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Zitiervorschau

L'Evangile Virtuel de Rabbi Yeschoua

Gildas Rouvillois Juin 1999

SOMMAIRE Un Evangile pour le XXIème siècle.

1

INTRODUCTION .....................................................................................................................3

2

SCHEMA D’ENSEMBLE DU RECIT EVANGELIQUE ....................................................4 2.1

3

ETAPE 1. ANNONCIATION ET NATIVITE. ................................................................................4

2.1.1

Annonciation ..................................................................................................................4

2.1.2

La Nativité......................................................................................................................5

2.2

ETAPE 2. LE BAPTEME

2.3

ETAPE 3. LES PREMIERS MIRACLES PUBLICS. .......................................................................7

2.4

ETAPE 4. TRANSFIGURATION ET RELANCE

2.5

ETAPE 5. EXPANSION. ............................................................................................................8

2.6

TRANSITION. L'ARRESTATION. ............................................................................................10

2.7

ETAPE 6. PROCES ET CRUCIFIXION .......................................................................................10

2.8

ETAPE 7. LE RETOUR AU PERE............................................................................................12

DE

YESCHOUA ..................................................................................6 DE LA FORCE DE VIE. ........................................7

3 QUESTIONS SUR YESCHOUA. .......................................................................................13 3.1

YESCHOUA

EST-IL VRAIMENT MORT SUR LA CROIX

3.2

YESCHOUA

AVAIT-IL UN FRERE JUMEAU

3.3

YESCHOUA ETAIT-IL LA REINCARNATION DE YAAQOV (JACOB) ?.......................................15

? .........................................................13

?..........................................................................14

3.3.1

Commentaires sur le Lexique Numérisé ( Mispar Sidouri). ........................................18

3.3.2

Bibliographie ...............................................................................................................18

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1 INTRODUCTION Beaucoup d'exégètes ont remarqué que la structure grammaticale des Evangiles était plus proche de l'hébreu que du grec, de même que les situations, les anecdotes et les expressions familières. Ceci ne prouve pas pour autant l'existence d'un "proto-évangile" hébreu ou araméen. Aussi bien l'exercice auquel je convie le lecteur ne doit-il pas être considéré comme un travail historique pour concurrencer les manuscrits retrouvés dans des grottes ou les datations radioactives, mais comme une réflexion allégorique et sémantique ( "midraschique", diraient les rabbins ) sur la vie et l'enseignement du plus célèbre des juifs. Autant la nature divine du Fils a été abondamment étudiée par les Pères de l’Eglise et par les théologiens du Moyen-Age avec toutes les ressources de la rhétorique des grecs et de la philosophie scolastique, autant sa nature humaine, solidement enracinée dans le terreau hébraïque, est plus difficile à cerner avec une certitude raisonnable. Les rares traces historiques : Flavius Josèphe, Philon d’Alexandrie, historiens juifs contemporains de Jésus , ou encore les manuscrits de la Mer Morte, donnent des résultats peu conformes au modèle évangélique. Quant aux tentatives de datation radioactive par le carbone 14, le moins que l’on puisse en dire est qu’elles ne donnent pas les résultats escomptés par les fidèles !. Mais il nous reste un outil jusque là peu utilisé, à savoir l’analyse sémantique et numérologique du récit évangélique ; l’époque de rédaction des textes était encore imprégnée d’une vision « mythico-magique » du monde, sur laquelle on peut s’appuyer pour tenter une reconstitution cohérente du modèle. A cette fin, j'utiliserai abondamment une technique bien connue des qabalistes, la guématrie. Elle consiste à traiter la "valeur" numérique d'un mot comme la somme des valeurs des lettres qui le composent, exactement comme au jeu de Scrabble. Les mots de même valeur sont réputés entretenir entre eux des relations d'affinité, qui se révèlent à l'étude attentive, et qui peuvent conduire sur la piste d'interprétations subtiles. Dans ces conditions, nous comprendrons facilement l'importance déterminante de la "grille" d'équivalence alphanumérique utilisée. Or le livre de Georges Ifrah, Histoire universelle des chiffres, nous apprend au chapitre 20, consacré aux méthodes de divination, qu'il existe au moins 70 grilles répertoriées par la tradition. La qabale hébraïque utilise en général le "Mispar Gadol", grande numération, et le "Mispar Qatan", petite numération. La grille que j’utilise dans ces pages pourrait s’appeler « Mispar Sidouri » ou « Numération ordonnée ». C’est celle où les lettres ont pour valeur leur rang dans l’alphabet, de Aleph=1, Beith=2,…, jusqu’à Tav=22. Les formes finales des lettres vont de Kaph final=23 à Tzaddé final=27. Cette grille a été employée avec succès par Gaston Bardet dans l’exégèse biblique ( voir références bibliographiques ), et je l’ai choisie pour cette raison, de préférence à un système plus « académique » Les grands axes de travail qui sous-tendent mon étude seront les suivants : •

Chercher les fils conducteurs du récit évangélique en liaison avec l’Ancien Testament (Il fallait que les Ecritures s’accomplissent…)

•

Etablir des liens avec les philosophies orientales concernées par l’évolution spirituelle, qui ont aujourd’hui un impact très fort sur la spiritualité occidentale (Yoga, Vedanta, Bouddhisme,…)

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•

Situer dans une perspective transhistorique (et trans-géographique) la mission terrestre de Yeschoua.

Il existe aujourd’hui une ligne de pensée qui vise à restituer Yeschoua dans son époque et dans son environnement hébraïque. Après les travaux précurseurs de Klausner dans les années 30, nous avons eu ceux de David Flusser, d’André Chouraqui, de Claude Tresmontant, puis plus récemment ceux de Marie Vidal, de Salomon Malka, de Laurent Guyénot ( voir bibliographie). Je pense qu’il s’agit là d’une tendance « lourde », qui deviendra de plus en plus visible, et qui devrait marquer le pontificat du successeur de Jean-Paul II, surnommé par la prophétie de Malachie « Gloria Olivarum », c’est à dire la gloire du peuple hébreu.

2 SCHEMA D’ENSEMBLE DU RECIT EVANGELIQUE 2.1 Etape 1. Annonciation et Nativité. 2.1.1 Annonciation Nous allons à présent décrire le « parcours » terrestre de Yeschoua comme un scénario basé sur le diagramme de l’Arbre de Vie » de la Qabale, représenté sur les figures 1 et 2, et sur la dynamique évolutive décrite par Dominique Aubier dans « la Face cachée du cerveau » (réf. bibli.). Le point de départ sera la 10ème et dernière Séphire de l’Arbre, appelée en hébreu Malkouth, le Royaume (tVkl4m- ), d’où nous remonterons par étapes vers la première Séphire, Kéther (rt3k3), la Couronne. Nous décrirons ainsi sur le papier une sorte de « Tour de France », ou de « Carte du Tendre » spirituelle et historique avec les événements de la vie de Yeschoua. Dans le sens descendant, de Kéther à Malkouth, l’Arbre de Vie décrit les étapes de la densification de l’esprit et de sa transformation en matière. Dans le sens ascendant, de Malkouth vers Kéther, c’est au contraire le processus de retour vers l’esprit, avec certaines étapes caractéristiques. Nous ferons commencer le parcours avec l’étape de la Nativité, précédée par le prologue de l’Annonciation. Dans l’évangile de Luc, le plus prolixe et le plus anecdotique des quatre, l’ange Gabriel (Messager de Dieu), visite Marie, jeune fille de Galilée, pour lui annoncer qu’elle a été choisie par Dieu pour être mère du Messie, Yeschoua (Jésus). « rassure-toi, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras et enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Yeschoua (Jésus). Il sera grand et on l’appellera le fils du Trèshaut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob à jamais, et son règne n’aura point de fin. » Le nom iVDhy –Yeschouâ- était très courant dans la Palestine de l’époque, et certains auteurs y voient le nom « terrestre » de Jésus (Gaston Bardet ; Ishraël , connais ton Dieu . Dervy, 1982). Mais le même Bardet attribue à Yeshouâ un autre nom, presque homophone : hVDhy –qui serait son nom « céleste ». Cette proposition n’est pas vraiment nouvelle, car elle forme l’essentiel du livre de Johannes Reuchlin (1455-1522), humaniste allemand , dont le titre, « de Verbo Mirifico », exalte les propriétés sémantiques et théologiques de ce nom de 5 lettres, que l’on obtient en insérant la lettre D (Schin) au sein du Tétragramme sacré hvhy , le rendant ainsi accessible à l’entendement humain, et prononçable de surcroît (Yeschoua). Evangile Virtuel de Rabbi Yeschoua Gildas Rouvillois

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Ce nom est à lui seul une véritable « équation » de l’Incarnation et de la Trinité chrétienne ; en effet, toujours selon Bardet: Lettre

Valeur numérique

y- Yod-correspond au Père h-Hé- à l’Esprit du Père D-Schin- au Fils-Homme V-Vav/ ou- au Fils-Dieu h-Hé- à l’Esprit du Fils

10

21

le total vaut

47

5

6 5

La présence de 2 Hé ne signifie pas qu’il y ait 4 Personnes dans la Trinité, mais témoigne de la procession de l’Esprit du Père et du Fils (le Filioque du credo ). 47, 16ème nombre premier, n’a guère attiré l’attention des numérosophes, pythagoriciens ou autres, et pourtant nous allons constater qu’il joue le rôle de fil conducteur dans la récit évangélique. Revenons à la scène de l’Annonciation ; la séphire Malkouth, 10ème et dernière de l’Arbre, a pour « image magique » une jeune femme assise sur un trône. La tradition Qabalistique lui attribue pour expérience spirituelle la connaissance et la conversation du Saint Ange Gardien. Ces données sont bien en phase avec la situation. Marie, enceinte par « l’opération de l’Esprit Saint » va rendre visite à sa cousine Elisabeth, ellemême enceinte du futur Jean-Baptiste.Celle-ci accueille sa parente avec les marques de la plus grande déférence : « Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein. » Si nous regardons à présent la transcription en langue hébraïque des mots clés de cette séquence, nous obtenons : visite : rVq4b1 (Biqour) (2+19+6+20=47) ma cousine : yt1oca : Ah’oti (1+8+6+22+10=47) mon sein : yq1yc2 : H’eqi (8+10+19+10=47)

2.1.2 La Nativité. La grossesse de Marie arrive à son terme alors que la jeune femme voyage de Nazareth à Bethléhem en compagnie de Joseph , son époux terrestre, afin de se rendre à une convocation de l’administration romaine d’occupation, qui veut recenser la population juive. Faute de trouver place dans une auberge ou chez l’habitant, c’est une grotte qui abritera la venue au monde de Yeschoua. Indépendamment des circonstances historiques, peu vraisemblables au demeurant, la valeur symbolique de la scène est extraordinairement riche. La grotte correspond ici, dans l’analogie avec le corps humain, à la région des intestins, et c’est allégoriquement une mangeoire qui servira de berceau au nouveau-né. Selon la tradition chrétienne, illustrée par la mise en scène de la crèche de Noël, les premiers compagnons de l’enfant Yeschoua sont un bœuf et un âne, et ses premiers visiteurs, les bergers du voisinage. Ici encore, la numérologie ouvre des pistes intéressantes : Evangile Virtuel de Rabbi Yeschoua Gildas Rouvillois

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qdrd : Dardaq : jeune enfant, bébé (4+20+4+19=47) hlVtb2 : Betoulah : vierge ( 2+22+6+12+5=47) roD : Schor : bœuf, taureau (21+6+20=47) romc : H’amor : âne (8+13+6+20=47) hoir : RoR eh : berger (20+16+6+5=47) Comme le dit le manuel d’instruction de l’armée américaine à propos des phénomènes fortuits ; « Une fois, c’est un hasard ; deux fois, c’est une coïncidence ; trois fois, c’est un complot ! » La vierge, le taureau et l’âne (autre appellation du capricorne) sont les 3 signes de terre de l’astrologie, et la terre est représentée sur l’Arbre de Vie par Malkouth. La vierge gouverne dans le corps humain les intestins, lieu de naissance de l’embryon spirituel (le petit roi dans la pâte feuilletée de la galette des rois). La visite des 3 rois mages, venus d’on ne sait où ; un Orient mythique, un Occident hyperboréen , conforte cette interprétation symbolique et alchimique, de même que les persécutions d’Hérode ( allégorie de l’ego refusant l’évolution spirituelle) qui provoquent le massacre des innocents et la fuite en Egypte. Quelques siècles plus tôt, Yaaqov (Jacob) se réfugiait en Egypte pour fuir la disette, appelé par son fils Yoseph. A présent, Yeschoua se réfugie lui aussi en Mitzraïm, emmené avec Miriam par Yoseph, son père terrestre. Un peu de numérologie pour conclure ce chapitre : Les rois mages, appelés en hébreu Md3q3 ym2k4c- :H’akmi Qedem,(42+47), c’est à dire sages d’Orient, représentent la science, tid- :Daath (4+16+22=42) Hérode, chef (DaOr (21+1+20=42) Rosch- du pays, se met en colère :si-k