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TRAVEAUX DIRIGES N°2 de SVT
NIVEAU : Tle D
THEME
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Proposé par M. AMEL MELI (PLEG SVT )
Travaux dirigés sur la génétique Chap 3 et 4 I- RESTITUTION ORGANISEE DES CONNAISSANCES Partie A- Questions à choix multiples (QCM) Noter le numéro de la question suivi de la (ou des) lettre (s) correspondant à la (ou aux) réponse (s) exacte (s).
1a) b) c) d) 6a) b) c) d) 7-
Les fréquences alléliques : Sont constantes d’une population à l’autre ; Peuvent être modifiées par la sélection naturelle ; Sont susceptibles d’être variées suite aux mouvements de migration ; Ne sont pas influencées par les facteurs de l’environnement. Les fréquences alléliques : Mesurent l’abondance relative des différents allèles au sein d’une espèce ; Sont augmentées par les migrations ; Sont constantes pour un gène donné quelque soit le pool génétique de la population ; Ne peuvent dépasser 50% dans le cas d’une polyallélie dans une population donnée. Dans une population de 1000 individus où sévit la drépanocytose, on rencontre 160 individus malades. La fréquence d’apparition du gène de la maladie est de : a) 16% ; b) 0,4% ; c) 6,25% ; d) 1,6% ; e) aucune response n’est juste. 8- Lorsque dans un arbre généalogique un individu présente un caractère différent de celui de ses parents cela signifie : a) Que le gène en cause est situé sur le chromosome X ; b) Que le gène n’existe pas chez les parents ; c) Que l’allèle responsable du caractère est dominant ; d) Qu’on ne peut rien conclure en ce qui concerne la récessivité de l’allèle ; e) Qu’il est homozygote. 9- Une femme normale mais porteuse d’une translocation équilibrée (un chromosome 21 soudé au 14 par exemple) se marie avec un homme normal. Les enfants de ce couple : a) Seront systématiquement porteurs de la translocation 21/14 ; b) Ont un risque sur deux de posséder un chromosome 21/14 ; c) Sont obligatoirement atteints de trisomie 21 s’ils héritent de la translocation 21/14 maternelle ; d) Peuvent avoir un phénotype normal ; e) peuvent présenter un caryotype normal. 10- L’arbre généalogique suivant présente la transmission d’une maladie héréditaire dans une famille.
a. Le gène responsable du caractère étudié est situé sur la portion propre du chromosome Y b. La maladie est dominante c. Le gène responsable de la maladie est porté par la portion propre du chromosome X d. La maladie est récessive. 11- Voici 06 types d’asques obtenus après le croisement de 2 souches de champignons haploïdes : l’une à spores noires et l’autre à spores blanches. On rappelle que chaque cellule haploïde issue de la méiose subit une mitose ; ainsi on aboutit à 8 spores disposées dans l’asque selon les mécanismes qui se déroulent lors de la méiose.
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a) La différence entre les asques de type I et II s’explique par le brassage intra chromosomique b) Les asques de type III, IV, V et VI sont post disjoints (c'est-à-dire les allèles noir et blanc ne se séparent que lors de la méiose II) c) La distance gène-centromère est de 26 unités centimorgans d) Le croisement de deux souches à spores noires peut donner des individus à spores blanches car l’allèle noir domine l’allèle blanc. 12- Une maladie autosomale dominante a- se manifeste chez les sujet portant l’allèle à l’état homozygote b- se manifeste chez le père ou la mère du sujet atteint c- affecte l’enfant d’un parent malade marié à une personne saine avec une probabilité de 75% 13- un couple apparemment sain a 3 enfants : 2 garçons 1 fille l’un des garçons est touché par une maladie génétique grave a- l’allèle muté responsable de la maladie est dominant b- la transmission de l’allèle muté est certainement du mode gonosomal c- la transmission de l’allèle muté forcement du mode autosomale d- la transmission de l’allèle muté peut être de mode autosomale ou gonosomal 14- une mutation a- est une modification de la séquence d’un gène b- est toujours un accident local affectant un seul codon c- n’a pas de conséquence au niveau de l’expression d’un gène d- crée de nouveau gène Partie B : Questions à réponses ouvertes Exercice 1 Le système de groupe sanguin A.B.O mis en évidence au début du siècle dernier a une transmission génétique respectant les lois de Mendel. Soient les trois cas de figure suivants. Déterminer le génotype des parents en justifiant par un échiquier de croisement 1- le père est du groupe sanguin A et la mère est du groupe sanguin B chez les enfants les 4 groupes sanguins sont respectés 2- la mère est du groupe sanguin A le père également mais les ¾ des enfants appartiennent au groupe A et les ¼ au groupe O 3- le père du groupe sanguin AB et la mère du groupe sanguin B mais parmi les enfants ¼ sont du groupe À ¼ du groupe AB et ½ du groupe B 4- le père est du groupe B et la mère est du groupe AB, qu’en est-il de leur descendance ? Exercice 2 Sordaria macrospora est un champignon haploïde dont le mycélium porte des fructifications à l’intérieur desquelles se trouvent des asques contenant, à maturité, huit cellules reproductrices ou ascospores. Les souches sauvages de Sordaria ont des spores noires à maturité. On connaît en culture une souche dite albinos à spores blanches. Le génotype de la souche à spores blanches et celui de la souche à spores noires ne diffèrent qu’au niveau d’un seul gène de structure existant sous deux formes alléliques. On croise cette souche dite albinos avec la souche sauvage : les asques apparus après caryogamie et trois divisions successives de la cellule œuf sont prélevés et observés. Le document 2 montre deux types d’asques obtenus A et B.
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1- Ecrire le génotype des souches parentales et de l’œuf à l’origine des asques. On désignera respectivement les allèles des souches sauvages et albinos par a+ et a. 2- En quoi diffèrent les asques A et B ? 3- Retracer à l’aide de schémas simples le comportement des chromosomes et des allèles au cours des différentes divisions de la cellule œuf permettant l’obtention des asques A et B. Exercice 3 En démontant l’ADN humain, on a découvert qu’à coté de longues séquences de bases bien connues (et identiques chez tous les humains normaux) existaient des séquences au rôle inconnu, mais extrêmement variables d’un individu à l’autre. Cet ADN mystérieux appelé ADN hypervariable existe dans tous les chromosomes. Les documents 1 et 2 présentent les électrophorèses (simplifiées pour des raisons de reproduction) de cet ADN hypervariable réalisées à partir du sang, du sperme ou de tout autre tissu (follicule pileux ou base du poil).
1- Analyser le document 1 et tirer des conclusions quant aux caractéristiques de l’ADN hypervariable. 2- Appliquer les conclusions tirées précédemment à l’étude du document 2. Que peut-on en déduire ? 3- Justifier les applications de l’étude de l’ADN hypervariable en médecine légale (branche de la médecine qui se consacre à la résolution des problèmes criminels, juridiques, …). 4- Pour étudier la transmission génétique de l’ADN hypervariable, on a étudié l’ADN hypervariable des membres d’une famille. Le document 3 rassemble les résultats obtenus. a. Relever les particularités biochimiques des divers sujets. b. Déterminer le mode général de transmission de l’ADN hypervariable. Expliquer la particularité de l’électrophorégramme de l’enfant 3. Exercice 4 : prévision en génétique humaine, cas de l’osteo-arthro-onychodisplasie. Le document ci-dessous présente l’arbre généalogique d’une famille dont certains sont atteints d’une maladie héréditaire très rare, l’osteo-arthro-onychodisplasie entrainant la malformation des os, des articulations et des ongles.
1- a- L’allèle responsable de cette maladie est-elle dominante ou récessive ? Argumenter. b- Le gène responsable de cette maladie est-il porté par un chromosome sexuel ? (Envisagez toutes les éventualités afin de pouvoir tirer une conclusion). 4
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2- On a indiqué le groupe sanguin des parents IV4 et IV5 et de leurs descendants sauf V7. On rappelle que le groupe sanguin dépend d’un système de trois allèles A, B et O ; A et B étant Codominants, O récessif. Ces allèles sont situés sur la paire de chromosomes no9. aQue montre la comparaison de la transmission des groupes sanguins et de l’osteo-arthroonychodisplasie dans cette famille ? b- Quelle hypothèse pouvez-vous formuler concernant les allèles du gène responsable de cette maladie ? Argumentez votre réponse en proposant les génotypes des individus IV4 et IV5. c- La fille V7 dont le phénotype sanguin n’avait pas été présenté est de groupe B. Quelle explication en accord avec l’hypothèse précédemment formulée peut-on avancer pour expliquer son phénotype ? Exercice 5 : transmission simultanée de deux maladies génétiques : l’hémophilie et le daltonisme. La généalogie ci-dessous se rapporte à la transmission de deux maladies héréditaires au sein d’une famille : l’hémophilie et le daltonisme (anomalie de la vision des couleurs).
1- Préciser les caractéristiques phénotypiques des individus atteints respectivement d’hémophilie et de daltonisme. 2- Les gènes « hémophile » et « daltonien » sont-ils dominants ou récessifs ? Sont-ils portés par des gonosomes ou des autosomes. Justifier vos réponses. 3- Donner le génotype des individus II2 et II5 et III3. En déduire celui de II3, sachant que les ascendants de II3 n’ont jamais présenté d’hémophilie. 4- Déterminer le génotype de III4, puis expliquer à l’aide de schémas le comportement des chromosomes ayant conduit à la formation du gamète à l’origine de l’individu IV4. Exercice 6 : notion de maladies auto-immune, cas de la myasthénie. La myasthénie se traduit par des paralysies, les muscles atteints ne se contractent plus. Comme le montre le document ci-dessous, les cellules musculaires se contractent lorsqu’elles reçoivent un influx nerveux conduit par une fibre nerveuse ; cette dernière libère à son extrémité, au contact de la cellule musculaire, une substance appelée acétylcholine qui se fixe sur des récepteurs inclus dans la membrane de la cellule musculaire, cette fixation provoque la contraction. On met en évidence, dans le sang des sujets myasthéniques, des anticorps anti- récepteurs à l’acétylcholine.
1- Définir : maladie auto-immune, acétylcholine, synapse. 2- Etablir une comparaison entre la région synaptique d’un sujet sain avec celle d’un sujet myasthénique. 5
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Travaux dirigés sur L’IMMUNITE Chap 5, 6 et 7 PARTIE I : QCM 1. Le complexe majeur d’histocompatibilité : a. correspond à des protéines fixées sur la membrane de toutes les cellules nucléées de l’organisme ; b. permet de prévoir des incompatibilités entre un greffon (organe greffé) et un organe receveur ; c. est codé par plusieurs gènes comportant chacun deux allèles ; d. est codé par plusieurs allèles d’un seul gène. 2. A propos des Immunoglobulines a. peuvent se fixer sur les mastocytes par leurs fragments Fab b. sont composés de 4 chaînes identiques c. présentent un paratope d. sont formées d'un fragment Fab et de 2 fragments Fc 3. Les anticorps a. sont des immunoglobulines b. reconnaissent 2 épitopes distincts c. peuvent présenter un domaine transmembranaire d. sont reconnus par les cellules phagocytaires 4. Les chaînes légères des immunoglobulines a. sont associées à des chaînes lourdes b. appartiennent au fragment Fc c. sont associées entre-elles pour former le paratope d. contiennent un domaine constant 5. . Les anticorps a. sont des gammaglobulines b. sont produits par les lymphocytes T c. permettent de réaliser des sérothérapies préventives d. sont produits par des macrophages e. sont produits par des plasmocytes 6. Les macrophages a. sont des cellules de la lignée lymphoïde b. sont des cellules présentatrices d'antigènes c. expriment à leur surface les molécules CD4 et CD8 d. participent à l'immunité innée 7. Le CD4 a. est présent à la surface des macrophages b. est présent à la surface des lymphocytes T cytotoxiques c. est suffisant pour l'entrée du virus de l'immunodéficience humaine d. est une protéine cytoplasmique e. caractérise les lymphocytes auxiliaires 8. Un épitope a. est présent sur un antigène b. est composé de nombreux paratopes c. est reconnu par le récepteur du lymphocyte T d. est reconnu par le récepteur du lymphocyte B e. est localisé dans le fragment Fab de l'immunoglobuline 9. Un paratope a. est la région d'un récepteur qui reconnaît l'épitope
b. est présent sur le récepteur du lymphocyte T c. est présent sur le récepteur du lymphocyte B d. peut être présent sur le récepteur CD4 e. peut être présent sur le récepteur CD8 10. Quel est le type cellulaire qui participe à la défense non spécifique ? a. les lymphocytes T d. les polynucléaires b. les plasmocytes e. les anticorps c. les hématies 11. Trouvez les affirmations qui soient fausses a. Dans l'espèce humaine, les molécules du système HLA sont présentes uniquement sur les cellules immunitaires d'un organisme b. Les récepteurs B peuvent reconnaître un antigène isolé c. Le répertoire immunologique d'un individu est constitué par la diversité des récepteurs B et T de l'individu d. Les récepteurs T reconnaissent le non-soi constitué par des déterminants antigéniques associés à des protéines HLA e. Le non-soi provient du milieu environnant ou d'une modification des molécules du soi f. Les récepteurs des deux types de lymphocytes sont constitués de plusieurs chaines polypeptidiques présentant des segments constants et des segments variables g. Sur les récepteurs B et T, les segments variables correspondent aux sites de reconnaissance des déterminants antigénique 12. La moelle rouge osseuse : a. est l'organe producteur des cellules souches des cellules du système immunitaire b. est un organe lymphoïde secondaire ou périphérique c. est l'organe à l'intérieur duquel les lymphocytes T acquièrent leur immunocompétence d. est l'organe à l'intérieur duquel s'accumulent les lymphocytes B matures dans l'attente de leur rencontre avec l'antigène e. est l'organe où les lymphocytes effectuent leur maturation f. est l'organe où les lymphocytes T terminent leur maturation 13. Les lymphocytes cytotoxiques a. sont CD8+ b. peuvent être porteurs d'immunoglobulines de membrane c. reconnaissent les épitopes associés aux molécules d'histocompatibilité de classe II d. lysent les cellules infectées par des virus e. expriment des paratopes à leur surface 14. Le système lymphatique est constitué par : a. les vaisseaux sanguins b. les canaux lymphatiques c. les ganglions lymphatiques d. le canal thoracique e. la moelle osseuse, le thymus et la rate 6
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15. Lorsqu'un lymphocyte B rencontre un antigène, il peut donner: a. un lymphocyte mémoire et un plasmocyte b. un lymphocyte mémoire et un lymphocyte cytotoxique c. un leucocyte polynucléaire d. une réaction inflammatoire e. de la fièvre 16. Quelles sont les cellules conservant la mémoire immunologique a. Les macrophages d. Les polynucléaires b. Les globules rouges e. Les lymphocytes T c. Les lymphocytes B 17. Donner la (les) réponse(s) exacte(s) L'activation des lymphocytes B est secondaire à la reconnaissance d'un antigène : a. Présenté par un lymphocyte T b. Par un complexe incluant un dimère CD3 c. Associé à des anticorps sous forme de complexes immuns à la surface d'une cellule dendritique d. Par l'intermédiaire d'une immunoglobuline de surface e. Sous forme native 18. Donner la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l'interleukine 2. a. Elle est produite par les macrophages b. Elle est utilisée en immunothérapie de certains cancers c. Elle stimule les phénomènes de cytotoxicité d. Elle intervient dans la différentiation des lymphocytes B en plasmocytes producteurs d'IgA. 19. Le mastocyte est une cellule de l'inflammation caractérisée par : a. La fonction de cellule présentatrice d'antigène b. La capacité de synthétiser l'IL-4 c. L'expression de récepteurs de haute affinité pour les IgE d. La présence de granules cytoplasmiques riches en héparine 20. Les macrophages a. sont des cellules adhérentes b. sont des cellules phagocytaires c. possèdent des récepteurs pour le fragment Fc des immunoglobulines d. sécrètent de l'IL-1 21. L'immunité à médiation cellulaire peut être transmise par : a. le sérum d. Les lymphocytes B b. Les polynucléaires basophiles c. Les lymphocytes T e. Les monocytes 22. Les molécules HLA de classe II : a. Sont des dimères de chaînes polypeptidiques b. Sont les produits de gènes sur le chromosome 6 c. Interviennent dans les mécanismes de présentation de l'antigène d. Sont présentes sur la majorité des cellules de l'organisme 23. Parmi les cellules suivantes, laquelle est la moins capable de présenter des peptides antigéniques due au manque d'expression de CMH II ?
a. Monocyte c. macrophage b. cellules dendritiques d. cellules de Langerhans e. neutrophile 24. Parmi les cellules suivantes, laquelle est la moins capable de présenter des peptides antigéniques due au manque d'expression de CMH II ? a. Monocyte c. macrophage b. cellules dendritiques d. cellules de Langerhans e. neutrophile 25. La phagocytose consiste a. en une maladie des leucocytes (globules blancs) du sang b. en la migration des leucocytes à travers la paroi des capillaires c. en un déplacement, par pseudopodes, des leucocytes d. pour les leucocytes, à ingérer et digérer un corps étranger e. en la sécrétion de toxines antimicrobiennes par un leucocyte 26. Un clone de lymphocyte B est activé : a. suite à la reconnaissance directe de l'antigène b. suite à la reconnaissance d'un antigène associé aux molécules HLA fixées sur la membrane d'une cellule présentatrice d'antigènes c. par les plasmocytes préalablement activés par un antigène étranger d. généralement au niveau des organes lymphoïdes secondaires e. lors d'une réaction immunitaire à médiation humorale f. suite à une coopération cellulaire avec les lymphocytes T CD8 27. Trouver les informations qui soient fausses a. Des cytokines entraînent l'expansion clonale des lymphocytes B et leur différenciation en plasmocytes B. b. Les lymphocytes T CD4 ont un rôle essentiel dans les communications intercellulaires au cours des réactions immunitaires c. Certains clones de lymphocytes T CD4 et B constituent les supports de la mémoire immunitaire d. Les lymphocytes cytotoxiques lysent par contact la cellule infectée par un virus ou une cellule cancéreuse grâce aux anticorps e. Les lymphocytes B soutiennent l'activation et la prolifération des lymphocytes T CD8 28. Retrouvez les types de défense qu'assure essentiellement la réponse immunitaire spécifique à médiation humorale a. défense contre les virus présents à l'état libre dans le sang b. défense contre les cellules infectées par un virus c. potentialisation de la phagocytose d. défense contre les bactéries extracellulaires e. défense contre les cellules cancéreuses f. défense contre les toxines libres présentes dans le sang
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g. défense contre les greffes 29. Au cours des mécanismes de la réponse immunitaire, il peut y avoir une coopération cellulaire : a. entre le lymphocyte B et le lymphocyte T CD8 b. entre le lymphocyte T CD4 et le lymphocyte T CD8 c. entre le lymphocyte T CD4 et le lymphocyte B d. entre la cellule présentatrice d'antigène et le lymphocyte T CD4 e. entre le plasmocyte ayant assuré la phagocytose et la cellule présentatrice d'antigène f. car le lymphocyte B produit de la perforine 30. La réponse humorale de type secondaire diffère de la réponse primaire par: a. Une période de latence plus longue b. Une production plus importante d'lgM c. Une augmentation de l'affinité des anticorps d. La mise en jeu de lymphocytes mémoires e. Une diversification des anticorps produits 31. Quelles cellules interviennent dans le développement de la réponse immunitaire humorale a. Les lymphocytes T CD8 b. Les lymphocytes T CD4 c. Les plasmocytes d. Les cellules dendritiques e. Les polynucléaires 32. La réponse humorale de type secondaire diffère de la réponse primaire par: a. Une période de latence plus longue b. Une production plus importante d'lgM c. Une augmentation de l'affinité des anticorps d. La mise en jeu de lymphocytes mémoires e. Une diversification des anticorps produits 33. Le virus du SIDA se lie a. spécifiquement aux plasmocytes. b. à tous les lymphocytes. c. aux cellules munies d’un récepteur CD4. d. aux cellules munies d’un récepteur CD8. 34. Une réponse immunitaire à médiation humorale (RIMH) a. est une réponse non spécifique b. fait intervenir des anticorps transportés par voie sanguine c. a pour origine les lymphocytes B d. est activée par les secrétions des lymphocytes T8 35. Les leucocytes naissent dans la moelle osseuse, et a. s’accumulent dans les organes lymphoïdes périphériques b. deviennent mature dans les organes lymphoïdes centraux c. se différencient au niveau de la rate d. se différencient au niveau des ganglions lymphatiques ganglions e. se différencient au niveau de l’amygdale 36. Concernant le VIH-SIDA ; a. le VIH se transmet essentiellement lors de rapports sexuels ;
b. l’infection par le VIH est suivie quelques semaines plus tard d’un effondrement des défenses immunitaires; c. les maladies opportunistes sont responsables d’un affaiblissement du système immunitaire du sujet séropositif ; d. les tests de séropositivité consistent à mettre en évidence la présence des particules virales dans le sérum. 37. Le virus de l'immunodéficience humaine a. ne peut être transmis que par contact sanguin b. est une maladie sexuellement transmissible (MST) c. infecte essentiellement les pays occidentaux d. peut -être transmis par la voie materno-fœtale e. induit une immunodéficience passagère 38. Le virus de l'immunodéficience humaine a. est un rétrovirus b. peut infecter les lymphocytes CD8+ c. est un virus ADN enveloppé d. est un lentivirus e. nécessite une transcriptase inverse pour son intégration 39. Le génome du virus de l'immunodéficience humaine a. s'intègre dans le génome de la cellule hôte après infection de la cellule b. se trouve sous forme d'ARN double brin c. existe en double copie d. est localisé dans la nucléocapside du virion e. est rétro-transcrit par une polymérase cellulaire 40. Les co-récepteurs du virus de l'immunodéficience humaine a. sont des protéines de surface b. sont associés au CD4 c. sont des récepteurs de cytokines d. sont des récepteurs de chimiokines e. sont reconnus par la protéine gp41 41. Le virus de l'immunodéficience humaine a. a un taux de mutation élevé b. induit une disparition des lymphocytes T CD4 c. est responsable du syndrome de l'immunodéficience acquise d. peut infecter les macrophages 42. La gp120 a. est localisée dans la nucléocapside du virion b. reconnaît la molécule CD4 c. est nécessaire à l'attachement du virus à la cellule hôte d. est synthétisée dans la cellule hôte e. permet la fusion avec la membrane de la cellule hôte f. est une glycoprotéine 43. La séropositivité lors d'une infection par le VIH a. signifie la présence de protéines virales dans le sang b. apparaît plusieurs mois après le contact avec le virus c. correspond à la présence d'ARN viral dans le sang d. signifie la présence d'anticorps anti-VIH dans le sang
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PARTIE II : DEFINITIONS immunité, réponse immunitaire, soi, non soi, HLA, CMH, hémagglutination, antigène, anticorps, immunoglobulines, agglutination, soi modifié, immunocompétence, organes lymphoïdes, récepteurs membranaires, paratope, épitope, , RINS, RIS, phagocytose, phagocytes, RIMH,RIMC, Ig, CPA, interleukine, plasmocytes, complément, complexe immun, mémoire immunitaire, immunodéficience, allergie allergène, anaphylaxie, maladie auto-immune, VIH, interférons, vaccinothérapie, sérothérapie. Groupes sanguins
PARTIE III : EXERCICES Exercice 1 : Lorsqu’on mélange sur une lame de verre une goutte de sang d’un individu donné avec une goutte de sérum d’un autre individu, on observe assez souvent que les globules rouges se rassemblent en petits amas : on parle d’agglutination (document 1). Le tableau du document 2 donne les résultats du mélange de sang et de sérum provenant de 10 individus. Les cas où il y a agglutination sont notés par le signe + ; dans les autres cas (cases vides), le mélange reste homogène. Sérum Globules 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 + + + + + + + + 2 + + + + + 3 + + + + + 4 + + + + + + + + 5 6 + + + + + + 7 + + + + + 8 9 + + + + + + 10
1- Relever les individus dont le sang présente les mêmes caractéristiques. 2- Les globules rouges de l’individu 2 portent à leur surface des antigènes A. les globules rouges de l’individu 6 portent à leur surface les antigènes B. a. Formuler une hypothèse pour expliquer l’agglutination des globules rouges de ces individus (2 et 6) par le sérum de l’individu 5. b. Tirer une conclusion quant aux sérums des individus 2 et 6. c. L’individu 5, de groupe O, et l’individu 1, de groupe AB, portent-ils des antigènes A ou B ? Justifiez votre réponse à partir du tableau. 3- Dresser un tableau qui indique, pour chaque groupe sanguin, les antigènes portés par les globules rouges et les propriétés du sérum. Exercice 2 : A- L’introduction de globules rouges de mouton (GRM) ou de poule (GRP) à des souris normales (Sn) provoque la sécrétion d’anticorps anti-GRM ou anti-GRP sauf si les souris notées Si subissent préalablement un traitement immunosuppresseur. 1- Quelles sont les cellules sécrétrices d’anticorps ? 2- Pourquoi les souris Si ne sécrètent-elles pas d’anticorps ? B- Des lymphocytes prélevés sur une souris Sn sont répartis entre deux milieux distincts qui contiennent l’un des GRM, l’autre les GRP. Une petite proportion de ces lymphocytes (10-4 à 10-5) s’associe aux globules rouges. - une centrifugation permet de séparer les rosettes qui sédimentent (b), des lymphocytes laissés libres, qui surnagent. - ces dernières sont injectées séparément à des souris immunodéprimées, respectivement Si1 et Si2 (c). - on teste alors les réactions immunitaires des deux souris vis-à-vis des GRM et des GRP et l’on compare ces réactions à celle obtenue sur une souris immunodéprimée Si3 ayant reçu directement des lymphocytes de la souris Sn puis des GRM et des GRP. 1- Quels sont les lymphocytes qui sédimentent sous forme de rosettes ? 2- D’après les réactions obtenues avec les différentes souris (Si1, Si2 et Si3), préciser la nature des lymphocytes présents dans les surnageants. 3- Les lymphocytes sont les acteurs de la réponse immunitaire spécifique. Que signifie cette expression ? En quoi les résultats de l’expérience fournissent-ils des arguments en faveur de cette spécificité ? Exercice 3 : Un patient infecté par le VIH reçoit un traitement de nevirapine, inhibiteur de la transcriptase inverse. On suit l’évolution de la charge virale et du nombre de lymphocytes T4 au cours du traitement (document 4).
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1- Analyser et interpréter les graphes a et b. En déduire le mode d’action du VIH dans l’organisme. (1,5 pt) 2- Montrer l’efficacité du traitement et l’évolution de cette efficacité au cours du temps. (1 pt) 3- Chez le même malade, on étudie parallèlement la séquence de l’ADN viral correspondant au gène de la transcriptase inverse. Le document 2 donne le fragment copié à l’origine des codons 185 à 191 de l’ARNm. Numéro 185 186 187 188 189 190 191 Séquence 1 CTA CTA AAT ATA CAT CCG AGA Séquence 2 CTA CTA AAT ATA CAT TCG AGA Cette séquence est obtenue à partir de particules virales recueillies avant le traitement (séquence 1) puis après quatre semaines de traitement (séquence 2). a- Comparer les séquences 1 et 2 et déduire le type de mutation à l’origine de la séquence 2. (1 pt) b- Expliquer l’évolution constatée au bout de quelques semaines de traitement. (0,5 pt)
Exercice 4 : On peut étudier les réactions immunitaires de l'organisme suite à l'infection par le virus de l'hépatite B. Ce virus présente des antigènes au niveau de l'enveloppe (Ag-Hbs) et au niveau de la capside (Ag-Hbe). 1- Quelques semaines après l'infection on détecte des substances anti-Hbs dans le sérum sanguin. a- De quelles substances s'agit-il ? b- Comment pouvez-vous expliquez leur présences dans le sang quelques semaines après l'infection ? c- Indiquez d'après vos connaissances leurs effets sur le virus. (0,5 pt) 2- Le comptage des globules, suites à la l'infection par le virus, montre une nette augmentation du nombre des lymphocytes B, T et T auxiliaires Expliquez l'amplification du nombre de lymphocytes B spécifiques des antigènes viraux. (1pt) 3- Dans les cas mortels de l'hépatite, il y a une destruction du nombre croissant de cellules hépatiques infectées par le virus, ce qui provoque une nécrose du foie. Des lymphocytes tueurs détruisent les cellules cibles infectées a- De quels lymphocytes s'agit-il ? (0,5pt) b- Expliquez le mode de contact entre l'un de ces lymphocytes tueurs et une cellule cible, ainsi que la destruction de cette cellule. (1pt) 4- L'hépatite B étant une maladie grave, un vaccin a été mis au point pour lutter contre cette maladie. Ce vaccin est préparé à partir des antigènes de l'enveloppe virale. La réponse immunitaire déclenchée est représentée par le graphe suivant a- Analyser l'effet des injections du vaccin sur l'évolution de la sécrétion des substances anti-Hbs. b- En déduire l'effet de rappel (de la vaccination) sur la réponse immunitaire. (0,5pt) c- Résumez, à partir des résultats de la question précédente et de vos connaissances, les caractéristiques de la protection réalisée grâces au vaccin. (1pt).
Exercice 5 : On réalise des expériences de greffe de peau sur deux souris de souches différentes. On note un donneur pour deux receveurs. L’un des receveurs subit l’ablation du thymus quelques semaines avant de recevoir le greffon du donneur. Interpréter les résultats obtenus.
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Exercice 6 :
La toxine tétanique est une substance sécrétée par le bacille tétanique qui est également mortelle pour la souris.
1. Analyser les expériences de 1 à 4 : en déduire les caractéristiques de l’immunité ainsi mise en évidence. 2. Indiquer le type d’immunité mis en évidence par l’éxpérience 5. Justifier la réponse. 3. Nommer les substances présentes dans le sérum de la souris C et assurant l’immunisation de la souris E. Préciser leur nature biochimique.
Exercice 7 :
Document 1 :
Document 2
Document 3
1. Observer, annoter et interpréter chaque document en fonction des mécanismes immunitaire y représentés 2. Quelles sont les particularités et l’importance immunologique de chacun de ces mécanismes 3. Quelles seraient les causes d’une immunodéficience ?
ENGAGEMENT – TRAVAIL – SUCCES La réussite est la correction de nos multiples échecs, associée à un travail suivi et rigoureux ! M. BOUBA D. Proposé par M. AMEL MELI (PLEG SVT )
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