mines réjouies des acheteurs, qui ne cessaient de vanter les mérites du Cercle des aïeux. Puis, quand le film s’arrêta, le vendeur reprit son argumentaire avec délice : – Je vous assure qu’il n’y a rien de mieux qu’une vraie famille choisie par vousmêmes…, Cela n’a pas de prix !… Les deux jeunes millionnaires ne mirent pas beaucoup de temps avant de se décider, Clarisse ouvrit l’offensive. – Combien pour deux couples de parents et un frère et une sœur ? – Attendez, ma petite dame, avant de parler argent, il vous faut savoir ce que cet achat comprend. – Nous vous écoutons, reprit Jonathan. – Tous les critères de votre sélection seront satisfaits, cela va de soi, mais c’est sur la durée que vous amortirez votre achat. Nous avons six personnes qui doivent satisfaire vos envies, vos attentes, et vous choisirez l’environnement dans lequel vous souhaitez qu’elles vivent. Voilà la plus grosse partie du budget en fait. Certaines personnes achètent des parents et les logent dans une maison de leur domaine, ce qui réduit le coût de leur entretien annuel, et d’autres leur offrent ce qu’il y a de meilleur, avec une indépendance relative aussi bien géographique que financière. Un parent bien soigné est d'un rendement maximal pour la durée d’achat. Comptez, pour un couple de parents aimants et attentionnés, sur une durée de dix ans renouvelable, un budget de 50 000 à 100 000 euros. Bien entendu, toutes les assurances sont à notre charge et le remplacement en cas de décès est garanti afin d’honorer la fin du contrat si tel est votre souhait. C’est alors qu’une idée étrange traversa l’esprit de Clarisse. – Est-il possible d’acheter également une femme pour notre majordome ? – Bien entendu, madame, c’est même un cadeau de remerciement très fréquent ces derniers temps. Cela permet souvent de répartir son activité et de le détendre lorsque vous lui laissez du temps libre. – C’est curieux, mon amour, je n’y aurais pas pensé ! reprit Jonathan la mine réjouie. – Alors voilà, souhaitez-vous que nous construisions votre avenir à l’aide d’un devis ? – Oui, oui…, nous pouvons y aller, je suis impatiente d’avoir mes parents et beauxparents, tout comme un frère et une belle-sœur ! – C’est un choix judicieux madame, je sens que vous allez être comblée ! C’est sur ces bonnes paroles que le vendeur leur proposa son catalogue de produits à acheter pour le plus grand plaisir de leur ego en mal d’amour filial…

5

Quelques mois passèrent à nouveau. Clarisse et Jonathan vivaient dans la plus grande inconscience leur nouvel état de jeunes millionnaires, dépensant sans compter leur immense fortune. Il faut bien avouer qu’ils commençaient un petit peu à s’ennuyer sur cette île cependant merveilleuse, et c’est avec curiosité qu’ils décidèrent de se rendre à la nouvelle attraction de Conso Island : les jeux de Rome. L’argent, la lassitude et on ne sait quels autres facteurs inconnus touchant les habitants avaient eu raison du bon sens, des valeurs d’autrefois et, parfois même, de la morale. Oliver Banks avait eu l’idée géniale de mettre à profit l’exploitation de la misère de l’autre monde, des personnes mises au rebut de la société, et d’en faire une attraction spectaculaire et payante au prix fort. C’était relativement simple en fait : proposer à des gouvernements du monde entier de débarrasser leurs prisons des plus grands criminels qui soient et les faire entrer dans l’arène comme au temps des jeux du cirque. Chaque habitant de l’île pouvait acheter un criminel, l’entraîner et proposer des paris très osés et très risqués. Cela alimentait un nouveau cercle de jeux tout à fait étonnant. Pour le créateur du jeu, c’était une source de revenus extrêmement confortable qui, d’une part, divertissait la population de l’île et, d’autre part, laissait une chance à des hommes condamnés pour d’odieux crimes de vivre ou de mourir en gladiateurs. L’arène était pleine à craquer, et toutes les places avaient été vendues au meilleur prix en un temps record. Chaque habitant était revêtu d’un costume romain afin de rendre l’attraction le plus réaliste possible. Clarisse et Jonathan n’avaient pas échappé à la règle et s’étaient même totalement pris au jeu, tout comme Oliver Banks, qui apparaissait en César devant les habitants, ravis d’être en sa compagnie. Les trompettes sonnèrent le début de l’ouverture des jeux, et deux hommes entrèrent dans l’arène sous les huées du public. L’un d’eux, le plus grand, était armé d’un filet et d’un trident, comme ces gladiateurs d’autrefois que l’on appelait les « rétiaires » et qui étaient les combattants le moins bien protégés face à des adversaires portant casques, boucliers et jambières. On lui avait cependant donné une plaque de protection d'épaule, appelée « galerus », fixée en haut de son bras gauche. Son adversaire, plus trapu, était armé d’une courte épée dite « gladius », d’un bouclier et d’une lourde massue, comme les « secutores » de l’époque. Ils s’approchèrent devant la tribune face à Jules César et déclamèrent ensemble : – Ceux qui vont mourir te saluent, César. Cette petite phrase produisit son effet, et le maître de cérémonie ordonna l’ouverture des jeux. Les deux énergumènes entamèrent alors une danse morbide et sans concession devant

une foule de personnes en transe. La violence des coups assénés par les deux adversaires était inouïe, chacun cherchant à tour de rôle à blesser son antagoniste. C’était un vrai jeu du chat et de la souris où il fallait faire durer le plaisir, entailler les chairs adverses, mais pas trop, afin que le sang jaillisse progressivement. Après plus d’une demi-heure de combat, le trident vint se planter dans l’épaule du gladiateur, le clouant au sol. L’autre combattant eut vite fait alors de le désarmer et de s’emparer de son glaive. Le vainqueur du combat regarda alors Jules César, l’air satisfait, le questionnant du regard. – Mes amis, clama haut et fort Oliver Banks, c’est à vous de décider du sort de ce pauvre criminel ! La foule déchaînée pointa le pouce vers le bas réclamant en hurlant la mise à mort de l’individu. Aussitôt, et sans perdre un instant, le glaive du gagnant lui trancha la tête d’un geste vif et précis. La foule en délire encore quelques secondes auparavant se calma soudainement. – Comment te nommes-tu, gladiateur ? – Je suis John, dit « le boucher de New York ». – Eh bien, John, tu as la vie sauve pour le moment ! Bravo ! Tout le monde applaudit spontanément, satisfait de ce premier combat réellement intéressant. – Comme c’est surprenant de tels affrontements, dit Clarisse à son époux. – Oui, tu as raison, mais c’est excitant, n’est-ce pas ? Et puis quand on sait ce qu’on fait ces hommes dans l’autre monde, ils peuvent s’estimer heureux d’avoir une telle chance d’être ici ! Clarisse ne répondit pas, mais son silence valut acquiescement. Les jeux se poursuivirent avec d’autres combats, et c’est le final qui marqua le plus la foule avec un tigre qui déchiqueta deux pauvres gladiateurs malchanceux sous les yeux émerveillés du public. Jim était venu chercher le jeune couple à la sortie de l’arène avec le dernier tout-terrain à la mode, ayant décliné l’invitation de ses employeurs. Cet homme était devenu au cours des mois passés avec Clarisse et Jonathan quelqu’un de précieux, presque un ami à qui on pouvait toujours tout demander. Mais, aujourd’hui, cet employé modèle qui avait signé pour dix ans à leur service allait bouleverser la merveilleuse vie de ses patrons. L’heure de la vérité allait enfin pouvoir sonner. Il ouvrit la porte de la voiture, puis s’installa au volant. – Vous ne savez pas ce que vous avez manqué, Jim, dit Jonathan, l’air goguenard. – Oui… Je me doute de l’intérêt de tels jeux, mais… j’ai préféré vous préparer une surprise. – Ah ? Une surprise ?… – Oui, madame, reprit-il fièrement. Je vous emmène dans un endroit quasi inconnu de l’île où se trouve une nouvelle attraction encore à l’essai. C’est Oliver Banks qui nous fait ce privilège à la suite d’une de mes sollicitations. – Ah ? Vraiment ? – Oui, monsieur. – Comme c’est aimable de votre part ! poursuivit Clarisse. Nous en sommes très touchés. Pouvons-nous avoir un indice ?

– Eh bien…, disons que…, il va vous être possible de modifier beaucoup de choses dans la vie des gens que vous avez connus précédemment et de suivre cela en direct…, mais je ne peux vous en dire davantage, je n’ai déjà que trop parlé… – Quelle bonne idée ! s’exclama Jonathan, j’ai hâte de voir de quoi il s’agit ! La voiture s’était enfoncée dans la jungle épaisse depuis plus d’une heure quand, enfin, après être entré dans une sorte de caverne immense, Jim stoppa son véhicule. – Tenez, bandez-vous les yeux, c’est indispensable. M. Banks tient réellement à garder l’endroit secret. – Ils s’exécutèrent sans rien dire, excités à l’idée de découvrir une nouvelle attraction en avant-première. Jim sortit alors un impressionnant revolver à l’allure peu ordinaire. Il le posa alternativement sur l’épaule de chacun de ses patrons et tira sans hésiter. Clarisse et Jonathan perdirent connaissance.

Trois jours plus tard. Jonathan ouvrit les yeux le premier et découvrit son épouse couchée à ses côtés encore endormie. Il jeta un bref regard dans la pièce borgne où ils se trouvaient et comprit instantanément qu’ils étaient bien invités, mais pas afin de vivre une nouvelle attraction ; ils étaient l’attraction. – Clarisse, réveille-toi, debout ! Regarde ! – Hein, quoi ?… Qu’est-ce qui se passe ?… Mais où sommes-nous ? – Jim ? Êtes-vous là ? Jim, c’est moi Jonathan ! Une voix se fit alors entendre par le biais d’un haut-parleur. – Oui, je suis là, ne vous inquiétez pas, tout va bien. – Comment ça, tout va bien ? reprit Jonathan. Où sommes-nous ? – Vous êtes en sas de quarantaine depuis trois jours, sur le continent. – Hein ? Mais qu’est-ce que vous racontez ? Le continent ?! Au même moment, une petite douleur à l’épaule rappela aux deux jeunes gens une réalité bien différente de celle de ces derniers mois. La porte s’ouvrit enfin et Jim apparut avec à ses côtés deux hommes vêtus de noir. Il leur tendit la main. – Bonjour, mes amis. Alfred Tornichelli, agent des services secrets français. Bienvenue à nouveau chez vous. Les yeux des deux jeunes gens sortirent de leurs orbites. – Comment ça ? Vous plaisantez, Jim ? C’est ça, le nouveau jeu ? Puis, alors qu’il venait de prononcer ce dernier mot, le souvenir de l’arène refit surface laissant soudainement à Jonathan un sentiment de dégoût et d’écœurement sans équivoque. – Ah ! Je vois apparemment que vous retrouvez vos esprits d’avant… Venez, sortons, je vous dois quelques petites explications. Une fois dans le bureau de l’agent secret, Alfred Tornichelli s’expliqua. – Voilà, mes amis. La mauvaise nouvelle, c’est que vous ne mettrez plus jamais les pieds sur Consoland Island, mais la bonne, c’est que vous allez pouvoir revoir vos amis et

recommencer une nouvelle vie. Bon, peut-être moins fastueuse que celle de ces derniers mois, mais je pense que vous allez apprécier ce geste. – Comment ça ? s’étonna Clarisse. – Voyez-vous, cela fait maintenant plusieurs années que nous essayons de coincer Oliver Banks, qui n’est autre que l’homme qui a organisé la plus grande mafia au monde, avilissant toutes les consciences qui l’approchent sans le moindre scrupule. – Hein ? reprit Jonathan. – Eh oui ! Tous ceux qui sont partis sur Consoland Island n’en sont jamais revenus, et pour une raison bien simple : soit ils sont morts au travail, soit ils se sont suicidés. – Comment ça ? C’est impossible !! – Bien au contraire, Jonathan ! Le Loto-Conso est la plus formidable machine d’exploitation humaine au monde. Vous pensez gagner de l’argent, mais, en fait, il s’agit d’une infime partie d’un gigantesque pactole qui est obligatoirement réinjecté en autarcie jusqu’à ce que vous n’ayez plus rien. On vous injecte à l’arrivée une micropuce qui déclenche des attitudes totalement différentes de votre vraie personnalité, avec pour seule finalité la consommation absolue et le gain maximal du créateur du jeu. Une fois ruinés, vous êtes inéluctablement au service de nouveaux millionnaires tout comme vous auparavant, avec l’injection d’une nouvelle puce en prime. Résultat, l’espérance de vie sur Consoland Island est inférieure à cinq années ! C’est un viol manifeste des droits de l’homme, et vous êtes le troisième couple que nous sauvons. Votre témoignage va nous permettre de mettre en prison cette vermine et de faire table rase sur le Loto-Conso et Consoland Island. Bien entendu, nous vous assurons une protection maximale, cela va de soi… Un malaise palpable envahit l’esprit des deux jeunes gens. Comment cela pouvait-il être possible ? Allaient-ils réellement vers la mort en restant dans ce paradis apparent ? – Vous rencontrerez plus tard les deux autres couples dont je vous ai parlé et vous verrez à quoi vous avez échappé. Ils n’ont pas eu votre chance, celle de s’enfuir avant d’être ruinés. Le contrat qui vous est remis lors de votre arrivée sur l’île est très bien fait. Quand on sait lire entre les lignes des cent cinquante pages, on voit clairement que vous devenez la propriété de M. Banks en cas de faillite. Il fallait y penser, n’est-ce pas ? Vous avez bien failli finir dans l’arène aux côtés de vrais criminels, mes amis… L’évocation du mot arène eut vite fait de remettre en place les idées des ex-millionnaires. – C’est incroyable !… Pourquoi personne n’a rien fait auparavant ? demanda Jonathan. – Il nous a fallu infiltrer le réseau pendant des années sans nous faire repérer. Sur l'île, le moindre de vos gestes est épié ; chez vous, en voiture, à l’extérieur. Une gigantesque infrastructure gère ces informations et corrige vos comportements. C’est une nouvelle forme d’esclavage de luxe… dans un premier temps, bien entendu… Ce sont également les plaintes des familles coupées de leurs enfants qui ont fait bouger un peu les choses. Allez, ne vous en faites pas, vous êtes sains et saufs à présent, il ne vous reste plus qu’à vous préparer à entrer à nouveau dans votre ancienne vie. Après tout, quand on y réfléchit, ne vaut-il pas mieux rester en vie dans un cadre modeste plutôt que de mourir jeune et ruiné !… Voilà bien une question qui allait à l’avenir prendre tout son sens pour Clarisse et Jonathan. À quoi devaient-ils s’attendre à présent ? Leur passé ne venait-il pas tout

simplement de les rattraper ? Le hasard les avait ramenés à la case départ, mais avec, en prime, une expérience plutôt… enrichissante…

Conclusion

Il faut bien plus qu’un manuel pour devenir un•e bon•ne médium, évidemment, car c’est un état d’être, et ce livre n’a pour seule vocation que de vous délivrer des astuces utiles afin de naviguer plus sereinement sur l’océan des continents qui permettent la communication avec l’au-delà. Après trente années d’expérience dans le domaine de la médiumnité, ce qui me permet d’avoir toujours envie de continuer, c’est qu’aucune médiumnité n’est identique, et on conserve toujours la même surprise et un grand bonheur de voir le réconfort sur le visage des consultants. Ce n’est pas un métier facile, surtout lorsqu’on décide de faire cet exercice en salle, car il faut taper juste et fort à chaque fois, et il n’y a pas de filet en cas de chute. C’est le sérieux, l’humilité, l’écoute et la capacité à se remettre en permanence en question qui détermineront la qualité des prestations. Oser dire non, je ne vois rien, je n’entends rien, est parfaitement digne de louanges, car cela s’appelle aussi de l’honnêteté. Les facteurs de réussite d’une bonne médiumnité sont si nombreux et indépendants du•de la médium parfois qu’il faut savoir accepter qu’une médiumnité soit moins impressionnante qu’une autre. Une personne très peu loquace de son vivant risque fort de l’être aussi de l’autre côté, et, là, vous n’y pouvez rien. Il faut aimer les gens et respecter leur douleur ou leurs peurs. Tous médiums ! avait donné le ton dès sa parution, fin 2016. Ce livre n’a pas laissé indifférent, et c’est avec Tous éveillés ! et à présent Comment devenir un bon médium, qu’une boucle est bouclée en ce qui concerne le minimum de ce qu’il faut savoir sur le développement de l’intuition et de la médiumnité ainsi que sur sa pratique. C’est le travail et l’authenticité qui feront le reste, sans oublier toutes les qualités nécessaires développées dans ces livres. Merci pour votre lecture, et bonne application à vous.

Remerciements

Je tiens à remercier mon éditrice préférée, Cathy Selena, qui a eu l’idée de me proposer d’écrire ce manuel pratique de développement de l’intuition et de la médiumnité. C’est toujours un plaisir de travailler avec une belle personne qui accepte mes débordements parfois légèrement teintés de provocation… Merci à mes fidèles lecteurs et aux nouveaux venus dans l’aventure, car, sans eux, tous mes livres seraient restés dans l’ombre. Et, enfin, merci à ma Babette, la quintessence de ma vie, le flambeau lumineux qui éclaire la voie de ma conscience grâce à son écoute, sa patience et ses conseils toujours pleins de bon sens féminin, je t’aime.

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