Audit Comptable Et Financier Par Cycle - S8 ACG ENCGA [PDF]

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Zitiervorschau

Audit Comptable et Financier par Cycle S8 _ ACG 22 ème Promotion ENCG Agadir

contenu : 1. cycle achats-fournisseurs 2. cycle paie-personnel 3. cycle trésorerie 4. cycle ventes-clients 5. cycle immobilisations-investissements 6. cycle fonds propres

Encadré par Dr. Fatima OUAHRAOUI aymane sahli RESPONSABLE PROMO

Cycle achats/fournisseurs Introduction Dans un contexte où le prix de vente est généralement fixé par le marché, les dirigeants des entreprises cherchent à maîtriser les facteurs qu’ils contrôlent dans le processus d’acquisition surtout quand il s’agit d’une entreprise qui fait des achats en vue de la revente. I.

Prise de connaissance du cycle achat-frs : Le cycle Achat-Fournisseur : l’ensemble des opérations qui permettent à l’entreprise de disposer des biens et des services nécessaires à son activité qu’elle doit se procurer à l’extérieur. Les services intervenants: Services Rôle Documents Services initiateur Emission des demandes d’achat de la commande

Demande d’achat

Service Achat

Etablissement des BC- Sélection des Fournisseurs Bon de commande Négociation des prix Surveillance des délais de Grille des prix livraison

Service réception Magasin

Conformité : Livraison/commande Quantité et Bon de reception qualité Stockage et manutention Inventaire permanant Inventaire permanant Bon entré Bon de sortie Fiches de stocks

Service comptabilité

Enregistrement des factures Enregistrement des avoir

(approuvées) Factures d’avoirs Journal des achats Journal de trésorerie Service trésorerie Règlement des factures-Approbation sur la facture, sur la date et sur le moyen de paiement Fonctionnement du cycle 1/ L'expression Du Besoin : Il s'exprime par l'émission provenant d'un service demandeur et par la vérification de son existence par le service d'achat qu'il corresponde à un besoin. 2/La Gestion Des Fournisseurs Il faut gérer, d'administrer et d'organiser les fournisseurs. par leur recensement et leur évaluation ce qui conduit à faire un choix. Cette étape prévoit en générale : Un appel d'offre. 3/Passation De La Commande Le bon de commande doit être claire et être valable devant la loi. A cet effet il renseigne :le nom et l'adresse de l'entreprise qui commande, le numéro de la commande et date, le nom et l'adresse du fournisseur, la date de livraison, les conditions de règlement, la signature de l'acheteur, la description des quantités et articles ou fournitures commandés, et le prix unitaire mentionné sur le catalogue.



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4/ Réception De La Livraison C'est la constatation de l'effectivité d'une commande. Il question ici de montrer le rôle de ce service et de préciser les différents contrôles à effectuer lors de la livraison. A cet effet un bon de livraison doit être remis à la réception de la commande par le fournisseur pour accuser réception. 5/Réception De La Facture. Une procédure doit présenter clairement le cheminement d'une facture à l'arrivée dans l’entreprise, un contrôle doit se faire avant tout règlement 6/La Comptabilisation Du Paiement Il doit être établit le document qui permet au fournisseur de se faire payer ; peut être un ordre de paiement en espèce, un chèque ou alors un ordre de virement et doit être enregistré avec maximum d'attention possible. 7/L'archivage De La Facture Et Pièces Jointes - légalement : il s'agit de conserver les bons de commandes et les factures, pour des raisons de secours ultérieurs possibles liés aux conditions de garantie et des raisons fiscales. - sur le plan de la gestion interne : il s'agit d'enrichir le fichier fournisseur et en particulier de mettre à jour ses performances en vue d'un processus de sélection ultérieur. Les risques d’anomalies significatives du cycle Achats-Frs : On distingue entre : Risque inherent : donnés grâce aux réponses aux questions suivantes + Les délais de paiement des fournisseurs + La politique d'achats de l'entreprise est(ratio crédit fournisseurs) sont-ils normaux elle organisée ? ? + Le nombre limité de fournisseurs facilite+ Les achats effectués à des sociétés t-il le suivi ? apparentées sont-ils significatifs ? + Les fournisseurs sont-ils diligents pour + La société est-elle dépendante d'un ou émettre leurs factures rapidement ? plusieurs fournisseurs ? Risque lié au contrôle : donnés grâce aux réponses aux questions suivantes + Les commandes font-elles l'objet d'une procédure d'autorisation ? + Existe-t-il des bons de réception pré-numérotés ? + Les contrôles qualitatifs et quantitatifs des réceptions font-ils l’objet d’un visa matérialisé par une personne indépendante ? + Lors de la réception des factures, est-il apposé un cachet ORIGINAL ou une signature officielle sur l'un des exemplaires reçus ? + Les factures sont-elles rapprochées des bons de réception et des bons de commande ? + Existe-t-il une procédure de validation et de suivi des notes de crédit demandées ? + Les factures comportent-elles l'imputation comptable ? + Font-elles mention d’une référence de règlement ? + Y figure-t-il un visa de saisie et de paiement ? + La comptabilité fournisseurs est-elle à jour ? + Les paiements se font-ils systématiquement au vu d'une pièce justificative ? + Y a-t-il une procédure de collecte des informations permettant de respecter la séparation des + exercices (bons de réception en attente, avoirs en attente, factures non reçues, etc.) mise en œuvre par le service achats et le service comptable ? + Les conclusions des travaux des années précédentes ont-elles été satisfaisantes ?



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II.

Evaluation du contrôle interne du cycle achat fournisseur : 1. Objectifs du contrôle interne du cycle achat fournisseur L’analyse du système du contrôle interne de la fonction achats- fournisseurs doit permettre de s’assurer que : • Les séparations de fonctions sont suffisantes. • Tous les achats de l’entreprise sont correctement autorisés et comptabilisés. • Les achats comptabilisés correspondent à des dépenses réelles de l’entreprise. • Ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à son objet. • Tous les achats enregistrés sont correctement évalués. • Tous les avoirs à obtenir sont enregistrés. • Toutes les dettes concernent les marchandises et services reçus sont enregistrées dans la bonne période. • Les engagements pris par l’entreprise et devant figurer dans l’annexe sont correctement suivis. 2. Les principales caractéristiques d’un bon contrôle du cycle achat fournisseur (points forts théoriques) Déclenchement de la commande : Les procédures mises en place doivent donc permettre de répondre de manière satisfaisante aux questions suivantes : + Qui peut déclencher la commande ? + Quelle quantité faut-il commander ? + Quand passer la commande ? + À quel fournisseur doit-on s'adresser ? Les éléments suivants constituent, en général, les bases d'une organisation satisfaisante : • Une demande d'achat est établie par les services utilisateurs et transmise au service "Achats", • Un bon de commande est systématiquement établi, si possible sur des exemplaires standards et pré-numérotés, à partir des demandes d'achat par le service "Achats", • Les fonctions ayant trait aux commandes doivent être distinctes de celles de réception, de stockage, d'expédition, de tenue de l'inventaire permanent, de l'enregistrement comptable et du règlement des factures, • Les personnes autorisées à émettre des bons de commande sont désignées par écrit et un montant maximum autorisé est défini, • Les quantités à commander sont déterminées en fonction des besoins de l'entreprise. Acceptation et traitement des livraisons (ou des services reçus) Il faut en ce domaine garantir que : + Les délais de livraison prévus sont respectés, + Les livraisons (ou les services reçus) ne peuvent être acceptés que s'ils correspondent à une demande, + Les livraisons sont faites selon les spécifications de la commande. Les éléments suivants constituent, en général, les bases d'une organisation satisfaisante : • Un bon d'entrée (ou de réception) est établi pour chaque réception. Il est particulièrement utile que ces bons soient pré numérotés. • Un contrôle des réceptions est prévu. Les livraisons ne doivent être acceptées que dans la mesure où la réception correspond à un bon de commande de l'entreprise. Pratiquement, il est nécessaire que le service chargé de la réception possède une copie de l'ordre d'achat l'autorisant à effectuer une entrée de marchandises. Sur cette copie, il est souhaitable que les quantités soient omises. Un certain nombre de vérifications doivent être effectuées ; elles sont généralement faites en deux temps :



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• Contrôle de spécification et de quantité par rapprochement entre le bon de commande et le bon de réception, • Contrôle de qualité de la marchandise reçue. Les vérifications de qualité et de quantité doivent être matérialisées sur le bon de réception. Enregistrement des dettes Le contrôle interne doit garantir que : + Les dettes sont constatées au fur et à mesure de la réception des fournitures et des services, + La comptabilité est correctement organisée pour traiter ces opérations. Il est nécessaire que la comptabilité soit organisée de manière que soient évités : • La perte ou simplement l'absence de suivi des factures fournisseurs. • Les confusions dans la tenue des comptes fournisseurs qui peuvent donner lieu à des litiges et détériorer l'image de marque de l'entreprise, • Les retards de règlement qui peuvent se traduire par le versement d'indemnités, • L’enregistrement incorrect des charges nées de ces opérations. Paiement des factures les objectifs spécifiques à la mise en paiement sont les suivants : + Les factures sont contrôlées avant mise en paiement, + La mise en paiement est dûment autorisée, + Les factures ne sont pas payées plusieurs fois. Les procédures suivantes sont généralement considérées comme satisfaisantes au regard du contrôle interne : • le service comptable compare les éléments figurant sur la facture (prix, qualité, quantités) avec une copie des bons de réception et les bons de commande, • la mention "bon à payer" n'est portée sur la facture qu'après comparaison de celle-ci avec les bons de réception et de commande correspondants. • Le bon à payer est porté uniquement sur l'original, afin d'éviter de le donner plusieurs fois pour la même facture • Les factures comptabilisées portent la référence de l'enregistrement afin d'éviter les doubles comptabilisations. III.

Contrôle des comptes 1. Objectifs d’Audit des comptes du cycle achats-fournisseurs • S’assurer que Toutes les dettes fournisseurs figurant sur le bilan correspondent à des dettes réelles dues aux fournisseurs. • S’assurer Toutes les dettes fournisseurs à la clôture sont comptabilisées au bilan ; • Vérifier que Les comptes fournisseurs et comptes rattachés reflètent les sommes dues à la date de clôture. • Examiner les rapprochements bancaires de l’entreprise afin de vérifier le délai d’encaissement et de décaissement • Procéder à une confirmation directe des soldes fournisseurs et effets à payer. 2. Les comptes concernés Ce module concerne des comptes du bilan ainsi que des comptes du CPC,



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3. Les contrôles à effectuer sur le compte fournisseurs : Procédures d’examen analytique : -Comparer la balance des comptes annuels avec celle des exercices précédents et enquêter sur les changements inattendus (des changements dans les fournisseurs principaux, dans la proportion des soldes débiteurs, dans l’ancienneté des soldes...) ou sur l’absence de changement attendu. Procédures de base : -Examiner les rapprochements bancaires de l’entreprise auditée afin de vérifier le délai d’encaissement (avoirs) ou de décaissement. -Vérifier la séparation des exercices en examinant le journal des achats, les bons de réception, les factures des fournisseurs sur des périodes précédant immédiatement et suivant immédiatement les dates de clôture, et vérifier que les opérations ont été comptabilisées sur le bon exercice. -Effectuer une recherche des passifs non enregistrés à la date de l’inventaire physique ou celle de clôture en examinant les décaissements postérieurs à la date de clôture, les factures fournisseurs reçues et non enregistrées et les bons de réception émis avant la clôture et non rapprochés des factures. -Procéder à une confirmation directe des soldes fournisseurs et effets à payer Procédures générales : - Comparer la nature des produits ou prestations achetés avec les intitulés des comptes. -Pointer le solde des comptes fournisseurs et comptes rattachés avec le grand livre et les comptes annuels. -Pointer le solde des comptes fournisseurs et effets à payer figurant au bilan avec la balance fournisseurs, ou éventuellement, avec le total de l’échéancier des effets à payer. -Vérifier que les comptes fournisseurs débiteurs correspondent à des avances ou acomptes versés et sont classées à l’actif du bilan.



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-S’assurer que les dettes en devises sont converties au taux de clôture et que la différence de change figure dans le compte « Ecart de conversion actif ou passif ». -Pour les fournisseurs factures non parvenues, vérifier l’exercice de rattachement avec le bon de réception et l’évaluation avec le bon de commande. Vérifier l’enregistrement en stocks. -Vérifier que toutes les informations relatives aux comptes fournisseurs et comptes rattachés sont incluses dans l’annexe pour que les documents de synthèse donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats. Cette annexe comporte l’état des échéances à la clôture. Vérifier la régularité et la sincérité de ces informations Les tests permettant le contrôle des comptes : Il existe deux types de tests à effectuer durant cette phase il s’agit notamment de : Tests de cohérence / test de vraisemblance : vérifier L’homogénéité des informations à caractère comptable et extracomptable qui sont à sa disposition. Fondés, Tests de validations des soldes : rapprochement entre un élément comptable et la réalité qu’il représente. Il s’agit ici de valider essentiellement les soldes des comptes « Fournisseurs ». Les comptes fournisseurs La vérification du solde « fournisseurs » consiste à justifier un pourcentage plus ou moins élevé des montants qui apparaissent sur la balance. Vérification à partir d’une circularisassions des comptes fournisseurs - une circularisassions positive : à la demande de l’auditeur, l’entreprise demande à ses fournisseurs soit de confirmer le solde apparaissant dans ses comptes, soit de bien vouloir faire part des différences directement à l’auditeur ; - une circularisassions aveugle : à la demande de l’auditeur, l’entreprise demande à ses fournisseurs de bien vouloir indiquer directement à l’auditeur, le solde de son compte dans leurs livres. Vérification sur pièces internes Elle consiste à justifier le solde des comptes fournisseurs à l’aide des documents : factures, bons de réception et des bons de commande. Elle concerne principalement les fournisseurs qui facturent en monnaie étrangère. L’auditeur s’efforcera d’obtenir la liste de ces fournisseurs et vérifiera pour les montants importants que les dettes correspondantes ont fait l’objet d’un ajustement à la clôture de l’exercice. Au terme de l’examen des comptes, l’auditeur procède à une révision rapide de l’ensemble des comptes et de l’information concernés par le cycle achats-fournisseurs.



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Cycle paie et personnel IV.

Definitions 1) La fonction paie et personnel

La paie est une fonction extrêmement complexe en raison de la diversité des éléments qui la composent (regroupés en rubriques de paie) et de la multiplicité des opérations à réaliser pour la mettre en œuvre. Elle est un outil essentiel de gestion, et dans ce sens, elle doit répondre et respecter des règles de conformité et d’efficacité. 2) Audit paie et personnel : L’audit paie et personnel est un moyen de détecter et de maîtriser les problèmes et risques éventuels (erreurs, fraudes, coûts supplémentaires, dysfonctionnement, etc.). L’audit de la paie comprend l’audit des politiques salariales, l’audit de la masse salariale et l’audit de la structure salariale Toute mission d’audit impose une enquête préliminaire pour se familiariser avec l’entreprise et le problème à traiter. Cette phase de pré-enquête suppose le rassemblement d’informations contenues dans divers documents : Organigrammes, bilan social, reporting et tableaux de bord sociaux du service paie et de la fonction RH. Cette enquête permet d’adopter un programme de travail adapté en sélectionnant les points significatifs sur lesquels sera centrée la mission. V.

objectifs

PAIE CORRECTEMENT ETABLIE VI.

DISPOSITIONS LEGALES RESPECTEES

ENREGISTREMENT COMPTABLE FIABLE

Démarche de l’audit paie et personnel 1) L’auditeur doit s’assurer que : § §

toute la paie et leur règlement sont saisis et enregistrés : c’est l’exhaustivité toutes les paies et leur règlement sont : • réels • ceux de l’entreprise • comptabilisés dans la bonne période • correctement évalués • correctement comptabilisés • correctement décrits dans les états financiers 2) la démarche est comme suit : A-Cerner l’environnement de l’audit paie o o o o o



Identifier les acteurs de la paie et leur rôle dans le processus paye Comprendre les principales interactions du système paie Intégrer toutes les finalités du traitement de la paie Recenser les points de contrôle des procédures de paie Définir les calendriers mensuels et annuels de la paie

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B-Réaliser l’audit de la paie et mettre en œuvre des actions correctives Fixer le périmètre et les objectifs de l’audit de la paie Savoir utiliser les méthodes d’audit et les outils appropriés S’assurer du respect des dispositions légales et conventionnelles : l’audit de conformité Vérifier que le traitement de la paie répond aux attentes de l’entreprise : l’audit d’efficacité o Détecter les risques en matière de fiabilité, sûreté et sécurité du traitement des informations : l’audit stratégique o Définir et mettre en œuvre les actions correctives à court et long terme C-Optimiser l’organisation et le fonctionnement du service paie o o o o

o Analyser les processus de paie existants o S’assurer des compétences des collaborateurs en charge du traitement de la paie o Mettre en place des indicateurs de coût et d’efficience o Écrire un livre blanc de la paie o Savoir utiliser les données issues du traitement de la paie pour le pilotage social D-Contrôler et fiabiliser la paie o Renforcer les points de contrôle de la paie o Établir les règles de validation o Effectuer les rapprochements entre données de la paie, données comptables et données de gestion o Analyser et mesurer les écarts constatés E-Définir les besoins d’évolution du système de paie o Clarifier les nécessités d’évolution du système paie o Définir un cahier des charges pour pouvoir sélectionner le prestataire chargé des ajustements VII. Prise de connaissance o Il s’agit : d'apprécier le domaine d’activité de l’entité, Se renseigner sur les objectifs du cycle personnel, sur le système d’organisation régissant la gestion du personnel, sur le fonctionnement et les objectifs. o de collecter les documents et les données pouvant éclairer les auditeurs sur le contexte dans lequel se situe(nt) le (ou les) processus RH à auditer ; o de compléter cette analyse documentaire par des questionnaires et/ou des entretiens avec les parties concernées (questionnaires de prise de connaissance ou QPC). Outils et documents support o Les LF, dispositions légales. o Une documentation complémentaire relative à la structure auditée et aux personnels gérés. o Des entretiens de prise de connaissance VIII.

o

Evaluation du contrôle interne 1) Ses objectifs: confirmer la compréhension des dispositifs de contrôle interne de l’entité ; vérifier que tous les risques identifiés sont bien couverts par un ou plusieurs dispositifs de contrôle interne pertinents ; s’assurer que les dispositifs de contrôle interne annoncés existent et qu’ils fonctionnent ; réaliser une première évaluation de l’efficacité du contrôle interne et du risque résiduel attendu ; tester la permanence de ces activités ainsi que leur efficacité.



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o o o o

Lorsque le dispositif de contrôle interne n’est pas organisé, il faut: o recenser les pratiques de contrôle interne existantes ; o déterminer au regard des risques identifiés par les auditeurs, ceux qui sont couverts et ceux qui ne le sont pas du tout ou ne sont couverts que partiellement ; o pour les pratiques recensées, vérifier leur permanence et leur efficacité ; o évaluer le risque résiduel 2) Évaluation des risques

3) Listes des risques :



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4) Exemples de Recommandations: Ø La mise à jour des procédures Ø EN CAS DE NON FORMALISATION DES PROCEDURES: il est urgent de procéder à la définition de chaque poste de l’organisation et de décrire à travers un manuel de procédures, l’ensemble des procédures à appliquer pour obtenir une meilleure visibilité des flux d’information Ø Fonctionnement du système du contrôle interne Constats : à l’exception d’un nombre insuffisant de contrôles qui existent, l’information financière ainsi que les actifs de la société ne sont pas assez sécurisés. Risques : l’absence de contrôle interne efficace, favorise la détection tardive ou la non détection d’erreurs d’où la circulation d’informations financières fausses. Recommandations : la mise en place impérative de contrôles spécifiques à chaque niveau des procédures, mais aussi d’un contrôle budgétaire performant Ø Gestion du personnel Constats : fonction innexsistante dans l’organisation, donc pas de contrôle interne à ce niveau. Risques : embauches excessives ou recrutements insuffisants, répartition non équilibré du personnel, pas de maîtrise des temps de travail et de l’identification systématique des absences non autorisées. Recommandations : création d’un service du personnel, mise en place de procédures d’embauche, de suivi des temps de travail, des prêts et avances au personnel, création d’un fichier de personnel, mise en place d’un système de contrôle de l’évolution des salaires et des charges sociales… Ø Enregistrements des salaires Constats : Absence de contrôle de l’exhaustivité des salaires enregistrés et des droits acquis par le personnel à la clôture de l’exercice ; Absence de contrôle de la réalité des salaires comptabilisés ; Risques : enregistrement incomplet des charges sociales ; Absence d’enregistrement des congés et gratifications à payer ; Majoration des charges sociales du fait de la comptabilisation des salaires d’employés fictifs. Recommandations : Mise en place d’un système de contrôle budgétaire ; Rapprocher l’OD de paie avec la comptabilité, et faire apposer un visa sur l’OD, par la Direction. Se faire déterminer, par le cabinet externe les congés dus à la clôture de l’exercice. Ø Prêts et avances au personnel Constats : Non suivi de l’imputation des prêts en comptabilité Risques : Absence d’enregistrement des prêts ; imputation des prêtes à des employés autres que les débiteurs réels. Recommandations : Mise en place des fonctions d’autorisation des avances et prêts, établir un tableau récapitulant des prêts et avances octroyés et le rapprocher avec la comptabilité (inscription des montants dans les comptes individuels des employés) Procéder régulièrement à l’analyse de ces comptes. 5) Cartographie de risque



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IX. Le contrôle des comptes Programme de contrôle } Contrôles faibles : l’auditeur s’appuie sur le système de contrôle et allège son programme de travail. } Contrôles forts : l’auditeur étend son programme de travail pour le contrôle des comptes. Points de contrôle : } Montant des rémunérations avant et après déduction des cotisations sociales } La valeur des avantages en nature } Montant des frais professionnels } Montant des rémunérations limitées au plafond } Montant récapitulatif des cotisations sociales } Montant de la taxe sur les salaires. Bilan : il faut s’assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des transactions avec le personnel sont correctement évaluées et bien classés. } 4432 Rémunérations dues au personnel } 4433 Dépôts du personnel créditeurs } 4434 Oppositions sur salaires CPC : il faut s’assurer que les charges et produits inscrits et ayant pour origine les droits et les obligations de l'entreprise vis-à-vis de son personnel, résultent uniquement des transactions réalisées dans l'exercice comptable considéré. } 617 Charges de personnel } 6171 Rémunérations du personnel } 61713 Indemnités et avantages divers



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Cycle trésorerie X.

Prise de connaissance générale 1. Informations générales • Fiche technique de l'entreprise • Organigramme de l'entreprise • Historique de l'entreprise • Evénements marquants 2. Environnement externe • Les marchés financiers sur lesquels l’entreprise intervient • Ses principaux partenaires (banques, fournisseurs...) 3. Opérations et organisations externes L’auditeur recense les caractéristiques essentielles des opérations de trésorerie, leur fréquence, les flux financiers concernés.

XI.

Evaluation du contrôle interne du cycle de trésorerie 1. Les objectifs poursuivis par l’étape d’évaluation du contrôle interne:

S’assurer que l’organisation, les moyens humains et le système d’information de l’entreprise permettent : -

Le traitement exhaustif des opérations de trésorerie de la société X

-

La remontée d’une information fiable au niveau des instances de décision concernant tous les flux de trésorerie.

2. L’examen du contrôle interne du cycle trésorerie: •

• •

Grille de séparation des tâches La fonction de détention des valeurs et des biens de l’entreprise La fonction d’enregistrement La fonction de contrôle La fonction financière Le questionnaire de contrôle interne Trésorerie dépenses Trésorerie recette Les tests de conformité Ø Test de post clôture

Il permet de s’assurer que : -Les recettes d’importance exceptionnelle à la fin de l’exercice ne sont pas faites pour donner l’impression d’une amélioration de la trésorerie. -Les dépenses d’importance exceptionnelle en début de l’exercice suivant n’ont pas été faites pour donner une situation de trésorerie saine. -Les recettes et dépenses sont comptabilisées sur la bonne période.



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Ø Test de réalité sur la caisse dépense Il permet de s’assurer que les dépenses caisses sont réelles, appuyées de pièces probantes et qu’elles sont autorisées par la hiérarchie. Ø Test lié à la caisse recette/client Test de contrôle interne sur la caisse recette/client permet de s’assurer de la réalité des encaissements et le versement de la totalité des encaissements. Test inopiné sur la caisse recette permet de vérifier qu’il n’y a pas d’écart entre le solde apparaissant sur le registre de la caisse et les espèces en caisse. •

Le test de permanence des états de rapprochement bancaire

Le test d’exhaustivité et de conformité des états de rapprochement bancaire permet de vérifier que les états de rapprochement bancaire sont régulièrement élaborés. L'état de rapprochement bancaire est un document qui a pour objectif de contrôler la concordance du solde du compte bancaire établi par l'entreprise et du solde mis en valeur par le relevé bancaire envoyé par sa banque et de trouver des justifications aux différences éventuelles entre ces deux soldes. •

Identification des risques

Identification des risques liés à l’encaissement : • • • • • •

Collusion Montant déclaré différent de celui à payer Erreur dans le remplissage du reçu Non-conformité du montant avec celui à payer Collusion entre le caissier et le client / comptabilité Non paiement à la caisse

Recommandations : • •

Contrôle de la caisse avant encaissement Numéros séquentiels et chronologiques des reçus

Identification des risques liés aux décaissements : • • • • •

Non-conformité des factures Factures fictives Non exhaustivité des factures Erreur d'enregistrement Double comptabilisation

Recommandations : • • •



Contrôle de 1er niveau à la caisse et à la trésorerie avant transmission aux signataires Contrôle réciproque des différents signataires Auto-contrôle

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Identification des risques liés aux opérations de la caisse : • • • • • • • •

Non-conformité des factures Factures fictives Erreur d'enregistrement Oubli d'enregistrement Double enregistrement Non signature du bon de caisse par le bénéficiaire/ le caissier Erreur dans le bon de caisse Oubli de signature

Recommandations : • • • •

Contrôle réciproque du bénéficiaire et du caissier Contrôle des pièces avant acceptation Remboursement du montant encaissé Autocontrôle

L’alimentation de la caisse • • • •

Erreur dans la lettre de demande Rédaction tardive de la lettre Lenteur administrative Erreur du remplissage

Recommandations : • • • • •

Vérification faite par la hiérarchie Double vérification de la lettre de la demande Collusion Montant déclaré différent de celui à payer Erreur de remplissage du reçu détournement

Arrêté de la caisse : • •

Erreur dans les calculs Omission de certaines dépenses

Recommandations : • •

Contrôle réciproque du comptable et du caissier Rapprochement des enregistrements avec les factures

Identifications des risques liés aux paiements par chèques • • •

Erreurs dans le remplissage de la quittance Retard dans les paiements Signatures non conformes

Recommandations : •



Contrôle parallèle

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Identifications des risques liés aux paiements par virements : • • •

Erreurs dans l'établissement du bon et de la quittance Signatures de documents erronés Retard de paiement

Recommandations : • • •

Rapprochement avec les pièces justificatives avant signature Vérification du solde avant la transaction Vérification des signatures

Identifications des risques liés aux paiements au contrôle de caisse : • • •

Erreur de comptage Erreur d'enregistrement Différence de caisse

Recommandations : • •

Rapprochement avec les justificatifs Contrôle parallèle

XII. Révision des comptes du cycle de trésorerie A ce stade, l’auditeur a vérifié le fonctionnement d’un certain nombre de sécurités et appréhendé l’existence d’un certain nombre de risques et s’est fait une première idée sur la régularité et sincérité des états financiers. Quand bien même tous les indices recueillis seraient favorables, l’auditeur ne pourrait pas s’en satisfaire. Même en ayant prouvé que les procédures de traitement comptable des données sont correctes et efficientes, il peut tout au plus présumer que les données comptables qui en résultent sont correctes. Il ne peut pas véritablement le certifier. Un certain nombre de vérifications s’imposent donc, si l’auditeur entend donner à son opinion un caractère objectivement raisonnable. L’auditeur dispose alors d’un plusieurs techniques de vérifications pour confirmer ses présomptions : • • • • •

Les tests de validation ; Les tests de cohérence la coupure des enregistrements ; l’existence des soldes ; la présentation des comptes

L’auditeur mettra généralement en œuvre un certain nombre de contrôles complémentaires, concernant essentiellement les aspects fiscaux relatifs aux opérations de trésorerie. Les contrôles suggérés ci-après sont donnés à titre indicatif. L’auditeur devra adapter la démarche proposée au cas particulier de l’entité contrôlée. Tests de validation et de cohérence : nous permettront de conclure eu égard aux présomptions tirées pendant les premières étapes de la mission. Les tests de validation permettront de rapprocher les données comptables à la réalité qu’elles représentent tandis que les tests de cohérence serviront à vérifier l’homogénéité des informations à caractère comptable et de détecter les éventuelles anomalies du système.

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Coupure des enregistrements : A partir des rapprochements bancaires, l’auditeur vérifie que les mouvements de trésorerie sont comptabilisés sur le bon exercice. Il vérifie également la prise en compte des intérêts bancaires non échus ainsi que les intérêts courus non échus sur certaines valeurs mobilières. Existence des soldes : Les procédures de révision mises en œuvre par l’auditeur peuvent comporter notamment : • • • • • •

le contrôle des états de rapprochement bancaire ; la circularisation des banques en relation avec l’entreprise, en vue d’obtenir la validation de diverses informations le contrôle des caisses, consistant notamment à examiner la feuille d’inventaire et à tester la justesse du journal de caisse au jour de l’intervention ; le contrôle de la justification et de l’apurement des valeurs à l’encaissement (chèques, effets,..) ; l’examen de la justification des valeurs mobilières à partir des relevés des dépositaires des titres ; L’auditeur s’assure également que tous les comptes de virements internes sont soldés à la clôture.

Evaluation des soldes : Le contrôle de l’évaluation des soldes nécessite le plus souvent : • •

le contrôle de la conversion au cours de clôture des soldes de banques et caisses en devises ; l’examen de la valeur à la clôture du portefeuille de valeurs mobilières et le contrôle des provisions nécessaires

Présentation des comptes : L’auditeur s’assure que les soldes créditeurs de banques sont bien comptabilisés dans le poste emprunts et dettes au passif. L'examen analytique : parfois appelé revue analytique, a pour objet des comparaisons entre les données des comptes annuels et des données : • antérieures ; • postérieures et prévisionnelles ; • d'entreprises similaires. L’examen analytique des comptes du cycle « trésorerie » comporte généralement : • l’établissement d’un comparatif des comptes bancaires et des comptes de caisse avec l’exercice précédent ; • la revue du tableau de financement ; • l’obtention d’explication sur les nouveaux comptes ouverts durant l’exercice ; • la détermination de la fonction de chaque compte et l’identification des opérations et/ou des services qui le concernent ; • l’établissement d’un comparatif des charges et produits financiers et l’obtention d’explications sur les principales composantes ainsi que sur les variations les plus significatives ; • la réalisation, si nécessaire, de renvois d’informations vers d’autres cycles (emprunts notamment) ; • l’obtention d’explications sur l’évolution des soldes. •



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Cycle ventes/clients Introduction La vente est une fonction prédominante dans toute entreprise d’où l’importance accorder à ce cycle dit classique mais qui nécessite une parfaite maitrise. En effet cette dernière occupe une place dite Royale par apport a d’autres fonctions généralement intitulées interne comme « achat/ paie/ trésorerie…. », Elle détient une place déterminante dans l’organisation générale de l’entité car elle représente un processus allant de la découverte d’un prospect à la conclusion d’une affaire L’auditeur doit alors acquérir une connaissance générale des opérations du cycle. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra analyser de manière pertinente les opérations survenues au cours de l’exercice comptable, pour ce faire il devra prendre connaissance si possible d’un certain nombre de données statistiques, appelées données significatives .

I.

Prise de Connaissance générale : L’auditeur doit acquérir une connaissance générale des opérations du cycle «ventes/clients ». Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra analyser de manière pertinente les opérations intervenues durant l’exercice. Operations : L’auditeur recense notamment : – les produits commercialisés par l’entité : leur nature (biens matériels, prestations de services , location…), leur provenance (marchandises achetées ou production, sous-traitance) – les procédés de vente utilisés par l’entité : vente directe sur commande avec vente par des représentants, livraison, vente par un réseau de distribution, vente en magasin, vente par correspondance, etc. – les activités annexes: prêts de matériels, consignation, transport… ; – les garanties données (durée, modalités de mise en jeu, impact financier…). Environnement externe : L’auditeur prend connaissance : – des partenaires de l’entité : clients (volume d’affaires, taille, secteur…), intermédiaires divers (relations contractuelles, mode de rémunération…) ; – des marchés sur lesquels intervient l’entité ; – du cadre législatif et réglementaire qui s’applique aux opérations réalisées par l’entité. Organisation interne : L’auditeur s’intéresse à l’organisation mise en place et notamment aux différents services intervenant dans les opérations du cycle, à leurs attributions respectives et à leur place dans l’organisation générale de l’entité. Pour le cycle «ventes/clients », les services concernés comprendront généralement : – le service commercial ; – l’administration des ventes ; – le service expéditions ; – l’entrepôt ; – le service comptable (comptabilité clients et comptabilité générale) ; – le service intervenant dans l’encaissement et la relance des créances clients. Méthodes et principes comptables : L’auditeur prend notamment connaissance : – des faits générateurs du transfert de propriété et du transfert des risques à l’acheteur



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(Départ usine, livraison domicile…) ; – des méthodes de calcul des dépréciations de créances clients ; – des principes de comptabilisation retenus pour les créances en devises, les cessions «Dailly », les retenues de garantie, etc. La prise de connaissance des méthodes comptables permet également à l’auditeur d’identifier les changements de méthodes comptables intervenus ou à venir. Examen analytique Comporte généralement: - Etablissement d’un comparatif avec l’exercice précédent des comptes clients et ventes; - Réalisation d’une analyse comparative de ventes de l’exercice par zone de ventes (local/ Export), par type de produits, en volume et en valeur, en les comparant avec les données de l’exercice précédent, et si possible avec le budget de l’exercice - Examen de l’évolution des ratios les plus pertinents (délai moyen de règlement notamment) - Examen de l’évolution des créances douteuses et des provisions : calcul des ratios créances douteuses/ total des créances clients et provisions pour créances douteuses/ montant des créances douteuses ; - Obtention d’explication sur les principales évolutions et sur les évolutions inhabituelles. II. Evaluation du contrôle interne La procédure « ventes/clients » recouvre généralement les fonctionnalités suivantes : - acceptation et traitement des commandes, - émission et enregistrement des factures, - suivi des comptes clients. 1) Acceptation et traitement des commandes Objectifs Le contrôle interne doit garantir que : - l'entreprise peut honorer les commandes acceptées dans les conditions stipulées ; - les commandes acceptées correspondent à des clients solvables ; - les commandes sont traitées dans des délais raisonnables. Risques potentiels Le processus examiné présente essentiellement les risques suivants : - acceptation de commandes à des - non-transmission de l'acceptation d'une conditions financières ou techniques commande au service production ou au défavorables, pouvant générer service des expéditions, risquant ultérieurement des pertes ; d'entraîner des retards de livraison et les - acceptation d'une commande provenant conséquences qui peuvent en découler d'un client insolvable ; (pénalités, annulation de commande, litige client. Mesures usuelles de contrôle interne Les procédures de contrôle interne généralement mises en place pour couvrir les risques potentiels mentionnés ci-dessus sont : - la définition de pouvoirs pertinents d'acceptation des commandes, et la mise en œuvre d'un contrôle du respect de ces pouvoirs ; - la réalisation d'enquêtes préliminaires sur la solvabilité des clients et l'établissement d'une liste des clients à risque ; - le contrôle du processus de transmission des commandes au service production ou au service expédition ; - l'enregistrement des commandes dans un carnet de commandes et la décrémentation du carnet au fur et à mesure des livraisons ou réalisations des prestations, de manière à suivre l'évolution des engagements pris.



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Assertions d'audit concernées Les risques mentionnés ci-dessus peuvent avoir une incidence sur : - l'exhaustivité de la prise en compte des pertes ou charges relatives à des commandes acceptées. - l'exhaustivité de la prise en compte des litiges clients liés à un retard ou à un mauvais traitement des commandes ; - l'évaluation des créances des clients présentant un risque de recouvrement. 2) Emission et enregistrement des factures Objectifs Le contrôle interne doit garantir : - que les livraisons réalisées font l'objet d'un suivi correct ; - que les factures sont établies et enregistrées correctement et rapidement sur les bases contractuelles de la commande client. Risques potentiels Les principaux risques liés à l'émission et à l'enregistrement des factures sont que : - des livraisons aux clients ne soient pas recensées, ou le soient avec retard, empêchant ou retardant ainsi le déclenchement de la facturation ; - des clients déclarent ne pas avoir reçu des biens qui leur ont effectivement été livrés ; - des biens non encore livrés ou des prestations non encore réalisées soient facturés ; - des factures émises ne soient pas enregistrées au journal des ventes ; - la survenance de problèmes informatiques gêne la reprise du journal des ventes en comptabilité générale ; - des factures ou avoirs soient émis sans justification (notamment à la suite de fraudes). Mesures usuelles de contrôle interne Les moyens permettant de couvrir les risques potentiels mentionnés ci-dessus sont : - la numérotation (manuelle/automatique) des factures et des bons de livraison et la mise en place d'un contrôle de séquentialité des enregistrements ; - la séparation des fonctions commerciale, facturation, et comptabilisation ; - l'émargement par le client d'un bon d'expédition et le retour de ce document au service expédition afin de justifier la livraison ; - la mise en place d'une piste d'audit permettant de contrôler la procédure en passant aisément de la facture au bon de livraison, et inversement ; - la mise en œuvre d'une procédure spécifique pour les émissions d'avoirs. - l'instauration d'une procédure de contrôle permanent de l'interface entre le journal des ventes et la comptabilité. Assertions d'audit concernées Les risques mentionnés ci-dessus peuvent avoir une incidence sur : - l'exhaustivité des factures émises et des factures enregistrées, en cas de recensement imparfait des livraisons, de mauvaise liaison entre les livraisons et la facturation, d'une interface défectueuse entre le journal des ventes et la comptabilité générale. - l'évaluation des créances clients, si l'entreprise ne parvient pas à justifier a posteriori auprès du client les livraisons réalisées ; - l'existence des créances clients et du chiffre d'affaires, en cas d'émission de factures non justifiées. - la séparation des exercices, en cas de décalage entre les livraisons et/ou les prestations et la facturation.



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3) Suivi des comptes clients

Objectifs Le contrôle interne doit garantir : - que les comptes clients sont correctement suivis et analysés ; - que les retards de règlement font l'objet de relances rapides et régulières ; - que les litiges commerciaux sont rapidement identifiés et traités ; - que les créances clients font l'objet de dépréciations traduisant correctement les risques de non-recouvrement. Risques potentiels Un suivi défectueux des comptes clients peut occasionner : - un retard dans la procédure de relance, imputable au manque de clarté des comptes clients ; - la non-détection de retards de règlement, qui de ce fait ne sont pas traités ; - l'insuffisance de dépréciation des créances douteuses. Mesures usuelles de contrôle interne Les procédures de contrôle interne généralement mises en œuvre pour couvrir les risques potentiels mentionnés sont : - l'analyse régulière des comptes clients ; - l'examen périodique d'une balance âgée et la relance systématique des clients présentant des retards de règlement ; - la séparation des tâches de relance et de dépréciation. Assertions d'audit concernées Les défaillances existant dans la procédure de suivi des comptes clients sont susceptibles d'avoir une incidence sur les assertions d'existence et d'évaluation des créances clients. III. Les Eléments du Contrôle Des Comptes 1. Objectifs du contrôle des comptes : Evaluation des risques sur les assertions présentant une importance sur le cycle vente client sont respectées sur ce cycle, pour les valider : 1. Exhaustivité des enregistrements : Tous les produits sont correctement comptabilisés. 2. Séparation des exercices : Les produits sont rattachés à la bonne période. 3. L’existence des soldes : Toutes les créances sont justifiées à travers la demande des confirmations des tiers 4. L’évaluation des soldes : L’auditeur recense les créances en devises et vérifie qu’elles font objet d’une réévaluation correcte à la clôture et aussi vérifier que les provisions pour créances douteuses sont correctement évaluées et que tous les recouvrements de créances sont correctement calculés. 5. La présentation des comptes et l’information en annexe : Non compensation entre les comptes. 2. Les comptes du cycle vente – client : Comptes et clients rattachés : ۩ Clients : Les achats effectués par les clients de l’entreprise. Les montants doivent être enregistrés en TTC. ۩ Clients - retenues de garantie : Les garanties que les clients déposent à l’entreprise avant la livraison de la commande. (Généralement cette règle n’est appliquée que si le montant de la commande est important). ۩ Clients douteux ou litigieux : Ce compte est utilisé lorsqu’une créance devient irrécouvrable et lorsque l’entreprise constitue une provision à propos de cette créance, le montant de cette dernière doit être transféré du compte client à ce compte. ۩ Clients - effets à recevoir : Lorsque le règlement est effectué par un effet donc le montant de la créance est enregistré dans ce compte.

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۩ Clients - factures à établir : Lorsque la marchandise est livrée mais la facture n’a pas été établie, le montant de la créance est enregistré dans ce compte. Ce dernier est essentiellement utilisé lors des écritures de régularisations. Produits Ventes de marchandises ۩ Ventes de marchandises : les montants des ventes de l’activité destinées à être commercialisées sans l’intervention d’aucun procédé industriel par l’entreprise. ۩ Ventes de biens et services produits : les montants des ventes des produits fabriqués par l’entreprise ainsi que les services qu’elle a conçus. ۩ Rabais, Remises, Ristournes : les réductions sur ventes pratiquées par l’entreprise. ۩ Revenus des différentes redevances : les différentes redevances que l’entreprise perçoit lors de la vente d’un brevet ou la cession d’une franchise. ۩ Ventes de produits accessoires : les ventes des produits accessoires qui ne font pas partie de l’activité principale de l’entreprise. 3. L’audit des comptes du cycle vente – client : L’audit des comptes du cycle vente-client concerne les comptes : ventes, clients et comptes rattachés et les effets à recevoir. On peut mener l’audit du compte ventes en appliquant les règles suivantes, et ce comme suit : Produits d’exploitation (Ventes): •

Comparer les ratios significatifs de ventes par rapport aux années précédentes et aux budgets alloués ; • Examiner les prévisions de ventes pour l'exercice suivant ; • S’assurer que le chiffre d'affaires qui apparaît en comptabilité est tel que celui déclaré pour le paiement de la TVA ; • Vérifier qu'il est fait la mention dans l'annexe de quelques éléments lorsqu'ils ont un caractère significatif à savoir : • Ventilation du montant net du chiffre d'affaires par secteur d'activité et par marché géographique ; • Ventilation du chiffre d'affaires par mois et identification des variations inhabituelles (ex : accélération brusque et non justifiée des ventes de fin d'exercice) ; Clients et comptes rattachés : •

Obtenir la balance des comptes clients et enquêter sur les soldes créditeurs et les soldes inhabituels. • Non Compensation : S’assurer de la non compensation, dans les états financiers, des soldes débiteurs et des soldes créditeurs des comptes clients. • Pour les clients étrangers, il faut vérifier que les créances exprimées en devises ont été correctement comptabilisées en tenant compte des écarts de conversion. Par contre, pour les autres clients il faut Obtenir la balance par ancienneté des créances ; • Vérifier l'annulation des provisions antérieurement constituées à raison des créances douteuses encaissées ; Effets de commerce : • • • •



Effectuer un examen physique à la date de clôture ; Rapprocher le montant par échéance des effets remis à l'escompte avec les confirmations bancaires. S’assurer qu'il n'y a pas d'échéances anormales (au-delà de 3 mois) ; Évaluer s'il y a lieu de faire une provision pour les risques d'effets impayés ou frais d'escompte et d'encaissement. 21

Cycle Fonds propres I.

Prise de connaissance : Procédures analytiques Les procédures analytiques réalisées sur les comptes de fonds propres consistent généralement dans un comparatif des soldes concernés avec ceux de l'exercice précédent et par l'obtention d'explications sur les variations de l'exercice. L'auditeur prendra également connaissance des procès-verbaux de conseil d'administration ou de surveillance ainsi que de ceux concernant les assemblées générales. Opérations L'auditeur examine les opérations réalisées au cours des dernières années par la société : augmentations de capital par apport en numéraire, par apport en nature, émissions d'actions avec bons de souscription, émissions d'emprunts convertibles ou de titres participatifs, etc. Environnement externe L'auditeur prend connaissance des aspects concernant les partenaires de la société, à savoir d'un côté les actionnaires, qui participent aux opérations en tant que souscripteurs, et de l'autre les intermédiaires, qui montent et réalisent les opérations. Il prend également connaissance des spécificités législatives et réglementaires relatives aux fonds propres et s'appliquant à l'activité de l'entreprise ou à sa forme juridique. Etablissement du programme de travail Le programme de travail constitue la dernière étape de la phase générale de préparation de la mission. Il est la résultante des étapes préparatoires qui précèdent son élaboration et qui doivent nécessairement influencer son contenu. Le programme de travail est la concrétisation en termes opérationnels et détaillés : a- Des diligences et contrôles à effectuer, par groupes de comptes liés à un cycle d’activité. b- Du seuil de signification et du seuil de remontée des ajustements en fonction des risques identifiés c- De la répartition des travaux au sein de l’équipe et des temps attribués En ce sens, il comporte en préalable les informations clés indispensables à la revue du contrôle interne, avec renvoi aux travaux plus étoffés effectués lors de l’analyse des risques. RISQUES INHERENTS AU CYCLE FONDS PROPRES a- Y a-t-il une variation importante des fonds propres ? b- La société a-t-elle perdu ou est-elle près de perdre la moitié de ses capitaux propres ? c- Les mouvements des capitaux propres sont-ils documentés par des actes juridiques appropriés ? d- La société est-elle généralement à jour de ses obligations juridiques ? RISQUES LIES AU CYCLE FONDS PROPRES e- L’entreprise contrôle-t-elle l’affectation du résultat avec les procès-verbaux d’assemblée générale ? f- Les mouvements sur le capital s’appuient-ils sur une documentation juridique ? g- L’évaluation des provisions est-elle documentée (courrier d’avocat ou autre conseil) ? h- Les conclusions des travaux des années précédentes ont-elles été satisfaisantes ?

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II. Contrôle Interne : Le contrôle interne des opérations relatives aux fonds propres ne présente pas d'intérêt compte tenu du très faible nombre d'opérations. Les éléments probants obtenus sur ce cycle relèvent exclusivement de contrôles de substance sur les comptes. III. Contrôle des Comptes : Contrôles de substance sur les comptes L'importance des contrôles de substance mis en oeuvre pour un cycle donné sera logiquement, pour les assertions concernées par les procédures, inversement proportionnelle à la qualité du contrôle interne ressortant de la phase précédente. Il s’agit des critères auxquels doit répondre l'information financière pour qu'elle soit régulière et sincère. Il existe des cycles peu concernés par les procédures à savoir le cycle FP, et donc ici, seuls les contrôles de substance seront néanmoins susceptibles d'apporter à l'auditeur les éléments probants nécessaires à la délivrance de son opinion. Les contrôles de substance sur les comptes de capitaux propres et autres fonds propres consistent essentiellement dans la réalisation de contrôles relatifs aux assertions de Régularité des enregistrements et d'existence des soldes ainsi que les autres contrôles de ce cycle. Régularité des enregistrements Capital – Primes : S’assurer de la conformité des souscriptions de capital : ۩ Contrôle de la souscription intégrale du capital et de sa libération (conforme au minimum légal), ۩ Vérification des règles de forme des actions (dématérialisation des titres) et des parts sociales, ۩ Contrôle des apports en nature (qui ne doivent pas être évalués au-dessus de la valeur établie par le commissaire aux apports), ۩ Comparer le nombre total des actions en circulation avec les registres des actionnaires. ۩ Vérifie les écritures comptables, s’il y a lieu, concernant : ۩ La constitution de la société ; ۩ Les augmentations, les appels, les libérations et les réductions de capital ; ۩ Les conversions des parts bénéficiaires ou des obligations en actions ; ۩ Les fusions, scissions et apports partiels d’actifs : En cas de fusion, scissions, apports partiels d’actifs : ۩ Prise de connaissance des rapports des commissaires à la fusion, des commissaires aux apports et des procès-verbaux relatifs à ces opérations, ۩ Contrôle du paiement des droits d’apports, ۩ Analyse des conséquences indirectes de la fusion : importance des participations, modification de la présentation des comptes… En cas de renonciation au droit préférentiel de souscription, s’assurer que les éléments de calcul retenus par la société sont sincères et exacts ; apprécier le prix d’émission et s’assurer de la régularité de l’assemblée. Ecarts de réévaluation : Vérifier les mouvements sur les postes d’écarts de réévaluation : ۩ S’assurer que les mouvements sur le poste « écarts de réévaluation » résulte uniquement : ۩ D’un transfert au capital ۩ D’une cession d’actif non amortissable ayant fait l’objet d’une réévaluation Réserves : ۩ Vérifier les écritures comptables et s’assurer que les prélèvements sur les réserves ont été approuvés par les actionnaires réunis en assemblée générale.

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۩ S’assurer de la conformité de l’affectation des résultats avec les règles légales et les obligations statutaires. ۩ Contrôler le respect des règles fiscales propres à chacune des réserves. ۩ S’assurer qu’il n y a pas d’utilisation irrégulière des réserves (par exemple : prélèvement pour constituer des provisions) Report à nouveau : ۩ S’assurer que l’affectation des résultats a été approuvée par les actionnaires réunis en assemblée générale. ۩ Vérifier le paiement des dividendes et le paiement des retenues à la source et des conventions internationales lorsque les intérêts sont versés à des non résidents. Subventions : ۩ Vérifier les subventions reçues avec les décisions d’attribution et titres de paiement. ۩ S’assurer du respect des obligations mises à la charge des entreprises en contrepartie. ۩ Vérifier la comptabilisation des subventions reçues et à recevoir. ۩ Rechercher si des immobilisations acquises au moyen de subventions ont été cédées pendant le temps où la subvention n’est pas définitivement acquise, et examiner les conséquences au niveau de la subvention et du calcul de la plus-value ou la moins-value. Comptes de provisions réglementées ۩ Obtenir le tableau des mouvements depuis l’exercice précédent (et le vérifier). ۩ Vérifier le calcul et la comptabilisation. ۩ S’assurer de l’éventuel bon emploi des provisions (dans les conditions légales). ۩ Vérifier le respect de l’ensemble des règles fiscales. ۩ S’assurer du respect des règles de comptabilité (au niveau notamment de l’objectif d’image fidèle : information sur les effets des provisions sur le résultat, la situation fiscale ; nonsubstitution d’une provision pour dépréciation en provision réglementée…) Informations complémentaires et hors bilan : ۩ Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan et faire les travaux concernant les provisions. ۩ Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés. L'auditeur vérifie notamment : ۩ que l'affectation du résultat est conforme à la décision de l'assemblée générale ordinaire et aux statuts ; ۩ que les dispositions relatives à la dotation à la réserve légale sont respectées ; ۩ que les réintégrations de subventions sont conformes aux principes comptables et aux règles fiscales et que les conditions éventuelles sont effectivement remplies ; ۩ que les dotations et reprises de provisions réglementées sont justifiées et conformes à la réglementation fiscale ; il vérifie par ailleurs le traitement fiscal de ces provisions, etc. ۩ Existence des soldes L'auditeur contrôle les positions à la clôture des différents postes des capitaux propres, y compris les postes n'ayant pas connu de variation durant l'exercice. Il vérifie que les capitaux propres, le cas échéant, ne sont pas tombés à un niveau inférieur à la moitié du capital social. ۩ D'une manière générale, les contrôles d'existence sur les capitaux propres doivent permettre de ne pas perdre l'historique des postes de capitaux propres tels que le montant du capital, des primes d'émission ou des réserves spéciales de plus-values à long terme, dont la société et son auditeur doivent impérativement conserver la mémoire. Autres Contrôles ۩ Quelles conditions pour distribuer des dividendes ? Seules les sociétés dont les bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés peuvent distribuer des dividendes à leurs associés. La distribution de dividendes est possible lorsque :



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۩ la société réalise un bénéfice ou dispose de réserves bénéficiaires antérieures, ۩ le capital social est intégralement versé, ۩ la société a de la trésorerie disponible. ۩ Comment distribuer vos dividendes ? La distribution de dividendes résulte d’une décision des associés ou de l’associé unique. Elle est décidée sur proposition du gérant en assemblée générale. Les associés sont libres de suivre sa proposition, ou non. Le gérant seul ne peut donc pas décider d’une distribution de dividendes, sauf s’il est gérant et associé unique. ۩ Les formalités liées au versement de dividendes La distribution de dividendes doit être inscrite dans le procès-verbal de l’assemblée générale au cours de laquelle la décision a été prise. Sur le plan administratif la distribution de dividendes nécessite la préparation des déclarations : 2777-D relative aux prélèvements sociaux, 2561ou IFU relative aux revenus de capitaux mobiliers. ۩ A quel moment pouvez-vous verser des dividendes ? Dans les SARL et les SAS, il n’est pratiquement pas possible de se verser des acomptes sur dividendes. Donc de verser, par exemple en novembre 2013, un acompte sur le dividende qui sera versé, par prélèvement, sur le bénéfice de l’année 2013. Le versement d’un acompte sur dividendes nécessite l’intervention d’un commissaire aux comptes, donc un coût d’au moins 2 000 €. Cas 1 : lors de l’approbation des comptes L’approbation des comptes s’effectue lors de l’assemblée générale ordinaire des associés. Donc les dividendes sont généralement distribués dans les 6 mois qui suivent la clôture de l’exercice. Par exemple, pour distribuer des dividendes sur le bénéfice de l’année 2013 (clôture au 31/12/2013), vous avez entre le 1er février 2014 et le 30 juin 2014. Cas 2 : lors d’une distribution exceptionnelle La distribution de dividendes peut également être proposée à l’assemblée générale des associés dans les 9 mois suivants la clôture de l’exercice social. Par exemple : pour un exercice social clôturé au 30 septembre 2013, la distribution de dividendes peut intervenir jusqu’au 30 juin 2014. ۩ Comment sont taxés les dividendes dans la société ? Les dividendes sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. Les Assertions L’audit des FP consiste à valider 4 assertions : L’exhaustivité, l’existence/réalité, les droits /obligations et la présentation. Exhaustivité Etats des capitaux propres non exhaustifs 1- Présenter une Revue Analytique du cycle en apportant un commentaire pertinent sur les variations de la période et les éventuelles différences inhabituelles ou inattendues



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a- Si ce cycle a été considéré comme non significatif du fait de son audit par le cocommissaire ·Documenter l’analyse des risques relatifs à ce cycle ·S’assurer que les diligences mises en oeuvre par le confrère couvrent ces risques ·Conclure sur le résultat de ces diligences b- Obligations de vigilance à l’égard des opérations réalisées par l’entité : si vous identifiez des opérations particulièrement complexes ou d’un montant inhabituellement élevé ou ne paraissant pas avoir de justification économique ou d’objet licite, se renseigner auprès de l’entité sur l’origine et la destination des fonds ainsi que sur l’objet de l’opération et l’identité de la personne qui en bénéficie. 2- Faire une revue des procès-verbaux d'assemblées (ou des décisions collectives des associés) et des procès-verbaux des organes de direction et d'administration : a- S'assurer de la conformité de l'affectation du résultat avec les règles légales, les dispositions statutaires et les procès-verbaux d'assemblée b- S'assurer que les soldes d'ouverture concordent avec les feuilles de travail de l'exercice précédent. Existence/Réalité Opérations sur le Capital mal comptabilisées 1- Examiner le compte "Actionnaires - Capital souscrit non appelé" pour s'assurer de sa réalité: a- Vérifier que le compte "Actionnaires - Capital souscrit non appelé" est justifié par rapport aux décisions d'assemblée et à celles des organes de direction. b- S'assurer que l'appel du solde du capital non encore libéré est effectué dans les délais prescrits par le code de commerce ou selon les statuts Droits/Obligations Informations sur la perte du capital incorrectes 1-Vérifier que le montant des capitaux propres n'est pas devenu inférieur à la moitié du capital: a- Dans l’affirmative, s’assurer que les formalités légales ont bien été respectées ou sont correctement prévues (AGE et publicités légales) b- En cas de perte de la moitié du capital au cours d’un exercice antérieur, s’assurer que la société a régularisé sa situation dans le délai de deux exercices suivant celui au cours duquel la perte de la moitié du capital a été constatée Présentation/Information à fournir 1- S'assurer que les informations relatives aux différentes catégories de titres composant le capital social et à leur évolution sur l'exercice figurent bien en annexe aux comptes annuels. 2- S'assurer qu'en cas de variation significative des capitaux propres empêchant la comparaison avec l'exercice précédent une information a été donnée en annexe sur la variation des capitaux propres 3- Déterminer si les informations devant faire l'objet d'une présentation distincte dans les états financiers sont correctement documentées.



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Cycle immobilisations-investissements I.

Généralités sur le cycle d’immobilisations–investissements 1. Définition du: cycle d’immobilisations-investissements

L'investissement est l'acquisition de biens durables permettant à l'entreprise de se procurer un avantage économique futur. En comptabilité, le terme utilisé est immobilisation. Chaque investissement est une suite d'opérations dans un ordre bien précis. C'est pour cela que l'expression cycle d'investissement est utilisée. Le cycle d'investissement est un cycle long car, généralement, les opérations se déroulent sur un certain nombre d'années. Les opérations du cycle d'investissement sont : L'acquisition de l'immobilisation auprès d'un fournisseur :

Les flux économiques générés par l'investissement : L'investissement permet d'obtenir des encaissements dans le futur ou de baisser les coûts. 2. Processus type des opérations afférentes aux immobilisations : Etude et décision d’investissement : la décision d’investissement est prise en général après avoir examiné la nécessité de l’investissement projeté, le choix à faire l’investissement et les conditions d’investissement et de financement. Procédure d’acquisition et de mise en place : elle est en général le fait du service achat ou d’un service technique, et se réfère aux mêmes procédures que celles des achats d’exploitation. Utilisation, entretien et protection : le service technique s’efforce à promouvoir le fonctionnement et l’utilisation de l’investissement tout en veillant sur son entretien. Les services administratifs s’efforcent à protéger le matériel (contracter l’assurance) et assurer le suivi comptable. Décision de remplacement, de cession ou de mise au rebut : elles visent à assurer une bonne utilisation des biens et des ressources de l’entreprise. II. Caractéristiques Générales 1. Opérations concernés Ce sont toutes les opérations relatives aux biens immobiliers et aux moyens de production acquis par l’entreprise, et en particulier :

۩ Les acquisitions, productions pour soi-même, modifications ou transformations d'immobilisations. ۩ La conservation et protection des biens (entretien et réparations, assurances). ۩ La constatation des amortissements et de dépréciations complémentaires. ۩ Les cessions, destructions ou mises au rebut.



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2. Comptes enregistrant ces opérations : Ce sont principalement les suivants : A. Comptes de bilan :

۩ Les comptes d'immobilisations corporelles proprement dits. ۩ Les comptes d'immobilisations incorporelles : fonds de commerce, droit au bail, brevets, ۩ ۩ ۩ ۩

licences, marques, modèles, dessins, concessions, etc. les comptes Immobilisations en cours. Les frais d'établissement et les frais de recherche et développement. Les comptes de T.V.A. à récupérer Les comptes fournisseurs d'investissement.

B. Comptes de produit : Les comptes enregistrant les éléments relatifs «aux travaux faits par l'entreprise pour elle-même C. Comptes de charges :

۩ les comptes enregistrant la dépréciation de ces immobilisations. ۩ o le compte « entretien et réparations » ; ۩ o les comptes de loyers pour les opérations de crédit-bail. D. Comptes de perte et profit : Les comptes enregistrant les pertes et profits résultant de la cession de la destruction ou de la mise au rebut de ces biens. E. Les comptes hors bilan Il s'agit des engagements hors bilan pour les opérations de crédit-bail éventuellement pour les commandes importantes d’immobilisations 3. Les principes comptables : Les principes à respecter par l’entreprise afin d’éviter les dysfonctionnements relatif à ce module sont : vL’entreprise doit comptabiliser dans l’actif immobilisé uniquement les biens, meubles ou immeubles corporels ou incorporels dont elle est propriétaire. vL’entreprise ne doit pas immobiliser ses charges dans le cas où l’entreprise considère les gros travaux de réparation comme étant des frais d’établissement alors qu’ils sont des charges. vLes immobilisations sont inscrites au bilan pour leur valeur d’origine (coût d’achat, coût de production et valeur de l’apport). vL’entreprise doit déterminer la valeur d’inscription à la clôture annuelle, en tenant compte des dépréciations subies.



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4. Services intervenants : Direction générale : parce que les investissements consomment des ressources très importantes. Service «Achats»: aide la direction générale à choisir le meilleur fournisseur. Service «Réception»: s’assure de la conformité des investissements effectués. Service « Comptable»: enregistre ces investissements. Service « Trésorerie »: règle les factures des fournisseurs de ces investissements. Service « maintenance » des immobilisations : vise à protéger et à maintenir les immobilisations. 5. Evaluation à l’entrée des immobilisations : A. Evaluation des immobilisations en non valeurs : L’immobilisation en non-valeur représente des charges dont l'impact profite à plus d'un exercice. La valeur d'entrée de ces éléments est égale selon le cas :

۩ Soit à la somme des coûts engagés par l'entreprise dans les différentes rubriques de charges ci-dessus ; ۩ Soit à la différence entre la valeur nominale des obligations émises B. Evaluation des immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles regroupent l'ensemble des dépenses consenties par l'entreprise sur des opérations qui créent ou renforcent les conditions de maîtrise de son activité, sans que le coût de ces dépenses ait pour contrepartie directe l'entrée d'un bien matériel dans le patrimoine de l'entreprise. A leur entrée, les immobilisations incorporelles sont inscrites dans le patrimoine de l'entreprise sur la base du total des dépenses de cette nature, engagées pendant l'exercice, pour acquérir ou produire l'élément incorporel. La constatation d'une immobilisation incorporelle produite par l'entreprise pour elle-même obéit à certaines règles bien précises. Cependant, l'entrée dans le patrimoine d'un fonds commercial ne peut être constatée que par la voie d'acquisition. C. Evaluation des immobilisations corporelles : Les immobilisations corporelles, représentent l'ensemble des biens qui ont une consistance physique, et sur lesquels s'exerce un droit de propriété propre et absolu. A leur date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise, les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d'acquisition et les biens produits à leur coût de production. D. Evaluation des immobilisations financières : La valeur d'entrée des immobilisations financières est égale au prix d'acquisition des titres immobilisés ou à la valeur nominale des créances inscrites dans cette catégorie d'actif.



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III.

Le Contrôle interne du cycle d’immobilisations-investissements 1. Principe d’évaluation du contrôle interne:

ØL’exhaustivité des procédures : A ce niveau, l’auditeur se demande si toutes les opérations de l’entreprise ont été enregistrées, le risque d’omission peut se manifester par : - L’omission de l’enregistrement d’une facture reçue (lors de l’acquisition des immobilisations) - La réception des immobilisations sans enregistrement de la facture à recevoir, Non comptabilisation de certains paiements. Pour s’assurer de l’exhaustivité des procédures, l’auditeur effectue les tests suivants : Il sélectionne des bons de réception et s’assure de l’enregistrement des factures correspondantes. ۩ Il sélectionne des doubles de bon de commande, retrouve les bons de commandes et les factures correspondantes et s’assure de leur enregistrement. ۩ Il sélectionne les relevés fournisseurs et les compare avec les factures enregistrées. ØLa réalité des procédures : Il s’agit de s’assurer que toutes les procédures effectuées traduisent correctement une opération réelle. Les risques qui peuvent porter atteinte au respect de ce principe sont les suivants : ۩ Enregistrement d’acquisition d’immobilisation non effectués ۩ Enregistrement des acquisitions d’immobilisation non autorisées, ۩ Non détection d’erreurs qui peuvent entacher les factures. ØL’autorisation : L’objectif à ce niveau est de s’assurer que : ۩ Les besoins sont déclenchés par des personnes ayant autorité, ۩ Le choix du fournisseur est approuvé par la personne compétente, ۩ Toutes les commandes sont autorisées, ۩ Les réceptions sont validées par les personnes habilitées pour ce fait, ۩ Les règlements des factures sont autorisés et en cas de paiement par traite s’assurer que leur acceptation est faite par les personnes compétentes ; ۩ Les fiches d’inventaire sont validées ; Les risques qui peuvent existés sont : (le manque de précision, existence d’achats fictifs, détournements…). ØL’optimisation : Il s’agit d’optimiser les besoins et les conditions d’acquisition d’immobilisation de ces besoins via la maîtrise du processus d’achats. Pour cela, il faut disposer d’informations fiables afin de prendre une très bonne décision, car cela est reflété dans les documents comptables de la société. ØEvaluation des soldes : Ce point consiste à obtenir l’assurance que les comptes d’immobilisations sont correctement évalués. Le risque lié à cette procédure découle le plus souvent : d’une dépréciation (comptable) erronée des immobilisations. Une évaluation non sincère des immobilisations en fin d’exercice résulte généralement : ØD’une mauvaise protection des immobilisations ; ØDe l’insuffisance de l’information servant de base à la constatation des dépréciations. Cette évaluation doit être effectuée dans la perspective d’une continuité d’exploitation. ØEtablissements du document de synthèse : Au terme de l’évaluation préliminaire du contrôle interne, l’auditeur dresse un tableau qui récapitule les principales forces et faiblesses théoriques du système ;



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Au terme des tests de permanence, l’auditeur peut évaluer d’une manière définitive le contrôle interne. Il sait maintenant parmi les points forts ceux qui fonctionnent permanemment. 2. Objectifs du contrôle interne du cycle: Les principaux objectifs de contrôle interne du cycle sont : §s’assurer que les fonctions sont suffisamment séparées § s’assurer que les biens sont protégés des risques de vols, incendies, détérioration et détournements §s’assurer que les biens ont été acquis dans de bonnes conditions (autorisation, régularité) §s’assurer que toutes les immobilisations ont été enregistrées et bien évaluées §s’assurer que les immobilisations sont suivies régulièrement. Pour les principales opérations afférentes aux immobilisations, les objectifs essentiels du contrôle interne sont les suivants : § assurer le contrôle des opérations d'investissement : celles-ci doivent être financièrement bonnes et être régulièrement approuvées ; §assurer et vérifier la bonne conservation physique des investissements au sein de l’entreprise. §assurer et contrôler des opérations de investissement : les sorties d'immobilisations de l’actif doivent être financièrement bonnes et régulièrement approuvées ; §prévoir, sur chaque immobilisation, une information individuelle, qui soit suffisante pour son suivi comptable et les décisions de gestion. 3. Les principaux risques constatés dans le cycle Découpage du cycle en Les risques constatés Procédures Evaluation et · absence de procédures de choix du type de matériel basées sur identification des les critères d’analyse de rentabilité des investissements besoins en équipements ·mauvais choix des équipements ·mauvaise répartition du budget des investissements dans le temps Acquisition et mise en · non désignation de responsables habilités à signer les demandes service des d’achat ce qui entraîne le déclenchement des procédures d’achat au immobilisations seul vu des demandes d’achat signées par n’importe qui · non constitution de fichier fournisseurs avec les conditions de qualité, prix et conditions de règlement ·absence de prise en compte de la solvabilité du fournisseur · dissémination des procédures de commande en lieu et place d’une centralisation des commandes. ·absence de comité de réception pour les commandes importantes · Inexistence de document de réception pré numéroté distinct du BC ·Absence de fichier des immobilisations comprenant les rubriques suivantes : - date et valeur des immobilisations - le fournisseur - les amortissements pratiqués - la valeur résiduelle - la localisation géographique à l’intérieur de l’entreprise.



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Comptabilisation immobilisations

des ·réception directe des factures fournisseurs par les services achats en lieu et place delà comptabilité des matières (engendrant des problèmes d’ouverture ou de renseignement des fichiers immobilisations) ignorant ainsi l’arrivée des factures ·absence de transmission d’informations au comptable permettant de distinguer les immobilisations des charges immobilisées entraînant ainsi des erreurs d’imputation Utilisation et ·détérioration prématurée des immobilisations déplacement des · perte des biens immobiliers du fait de déplacements fréquents immobilisations incontrôlés ·absence de maintenance périodique du matériel · absence de couverture par des assurances contre les risques divers de vol et d’accident Conservation physique ·absence d’inventaire périodique des immobilisations et protection des · absence de procédures de déplacement physique des immobilisations immobilisations Cession immobilisations

IV.

des ·absence de mise à jour des fichiers d’immobilisation · absence de procédures de mise à cession ou rebut (.modalités, prix, délivrance de reçu, etc.…) · absence de désignation de personnes habilitées à autoriser les cessions, destructions ou mises en rebut · transmission tardive des informations relatives la cession au comptable chargé de la tenue des comptes d’immobilisation

La phase de l’examen des comptes : 1. L’audit analytique :

Il comprend généralement : Comparaison avec des données extérieures : - Apprécier le montant des immobilisations par rapport au total du bilan ; - Apprécier les dotations annuelles aux amortissements ; - Prendre connaissance de l’évolution des données techniques. Comparaison des rapports d’expertise, des statistiques interne et des budgets : L’auditeur pourra examiner les rapports d’expertise auxquels l’entreprise aura déjà fait procéder. Des statistiques par lieu d’exploitation, par ancienneté, par nature…et les budgets pour comparer avec les réalisations. Rapprochement global des montants figurant dans les documents financiers et les éléments justificatifs L’auditeur pourra se faire communiquer par l’entreprise le tableau récapitulatif des mouvements d’immobilisations en cours de l’exercice, ainsi que le tableau des amortissements pratiqués



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2. Contrôle de cohérence : On mentionnera notamment : - Etude de certains ratios (à titre comparatif) ; - Cohérence de l’évolution des immobilisations avec les budgets et la politique D’investissement ; - Vérification globale de la dotation aux amortissements par application à la valeur brute globale des immobilisations amortissables d’un taux composite obtenu en prenant pour base de pondération la valeur brute de chaque catégorie d’immobilisation ; - Recherche des produits accessoires liés aux terrains ou immobilisation non utilisés par l’exploitation et loués ; - Lien entre dépense d’entretien engagées et estimation faite par les différents rapports de maintenance. 3. Les tests de validation : Contrôle des augmentations de l’actif - Des apports extérieurs ; - Des acquisitions ; - Des travaux effectués sur les immobilisations existantes pour augmenter sa valeur. Contrôle des diminutions de l’actif : Cela concerne les cessions et les destructions. L’examen des pièces justificatives des cessions d’immobilisations vise à la détection de trois types d’hétérogénéités qui sont : - Les atteintes au principe de la séparation des exercices ; - L’erreur comptable : relative aux opérations d’enregistrement comptable ; - L’erreur fiscale : le traitement des sorties d’actifs immobilisés peut être très différent selon le mode d’acquisition, la politique d’amortissement et la durée de détention du bien. Inspection physique : Correspond à la vérification de l’existence physique des immobilisations. Les tests devront porter sur une sélection des montants importants et consisteront en une vérification de l’existence physique des matériels correspondants. Circularisation juridique : L’auditeur pourra procéder, en ce qui concerne les terrains et les bâtiments, à une demande de confirmation de propriété aux conservations des hypothèques Vérification de l’évaluation des soldes : Le problème principal en matière de vérification de l’évaluation des immobilisations est la constatation des dépréciations par voie d’amortissement ou de provisions. L’auditeur s’attache à vérifier pour un certain nombre d’immobilisations : - La justesse du taux d’amortissement ; - Le calcul de la dotation ; - Le respect de la règle du prorata temporaire s’il s’agit d’une immobilisation acquise ou cédée en cours d’exercice. De manière générale, l’auditeur pourra s’assurer que l’entreprise pratique un amortissement au moins égal à l’amortissement linéaire cumulé. 4. Examen de comptes : üImmobilisations en non valeurs : En ce qui concerne les immobilisations en non valeurs l’auditeur doit s'assurer: ·Que tous les frais sont inscrits dans ce poste conformément aux principes comptables; · Des conditions d'amortissements de cette rubrique, surtout si l'entreprise projette la distribution de dividendes. Pour ce faire L’auditeur doit : ·Rapporter les écritures des pièces justificatives ·Examiner la nature réelle des frais, leur bien fondé et leur évaluation



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· Rechercher si les frais contrôlés se renouvellent chaque année et s'ils ne constituent pas, de ce fait une charge de l'exercice. ·S'assurer qu'aucune variation anormale n'est intervenue ·Vérifier que les comptes totalement amortis ne figurent plus au bilan. ·Vérifier que ces frais sont totalement amortis dans les 5 ans. · S'assurer qu'aucune distribution de dividendes n'a été faite avant amortissement intégral des immobilisations en non valeurs. üImmobilisations incorporelles : = > En ce qui concerne les fonds de commerce et droits aux baux l’auditeur pourra notamment · S’assurer de leur existence. Se faire présenter les pièces justificatives. Comment sont-elles classées et conservées ? · Contrôler que les valeurs figurant sous la rubrique « fonds de commerce » concernent bien des activités toujours exercées par l’entreprise ·Contrôler que les droits aux baux concernent bien des locaux toujours utilisés par la société · Contrôler et apprécier la valeur de ces éléments (expertise effectuée, comparaison avec les entreprises de la même branche) = > En ce qui concerne les brevets, licences, marques, modèles, etc. : · Se faire présenter la liste des brevets, licences déposés au nom de l’entreprise ou exploités par elle ·Se faire présenter les récépissés de dépôts et de paiements périodiques des droits. Vérifier si le titulaire est bien la société ·Se faire présenter les contrats pour les exploités ou concédés · Si des brevets sont concédés, vérifier la comptabilisation des produits (faire note pour le compte concerné). üImmobilisations corporelles : En ce qui concerne les immobilisations corporelles l’auditeur doit: ·Vérifier l'enregistrement de toutes les entrées au patrimoine au coût d'acquisition ·Vérifier l'existence des immobilisations · Vérifier le mode de calcul des amortissements et leurs conformités avec la législation en vigueur. · S'assurer que les immobilisations inutilisables ont été réformées et qu'un procès-verbal en fait état. ·S'assurer que les immobilisations en cours concernent des projets non encore achevés. Pour réaliser ces objectifs, l’auditeur doit effectuer un certain nombre de travaux : ·Obtenir le tableau d'inventaire permanent de toutes les immobilisations corporelles. · S'assurer par l'examen du tableau des mouvements qu'aucune variation anormale n'est intervenue durant l'exercice. ·Contrôle de l'existence. Si la société procède à un inventaire physique, l’auditeur doit : §Examiner les procédures suivies, §comptes sont mis à jour. §Obtenir les explications pour tout écart important. § Obtenir et examiner l'état de rapprochement entre l'inventaire physique et le fichier comptable. § Vérifier l'existence physique des actifs importants et vérifier leur inscription au fichier des immobilisations. §Tester l'exactitude des calculs arithmétiques.



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§Contrôle de la propriété : §Vérifier les titres de propriété, de chaque immobilisation de la société. § Examiner les contrats et conventions concernant les maisons ouvrières et maisons du personnel dirigeant. §Pour les constructions données en location, vérifier le montant des loyers comptabilisés. §Contrôle de la validité : § Rapprocher les soldes d'ouverture (valeurs brutes et amortissements) avec les soldes de comptes de l'exercice précédent. §S'assurer que les soldes figurant dans le fichier des immobilisations correspondant aux totaux inscrits au grand-livre. §Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements. üAcquisitions : · Vérifier les acquisitions de l'exercice physiquement et avec les contrats, procès-verbaux et les justificatifs (commandes, factures, paiements). · S'assurer que les frais de transport, droits de douane, frais d'installation et de montage ainsi que la TVA non récupérable ont été inclus dans le coût d'acquisition. ·Vérifier les écritures comptables. ·Le cas échéant s'assurer auprès des tiers (par confirmation directe) de la réalité de la dépense. ·Vérifier que l'entreprise n'a pas passé en charges des éléments constitutifs du prix de revient des immobilisations. · Rechercher les dépenses dont l'importance et la nature leur confèrent le caractère d'immobilisation et inversement s'assurer qu'aucune charge n'a pas immobilisée. · Pour les immobilisations non encore payées à la fin de l'exercice, vérifier le compte fournisseur correspondant. · Si l'acquisition fait suite à un contrat de crédit-bail, vérifier que la levée de l'option d'achat est conforme au contrat. · Au cas où il y a production d'une immobilisation par l'entreprise, s'assurer que les coûts imputés sont corrects. ·Vérifier les écritures comptables. ·En cas d'emballage récupérable, vérifié qu'il s'agit bien d'emballage récupérable identifiable. ·Vérifier l'inventaire. üCessions : ·Vérifier les principales cessions de l'exercice avec les documents justificatifs. ·Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du fichier. ·Vérifier que les dépenses d'agencement, en cas de démolition, ont été régularisées. · S'assurer que les plus ou moins-values dégagés sont comptabilisées correctement, vérifier l'application des avantages fiscaux. ·Vérifier le reversement de TVA. üImmobilisations financières : Diverses sont les méthodes de procéder au contrôle des immobilisations financières, mais toutes ces méthodes veillent à faire certaines vérifications même si la procédure varie d’une méthode à une autres. Parmi les contrôles à faire : ·Obtenir le tableau des mouvements de titres (en nombre et en valeur) et de comptes courants depuis l’exercice précédent. ·S’assurer par examen des mouvements qu’aucune variation anormale n’est intervenue depuis l’appréciation du contrôle interne et qui pourrait remettre en cause les conclusions de cette étape.



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· Vérifier le tableau des renseignements concernant les filiales et les participations, joint en annexe au bilan. ·Apprécier la justification des provisions pour dépréciation constituées : - Si la provision a été constituée par rapport à la valeur mathématique des titres, s'assurer que cette valeur a été corrigée, s'il y a lieu pour tenir compte des sur ou sousévaluations des actifs ou passifs de la société émettrice des titres. - Si la provision a été constituée par rapport au cours de la Bourse, s'assurer que les titres font l'objet d'un marché significatif, et qu'il n'y a pas eu des variations anormales du cours en fin d'exercice. - Si la valeur mathématique de fin d'exercice ou le cours moyen de la Bourse du dernier mois font apparaître une diminution de la valeur par rapport à la valeur d'origine, et si une provision pour constater cette diminution n'est pas constituée en raison d'une valeur estimée (valeur de négociation éventuelle ou valeur d'usage), s'assurer des informations fournies à ce titre dans l'annexe.



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