Audit Fiscale Final [PDF]

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Zitiervorschau

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES DE GESTION ET DES SCIENCES COMMERCIALES

DEPARTEMENT DES SCIENES DE GESTION

Spécialité : Audit et Contrôle de Gestion.

Thème AUDIT FISCAL ET AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE

Réalisé par : BENOUFELLA Amel. BENKACI Katia. BAHA Thinhinane.

2021 /2022

SOMMAIRE.

Introduction Générale.

CHAPITRE I : Généralités sur la notion d’audit fiscal. -Section 1 : La notion d’Audit. - Section 2 : La notion d’Audit Fiscal. - Section 3 : Statut et démarche de l’auditeur fiscal.

CHAPITR II : Généralités sur la notion de performance de l’entreprise. -Section 1 : La notion de performance de l’entreprise. - Section 02 : Les outils et les méthodes d’évaluation de la performance. - Section 3. Les modèles d’évaluation de la performance.

Chapitre III : La mise en œuvre de la mission d’audit fiscal et son rôle dans l’amélioration de la performance de l’entreprise. - Section 1 : objet de la mission d’audit fiscal. - Section 2 : la mise en œuvre de la mission d’audit fiscale. - Section 3 : l’impact de l’audit fiscale sur la performance de l’entreprise.

Conclusion Générale.

Bibliographie.

INTRODUCTION GENERALE.

Face à la mondialisation, au développement de l’économie, la généralisation des échanges internationaux et la concurrence accrue au sein de certains secteurs d’activité, chaque Etat doit suivre les tendances et les évolutions apportées par ces derniers pour pouvoir persister et être performant, et aussi doit avoir ses propres sources de financement qui sont souvent dénommées comme étant des instruments, Il y a les instruments de financement externes qui englobent les dettes extérieures, et les instruments de financements internes qui incluent l'épargne des particuliers et des entreprises, et la fiscalité. Cette dernière englobe les différents impôts et taxes prélevés aux entreprises et aux particuliers. Ces phénomènes, imposent également à l’entreprise de mobiliser l’ensemble de ses ressources, y compris dans le domaine juridique et fiscal. Pour cela, elle doit non seulement avoir une bonne connaissance de l’environnement juridique et fiscal dans lequel elle évolue, mais aussi et surtout une bonne connaissance de sa propre situation juridique et fiscale. La fiscalité constitue aujourd’hui une composante essentielle de la vie des entreprises puisque «mieux gérer sa fiscalité, c’est mieux gérer ses finances » (Mohamed LAHYANI ,2011), et est devenue l’une de ses inquiétudes majeures par sa complexité et la multiplicité, la difficulté et l’instabilité de ses textes, donc elle est perçue comme une source de risques touchant la sécurité juridique des opérations de l’entreprise. La réglementation fiscale subi des reformes considérable, pour éviter la complexité et la lourdeur sur la vie économique de l’entreprise et afin de mettre le régime au niveau des mutations économiques. Cette situation est peut-être plus accusée encore dans le domaine fiscal par la charge financière que l’impôt fait peser sur l’entreprise et par le risque permanent de contrôle, ou de sanctions auxquelles cette dernière est exposée. Par conséquent, l’entreprise est toujours en situation de risque. De même, et plus que toute autre discipline juridique, l’impact du droit fiscal sur la gestion de l’entreprise est plus largement ressenti du fait de son incidence financière directement mesurable. Mais les responsables de l’entreprise sont rarement des fiscalistes ou même pas des juristes, alors, doivent-ils s'appuyer sur des experts pour s'informer sur la situation fiscale de leur entreprise ? De là, apparaît la nécessité d’une mise en œuvre d’une gestion fiscale, pour mieux prévenir et maîtriser le risque fiscal, cette dernière a comme outil, l’audit fiscal qui permet d’une part d’aider l’entreprise à bien gérer ses impôts et d’autre part de mesurer le risque qui peut naître d’un éventuel contrôle fiscal. De ce fait, la fiscalité occupe une place influente au sein de l’entreprise, s’implique dans les décisions de gestion, impacte sa compétitivité et sa performance et décide de sa légalité. A cet effet-là, nous allons évoquer dans ce travail le rôle de l’audit fiscale dans l’amélioration de la performance de l’entreprise et notre question centrale que nous mettons en avant est la suivante : « Comment l’audit fiscal peut-t-il améliorer la performance de l’entreprise ? » Pour cerner cette problématique, le présent travail élabore un cadre de recherche qui s’appuie sur les hypothèses suivantes : Hypothèse 1 : l’audit fiscal est un outil d’amélioration de la performance en minimisant les risques fiscaux de l’entreprise. Hypothèse 2 : l’audit fiscal permet à l’entreprise d’exploiter les opportunités en assurant l’efficacité du système de gestion fiscal 1

INTRODUCTION GENERALE. Pour répondre à cette problématique, nous avons scindé notre travail en trois chapitres, dont le premier est consacré au cadre conceptuel de l’audit fiscale, le second portera sur la performance de l’entreprise et le dernier chapitre expliquera la relation existante entre ces deux aspects.

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA NOTION D’AUDIT FISCAL.

Section 1 : La notion d’Audit. Selon Le Petit Robert, le vocable « audit » tient son étymologie du latin auditus « entendu ». Il s’agit bien de réponses à des questions formulées à une personne capable d’entendre et, surtout, capable de comprendre les réponses, puis de les transmettre à d’autres acteurs. Il y a au moins deux acteurs lors d’un audit. D’un côté, celui qui formule des questions de façon impartiale, et attend des réponses : l’auditeur ; de l’autre, celui qui répond : l’audité. Un audit est donc une opération qui vise à vérifier l’ensemble des comptes et les rapports annuels d’une entreprise, il permet de s’assurer que sa comptabilité est tenue dans le respect des normes comptables en vigueur et permet de mettre en évidence les éventuelles fraudes ou omissions. Audit est aussi une démarche, une méthodologie, menée d’une façon cohérente par des professionnels utilisant un ensemble de technique d’informations et d’évaluation afin de porter un jugement motivé et indépendant faisant référence à des normes sur l’évaluation, la fiabilité ou l’efficacité des systèmes et procédures d’une organisation. Il existe différents types d’audits en entreprise, qui peuvent répondre à plusieurs besoins : 1.L’audit financier : centré sur la comptabilité de l’entreprise, permet de contrôler les enregistrements et les états financiers. 2.L’audit interne : consiste à évaluer l’entreprise en elle-même, en passant notamment en revue la comptabilité et les états financiers, mais plus généralement tout le fonctionnement de l’entreprise. il est assimilable à un audit financier, complété par d’autres investigations. 3.L’audit fiscal : c’est un audit centré sur la vérification des déclarations et des paiements des taxes et autres versements fiscaux réalisés par l’entreprise. Il consiste donc à vérifier que les déclarations et les paiements interviennent en temps et en heure et avec des montants cohérents. 4.L’audit d’opérations : Il consiste à vérifier que toutes les normes que l’entreprise s’est imposée en interne sont bien respectées, notamment sur le plan financier.

Section 2 : La notion d’Audit Fiscal. La fiscalité, qui est une préoccupation majeure pour toute organisation en raison de la multiplicité, de la complexité et de l'instabilité de ses textes, a généré de plus en plus des risques. Toute décision a des implications fiscales et a un impact direct sur l’évolution du système fiscal, d’où la nécessité de développer une nouvelle fonction qui aide l'entreprise à gérer le risque fiscal. Selon MASTOURI, M « l’audit fiscal permet de réaliser le diagnostic des obligations fiscales de l’entreprise, de faire le point sur la stratégie finale de l’entreprise et proposer le cas échéant des solutions de nature à rendre la gestion finale plus performante en diminuant les charges fiscales ». Cette définition appelle essentiellement deux dimensions de l’audit fiscal : - Le diagnostic des obligations fiscales : c’est une dimension importante pour l’entreprise selon laquelle l’auditeur doit réaliser de façon exhaustive un inventaire suivi d’une analyse approfondie de la

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA NOTION D’AUDIT FISCAL. situation fiscale de l’entreprise. A l’issue de l’audit, l’entreprise devra avoir de façon exhaustive la liste des impôts auxquels elle est assujettie et le degré de respect des dites obligations. - L’analyse de la stratégie fiscale de l’entreprise : cette analyse doit prendre en compte la politique générale de l’entreprise. La fiscalité étant omniprésente dans la vie de l’entreprise, toute politique de l’entreprise doit insérer une dimension fiscale. - Le conseil : c’est la plus-value à réaliser pour l’entreprise par l’auditeur fiscal est le conseil. L’auditeur devra fournir des conseils utiles à l’entreprise pour le présent et pour le futur. Pour le présent, il s’agit par exemple des corrections par anticipation des erreurs commises dans les déclarations antérieures. Quant au futur, ces conseils peuvent toucher la politique d’investissement ou même organisationnel de l’entreprise. Pour mener ces tâches, l’auditeur fiscal doit bénéficier d’un statut lui permettant d’exercer sa mission. Section 3 : Statut et démarche de l’auditeur fiscal. 3-1 Statut de l’auditeur fiscal : De façon générale, l’audit fiscal s’inscrit dans le cadre global de l’audit qui doit respecter des principes admis par la profession. « L’audit est un examen critique effectué par un professionnel indépendant qui met en œuvre, de diligences acceptables par rapport à des normes de comportement, de travail et de rapport. Il vise la formulation d’une opinion professionnelle et indépendante en rapport avec la qualité normalement attendue de la matière contrôlée », (AHOUANGANSI, 2006) Le statut de l’auditeur fiscal, à partir de la définition de AHOUANGANSI citée, nous retenons principalement quatre points pour caractériser le statut de l’auditeur fiscal : - un professionnel indépendant : l’exercice d’une mission de contrôle ou d’audit exige une indépendance de l’auditeur vis - à – vis de la structure auditée. Il doit être un professionnel de la fiscalité, il ne doit donc pas être un salarié de l’entreprise. - la compétence : L’audit fiscal est réalisé par une personne indépendante ayant des compétences avérées en matière fiscale. - le secret professionnel : c’est un atout pour assurer l’entreprise que les informations obtenues à partir de son statut d’auditeur ne seront pas divulguées. - le devoir de conseil : L’audit doit formuler des conseils à l’entreprise pour une meilleure maitrise de ses risques fiscaux. Une fois le statut de l’audit fiscal présenté, il est indispensable d’aborder la démarche utilisée dans l’exécution de sa mission. 3-2 La démarche de l’audit fiscal : L’objectif de l’audit fiscal est de mettre à la disposition de l’entreprise des outils et des techniques pour lui permettre de gérer ses risques fiscaux. A ce titre, l’auditeur doit :

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA NOTION D’AUDIT FISCAL. - passer en revue l’ensemble des obligations fiscales qui pèsent sur l’entreprise sur la période non prescrite, et d’apprécier le risque de redressement encouru par celle – ci. - effectuer un diagnostic approfondi de la gestion fiscale de l’entreprise en termes d’organisation comptable, de régularité et d’efficacité des déclarations en vue de leur optimisation. La réussite d’une telle mission nécessite non seulement une compétence avérée de l’auditeur en matière de maîtrise des règles fiscales mais aussi la construction d’une démarche méthodologique rigoureuse permettant d’appréhender le fonctionnement global de l’entreprise. La démarche de l’audit fiscal est la même que celle utilisée dans le cadre de l’audit comptable et financier, et elle doit permettre de mettre en œuvre les diligences permettant de concilier les deux objectifs complémentaires de l’audit fiscal.

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA NOTION DE PERFORMENCE DE L’ENTREPRISE. Section 01 : La notion de performance de l’entreprise. La performance a toujours été un sujet discuté et complexe à cerner. L’origine du mot performance remonte au milieu du 19ème siècle dans la langue française, il désignait à la fois les résultats obtenus et le succès remporté. Donc, la performance est le résultat d’une action, voir le succès ou l’exploit. 1-1 Définition de la performance de l’entreprise : Selon LORINO Philipe « la performance dans une entreprise est tout ce qui, et seulement ce qui contribue à atteindre ces objectifs stratégiques ». (Lorino Philppe, 1997, p179). Selon Bourguignon « la performance comme la réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (action)... » (Bourguignon, 2000, p.934). L’évaluation de la performance est faite à partir des documents comptables. En effet, les entreprises doivent produire des documents de synthèse : le bilan et le compte de résultat à la fin de chaque exercice comptable pour mesurer la performance. 1-2 Les principaux critères de la performance : Il existe divers critères de la performance, à savoir : -L’efficacité : c’est la capacité d'une personne, d'un groupe ou d'un système à produire des résultats escomptés et réaliser des objectifs fixés. D’après H. Bouquin,2008 « L’efficacité est le fait de réaliser les objectifs et finalités pour suivis ». -L’efficience : désigne le fait pour une entreprise de réaliser ses objectifs avec le minimum de moyens engagés possibles. Elle peut également être exprimée par plusieurs autres notions telles que : *La productivité : Elle représente le rapport entre une production et un volume de facteurs consommés. *La profitabilité : C’est le rapport d'un profit aux coûts qui lui sont associés. -L'économie des ressources : selon BOUQUIN Henri,1997 « consiste à se procurer les ressources nécessaires à moindre coût ». - La rentabilité : C’est un concept très proche de la performance et désigne « l'aptitude pour une entreprise à sécréter un résultat exprimé en unités monétaires » (COLASSE B,2000). Elle représente le rapport d'un bénéfice à des capitaux investis, et regorge deux notions distinctes : la rentabilité économique et la rentabilité financière.

1-3 Les indicateurs et les déterminants de la performance 1-3-1 Les indicateurs :

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA NOTION DE PERFORMENCE DE L’ENTREPRISE. a- Définition : c’est des instruments statistiques et outils du contrôle de gestion qui permettent d’observer et de mesurer un phénomène ainsi que le niveau de performance atteint selon des critères d'appréciation définis. b- Les indicateurs de la performance : Sont nombreux mais on va citer les plus importants : - La rentabilité : est un indicateur qui représente la capacité d'une entreprise à réaliser des bénéfices à partir des moyens mis en œuvre. On distingue deux types de rentabilité : - La rentabilité économique : exprime une mesure de la performance économique de l'entreprise dans l'utilisation de son actif. Elle est donc un ratio utile pour comparer les entreprises d'un même secteur économique. -La rentabilité financière : elle mesure la capacité de la société à rémunérer ses actionnaires -La profitabilité : c’est la capacité de l’entreprise à générer des profits à partir de ses ventes. -L’autofinancement : représente les ressources internes laissées à la disposition de l’entreprise après les dividendes. Il sert à financer les investissements et renforcer le fonds de roulement.

1-3-2 Les déterminants de la performance : Il existe divers déterminants de la performance :

-La politique financière de l’entreprise : représente la conduite des affaires de l’entreprise pour ce qui concerne ses aspects financiers. Elle consiste à préparer et à prendre les décisions utiles en vue d’atteindre l’objectif de maximisation de la richesse. - La compétitivité : elle désigne la capacité de l’entreprise à occuper une position forte sur un marché, et à faire face à la concurrence effective ou potentielle. -La création de valeur : la création de valeur est la finalité de toute entreprise. Elle est employée au niveau de toute prise de décisions pour orienter tout le personnel vers la maximisation de la performance économique.

Section 02 : Les outils et les méthodes d’évaluation de la performance.

La mesure de la performance est importante dans une entreprise pour apprécier la qualité des décisions prises par les dirigeants, la rentabilité de leurs activités et leurs efficiences.

2-1 Les outils de pilotage de la performance :

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CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA NOTION DE PERFORMENCE DE L’ENTREPRISE. Les outils de mesures en termes d’objectifs atteints à savoir : le budget, les états financiers et les ratios de performance. ‣Le budget : c’est un état prévisionnel pouvant être élaboré sur différentes périodicités. Il est un système d’appréciation de la performance dans la mesure de l’économie, l’efficience et l’efficacité. Il permet aussi d’effectuer un rapprochement entre les résultats obtenus de l’activité de l’entreprise et les objectifs fixés. ‣Les états financiers : sont une présentation financière structurée des événements affectant une entreprise et des organisations réalisées par celle-ci, les états financiers principaux : -Le bilan : est un outil de mesure, qui prend la forme d’un tableau à deux colonnes. Il reflète la situation globale du patrimoine d’une entreprise avec la présentation en deux parties distinctes des biens et droits (l’actif) de l’entreprise d’un côté et de ses dettes et capitaux (le passif). -Le compte de résultat : il donne l’historique de l’activité de l’entreprise, c’est un tableau récapitulatif de tous les produits réalisés et de toutes les charges enregistrées durant un exercice d’exploitation. -Le tableau financier des ressources et des emplois : permet de montrer comment les emplois additionnels ont été financés par les ressources additionnelles mais surtout de faire ressortir la variation de la trésorerie. C'est-à-dire si l’activité a consommé ou généré de la trésorerie -L’état annexe : sont des documents joints à la situation patrimoniale et à l'état de formation du résultat qui permettent de détailler les informations comptables non explicitées normalement par ceux-ci afin de fournir une image fidèle au ministère de tutelle. Ces derniers décrivent de façon régulière et sincère les événements, opérations et situations de l’entreprise pour donner une image fidèle, de la situation financière.

‣Les ratios de mesure de la performance : Les ratios présentent le rapport entre deux grandeurs calculées entre deux masses fonctionnelles du bilan ou du compte de résultat. Ils ont pour utilité l’analyse de la rentabilité, de la structure des coûts, de la productivité, de la solvabilité et de l’équilibre financier.

2-2 Les étapes d’une mission d’évaluation d’une entreprise : L’évaluation d’une entreprise se fait en sept (07) étapes : -La collecte de l’information : La première étape est une prise de connaissances générale de l’entreprise qui se porte sur la récolte d’informations disponibles sur la société, ses produits, ses marchés et ses concurrents. Celle-ci se fait à partir de données publiques ou privées. - L’élaboration d’un diagnostic financier : Il constitue la deuxième étape, il porte un regard sur la situation concurrentielle de l’entreprise, les opportunités offertes sur son marché et de caractériser ses forces et ses faiblesses. - Le choix de la bonne méthode d’évaluation : Le choix de la méthode dépend de plusieurs facteurs : les caractéristiques de l’entreprise, l’objectif des repreneurs et l’horizon d’investissement. Mais ce 8

CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA NOTION DE PERFORMENCE DE L’ENTREPRISE. choix dépend également de la disponibilité des données ou des conditions de marché au moment de l’évaluation. - L’élaboration d’un Business plan : Cette méthode est l’élaboration d’un business plan qui s’appuie sur un certain nombre d’hypothèses liées à l’évolution des cash-flows, à la croissance du BFR ou aux dépenses d’investissement ; -La détermination des hypothèses et des paramètres de l’évaluation : Les modèles d’évaluation reposent sur de nombreuses hypothèses, à la fois réductrices et simplificatrices, qui concernent la construction du business plan ou le calcul du taux d’actualisation. -La construction d’une fourchette de valorisation et conclure sur la valeur : Cette étape d’évaluateur ou l’analyste doit chercher à construire une fourchette de valeurs en identifiant les valeurs minimales et maximales. À ce niveau, un audit d’acquisition peut être diligenté par les deux parties afin de vérifier la valeur de certains éléments de l’actif et du passif. -La négociation et la fixation du prix de cession : C’est la dernière étape se fait à l’issue de l’audit d’acquisition réalisé, la phase de négociation peut alors débuter. Les deux parties vont s’appuyer sur les travaux d’évaluation et les conclusions de l’audit.

Section 3. Les modèles d’évaluation de la performance. Il existe deux modèles d’évaluation de la performance de l’entreprise :

3-1 Le modèle d’Altman : C’est un instrument de prévision de la défaillance d’une entreprise. Ce modèle datant de 1968. Ce modèle est très intéressant dans la mesure où il considère des mesures financières jumelées. Altman juge que pour estimer la situation financière d’une entreprise il est essentiel de ne pas négliger l’ensemble de ses aspects à savoir : la liquidité, la solvabilité, la rentabilité, l'activité et la croissance.

3-2 Le modèle d’EVA de J. M. Stern et G.B. Stewart : EVA ou VAE, “Valeur Ajoutée Economique” en français est un concept qui renvoie à la capacité d’une entreprise à créer de la richesse et à déterminer ses postes de travail créateurs de cette richesse. Conçu au début des années 80, l’EVA mesure la performance de l’entreprise à atteindre les objectifs fixés et d’évaluer les dirigeants. A mesure que l’EVA soit positive, les dirigeants sont d’autant plus considérés performants et créateurs de richesse d’où mérite de soutien de leurs projets d’investissement. La fonction de ce modèle peut se présenter sous deux formes/

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CHAPITRE III : LA MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION D’AUDIT FISCAL ET SON RÔLE DANS L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE.

Section 1 : objet de la mission d’audit fiscal. Ne pas se conformer à la règle fiscale expose l’entreprise a des risques fiscaux qui l’expose a leur tour à des sanctions en cas de contrôle. ‘’Le triple pouvoir de contrôle, de redressement et de sanction dévolu à l’administration fiscale constitue la véritable nature du risque fiscal’’ (CHADEFAUX. M, 1987), dont la connaissance et la mesure justifie le recours à l’audit fiscal. 1-1 Définition du risque fiscal : Selon Rossignol (2002), il propose deux portée « La première portée : classique correspond au nonrespect, volontaire ou non, des règles fiscales et la seconde portée : se rapporte au cadre d’efficience où le contribuable est en situation de méconnaissance d’une disposition favorable qui peut générer un manque à gagner important. » Selon B. Erle (2008) : « le risque fiscal est le cout que doit subir le contribuable qu’il soit supérieur ou inférieur à celui exigé légalement ou à celui que le contribuable a préparé ou capable de payer. » Selon l’OCDE (2004) : « le risque fiscal est lié au non-respect par le contribuable des obligations suivantes : l’enregistrement dans le système, la production en temps utile de déclarations et de renseignements, l’établissement d’informations complètes et exactes et le paiement ponctuel de l’impôt dû » A partir de ces définitions il convient de conclure que le risque fiscal se matérialise lorsque le contribuable va à l’encontre de la législation et réglementation fiscale de façon volontaire ou involontaire par défaut de compréhension ou par non adéquation apparente et involontaire de ces dits textes de lois par exemple le non-respect du délai accordé au paiement de l’impôt. 1-2 Les sources du risque fiscal : -Les lois et réglementations fiscales : les lois et réglementations fiscales sont la première source du risque fiscal. D’après l’OCDE (2004) « une législation très complexe ou ambigüe multiplie les possibilités, pour le contribuable, d’adopter un comportement que le législateur ne jugeait pas souhaitable ». Néanmoins, même dans le cas où les textes de lois sont simples, concis et précis les contribuables peuvent y échapper lorsqu’elle est jugée trop lourde. Le risque fiscal trouve aussi son origine dans les changements des lois fiscales et des interprétations faites par les juges, les autorités fiscales et les responsables fiscaux des entreprises qui ne procèdent pas à une mise à jour continue de leurs connaissances en matière de réglementation fiscale. - L’organisation de l’entreprise : le profil de l’entreprise constitue un facteur clé qui peut influencer sa discipline fiscale. En effet, la structure de l’entreprise, les activités exercées et ses investissements exercent un effet sur sa capacité à se conformer à ses obligations fiscales. La taille de l’entreprise influence son niveau de risque fiscal ainsi que certaines opérations spécifiques telles que la fusion, acquisitions, les opérations entre les actionnaires et l’entreprise, ne sont pas toujours claires et peuvent engendrer des risques fiscaux. L’internationalisation des entreprises et le manque de personnel fiscal compétent sont aussi source de risque fiscal.

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CHAPITRE III : LA MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION D’AUDIT FISCAL ET SON RÔLE DANS L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE. - L’organisation de l’administration fiscale : les autorités fiscales qui ne disposent pas de ressources financières suffisantes et des technologies d’informations nécessaires pour exploiter les énormes volumes d’informations variées sur les contribuables, et le personnel de l’administration fiscale qui a un manque de compétence, de formation continue et de maitrise de l’outil informatique peuvent ne pas se rendre compte des comportements d’indiscipline fiscale de certains de ces contribuables, ce qui pourrait accroitre la prise de risque par ces derniers et le risque de non détection des risques fiscaux lors d’un contrôle fiscal. 1-3 typologies de risque fiscal : - risque de non-conformité : ce type de risque est lié directement au non-respect des règles fiscales édictées par l’administration fiscale. Il peut être involontaire assimilée dans ce cas à une simple erreur, comme il peut émaner d’un acte volontaire, il s’agit dans ce cas de la fraude fiscale due à un abus de droit par simulation de l’acte normal de gestion. - risque d’opportunité : ce risque peut se rapporté à la gestion stratégique du risque fiscal élaborée et suivie par l’entreprise tout en se conformant primordialement aux dispositions fiscales édictées par la loi et la régularité fiscale. Cette gestion du risque fiscal aboutit à une volonté d’optimisation fiscale, qui ne vise pas uniquement la minimisation de la charge fiscale explicite (l’économie d’impôt) mais tient compte des coûts non fiscaux. -risque spécifiques : il se compose de 04 types de risques : ‣Le risque de transactions : c’est le risque associé à la mise en œuvre de transactions spécifiques ou inhabituelles par l’entreprise tels que les acquisitions, les fusions, les projets de restructuration. ‣Le risque opérationnel : c’est le risque lié à l’application des règles fiscales aux opérations routinières de l’entreprise. Ce risque augmente avec l’internationalisation des entreprises. ‣Le risque de conformité : c’est le risque associé à la conformité aux obligations fiscales de l’entreprise. C’est aussi le risque lié à la préparation des déclarations fiscales. ‣Le risque de comptabilité financière : c’est le risque lié au processus d’élaboration des états financiers ainsi qu’au système de contrôle interne lié à ce processus. -Les risques génériques : se compose de trois risques : ‣ Les risques de portefeuille : c’est le niveau global du risque et ce en faisant l’agrégation des risques de transaction, opérationnel et de conformité. ‣Les risques de gestion : c’est le risque lié à la mauvaise gestion des risques fiscaux. ‣ Les risques de réputation : liés aux problèmes fiscaux de l’entreprise portés à la connaissance du public. Section 2 : la mise en œuvre de la mission d’audit fiscale. 2-1 La prise de connaissance générale de l’entreprise : l’auditeur doit acquérir une connaissance de l’entité et de son environnement et de son contrôle interne qui soit suffisante pour lui permettre d’identifier et d’évaluer le risque, de concevoir et de mettre en œuvre des procédures d’audit complémentaires. En particulier, cette connaissance donne les bases sur lesquelles s’appuie l’auditeur

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CHAPITRE III : LA MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION D’AUDIT FISCAL ET SON RÔLE DANS L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE. pour planifier l’audit et exercer son jugement professionnel. 2-2 L’évaluation du contrôle interne : l’auditeur fiscal doit apprécier le dispositif de sécurité mis en place pour assurer la régularité et l’efficacité fiscale des opérations effectuées. Le travail de l’auditeur fiscal, dans ce cadre, porte essentiellement sur l’étude du contrôle interne spécifique au domaine fiscal et sur le contrôle des opérations fiscales. 2-3 Contrôle des opérations à caractère fiscal : L’auditeur est amené à mettre en lumière les faiblesses inhérentes au mode de traitement des questions fiscales dans l’entreprise et qui constituent une source de risque fiscal., A partir des constats il peut déterminer l’orientation +qu’il doit donner par la suite à ses travaux dans le cadre des contrôles de régularité. On distingue deux types de contrôle : -contrôle basé sur le questionnaire : celui-ci se présente généralement sous forme d’une série de questions fermées c’est-à-dire dont la réponse peut être par oui ou non et seulement l’une de ces deux réponses -contrôle complémentaire : Ces contrôles ont pour objectif de déceler des erreurs ou irrégularités qui peuvent être appréhendées a l’occasion du contrôle par questionnaire.

-L’achèvement de la mission et le rapport d’audit : Contrairement a ce qui est le cas en matière d’audit comptable et financier, les instances professionnelles n’ont pas élaboré des normes de rapport spécifique a l’audit fiscal. Ce qui a laissé une grande liberté aux auditeurs et aux prescripteurs dans le choix des caractéristiques du rapport ainsi ces caractéristiques peuvent être déterminées soit a partir d’un accord entre les deux parties soit à l’initiative de l’auditeur. Lors de l’élaboration du contrat d’audit, le prescripteur doit définir les domaines sur lesquels il souhaite que les travaux soient portés et par conséquent sur lesquels seront appuyées les conclusions.

Section 3 : l’impact de l’audit fiscale sur la performance de l’entreprise. L’évaluation et le suivi de la performance des entreprises sont des activités qui ont pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, et sont devenus nécessaires. Pour évaluer ainsi la qualité de leurs décisions, les dirigeants doivent surveiller, mesurer et gérer la performance de leur organisation. Pour se faire, ils peuvent faire appel à des outils et des systèmes présentant à un degré variable de précisions et de complexité, et permettront sans doute d’effectuer une évaluation efficace et une analyse pertinente. Cependant, une mauvaise utilisation de ces indicateurs pourrait entrainer des décisions inadaptées et aurait un impact sur la performance. L’audit fiscal est l’un des outils qui s’inscrit dans une double perspective de régularité et d’efficacité qui permet à l’entreprise de mettre en place un système de gestion fiscal performant pour faire face et minimiser les risques fiscaux.

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CHAPITRE III : LA MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION D’AUDIT FISCAL ET SON RÔLE DANS L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE. 3-1 L'audit fiscal, un moyen de prévention et de minimisation du risque fiscal : L’audit fiscal est un examen critique qui vise à identifier les risques fiscaux et à évaluer la gestion fiscale de l’entreprise, par l’analyse des déclarations fiscales produites par l’entreprise, Lister les pratiques à risque et établir les préconisations pour évacuer tout risque fiscal futur et évaluer les sommes non versées à l’administration fiscale qui pourraient être réclamées en cas de contrôle. L’audit fiscal offre également la possibilité aux entreprises de procéder par anticipation aux corrections des erreurs commises dans les déclarations. 3-2 L’audit fiscal permet à l’entreprise de mettre en place un système de gestion fiscal performant : La méconnaissance des règles fiscales avantageuses peut engendrer une perte d’opportunité pour les entreprises. L’audit fiscal étant mené par un professionnel maitrisant les règles fiscales, il permettra à l’entreprise d’exploiter les bonnes pratiques de gestion pour optimiser ses finances, on parlera alors de l’audit d’opportunité. 3-3 L’audit fiscal permet à l’entreprise d’intégrer la fiscalité comme une fonction essentielle de l’entreprise : L’audit fiscal doit amener les dirigeants de l’entreprise à considérer la fiscalité comme un outil de gestion et de l’intégrer dans la politique générale de l’entreprise. En effet, les mesures correctrices préconisées par l’auditeur fiscal, si elles sont mises en œuvre, permettront à l’entreprise non seulement de corriger les déclarations fiscales antérieurement souscrites, mais également de produire dans le futur des déclarations régulières, respectant les textes. Aussi, les recommandations issues de l’audit fiscal peuvent permettre à l’entreprise d’orienter sa stratégie en matière fiscale.

3-4 L’impact de la régularité fiscale sur la performance de l’entreprise : Ce principe de régularité fiscale édicte l’obligation du respect des dispositions fiscales portant sur la régularité dans l’établissement des déclarations fiscales, des délais octroyés et du respect des strictes obligations comptables et fiscales décrétées par la loi et ce, dans l’établissement de toutes les opérations régulières ou exceptionnelles de l’entreprise.

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CHAPITRE III : LA MISE EN ŒUVRE DE LA MISSION D’AUDIT FISCAL ET SON RÔLE DANS L’AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE. En matière de régularité, le contribuable se trouve face à un ensemble d’amendes et de pénalités présentant ainsi des peines pécuniaires portant préjudice direct à la performance de l’entreprise. Ceci augmente ses charges comptables qui ne sont pas déductibles au plan fiscal, ce qui n’apporte ainsi aucun avantage à la santé financière de l’entreprise, bien au contraire ceci entrainera un déséquilibre et impactera négativement l’ensemble des indicateurs de sa performance.

3-5 L’impact de l’efficacité fiscale sur la performance de l’entreprise : Le critère d’efficacité fiscale vise à préciser les éléments qui vont permettre à l’auditeur d’apprécier l’opportunité d’un choix ou d’une option fiscale et déterminer son opinion L’entreprise doit en réalité faire preuve d’efficacité fiscale ; elle doit être efficace dans l’utilisation des dispositions contenues dans la législation, c’est-à-dire être capable de mettre à profit le potentiel juridique et fiscal à sa disposition. En d’autres termes, il s’agit de l’aptitude de l’entreprise à utiliser la « matière fiscale » avec efficacité. L’auditeur doit ainsi opérer un contrôle des choix fiscaux selon une double norme ; d’une part, contrôler l’aptitude de l’entreprise à utiliser les ressources juridiques et fiscales dont elle Dispose et, d’autre part, s’assurer que ces ressources sont exploitées conformément aux orientations de la politique générale de l’entreprise. L’efficacité fiscale cherche en effet, à contrôler l’aptitude de l’entreprise à mobiliser les avantages et les opportunités fiscales que le législateur lui offre afin d’optimiser sa situation financière et garantir sa pérennité. L’efficacité sous-entend la recherche de l’entreprise à optimiser ses choix stratégiques via des leviers fiscaux qui permettraient d’engranger les meilleurs profits possibles.

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CONCLUSION.

CONCLUSION : L’un des objectifs principaux des entreprises en général est l’amélioration de la performance et la création de la richesse. C’est pourquoi chaque entreprise cherche à comment diminuer ses charges et maximiser son profit. L’audit fiscal constitue un outil privilégié et une aide à la décision de gestion fiscale ; dont les préoccupations majeures sont la diminution des charges fiscales et la prévention et la gestion des risques fiscaux du fait qu’il permet une correction par anticipation des déclarations souscrites, met en place des outils de gestion au profit de l’entreprise et l’amène à intégrer la fiscalité dans sa stratégie globale, L’audit fiscal, en proposant un diagnostic fiscal, s’inscrit dans une double perspective de sécurité et d’efficacité. L’entreprise éprouve, chaque jour, le besoin d’un regard critique porté de façon indépendante sur ses actions, donc il lui offre l’opportunité d’établir un bilan de santé fiscale et de réaliser une synthèse sur tout ou partie de sa fiscalité dans le cadre d’une mission autonome Pour conclure, l’audit fiscal a montré une manière efficace pour concilier l’entreprise avec sa charge fiscale et qui lui permet de dominer sa fiscalité et ne pas être dominée par elle. Ainsi, la fiscalité cessera d’être une contrainte dans la gestion de l’entreprise et devenir une variable comptable à part entière. Dès lors, le présent travail de recherche répond à la problématique posée dans de ce travail de sorte où le respect du principe de la régularité et de l’efficacité freine les facteurs de risque se rapportant à la sécurité fiscale de l’entreprise et contribue à l’amélioration des indicateurs de sa performance, c’est à ce niveau qu’apparait le rôle de l’audit fiscal dans l’amélioration de la performance de l’entreprise.

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